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Histoire politique des royaumes du Sud-Sindjar à l'époque amorrite (XIXe-XVIIe siècle avant notre ère) / A political history of South-Sinjar kingdoms in the amorite period (XIXe-XVIIe century BCE)

Vollemaere, Benjamin 26 January 2016 (has links)
En quelques décennies, entre le XXIe et le XIXe siècle, le visage de la Mésopotamie fut profondément bouleversé par l'immigration massive de populations amorrites qui se sédentarisèrent et investirent les centres urbains laissés vacants au tournant du millénaire précédent. Le phénomène toucha particulièrement la Haute‑Mésopotamie dans laquelle s'insère un petit ensemble rendu singulier par sa topographie : le sud du Djebel Sindjar.Si cette région n'a encore livré que peu de vestiges archéologiques, la documentation écrite exhumée sur plusieurs sites dans ou à l'extérieur du Sud-Sindjar (Tell Hariri, Tell Leilan et Tell al‑Rimah principalement), apporte de nombreuses informations sur sa géographie, sur ses habitants et leur mode de vie mais également et surtout sur les événements politiques qui la touchèrent entre le XIXe et le XVIIe siècle avant notre ère. C'est l'enjeu de cette thèse que de dater, d'ordonner et d'analyser ces informations dans une optique qui se veut double. Dans un premier temps, il s'agit de reconstituer le paléo-environnement et la géographie historique de cette région, avec comme l'un des principaux points de mire la localisation des villes évoquées dans ces textes. L'autre approche tient à la découverte de son histoire politique en premier lieu par la description des ensembles politiques et humains qui s'y constituèrent, royaumes et groupes tribaux, mais également par l'analyse des rapports que ces entités entretinrent entre elles. Enfin, il s'agit de considérer les enjeux que la région revêt et qui expliquent autant les choix politiques de ces royaumes que les interventions étrangères dans la région. / In a few decades, between the XXIst and the XIXth century, the appearance of Mesopotamia deeply changed because of the immigration on a massive scale of amorite populations which settled down and flooded upon the cities left unoccupied at the end of the previous century. The phenomenon particularly struck the Upper Mesopotamia in which there is a small area made singular owing to its topography : the plains south of the Jebel-Sinjar. This area has revealed only a few archaeological vestiges but the written documentation which was found in several sites inside or outside South-Sinjar (especially in Tell Hariri, Tell Leilan and Tell al-Rimah) brought many pieces of information about its geography, its inhabitants and their way of life, but also, and most importantly, about the political events which occurred there between the XIXth and the XVIIth century before our era. The issue of this thesis is to date, to order and to analyze these pieces of information in a double perspective. On one hand, it is about rebuilding the old environment and the historical geography of this area, aiming especially the location of the cities mentioned in these texts. Secondly, its political history will be studied, first of all throughout the description of the political and human groups which appeared there, kingdoms and tribal groups, and secondly through the analysis of the relationships between these entities. Finally, we will consider the issues represented in the area which explain the political decisions made by those kingdoms as well as the foreign interventions in the region.
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L'émergence de l'économie sociale et solidaire : une histoire de la société civile organisée en France et en Europe de 1968 à nos jours : groupements, discours et institutionnalisations / The Emergence of the Social and Solidarity Economy : a History of Organized Civil Society in France and Europe from 1968 to Nowadays : associations, speeches, and institutionalizations

Duverger, Timothée 16 June 2015 (has links)
« L’économie sociale et solidaire n’existe pas ». La sentence du sociologue Matthieu Hély dénonce une forme de privatisation qui consiste à transférer la solidarité de l’État social vers les initiatives socio-économiques, compatible avec le nouvel esprit du capitalisme. Mais la formule prête à confusion. En pointant un possible oxymore, il laisse penser que l’économie sociale et solidaire n’a pas d’existence ontologique. Or, c’est une réalité sociale, dont les racines plongent dans le XIXe siècle. Si elle connaît une éclipse à partir des années 1930, elle réapparaît en 1968 à la faveur d’une réarticulation des rapports entre l’État, le marché et la société civile. Elle se scinde en deux branches : l’économie sociale historique et l’économie sociale émergente, qui prend successivement la forme de l’économie alternative, de l’économie solidaire et de l’entrepreneuriat social. À l’approche statutaire de la première, fait pendant l’approche axiologique de la seconde. L’économie sociale et solidaire est une émergence. Ce n’est pas la simple addition des formes d’entreprises qui la composent (coopératives, mutuelles et associations, puis sociétés commerciales à finalité sociale). Au contraire, « le tout est plus que la somme des parties ». Une alchimie particulière a lieu : l’acte d’institution, qui revient à poser la question du politique. Le problème est celui de la création qui survient dans le passage d’une économie sociale et solidaire en soi à une économie sociale et solidaire pour soi. Il convient donc d’explorer ses trajectoires, en considérant que l’économie sociale et solidaire n’a pas seulement une histoire, mais qu’elle est une histoire, c’est-à-dire le produit de dynamiques de groupements, de discours et d’institutionnalisations. À partir de l’étude de ces trois axes, cette thèse invite à s’intéresser aux métamorphoses de la société civile organisée de l’économie sociale et solidaire, dans une perspective multiscalaire, à la fois française et européenne, scandées par trois évènements structurants : l’irruption sociale de Mai 68, la fin de la guerre froide de 1989 et la crise du capitalisme de 2008. / “There is no such thing as the Social and Solidarity Economy”. The sentence rendered by sociologist Matthieu Hély is targeted at a form of privatization, which consists in transferring the social solidarity of the State to socio-economic initiatives, which are more compatible with the new spirit of capitalism. And yet his words are misleading. By pointing at a possible contradiction in terms, he leads us to believe that the social and solidarity economy has no ontological existence, despite the fact it is a social reality that has its roots in the XIXth century. Although it was somehow eclipsed in the 1930s, it came back to the fore in 1968 with the reshuffling of the relationship between the State, the market, and civil society. It then split into to branches: the historical social economy, and the emerging social economy, which found an expression in the alternative economy, the solidarity economy, and finally in social entrepreneurship. The statutory approach of the first found a match in the axiological approach of the second. The social economy is a form of emergence. It is not simply the sum of the forms of initiatives it is composed of (cooperatives, mutual fund organizations, and trading companies with a social aim). Much to the contrary, in fact, “the whole is greater than the sum of its parts”. A particular chemistry takes place through the act ofinstitution, which consists in questioning its political dimension. The issue lies in the creation process that occurs in the transitional phase from a social economy in itself to a social economy for itself. This requires us to explore the different paths it took based on the assumption that the social and solidarity economy does not only have a history, but also is a history in the sense that it spawned from group dynamics, speeches, and institutionalizations. Based on the study of these three key processes, this thesis seeks to offer a new insight into the metamorphosis of the organized civil society of the social and solidarity economy on both French and European levels, articulated around three main events: the social irruption of May 1968, the end of the Cold War, and the 2008 crisis of capitalism.
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Le revenu de base :renversement ou renouveau du droit social ?Éléments pour une philosophie politique et sociale de l'inconditionnalité

Sabate, Marc-Antoine 23 October 2020 (has links) (PDF)
Longtemps marginalisé, le revenu de base connaît depuis quelques années un engouement tout aussi croissant qu’inédit. Ses partisans le présentent comme un « nouveau pilier du système de protection sociale » :un socle de sécurité matérielle, garanti de manière individuelle, universelle et inconditionnelle, qui permettrait de lutter contre la pauvreté, le chômage ou les inégalités.Les controverses autour de sa possible mise en place s’articulent généralement autour de deux questions :peut-on vraiment le financer ?N’encouragerait-il pas l’oisiveté ?La thèse part du constat des limites de cette problématisation. D’une part, la question financière masque une question politique :bien comprise, la question de la faisabilité d’une politique n’est autre que celle des conditions pratiques de sa désirabilité. D’autre part, nombre d’acteurs, militants ou académiques, rejettent le revenu de base non pas seulement parce qu’il permettrait d’échapper au devoir de travail, mais aussi et surtout parce qu’il reviendrait à abandonner le droit au travail :la société versant dès lors un « solde de tout compte » à des populations de chômeurs ou de travailleurs pauvres qu’elle aurait renoncer à intégrer durablement.Alors que ses défenseurs y voient un moyen de renouveler la protection sociale, les opposants au revenu de base y voient donc bien plutôt un moyen d’achever un processus historique de renversement du droit social (défini comme le double champ d’application du droit du travail et du droit de la Sécurité sociale). L’hypothèse générale de la thèse est que ce désaccord ne repose pas seulement sur l’anticipation des effets pratiques du revenu de base sur la pauvreté, le retour à l’emploi ou même le bien-être, mais aussi sur un conflit normatif :comment justifier le revenu de base au sein d’un système de protection qui fonde les droits sociaux sur le travail ?Comment penser un droit au revenu indépendamment du devoir de et du droit au travail ?En philosophie politique, ce conflit normatif a généralement été pensé sous l’angle de la réciprocité :nous avons droits aux bénéfices de la coopération sociale dans la mesure où nous y prenons nous-mêmes notre juste part. L’idéal de la réciprocité a donc pour horizon une société de droits et de devoirs égaux et réciproques. Deux questions peuvent par conséquent être posées :(1) le revenu de base n’aurait-il pas pour conséquence une meilleure effectivité du droit au travail, une meilleure intégration des individus au collectif ?(2) Et ne pourrait-il pas, dans tous les cas, être vu comme le versement d’une juste part, indépendante de la contribution par le travail ?Pour répondre à ces questions, la thèse présente une analyse à la fois historique et conceptuelle, tant des institutions de l’État social que des discussions sur le revenu de base. Dans l’histoire de la protection sociale, le droit à l’existence émerge avant tout comme un droit à l’existence par le travail, et donc comme un droit au revenu du travail. Qu’il s’exprime sous la forme disciplinaire d’un réencastrement de la main d’œuvre ou sous la forme démocratique d’une citoyenneté sociale, ce droit répond fondamentalement à l’insécurité et au caractère désintégré de la condition salariale. La problématique du droit social est historiquement une problématique de l’intégration :il s’agit d’offrir à chacun une place dans la société.Le revenu de base fait précisément son apparition au moment où ce modèle est remis en question :c’est la « crise de l’État-providence », diagnostiquée au tournant des années 1980. Les justifications du revenu de base sont à cet égard ambigües. D’un côté, elles résonnent avec les politiques d’activation mises en place pour réintégrer les chômeurs et les « exclus » :son versement est supposé remédier aux « trappes » à inactivité en incitant au retour à l’emploi. D’un autre côté, le revenu de base trouve sa place dans des « utopies post-salariales » qui visent à nous libérer de l’emploi et du marché :il offrirait à chacun un « pouvoir de dire non » et constituerait un support pour le développement de ce que le philosophe André Gorz nommait des « activités autonomes ». Pour ses concepteurs, par exemple le philosophe Philippe Van Parijs, ces deux arguments peuvent toutefois être tenus ensemble dans la mesure où l’objectif premier du revenu de base est la « liberté de choix ». À la question (1), les théoriciens du revenu de base proposent donc la réponse suivante :peu importe que l’on choisisse de travailler ou non, à temps partiel ou à temps plein, du moment que l’on possède la « liberté réelle » de faire ce choix.En ce qui concerne la question (2), deux types de réponses sont généralement proposées. Une première stratégie contourne l’exigence de réciprocité en posant qu’une grande partie des ressources matérielles et immatérielles à notre disposition peuvent être considérées comme un héritage commun, de telle sorte que chacun devrait pouvoir y accéder indépendamment de sa contribution productive. Une seconde stratégie étend la réciprocité en posant que, quelles que soient nos activités, nous contribuons quoiqu’il arrive toutes et tous à la production de richesses sociales à un niveau suffisant pour recevoir un revenu minimum en retour. L’argument développé dans la thèse est qu’aucune de ces deux stratégies n’est pleinement satisfaisante et qu’il faut, par conséquent, en proposer une troisième.En effet, la première repose sur des prémisses libertariennes en postulant des droits aux ressources préinstitutionnels, ce qui est incompatible avec une approche égalitariste pour laquelle seul le contexte coopératif permet d’arbitrer les revendications sur les ressources, même héritées. La seconde, quant à elle, efface la distinction entre travail et non-travail et invisibilise par conséquent les inégalités de répartition et de qualité du travail en même temps qu’elle ouvre paradoxalement la porte à l’extension de la rationalité économique du travail dans les autres sphères sociales. D’où une troisième stratégie, dite de la réciprocité manquante :si la justice comme réciprocité doit être défendue comme perspective idéale, les circonstances non-idéales du monde réel, et en particulier du marché du travail, font qu’il manque un contexte élémentaire de réciprocité suffisant pour exiger une contribution en échange de l’accès à un revenu minimum. La réciprocité n’est pas à contourner ni à étendre, elle est simplement manquante.Dans cette optique, la question à poser devient la suivante :le revenu de base peut-il être pensé comme une précondition de la réciprocité et, partant, comme un support pour le renouveau du droit social ?La thèse se conclut dès lors par une réponse en deux temps. D’un côté, il est certain que la revendication du revenu de base est une conséquence du renversement du droit social par l’activation des politiques sociales et la dérégulation du marché du travail :même dans ses versions les plus généreuses, son introduction viendrait confirmer et sans doute approfondir le passage historique d’un État social cherchant à organiser les rapports de travail et les service publics à un État social qui, de plus en plus, se contente de multiplier les transferts monétaires pour limiter l’ampleur de la pauvreté et créer des incitants sur le marché du travail. D’un autre côté, il n’est pas exclu qu’un revenu de base, articulé à un ensemble cohérent de mesures économiques et sociales, puisse contribuer à subvertir ce processus en offrant un support matériel pour le déploiement de pratiques individuelles et collectives aujourd’hui cantonnées au domaine de l’infra-politique, et qui pourraient à l’avenir fournir la matière d’un nouveau droit social. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La circonscription législative de Vire sous la Vème République : d'un bastion de la droite à une terre d'alternances. 1958-2012 / The legislative division of Vire during the 5th Republic : from a conservative stronghold to a land of alternations. 1958-2012.

Pagnon, Clemence 14 December 2018 (has links)
La circonscription législative de Vire est une circonscription complexe de par la diversité des territoires qui la compose et donc par la diversité de son électorat. C’est une circonscription historiquement de droite, pourtant, entre 1958 et 2012, elle choisit par deux fois un député de gauche. Cette recherche vise donc à cerner et comprendre le comportement électoral des électeurs de la circonscription de Vire, ainsi que les facteurs qui déterminent leur choix une fois dans l’isoloir. Ces derniers sont multiples et ne pèsent pas tous de la même façon dans le choix du vote. Le contexte politique national, le contexte économique, l’électeur lui-même ou encore le candidat, tous ces facteurs y participent.Cette recherche se base avant tout sur des données quantitatives : résultats électoraux lors des élections législatives depuis 1958, mais aussi résultats électoraux lors des élections présidentielles. Il faut aussi étudier l’électorat par le biais des listes électorales, et des données publiées par l’INSEE. La composition de l’électorat de chaque commune, ainsi que les résultats électoraux associés sont donc répertoriés afin de permettre des comparaisons dans le temps, et entre communes. Ces relevés précis permettent également d’établir des cartes et de rendre l’évolution politique et sociologique de la circonscription plus lisible. Une fois mises en parallèle, ces données dressent le portrait de la circonscription de Vire à chaque scrutin législatif. Il convient également d’y ajouter ce que nous appelons la réalité du territoire. Nous nous reposons alors sur la mémoire vive ainsi que sur la presse locale pour rendre compte du contexte et des campagnes électorales.L’ensemble de ces facteurs : CSP, contextes etc., jouent sur le choix des électeurs de la circonscription étudiée. Il est pourtant un facteur qui caractérise la circonscription : la personnalité du candidat lui-même joue un un rôle dans le choix de l’électeur. Il aime connaître le candidat pour lequel il vote. La longévité d’Olivier Stirn en est une preuve, tout comme celle des députés suivants. C’est ainsi que la circonscription de Vire choisit par deux fois Alain Tourret, son seul député de gauche entre 1958 et 2012. / The french legislative division of Vire, in Normandy, is a complex division. It’s composed of different territories with specific electors. Historically, it’s a conservative division. However, the division chose a « left » (labour) deputy, twice, between 1958 and 1952.The goal of our research is to identify and explain the political behaviour of its electors, and reasons why they choose a candidate and not another. All reasons have a different importance between two electors. For example, the national political context, the economic context, or the elector and candidate personalities have different importance if the elector is a minor or a farmer.Quantitative datas are our first source. We use legislative elections results in the division since 1958, and presidential elections results too. We also study electors themselves by means of electoral lists and INSEE sources. Electors identities, and results of each common, written in tables and maps allow us to compare them. Thanks to this, we can draw a political and sociological portrait, during the 5th Republic, of the Vire division, and look at its evolutions. Our second source is less quantitative. We use local press et tracts to study legislative campaign. We use memories too. It shows how electors live in this territory.All these factors have a different importance, however, there is one which seems to be characteristic of Vire division. It appears that the elector likes to know the candidate he has chosen. Its personality is one of the most important factor. It explains Olivier Stirn’s carrier, and other deputies after him. We think it’s one of the reason why the Vire division elected Alain Tourret, twice, its only left (socialist) deputy.
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Liberté, Égalité, Bien Habillée : Feminine socio-cultural norms from a fashion magazine in the context of the French Directoire, 1797–99

Arghittu, Chiara January 2022 (has links)
The Journal des Dames et des Modes started its publication in 1797 and was de facto the only popular and lasting fashion magazine aimed towards women since the fall of its predecessor, even prior to 1789. This study argues that this fashion magazine both reflected and constituted the mindset of the new regime’s elite. The French Directoire (1795-1799) was a short-lived but intense regime characterised by its transformative nature and excesses to redefine society’s order and limits. The Journal, although trivial in aspect, participated in this effort by moralising a frivolous part of the female population through the entertainment it proposed, making it a fun yet pedagogical tool in the hands of the dominating bourgeois mindset. The periodical spread socio-cultural norms that were in accordance with the regime’s main concern – public good. And although not active per se in politics, women had their role to play as far as public utility was concerned, that of the civic mother – their designated form of citizenship. However, the readers of the Journal were more engaged in the mundane and cultural world, which demonstrated high permeability and reciprocity with politics. So, while women typically embodied the private sphere and personal concerns, contrary to men who represented the public sphere and public good, the women of the Directoire were the first ones to set the tendency of blurring lines between individual and common concerns – an ambivalent stance which is aligned with the transformative aspect of the regime.
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La prédominance d'une fiscalité libérale en Belgique. Une histoire politique (1847-1962)

Watteyne, Simon 22 April 2021 (has links) (PDF)
Cette étude retrace l’histoire des conflits politiques qui ont rythmé les grandes orientations de la fiscalité en Belgique en débutant avec les tentatives de réformes fiscales du premier cabinet libéral en 1847, durant la crise des Flandres, et se terminant avec la grande réforme des contributions directes de 1962. Elle décrit également les acteurs principaux à l’œuvre derrière ces batailles politiques de l’impôt ainsi que leurs motivations. Enfin, elle pose un constat majeur :depuis l’indépendance du pays en 1830, la Belgique s’est construite comme un havre fiscal pour les capitaux mobiliers belges et étrangers. Soutenus par l’élite financière et patronale, les conservateurs catholiques et les libéraux, solidement accrochés au portefeuille du ministère des Finances tout au long des XIXe et XXe siècles, ont résolument défendu, avec plus ou moins de succès, la prédominance de principes libéraux protégeant les fortunes mobilières placées en Belgique face à l’application des politiques fiscales :respect absolu du secret bancaire, absence de bordereau nominatif des titres d’actions et d’obligations, absence de cadastre des fortunes, taxation modérée voire inexistante des différents revenus de valeurs mobilières avec presque systématiquement des taux inférieurs pour les ressortissants étrangers, absence d’impôt général sur le patrimoine. / This study traces the history of the political conflicts that punctuated the major orientations of taxation in Belgium, starting with the attempted tax reforms of the first liberal cabinet in 1847, during the Flanders crisis, and ending with the major reform of direct taxation in 1962. It also describes the main actors behind these political tax battles and their motivations. Finally, it makes a major observation: since the country's independence in 1830, Belgium has been built as a tax haven for Belgian and foreign movable capital. Supported by the financial and business elite, the Catholic conservatives and liberals, who held on to the portfolio of the Ministry of Finance throughout the nineteenth and twentieth centuries, resolutely defended, with varying degrees of success, the predominance of liberal principles protecting movable fortunes placed in Belgium against tax policies: absolute respect for banking secrecy, non registered shares and bonds, lack of a cadastre of fortunes, moderate or even non-existent taxation of the various incomes from capital with almost systematically lower rates for foreign nationals, absence of a general tax on wealth. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Le pouvoir des bons mots : "faire rire" et politique à Rome du milieu du IIIe siècle a.C. à l'avènement des Antonins / The power of jokes : humor and politics at Rome from the middle of the third century BC to the Antonines

Montlahuc, Pascal 12 December 2016 (has links)
Ce travail reconstitue les mécanismes humoristiques propres à la concurrence politique des époques tardo-républicaine et impériale, dans le but de montrer les adaptations du risum mouere aux changements politiques et sociaux intervenus durant cette période. Il s’agit de dépasser une lecture théorique centrée sur le rire de l’homo urbanus et du bon orateur proposée par Cicéron et Quintilien pour lui préférer une lecture historicisée et combinatoire, considérant les orateurs, les traits d’esprit, les auditoires et les causes politiques comme un tout à l’agencement variable de ce que les Modernes nomment l’« humour politique ». Scrutant les divers contextes politiques de cet humour (les procès, le Sénat, les contiones, le Forum, la campagne militaire ou encore la rue), la recherche souligne également le passage, selon des rythmes syncopés résultant d’un repli de la causticité aristocratique face à César mais qui perdure à l’époque triumvirale, d’un « faire rire » frontal articulé autour du succès oratoire vers un humour fondé sur l’anonymat des correspondances, des graffitis ou des chants du triomphe. La dernière partie du travail, centrée sur le premier siècle du Principat, part de l’opposition établie par des sources pro-sénatoriales entre les « bons princes » et les « tyrans » pour mieux montrer que, ne se limitant pas à refuser ou à accepter le rire politique selon son degré de dangerosité pour leur autorité politique, les princes utilisèrent également le rire à leur profit, entretenant par là une « inaccessible accessibilité » au fondement du charisme impérial, permettant l’aboutissement de la « Révolution romaine ». / This work explores the links between risum mouere and Roman political competition from the two last centuries of the Republic to the beginnings of the Principate. It is necessary to go beyond a critical discussion of the influential theories of the good orator and homo urbanus (mostly conceptualized by Cicero and Quintilian) and instead to adopt a historicizing and complex reading of the phenomenon, conceiving political humor as an ever-changing object shaped by orators, jokes, audiences, and political struggles. In order to understand its role in the roman city, political humor thus needs to be considered as a contextualized whole. The first part of the dissertation considers risum mouere in the context of trials, in the Senate, on the Forum, in the street or at war. Each of these case studies reveals a type of political humor that is freely and openly used in public life. The second part tries to determine what impact Caesar’s rise and the triumvirs had on political competition and, at the same time, on the possibilities of using political humor in the city. This section sheds light on the multiple ways in which the aristocrats and people of Rome continued to mock the powerful (Caesar, Antony and Octavian) by using more discreet channels (correspondence, graffiti, triumphal songs), and how these enabled them to keep expressing strong political opposition, which was otherwise dangerous to address in broad daylight. The third and last part focuses on the first century A.D. and discusses the opposition elaborated by ancient authors between the “good prince”, who was naturally comfortable with political humor, and the repressive “tyrant”. A critical study of the literary documentation shows that every Princeps tended to discourage political humor when it meant an effective danger for the imperial authority, but also that emperors knew how to use laughter and humor to create a form of “inapproachable approachability” which constituted a foundation of imperial charisma and strengthened the new regime, born from the “Roman revolution”.
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Construire une citoyenneté urbaine par le droit de vote municipal : lois électorales et contestations militantes à Montréal de 1965 à 1974

Robert, Vincent 12 1900 (has links)
En décembre 1968, le gouvernement du Québec adopte deux lois implantant le suffrage universel dans toutes les municipalités de la province. Les résidents qui ont vingt et un ans et plus peuvent donc désormais voter aux élections municipales de la ville dans laquelle ils résident s’ils sont citoyens canadiens et s’ils y sont domiciliés depuis au moins un an. C’est également le cas des non-résidents propriétaires ou locataires d’un bloc à logements, d’un commerce ou d’un bureau sur le territoire de la ville. Au départ, la Ville de Montréal refuse de se soumettre aux dispositions de ces lois. Elle maintient sur son territoire une conception du droit de vote municipal qui limite son exercice à certains propriétaires et aux locataires contribuables. Qu’est-ce qui motive la Ville à refuser d’emboîter le pas au gouvernement québécois et d’adopter cette réforme? Mon mémoire vise à mettre au jour les raisons pour lesquelles la municipalité adopte une telle décision, qui suscite à l’époque le mécontentement de plusieurs groupes militants montréalais. Pourquoi avoir décidé de limiter ainsi l’exercice d’un droit aussi fondamental? Pour répondre à cette question, j’ai dépouillé des procès-verbaux de débats parlementaires, des articles de journaux et des textes de loi, en plus de consulter des sources historiographiques. Le mémoire avance que Montréal soutient durant la période étudiée une forme de citoyenneté urbaine qui est de nature méritante et exclusiviste. Elle s’oppose à celle du gouvernement du Québec, qui se veut universelle et inclusive, mais qui reconduit toutefois certaines caractéristiques méritantes. De plus, mon étude affirme que les groupes militants montréalais de l’époque, regroupés au sein du parti politique « Front d’action politique », soutiennent une citoyenneté urbaine qui assure une réelle égalité politique pour les résidents montréalais, et confronte les autorités politiques sur leur définition de la citoyenneté à Montréal. / In December 1968, Quebec’s provincial government passed two laws introducing universal suffrage in all municipalities on its territory. Residents who are twenty-one or older, provided they were Canadian citizens domiciled in the city for at least a year, were now allowed to vote in the municipal elections. This was also the case for non-residents who owned or rented an apartment block, business, or office in the city. Initially, the City of Montreal refused to abide by the provisions of these laws. It maintained a version of the municipal right to vote on its territory which limited its exercise to certain owners or taxpaying tenants. What was the City's motivation for refusing to follow the provincial government's lead and adopt this reform? My thesis aims to uncover the reasons why the municipality embraced such a choice, which was met at the time with discontent by several activist groups in Montreal. Why limit the exercise of such a fundamental right? To answer this question, I examined the minutes of parliamentary debates, newspaper articles and legislative texts, as well as various historiographical sources. My thesis therefore considers that the City of Montreal supports a form of urban citizenship during the period studied that is meritorious and exclusivist in nature. It opposes the Quebec government’s proposed form of citizenship, which is universal and inclusive but retains certain meritorious characteristics. Furthermore, my thesis argues that Montreal activist groups of the time, grouped within the political party « Front d’action politique », supported a form of urban citizenship that ensured real political equality for Montreal residents, and confronted the political authorities on their definition of citizenship in Montreal.
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La fabrique matérielle et symbolique de la ville : le cas de Villeurbanne de 1900 à 1950

De Rogalski Landrot, Boris 13 May 2014 (has links) (PDF)
Ma thèse-CIFRE intitulée La fabrique matérielle et symbolique de la ville : le cas de Villeurbanne de 1900 à 1950 porte sur l'analyse des mécanismes de la fabrique urbaine, tant matérielle que symbolique, dans le but de saisir les jeux d'acteurs et l'influence d'expériences urbaines extérieures à la municipalité, grâce auxquels des projets urbains ont pu être élaborés ou médiatisés dans le but de se conformer à un modèle d'urbanité. La fin du XIXe siècle correspond à une période de crispation identitaire à Villeurbanne en raison de la tentative d'annexion lyonnaise. La commune est dès lors mise en récit dans une logique de différenciation par rapport à Lyon afin de convaincre les décideurs politiques de rejeter l'annexion. Cette dernière a pour effet de rapprocher les édiles des communes potentiellement annexées et son échec se traduit par un développement de l'intercommunalité. Jules Grandclément, maire socialiste de 1908 à 1922, entreprend de rationnaliser la gestion municipale et il introduit des innovations urbaines dans une logique réformatrice avant 1914. La Première Guerre mondiale désorganise l'échelon municipal mais elle stimule un renforcement de l'interventionnisme municipal durant le conflit dont hérite la commune en 1919. Une pensée de Villeurbanne telle une ville et non plus une commune de banlieue, émerge alors chez les édiles, soit au moment de l'élaboration du plan d'aménagement, d'embellissement et d'extension. Des échanges de savoirs urbains s'organisent avec d'autres municipalités et plus particulièrement avec des experts lyonnais. Le maire Lazare Goujon (1924-1935) s'inscrit directement dans la continuité des initiatives de son prédécesseur. Il innove en mettant en place une politique urbaine ambitieuse qui modifie la morphologie urbaine en parant dès lors la commune de ses attributs urbains. L'audience des transformations urbaines à Villeurbanne est telle que celle-ci est représentée comme un exemple de cité moderne durant les années 1930. Dès leur arrivée à la tête de la municipalité en 1935, les communistes dénoncent la politique urbaine dispendieuse de leur prédécesseur, et ils mettent en place une politique locale s'inscrivant dans le cadre du Front populaire. La coloration politique de la commune durant l'entre-deux-guerres est effacée durant la Seconde Guerre mondiale au profit de l'idéologie du gouvernement de Pétain. Le marché immobilier, fortement ralenti depuis les années 1930 et bloqué durant la Seconde Guerre mondiale, est réactivé par la politique étatique du logement. Cette intervention de l'Etat dans le domaine de l'urbanisme engendre des conflits d'expertise mais elle crée surtout un décalage entre la fabrique matérielle et symbolique de la ville à l'échelon local.
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La nation anglo-allemande de l'Université de Paris pendant la domination anglo-bourguignonne (1418-1436)

Drolet, Sébastien January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.

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