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Marquage corporel et signation religieuse dans l'Antiquité

Renaut, Luc 06 December 2004 (has links) (PDF)
<p>Cette étude remet en question la signification “religieuse” souvent prêtée sans précaution aux pratiques de marquage corporel dans le monde ancien, en analysant la plupart des documents aujourd'hui disponibles sur ces pratiques.</p><p>Une première partie s'attache à inventorier et à localiser dans le temps et dans l'espace les différentes pratiques de marquage corporel indélébile (tatouage, scarifications, cautérisations), et à dégager leurs trois fonctions principales ou “ordinaires” : 1) fonction ornementale ; 2) fonction thérapeutique-prophylactique ; 3) marquage d'appartenance et stigmatisation pénale.</p><p>Dans une seconde partie, après avoir signalé quelques rares cas de marquages provisoires à destination religieuse certaine ou probable (en Égypte ancienne en particulier), sont analysées plusieurs notices anciennes où l'historiographie a voulu reconnaître la mention de marquage rituels indélébiles. Il est montré qu'aucune source ne permet en réalité d'associer les cultes grecs et romains à des pratiques de marquage de ce type.</p><p>Cette seconde partie reprend également le problème de la dénomination baptismale <I>sphragis</I> (sceau). Contrairement à ce qu'ont cru F. J. Dölger et d'autres savants, cette dénomination baptismale n'impliquait au départ aucun rite tangible de marquage corporel. Chez les chrétiens orientaux, les pratiques de marquage corporel encore observables aujourd'hui (tatouage essentiellement), ne proviennent pas du christianisme primitif ; elles perpétuent et adaptent des procédés prophylactiques plus anciens qui sont le propre de certaines populations méditerranéennes restées en marge de la culture gréco-romaine.</p><p>Cette thèse a reçu en 2005 le <I>prix John Jaffé de la Chancellerie des Universités de Paris</I>
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Jeunes, violence et société. Analyse du discours de la Chambre des Représentants entre 1981 et 1999 dans une perspective de criminologie critique.

Nagels, Carla 22 January 2004 (has links)
Fidèle à notre orientation sociologique et criminologique, cette recherche s’inscrit dans une perspective critique. C’est-à-dire dans un courant de pensée qui conçoit la société, non pas comme un tout homogène, non pas comme un ensemble d’individus en interrelation, mais bien comme l’expression de rapports conflictuels entre groupes sociaux, comme l’expression de rapports de domination. La thèse analyse le discours de la Chambre des représentants de 1981 à 1999. Elle pose comme hypothèse générale que le discours sur l’augmentation de la violence des jeunes, considérée comme un problème social digne d’intérêt politique, doit s’analyser à la lumière des modifications importantes qui affectent le discours politique dans son ensemble. La formulation de cette hypothèse générale repose sur un ensemble de développements qui ont précédé son élaboration. C’est l’objet de la première partie de ce travail. Dans cette première partie, les deux concepts en présence sont problématisés, c’est-à-dire les jeunes et la violence, ainsi que leur association, c’est-à-dire la violence des jeunes. Dans cette partie également nous construisons un cadre analytique et méthodologique qui va guider l’analyse du matériel empirique. La deuxième partie de la recherche est, elle, entièrement consacrée à l’analyse du discours de la Chambre des représentants sur vingt ans. Reprenons ces deux parties. En ce qui concerne les deux concepts en présence, il faut noter d’emblée qu’il n’est guère possible de les enfermer dans une définition univoque. Tant la jeunesse que la violence s’apparentent plutôt à des constructions sociales qui évoluent dans le temps et dans l’espace. On ne peut évoquer la jeunesse sans tenir compte du statut social qu’on lui accorde, c’est-à-dire de la place que lui réserve la société. Sa définition n’est donc pas arrêtée une fois pour toute. Quant à la notion de violence, sa définition est encore plus problématique. Ainsi quand on tente de répertorier dans la littérature scientifique les différents phénomènes qui sont associés à la violence des jeunes, on ne peut que s’étonner de leur diversité. La violence désigne coups et blessures, meurtres, hold-ups, viols, racket, etc. c’est-à-dire un ensemble d’actes pénalement répréhensibles. Mais la violence est également associée à ce qu’on appelle des incivilités. Enfin, la violence concerne également ce que Pierre Bourdieu appelle la violence symbolique, c’est-à-dire celle que subissent les jeunes auxquels la société ne semble plus capable d’accorder une place. Etant donné que les concepts de jeunesse, et surtout de violence, ne peuvent pas se définir de manière univoque, il est bien difficile de déterminer dans quelle mesure la violence des jeunes s’accroît. Cet objet recouvre en effet des réalités tellement diverses qui n’ont pas grand chose en commun, si ce n’est de se voir assigner une valeur négative. Par contre, une chose est tout à fait certaine : le discours sur la violence des jeunes, tant politique que médiatique et scientifique, s’amplifie, lui, de manière exponentielle depuis une quinzaine d’années. Et, l’utilisation du concept de « violence » n’est pas neutre. Il désigne toujours un phénomène problématique à éradiquer. Il permet aussi d’entretenir une image catastrophiste de la réalité et d’agir en conséquence. Cette image « catastrophiste » ne résiste pourtant pas à l’analyse. Les seuls faits de « violence » qui semblent en effet augmenter sont les « émeutes urbaines ». La délinquance juvénile enregistrée semble, quant à elle, plutôt témoigner d’une dégradation des relations entre jeunes et forces de l’ordre. Quant aux « agressions », même si elles augmentent, elles concernent essentiellement les jeunes (défavorisés) entre eux. Elles sont d’ailleurs pour 50% des agressions verbales. Loin de nous l’idée de nier qu’il existe des situations-problèmes, parfois même graves, mais tenter de les résoudre par une répression accrue, est pour le moins réducteur, voire même inefficace. Or, les discours qui dominent vont dans le sens d’une répression accrue et la dénomination des divers phénomènes sous le vocable « violence » participe en plein à ce processus. À partir de ces constats, il nous a semblé intéressant d’analyser comment le discours sur la violence des jeunes émerge, comment il se construit et à quelles préoccupations il répond. La trame de ce travail consiste donc à tenter, d’une part, de cerner l’évolution des deux concepts retenus et, d’autre part, de montrer comment ils se rencontrent. Mais il s’agit aussi de comprendre quel est l’enjeu de la lutte qui a permis cette rencontre et comment cette lutte s’est structurée. Pour ce faire, l’analyse du discours politique nous a paru la plus adéquate. En suivant Max Weber, si l’Etat moderne se caractérise par le monopole de la violence légitime, c’est également lui qui possède le pouvoir de désigner quels sont les comportements qui relèvent de la violence « illégitime ». De plus, le fait de s’intéresser au champ politique présente un double avantage. Tout d’abord, selon la théorie des champs développée par Pierre Bourdieu, et plus particulièrement son analyse du champ politique, il s’agit bien d’un espace où des agents sont en lutte pour la reconnaissance de certaines visions et divisions de la réalité sociale, c’est-à-dire pour sa catégorisation. Ensuite, toujours selon Bourdieu, le discours dominant, celui qui acquiert le plus de légitimité, est en quelque sorte capable de se réaliser, notamment parce qu’il s’inscrit durablement dans l’appareil d’Etat. Comme le dit cet auteur : « Dire, c’est faire », et c’est d’autant plus vrai en ce qui concerne le discours politique. Le champ politique doit donc s’analyser comme un espace relationnel et conflictuel. Le choix s’est porté sur la rhétorique de la Chambre des Représentants. C’est un discours facilement accessible, qui a la particularité de regrouper tant les prises de position du gouvernement que celles de la majorité et de l’opposition. Mais dans une démocratie à scrutin proportionnel telle que la Belgique, notons que les discours de la majorité et de l’opposition ne sont pas homogènes. Par ailleurs, il fallait couvrir une période suffisamment longue pour voir comment les deux objets « jeunesse » et « violence » étaient perçus chacun séparément avant d’être associés. L’analyse débute ainsi à la première législature du gouvernement Martens-Gol en novembre 1981. Elle prend fin avec le dernier gouvernement de Jean-Luc Dehaene en juin 1999 et couvre ainsi cinq législatures, presque deux décennies. La méthode d’analyse, s’inspire, elle, de la méthode archéologique de Michel Foucault. En accord avec cet auteur, la recherche part du postulat que le discours est une pratique qui a ses propres règles d’existence, c’est-à-dire qu’il peut s’analyser comme pratique autonome. L’étude reste donc entièrement à l’intérieur du discours analysé. Elle ne sollicite pas d’apports extérieurs pour conforter les évolutions qu’elle fait apparaître. Elle ne nie pas la réalité de l’extérieur, du non-discursif, mais estime qu’une analyse du seul discours peut déjà s’avérer pertinente pour rendre compte d’une évolution. Décrire le discours politique consiste alors à : Premièrement, analyser ce qui peut devenir objet d’énonciation de la politique : de quoi parlent les députés ? Deuxièmement, évaluer la place que le locuteur doit occuper pour pouvoir légitimement prétendre à un discours sérieux, c’est-à-dire l’appartenance à la majorité ou à l’opposition, le nombre de députés faisant partie d’une formation politique, le poids accordé aux interventions par les autres députés. Troisièmement, déterminer les différents concepts mobilisés dans le discours et les théories auxquelles ils donnent lieu : comment les députés parlent-ils des objets ? L’objectif est double. D’une part, sur un axe diachronique, relever les discontinuités du discours, montrer comment et sur quels points il se modifie, comment l’évolution s’opère. D’autre part, sur un axe synchronique, tenter de découvrir l’unicité du discours, faire apparaître sa cohérence interne. Puisque la recherche porte sur vingt ans et que le discours à la Chambre est particulièrement prolifique, il était matériellement impossible d’analyser la totalité de ce discours. Un choix a donc dû être opéré en rapport avec le sujet de cette recherche. Toujours est-il que l’analyse porte sur quelque 10.000 pages de ce discours. Partant d’une analyse des déclarations et communications gouvernementales selon le jeu proprement politique entre un gouvernement, une majorité qui le soutient et une opposition qui le critique, nous avons pu dégager une grille d’analyse qui a ensuite été appliqué aux deux objets particuliers : la violence et la jeunesse. La démarche se veut donc inductive dans le sens où la grille d’analyse est entièrement tirée de la première section et n’a pas été construite a priori. La grille d’analyse s’élabore en quatre temps. Premièrement, l’analyse des déclarations et communications nous permet de dégager trois périodes distinctes : de 81 à 88, de 88 à 92, de 92 à 99. Cette périodisation se vérifie à l’aune de deux critères : la structuration différente du champ politique et l’interprétation différenciée de la crise économique et de l’emploi. En ce qui concerne le premier critère, il s’agit essentiellement du changement de coalition gouvernementale : de 81 à 88 une coalition libérale social-chrétienne est au pouvoir et ensuite les socialistes gouvernent avec les sociaux-chrétiens. Mais l’importance accrue de nouvelles forces politiques comme le Vlaams Blok et les écologistes et la disparition d’autres forces tels l’UDRT et les communistes participent également au changement de structure du champ politique. Le deuxième critère de périodisation, c’est-à-dire l’interprétation différenciée de la crise, a été choisi pour sa prégnance : la gestion de la crise constitue en effet la préoccupation majeure des débats à la Chambre au cours de toute la période étudiée. Et cette gestion prend des formes différentes selon les périodes sélectionnées. La deuxième étape de la construction de la grille d’analyse consiste à repérer une évolution similaire à propos de plusieurs thématiques : la politique générale, la politique de l’emploi, la politique de l’immigration, la politique de l’éducation, l’image véhiculée de la jeunesse ou la délinquance au sens large ainsi que sa prise en charge. Au cours de la troisième phase, nous avons pointé les modifications dans les discours des forces politiques en présence, selon les périodes. Certains discours acquièrent de plus en plus de légitimité. Certains partis parviennent à inscrire durablement leurs objets privilégiés à l’agenda politique. Mais d’autres discours ou objets disparaissent. Ces trois étapes constituent l’analyse diachronique du matériel. Elle permet de relever les discontinuités dans le discours, de montrer comment les différents objets se construisent, s’analysent, évoluent, disparaissent puis réapparaissent sous des formes modifiées. Elle permet aussi de voir comment et pourquoi certains objets gagnent en importance. Reste la quatrième étape. Elle relève l’unicité des discours en fonction de la périodisation retenue. C’est l’axe synchronique qui se concrétise par la grille d’analyse proprement dite. Quelle que soit la thématique envisagée, à l’intérieur de chaque période, le discours tenu à la Chambre se structure de façon identique. Le champ politique reste un espace de lutte, mais le « ce sur quoi les députés luttent » se métamorphose fondamentalement. Si ce changement est surtout manifeste entre la première période et la troisième période, la période intermédiaire est pourtant cruciale pour qu’il puisse s’opérer. Le discours optimiste face à l’avenir qui caractérise la période 88-92 et qui se base sur des indicateurs économiques favorables, va en effet permettre de passer de l’un à l’autre. Dans la première période, les années 80, les débats se structurent autour de visions et de divisions de la réalité sociale qui sont clairement antagonistes. L’a priori historique, dirait Foucault, du champ politique est bien particulier. Les agents politiques défendent les intérêts de classes sociales en lutte et la lecture privilégiée est celle du conflit qui oppose patronat et travailleurs. Toutes les thématiques (violence, délinquance, immigration, emploi, éducation) sont abordées à travers ce prisme particulier. Dans ce contexte, le rôle de l’État est d’apaiser les tensions entre les classes sociales. Les écologistes sont les seuls à rester étrangers à ce débat. Ils ne défendent pas les intérêts d’une classe sociale particulière, en relation conflictuelle avec une autre. Ils privilégient plutôt une conception de l’être humain, de la dignité humaine, fortement inspirée par la philosophie des droits de l’homme. L’image emblématique de la violence, dans cette première période, est la manifestation de contestation. Il s’agit d’une violence collective, qu’expriment les mouvements sociaux en ébullition. Pour les socialistes et les communistes, cette violence est souvent provoquée par les forces de l’ordre et elle répond par ailleurs à l’autre violence, peut-être moins visible mais tout aussi réelle, celle que le patronat fait subir aux travailleurs. Par contre, pour les libéraux, l’UDRT, le Vlaams Blok et, dans une moindre mesure les sociaux-chrétiens, la violence est entièrement le fait des manifestants. Ces partis adressent d’ailleurs une mise en garde à « ceux » qui incitent à la manifestation et donc à la violence, à savoir les socialistes. Les socialistes et les communistes estiment en effet que le gouvernement, avec l’appareil d’État qu’il dirige, joue clairement la carte du patronat. Au lieu d’atténuer les conflits sociaux, l’Etat les exacerbe. Au lieu d’éradiquer la violence, il la stimule. Il n’apaise plus les tensions entre les classes sociales. C’est pourtant son rôle après tout. Pour les socialistes et les communistes, la mise en avant de la montée de l’insécurité et de la délinquance ne sert qu’à renforcer la politique de sécurité et les appareils de maintien de l’ordre, pour pouvoir contenir les débordements sociaux auxquels la politique néo-libérale va inévitablement mener. C’est l’interprétation qui est privilégiée par ces partis, quel que soit le type de violence en cause (hooliganisme, terrorisme). Les écologistes, une nouvelle fois, ne participent pas au débat. Pour eux, la violence est celle d’une société productiviste, d’une société de consommation et les travailleurs y participent tout autant que le patronat. En matière de jeunesse, la lecture est quelque peu différente. Elle ne passe pas par le prisme de la lutte des classes. Les députés ne parlent pas de la « jeunesse laborieuse », mais de la « jeunesse » tout court. Et tous évoquent le problème de sa future marginalisation. Les libéraux sont les seuls à ne voir aucun lien entre la marginalisation de ce groupe social particulier et sa précarisation accrue. Toutes les autres forces politiques font le lien de manière tout à fait explicite. La problématique du chômage des jeunes irrigue d’ailleurs l’ensemble des discussions. Tous les députés estiment qu’un peuple conscient de son avenir doit investir dans sa jeunesse, lui assurer une éducation de qualité et mettre en œuvre des politiques sociales actives à son égard. Malgré ce consensus sur la finalité à poursuivre, des conceptions différenciées s’expriment évidemment en fonction de l’appartenance politique. Ainsi, pour les sociaux-chrétiens, s’il faut investir dans la formation des jeunes, c’est pour rendre ceux-ci plus compétitifs sur le marché du travail. L’opposition « de gauche » estime, quant à elle, que la jeunesse est fortement pénalisée par le gouvernement. Celui-ci se contente de défendre les thèses du patronat et ne se préoccupe que de réduire le déficit des finances publiques. Pour les socialistes, un jeune devra dorénavant être issu d’un milieu favorisé pour pouvoir prétendre à une intégration sociale réussie. Et les écologistes affirment que cette pénalisation de la jeunesse va tout à fait à l’encontre de son émancipation. Cette lecture en termes de risque de marginalisation est prédominante. Mais elle coexiste néanmoins avec une autre lecture, en termes de risque de révolte, qui s’exprime le mieux à travers l’adage : « qui sème la misère, récolte la colère ». Dans la troisième période, les années 90, une nouvelle structuration du débat apparaît clairement. C’est une autre manière de lire la réalité, de la catégoriser et d’agir sur elle. Les discussions ne se structurent plus autour de classes sociales en conflit pour la sauvegarde de leurs intérêts mais autour d’une image de la société composée d’individus ayant des droits et des devoirs et sujets à des risques « sociaux ». Dans ces conditions, l’action étatique se modifie profondément. Le rôle de l’État n’est plus d’apaiser les tensions entre classes sociales et d’assurer l’intérêt général, mais d’inciter, voire de contraindre, les individus à s’adapter aux changements sociaux. Comme l’intervention de l’État devient de plus en plus proactive (il n’attend pas qu’un risque social se produise, il l’anticipe), sa politique devient de plus en plus ciblée. Ce ciblage de plus en plus fin permet un repérage et un calcul de plus en plus précis des risques justifiant une nouvelle intervention. Au sein de la Chambre, les débats s’organisent alors autour de ce que nous avons appelé des binômes : le binôme prévention/répression, le binôme droit/devoir, le binôme intégration/exclusion. Les partis « de gauche » se montrent enclins à défendre les pôles prévention/droit/intégration, tandis que les partis de « droite » sont davantage disposés à défendre les pôles répression/devoir/exclusion. Sans conteste, cette dernière tendance domine largement la scène politique. De plus en plus de partis s’y rallient sans hésiter et le gouvernement s’en inspire dans ses réponses aux différentes interpellations et questions des députés. Pour en arriver là, le discours politique a subi un nombre important de transformations. Des objets ont acquis une place importante : sécurité, justice, délinquance, insécurité, immigrés, illégaux, violence urbaine, pédophilie. D’autres ont disparu : patronat, travailleur. Les agents ont changé de place sur l’échiquier politique et certains ont acquis progressivement une légitimité plus importante : le Vlaams Blok et les libéraux. D’autres concepts et théories ont été mobilisés : intégration/exclusion, prévention/répression, droit/devoir, responsabilisation, activation, proactivité, efficacité, managment. Ainsi par exemple, l’immigration devient un thème important dans les débats parlementaires. Les approches en présence se fondent sur deux des binômes : d’une part, intégration/exclusion, d’autre part, prévention/répression. Et il faut bien constater que le discours des députés penche de plus en plus vers une criminalisation accrue de l’immigration. Les discours sur les illégaux, sur les émeutes urbaines, sur la délinquance des jeunes immigrés, sur le terrorisme islamiste en témoignent. Les tenants des pôles intégration/prévention sont de plus en plus minoritaires. Mais quel que soit le type de discours, c’est l’ « étranger » qui est visé, alors que dans la première période, l’immigré était considéré comme un travailleur. A ce titre, il bénéficiait d’une représentation parlementaire au travers des partis qui défendaient les intérêts des travailleurs. Faute d’emploi et faute de parti affichant un intérêt pour la protection des salariés, il ne lui reste plus qu’à être stigmatisé dans son altérité. Toutes ces modifications doivent également se lire à travers le prisme de la réorganisation du champ politique. Ainsi le Vlaams Blok prend une place importante dans le discours de la Chambre des représentants. Il ne s’agit pas uniquement d’une importance quantitative. Les écologistes sont autant présents mais ils sont nettement moins influents. Indéniablement, le discours du Vlaams Blok acquiert une légitimité au sein de la Chambre et permet aux différentes formations politiques d’asseoir leur point de vue. Dans l’opposition, les écologistes estiment que le gouvernement se rallie un peu vite aux politiques sécuritaires prônées par ce parti. Inversement, pour les libéraux, il n’attache pas assez d’importance aux thématiques de la sécurité et surtout, de l’immigration. Plus fondamentalement, les dominés ou les exclus comme on les appelle maintenant (jeunes, immigrés, précaires, toxicomanes, prostituées,…), ne sont pas ou plus représentés sur la scène politique, même s’ils sont la cible d’un important dispositif de politiques publiques. Et si certains partis semblent se préoccuper de leur sort (les écologistes, les socialistes et certains sociaux-chrétiens), la dimension conflictuelle fait totalement défaut à l’expression de leur intérêt. Mais quoi de plus normal dans une société composée d’individus « responsables » ? En tout état de cause, il faut bien constater que le discours des libéraux devient progressivement hégémonique alors que, moins de vingt ans auparavant, il se situait en opposition aux autres. Il acquiert un capital symbolique tel qu’il structure l’ensemble des débats. Or, le parti qui le porte est dans l’opposition. La prédominance du discours libéral se perçoit le mieux au travers de ce que les députés estiment être une intervention étatique légitime. Si l’Etat ne semble plus devoir intervenir dans le champ économique, puisqu’il n’y a plus d’alternative au système capitaliste et à l’économie de marché, tout se passe comme s’il était obligé d’intervenir davantage ailleurs. Et par exemple dans le champ de la sécurité en raison, d’ailleurs, des risques inhérents à la dérégulation dénoncée par les partis « de gauche » et certains sociaux-chrétiens. Le droit à la sécurité est ainsi de plus en plus proclamé partie intégrante de la justice sociale et, par là même, celle-ci est réduite à sa plus simple expression. C’est bien cette métamorphose fondamentale du discours politique qui permet la rencontre de deux objets qui, jusque-là, étaient abordés séparément dans le discours des députés : la jeunesse et la violence. En effet, la jeunesse n’est plus perçue comme un groupe social à part entière. Elle devient un ensemble d’individus qui sont porteurs de droits et de devoirs. Mais surtout, ils sont sujets à risques (risque de non-intégration pour les jeunes immigrés, risque de décrochage scolaire, risque de chômage, risque de délinquance) et font donc l’objet de politiques publiques de plus en plus ciblées. La violence, quant à elle, n’est plus une violence collective découlant du conflit entre des classes sociales antagonistes, mais une violence « individuelle », qui est délinquance, c’est-à-dire violence urbaine, ou violence sexuelle. L’image d’une jeunesse délinquante et violente, qu’il faut responsabiliser davantage, cohabite ainsi avec l’image d’une jeunesse victimisée, qu’il s’agit de protéger. La rencontre de l’objet jeunesse et de l’objet violence a donc bien eu lieu. Au prix de l’avènement d’une nouvelle ère politique, qui ouvre le 21e siècle.
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La réanalyse historique comme outil de validation des théories

Noske, Roland 10 December 2001 (has links) (PDF)
Dans la partie oeuvre originale de ce mémoire d'habilitation, la validité de deux analyses phonologiques synchroniques sont testée par des comparaison avec des données historiques. Les deux analyses concernent l'alternance schwa/zéro en allemand et le r intrusif en anglais britannique.<br /> En ce qui concerne l'allemand, nous montrons que notre analyse de 1992 est confirmée par les donnée historiques. Dans cette annalyse, le comportement différent d'adjectifs d'une part et de verbes et de substantif d'autres part était analysé comme étant le résultat de l'existence d'un morphème adjectival sous forme de schwa. par des données historiques. Dans l'histoire de l'allemand on voit naître le comportement différent de schwa en ce qui concerne les adjectifs.<br />En ce qui concerne le r instrusif en anglais, nous montrons que l'analyse d'Anttila et Cho (1968) dans le cadre de la Théorie d'optimalité présente de sérieux problèmes comparée à l'analyse d'inversion de règles de Vennemann (1972) : elle n'explique ni le fait que les segments effacés et insérés sont identiques, ni le fait qu'il s'agit précisément de r (oude n dans un cas pareil en du néerlandais). En outre, la spécificité des contextes des<br />deux processus est ignorée.
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Problèmes et méthodes en toponymie française : essais de linguistique historique sur les noms de lieux du Roannais / Problems and Methods in French Toponymy? : an Essay of Historical Linguistics Applied on Place Names of the Roannais

Gouvert, Xavier 04 October 2008 (has links)
Le présent travail vise à dresser un bilan critique des travaux de toponymie française et à formuler les principes d’une science des noms de lieux rigoureuse, exigeante et ouverte à la linguistique sous tous ses aspects. La première partie aborde, sous la forme d’une réflexion épistémologique et rétrospective, la place de la toponymie dans l’histoire de la linguistique en France, depuis le XVIIe siècle jusqu’à nos jours. La deuxième est consacrée aux problèmes théoriques de la toponymie, et notamment à une (re)définition du « signe toponymique » : nous soutenons la thèse selon laquelle le nom propre est par essence un signe linguistique « préactualisé », c’est-à-dire actualisé en langue et non en parole. Dans ce cadre, nous redéfinissons la notion même de « lieu » comme une catégorie foncièrement linguistique, i.e. arbitraire, relative et oppositive. Dans une troisième partie, nous entreprenons de définir les buts et les techniques de la toponymie, d’un point de vue pratique et concret. À nos yeux, la toponymie ne saurait emprunter ses méthodes qu’à la linguistique historique, dont elle est une sous-discipline. Afin de mettre en pratique les conceptions et les méthodes élaborées dans les trois premières sections de notre travail, la quatrième partie prend la forme d’un dictionnaire raisonné des noms de lieux de l’ancienne province du Roannais (nord-ouest du département de la Loire). Chaque section du répertoire (fonds français, fonds dialectal, fonds protoroman et fonds gaulois/prélatin) est précédée d’un chapitre introductif où nous livrons une analyse méthodique des problèmes majeurs que pose la strate linguistique considérée. La cinquième et dernière partie se propose d’illustrer, sur la base de trois études de cas approfondies, ce qu’une toponymie plus « contrainte » peut apporter aux autres sous-disciplines de la linguistique, ainsi qu’aux sciences connexes : phonétique géohistorique ; histoire des institutions ; histoire du peuplement. / Le présent travail vise à dresser un bilan critique des travaux de toponymie française et à formuler les principes d’une science des noms de lieux rigoureuse, exigeante et ouverte à la linguistique sous tous ses aspects. La première partie aborde, sous la forme d’une réflexion épistémologique et rétrospective, la place de la toponymie dans l’histoire de la linguistique en France, depuis le XVIIe siècle jusqu’à nos jours. La deuxième est consacrée aux problèmes théoriques de la toponymie, et notamment à une (re)définition du « signe toponymique » : nous soutenons la thèse selon laquelle le nom propre est par essence un signe linguistique « préactualisé », c’est-à-dire actualisé en langue et non en parole. Dans ce cadre, nous redéfinissons la notion même de « lieu » comme une catégorie foncièrement linguistique, i.e. arbitraire, relative et oppositive. Dans une troisième partie, nous entreprenons de définir les buts et les techniques de la toponymie, d’un point de vue pratique et concret. À nos yeux, la toponymie ne saurait emprunter ses méthodes qu’à la linguistique historique, dont elle est une sous-discipline. Afin de mettre en pratique les conceptions et les méthodes élaborées dans les trois premières sections de notre travail, la quatrième partie prend la forme d’un dictionnaire raisonné des noms de lieux de l’ancienne province du Roannais (nord-ouest du département de la Loire). Chaque section du répertoire (fonds français, fonds dialectal, fonds protoroman et fonds gaulois/prélatin) est précédée d’un chapitre introductif où nous livrons une analyse méthodique des problèmes majeurs que pose la strate linguistique considérée. La cinquième et dernière partie se propose d’illustrer, sur la base de trois études de cas approfondies, ce qu’une toponymie plus « contrainte » peut apporter aux autres sous-disciplines de la linguistique, ainsi qu’aux sciences connexes : phonétique géohistorique ; histoire des institutions ; histoire du peuplement.
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La catégorisation des populations sans logement. Un exemple de prise en charge de populations marginalisées par l’État français à la fin des XIXème et XXème siècles

Godrie, Baptiste 08 1900 (has links)
Ce mémoire porte sur les processus de catégorisation et les modes de prise en charge des populations sans logement par l’État français à deux époques que sont la fin du XIXème siècle et la fin du XXème siècle (1880-1910 et 1980-2008). Au cours de ces deux périodes charnières, les transformations socio-économiques brouillent les dispositifs traditionnels de prise en charge de populations sans logement et conduisent progressivement l’État à une redéfinition de ces populations sur le plan administratif ainsi qu’à un resserrement sur le plan juridique. L’analyse met en évidence la résistance des discours juridiques et politiques face aux transformations sociales avant d’étudier l’émergence de nouvelles catégories et de nouveaux dispositifs pour appréhender et contrôler ces populations. Les sources utilisées (juridico-politiques et médicales) permettent de nuancer l’analyse dominante proposée jusqu’alors par Castel, qui néglige les sources médicales dans son étude des bouleversements sociaux et de la prise en charge des populations marginalisées aux deux époques. Enfin, le travail de catégorisation des populations marginalisées de la part de l’État s’oppose à une résistance de la part des populations elles-mêmes qui débordent les catégories et les dispositifs mis en œuvre pour les appréhender.
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Au contact entre romanité et germanité : les interférences vernaculaires francique-français en Lorraine

Leblond, Philippe January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Repenser l'Islam libéral européen : sociologie historique d'une philosophie politique ; esquisse d'une islamologie pluridisciplinaire

Suleiman Gabryel, Nasser 10 February 2011 (has links)
La présente étude a pour objet la question de l’islam libéral européen. Le sujet peut paraître à premièrevue incongru pour certains tant est installé dans le public l’idée que « islam » et « libéralisme » sont deux entités nonseulement antinomiques mais aussi des oxymores ontologiquement opposés en termes non seulement philosophiquesmais aussi politiques.Le sujet il est vrai paraît à premier abord fort complexe à dénouer tant la profusion des lectures(souvent) contradictoires a recouvert la question de couches successives de sur interprétation. Pour ce qui meconcerne, j’avoue une certaine appréhension devant un « sujet-objet », qui tout le moins peut vous rattacher demanière permanente, à une catégorie « islam » en faisant de mon travail une énième vision pro domo, soit del’intégration soit du multiculturalisme. Il est tentant et payant de réduire tout questionnement intellectuel à des soucissubjectifs, sotériologiques ou politiques, le risque étant inévitable tant la problématique étudiée charrie lesprésupposés, les aprioris et les interprétations. A défaut de me situer dans le camp des héros de l’objectivité,j’aimerais expliciter mes perspectives objectives. Elles sont en effet mises au service d’une démarche forcémentsubjective mais que j’espère la plus honnête intellectuellement possible. Les enjeux de recherches et les enjeuxintellectuels étant souvent inextricablement liés. De ce fait, il faut partir de notre préoccupation : comment penser une« pensée de l’islam libéral » ? Quel en est son intérêt culturel, épistémologique et intellectuel ? Ceci dans un contextehistorique plus général qui depuis la révolution iranienne de 1979, installe le débat sur l’islam au coeur desquestionnements sur les rapports Nord-Sud. / The present study has as an aim the question of European liberal Islam. The subject can at first sight appear incongruous for some as well is installed in the public the idea as “Islam” and “liberalism” are two entities not only paradoxical but also of the oxymores ontologically opposed in term not only philosophical but so political. it is true that the subject appears with first extremely complex access to untie so much the profusion of the readings (often) contradictory covered the question with a successive layer with about interpretation.For what relates to me, I acknowledge a certain apprehension in front of a “subject-object”, which all the least can attach you in a permanent way, with a category “Islam” by doing my work one umpteenth vision pro domo, either of integration or multiculturalism. It is trying and paying to reduce any intellectual questioning to subjective concern, soteriologic or political, the risk being inevitable so much the studied problems carts presupposed, the aprioris and interpretations. Failing to locate me in the camp of the heroes of objectivity, I will like to clarify my objective prospects. They are indeed put at the service of an inevitably subjective step but which I hope for most honest intellectually possible. Stakes of research and stakes intellectual being often inextricably dependent. So it is necessary to start from our concern: how to think a “thought of liberal Islam”? Which in east are cultural, epistemological and intellectual interest?
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"polonais, hongrois, deux frères" : la représentation des plus anciennes relations polono-hongroises dans l'historiographie du Moyen-Age à nos jours et la question des origines médiévales du mythe de l'amitié polono-hongroise. / Polak, Węgier, dwa bratanki,… / Magyar, Lengyel, két jó barát,…

Quéret-Podesta, Adrien 18 December 2010 (has links)
La présente thèse de doctorat est consacrée au problème de la genèse du mythe de l'amitié polono-hongroise, très populaire dans ces deux pays depuis le XIXème siècle. L'un des éléments notables de ce mythe étant l'affirmation de son ancienneté, l'examen de la représentation du passé commun de la Pologne et de la Hongrie depuis leur naissance jusqu'à la fin du Xème siècle jusqu'au rapprochement entre Piasts et Anjous au quatorzième dans la production historiographique de ces deux pays et - dans une moindre mesure - de leurs voisins depuis l'an mil environ jusqu'à nos jours constitue donc l'un des principaux axes de recherche de la présente étude. Le second axe, qui lui est étroitement lié, concerne l'existence éventuelle de traces de l'idée d'amitié polono-hongroise avant l'époque contemporaine et plus particulièrement durant les premiers siècles de l'histoire de la Pologne et de la Hongrie. L'analyse de ces deux grandes thématiques permet d'établir la présence de références à une amitié polono-hongroise dans l'historiographie de ces deux pays dès les XIIème et XIIIème siècles, mais l'impact de ce phénomène demeure très limité - notamment en Hongrie et dans les pays tiers - jusqu'au XIXème siècle. Il convient par ailleurs de constater que si l'essor du mythe de l'amitié à cette période ne contient pas de référence directe aux précédents médiévaux, la célébration de cette amitié fait appel - en particulier dans le cadre officiel - à de nombreux personnages et évènements issus des premiers siècles de l'histoire de ces deux pays afin d'en prouver l'ancienneté et la solidité. L'existence de ce mécanisme de récupération permet donc d'affirmer qu'en dépit de la discontinuité caractéristique de l'histoire de la notion d'amitié polono-hongroise, la représentation des plus anciens contacts entre ces deux pays et la célébration de leur amitié sont très fortement liées et constituent respectivement le "réservoir" et le "moteur" d'une "machine à redessiner le passé commun" de la Pologne et de la Hongrie. / The present dissertation is dedicated to the problem of the genesis of the Polish-Hungarian friendship's myth, which is a very popular topic in both countries since the XIXth century. One of this myth's most characteristic features being the affirmation of its ancientness, the analysis of the representation of Poland's and Hungary's common past from their birth in the second half of the Xth century until the Piast-Anjou alliance in the XIVth century into the historiography of these countries and - to a lesser extent - of their neighbors constitutes then logically one of the main axis of research in this study. The second axis, which is strongly linked to the first one, touches the possible existence of traces of the Polish-Hungarian frienship's idea before the XIXth century: we especially focused on the first centuries of Poland and Hungary's history, but we also examined the following periods. The analysis of these two main themes clearly shows the presence of references to a Polish-Hungarian friendship in those two countries' historiography as early as the XIIth and the XIIIth centuries, but the influence of this phenomenon remained very limited - especially in Hungary and in the neighboring countries - until the XIXth century. Besides, it should be added that even if the rise of the friendship's myth at that period does not make any reference to its medieval antecessors, the friendship's celebration frequently evocates - especially in the official sphere - peoples or events dating back from the first centuries of those two countries' history in order to prove its ancientness and its solidity. The existence of this mechanism of recuperation enables then us to affirm that in spite of the discontinuous aspect of the history of the Polish-Hungarian friendship's idea, the representation of the oldest relationships between those two countries and the celebration of their friendship are very strongly linked and constitutes the "tank" and the "engine" of a machine whose function would be to redraw Poland's and Hungary's common past.
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La question patrimoniale à Tlemcen (Algérie) : héritages, représentations et enjeux territoriaux et sociaux / the patrimonial issue in Tlemcen (Algeria) : inheritance, representations and territorial and social issues

Malti, Maliha 13 December 2018 (has links)
La cité ancienne, les vestiges, les monuments et sites historiques de la ville portent notre intérêt dans cette étude : comment ont-ils été mis en patrimoine? Le fait notable est que les édifices anciens qui composent la ville ont subi divers changements, autant dans l’aspect aménagement que dans l’usage : « Ces édifices sont par eux-mêmes des signes, des "représentants" qui possèdent une valeur absolue par rapport à l'histoire de l'utilisation du territoire » (Carabelli R., 1999, p.15). Les évènements historiques et les hauts lieux de la vie urbaine ont participé à ces mutations. Comment ces monuments sont intégrés dans le schéma de l’aménagement urbain? Il s’intègre car il s’harmonise avec la physiologie de la ville ? Il s’intègre parce qu’il rappelle aux citadins leur histoire ? Les monuments existaient comme marque de la ville avant même le mot patrimoine. Comment ils nous ont été transmis ? Et dans quel état ? Et pourquoi ? Est-ce par négligence ou bien par méconnaissance ? / The ancient city, the ruins, monuments and historical sites of the city are our interest in this study: how have they been heritage? The notable fact is that the old buildings that make up the city have undergone various changes, both in the development aspect in use: "These buildings are themselves signs," representatives "who have an absolute value compared to the history of land use "(Carabelli R. 1999, p.15). Historical events and the high places of urban life have participated in these mutations. How these monuments are integrated in the scheme of urban planning? It integrates as it harmonizes with the physiology of the city? It fits because it reminds urban history? The monuments existed as a mark of the city before the word heritage. How they come to us? And in what state? And why ? And how ? Is it negligence or through ignorance?
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L'Arménie et la Transcaucasie dans la tradition cartographique française / Armenia and Transcaucasia in the tradition of the French cartography

Mkhitaryan, Vardan 17 October 2013 (has links)
L’objectif de la thèse est de composer un catalogue des cartes françaises de l’ensemble ou d’une partie de la région étudiée, à partir des anciens recueils de cartes, et d’étudier les méthodes de publication des anciennes sources cartographiques : il s’agit de l’archéographie. Ce travail éclaire aussi la caractéristique des cartes russes, de nature historique, de la fin du XVIII° siècle et du début du XIX° siècle : l’exemple en est fourni par la « Carte du bassin du lac Sévang en Arménie, relevée par les ingénieurs russes en 1832 » et reformulée en langue française, en 1832, par le savant suisse Du Bois de Montperreux. A partir de cette carte, l’auteur de la thèse effectue des recherches sur l’altitude du lac Sévan à l’époque de l’établissement de ladite carte et sur les changements démographiques survenus dans le bassin du lac deSévan à la suite des traités russo-persans et russo-turcs. Le travail de Vardan Mkhitaryan se présente comme la première étude des cartes françaises sur le sujet et présente un catalogue de cartes inédit dans l’ensemble. [etc.] / The goal of the thesis is to set up a catalog of the French maps of the whole or part of the studied region, based on the ancient maps collections, and to study the publishing methods of the ancient cartographic sources. This is called archeography. This also enlightens the characteristics of the Russian maps, of historical nature, of the end of the 18th century and the beginning of the 19th century: a provided example is the “Map of the lake Sevang's basin in Armenia, measured by the Russia engineers in 1832” and reworded in French, in 1832, by the Swiss scholar Du Bois de Montperreux. Basing on this map, the author of the thesis performs some researches on the altitude of the lake Sevan at the time of the setting up of the aforesaid map and on the demographic changes that occurred in the lake Sevan's basin after the Russian-Persian and the Russian-Turkish treaties. VardanMikhitarian's work appears to be the the first study of the French maps on this subject and displays, in the main, an unprecedented catalogue of maps. [etc.]

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