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L'iconographie de sainte Elisabeth de Hongrie : saints dynastiques et images exemplaires (XIIIe-XVe siècle) / The Iconography of Saint Elizabeth of Hungary : dynastic Saints and Exemplary Images (13th-15th century)Ségard, Audrey 26 November 2012 (has links)
L’Europe du XIIIe siècle connaît un profond bouleversement avec notamment l’épanouissement de la spiritualité évangélique liée à l’essor des ordres mendiants, qui s’accompagne d’une nouvelle forme de sainteté. Apparaissent de nouveaux saints, qui peuvent être de sexe féminin, laïcs et d’origine princière telle sainte Elisabeth de Hongrie (1207-1231). Fille du roi de Hongrie et épouse du landgrave de Thuringe, elle mène une vie exemplaire, reflétant les aspirations des ordres mendiants, axées sur la pauvreté et l’amour du prochain. Canonisée en 1235, sa commémoration se fait essentiellement par ses Vies, ses reliques et les prières. Mais c’est par l’intermédiaire des images, aux supports divers, que le culte de cette sainte connaît un grand développement pour devenir un des plus populaires du Moyen Age. Ces images proposent un modèle auquel les fidèles peuvent aisément s’identifier.L’analyse de ces images conduit au cœur de la politique artistique des princes des grandes dynasties d’Europe, principaux commanditaires et détenteurs d’effigies de cette sainte. Ils sont capables d’utiliser, dans une mesure jamais égalée, le culte de leurs ancêtres saints, dont celui de sainte Elisabeth, et ceci par le biais de témoignages artistiques par piété et/ou pour servir leur prestige et légitimer leur accession au trône par la gloire céleste de cette sainte.L’étude de ce cas exemplaire, fondée sur le regroupement inédit de représentations du XIIIe au début du XVIe siècle, et leur analyse, pose une question centrale pour l’histoire de la société médiévale : celle de la place de l’image dans la construction et la diffusion de la memoria mais aussi de la vie légendaire. / In the 13th century Europe lives through a profound disruption with the development of evangelic spirituality particularly, connected to the rise of mendicant orders, which comes along with a new form of holiness. New saints appear, who can be females, laymen and of princely origin, like saint Elizabeth of Hungary (1207-1231). Daughter of king of Hungary and wife of the landgrave of Thuringia, she lives an exemplary life, showing the aspiration of the mendicant orders, centred on poverty and charity. Canonized in 1235, she is mainly commemorated through her Lives, her relics and prayers. But it is by images, in the diverse media, that the worship of this saint knows a crucial development to become one of the most popular cults during the Middle Ages. Those images set up a model the faithful can easily identify themselves with.The analysis of these images leads to the heart of the artistic policy of the princes of the great European dynasties, the main backers and owners of this saint’s effigies. They are able to use, in an unequalled measure, the cult of their holy ancestors, among which that of saint Elizabeth, and this by means of artistic evidence out of devotion and/or to serve their prestige and legitimate their accession to the throne, thanks to the celestial glory of this saint.The study of this exemplary case, based on the unprecedented gathering of images from the 13th century to the beginning of the 16th century, and their analysis, states a central question for the history of the medieval society: the place of the image in the construction and the diffusion of the memoria but also of the legendary life.
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Les représentations hagiographiques à Rouen à la fin du Moyen Age (vers 1280 – vers 1530) / Hagiographic Representations in Rouen in the late Middle Ages (c.1280-c.1530)Blaise, Alexandra 06 June 2009 (has links)
Quelle est la signification des images monumentales, et plus précisément des images hagiographiques à la fin du Moyen Age ? Ces images peuvent-elles être qualifiées de média ? Nous avons essayé de répondre à ces questions en replaçant les images hagiographiques dans le contexte de la Normandie médiévale, afin de fournir un cadre géopolitique singulier et original. L’analyse a été menée aussi bien sur le plan du discours religieux, social que politique. Il en est ressorti que les images hagiographiques sont bel et bien utilisées comme un langage et incarnent une représentation idéale du monde chrétien, notamment à travers leur fonction mémorielle. Elles peuvent aussi être employées dans le cadre d’une revendication sociale et politique. L’image hagiographique est ainsi le précieux témoins de l’image qu’une église- et ses fidèles- souhaite donner d’elle-même, ainsi que sa réaction face aux évolutions religieuses, sociales et politique. C’est toute la force des images hagiographiques que de traverser lieux et temps pour évoquer tout à la fois traditions chrétiennes universelles et contexte contemporain. / What is the sigification of monumental images, and particularly of hagiographic images, in the late Middle Ages ? Are these images conceived of as a medium? We have tried to answer these questions by putting hagiographic images back into the context of late medival Normandiy, in order to provide an original and singular geopolitical framework. They are definitively used as a language, embodying an ideal vision of the Christian world. They can aslo be employed to support a social or political claim. Therefore, the hagiographic image testifies to the picture that a church-along with her faithful- wants to give of herself, as well as her reaction to religious, social and political evolutions. The power of hagiogrphic images is thus to travel both from place to place and down the ages, bearing the memory of Christian tradition as well as that of their contempory context.
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La flore et le paysage dans les images médiévales à l’époque des Valois : une écriture analogique / Flowers and landscape in the medieval images during the dynasty of the French Valois kings : An analogical way of writingDeslandes, Nicole 28 June 2017 (has links)
 la fin du Moyen Âge les fleurs sont fréquemment représentées dans les tapisseries, les manuscrits enluminés et les tableaux. L’objectif de l’étude est d’établir qu’il ne s’agit pas d’un simple procédé décoratif. Les fleurs, support naturel de la couleur, constituent un système symbolique par analogie dont la fonction est de guider le spectateur dans sa lecture de l’image. La construction des images en réseaux signifiants avec la flore symbolique accompagne un comportement nouveau, la Devotio Moderna, sous l’influence des ordres Mendiants, notamment les Dominicains. L’objectif est de guider le fidèle lors de ses prières. Les imagiers utilisent également ce système pour représenter les rois français Valois qui souhaitent proclamer leur lien privilégié avec Dieu. L’étude de ce système symbolique, contenu et structure, nous permet de mieux comprendre la mentalité médiévale avec sa façon particulière de penser le monde. / At the end of the Middle Ages flowers are frequent in tapestries, manuscripts and paintings. The aim of this study is to prove they are not just decorative items but that they have their own function in images. These flowers, especially by means of their colours, make up a symbolical system aiming at guiding the reader to understand the inner sense of symbolical images. This special way of composing images is concomitant with a new way of praying God, the Devotio Moderna, under the supervision of preachers, especially the Dominicans. The image-makers also use these new patterns to picture the French Valois kings in order to assert their alleged special relationship with God. The study of this symbolical system, contents and structure, enable us to understand better the particular medieval way of thinking the world.
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La représentation iconographique des bénédictines et cisterciennes en France aux XVIème, XVIIème et XVIIIème siècles : fondatrices, supérieures et religieuses / The iconographic representation of Benedictine and Cistercian nuns in France in the 16th, 17th and 18th centuries : Founders, Mothers Superior and nunsBrunetti, Lydie 07 December 2017 (has links)
Au-delà de la littérature édifiante ou critique des XVIème, XVIIème et XVIIIème siècles, l’image mentale des religieuses bénédictines et cisterciennes passe aussi par la production et la diffusion de représentations iconographiques via de nombreux supports. L’étude menée sur ce media visuel a permis de rassembler un corpus de 1160 références regroupées en une base de données exploitable. Son analyse se développe autour de l’affirmation de l’importance du témoignage historique et documentaire de l’iconographie pour la connaissance des modes de vie et de pensées de ces moniales. Le traitement typologique du contexte de production, des commanditaires et destinataires des œuvres définit les enjeux et objectifs de ces représentations. L’iconographie présente toutes les caractéristiques spirituelles et temporelles de la vie monastique féminine avec les différentes problématiques qui font l’actualité du monde régulier post-tridentin. L’étude se penche aussi sur la représentation des grandes figures fondatrices du monachisme féminin, comme sainte Scholastique, les saintes fondatrices d’abbayes médiévales et les fondatrices modernes de congrégations nouvelles. L’iconographie donne à voir un monde monastique féminin puissant et émancipé avec l’évocation de la sainteté féminine et de son lien privilégié à Dieu. Les portraits de supérieures et de religieuses sont des témoins directs d’un pouvoir temporel et spirituel similaire à celui de leurs confrères moines. L’image de la bénédictine et de la cistercienne à l’époque moderne se révèle orientée et biaisée, utilisée à des fins de propagande, mais les religieuses en tirent toujours le meilleur parti pour conforter leur légitimité. / Beyond uplifting or critical literature of 16th, 17th and 18th centuries, the mental image of the Cistercian and Benedictine nuns also involves the production and dissemination of iconographic representations via a variety of media. The study on the visual media brought together a corpus of 1160 references grouped into a usable database. His analysis develops around the affirmation of the importance of the historical and documentary witness of the iconography for the knowledge of the modes of life and thoughts of these nuns. The typological treatment of the context of production, sponsors and recipients of art works defines the stakes and objectives of these representations. Iconography features all the spiritual and temporal of feminine monastic life with the various problems which make the topicality of the post-Tridentine regular world. The study also focuses on the representation of the great founding figures of female monasticism as Saint Scholastica, the Holy founders of medieval abbeys and the modern founders of new congregations. The iconography shows a powerful and emancipated female monastic world with the evocation of feminine Holiness and his relationship to God. Superior and religious portraits are direct witnesses of their temporal and spiritual power similar to that of their fellow monks. The image of the Cistercian and benedictine in modern times turns oriented and biased, used for purposes of propaganda, but the nuns always get the best of that to reinforce their legitimacy.
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The Maronites of Cyprus : History and Iconography (XVIe - XIXe centuries) / Les Maronites de Chypre : Histoire et Iconographie (XVIe - XIXe siecles)Skordi, Maria 15 November 2018 (has links)
Que signifie appartenir à une communauté à Chypre pendant des périodes spécifiques? Que signifie être pris entre différentes cultures - Est et Ouest? Quel est l'impact sur le patrimoine culturel de cette situation sur une communauté minoritaire sur l'île de Chypre? Cette étude porte sur l’histoire de la communauté maronite de Chypre à l’époque ottomane (1571-1878) à travers l’examen des objets d’art conservés par elle et de ses monuments architecturaux. Les maronites, installés sur l’île de Chypre depuis le douzième siècle, font depuis lors partie de la société chypriote en s’adaptant à elle et en conservant certaines de leurs particularités. Les icônes et monuments architecturaux leur appartenant présentent un grand intérêt, car ils n’ont fait l’objet d’aucune étude jusqu’ici. Ils datent du douzième au dix-neuvième siècle et sont des révélateurs de l'histoire de l'île, de ses différentes conquêtes, ainsi que des mouvements artistiques dans la région. L'étude est divisée en deux parties : la première traite de l'histoire de l'île au cours de la période ottomane. Elle situe la communauté maronite dans le contexte social de l’époque ainsi que dans un espace politique et religieux plus vaste. À cette fin, les termes «frontière», «communauté», «mobilité» et «déploiement des identités» sont mis en évidence dans cette étude pour expliquer la différenciation sociale et les cultures. Une attention particulière est accordée au synode de Nicosie de 1738, qui réunit le clergé maronite et le clergé latin en accord avec le concile de Trente, considéré ici comme un tournant de l’histoire, mettant en lumière les problèmes sociaux et religieux. La deuxième partie explore l'iconographie. Une présentation des villages et des églises maronites hébergeant les icônes en question est proposée. Un total de soixante-six icônes est présenté. Elles sont examinées pièce par pièce, identifiées, archivées et restaurées afin de les sauvegarder et de les relier à l'histoire de la communauté maronite de l'époque. Quelle est leur histoire et comment sont-elles liées aux ateliers locaux ou étrangers ? Comment ces objets sont-ils connectés aux maronites de Chypre ? La présente thèse est le résultat d’une étude s’appuyant sur des croyances et des traditions villageoises, des rapports des missionnaires et des voyageurs, de la correspondance conservée en archives, et la bibliographie, pour établir les conditions de production, d’acquisition et de conservation des objets et contribuer ainsi aux recherches sur l'histoire de la communauté maronite à Chypre. / What does it mean to belong to a community in Cyprus during specific periods of time? How does it feel to be caught between different cultures - East and West? What is the impact on the cultural heritage of such communities on the island of Cyprus? This study focuses on the history of the community of the Maronites in Cyprus during the Ottoman time (1571 – 1878) through the examination of its objects and architectural monuments. The Maronites, having settled on the island of Cyprus in the seventh century, have been part of the Cypriot society since then by adapting to her and at the same time maintaining their particularities and characteristics. Their icons and architectural monuments are of great interest, as they have not been the object of any study in the past. They date from the twelfth to the nineteenth century and are in communion with the history of the island, its different conquests, as well as the artistic movements of the region. The study is divided into two parts: the first part deals with the history of the island during the Ottoman period. It situates the Maronite community in the social context of the time as well as in a wider political and religious space. For this purpose, the terms “frontier” - living side by side with other religious groups -as well as “community”, “mobility”, and “deployment of identities” are emphasized in this study in order to explain social differentiation and cultures. Special attention is placed on the Synod of Nicosia of 1738 bringing the Maronite and Latin Clergy together in compliance with the Synod of Trent, as well as on a turning point in history, highlighting social and religious issues. The second part explores the iconography. A presentation of the Maronite villages and churches is offered, hosting the icons in question. A total of sixty six icons participate; they are examined from scratch, identified, archived, and restored in order to safeguard them and connect them to the history of the Maronite community of the time. What is their true story and how do they relate to local or foreign workshops? How are the objects connected to the Maronites of Cyprus? The present thesis is the result of bringing village beliefs and traditions together, missionaries' and travelers' reports, and archive correspondence to the actual study of the objects to establish their date of creation, contribute to the research on Cyprus history, and examine the social impact on the Maronite community of the time.
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Le portrait en post mortem immédiat des religieuses au Québec : influences, analyse stylistique et fortune graphiqueDaoust, Jean-Luc January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal / Pour respecter les droits d'auteur, la version électronique de cette thèse ou ce mémoire a été dépouillée, le cas échéant, de ses documents visuels et audio-visuels. La version intégrale de la thèse ou du mémoire a été déposée au Service de la gestion des documents et des archives de l'Université de Montréal.
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L'architecture des palais et des jardins dans les chansons de geste : essai sur le thème du roi en majesté /Labbé, Alain, January 1987 (has links)
Texte remanié de: Th. Etat--Paris X, 1985. / Bibliogr. p. 552-578. Index.
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La justice illustrée. : La justice dans les journaux illustrés de la troisième République (1890-1914) / Illustrated justice. : Justice in the illustrated newspapers of the Third Republic (1890-1914)Lefebvre, Virginie 16 March 2017 (has links)
Fondée sur l’idée que l’image constitue un enjeu fondamental pour la justice, comme en témoigne l’ensemble des représentations iconographiques, des symboles et des rituels dont l’institution judiciaire s’entoure, cette étude en histoire du droit s’intéresse au discours véhiculé par les gravures des journaux d’informations illustrés de la Troisième République sur le droit et la justice. Dans une approche interdisciplinaire, empruntant à l’histoire des représentations collectives, à la sociologie et à l’histoire du droit, elle interroge le rapport entre les gravures des journaux illustrés et les réalités judiciaires de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Elle pose également la question de la réception de ces images dans l’opinion publique et de son influence sur le processus judiciaire et législatif. Ce travail de recherche s’appuie sur l’analyse sémiologique et contextuelle des illustrations et sur leur confrontation avec des sources judiciaires, doctrinales et législatives. Il met en évidence la dimension argumentative et idéologique des images de presse ainsi que leur pouvoir sur l’opinion publique, les tribunaux et le législateur. De manière plus générale, cette thèse entend montrer que l’étude des représentations iconographiques, même officieuses, de la justice enrichit la connaissance de l’histoire du droit et de la justice. / Based on the idea that images play a fundamental role for justice, as shown by all the iconographic representations, the symbols and the rituals used by the judiciary institution, this study in history of law focuses on the discourse conveyed by the prints of the illustrated newspapers of the Third Republic about law and justice. In an interdisciplinary approach, borrowing from the history of collective representations, from sociology and from the history of law, it questions the connection between the prints of the illustrated newspapers and the judiciary realities of the end of the 19th century and of the beginning of the 20th century.It also raises the question of the reception of these images among the general public and its influence on the judiciary and legislative process. It brings into light the argumentative and ideological dimension of press images as well as their power on the public opinion, on courts and on the legislator. More generally, this thesis aims to demonstrate that the study of iconographic representations of justice, even unofficial, enriches the knowledge of the history of law and justice.
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Les ivoires de l'Age du Fer II-III (950-550 av. J.-C.) au Proche-Orient ancien au miroir du bestiaire : approche archéologique, iconographique, technique et fonctionnelle. Les méthodes de restauration et de conservation. / The ivories of the Iron Age II-III (950-550 BC) in the ancient Near-East in the light of animals : iconographical, archaeological, technical and functional approaches. The methods of restoration and conservationBaaj, Bachar 28 March 2014 (has links)
Les problématiques qu'aborde cette thèse concernent quatre axes principaux sur lesquels le corpus et le volume de texte ont été construits. Ces axes sont l'iconographie animalière des ivoires, le contexte archéologique et la provenance des ivoires, l'ivoire d'éléphant et les techniques de sculpture et de décoration et enfin les altérations et les maladies qui touchent les ivoires archéologiques. L'omniprésence des scènes animalières répétitives sur les ivoires a suscité plusieurs questions sur leurs styles. Quels sont les styles principaux des ivoires ? Quelles sont les caractéristiques de chaque style ? Quels sont les thèmes et les animaux privilégiés par chaque style ? Pourquoi la plupart des ivoires ont-ils été mis au jour à Nimroud ? Le contexte archéologique peut-il aider à l'identification et à la localisation des différents ateliers d'ivoires? Quelles étaient les techniques de sculpture et de décoration les plus connues dans les ateliers de l'ivoirerie ? Les ivoires du l er millénaire av. J.-C. au Proche-Orient présentent plusieurs formes d'altération. Quels sont les différents types d'altérations que présentent les ivoires archéologiques au Proche-Orient ? Les conditions d'enfouissement ont-elles, au cours de milliers d'années, une influence sur la composition et la stabilité chimiques de l'ivoire? Les conditions climatiques dans le musée (humidité et température) peuvent-elles avoir un rôle dans l'altération des ivoires archéologiques ? Ensuite quelles sont les techniques contemporaines utilisées dans le traitement des ivoires durant les fouilles archéologiques? Puis quelles sont les opérations envisagées dans les laboratoires de restauration? / The topic of the research is connected to four principal axes on which the corpus and the volume of text were built. These axes are: the animal iconography of the ivories, the archaeological context and the origin of the ivories, the elephant ivory and the techniques of sculpture and decoration, the deteriorations and the diseases which affect the archaeological ivories. The presence of repetitive animal scenes on the ivories rises several questions in particular concerning their styles. Which are the principal styles of the ivories? Which are their characteristics ? Which are the ivory workshops specific to each style ? Which are the patterns and the animals privileged by each style ? Why the majority of the ivories were discovered in Nimrud? Can the archaeological context contribute in the identification and the localization of the various ivory workshops? Which were the principal tools used by the ivory carver in the Near-East? Furthermore which were the techniques of sculpture and decoration that were the most known in the ivory workshops ? Ivories of the 1st front millennium BC in the Near East show several forms of deterioration. Which are the various types of deteriorations that present the archaeological ivories in the Near-East ? Do the burial conditions have; during thousands of years, an influence on the chemical composition and the stability of the ivory? Can the c1imatic conditions in the museum (humidity and temperature) have a role in the deterioration of the archaeological ivories ? Which are the contemporary techniques used in the treatment of the ivories during the archaeological excavations? Then which are the operations undertaken in the laboratories of restoration ?
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La danse étrusque (VIIIe-Ve siècle avant J.-C.) : étude anthropo-iconologique des représentations du corps en mouvement dans l'Italie préromaine / Etruscan Dance (8th-5th cent. B.C.) : Anthropological and Iconological Study of the Representations of Body Movements in Preroman ItalyGouy, Audrey 08 December 2017 (has links)
A partir de la seule documentation disponible, à savoir l’iconographie, il a été dressé un corpus de 526 objets, tous supports confondus, à partir de l’Etrurie tyrrhénienne, de l’Etrurie campanienne et de l’Etrurie padane. Cette thèse propose dans un premier temps, en plus de justifier et de délimiter le corpus des scènes de la danse étrusque et de poser les fondements historiographiques, de penser et définir la représentation même de la danse. Quels éléments dans l’image permettent de définir une scène de danse comme telle ? S’agit-il véritablement de danse ? La confusion que l’on note dans les textes grecs et latins entre pratiques dansées, sportives et guerrières se rencontrent aussi dans l’image, ce qui a amené à appréhender la danse au sens large, en termes de performance et d’évènement. Cette première définition permet de délimiter les scènes de danse par rapport aux scènes de cortège, de parade, de duel, et de distinguer les danseurs d’autres personnages récurrents de l’iconographie étrusque comme les « orants ». Dans un second temps, l’étude typologique et l’analyse sérielle des scènes de danse permet de dresser un répertoire étrusque de 2143 positions corporelles, et ainsi de préciser la définition de l’image de la danse. Cet axe permet d’identifier les différentes positions corporelles, ainsi que les gestes, les accessoires des acteurs, leurs caractéristiques physiques, et les objets et les lieux de la danse. Cette identification systématique est accompagnée de l’étude des interactions corporelles, gestuelles, vestimentaires, ou colorés. Délimiter le répertoire iconographique de la danse étrusque implique aussi d’en définir les modalités d’élaboration et la porosité. Les données sont ainsi replacées dans un contexte géographique et historique afin de repérer les particularités de l’iconographie étrusque, de distinguer les modèles étrangers et les réélaborations. La mise en série révèle que la comparaison avec l’iconographie grecque s’impose pour certaines postures. Mais les imagiers sélectionnent et agencent selon une disposition qui s’adapte aux pratiques étrusques de l’image. Les Étrusques ont ainsi puisé dans un répertoire grec des postures puis les ont adaptées et enrichies, à l’image de l’adaptation de l’alphabet grec en Étrurie. La diffusion des éléments constitutifs de l’image étrusque de la danse d’une cité étrusque à une autre permet de délimiter un répertoire iconographique préromain commun, mais aussi des choix locaux. Nous relevons en particulier les cas de Chiusi et de Tarquinia. A côté d’un répertoire commun, les deux cités ont développé chacune des solutions différentes qui répondent à des constructions propres de l’image. Dans un dernier temps enfin, sont étudiés les différents types de danse relevés, ainsi que le statut et la fonction des différents acteurs. Il s’agit de comprendre, par une orientation historique et anthropologique, et lorsqu’il est possible de le relever, l’enchaînement de ces danses, leur fonction, leurs différentes phases et leur place dans les pratiques rituelles de l’Italie préromaine. De cette étude découlent des questions quant à l’utilisation de l’image étrusque de la danse. Il s’avère en effet qu’une sélection des types de danse et des postures est opérée par les imagiers. Dans ce cadre, c'est sur le fonctionnement et le système de l'image, comparée à un langage, que nous avons mis l'accent. La direction adoptée dans ce troisième axe est aussi iconologique et vise à déchiffrer l'image de la danse étrusque en s'orientant vers le structuralisme et la sémiotique. L’étude a abouti à la conclusion selon laquelle les postures et les éléments visuels qui composent l’iconographie étrusque de la danse étaient sélectionnés et agencés dans des programmes iconographiques donnés, selon leur signification, leur portée discursive, et la fonction et la temporalité du rituel auquel ils font référence, puis adaptés à la fonction rituelle du médium sur lequel ils sont agencés. / From the iconographical sources, the only available, a corpus of 526 objects has been selected, irrespective of the medium, and from Tirrenian, Campanian and Po plain Etruria. Besides explaining and delineating the corpus of the representations of Etruscan dance and posing the historiographical bases, this thesis proposes in the first instance to think and define the representation itself of dance. Indeed, which elements in pictures permit to define a scene of dance as such ? Can we really consider it as dance ? The confusion we note in Greek and Latin texts between danced, sports and war practices are also present in pictures. This brings to consider dance in a large sens, in terms of performance and event. This first definition permits to delineate the scenes of dance from the scenes of processions, of dueling, and to draw a distinction between dancers and other recurrent actors in the Etruscan iconography such as the « orans ». In a second phase, the typological and serial analysis of representations of dance has permitted to raise an Etruscan repertoire of 2143 body postures, and thus to precise the definition of the pictures of dance. This axis has thus contributed to identify the different body positions, but also the gestures, the actors’ props, the actors’ physical features, the objects and places of dance. This systematic identification is accompanied by the study of coloured, clothing, gestural, and body interactions. Delineating the iconographical repertoire of Etruscan dance also implies to define the conditions of its elaboration and its porosity. The datas are thus replaced in a geographic and historic – Ancient Mediterranean – context in order to identify the foreign patterns and the reworked ones. The connection in series reveal that the comparison with Greek iconography is necessary to better understand some body positions. But the painters select and dispose according to the Etruscan practices of pictures making. Thus, the Etruscans digged into a Greek repertoire for some postures and then adapted and enriched them, such as their adaptation of the Greek alphabet in Etruria. The spread of the constitutive éléments of the Etruscan pictures of dance from a city to another permits to delineate a mutual and shared Preroman iconographical repertoire, but also local choices and adaptations. On this point, the cases of Tarquinia and Chiusi has been studied. Besides a common iconographical repertoire, in the two cities different visual solutions has been developped, linked to own pictures constructions. As a final step, the different types of dance previously delineated are studied further, such as the status and the function of the different actors. It aims to understant, thanks to an anthropological and historical approach – and when it’s possible –, the sequences and chaining of the different dances, their diffent phases and their place in the ritual practices of Preroman Italy. From this point, the question of the use of the Etruscan pictures of dance has been raised. And it has been highlighted that a precise selection of types of dance and of body positions has been made by the artists. In this frame, it’s the functioning and the system of the pictures – compared to a language –, which have been emphasized. The orientation taken in this third axis is also iconological and aim to decrypt and better understand the Etruscan pictures of dance in which the visual elements and the body postures are selected and disposed, in the iconographical program in which they are used, according their signification and their discursive dimension, and adapted to the ritual function of the medium on which they are disposed.
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