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La klimax dans l’art antique / The klimax in ancient artMatthey, David 11 July 2009 (has links)
Ce travail trouve son origine dans l’étude d’une stèle funéraire exposée aujourd’hui au Musée archéologique d’Apollonia d’Illyrie, sous le numéro d’inventaire 5030. Le relief, exceptionnel à plus d’un titre, montre une descente aux Enfers par le biais d’un accessoire qui tient autant de l’échelle et de l’escalier que de la passerelle de bateau, puisqu’il aboutit dans la barque de Charon. Comment le dénommer ? C’est le terme grec klimax qui s’impose. Non seulement il renvoie indistinctement aux trois objets précités, en préservant leur multivalence, mais il est aussi le plus largement et le plus anciennement utilisé dans la littérature et l’épigraphie pour les désigner. Dans notre enquête, il est rapidement apparu que la klimax n’avait pas été étudiée pour elle-même par les archéologues qui s’y sont confrontés. Afin de pallier cette lacune, notre travail se consacre tout d’abord au motif de la klimax dans l’art antique, essentiellement dans le cadre légendaire. Klimakes d’assaut, d’embarquement et de débarquement, ou encore klimakes du théâtre antique, forment autant de thèmes examinés où la klimax joue un rôle clé. Une étude circonstanciée du relief d’Apollonia, centrée sur les problèmes que pose son iconographie, complète l’enquête. Cela se justifiait non seulement par la place particulière qu’occupe, dans l’imagerie antique, la scène figurée, mais aussi, et surtout, parce que le motif de la klimax y trouve un emploi exemplaire. / This work finds its origin in the study of a funerary relief exposed today at the Archaeological Museum of Apollonia in Illyria, under the inventory number 5030. The relief, exceptional in more than one way, shows a descent into the Underworld through an accessory that is both a ladder and a staircase as a gangway, as it ends up in Charon’s boat. How to call it ? This is the greek word klimax who’s imposed. Not only because it refers indistinctly to the three items mentioned above, preserving their polyvalence, but it is also the most widely and longest used in the literature and epigraphy to designate them. In our survey, it soon emerged that the klimax had not been studied for itself by archaeologists who confronted themselves there. To fill this gap, our work focuses first on the klimax in the ancient art, mainly through mythological context. Klimakes of assault, klimakes of boarding and landing, klimakes in relation with the ancient theater, form as many examined topics where the klimax plays a key role. A detailed study of the relief of Apollonia, which focuses on his iconography’s problems, completes the survey. That was justified not only by the particular place which occupies, in the ancient imagery, the sculpted scene, but also, and especially, because the klimax find here an exemplary use.
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Marie de Bourgogne et le Grand Héritage : l’iconographie princière face aux défis d'un pouvoir en transition (1477-1530) / Mary of Burgundy and the Great Heritage : princely iconography facing the challenges of power in transitionKaraskova, Olga 21 March 2014 (has links)
Marie de Bourgogne (1457–1482), fille unique de Charles le Téméraire et de ce fait « la plus grande héritière qui fust de son temps », a jusqu’ici attiré assez peu d’attention de la part des spécialistes du XVe siècle. Une figure ambiguë, dont l’image oscille entre deux concepts opposés : une duchesse faible et inexpérimentée, qui ne joua qu'un rôle de pion dans la grande partie diplomatique entre l’Empire et la France, – ou bien une princesse résolue et indépendante qui savait ce qu'elle voulait et réussit à imposer sa volonté, Marie reste généralement dans l'ombre de ses proches parents. Il semble bien que cette attitude envers la duchesse est surtout le fait de la politique de ses descendants et successeurs, qui employaient son image dans leurs propres intérêts. Désireux de légitimer la transition du pouvoir de la Maison de Valois à celle des Habsbourg, ils ont opté pour la représentation de Marie comme héritière de Bourgogne, dame noble et pieuse dévouée à son mari et à sa famille, et non comme une femme de pouvoir. Cette image de la princesse semble être si puissante que souvent les historiens furent amenés à croire que l’œuvre politique sous le règne de Marie était principalement l'affaire de son époux. Ils concentrèrent alors leur attention sur Maximilien, le faisant ainsi – volontairement ou non – le héros principal de l'épopée bourguignonne pendant les années de crise qui ont suivi la mort du Téméraire. Or la réalité fut plus complexe. Jamais réellement retirée de la vie politique, ne cessant de voyager à travers ses pays afin d'assurer et affirmer l'omniprésence de l'autorité ducale, suivant de près les affaires politiques, Marie prit aussi un soin tout particulier à la création et la promotion de son image. La jeune duchesse qui, dès son accès inattendu au pouvoir en janvier 1477, dut affronter les attaques et les intrigues de Louis XI ainsi que les émeutes de ses sujets, fut de toute évidence parfaitement consciente, non seulement d’être la dernière héritière de la glorieuse maison de Bourgogne-Valois, mais encore d’être en position de faiblesse de par sa condition de femme. Elle chercha alors des réponses adéquates à ses défis – réponses militaires et diplomatiques ainsi qu’« iconographiques ». Ses ambitions, de souligner les liens dynastiques, d’appuyer la légitimité de sa succession et de son pouvoir suo jure, d’affirmer ses droits aux pays bourguignons, ainsi que d’asseoir son autorité sur les sujets indociles, ont influencé considérablement sa conséquente politique de représentation. Une étude de cette politique, fondée sur le regroupement inédit d’œuvres littéraires, historiographiques et iconographiques, et leur analyse, nous permettra d’abord de souligner la construction et l’évolution symbolique de l’image de Marie de Bourgogne en tant que femme régnante, mais aussi de reconsidérer une période de l’histoire de l’État bourguignon, celle de la transmission du pouvoir de la maison de Valois de Bourgogne à la dynastie des Habsbourg. / Mary of Burgundy (1457-1482) as ruler seems to be rather a non sequitur topic for a study as her short reign – sandwiched between those more important of her belligerent father, Charles the Bold, and her imposing spouse, Maximilian of Austria – is often marginalized by researchers. A somewhat ambiguous figure, whose image hovers somewhere in the space limited by two opposing concepts – an inexperienced and weak duchess, a mere pawn in the great political game played between France and the Holy Roman Empire, and a self-determined young princess who knew what she wanted and managed to dictate her will, praised by her biographers, Mary still remains generally in the shade of her nearest kinsmen despite the abundant publications concerning the Duchy of Burgundy.This attitude towards Mary was mainly formed by the politics of her successors and descendants, who employed her image in their own interests; eager to legitimize the transition of power from the House of Valois to that of the Habsburgs, they opted for the representation of Mary as the heiress of Burgundy, a noble and pious lady devoted to her family, and not as an independent sovereign. This image of “Mary the Rich” appears to be so powerful that often historians focus their attention primarily on Maximilian, thus – involuntarily or not – making him the main hero of the Burgundian epic of the crisis years. The real situation was, however, more complex. Never in fact retired from political life, never ceasing to travel across her lands in order to ensure and state the ubiquity of ducal authority, Mary was taking great care in creating and promoting her image, sending out to her contemporaries easily recognizable signs communicating her strong sense of who she was and how she wished to be seen. Recollected and examined with closer attention, these symbolic messages could depict a different image of this “lady of the country”, who was “revered and feared more than her husband”, according to the omniscient Philippe de Commynes, and reveal the clear political and cultural intentions she wanted to convey. Based on a number of important works of literature, history and iconography associated with the duchess as well as on various accounts on her, provided either by her contemporaries or – in a certain manner – by herself, principally through performing highly symbolic acts or through artistic commissions, the present research aims thus to reassess the person and the actual role of Mary of Burgundy in the history of the Burgundian state.
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L'illustration des Métamorphoses d'Ovide au six-huitième siècle : l'édition de Dubois-Fontanelle (1767) et ses artistesChartier, Isabelle January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal. / Pour respecter les droits d'auteur, la version électronique de cette thèse ou ce mémoire a été dépouillée, le cas échéant, de ses documents visuels et audio-visuels. La version intégrale de la thèse ou du mémoire a été déposée au Service de la gestion des documents et des archives de l'Université de Montréal.
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La lignée monstrueuse de Phorkys et Keto : étude mythologique et iconographique / The Monstruous Lineage of Phorkys and Keto : Mythological and Iconographical StudyPetrilli, Aurore 26 January 2012 (has links)
Depuis la fin de l’Antiquité, les mythes liés aux religions polythéistes ont peu à peu été relégués au domaine du folklore, bien que la mémoire des grands mythes soit restée vivace dans notre culture. Mais pour comprendre les religions et les sociétés anciennes, il est impératif de revenir aux mythes. De nombreux ouvrages, parfois de vulgarisation, sont consacrés à ce sujet. Cependant, les études contemporaines, suivant en cela la voie déjà tracée par les Anciens, ne se concentrent presque exclusivement que sur la vie des héros grecs. Contrairement à cette tendance générale, notre étude, elle, porte sur le destin de ces oubliés que sont les êtres fabuleux qui peuplent les récits mythologiques et sans qui la renommée des héros mythiques serait amoindrie. La plupart de ces redoutables créatures sont issues de la même lignée dont Phorkys et Kétô sont les lointains aïeux. Parmi leur abondante descendance, nous avons choisi d’étudier ceux que l’on qualifie couramment de monstres. Nous avons procédé à une sélection parmi tous ces membres afin de pouvoir dégager un thème qui soit commun à tous. Nous nous intéresserons exclusivement aux créatures uniques, monstrueuses de naissance et à la morphologie fabuleuse telles que l’Hydre ou Cerbère. A travers un travail d’exploration à la fois littéraire et iconographique, nous tentons de retracer l’histoire des traditions concernant les membres de cette lignée. Des comparaisons avec des mythologies étrangères viennent parfois apporter un complément d’information sur la question. Dans cette entreprise nous devrons considérer des bornes chronologiques et géographiques relativement vastes. En effet, la période s’étendra du IXème ou VIIIème siècle avant J.-C. jusqu’au IIIème siècle après J.-C. Quant au champ géographique, il recouvrira toute la Grèce continentale et insulaire, ainsi que l’Asie Mineure et la Grande Grèce. / Since the end of Antiquity the myths which were related to polytheist religions have gradually been pushed aside towards the grounds of lore, although our culture keeps quite vivid the memory of great myths. Nevertheless, in order to be able to understand both ancient religions and societies, turning back to myths is an absolute necessity. Numerous works, some of which vulgarise, are devoted to the subject. However, contemporary studies - thus following the ways of the ancient themselves – mainly dwell on the lives of Greek heroes. As opposed to this general tendency, our study will be dealing with those forgotten creatures, beings of fantasy that are so often encountered in mythological tales and without whom the fame of these mythic heroes would be lessened. Most of these fearful creatures are issued from Phorkys and Keto’s long lineage. Among their numerous offsprings, we have chosen to study those generally known as “monsters”. We have set up a selection among these monsters in order to underline common characteristics. Thus, we intend to consider only creatures that are unique, monstrous by birth, having fabulous morphologies, such as for instance the Hydra and Cerberos. Based on both literary and iconographic sources we will attempt to draw a history of the traditions linked to these lineage members. Some more information on the topic will at times be provided by a few comparisons with foreign mythologies. The geographical and chronological boundaries of our study have to be quite large. The period will span from the 9th or 8th centuries BC up to the 3rd century AD. As for geography, the whole of Greece, both continental and insular, is concerned, as well as Asia Minor and Magna Graecia.
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La femme et la satire : étude sur le corps féminin et les femmes dans la caricature de mœurs à Madrid (1864-1894) / Women and satire : study about feminine body and women in moral caricature in Madrid (1864-1894)Mornat, Isabelle 30 September 2011 (has links)
La caricature de mœurs fait définitivement son apparition à Madrid dans Gil Blas. Elle s'empare d'abord de la question féminine en se penchant sur la différence des corps. Les caricaturistes dénoncent les apparences fallacieuses du corps de la bourgeoise dans un déshabillage qui met en perspective un discours masculin sur les dépenses associées aux toilettes et livre un discours en creux sur la condition masculine à travers la critique du mariage. Le corps des femmes des classes populaires est marqué par le travail, la précarité, la vulnérabilité, la solitude. Autant de circonstances qui font planer le danger de l'entrée dans la prostitution, signifiée aussi par la ritualisation du corps empruntée à la silhouette de la cocotte. La caricature de mœurs s'oriente vers le terrain de l'érotico-festif en multipliant les figures de cocottes boulevardières. Celles-ci manifestent le nouveau statut de l'image commerciale de la femme. L'épaisseur sociale du corps féminin disparaît. Aux scènes de séduction où le caricaturiste déjoue le jeu hypocrite du marché de la chair, succède une représentation de la séduction de l'image. La prééminence de la cocotte manifeste l'avènement des nouveaux usages de la consommation. Dans la pluralité des images de la femme qui circulent dans la deuxième moitié du siècle, les caricatures diffusées massivement occupent une place décisive. / Moral caricature definitely appears in Madrid in Gil Blas. It first focuses on the question of woman, scrutinising bodily differences. Caricaturists denounce the deceptive appearances of the bourgeois female body and uncover the male discourse about the spending on garments. Thus they indirectly offer a discourse on the male condition, through criticising marriage. The body of lower-class women is affected by work, precariousness, vulnerability and loneliness –circumstances meaning that the danger of prostitution is ever present. Prostitution is also indicated by the ritualisation visible in the body of the cocotte. Moral caricature becomes both erotic and humorous while showing more and more streetwalkers, who embody the status of the commercial image of woman. The social dimension of the female body disappears. Seduction scenes in which the caricaturist unveils the hypocrite game of the commerce of flesh are replaced by images which seduce. The predominance of the cocotte ushers in new habits of consumption. Among the many diverse images of woman that circulate in the second half of the 19th century, massively diffused caricatures play a decisive role.
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Les Altérations corporelles dans l'image à l'Ancien Empire / Images of the body impairments in the Old KingdomLhoyer, Bénédicte 05 December 2018 (has links)
L'art de l'Ancien Empire, ayant mis en place le canon dit « classique » du corps égyptien, est souvent décrit comme uniforme, fondé sur la répétition de la même image parfaite sur les murs des tombes. Pourtant, certains personnages se distinguent par leurs caractères physiques inhabituels, allant du détail corporel atypique à une infirmité évidente. Ainsi, des aveugles, boiteux, chauves, malades, bossus, nains ou encore obèses se dissimulent parmi leurs congénères dans les registres des programmes décoratifs. Une étude minutieuse des parois révèle une profusion de ces figures qui se distinguent par l'emplacement, la fonction, le rôle social, les attributs ou la nature de l'altération. Si certains groupes ont été largement étudiés ces dernières années comme les nains, d'autres demeurent moins connus voire à peine signalés dans les publications. Pourtant, ces images parfois crues et disgracieuses révèlent bien la volonté des artisans-artistes de cette époque de souligner un contexte spécifique et d'ajouter du sens à la scène. En rassemblant tous ces personnages en hors norme, en les comparant et en analysant leur iconographie, il est possible de tendre vers une vision plus proche de la réalité égyptienne, et notamment de la façon dont était perçue cette catégorie de population. D'autre part, la présence du handicap dans l'art égyptien pose une question essentielle : pourquoi avoir recréé sur les murs des tombeaux un univers fonctionnel non pas peuplé de sujets parfaits, mais parsemé d'êtres imparfaits ?Dans un champ d'investigation chronologiquement délimité (du Prédynastique au milieu du Moyen Empire), nous avons choisi d'analyser ces figures et leur apport à notre connaissance de la société égyptienne, et plus généralement à l'histoire et à la représentation du handicap dans l'art. Afin de mieux comprendre la perception du corps altéré chez les anciens Égyptiens, seront étudiés les mots qui les désignent, les causes médicales possibles, le développement et les innovations iconographiques qui ont pu se répandre dans toutes les nécropoles du pays. Le rôle de ses figures, les sens qu'elles recouvrent, ainsi que leur rapport avec les constatations médicales sur les restes humains nous en apprendront davantage sur la société égyptienne au temps des pyramides. Certaines figures, comme le bouvier émacié ou le notable replet, sont devenues les symboles d'une classe sociale particulière et ont connu une longévité dans l'art et la littérature. La reprise de certains motifs d'une sépulture à une autre, parfois distantes de centaines de kilomètres, révèlent également une stratégie fondée sur la référence et la citation.Ainsi, loin d'être un monde uniforme et régulier, les décors des tombeaux se révèlent finalement bien plus complexes et étoffés qu'une simple évocation de l'idéal égyptien. / The art of the Old Kingdom, having set up the so-called "classical" canon of the Egyptian body, is often described as monotonous, with the repetition of the same perfect image on the walls of the tombs. But some characters are distinguished by their unusual physical characteristics, ranging from atypical body detail to obvious disability. Thus, blind or lame people, bald men, sick characters, hunchbacks, dwarves or fat people hid among their congeners in the registers of decorative programs. A study of the walls reveals a profusion of these figures, which are distinguished by the location, function, social role, attributes or nature of their alteration. While some groups have been widely studied in recent years as dwarves, others remain less known or barely reported in publications. However, these images sometimes raw reveal the will of the artists to emphasize a specific context and add some meaning to the scene. By bringing all these characters together, comparing them and analyzing their iconography, it is possible to reach a closer vision of the Egyptian reality, and in particular the perception of disabled people. On the other hand, the presence of disability in Egyptian art poses an important question: why did they choose to recreate on the walls of the tombs a functional universe not with perfect subjects, but strewn with imperfect beings?From Predynastic to the Middle Kingdom, we chose to analyze these figures and their contribution to our knowledge of Egyptian society, and more generally to the history and representation of disability in art. In order to better understand the perception of the altered body among the ancient Egyptians, we will study the words that designated them, the possible medical causes, the development and the iconographic innovations that may have spread to all the necropolises in the country. The role of these figures, their meanings and their relationships to the medical findings on human remains will tell us more about Egyptian society. Some characters, such as the emaciated herdsman or the fat nobleman, have become symbols of a particular social class and had a longevity in art and literature. The reuse of images from one tomb to another, sometimes hundreds of kilometers apart, also reveals a strategy based on reference and quotation.Thus, far from being a uniform and regular world, the decorations of the tombs reveal to be far more complex and elaborated than a simple evocation of the Egyptian ideal.
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Le sourire : phénoménologie, iconographie et spiritualité / The smile : phenomenology, iconography and spiritualitySales Delachambre, Marie-Françoise 15 November 2018 (has links)
Le sourire est une grimace caractéristique qui se forme sur un visage humain, et qui a plusieurs dimensions: physiologique, psychologique et sociale.L'analyse descriptive du sourire, sa distinction d'avec le rire, mais aussi sa qualité de mimique expressive spécifique par rapport à l'expression animale, permettent d'établir que celui qui sourit se place dans une situation d'ouverture aux autres et au monde, et dans un état de non-coïncidence à soi caractéristique de l'humanité.C'est pourquoi voir quelqu'un sourire, ce n'est pas seulement reconnaître une émotion, ni même la partager. C'est faire l'expérience de la façon dont un sujet habite le monde et s'y oriente. C'est pré-sentir la possibilité d'un nouveau type de relations entre les hommes, d'un passage à une société et une morale ouvertes. C'est enfin, grâce à l'ironie et au charme de certains sourires, l'occasion de saisir la présence quasi imperceptible d'un Je-ne-sais-quoi capable de combler nos vies.Les spiritualités de type religieux n'ont pas méconnu ces qualités si subtiles du sourire. Au sein de chacune d'entre elles, le sourire a une place, repérable à partir de textes et de documents iconographiques. Cette place est cependant rarement mise en lumière. Le sourire, peut-être à cause de l'ouverture qui le caractérise, peut représenter une menace pour toutes les pensées qui se rigidifient. / The smile is a distinctive funny face (grimace) appearing on a human face, with several dimensions: physiological , psychological and social. The descriptive analysis of the smile, its distinction from laughter, but also what characterizes it as a specific and expressive sign language, with respect to animal expression, make it possible to establish that the one who smiles places himself in a situation of openness to others and to the world, and in a state of non-coincidence to oneself which is a characteristic of humanity.That's why, seeing someone smile is not only about recognizing an emotion, or even sharing it. It is experiencing the way an individual inhabits the world and finds his bearings. It is to sense the possibility of a new kind of relationships between human beings, a shift to an open society and morality. Lastly, thanks to the irony and charm of some smiles, seeing someone smile is the opportunity to feel the almost imperceptible presence of a Je-ne-sais-quoi (I don't know what) which is able to fulfill our lives. Such subtle qualities of the smile have never been ignored by religious spiritualities. Within each of them, the smile has a place identifiable from writings or iconographic documents. Nevertheless this place is hardly ever highlighted. The smile, perhaps because of its openness that characterizes it, can be a threat to all the thoughts that become rigid.
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Serait-il possible d'intégrer les Africains dans le récit d'histoire nationale française ? : Étude de l’écologie didactique d’un enseignement d’histoire à l'école élémentaire / Would it be possible to integrate Africans in the account of French national history ? : Study of ecological didactic of a History lesson in an elementary school.Barry, Soulemane 24 April 2013 (has links)
Le travail présenté ici est étude de principe relative à la possibilité d’enseigner à l’école élémentaire, en France, des éléments d’histoire symétrique permettant aux enfants dont les parents sont venus d’Afrique de se penser comme français. Puisque la mémoire nationale est devenue un enjeu politique, il fallait trouver pour eux un lieu de mémoire du même type que : "Nos ancêtres les Gaulois se sont battus contre l'empire romain, etc. ». Nous avons donc expérimenté, dans une classe de CM2 des confins de Marseille et à l’intention des élèves d’une cité qui accueille depuis longtemps les nouvelles générations d’immigrants, la possibilité de leur raconter comment durant la seconde guerre mondiale des Africains alors colonisés se sont mobilisés ont participé à la libération du sol national. C'est parce que leurs ancêtres ont mené ce combat pour la liberté que ces élèves sont présents dans une école française, et qu’ils ont un droit privilégié à la nationalité française : ils participent du combat pour la liberté et la fraternité, des valeurs fondatrices de la France républicaine et ce lieu de mémoire leur permet de participer légitimement de l’identité nationale. C’est aussi pour cela qu'ils ont des états nationaux autonomes. L’analyse didactique de l’expérience montre que l’absence d’une documentation iconographique permettant de montrer ce point de vue africain empêche l’enseignement proposé d’être stable dans le temps, le professeur ne pouvant pas, comme il est attendu d’un professeur des écoles conduisant des enseignements pluridisciplinaires, ni appuyer son récit sur l’ouvrage d’histoire des élèves ni en étudier les documents iconographiques. / The work presented here is mainly a principle study on the possibility of teaching primary school in France some elements of symmetrical history for children whose parents are from Africa to think like French people do. The national memory has become a political issue so that one had to find a place of memory of the same type : « Our ancestors the Gauls fought against the Roman Empire, etc. ». We have experimented - in a CM2 class in the outermost bounds of Marseille with pupils from deprived estates where new generations of immigrants have been welcomed for a long time - the opportunity to tell them how during World War II colonized Africans rallied and participated in the liberation of the national soil up to be a large proportion of the troops landing of Provence. It is because of their ancestors’ fight for freedom that those pupils are present in a French school and that they are allowed access to a special right to become French : they became part of the fight for freedom and fraternity - that are the founding values of the French republic and this place of memory helps them participate legitimately to the national identity. The didactic analysis of the experiment shows that the absence of an iconographical documentation which should highlight the African perspective, prevents the lesson from being stable in time because the teacher cannot support his account on the pupils’ history book nor study its iconographic documents such as expected from a school teacher lecturing multidisciplinary knowledge.
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Art et hippiatrie au Moyen Âge / Art and hippiatrica in the Middle AgesLabidi, Sondès 10 January 2015 (has links)
Notre thèse se présente en deux volumes ; le premier traite de l’étude iconographique ainsi que l’analyse des rapports texte/image dans les manuscrits hippiatriques arabes Khalīl Āghā 8 et Fatīh 3608/3609. Le premier intitulé kitāb al-baïtara de Ahmad ibn al-Hasan ibn al-Ahnaf est conservé à Dār al-kutub au Caire et date de 1209. Le second portant le même titre que le premier n’est ni signé, ni daté. Il est conservé à la Bibliothèque de la Süleymanīye, à Istanbul. Nous avons tenté d’étudier ces deux manuscrits si richement décorés afin de découvrir quels sont les caractéristiques qui les rapprochent et quels sont les aspects qui les éloignent mais aussi si ils sont l’œuvre du même auteur. Dans le second volume de cette thèse, nous avons retranscrit la copie du Caire sur support informatique afin de la rendre plus lisible et nous l’avons ensuite traduit en français pour la rendre plus accessible aux chercheurs non arabisants. / Our thesis consists in two volumes ; the first one deals with the iconographic study and the analysis of text/image relationships in the arabic hippiatric manuscripts Khalīl Āghā 8 and Fatīh 3608/3609. The first one entitled kitāb al-baïtara of Ahmad ibn al-Hasan ibn al-Ahnaf is stored at Dār al-kutub in Cairo and is dated of 1209. The second one of the same title as the first one is neither signed nor dated. It is kept in the Libary of the Süleymaniye in Istanbul. We have attempted to study these two manuscripts, so richly decorated, to discover what are the characteristics that link them together and what aspects separate them and also whether they are from the same author or not. In the second volume of this thesis, we transcribed the copy of the Cairo manuscript on computer to make it more readable and we have then translated it to French in order to make it accessible to non-Arabic researchers.
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Sculpture romane en Auvergne : iconographie, textes et programmes, l'exemple des églises à déambulatoire / Romanesque sculptures in Auvergne : iconography, texts and designers, example of churches with ambulatoriesGuillaumont, Agnès 30 June 2017 (has links)
Neuf églises à déambulatoire (cinq entièrement conservées et quatre conservées en partie) ont été sélectionnées parce qu’elles constituent un ensemble cohérent et très riche en sculptures figurées. Elles sont prises comme base pour l’étude iconographique de la sculpture romane en Auvergne.Ces sculptures sont d’abord analysées à la lumière des textes (Bible, exégèses des Pères de l’Église, traités et sermons plus contemporains etc.) par secteurs localisés. Puis les sujets les plus fréquemment rencontrés sont approfondis avec l’appui des exemples rencontrés dans les autres églises de la région. Enfin, la question est posée des relations entre les sujets d’un même édifice et d’un éventuel programme d’ensembleAu cours de ces analyses, de nombreux sujets ont trouvé leur explication, un programme sur l’ensemble de l’édifice a pu être mis au jour pour l’église de Saint-Nectaire, et des concepteurs pour Notre-Dame-du-Port et Saint-Nectaire sont envisagés. Pour finir, ces propositions d’identification des concepteurs permettent de proposer une révision de la datation généralement admise. / Nine churches with ambulatories (5 completely preserved and 4 partially preserved) have been selected because they form a coherent whole, rich in figured sculptures. They are taken as the basis for this iconographic study of Romanesque sculpture in Auvergne.These sculptures are first analysed in the light of religious texts (the Bible, exegeses of Church Fathers, more contemporary treatises and sermons, etc) and groupedin localised sectors. There follows an in-depth treatment of the most frequently encountered subjects, backed up by examples from the other churches of the region. Finally, the question is raised of relations between the subjects of one given building and a possible overall programme.In the course of these analyses, an explanation has been found for many subjects, an overall programme for the church of St-Nectaire has been brought to light, and possible designers of Notre Dame du Port and St-Nectaire are envisaged. This proposed identification of the designers makes it possible to suggest a review of the generally accepted construction dates.
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