• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 1884
  • 156
  • 150
  • 114
  • 35
  • 7
  • 6
  • 4
  • 2
  • 2
  • 2
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 2655
  • 1459
  • 465
  • 443
  • 274
  • 260
  • 245
  • 239
  • 229
  • 224
  • 219
  • 216
  • 197
  • 193
  • 189
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
161

La construction de discours d'appartenance identitaire dans la littérature judéenne et chrétienne aux Ier et IIe siècles

Bélanger, Steeve 24 April 2018 (has links)
Au cours des dernières décennies, la recherche scientifique, toutes disciplines confondues, s’est particulièrement intéressée aux phénomènes et questionnements identitaires, notamment en ce qui concerne les groupes et les mouvements minoritaires ou marginaux, mais également en ce qui concerne la question des identités nationales dont se délectent à leur tour politiciens et médias. Véritable reflet d’un des enjeux majeurs de nos sociétés contemporaines, cet intérêt des chercheurs pour les phénomènes identitaires a particulièrement porté sur l’étude des processus de construction et d’affirmation des identités individuelles et collectives, c’est-à-dire sur les modes et les modalités à partir desquels les identités se construisent, se structurent et sont affirmées dans un rapport comparatif, compétitif et dialogique entre le Soi et l’Autre. Si notre compréhension des phénomènes identitaires s’est considérablement précisée et nuancée depuis la publication dans les années 1950, voire antérieurement, des études fondamentales et fondatrices, il n’en demeure pas moins que le concept d’identité, peu importe les multiples terminologies qu’il peut prendre selon les disciplines, pose actuellement de nombreux problèmes et s’avère abondamment galvaudé par certaines recherches récentes qui en font usage sans nécessairement le définir, voire pire, le maîtriser, comme un champ d’études à la mode qu’il convient d’investir afin d’alimenter un lectorat avide de ces questions et problèmes identitaires. Il est vrai que les travaux scientifiques sur les identités paraissent à un rythme soutenu, voire insoutenable tant cette production est abondante et diversifiée. Tour à tour, les identités ethniques, nationales, provinciales, régionales, politiques, culturelles, religieuses, de genre, des groupes ou mouvements minoritaires et marginaux, pour ne nommer que certains des principaux champs d’investigation, ont été interrogées. Loin de se limiter aux sociétés, aux individus et aux collectivités modernes, les identités du passé, toutes périodes confondues, ont également été revisitées à la lumière des outils d’interprétation développés, entre autres, par la sociologie, par l’anthropologie culturelle et par la psychologie sociale. Bien évidemment, les spécialistes de l’Antiquité n’ont pas échappé à cette tendance, partant à leur tour à la conquête de l’identité (ou des identités) grecque(s), romaine(s), barbare(s), judéenne(s) et chrétienne(s). Leur intérêt s’est également porté sur les identités propres aux diverses catégories ou collectivités sociales, politiques, juridiques, religieuses et professionnelles. Toutefois, aborder la question des identités dans l’Antiquité oblige à délaisser les définitions et compréhensions modernes au profit d’un tout autre mode raisonnement identitaire et d’appartenance propre aux sociétés et collectivités anciennes en prenant en considération les dimensions « – emic » et « – etic » que requiert l’utilisation de cette notion afin d’en avoir recours comme une catégorie d’analyse adéquate pour cette période particulière, une approche double et complémentaire trop souvent négligée par une majorité de recherches dont les résultats aboutissent inévitablement à une compréhension anachronique et « distorsionnée » des réalités anciennes, ce qui est d’autant plus le cas en histoire des religions et des communautés socioreligieuses de l’Antiquité en raison de nombreux présupposés idéologiques et théologiques qui dominent encore tout un pan de l’historiographie actuelle. Bien que le concept même d’identité n’existe pas dans l’Antiquité, le terme « identitas » renvoyant à une tout autre réalité, cela ne signifie pas pour autant que les Anciens n’avaient aucune conscience de leur(s) identité(s) et qu’il est impossible pour nous modernes d’étudier les phénomènes et les discours identitaires antiques. Toutefois, cela impose d’aborder ces phénomènes avec une très grande prudence et beaucoup de nuances en évitant les généralisations hâtives et en circonscrivant bien les contextes d’énonciation dans lesquels ces identités se sont construites et ont été affirmées, car, déterminées par les appartenances, la définition de ces identités s’est constamment élaborée et réélaborée sur un rapport Soi / Autre, inclusion / exclusion et a reposé sur des stratégies discursives qui ont varié selon les époques, les lieux, les auteurs et les contextes d’énonciation. L’enjeu principal est alors de comprendre les stratégies et les mécanismes mis en œuvre par les auteurs anciens dans les processus discursifs de construction identitaire de leur groupe d’appartenance. Produit d’une rhétorique, l’étude des identités anciennes oblige donc de distinguer, ce qui est certes complexe, discours et réalités sociales, du moins cela oblige, encore une fois, à une extrême prudence et beaucoup de nuances afin de ne pas confondre discours et réalités. Si les discours ont effectivement pour effet d’ériger des frontières identitaires fixes et imperméables entre les différents groupes et collectivités, l’étude de la réalité vécue par les acteurs sociaux montre que ces frontières étaient plutôt fluides et perméables. / Pour étudier la question des identités dans l’Antiquité, plusieurs postes d’observation peuvent êtres sollicités en s’intéressant, notamment, à la formation des identités, à l’identité en auto-définition, à l’identité dans le miroir de l’Autre, à l’impact des interactions entre le Soi et l’Autre sur les définitions identitaires, aux frontières identitaires et à leurs transgresseurs, aux marqueurs identitaires, etc. Ces différentes approches, notamment lorsqu’elles sont combinées les unes aux autres, contribuent à mettre en évidence la complexité des processus de construction des identités dans l’Antiquité dont on reconnaît désormais le caractère fluide, dynamique et discursif, malgré les idéologies de stabilité sur lesquelles elles se sont élaborées et polémiquées. Loin de susciter de vains débats, les études sur les identités dans l’Antiquité permettent d’aborder sous un angle novateur certains acquis de la recherche et de leur apporter de riches nuances. Cependant, interpréter les phénomènes identitaires anciens à partir de paradigmes, de terminologies et de catégories erronés ou anachroniques a également pour conséquence indéniable de parvenir à une relecture « distorsionnée », si ce n’est orientée, du passé, en lui imposant des catégories de définition et d’auto-définition identitaires qui n’existaient pas dans l’Antiquité. C’est pourquoi il importe également, lorsqu’on tente d’aborder ces phénomènes identitaires, de réfléchir sur les paradigmes, les terminologies et les catégories qui sont invoqués par en parler et ne pas hésiter à les remettre en question en refusant d’adhérer, de manière consciente ou inconsciente, à un quelconque modèle préétabli. S’inscrivant dans ce courant réflexif majeur de l’historiographique actuelle sur l’étude des phénomènes de construction identitaire dans l’Antiquité, notre recherche s’intéresse plus particulièrement aux processus de construction de discours d’appartenance dans la littérature judéenne et chrétienne aux Ier et IIe siècles. Sans avoir cherché à circonscrire une définition unique et unilatérale des identités judéennes et chrétiennes de cette période – définition qui s’avère, selon nous, plus utopique que réaliste en raison de la pluralité des mouvements qui composent le « judaïsme » et le « christianisme » anciens et des auteurs qui ont tenté, par leurs discours, de définir et présenter ces identités – ou tenter d’établir une liste de critères à respecter pour délimiter ce qu’est l’identité judéenne ou chrétienne – et, par conséquent, ceux qui peuvent ou non se réclamer d’être Judéens ou chrétiens –, la perspective que nous adoptons dans cette recherche est plutôt de réfléchir à la manière dont il convient d’aborder les identités anciennes et les processus de construction identitaire dans l’Antiquité. Notre réflexion se veut donc d’abord et avant tout une réflexion méthodologique, épistémologique, terminologique et historiographique des questions et phénomènes identitaires dans l’Antiquité, notamment en ce qui concerne les identités judéennes et chrétiennes des Ier et IIe siècles qui sont abordées à partir de divers postes d’observation et dans une perspective socio-historique qui adopte une démarche « – emic » et « – etic ». Notre recherche est divisée en trois parties. La première sera consacrée aux discussions d’ordre « – etic », c’est-à-dire aux réflexions et aux remarques méthodologiques, épistémologiques, terminologiques et historiographies sur l’approche des phénomènes identitaires et de l’identité chrétienne dans l’Antiquité. Le chapitre I présentera des remarques historiographiques sur les travaux récents en histoire du « christianisme » ancien. Dans le chapitre II, nous discuterons des concepts modernes d’« identité », de « race » et d’« ethnie ». Le chapitre III présentera quelques réflexions épistémologiques et méthodologiques sur l’application des théories et concepts modernes aux réalités antiques dans l’approche des phénomènes identitaires. Finalement, le chapitre IV reviendra sur les différents paradigmes interprétatifs qui ont été utilisés dans le débat moderne sur la question du Parting of the Ways. La deuxième partie sera consacrée à la présentation des cadres contextuels du « judaïsme » et du « christianisme » anciens. Le chapitre V dressera un portrait général de la pluralité qui caractérise le « judaïsme » ancien à la période romaine (Ier – IIe siècles) et des principaux marqueurs identitaires des communautés judéennes de cette époque. Dans le chapitre VI, il sera question de l’origine et de l’expansion du « judaïsme chrétien » dans l’Empire romain (Ier – IIe siècles) de même que de la pluralité des courants chrétiens. / La troisième partie abordera la dimension « – emic » de notre recherche en s’intéressant aux processus discursifs de construction de l’identité chrétienne à partir de différents postes d’observation. Le chapitre VII analysera la présentation que l’auteur des Actes des apôtres fait des conditions d’entrée et des premières règles de vie dans la communauté chrétienne. Le chapitre VIII s’intéressera aux enjeux liés à la perception et à la représentation du Soi et de l’Autre en tentant de comprendre comment le mouvement chrétien a tenté de s’auto-définir et comment il a été défini par l’Altérité. Finalement, le chapitre IX analysera la manière dont les auteurs chrétiens se sont approprié le terme « γένος » et comment ils l’ont redéfini sur la base de critères cultuels ou religieux afin de présenter l’originalité distinctive du mouvement chrétien.
162

La voie de l’intériorité responsable : un vécu spirituel contemporain lié à la quête de santé

Delisle, Sara January 2014 (has links)
Dans le cadre de cette thèse, nous proposons l’étude d’un phénomène qui, sous certains aspects, pourrait s’apparenter à une nouvelle forme de religieux: « l’obsession de la santé parfaite[indice supérieur 1] ». En s’appuyant sur une étude anthropologique, nous avons analysé ce rapport particulier à la santé dans notre société et l’avons mis en lien avec le vécu de la spiritualité. Au final, nous avons clairement observé qu’un lien prégnant existe entre les vécus sanitaire et spirituel des individus interrogés pour cette recherche, ce qui nous mène à la découverte d’une nouvelle expression de la foi : « la voie de l’intériorité responsable ». Cette expression de la foi s’inscrit également dans une nouvelle modalité du croire que nous avons nommé la « foi sans abri » et qui illustre le fait qu’un nombre important d’individus, étant liés à une institution religieuse ou non, construisent leur religion, leur spiritualité ou leur philosophie selon leurs expériences et leurs valeurs. Bien qu’individuels, ces cheminements, s’abreuvant à la source de différentes traditions religieuses et spirituelles, contribuent à façonner une identité spirituelle nouvelle nous éclairant sur les croyances et les valeurs collectives ainsi que sur les règles de sociabilité dominantes. Enfin, cette thèse s’inscrit dans la lignée des études qui ont trait à l’éclatement du religieux contemporain et à la diversité de ses nouvelles formes. [indice supérieur 1] ILLICH, Ivan. «L’obsession de la santé parfaite », Dossier: Apartheid médical, Manière de voir, Le Monde diplomatique, [1999], 2004, p. 3 1-34.
163

Distinction du rôle du psychoéducateur de celui du travailleur social dans un contexte de travail en équipe collaborative

Filiault, Mélanie January 2009 (has links)
Dans cette étude exploratoire, descriptive, nous tentons d'abord, à l'aide de la méthodologie Q, de décrire la perception que les psychoéducateurs et les travailleurs sociaux ont de leurs rôles spécialisés respectifs, de voir comment ces perceptions se différencient dans le contexte de la pratique en équipe de travail collaborative et de découvrir comment elles sont liées à celles du fonctionnement de l'équipe. Ensuite, nous tentons de voir comment ces professionnels perçoivent leur identité professionnelle et ce qui la caractérise. 45 psychoéducateurs et 34 travailleurs sociaux (n=79) ont participé à l'étude. Les résultats permettent d'observer un groupe de travailleurs sociaux et deux groupes distincts de psychoéducateurs. La discussion amène l'hypothèse de l'émergence d'un mouvement de mutation quant à la perception des rôles du psychoéducateur et la présence d'une ambiguïté quant à l'identité professionnelle des deux professions étudiées.
164

Modélisation de l’expérience du travail de nature identitaire d’enseignantes en contexte de formation expérientielle continue à la maîtrise renouvelée en enseignement au préscolaire et au primaire

Rondeau, Karine January 2014 (has links)
En septembre 2011 s’est tenue, à l’Université de Sherbrooke – Campus de Longueuil, la toute première rencontre de la maîtrise renouvelée en enseignement au préscolaire et au primaire. Nous y avons accueilli 31 personnes souhaitant effectuer un travail de nature identitaire, entre autres par le biais d’une démarche réflexive prenant appui sur la création d’un portfolio électronique professionnel. Cette formation s’est déroulée sur trois années au total à raison de six séminaires annuels comptant pour 15 crédits des 45 crédits que comporte la maîtrise. Pendant trois années consécutives, les personnes étudiantes se sont volontairement engagées dans un travail de nature identitaire. La présente enquête porte exclusivement sur la première année de cette formation et vise la modélisation de l’expérience du travail de nature identitaire effectué par les 31 personnes s’étant inscrites dans la formation à la maîtrise renouvelée. Nous avons fait appel à la méthode de l’enquête qualitative pour réaliser cette recherche. Les données qui forment le corpus analysé sont constituées d’un ensemble de productions biographiques émanant des participantes comme travaux dans les séminaires (retours réflexifs et bilans de fin de parcours), de trois entretiens collectifs formels réalisés avec les participantes en fin de parcours, ainsi que du journal de bord de la chercheure. L’analyse des productions biographiques a été faite en trois temps : un examen phénoménologique, une analyse à l’aide des catégories conceptualisantes, et un travail de théorisation/modélisation. Le modèle généré à partir de l’analyse des productions biographiques a été validé par les entretiens collectifs formels ainsi que par le journal de bord de la chercheure. Pour donner à voir l’expérience du travail de nature identitaire dans sa singularité, deux récits phénoménologiques ont été produits. Les résultats de cette enquête montrent que le travail de nature identitaire est un processus dynamique, créatif et interactif de production du sens qui se déroule au cœur d’une vie en perpétuel mouvement. Il concerne d’abord la personne et ses empreintes biographiques. C’est un travail qui est réalisé dans l’interaction et à travers de multiples rencontres : avec soi, en soi, avec l’autre et le monde. Ces rencontres sont génératrices de tensions entre ce qui résiste et ce qui pousse vers l’avant, entre le rejet et l’attraction, entre ce qui est, dans la réalité, et ce qui est souhaité pour l’à-venir. Ces tensions deviennent le point d’appui d’un balancier d’ambivalences qui amène la personne à se questionner et à se remettre en question pour trouver le sens de son existence et de son expérience. Pour être transformateur, un tel travail a eu besoin d’être soutenu par des leviers et a dû répondre à des conditions. Ces leviers et conditions n’ont pas tous eu les mêmes influences sur les personnes, sur leur vie, sur leurs pratiques, mais notre enquête montre qu’ils ont été porteurs d’un cheminement identitaire significatif, à des degrés divers. Ce travail n’est nécessairement facile. Il exige un engagement volontaire profond, de la rigueur, de l’ouverture et « beaucoup de cœur au ventre » de la part de la personne en formation. Il mène, entre autres, à une meilleure connaissance de soi, à une plus grande affirmation de soi et à une plus grande ouverture à soi ainsi qu’à l’autre. La réalisation de cette enquête a permis de faire ressortir plusieurs éléments clés de l’expérience du travail de nature identitaire vécue par les 31 personnes dans ce contexte de formation expérientielle continue offert au programme de la Maîtrise en enseignement au préscolaire et au primaire. Cette étude contribue à l’avancement des connaissances sur l’expérience du travail de nature identitaire en formation continue et, du coup, elle apporte des changements en faveur de l’importance de la prise en compte de cette orientation par les formatrices et les formateurs quand il est question non seulement de former des professionnelles et des professionnels compétents, mais aussi des personnes capables de définir elles-mêmes le chemin qu’elles souhaitent emprunter afin d’acquérir le pouvoir de se créer et de devenir effectivement elles-mêmes, jour après jour.
165

Trajectoires identitaires l'ironie dans J'ai de mauvaises nouvelles pour vous, Nouvelles d'autres mères et Humains aigres-doux de Suzanne Myre, suivi de L'Auberge (nouvelles)

Brouillard, Émilie January 2008 (has links)
Dans ce mémoire, j'explore la quête d'identité de personnages féminins dans des nouvelles et je fais ressortir les liens qu'une telle quête entretient avec l'ironie dans les recueils de Suzanne Myre : J'ai de mauvaises nouvelles pour vous, Nouvelles d'autres mères et Humains aigres-doux. Je montre que c'est avec ironie que Suzanne Myre présente des jeunes femmes en détresse qui se placent délibérément en marge de la société. Celles-ci écorchent les autres par une parole ou des pensées cruelles. Par ailleurs, elles ne manquent pas de retourner cette arme contre elles-mêmes, pour mieux se reconstruire. La partie réflexive de ce mémoire comporte deux chapitres. Dans les premières pages, j'aborde la notion d'"identité narrative", telle que définie par Paul Ricoeur, en lien avec les notions de mêmeté et d'ipséité, ainsi que de la"concordance discordante", pour rendre compte de la perception négative de soi et de la perte d'estime des protagonistes féminins. Le second chapitre étudie la part d'ironie dans les recueils. Après avoir caractérisé l'ironie au féminin, je présente les victimes de ce trope pour analyser ensuite l'ironie rhétorique, tant explicite qu'implicite, au service justement de la dépréciation de soi des protagonistes. Dans la partie création, j'aborde la problématique identitaire dans huit nouvelles qui comportent chacune une forme d'ironie spécifique, l'ironie du sort. Un peu comme chez Suzanne Myre, les personnages féminins dans mes textes sont tous à certains égards à la recherche de leur identité.
166

La socialisation masculine et la problématique de violence une question d'identité? : recherche exploratoire de récits biographiques d'hommes présentant une problématique de violence

Guay, Etienne January 2008 (has links)
La présente étude explore I'articulation entre la notion de socialisation et le concept identitaire. La première intention à travers I'exploration de ces deux notions est d'aborder la problématique de la violence telle que vécue par les hommes. De fait, I'approche compréhensive de la présente étude mise sur le sens que ces derniers font de leur histoire et de leurs actions. Ainsi, à travers leurs témoignages, recueilli par le biais d'entrevues semi-dirigées réalisées en intégrant une approche biographique, se dégage une compréhension du phénomène de la violence. Cette demeure est le reflet d'un contexte, d'une identité ainsi qu'un mode relationnel privilégié. À travers les récits apparaît une vision du changement et des réflexions en ce qui concerne I'accompagnement social réalisé auprès d'hommes présentant une problématique de la violence.
167

Le discours historique comme objet politique : regard sur l'enseignement de l'histoire du Québec du niveau secondaire de 1967 à 2012

Lemieux, Olivier January 2014 (has links)
Ce mémoire traite de la présence des grands courants idéologiques et des grandes générations historiographiques au sein des programmes et des manuels scolaires d’histoire du Québec de 1967 à 2012. Plus précisément, il interroge les trois principaux programmes d’histoire du Québec, et les manuels qui en découlent, ayant vu le jour depuis la création du ministère de l’Éducation du Québec, soit le programme de 1967, de 1982 et de 2007. Pour ce faire, il joint à certaines méthodes d’évaluation de programmes, à la fois le codage appliqué à l’analyse de discours, la lexicométrie et l’analyse statistique. Par ce processus, il a été possible de relever les continuités et les ruptures des visées des programmes et du discours des manuels. Ainsi, ce mémoire se penche-t-il sur un certain nombre de thématiques et de prémisses mises de l’avant lorsqu’avait lieu la polémique entourant le programme du cours d’Histoire et éducation à la citoyenneté en 2007. Accusé souvent d’utilitariste, d’ultralibéral, de multiculturaliste ou de socioconstructiviste, ce programme est en effet au cœur d’une transformation paradigmatique. Cependant, s’il y a bel et bien un changement idéologique, ce mémoire démontre que ce changement s’est fait en continuité avec les programmes et les manuels précédents. En fait, la seule véritable rupture pouvant faire office d’un changement paradigmatique est en matière d’historiographie : non seulement assistons-nous à la disparition de l’historiographie québécoise au sein de ce programme, mais aussi à sa diminution flagrante dans les manuels. Par le fait même, nous en venons à la conclusion que la polémique entourant le programme de 2007 fut surtout – bien plus que ce que l’on a voulu l’avouer – une confrontation de nature disciplinaire.
168

Identifications, mémoires et appartenances chez les jeunes adultes québécois de "seconde génération arabe"

Tabet, Linda January 2011 (has links)
Ce mémoire constitue un travail exploratoire sur l'"expérience sociale" de jeunes adultes québécois issus de l'immigration dite"arabe" vivant à Montréal en 2008 2009. En mettant l'accent sur le caractère relationnel de l'identité, cette étude tente de saisir le rapport complexe entre mémoire sociale et sentiment d'appartenance. À partir de l'étude de trajectoires de vie d'individus à la fois"issus de l'immigration" et perçus et désignés comme"arabes", ce mémoire se penche sur les dynamiques intra et extrafamiliales influentes dans la formation identitaire de nos répondants.Ce travail met, dès lors, l'accent sur la situation spécifique d'un groupe minoritaire et racisé, révélateur des difficultés d'une société et des débats actuels sur les enjeux de citoyenneté. Ainsi, à la lumière de sept entretiens semi-directifs réalisés, nous avons souhaité interroger les différents processus identitaires d'individus aux appartenances multiples à travers le rôle exercé par la mémoire familiale et migratoire et par l'environnement sociopolitique local. Plus précisément, nous interrogeons essentiellement l'univers émotif évoqué par nos répondants à l'égard de leur pays d'adoption, de leur pays d'origine ainsi que de leurs identifications et sentiment d'appartenance. Partant du présupposé que les représentations sociales d'un groupe induisent des comportements, orientent des conduites et des pratiques, nous chercherons à décrypter le discours des"secondes générations" dites"arabes" et à comprendre la manière dont ces acteurs donnent sens à leur expérience et aux représentations qui leur sont associées.
169

L'identité face aux concepts de mauvaise foi et d'authenticité et ses répercussions morales

Verret, Charles January 2012 (has links)
Le point de départ de notre recherche était d'étudier la notion d'identité ouverte sur le terrain d'une philosophie anti-fondationnalisme, celle de Sartre, pour voir les conséquences d'une telle prise de position, surtout en lien avec la morale. Ce point de départ nous a amené [i.e. amenés] à nous interroger sur des questions telles que, comment agir si nous n'avons aucune base objective pour nous guider entre le bien et le mal? Qu'est-ce qui me fais [i.e. fait] choisir d'agir de telle façon? Comment atteindre l'authenticité s'il n'y a pas de base objective donné [i.e. donnée] d'avance pour guider notre conduite? Ne tombons-nous pas dans un relativisme où tout se vaut? Comment donner une valeur à quoi que ce soit si le point de départ est la subjectivité de la conscience? Dans la première partie de notre recherche nous avons posé les bases de la philosophie sartrienne afin de pouvoir dans la deuxième partie questionner l'aspect morale [i.e. moral] et voir la cohérence de celle-ci avec l'ontologie. Nous avons commencé par expliquer, qu'est-ce que le néant et montré que comme l'humain n'est pas un plein d'être, c'est-à-dire qu'il a la capacité de se renouveler, de changer de position, de rectifier une attitude, de se créer en sommes [i.e. somme]. Ceci nous amène à penser qu'il y a choix et donc liberté. La liberté sartrienne est cependant toujours située, c'est une liberté qui s'incarne dans le choix que je vais faire parmi les possibles qui s'offrent à moi dans telle situation. À partir de cette conception de la liberté, Sartre va développer le concept de mauvaise foi. Une personne de mauvaise foi serait par exemple une personne qui choisi [i.e. choisit] d'ignorer sa liberté pour se laisser guider par les préceptes de la bible ou par ce que lui aurait révélé son horoscope et ainsi ne pas avoir à choisir, ce qui lui permet de se décharger de la responsabilité de son action. Pourtant, ne pourrions-nous pas imaginer quelqu'un qui choisi [i.e. choisit] librement de suivre les préceptes de la bible? En ce cas, il n'ignorerait pas sa liberté, mais l'affirmerais [i.e. affirmerait]. Cependant pour Sartre, quelqu'un qui choisirais [i.e. choisirait] librement de se laisser guider par des principes immuables, choisirais [i.e. choisirait] en même temps l'inauthenticité, puisqu'il fuirait volontairement l'étoffe dont il est pétri. Sartre lui, reste convaincu qu'on doit toujours remettre en question nos choix à chaque instant, puisque comme nous le verrons un peu plus loin, ceux-ci sont producteurs de valeurs. Toutefois, si l'être est liberté et transcendance dans des situations contingentes, que devient l'égo? Quelle forme prend-t-il? L'égo pour Sartre n'est pas un objet fixe, c'est un objet transcendantal. L'ego n'est jamais inachevé et totale [i.e. total] sauf au moment de la mort. Dans le monde, l'égo se redéfinie [i.e. redéfinit] à chaque action en fonction des choix et des possibilités qui s'offrent à lui. C'est en choisissant que l'égo se crée. Il n'est pas donné d'avance comme un objet qui influencerait nos choix par une structure préprogrammé [i.e. préprogrammée]. Cependant, il reste difficile d'être toujours critique et ne jamais tomber dans un fanatisme ou dans le réflexe pour agir, mais Sartre a le mérite de nous demander l'impossible pour tirer le meilleur de nous. Il nous dessine un idéal critique vers lequel il croit que nous devons tendre.
170

Les ordres mendiants à Montpellier et la médiation d'une identité urbaine, XIIIe-XVe siècle

Oddo, Anthony January 2012 (has links)
Les études qui ont abordé la question des ordres mendiants à Montpellier ont principalement appuyé leur propos sur les relations entre le consulat et les couvents, donc entre institutions. Les manifestations de ces relations sont clairement visibles dans les sources et ont bien été étudiées par Jean-Arnaud Derens. Cependant, aucune étude sur Montpellier n'a réellement posé le "pourquoi" d'une telle proximité entre ces deux acteurs. Donner un sens aux liens unissant le consulat et les couvents mendiants, c'est avant toute chose questionner les racines profondes qui unissent des "individus" aux frères mendiants. L' étude des liens sociaux et religieux qui se sont tissés entre la communauté urbaine, en particulier avec les milieux marchands, le pouvoir communal et les ordres mendiants, permet de comprendre comment les Mendiants et leurs couvents se sont "imposés" comme référents identitaires incontournables de la ville.

Page generated in 0.0419 seconds