Kyoto University (京都大学) / 0048 / 新制・課程博士 / 博士(工学) / 甲第17550号 / 工博第3709号 / 新制||工||1565(附属図書館) / 30316 / 京都大学大学院工学研究科建築学専攻 / (主査)教授 門内 輝行, 教授 髙田 光雄, 教授 神吉 紀世子 / 学位規則第4条第1項該当

What is a memory? What is the past? A memory is not happening in terrain, in section or in plan. All what matters is taking place in a range of our sight. I reject a „unlimited“ surface of a drawing as well as a tyrany of a scale. Instead I start designing from details, from lost memories of an inhabitation of places. In my mind I am walking through rooms and houses, which are part of a fluid space of my memory. The time creates relationships among things, furnitur, buildings. When the layers are overlapping, peculiar moments of fusion are emerging. Forgotten objects, blinded windows, things that are laying on the same spot for decades without a „function“ just of a habit. Memories are similar to an unfocused view of a camera. Although this is not the case of romantic nostalgia but a existencial need for a continuity. The narrative of early Modernism about a rejection of either the past or a illusion of the ornament, which was replaced by a „truthfulness of a material“, later took the direction of an abstraction, optimalization and effectivity. Apart of a mass-production, norm dimensions of spaces and a prefabrication this made a paradoxical opportunity for a material’s return as a decoration and ornament. The project is happening in-between the paradoxes of a Modernism: it neither masks the present nor it rejects the past.

Inquiétée par les récentes métamorphoses de l’habitation humaine toujours en devenir, la thèse propose d’interroger l’idée philosophique d’habiter dans ses lignes critiques. Par delà la réduction binaire que sous-tend la capacité de différenciation de la notion (ce qui serait habitable, ce qui ne le serait pas), elle voudrait mettre à jour des formes plus complexes d’explicitations des divers accompagnements et résistances aux processus habitationnels. Pour ce faire, la recherche déploie d’une part une reconstruction dialogique de l’idée d’habiter, et d’autre part une mise en résonance de cette proposition avec l’étude de la pensée du philosophe Günther Anders. Au travers des notions de conformisation, de « dividu », de familiarisation, ou encore de livraison du monde, elle cherche à faire voir la façon dont, aujourd’hui, les polarités habitationnelles peuvent concrètement être « mises en difficulté » par des dispositifs spatiaux, mais aussi par des appareils techniques et structures sociétales ou culturelles. En cela, l’étude travaille à l’établissement d’une nouvelle lecture des rapports complexes à envisager entre architectures, habitations, et responsabilités à l’heure de la modernité-liquide. Modeste prémisse d’une forme de « théorie critique des milieux habités » contemporains, elle cherche à fonder une somme d’éléments capable de mettre à jour l’habitation comme « valeur éthique » et d’éclairer la pensée vers de potentielles postures architecturales mais aussi habitantes. Esquissant par là les contours et contenus de ce que pourrait être une paradoxale mais nécessaire éthique de l’habitation. / The research aims at questioning the inhabitation philosophical idea in its critical contents. Beyond its binary reduction (inhabilitability : what would be inhabitable, and what may be un-inhabitable), it tries to shape more complex explainations of the different resistances to the inhabitations processes. To do so, the research first construct a dialogic structure of the « inhabitation » philosophical notion. Then, it put it in relation to the philosophical thinking of Günther Anders. Through the notions of conformisation, of « dividu », or the one of « familiarization », it wants to show how human inhabitation polarities can be difficult to realize in certains spatial configurations, with certains technological disposals, or inside certain societies or cultural structures. In all this, the study tries to establish a new reading of the complex relations that stands between architectures, inhabitations and responsabilities inside the liquid modernity we live in. Introduction of a larger « critical theory of milieus », it works at constructing a series of elements capable of representing inhabitation as a ethical value, as much as bringing the thinking to new potentialities. Sketching, in this way, contents and limits of what could be a paradoxal but also necessary inhabitation’s ethic.

To inhabit a space is to be within that space. The interiority of a room places emphasis on inhabitation. By inhabiting a room, one perceives the phenomenal qualities of that room. To inhabit a drawing is to do so imaginatively rather than perceptively. Perspective drawings can shape imagination by defining form, light, and context. They capture and frame an instant in space and time. The presence of light in a drawing creates an awareness of the outside. These qualities of drawings allow the viewer to imagine a room through inhabitation. A series of nine rooms were developed in perspective with elements articulated through tracing, translation, rotation, and refection. Three of these nine rooms were chosen for further investigation through drawing. Drawings were then tested against formal models. / Master of Architecture

Depuis le début des années 1990, Marcos Novak développe une architecture numérique expérimentale qu’il appelle « transarchitecture ». Le fil directeur de cette dernière est l’idée d’un « devenir alien », c’est-à-dire un devenir autre radical de l’homme comme de l’architecture, de l’habitant comme de l’habitation, impulsé par les nouvelles technologies. L’objet de cette recherche est d’interroger la notion de « devenir alien » à partir et à travers deux figures de l’étrangeté humaine : l’Unheimliche, théorisé par Sigmund Freud, et l’Unheimlichkeit, développé par Martin Heidegger. Notre thèse est que le « devenir alien » est une nouvelle figure de l’étrangeté, propre à notre époque. Quand l’Unheimliche serait la figure d’une étrangeté psychologique et l’Unheimlichkeit celle d’une étrangeté ontologique, le « devenir alien » serait la figure d’une « étrangeté numérique ». Par cette expression, nous visons à qualifier l’effacement des dichotomies classiques (proche/lointain, naturel/artificiel, organique/synthétique, etc.) entraîné par nos technologies et l’effet d’étrangeté diffus qui semble en résulter, affectant l’ensemble de nos expériences, de nos représentations et de notre habitation du monde.Nous proposons, enfin, de considérer en quoi, par la « transarchitecture » et la notion de « devenir alien », s’ébauchent à la fois la possibilité d’un « faire-monde » nouveau, ouvrant la voie à un réenchantement, et le risque d’une « immondation ». C’est alors la question de l’éthique qui émerge, une éthique technologique, mais aussi écologique, économique et politique : en somme, une éthique de l’habitation du monde que l’architecture doit plus que jamais porter.Mots-clés : inquiétante étrangeté, « transarchitecture », condition humaine, corps, identité, devenir, habitation, désenchantement/réenchantement, éthique. / Since the early 1990s, Marcos Novak has promoted a digital and experimental architecture called “transarchitecture.” The guiding principle of it is the idea of “becoming alien,” that is to say a radical becoming other of man and architecture, inhabitant and inhabitation, driven by new technologies.The purpose of this research is to examine the notion of "becoming alien" from and through two figures of human uncanniness: the Unheimliche theorized by Sigmund Freud, and the Unheimlichkeit developed by Martin Heidegger.Our thesis is that “becoming alien” is a new figure of uncanniness, proper to our time. When the Unheimliche would figure a psychological uncanniness, and the Unheimlichkeit an ontological one, “becoming alien” would be a figure of a “digital uncanniness.”By this expression, we aim to qualify the erasure of conventional dichotomies (near / far, natural / artificial, organic / synthetic, etc.) carried by our technologies, as well as the effect of diffuse strangeness that seems to result of it, affecting all of our experiences, our representations our inhabitation of the world.Finally, we suggest considering the ways in which “transarchitectures” and the notion of “becoming alien” sketch out both the possibility of a new “worldmaking” paving the way for a reenchantment, and the risk of a “deworldlizing.”Therefore, the question of ethics emerges; a technological ethics, but also an ecological, an economic and a political one: in short, an ethics of inhabitation of the world that architecture must address more than ever before.Keywords: uncanny, “transarchitecture,” human condition, body, identity, becoming, inhabitation, desenchantement/reenchantement, ethics.

Ce mémoire s’intéresse à la cohabitation intergénérationnelle en immeubles de type plex, en tant que stratégie de solidarité familiale observée à Montréal. Plus précisément, il s’agit de retracer l’histoire de ce mode d’habiter à travers les récits recueillis auprès d’une dizaine de familles québécoises. Les personnes rencontrées ont évoqué les motivations d’un tel projet, ont parlé de son élaboration, de la vie quotidienne dans le plex, de l’avenir de la cohabitation ou, le cas échéant, des motifs d’y mettre fin. La spécificité de la cohabitation intergénérationnelle en plex est de mettre à profit le cadre bâti résidentiel montréalais, composé d’un grand nombre de plex, dans le but plus ou moins explicite de resserrer les liens de la solidarité familiale. La démarche a donc consisté à reconstituer l’histoire d’une dizaine de familles ayant opté pour un tel mode d’habiter à Montréal, ceci à travers le récit d’un membre de la « génération-pivot », dans chacun de ces familles, susceptible de se situer au carrefour des solidarités : entre ses enfants dans la jeune vingtaine et ses parents et ses parents vieillissants. Deux objectifs principaux ont été poursuivis. Il s’agissait dans un premier temps de retracer le processus menant à une telle stratégie de proximité résidentielle et de détailler ensuite le fonctionnement quotidien de la cohabitation intergénérationnelle. Pour atteindre ces objectifs, trois questions ont guidé l’analyse du discours des répondants. Premièrement, quelles sont les motivations de ces familles? Deuxièmement, à quel point les réalités quotidiennes des membres cohabitants se voient-elles dès lors imbriquées? Troisièmement, quels enjeux sont soulevés par ce mode d’habiter? Les résultats mettent de l’avant de nombreux avantages à la cohabitation intergénérationnelle en plex, par exemple l’accès plus aisé à la propriété pour les jeunes générations, des possibilités accrues d’échanges de services concrets ou encore un sentiment de plus grande sécurité. Les enjeux soulevés par ce mode d’habiter sont également explorés et analysés du point de vue de la notion centrale sur laquelle repose ce projet familial et résidentiel, la notion d’indépendance. / This thesis focuses on intergenerational cohabitation in multi-lodging dwellings (duplexes, triplexes and such) in Montreal. Considering the extreme residential proximity involved, this form of habitation is defined as a strategy of family solidarity. More specifically, the motivations, the day-to-day operation and the challenges of this form of living are at the core of the thesis. The specificity of this form of residential strategy concerns its deep interconnection with Montreal’s built form, which contains a high number of “plexes” throughout its territory, which facilitates intergenerational cohabitation. The method consisted of interviewing ten families on their use of this residential strategy. The canvas of the interviews was chronological in order to emphasize the idea of a “project” that is sometimes inherent to intergenerational cohabitation. This way, the different steps leading to this form of habitation have been identified. The two principal objectives were to outline the process leading to intergenerational cohabitation and to highlight the possibilities of solidarity permitted by the day-to-day side of intergenerational cohabitation. Three questions guided the analysis of the participants’ speech. First, what are their motivations? Second, how is their daily routine affected by the extreme residential proximity? Third, what are the challenges of this form of living? The results show many advantages of this way of living, such as a faster access to ownership and a greater sense of security for elders. Although, some disadvantages have also been observed, especially around the independence of the tenants. Independence is the main way individuals express those disadvantages. On one hand, they wish to keep a maximum of their independence, and on the other hand, they are aware of the necessity to limit it to ensure the cohabitation.

Utilizing the lexicon of the French experimental thinkers Gilles Deleuze and Felix Guattari, research is engaged which indicates that their insights are compatible with and augmentative to the field of Conflict Studies. Specifically, four recognized conflict management approaches, which include the concepts of negotiation, the transformation of the conflict, narrative, and the transformation of the conflicted parties, are populated via an emerging Deleuze and Guattari inspired modus operandi. This process has resulted in an original new term, Conflict Inhabitation, which proposes that the conflicted parties recognize, to their mutual benefit, the centrality of difference to possibility and the acknowledgement of existence as dynamically becoming. This adventure is contextualized utilizing a Personal Narrative Autoethnographic Methodology which systematically engages the intensity of what it means to reside as a person in midst of the human induced Global Warming Climate Change experience during the Anthropocene Epoch. / Graduate

Ce mémoire s’intéresse à la cohabitation intergénérationnelle en immeubles de type plex, en tant que stratégie de solidarité familiale observée à Montréal. Plus précisément, il s’agit de retracer l’histoire de ce mode d’habiter à travers les récits recueillis auprès d’une dizaine de familles québécoises. Les personnes rencontrées ont évoqué les motivations d’un tel projet, ont parlé de son élaboration, de la vie quotidienne dans le plex, de l’avenir de la cohabitation ou, le cas échéant, des motifs d’y mettre fin. La spécificité de la cohabitation intergénérationnelle en plex est de mettre à profit le cadre bâti résidentiel montréalais, composé d’un grand nombre de plex, dans le but plus ou moins explicite de resserrer les liens de la solidarité familiale. La démarche a donc consisté à reconstituer l’histoire d’une dizaine de familles ayant opté pour un tel mode d’habiter à Montréal, ceci à travers le récit d’un membre de la « génération-pivot », dans chacun de ces familles, susceptible de se situer au carrefour des solidarités : entre ses enfants dans la jeune vingtaine et ses parents et ses parents vieillissants. Deux objectifs principaux ont été poursuivis. Il s’agissait dans un premier temps de retracer le processus menant à une telle stratégie de proximité résidentielle et de détailler ensuite le fonctionnement quotidien de la cohabitation intergénérationnelle. Pour atteindre ces objectifs, trois questions ont guidé l’analyse du discours des répondants. Premièrement, quelles sont les motivations de ces familles? Deuxièmement, à quel point les réalités quotidiennes des membres cohabitants se voient-elles dès lors imbriquées? Troisièmement, quels enjeux sont soulevés par ce mode d’habiter? Les résultats mettent de l’avant de nombreux avantages à la cohabitation intergénérationnelle en plex, par exemple l’accès plus aisé à la propriété pour les jeunes générations, des possibilités accrues d’échanges de services concrets ou encore un sentiment de plus grande sécurité. Les enjeux soulevés par ce mode d’habiter sont également explorés et analysés du point de vue de la notion centrale sur laquelle repose ce projet familial et résidentiel, la notion d’indépendance. / This thesis focuses on intergenerational cohabitation in multi-lodging dwellings (duplexes, triplexes and such) in Montreal. Considering the extreme residential proximity involved, this form of habitation is defined as a strategy of family solidarity. More specifically, the motivations, the day-to-day operation and the challenges of this form of living are at the core of the thesis. The specificity of this form of residential strategy concerns its deep interconnection with Montreal’s built form, which contains a high number of “plexes” throughout its territory, which facilitates intergenerational cohabitation. The method consisted of interviewing ten families on their use of this residential strategy. The canvas of the interviews was chronological in order to emphasize the idea of a “project” that is sometimes inherent to intergenerational cohabitation. This way, the different steps leading to this form of habitation have been identified. The two principal objectives were to outline the process leading to intergenerational cohabitation and to highlight the possibilities of solidarity permitted by the day-to-day side of intergenerational cohabitation. Three questions guided the analysis of the participants’ speech. First, what are their motivations? Second, how is their daily routine affected by the extreme residential proximity? Third, what are the challenges of this form of living? The results show many advantages of this way of living, such as a faster access to ownership and a greater sense of security for elders. Although, some disadvantages have also been observed, especially around the independence of the tenants. Independence is the main way individuals express those disadvantages. On one hand, they wish to keep a maximum of their independence, and on the other hand, they are aware of the necessity to limit it to ensure the cohabitation.

Le sujet abordé dans la thèse a pour matière principale l’archéologie et s’inscrit dans la lignée des recherches consacrées au peuplement ancien du Languedoc oriental. Le mémoire traite d’un inventaire de sites archéologiques localisés en basse vallée de la Cèze, dans le département du Gard et en milieu rural, ainsi que de la mise en perspective de ces établissements dans une synthèse sur les dynamiques de peuplement sur une période comprise entre le IIe s. av. et le VIe s. de n. è. L’Antiquité constitue ici le cadre temporel de cette recherche, bien que les traces d’occupation du sol préhistoriques, protohistoriques et médiévales n’aient pas été passées sous silence. La réalisation de plusieurs campagnes de sondage et de prospection archéologique diachronique, associé à un inventaire céramologique, a constitué le socle fondamental de cette étude. L’emploi d’un GPS portatif a été généralisé à l’ensemble des établissements étudiés lors des prospections, qui ont bénéficié, dans leur intégralité, de relevés du mobilier au réel. Pour tenter de répondre aux problématiques touchant les dynamiques de peuplement au cours de l’Antiquité, la démarche retenue a été celle d’une analyse spatiale multi-scalaire, avec l’emploi privilégié d’un système d’information géographique créé pour l’occasion. Le travail de synthèse explicitant les dynamiques de peuplement en basse vallée de Cèze s’est appuyé sur un corpus de 84 sites, qui a fait l’objet d’une classification par le biais d’outils statistiques, et d’une spatialisation grâce à l’emploi du SIG. Cette étude a donc pour objectif de donner une première vue synthétique des données issues des campagnes de prospections et des fouilles archéologiques et, en les replaçant dans leur contexte géographique, de caractériser les établissements ruraux gallo-romains afin d’en montrer l’évolution spatiale et chronologique. L’analyse spatiale ici explicitée se donne pour dessein de comprendre les logiques du système de peuplement rural en essayant de répondre à plusieurs questions : quelles sont les modalités de création, de disparition, voire de transformation des établissements antiques ? Quelles sont les interactions qu’ils pouvaient entretenir entre eux ? Quelle est la place des oppida dans le réseau d’habitat de l’époque ? Ou, encore, dans quelles proportions les réseaux de communications et les activités agricoles influent-elles sur les dynamiques de peuplement ? / The topic discussed here mainly involves archeology and is in line with research on the early settlement of eastern Languedoc. This volume will deal with an inventory of archaeological sites located in the lower valley of the Cèze, in the department of Gard and rural areas, as well as put into perspective these establishments in a synthesis of settlement dynamics between the second century B.C. and the sixth century A.D. Antiquity forms the time frame of this work, and although traces of occupation of prehistoric, protohistoric and medieval soil have not been disregarded. The realization of several excavation campaigns and diachronic archaeological surveys, associated with a ceramic assemblage inventory, constitute the fundamental basis of this study. On all study sites during surveys, the use of a handheld GPS has been generalized and thus all sites now benefit from real records. In an attempt to address the issues affecting settlement dynamics during antiquity, the approach adopted was that of a multi-scale spatial analysis, with the preferred use of a geographical information system specifically created for this task. The synthesis work explaining population dynamics in low Cèze valley relied on a corpus of 84 sites, which have been classified by means of statistical tools and spatialization through the use of GIS. This study therefore aims to give a first synthetic view of data from surveys and campaigns of archaeological excavation and, by placing them in their geographical context, to characterize rural gallo-roman settlements by showing their spatial and chronological evolution. The spatial analysis reported here is aimed at understanding the logic behind the rural settlement system by asking several questions : what are the methods of creation, disappearance or transformation of ancient establishments ? What interactions could they have had ? What is the place of the oppida in the habitat network during this period ? Or, to what extent do communication networks and traces of agricultural activity affect settlement dynamics ?

[EN] Exhibitions are a cornerstone of Alison and Peter Smithsons' multifaceted approach to their work. A powerful medium for conveying and materialising their ideas which provided them, throughout their career, with the opportunity to freely create experimental constructions to relay their thoughts. The exhibitions they staged in the 1950s and 60s, such as 'Parallel of Life and Art', 'House of the Future', and 'Patio & Pavilion' were, and still are, at least as important to architectural critics as their few built works or many writings. However, from the 1970s onwards little is known about their prolific work in the realm of exhibitions. In his lecture 'The Masque and the Exhibition: Stages Towards the Real' in 1980, Peter Smithson mentioned the importance of exhibitions in shaping the Smithsons' architecture as places of opportunity in which to experiment with reality. This comment makes it logical to think that if the exhibitions held before then had always been a powerful tool - a tool used, furthermore, by the Smithsons to create some of their most intense productions - then those staged after said lecture, which acknowledged and highlighted this aspect of their work might, despite being little known, be at least as intense as the previous exhibitions with greater media visibility. This idea, together with the expectations raised by the 'Christmas-Hogmanay' exhibition - not only because it was staged whilst said lecture was being drafted but also because of the ideas that sprang from the analysis of a related collage mentioned in the prelude to this doctoral thesis - channelled the research towards this final period of the Smithsons' exhibition architecture. The research herein focuses specifically on two groups of exhibitions that stand out amongst the Smithsons' wide range of documented exhibitions on account of their inherent intellectual cohesion enabling the concepts staged by Alison and Peter Smithson to be seen more clearly. This doctoral thesis consists of four chapters. It begins with an introductory chapter which firstly analyses and contextualises architecture in the shape of exhibitions; then outlines the importance of exhibitions in Alison and Peter Smithson's work; and finally puts the specific period under study into context in terms of both their career and the discourse of architecture in general. The two main chapters in this thesis are entitled 'Christmas Exhibitions' and 'Tecta Exhibitions', each organised in a similar fashion: a short introduction to the group of exhibitions followed by an in-depth analysis of each exhibition in the group based mainly on the unpublished documentation to which the author had access in the three main archives devoted to Alison and Peter Smithson: The Alison and Peter Smithson Archive in the Special Collections Department of the Frances Loeb Library at Harvard Design School (USA); the Alison and Peter Smithson Archive / Tecta Archive at Lauenförde (Germany); and the Smithson Family Archive in Stamford (United Kingdom). Finally, each chapter ends with an essay which analyses and links up the different concepts conveyed by each individual exhibition and the exhibitions in the group as a whole. The last chapter is a short epilogue that gathers up all the concepts set out previously in relation to the Christmas and Tecta exhibitions, and shows how they all tie in together in the Smithsons' most experimental work: the Hexenhaus at Bad Karlshafen. / [ES] Dentro del enfoque polifácetico del trabajo de Alison and Peter Smithson, las exposiciones son pieza fundamental. Un medio poderoso para comunicar y materializar sus ideas que les brindó a lo largo de toda su trayectoria la oportunidad de abordar con libertad la construcción experimental de su pensamiento. Sus propuestas expositivas de la década de los cincuenta y sesenta, como Parallel of Life and Art, House of the Future, o Patio & Pavilion, han sido y son tanto o más relevantes para la crítica arquitectónica como sus escasas obras construidas o sus abundantes escritos. Sin embargo, a partir de la década de los setenta, poco se conoce de su prolífica producción expositiva. Peter Smithson en la conferencia "The Masque and the Exhibition: Stages Towards the Real" en 1980 expresaba el importante significado que tenían las exposiciones para la conformación de su arquitectura como lugares de oportunidad para experimentar con la realidad. A partir de esta reflexión, parece lógico pensar que si hasta ese momento dichas instalaciones siempre fueron una herramienta con la que los Smithson han ofrecido algunos de sus momentos más intensos, las realizadas a partir de ese momento de reconocimiento consciente y puesta en valor de esta faceta de su trabajo, pese a su poca difusión, podrían entrañar una intensidad al menos similar a las que ya han destacado hasta el momento en los medios. Esta consideración, unida a las expectativas generadas en torno a la exposición Christmas-Hogmanay, tanto por ser simultánea a la elaboración de dicha conferencia, como por las ideas que se desprenden del análisis de un collage vinculado a la misma que aparece como preludio de esta tesis doctoral, ha dirigido la investigación hacia este último periodo de su arquitectura expositiva. En concreto, el estudio se centra en dos grupos que, dentro del amplio abanico de montajes expositivos realizados, destacan por poseer una cohesión intelectual propia que permitirá descubrir con mayor claridad las reflexiones que Alison y Peter Smithson ponen en escena. La tesis doctoral se estructura en cuatro grandes apartados. Arranca con un capítulo de introducción dedicado a enmarcar el tema de estudio en el que primero se analiza y contextualiza la arquitectura hecha exposición; después, se presenta la relevancia que tiene la obra expositiva en el trabajo de Alison y Peter Smithson; y finalmente se contextualiza el periodo concreto en el que se centra el estudio atendiendo tanto a su propia trayectoria como al discurso arquitectónico general. Los dos grandes apartados de la disertación son las exposiciones de Navidad y las realizadas junto a TECTA, estructurándose ambos de manera similar. Tras una breve introducción al grupo de exposiciones que se va a analizar, aparecen ampliamente documentadas cada una de las exposiciones que conforma el grupo a partir, principalmente, de la documentación inédita a la que se ha tenido acceso en los tres principales archivos dedicados a Alison and Peter Smithson: The Alison and Peter Smithson Archive en el Special Collections Department de la Frances Loeb Library de la Harvard Design School (Estados Unidos); The Alison and Peter Smithson Archiv / TECTA Archiv en Lauenförde (Alemania); y The Smithson Family Archive en Stamford (Inglaterra). Finalmente, cada capítulo se cierra con un ensayo en el que se analizan y relacionan las diferentes reflexiones que las exposiciones ofrecen, de manera individual y en su conjunto. El último capítulo es un breve epílogo que reúne y entrelaza todo lo anteriormente expuesto, a través de las exposiciones de Navidad y TECTA, en su obra más experimental, la Hexenhaus en Bad Karlshafen. / [CAT] Dins de l'enfocament polifacètic del treball d'Alison i Peter Smithson, les exposicions en són una peça fonamental. Un mitjà poderós per a comunicar i materialitzar les idees que, al llarg de tota la seua trajectòria, els van brindar l'oportunitat d'abordar amb llibertat la construcció experimental del seu pensament. Les seues propostes expositives de la dècada dels cinquanta i seixanta, com ara Parallel of Life and Art, House of the Future, o Patio & Pavilion, han sigut i són tant o més rellevants per a la crítica arquitectònica com les seues escasses obres construïdes o els seus abundants escrits. No obstant això, a partir de la dècada dels setanta, poc es coneix de la seua prolífica producció expositiva. Peter Smithson, en la conferència "The Masque and the Exhibition: Stages Towards the Real" al 1980, expressava l'important significat que tenien les exposicions per a la conformació de la seua arquitectura com a llocs d'oportunitat per a experimentar amb la realitat. A partir d'aquesta reflexió, sembla lògic pensar que, si fins a eixe moment les dites instal·lacions sempre van ser una eina amb la qual els Smithson han ofert alguns dels seus moments més intensos, les que van realitzar a partir d'aquest moment de reconeixement conscient i posada en valor d'aquesta faceta del seu treball, tot i la poca difusió, podrien contenir una intensitat com a mínim similar a la d'aquelles que ja han destacat fins al moment en els mitjans. Aquesta consideració, unida a les expectatives generades entorn a l'exposició Christmas-Hogmanay, tant per ser simultània a l'elaboració de la dita conferència, com per les idees que es desprenen de l'anàlisi d'un collage vinculat a la mateixa que apareix com a preludi d'aquesta tesi doctoral, ha dirigit la investigació cap a aquest últim període de la seua arquitectura expositiva. En concret, l'estudi se centra en dos grups que, dins de l'ampli ventall de muntatges expositius realitzats, destaquen per posseir una cohesió intel·lectual pròpia que permetrà descobrir amb una major claredat les reflexions que Alison i Peter Smithson posen en escena. La tesi doctoral s'estructura en quatre grans capítols. Arrenca amb un apartat d'introducció dedicat a emmarcar el tema d'estudi, en què primer s'analitza i contextualitza l'arquitectura feta exposició; després, es presenta la rellevància que té l'obra expositiva en el treball d'Alison i Peter Smithson; i finalment es contextualitza el període concret en què se centra l'estudi, atenent tant a la seua pròpia trajectòria com al discurs arquitectònic general. Els dos grans capítols de la dissertació són les exposicions de Nadal i les realitzades junt amb TECTA, i s'estructuren tots dos de manera similar. Després d'una breu introducció al grup d'exposicions que s'analitzarà, apareixen amplament documentades cadascuna de les exposicions que conforma el grup, a partir principalment de la documentació inèdita a la qual s'ha tingut accés en els tres principals arxius dedicats a Alison i Peter Smithson: The Alison and Peter Smithson Archive a l'Special Collections Department de la Frances Loeb Library de la Harvard Design School (Estats Units d'Amèrica); The Alison and Peter Smithson Archiv / TECTA Archiv a Lauenförde (Alemanya); i The Smithson Family Archive a Stamford (Anglaterra). Finalment, cada capítol es tanca amb un assaig en què s'analitzen i relacionen les diferents reflexions que les exposicions ofereixen, de manera individual i en conjunt. L'últim capítol és un breu epíleg que reuneix i entrellaça tot allò exposat anteriorment, a través de les exposicions de Nadal i TECTA, en la seua obra més experimental, la Hexenhausen Bad Karlshafen. / Ábalos Ramos, A. (2016). ALISON AND PETER SMITHSON: THE TRANSIENT AND THE PERMANENT [Tesis doctoral no publicada]. Universitat Politècnica de València. https://doi.org/10.4995/Thesis/10251/62223 / TESIS