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Les impacts du jeu sur le parcours de vie du joueur

Bertrand-Danjou, Audréane 10 August 2023 (has links)
Thèse ou mémoire avec insertion d'articles. / La présente thèse porte sur la commission de délits chez des joueurs ayant des habitudes de jeu de hasard et d'argent (JHA) problématiques et effectuant une demande d'aide pour cette problématique. La commission de délits consisterait en un indicateur de gravité de la problématique de jeu et se présenterait chez les joueurs lorsque les conséquences négatives de la pratique des JHA s'accumulent après plusieurs années de jeu. Parallèlement, la demande d'aide pour le jeu problématique surviendrait généralement lorsque les habitudes de JHA et leurs conséquences engendrent un état de crise pour le joueur. Le nombre de joueurs problématiques qui sollicitent les ressources d'aide demeure peu nombreux et certains aspects de cette population sont méconnus. Par exemple, il existe peu d'information sur la population de joueurs ayant commis des délits et qui effectue une demande d'aide. La première étude de la thèse porte sur les caractéristiques de joueurs adultes qui se présentent en traitement pour des habitudes de JHA problématiques. Cet article vise à identifier si les joueurs sollicitant les ressources d'aide et ayant commis un délit qui a été judiciarisé se distinguent de ceux n'ayant pas commis de délit judiciarisé concernant différents indicateurs de la gravité d'une problématique de JHA. Pour y arriver, les évaluations cliniques de 556 joueurs effectuées au moment de leur entrée dans les services ont été analysées. Plus précisément, le groupe de joueurs ayant commis au moins un délit judiciarisé est composé des données de 122 usagers, alors que celui de joueurs n'ayant pas commis de délits judiciarisés est composé des données de 434 personnes. Les analyses permettant de comparer les deux groupes à l'étude ont porté sur des caractéristiques liées à la sévérité des habitudes de JHA, à l'état de santé psychologique, à la consommation de substances et à la qualité des relations interpersonnelles. Les données recueillies montrent que les joueurs effectuant une demande d'aide et ayant commis un ou des délits judiciarisés sont majoritairement des hommes, ayant atteint un niveau d'étude secondaire et ayant besoin d'une intervention spécialisée pour la problématique de JHA. Concernant les variables étudiées, il ressort que les deux groupes se distinguent concernant leur risque perçu de commettre un délit pour soutenir les habitudes de jeu, concernant la sévérité de la consommation de substances ainsi que le risque d'avoir eu recours à des comportements violents au cours de la vie. Les autres indicateurs étudiés ne permettent pas de faire ressortir des différences entre les groupes, mettant l'accent sur l'importance de ne pas avoir d'idées préconçues concernant les joueurs ayant commis des délits lorsqu'ils se présentent dans les ressources d'aide. La seconde étude de cette thèse vise à aborder les liens qui existent entre la commission d'un délit, le type de délit commis et la présence d'habitudes de JHA problématiques chez des joueurs ayant effectué une demande d'aide au Centre de réadaptation en dépendance de Québec. Onze joueurs ont été rencontrés et ont répondu à des questions portant sur leur vécu de jeu et de délinquance dans le cadre d'entrevues semi-structurées. Les analyses effectuées permettent de voir qu'il existe une variété de délits qui peuvent avoir été commis par les joueurs pour soutenir des habitudes de jeu. D'un autre côté, des délits plus typiquement associés au soutien des habitudes de JHA peuvent avoir été commis sans que cela ait été effectué dans le but de financer le jeu. Les résultats de cette étude mettent l'accent sur l'hétérogénéité de l'expérience vécue par les joueurs et l'importance de prendre le temps de les questionner sur l'importance des délits commis dans leur parcours afin de bien s'arrimer à leurs besoins.
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Problèmes de jeu chez les aînés : l'influence perçue des évènements de vie

Poupard, Maude 19 April 2018 (has links)
Les problèmes de jeu pathologique chez les aînés sont préoccupants et, considérant la croissance de leur participation récréative au jeu et l'augmentation massive de l'offre de jeu des dernières années, il devient primordial de s'intéresser aux facteurs influençant les habitudes de jeu de cette population. Les événements éprouvants impliqués dans le processus du vieillissement peuvent jouer un rôle en affectant sérieusement les aînés plus vulnérables et en les incitant à utiliser le jeu comme une échappatoire aux émotions douloureuses. La présente étude vise donc à identifier et à décrire les événements de vie marquants qui contribuent à l'évolution des comportements problématiques de jeu chez les aînés. Elle a aussi pour but d'explorer s'il existe une différence entre ces événements en fonction du groupe d'âges d'appartenance ainsi qu'à regrouper les joueurs en fonction de leurs caractéristiques. Pour ce faire, 18 participants présentant des scores problématiques à l'Indice de gravité du jeu excessif ont été recrutés de façon à obtenir une répartition égale du groupe d'âges (55-64 ans, 65-74 ans et 75 ans et plus) et du genre. Au cours d'une entrevue semi-structurée, ils ont eu à décrire en détail les différents événements ayant créé un impact sur leurs habitudes de jeu. Suite à une procédure d'inter-juge, l'analyse qualitative de type inductive a permis de traiter les données. Les résultats indiquent que les participants pouvaient clairement établir un lien entre les fluctuations de leurs habitudes de jeu et certains événements, tels que l'héritage d'un montant important ou la retraite, sans qu'un type d'événement de vie ne soit davantage répertorié. Peu de particularités liées à l'âge ont été identifiées, mais une variation importante quant au vécu, au niveau d'adversité rencontré, à l'âge du début des habitudes de jeu et à l'utilisation de ressources d'aide a été observée. Ces particularités ont permis de dégager quatre profils distincts de joueurs, soit les (1) multi-dépendants avec apparition précoce du jeu, (2) les dépendants successifs avec apparition tardive du jeu, (3) les fortuits et (4) les accompagnateurs, ainsi que de proposer des recommandations cliniques adaptées selon chaque profil.
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Habitudes de jeu de hasard et d'argent chez les étudiants du secondaire

Boudreault, Normand 03 December 2021 (has links)
La participation aux jeux de hasard n'est pas un phénomène nouveau. Certains individus développent progressivement une incapacité à résister à jouer, apportant ainsi des difficultés dans plusieurs domaines de leur vie. L'objectif de cette étude précise la prévalence du jeu pathologique chez un échantillon d’adolescents québécois et sa relation avec les conduites délinquantes, la consommation de cigarettes, de drogue et d'alcool et le rendement scolaire. La majorité (87%) des jeunes consultés ont déjà joué et 76,9% se sont adonnés à la pratique des jeux de hasard et d'argent dans la dernière année. Les résultats indiquent une prévalence de 2,6% de joueurs pathologiques chez les jeunes de 12 à 18 ans. Les problèmes de jeu sont associés aux habitudes de consommation de psychotropes, aux difficultés scolaires et personnelles.
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Prévalence du jeu pathologique dans les organismes communautaires

Lepage, Claudine 11 March 2021 (has links)
Au Québec, la dernière étude de prévalence auprès de la population générale observe un taux de 2,1% de joueurs pathologiques (Ladouceur, Jacques, Ferland & Giroux,1997). Les études auprès des populations particulières (Castellani et al., 1996; Othsuka et al., 1997) rapportent des taux de prévalence plus élevés que dans la population générale. La présente étude a pour but d’estimer la prévalence du jeu pathologique auprès d’un échantillon de personnes ayant recours aux organismes communautaires offrant de l’assistance financière, matérielle ou de l’hébergement. Les participants sont pour la majorité ni aux études et ni à l’emploi. Les résultats indiquent que 17,2% des personnes sont joueurs pathologiques dont 80% d’hommes et 20% de femmes. Cette recherche permet de joindre des joueurs pathologiques exclus des dernières études de prévalence menées par téléphone. À l’intérieur de la discussion, les particularités de cette population sont mises en relation avec les problèmes de jeu.
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Évaluation du service de télécounselling offert par la ligne téléphonique "Jeu : aide et référence"

Fortin-Gagnon, Émilie 18 April 2018 (has links)
Au début des années 2000, le Ministère de la Santé et des Services sociaux a mandaté le Centre de Référence du Grand Montréal, responsable et gestionnaire de la ligne téléphonique Jeu : aide et référence (JAR), d'implanter un projet-pilote de télécounselling pour les joueurs. Ce service a été mis en place en 2006. L'objectif du présent projet est d'évaluer le projet-pilote de télécounselling de JAR à partir des informations transmises par JAR aux chercheurs. Pour ce faire, l'impact du traitement sur les habitudes de jeu, la façon dont le programme fut administré et la satisfaction des participants face à celui-ci ont été analysés à partir des 84 dossiers dénominalisés des individus ayant entamé le programme de télécounselling. Les résultats obtenus révèlent que le traitement aurait permis d'augmenter significativement le sentiment chez les joueurs que le problème de jeu est résolu ou sous contrôle, sans avoir d'impact sur la force des envies de jouer. De plus, le contenu du traitement s'avère de nature cognitive-comportementale à moins de 50 %. Il est offert de façon variable, comme en témoigne son faible score d'intégrité totale (10,8 % des participants ont reçu tous les éléments prévus). Par contre, la moyenne des items reçus par participant est élevée. Les données disponibles démontrent également un haut taux de satisfaction des joueurs à l'égard du programme, variant de 80,5 à 99,0 % pour les différentes variables mesurées. Des recommandations sont émises sur le contenu du traitement offert par JAR ainsi que sur la méthodologie à utiliser lors d'une prochaine évaluation de programme.
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Verbalisations associées aux réussites et aux échecs thérapeutiques d'un traitement auto-administré pour les joueurs problématiques

Théberge, Camille 10 June 2021 (has links)
Les traitements auto-administrés (TAA) incluant des entretiens motivationnels ont montré leur efficacité à réduire les comportements de jeu problématiques et les conséquences associées. Les paroles du joueur sont au cœur des entretiens motivationnels et fournissent de l’information sur la motivation du joueur à changer ses comportements. Ces entretiens permettent de travailler l’ambivalence et d’augmenter sa motivation à changer. La présente étude vise à explorer le contenu d’un entretien motivationnel d’un TAA afin d’identifier de quelle façon s’articule le discours motivationnel selon les différentes issues du traitement des joueurs, soit la réussite, l’abandon ou la non-réponse au traitement. Le contenu du discours autre que motivationnel est aussi exploré afin de compléter le portrait. Douze verbatims d’entretiens motivationnels de joueurs problématiques (quatre abandons, réussites et noncomplétion) ont fait l’objet d’une analyse qualitative du contenu et d’un accord interjuge. La motivation représentée par l’engagement, les raisons, la capacité, le désir, l’action et le besoin se retrouve verbalisée pour le changement dans chaque trajectoire. Toutefois, l’engagement contre le changement et le besoin de ne pas changer ne se retrouvent que dans la trajectoire de l’abandon alors que la trajectoire de non-réponse présente spécifiquement la mise en action de stratégies de contrôle externes. Une faible perception de la capacité de changer en raison de facteurs personnels est également relevée dans ces deux trajectoires. Le discours autre que motivationnel révèle des attentes élevées envers le traitement ainsi que l’utilisation du jeu comme stratégie de gestion émotionnelle dans les trajectoires d’abandon et de nonréponse au traitement. Les résultats de cette étude appuient la richesse du contenu du discours des joueurs lors d’un entretien motivationnel. Les études cliniques gagneraient à se servir de ce matériel en cours de traitement pour le personnaliser aux besoins des joueurs.
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Personnalité, symptômes anxio-dépressifs et distorsions cognitives : comparaison de joueurs de poker et de joueurs d'appareils de loterie vidéo

Lévesque, David 24 April 2018 (has links)
Actuellement, aucune théorie psychologique unique et aucun modèle multifactoriel n’arrive à expliquer les facteurs causaux responsables du développement du jeu pathologique. Les progrès dans ce domaine sont entravés, entre autres, par des conceptualisations de la problématique qui ne font pas consensus dans la communauté scientifique. Blaszczynski et Nower (2002) font partie des pionniers à soutenir que les joueurs de jeu de hasard et d’argent (JHA) forment un groupe hétérogène et à avoir étudié les sous-groupes de joueurs pathologiques. Leurs recherches ainsi que celles de leurs successeurs ont démontré que l’hypothèse répandue, selon laquelle les joueurs pathologiques forment une population homogène, serait fausse et que les traitements dérivés de ces modèles ne peuvent pas s’appliquer uniformément à chaque joueur sans considérer, entre autres, le type de JHA, le genre, l’histoire développementale et la neurobiologie. La présente thèse, qui se décline en deux études, s’inscrit dans cet esprit. S’inspirant du Modèle de voies associatives du jeu problématique (Blaszczynski et Nower, 2002), mais également de la théorie de l’interaction psychostructurelle (« psycho-structural interaction ») de Griffiths (1993), la présente thèse vise à développer une meilleure compréhension du rôle du type de JHA dans la conceptualisation des comportements de jeu en comparant des joueurs d’appareils de loterie vidéo (ALV) et des joueurs de poker. Plus précisément, la première étude vise à (1) comparer les joueurs de poker et les joueurs d’ALV sur le plan de la gravité du problème de jeu et de caractéristiques psychologiques liées aux comportements de jeu, c’est-à-dire le narcissisme, la recherche de sensations, les symptômes dépressifs, les symptômes anxieux et les distorsions cognitives, (2) tester empiriquement l’effet médiateur des distorsions cognitives entre les caractéristiques psychologiques et la gravité du problème de jeu, et (3) tester un modèle prédictif de la gravité du problème de jeu et vérifier l’invariance de ce modèle selon le type de jeu. Les résultats indiquent que, comparativement aux joueurs d’ALV, les joueurs de poker de l’échantillon présentent des niveaux significativement supérieurs de narcissisme et de recherche de sensations, mais significativement inférieurs de dépression et de gravité du problème de jeu. Les analyses de médiation (bootstrap) révèlent que les distorsions cognitives sont médiatrices de l’effet du narcissisme sur la gravité du problème de jeu pour les deux groupes. Pour les joueurs d’ALV uniquement, les distorsions cognitives jouent le rôle de médiateur entre le score de dépression et celui de la gravité du problème de jeu. L’analyse multigroupe met en évidence une non-invariance dans la configuration du modèle prédictif du problème de jeu entre les deux groupes. En somme, le profil des joueurs de poker diffèrent de celui des joueurs d’ALV, ce qui suggère l’hypothèse d’une étiologie et d’un tableau clinique distinctifs. La seconde étude a pour objectif d’évaluer la validité « transjeux » d’une mesure autorapportée des distorsions cognitives, le Gambling Related Cognitions Scale (GRCS; Raylu et Oei, 2004, version française : Grall-Bronnec et al., 2012), en comparant les réponses aux items des joueurs de poker aux joueurs d’ALV. Près de la moitié des items au GRCS présentent un fonctionnement différentiel d’importance moyenne à grande dépendamment de la méthode utilisée. Les cinq items présentant un fonctionnement différentiel plus important favorisent l’endossement des joueurs de poker (comparativement aux joueurs d’ALV), indépendamment de leur score total, et gravitent autour des thèmes suivants : l’habileté, les connaissances, les apprentissages et les probabilités. Cet artéfact de la mesure a pour conséquence de majorer le score total des joueurs de poker, suggérant un plus haut niveau de distorsions cognitives, et un effet inverse pour les joueurs d’ALV. La discussion relève les implications cliniques et théoriques de ces résultats. / Currently, there exists no psychological theory or multifactorial model that adequately explains the causal factors that contribute to the development of gambling disorder. Progress in this domain is hindered by the fact that there is no scientific consensus about the conceptualization of this disorder. Blaszczynski and Nower (2002) were among the first to state that gamblers are a heterogenous group and to study subgroups of pathological gamblers. Their work and that of their successors has shown that the popular hypothesis according to which pathological gamblers are a homogenous group is false, and that treatments derived from these models cannot be uniformly applied to all gamblers without consideration for certain crucial aspects, such as type of gambling game, gender, developmental history and neurobiology. Comprised of two studies, the current thesis aims to further the knowledge in this vein of work. Inspired by the Pathways model of pathological gambling (Blaszczynski, & Nower, 2002), and by the psycho-structural interaction theory (Griffiths, 1993), this thesis aims to develop a better understanding of the influence of the structural characteristics of gambling games on gambling behaviours by comparing individuals who gamble on video lottery terminals (VLT) or at poker. More specifically, the first study aims (1) to compare poker gamblers and VLT gamblers with respect to the severity of the gambling problem and psychological characteristics related to gambling behaviours, such as narcissism, sensation-seeking, depressive or anxiety symptoms, and cognitive distortions, (2) to test a predictive model of gambling problem severity and verify its invariance with respect to the type of gambling game, and (3) to test a mediating effect of cognitive distortions between psychological characteristics and gambling problem severity. The results indicate that in comparison to VLT gamblers, poker players present significantly higher levels of narcissism and sensation-seeking, and significantly lower levels of depression and gambling problem severity. Bootstrap analyses reveal that cognitive distortions have a mediating effect on gambling problem severity for both groups of gamblers. In addition, the level of depression in VLT players significantly predicts gambling problem severity both directly and indirectly via the mediating effect of cognitive distortions. Multigroup invariance analyses reveal a non-invariance in the configuration of the predictive model of the gambling problem between the two groups. These profiles could be linked to the player's interest for a specific type of gambling game, but also to problem gambling. The second study aims to assess the reliability of a French adaptation of a self-report measure of cognitive distortions, the Gambling Related Cognitions Scale (GRCS; Raylu, & Oei, 2004, French version: Grall-Bronnec et al., 2012), by comparing the answers of poker players to those of VLT players. Depending on the method used, nearly half of the GRCS items were flagged as showing differential item functioning (DIF) with a medium to large effect. The five items with most significant DIF were more positively endorsed by poker players as compared to VLT gamblers, independent of their total score. These items were related to skill, knowledge, learning and probabilities. This artefact in the instrument consequently increases the total score of poker players, thus suggesting a higher level of cognitive distortions in this group, and has the reverse effect with VLT players. Clinical and theoretical implications derived from these findings are discussed.
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Vérification de la justesse du NODS téléphonique par une entrevue clinique

Murray, Vicky. 08 May 2021 (has links)
Les implications sociales et personnelles du jeu pathologique étant importantes, il devient nécessaire d'évaluer l'ampleur de la problématique dans la population. Pour ce faire, l'utilisation d'un instrument qui évalue les joueurs avec justesse est essentielle. Cette étude, réalisée auprès de 200 adultes, porte sur la capacité du NORC DSM-IV Screen (NODS) à évaluer correctement les joueurs. De façon plus précise, elle vise à déterminer le pourcentage de faux positifs généré par le NODS chez une population de joueurs de loterie vidéo. Un critère de comparaison a été établi à partir d'une entrevue clinique. Les résultats démontrent que le NODS surestime le nombre de personnes rapportant avoir un problème de jeu. Ce résultat va à l'opposé des études de validation du NODS et questionne la pertinence d'utiliser cet instrument pour estimer la prévalence du problème de jeu dans une population.
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Family involvement in problem gambling treatment

Kourgiantakis, Toula 24 April 2018 (has links)
Les problèmes de jeu (PJ) sont un enjeu de santé publique qui ont une influence sur les individus qui en souffrent ainsi que sur leurs familles (Afifi, Cox, Martens, Sareen & Enns, 2011). Plusieurs études ont illustré les impacts des PJ sur les familles (Hodgson et al., 2007; Mathews & Volberg, 2013). Malgré que les conséquences des problèmes de jeu aient un impact négatif sur la famille, le traitement de cette dépendance se concentre encore principalement sur l’individu (Orford, Velleman, Natera, Templeton & Copello, 2013). La recherche sur l’implication de la famille dans le traitement des PJ est limitée, mais les études réalisées montrent que l’implication familiale peut améliorer les résultats du traitement (Ingle et al., 2008), réduire la détresse individuelle et améliorer le fonctionnement familial (Rychtarik & McGillicuddy, 2006). Dans le cadre de cette recherche s’appuyant sur une approche méthodologique mixte, nous examinons l’impact de l’implication de la famille dans le traitement des PJ en utilisant le modèle du Stress-Strain-Coping-Support (Orford et al., 2010) et le cadre théorique systémique familial (Whitchurch & Constantine, 2009). Cette recherche a une question de recherche générale : 1) Quels sont les impacts de l’implication familiale dans le traitement des PJ? Trois questions spécifiques sont utilisées : a) Quels sont les impacts de l’implication familiale dans le traitement et les comportements de jeu problématique? b) Comment les membres de la famille décrivent-ils l’implication familiale dans le traitement des PJ? c) Comment est-ce que l’implication familiale dans le traitement des PJ influence le fonctionnement individuel et familial? Cette étude de recherche doctorale utilise un devis à cas unique et examine l’expérience de 11 dyades (chacune contenant un individu avec des PJ et un membre de sa famille) qui cherchaient un traitement pour des PJ dans un centre de traitement de toxicomanie et de santé mentale du Canada. Les dyades ont été assignées aléatoirement au traitement ou au groupe contrôle. Les membres de la famille dans le groupe contrôle ont été mis sur une liste d'attente. Les membres de la famille qui étaient dans le groupe traitement ainsi que les individus avec des PJ en provenance des deux groupes recevaient des services immédiatement. Tous les participants ont rempli un questionnaire standardisé durant les trois phases de l’étude – temps de base, traitement et post-traitement. À la fin de la phase de post-traitement, des entrevues semi-dirigées étaient réalisées avec les individus souffrant de PJ et les membres de leurs familles. Les résultats n’ont pas démontré de différence significative entre le traitement et le groupe contrôle. Les taux d’attrition et d’achèvement des groupes étaient similaires, tout comme la réduction des comportements de jeu problématique, la diminution de la sévérité des PJ et de l’envie de jouer. Une baisse de la détresse individuelle était présente dans les deux groupes et à la fin de l’étude, les membres de la famille présentaient le taux de détresse le plus élevé, et ce, pour les deux groupes. La majorité des dyades démontraient des améliorations dans le fonctionnement familial, mais une différence était présente entre les deux groupes. Les membres de la famille qui étaient dans le groupe contrôle éprouvaient plus de difficultés quant au fonctionnement familial lors de la phase post-traitement. L’étude a démontré que l’implication de la famille était complexe puisqu’elle est influencée par des facteurs qui ne sont pas liés à l’assignation au groupe ou bien à la participation au traitement pour les membres de la famille. Les familles ont décrit des facteurs facilitants et des obstacles qui peuvent avoir un impact sur l’implication familiale dans le traitement des PJ. La communication, le support et les habiletés de coping étaient des éléments facilitateurs à l’implication familiale tandis que les conflits, l’isolement et les troubles de santé mentale/abus de substance étaient des obstacles à l’implication familiale dans le traitement des PJ. Les familles dans cette étude ont également décrit différents types d’implication (élevé, modéré, faible). Ces types étaient influencés par la présence ou l’absence de facilitateurs ou obstacles à l’implication familiale. / Problem gambling (PG) is a public health concern affecting problem gambling individuals (PGIs) and their families (Afifi, Cox, Martens, Sareen & Enns, 2011). There has been ample research demonstrating that families are adversely affected by PG (Hodgins, Shead & Makarchuk, 2007; Mathews & Volberg, 2013). Although the consequences of PG negatively impact the entire family, the treatment of this behavioural addiction continues to have an individual focus (Orford, Velleman, Natera, Templeton & Copello, 2013). Research on family involvement in PG treatment has been limited, but the studies that have been conducted show that involving families can improve gambling treatment outcomes (Ingle, Marotta, McMillan & Wisdom, 2008), reduce individual distress and improve family functioning (Rychtarik & McGillicuddy, 2006). In this mixed methods study we examined the impact of family involvement in PG treatment using a Stress-Strain-Coping-Support Model (Orford et al., 2010) and Family Systems Theoretical framework (Whitchurch & Constantine, 2009). The study had one general research question: 1) What is the impact of family involvement in PG treatment? There were also three specific research questions: a) What is the impact of family involvement on PG treatment and behaviour? b) How do family members describe family involvement in PG treatment? c) How does family involvement in PG treatment affect individual and family functioning? This doctoral research study used a multiple case study method and examined the experiences of 11 dyads (each consisting of one PG individual and one family member), seeking PG treatment at an addiction and mental health centre in Canada. Dyads were randomly assigned to a treatment or control group and family members in the control group were waitlisted, while the family members in the treatment group and the PG individuals in both groups, received services immediately. All participants completed standardised questionnaires during three study phases – baseline, treatment and post-treatment. At the end of the post-treatment phase there were semi-structured interviews with PG individuals and family members. The results did not show substantive differences between the treatment and control groups. The groups had similar PG treatment attrition and completion rates, reductions in gambling behaviour, decreases in gambling severity and gambling urges. Both groups had decreases in individual distress levels and at the end of the study the highest distress levels for both groups were among family members. Most dyads had improvement in family functioning, but there was a difference between the two groups, with more difficulties in family functioning at post-treatment among families in the control group. The study showed that family involvement was complex as it was influenced by other factors that were unrelated to group assignment and treatment attendance for family members. Families described facilitators and barriers impacting family involvement in PG treatment. Communication, support and coping skills were facilitators to family involvement, while conflict, isolation and mental health and/or substance use concerns were barriers to family involvement in PG treatment. The families in this study also described different types of involvement (high, moderate and low) and this was influenced by the presence or absence of facilitators or barriers to family involvement.
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Troubles de la personnalité et jeu pathologique : comorbidité et prédicteurs d'abandon du traitement

Pelletier, Olivier 13 April 2018 (has links)
Une comorbidité élevée existe entre les troubles de la personnalité (TPs) et les troubles liés à une substance. Certains chercheurs croient que les TPs pourraient survenir aussi de façon concomitante chez les joueurs pathologiques. Les études rapportent un taux élevé de comorbidité entre ces problématiques. Toutefois, une seule a évalué ces troubles en se basant sur les critères diagnostiques du DSM -IV et ces chercheurs n 'ont évalué que des joueurs pathologiques masculins jouant aux machines à sous et n 'ayant aucun autre diagnostic à l'axe I, ce qui limite la généralisation des résultats. Bien que les traitements psychologiques actuels pour le jeu pathologique soient efficaces, environ une personne sur deux n' arrive pas à les compléter. Certains chercheurs croient que la présence d'un TP comorbide pourrait expliquer en partie ces abandons, puisque les TPs comorbides s'avèrent prédicteurs de l'abandon du traitement chez les patients souffrant de divers troubles mentaux. Aucune étude n'a encore évalué cette question chez les joueurs pathologiques. La présente étude vise à identifier la présence et le type de TPs chez les joueurs pathologiques qui amorcent un traitement psychologique en clinique externe d'après les critères du DSM-IV. Elle vise aussi à déterminer si la présence d'un TP comorbide s'avère une variable prédictive de l'abandon du traitement chez cette clientèle. Cent (N= 100) joueurs ont été recrutés dans les différents milieux cliniques au Québec. Ils ont été évalués à l'aide de l'Entrevue diagnostique sur le jeu pathologique-révisée (EDJP-R), l'Entrevue diagnostique du jeu pathologique du DSM-IV, de l'Entrevue diagnostique et clinique semistructurée pour les Troubles de l'axe II (SCID-II) et d'un questionnaire sociodémographique avant le début du traitement. Les intervenants ont rempli le Questionnaire d'arrêt de la démarche thérapeutique (QADT), afin de classifier les participants comme ayant abandonné le traitement ou ayant complété ce dernier. Les données recueillies indiquent que 64% des joueurs présentent un TP comorbide à leur entrée en traitement. Les TPs les plus fréquents seraient ceux provenant du groupe B selon le DSM-IV. La présence d'au moins un TP comorbide du groupe B serait un prédicteur statistiquement significatif de l'abandon du traitement chez cette clientèle.

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