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Variations autour du Livre d’Esther : de la vision biblique au regard porté par la littérature et les arts sur les personnages / Variations on the Book of Esther : From the Biblical Vision to the Literary and Artistic Depiction of its CharactersZazoun, Flavie 26 January 2012 (has links)
À partir d’une interrogation initiale sur l’Esther de Racine, cette étude repart de la Bible, analyse les sources puis suit le parcours du Livre d’Esther, son devenir religieux, littéraire et artistique au cours des siècles et à travers l’Europe. Cette démarche génétique a permis de dresser un immense tableau des créations les plus diverses. Il s’avère que cette composition biblique doit être comptée parmi les textes fondateurs ayant contribué à créer une culture commune. Rédigée quatre siècles avant notre ère, elle ne s’est pas limitée à alimenter la liturgie. Rapidement, la figure d’Esther a été vue comme un archétype de la Fidèle : on en a fait l’apologie en l’associant par analogie à Marie la médiatrice, et en reconnaissant en cette reine un exemplum édificateur. Plus largement, Esther et Assuérus représentent le modèle parfait d’un couple de souverains. Le Livre d’Esther a inspiré jusqu’à nos jours de multiples artistes et d’écrivains. Parmi l’énorme corpus de réécritures, c’est l’art dramatique qui a été privilégié, proposant des tragédies mais aussi des parodies : si Mardochée y reste digne d’éloges, Aman devient objet de blâme ou de risée. Parce qu’il abolit les frontières géographiques, historiques, politiques et sociales, ce texte appartient à la source d’une grande partie du patrimoine de l’Europe / Starting with a study of Racine's Esther, this thesis analyses the biblical story and its sources and follows its literary, artistic and religious becoming through the centuries and across Europe. This "genetic" approach results in a tableau portraying a wide variety of artistic creations. The biblical story appears to have been counted among a number of founding texts which contributed to a common (European) culture. Composed four centuries before our era, its uses and applications go beyond the religious and the liturgical. The figure of Esther quickly came to be seen as an archetype of the faithful: she is associated by analogy with Mary the mediator and recognised as an exemplary queen. More broadly, Esther and Ahasuerus represent the perfect model of the royal couple. Through the ages, the Book of Esther has inspired many artists and writers. Amidst the huge corpus of re-writings, theatrical adaptations hold a prominent place, made up of both tragedies and parodies. If Mordecai remains worthy of praise, Haman is generally portrayed as an object of rebuke or ridicule. Because it abolishes geographical, historical, political and social borders, this text is at the source of an important part of European heritage.
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La couronne dans les sources iconographiques et textuelles juives et chrétiennes : significations d’un symbole tardo-antique / The crown in Jewish and Christian textual and iconographic sources : meanings of a late-antique symbolAmsellem, Roxane 06 June 2017 (has links)
Le motif de la couronne, fortement présent dans les corpus iconographiques juifs et chrétiens, a été majoritairement perçu comme une contamination païenne des dits répertoires. Par la même, son interprétation symbolique est jugée secondaire et son emploi serait essentiellement d’ordre décoratif. Par la constitution d’un double corpus sélectif, l’un iconographique et l’autre textuel, notre démontrons que ce motif connaît une signification symbolique profonde et propre aux deux religions. Mes travaux permettent, d’une part, une meilleure compréhension des évolutions iconographiques et religieuses si caractéristiques de l’Antiquité tardive, et, d’autre part, de cerner les interactions entre les groupes religieux juifs et chrétiens du monde gréco-romain. En effet, la prise en compte et la confrontation de l’ensemble des sources textuelles et iconographiques tardoantiques juives et chrétiennes ont tout d’abord montré que le thème de la couronne est omniprésent. Cette omniprésence s’explique dans la mesure où les significations symboliques qu’elle véhicule sont fondamentales et multiples. Attribut de pouvoir (celui du roi celui du prêtre), attribut et sceau divin, attribut christique, angélique et céleste, la couronne est au cœur de la pensée juive et chrétienne de la rétribution. Ce symbolisme puissant s’enracine dans la Bible. C’est à partir des passages bibliques, pourtant peu nombreux, mentionnant la couronne, que les exégèses ultérieures se sont constamment développées ; cela en insistant toujours plus sur la dimension céleste de la signification de ce motif, au détriment de ses connotations terrestres liées historiquement à la royauté davidique et à la prêtrise aaronienne. Le motif de la couronne et son interprétation de plus en plus eschatologique sont présents dans tous les corpus littéraires ou épigraphiques que nous avons étudiés. Les premiers témoins de cet accroissement de la valeur symbolique de la couronne sont les littératures intertestamentaire, pseudépigraphique et qumrânienne au tournant de notre ère, dans lesquelles l’attention se focalise sur le sort des justes. / The motif of the crown, strongly present in the Jewish and Christian iconographic corpus, was mainly perceived as a pagan contamination of the said repertoires. By the same token, its symbolic interpretation is considered secondary and its use essentially decorative. By the constitution of a selective double corpus, one iconographic and the other textual, we demonstrate that this motif knows a deep symbolic meaning specific to both religions. My work makes it possible, on the one hand, to better understand the iconographic and religious evolutions so characteristic of late antiquity, and, on the other hand, to identify the interactions between the Jewish and Christian religious groups of the Greco-Roman world.Indeed, taking into account and confronting all Jewish and Christian late antique textual and iconographic sources initially showed that the theme of the crown is omnipresent. This omnipresence is explained insofar as the symbolic meanings which it conveys are fundamental and multiple. Attribute of power (that of the king that of the priest), attribute and divine seal, attribute Christic, angelic and celestial, the crown is at the heart of the Jewish and Christian thought of retribution.This powerful symbolism is rooted in the Bible. It is from the biblical passages, however few in number, mentioning the crown, that the subsequent exegeses have been constantly developed; With an increasing emphasis on the heavenly dimension of the meaning of this motif, to the detriment of its terrestrial connotations historically related to the Davidic kingdom and the Aaronic priesthood. The motif of the crown and its increasingly eschatological interpretation are present in all the literary or epigraphic corpuses that we have studied. The first witnesses to this increase in the symbolic value of the crown are the intertestamental, pseudepigraphic and qumranian literatures at the turn of our era, in which attention focuses on the fate of the righteous.
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Judaïsme et christianisme chez Kant : Du respect de la loi à son accomplissement dans l’amour / Judaism and Christianity in Kant : From compliance to fulfillment in loveSalvetti, Florence 08 December 2012 (has links)
Cette thèse de doctorat se propose de reprendre l'ensemble de la philosophie pratique de Kant en aval, c'est-à-dire à partir de l'ouvrage chronologiquement tardif dans le corpus kantien, La Religion dans les limites de la simple raison (1793), dont la Première partie assigne à la volonté un défi : le « mal radical ». Le « mal radical » n'est pas le mal absolu ou diabolique, mais il consiste en une inversion (Verkehrtheit) de l'ordre des principes au sein du vouloir, et ne peut être déraciné que par l'entière conversion du cœur. Avec le mal s'ouvre l'antinomie du judaïsme, considéré par le philosophe comme le contre-modèle de la foi par excellence, et du christianisme, criterium unique et anhistorique de la religion, seul à même de résoudre le problème de l'homme nouveau. Si, selon Kant, le judaïsme est nouménalement nul parce qu'incapable de véhiculer le contenu de la religion rationnelle, le philosophe, qui considère l'interdit biblique de l'idolâtrie comme « le commandement le plus sublime du Livre de loi des Juifs », lui reconnaît néanmoins le mérite de mettre l'accent sur le respect. Le christianisme, quant à lui, met l'accent sur l'amour, dont Kant retient la signification pratique, à savoir qu'il est l'état de perfection de l'intention vers lequel nous devons tendre / This doctoral thesis suggests taking back the whole of Kant's practical philosophy downstream, i.e. from the chronologically late work in the Kantian corpus, The Religion within the limits of the simple reason (1793), the first part of which assigns to the will a challenge: “radical evil”. “Radical evil” is neither the absolute nor devilish evil, but it consists of an inversion (Verkehrtheit) of the order of the principles within the will, and can only be eradicated by the utter conversion of the heart. With the evil opens the antinomie of the Judaism which the philosopher considers as the paramount counter-model of the faith, and the Christianity, held to be the one and only unhistorical criterium of the religion the only to solve the problem of the new man. If, according to Kant, the Judaism is noumenally invalid because it is not able to convey the contents of the rational religion, the philosopher, who considers the biblical prohibition of the idolization as “the most sublime command of the Book of law of the Jews”, grants it nevertheless the merit of emphasizing respect. Christianity, as for him, emphasizes love, which, in practical meaning that Kant retains, is the state of perfection of the intention towards which we have to aim
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La représentation de la femme et l'invention de la notion du "péché de la chair" d'après la Vie Grecque d'Adam et Eve / The representation of the woman and the invention of the notion of "sin of flesh" in the Greek Life of Adam and EveDíaz Araujo, Magdalena 27 June 2012 (has links)
La Vie grecque d’Adam et Eve (VGAE) a été classée parmi les apocryphes de l’Ancien Testament et serait un texte composé entre le Ier siècle avant notre ère et le Ier siècle de notre ère, à partir des traditions judéo-hellénistiques. Attesté par vingt-sept manuscrits grecs, cet ouvrage présente l’histoire d’Adam et Eve avant et après leur expulsion du Paradis. Ces manuscrits font partie d’un ensemble plus vaste, la Vie d’Adam et Eve (VAE), connu par huit versions différentes (en grec, latin, géorgien, arménien, slave, roumain, copte, arabe).La problématique de notre thèse consiste à analyser la représentation de la femme et l‘invention de la notion du "péché de la chair " ; d’une part, conformément à l’étude des manuscrits de la VGAE et, d’autre part, à partir d’une comparaison de la VGAE avec les restantes versions de la VAE et avec d‘autres sources témoignant d’une perspective similaire.Premièrement, nous nous consacrons à la polémique autour du milieu d’origine et de la datation de la VGAE, avec une exposition de l’état de la question (selon trois thèses : l’origine juive, l’origine chrétienne et la « position prudente »). A l’intérieur de cette discussion, nous incorporons une deuxième polémique, concernant la priorité de la version grecque dans l’ensemble de la VAE.Deuxièmement, nous abordons la représentation de la femme, à partir de la considération conjointe de l’innocence et la culpabilité d’Eve dans la VGAE. En incluant ces représentations dans le contexte des sources du Second Temple, nous assignons une compréhension plus complexe et hétérogène de la VGAE.Troisièmement, nous considérons l‘invention de la notion du "péché de la chair ". Cette notion propre à la VGAE, introduit un type de transgression sexuelle rattachée à Eve. Nous recherchons les sources de ce type de transgression pour élucider ensuite son rapport avec d’autres péchés liés également à Eve dans la VGAE. / The Greek Life of Adam and Eve (VGAE) has been classified among the Apocrypha of the Old Testament and would be a text composed between the 1st century BCE and the 1st century CE, from some traditions belonging to the Hellenistic Judaism. Attested by twenty-seven Greek manuscripts, this book presents the story of Adam and Eve before and after their expulsion from Paradise. These manuscripts are a part of a larger whole, the Life of Adam and Eve (LAE), acknowledged by eight different versions (Greek, Latin, Georgian, Armenian, Slavonic, Romanian, Coptic and Arabic).Our dissertation analyzes the representation of the woman and the invention of the notion of "sin of flesh"; on one hand, according to the study of the manuscripts of the GLAE and, on the other hand, from a comparison of the GLAE with the remaining versions of the LAE and with other sources showing a similar perspective.First, we dedicate to the polemic regarding the origin’s milieu and dating of the GLAE, with an exposition of the actual research (according to three theses: Jewish origin, Christian origin, and the "prudent position"). Within this discussion, we incorporate a second controversy, concerning the priority of the Greek version inside the LAE.Second, we concentrate on the representation of the woman, from the cohesive consideration of the innocence and the guilt of Eve in the GLAE. By including these representations in the context of the sources of the Second Temple, we assign a more complex and heterogeneous understanding to the GLAE.Third, we consider the invention of the notion of "sin of flesh". This concept specific to the GLAE, introduced a type of sexual transgression attached to Eve. We look for the sources of this type of transgression to elucidate then its relation with other sins also associated with Eve in the GLAE.
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Prosopographie de la société juive du royaume de Judée de 134 av. J.-C. à 73/74 siècle ap. J.-C., d’après l’œuvre de Flavius Josèphe / Prosopography of the Jewish society of the kingdom of Judea between the end of the II th century B.C. and the Ier century AD, in Flavius Josephus readingMasuez, Nicolas 24 April 2014 (has links)
Le royaume de Judée va, entre la fin du IIème siècle av. J.-C. à l’an 70 ap. J.-C., connaître de profonds bouleversements. La société juive face aux puissances hellénistiques et romaine va réussir à conserver son identité tout en perdant son phare qu’est le Temple. La guerre contre Rome, à partir de 66 ap. J.-C,. révèle des tensions politiques, sociales et religieuses. Il n’y a pas un judaïsme mais des judaïsmes. L’aristocratie sacerdotale de plus arrogante va tenter de conserver son influence à tout prix. Une partie de la population va remettre en cause la structure de la société. Bien souvent ces révoltés, insurgés, tant méprisés par Flavius Josèphe, vont se battre pour défendre un idéal alliant une forme de patriotisme au judaïsme. / The realm of Judea went through profound changes between the end of the 2nd century B.C and theyear 70 A.D. Facing the Hellenistic and Roman powers, Jewish society was going to keep its identity while losing its lighthouse : the Temple.From 66 A.D., the war against Rome revealed political, social and religious tensions. There were different Judaisms, not only one. More and more arrogant, sacerdotal aristocracy tried to maintain its influence at any price.A part of the population challenged the structure of society. These rebels, so much criticized by Flavius Josephus, were often to fight to defend an ideal combining a form of patriotism to Judaism.
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Traduction et interprétation du livre des Proverbes à travers le Talmud et les commentaires juifs médiévaux / Translation and interpretation of the book of the Proverbs through the Talmud and medieval Jewish commentariesSmilévitch, Éric 15 September 2014 (has links)
Depuis la traduction grecque des Septante, le livre biblique Michlé est traduit par « Livre des Proverbes ». Or, dans la tradition herméneutique juive, la signification correcte n’est pas « proverbes » mais « paraboles ». Ce choix de signification modifie le contenu de l’ensemble du livre, puisqu’il invite à lire et à interpréter ses assertions dans un tout autre horizon que la perspective reçue depuis la Septante. Il fallait donc traduire le texte hébraïque de Michlé sur de nouvelles bases, en suivant l’herméneutique talmudique et midrachique, reprise et développée à l’époque médiévale par les commentateurs, les philosophes et les grammairiens juifs. Nous proposons ainsi une traduction nouvelle, accompagnée de commentaires et de notes philologiques qui explorent « les » sens du texte hébreu en fonction de ses strates métaphoriques et allégoriques, et en déploient le contenu. Cette traduction est précédée d’une longue introduction qui permet de comprendre les prémisses de l’herméneutique juive ; et s’efforce de déchiffrer les processus littéraires et historiques qui en empêchent l’accès, et engendrent les malentendus dont Michlé est un exemple crucial. Il importait encore de faire le point sur l’état actuel de la traduction des textes bibliques, tant du point de vue des travaux réalisés en France que du point de vue des impératifs internes de la tradition hébraïque. Une part importante de l’introduction est donc aussi consacrée aux problèmes méthodologiques particuliers à la traduction des écrits bibliques ; et à l’esquisse d’une démarche dont la traduction de Michlé est la mise en pratique. / Since the Greek Septuagint, the biblical book Mishlei is translated "Book of Proverbs". But in the Jewish hermeneutic tradition, the correct translation is "parables". This new meaning changes the meaning of the whole book. It was therefore necessary to translate the Hebrew text of Mishlei on a new basis, following the Talmudic and midrashic hermeneutics, extended and developed in medieval times by commentators, philosophers and Jewish grammarians. Thus, we propose a new translation, with commentary and philological notes that explore the meanings of the Hebrew text including its metaphorical and allegorical layers. This translation is preceded by a long introduction devoted to locate the premises of Jewish hermeneutics, and to understand the literary and historical proces that prevent access, and create misunderstandings which Mishlei is a crucial example. An important part of the introduction is also devoted to methodological problems of translation of biblical writings.
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Emmanuel Levinas et Walter Benjamin, critiques "inspirés" de la modernitéLamarre, Lyne 07 1900 (has links) (PDF)
Du déclin de la religiosité cléricale, associé à la période historique de la Renaissance et de la modernité, on voit naître un Occident industriel, raisonnable, émancipé. Arrive subséquemment le 20e siècle avec deux guerres menées par la technique, raisonnables. La raison éclairée semble avoir échoué à sa promesse d'émancipation. Des philosophes s'interrogent sur le problème et tentent de voir de quelles façons le logos a pu mener et même justifier ces moments inédits de l'histoire. Ils ouvrent les voies d'une possible reconstruction d'« humanité ». Ce mémoire montre que leurs discours, plus particulièrement ceux d'Emmanuel Levinas et de Walter Benjamin (tous deux juifs et contemporains des deux Guerres mondiales), sont teintés d'une certaine religiosité et d'un rapport avec une « transcendance ». Celle-ci est ancrée dans l'expérience, notamment dans l'éthique et le langage. Les voies de la recomposition philosophique face à « l'échec des Lumières » passent-elles nécessairement par une réintroduction du religieux? Le dialogue culturel est-il religieux en lui-même? Nous offrons des pistes de réponse à ces questions en réfléchissant sur la place du judaïsme dans notre culture, prenant appui pour ce faire sur les écrits de Shmuel Trigano. Les œuvres de Levinas et de Benjamin indiquent ainsi qu'au cœur d'une philosophie rationnelle, la transcendance ne devient plus condition extérieure, irrationnelle, mais bien cœur et nécessité - hors-catégorie peut-on dire - d'un penser logique.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Walter Benjamin, Emmanuel Levinas, judaïsme, transcendance, rationalité, éthique, épistémologie, crise culturelle, philosophie, langage.
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L’écriture de l’exégèse dans le De somniis de Philon d’Alexandrie / Writing exegesis : philo of Alexandria’s De somniisBoiché, Anne 10 November 2018 (has links)
Le De somniis est le traité que Philon d’Alexandrie consacre aux récits bibliques de rêves. Notre travail ne s’arrête pas au seul thème du rêve, mais cherche à étudier ce traité dans son ensemble et à enquêter sur la façon dont Philon écrit son exégèse et élabore sa réflexion. En effet, c’est en transposant le vocabulaire de la philosophie et en le renouvelant que l’exégète parvient à livrer un enseignement fidèle au monothéisme ; à l’inverse, c’est en effectuant un travail sur le texte scripturaire que l’Alexandrin rend la Bible conforme à son argumentation. Pour mieux comprendre comment Philon compose son commentaire, nous étudions tout d’abord la structure du traité : nous nous demandons comment Philon parvient à lier ses exégèses les unes aux autres en un traité suivi. L’étude des citations bibliques permet ensuite de comprendre que l’exégète, tout en commentant précisément chaque mot de la Bible, construit son commentaire en réécrivant et en reformulant le texte biblique. Enfin, nous observons le travail sur la langue grecque auquel se livre Philon : les jeux de mots et les créations lexicales montrent que l’auteur réfléchit avec la langue grecque ; les mots bibliques éveillent, pour l’auteur, des réminiscences littéraires et philosophiques, grâce auxquelles il écrit son commentaire / The De somniis is the treatise that Philo of Alexandria devotes to biblical dreams. The present work does not only focus on the question of dreams, but analyses the treatise as a whole and investigates the way Philo writes his commentary and builds up his exegesis. Philo indeed transposes the vocabulary of philosophy and renews it in order to produce an appropriate discourse on monotheism; on the other hand, he rewrites the Bible to make it fit his argumentation. To better understand how Philo composes his commentary, I study first the structure of the treatise: I ask myself how Philo manages to bind together his interpretations into a literary whole. Then, the study of biblical quotations reveals that, although Philo explains carefully every biblical word, he often rewrites and rephrases the Bible. Finally, I investigate the way Philo uses the Greek language: puns and verbal creations reveal that the Greek language supports his thought. For Philo, the words of the Bible are reminiscent of Greek literature and philosophy.
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A la croisée de deux mondes. Les relations entre maître et disciples selon quatre témoins d'époque impériale : deux grecs, le biographe Diogène Laërce et le philosophe Epictète ; deux juifs, l'historien Flavius Josèphe et l'exégète Philon d'Alexandrie. / When two worlds are facing one another. The relationship between master and disciples according to four witnesses living in imperial age : two Greeks, the biographer Diogenes Laertius and the philosopher Epictetus ; two Jews, the historian Flavius Josephus and the exegete Philo from AlexandriaLeblond, Chantal 06 March 2009 (has links)
Dans notre première partie, nous mettons en rapport l’enseignement dispensé par un maître avec la bonne nature de l’élève et l’exercice. Puis sont étudiés les pré-requis parfois exigés des disciples postulants, et au contraire l’adaptation de certains maîtres à leur auditoire. Nous constatons ensuite qu’instaurer une relation harmonieuse est difficile : confiance et bienveillance mutuelles sont indispensables, mais certains maîtres s’établissent dans une position de domination ; parfois même, de mauvais maîtres pervertissent leurs disciples. Notre quatrième partie est consacrée à trois attaches particulières : les liens de parenté ; les sentiments amoureux ; la vénération. Finalement, nous rappelons que maîtres et disciples vivaient au sein de la société : par conséquent, nous nous interrogeons sur leurs rapports aux biens matériels, aux puissants de ce monde, à la politique, et enfin à la mort, dans la mesure où celle-ci s’insère dans un cadre social. / In our first part, we observe teaching in connection with pupil’s good disposition and training. Then we examine which prerequisites a disciple must fulfil in order to attend a master’s lecture, and, on the contrary, the way some masters adapt themselves to their audience. Thirdly, we remark that a harmonious relationship is difficult to establish : mutual confidence and benevolence are essential to success ; but some masters may dominate their disciples ; sometimes, bad masters even corrupt their pupils. Our fourth part tackles three peculiar bonds uniting some masters with their disciples : family ties ; love ; veneration that some ardent disciples feel towards their master. Lastly, we remind that teachers and disciples lived within a society ; consequently, we think about their relations to material possessions, to mighty personages, to politics, a finally, to death, inasmuch as it is not only a personal experience, but comes within a social context.
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Interconexão entre pintura, vida e religião: a obra mural sacra moderna de Emeric MarcierCerqueira Filho, Ilton José de 17 August 2012 (has links)
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Previous issue date: 2012-08-17 / A presente dissertação propõe apresentar e analisar os murais executados no Brasil por Emeric Marcier. Pintor judeu-romeno que estudou na Academia de Belas-Artes de Brera, na Itália. Cursou Especialização em Paris, na França e, após uma passagem de um ano em Portugal, imigrou para o Brasil a 20 de abril de 1940, em fuga às perseguições nazistas, vindo a morar na cidade do Rio de Janeiro e, a partir de 1947, na cidade de Barbacena, Estado de Minas Gerais. Converso à doutrina católica romana, Jesus Cristo tornou-se tema constante e privilegiado por sua obra mural, realizada entre os anos de 1946 e 1960, em várias cidades dos Estados de São Paulo, Minas Gerais e do Rio de Janeiro, resultando assim numa completa narrativa pictórica da Vida de Cristo, porém impregnada de elementos da fé judaica, os quais apontamos, a partir de nossa apresentação e análise. / Cette thèse se propose de présenter et d’analyser les peintures murales exécutées par Emeric Mercier. Peintre juive né em Roumanie, qui a étudié à Académie des Beaux-Arts de Brera. S’speicialisé à Paris-France. Après um an au Portugal, a immigré au Brésil, em 20 avril, 1940. , em Italie. Dans lê prolongement de sa formation, il a assiste à une spécialisation à Paris, em France, et après un passage d’un an au Portugal, a immigré au Brasil, avril 20, 1940. Fuyant lês nazie, a veénu à Rio de Janeiro et em 1947, à Barbacena-MG. Se convertir au christianisme, Jésus-Christ est devenu un thème constant dans son travail et de murale privilégiée, réalisée entre les annés 1946 et 1960 dans différentes villes des États de São Paulo, Minas Gerais et Rio de Janeiro, ce qui entraîne dans un récit complet picturale la vie du Christ, mais impregne d’éléments de la juive, qui lui fournit des liens à partir de notre présentation et l’analyse.
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