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The formal constituent of a sin of commissionMaloney, James R. 07 March 2019 (has links)
Montréal Trigonix inc. 2018
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La liberté dans son rapport à l'autorité chez Soren KierkegaardBlouin, Simon January 2008 (has links) (PDF)
Ce mémoire se propose d'étudier la conception de la liberté chez Soren Kierkegaard. On y voit sa conception du paradoxe, de la qualité et du saut qualitatif, lesquels constituent la dialectique de la liberté correspondant à son concept d'existence. L'existence est une première base de la liberté. L'autre base est l'intériorité. En l'homme, le christianisme voit un combat intérieur pour devenir meilleur. Notre nature doit faire l'objet d'une perpétuelle réaffirmation, laquelle comporte effort et souffrance. Nous manifestons notre liberté à partir de cette intériorité en devenir et dans une angoisse. L'angoisse est l'état, concrètement envisagé, de l'homme libre devant prendre une décision. L'angoisse vient de tous ces possibles entre lesquels il faudra choisir. Nous examinons également quel est le statut de cet idéal auquel le chrétien doit se rapporter. Nous développons la notion du péché, et nous faisons ressortir quelles sont les caractéristiques du premier choix libre chrétien, c'est-à-dire la chute. Il ressort de notre analyse que la liberté se rapporte à l'autorité par son intériorité. L'autorité a pour elle l'être de l'idéal. De même, toute autorité se doit, de près ou de loin, de correspondre à l'idéal de l'assujetti, sinon il y a contrainte, donc autoritarisme. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Kierkegaard, Existence, Péché, Liberté, Autorité, Théologie, Philosophie, Angoisse, Intériorité, Dieu, Péché originel, Transcendance, Paradoxe, Individu, Désespoir.
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Du désespoir au prêche : parcours ridicule d'un homme repentant : l'existentialisme chrétien chez Fédor Dostoïevski : lecture du Rêve d'un homme ridiculeChevrette, Éric January 2008 (has links) (PDF)
Le présent mémoire propose de se pencher sur une nouvelle peu étudiée du romancier russe Fédor Dostoïevski, Le rêve d'un homme ridicule, publiée en 1877 soit quatre ans avant sa mort. Même si les théoriciens et critiques ont souvent passé ce récit sous silence, nous croyons fermement que cette nouvelle présente des aspects non-négligeables pour la compréhension des développements de l'oeuvre dostoïevskienne. Le personnage principal (lequel joue également le rôle de narrateur) y arbore en effet de nombreux traits de caractères qui représentent autant de figures phares de l'architecture romanesque de l'auteur: l'orgueil et la folie des grandeurs, mais aussi le besoin de l'autre et la soif de repentir. Ces différents traits de caractères ont certes été mis en scène dans ses grands romans, mais nulle part autant qu'ici se trouvent-ils aussi concentrés dans un seul personnage. Notre travail s'articulera autour des deux pôles que sont le désespoir (manifesté par l'orgueil et le nihilisme) et la béatification (présentée sous forme de prêche salvateur). Le passage de l'un à l'autre nous sera particulièrement intéressant, puisque malgré tous les changements montrés en apparence, l'homme ridicule demeure profondément le même, fidèle à sa vraie nature. Et cette transformation de la surface s'effectuera grâce à une prise en charge de son potentiel de parole -lui qui jadis se confinait à un mutisme quasi complet. Les oeuvres des philosophes Søren Kierkegaard et Friedrich Nietzsche seront particulièrement utiles dans l'élaboration de notre réflexion. Elles permettront en effet de donner une teneur théorique solide à notre analyse, le premier par son questionnement sur le désespoir et le second par sa conception du surhomme (et son pendant négatif le sous-homme). Ce sont là les deux points majeurs de la dualité qui habite le personnage. Nous tenterons essentiellement de montrer que, malgré tous ces changements apparents, celui-ci demeure ridicule. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Dostoïevski, Péché, Ridicule, Désespoir, Surhomme.
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Imperfectio et peccatum venialeGonzàlez, Michäel Crescens 05 March 2019 (has links)
Thesea ad examen doctoratûa subeundum: I* • Bet iuxta ordinem naturae ut materia prima fuisset disposita per evolutionem specierum, aub influxu tamen causae superioris, ad recipiendam animam humanam primi horni nia» II. - Scientia si sumatur in sua ratione formali non est una, sed multiplex, et aio diversae scientiae speculativae distinguantur ex déversa abstractions a materia, ita quidem ut generica distinctio secundum suprema genera sumatur ex recessu a materia, specifica vera secundum speciem atomam ex accessu ad determinatum gradum immaterialitatis » III» - Deus in quantum est motor universalia non potest infere violentiam creaturae, bene vero ut particularis motor. / Montréal Trigonix inc. 2018
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Ivresse et ivrognerie dans la France moderne (XVIème - XVIIIème siècles) / Drunkenness in Early Modern France (XVI - XVIIIth century)Lecoutre, Matthieu 05 June 2010 (has links)
Du XVIe au XVIIIe siècle, une culture de l’enivrement héritée, mémorielle et complaisante est fortement enracinée dans le royaume. La société considère que l’enivrement collectif, festif et sociabilisant est permis. Mais de nombreux opposants réprouvent l’ivresse et l’ivrognerie. Dans la France moderne, monarchie absolue de droit divin en construction, l’opposition fondamentale provient des pouvoirs religieux et civils. L’enivrement apparaît, selon les cas, comme un péché ou comme une faute plus ou moins grave qui pousse à en commettre d’autres. À partir de 1536, la correspondance est faite entre le péché et le crime : s’enivrer devient un crime secondaire et intermédiaire. Mais, face à la force de la culture de l’enivrement, les autorités religieuses et politiques agissent avec pragmatisme et n’essayent pas d’éradiquer réellement l’ivresse et l’ivrognerie du royaume. Malgré le développement parallèle de discours moraux, économiques et médicaux qui font de l’ivresse et de l’ivrognerie des vices, des dépenses ruineuses et des maladies, la sobriété ne triomphe pas à l’époque moderne. Au contraire, du XVIe au XVIIIe siècle, s’enivrer est de plus en plus fréquent. L’enivrement d’Ancien Régime se déroule essentiellement le dimanche, de l’après-midi au cœur de la nuit, et dans les cabarets. Il touche surtout des hommes de vingt à trente-quatre ans, paysans ou artisans. Mais toutes les catégories sociales sont concernées. La pluralité et la concomitance des normes religieuses, juridiques, morales, économiques, médicales et sociales, parfois contradictoires et souvent évolutives, compliquent l’opposition et favorisent le compromis. / From the 16th to the 18th century, a deeply rooted tradition of open and celebrative inebriation existed in the kingdom of France. Society permitted collective, festive and social drinking. But many opposed drunkenness. In France at that time, absolute monarchy from divine right was developing, and the fundamental opposition came from religious and civic powers. Drunkenness was seen either as a sin or as a vice of variable severity that drove others to commit it as well. From 1536, a connection was made between sin and crime: inebriation became an auxiliary crime. However, in face of the culture of inebriation, religious and political authorities acted pragmatically and did not really attempt to eradicate drunkenness from the kingdom. Even with the parallel development of moral, economic and medical arguments that painted drunkenness as a vice that led to bankruptcy and illness, sobriety did not triumph during this epoch. On the contrary, from the 16th to the 18th century, it became more and more common to become inebriated. Drinking in the Ancien Régime took place usually on Sunday, from the afternoon through the night, in the cabarets. The participants were mostly men from twenty to thirty-four years of age, peasants and artisans. But all social classes were involved. The number and the overlap of norms, religious, legal, moral, economic, medical and social, which were sometimes contradictory and often changing, complicated opposition and favored compromise.
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Condition humaine dans une théologie théocentrique et une psychologie béhavioriste : intersections entre libre arbitre et conditionnement / Human condition in a theocentric theology and a behavioral psychology : crossroads between free will and conditioningLukac, Mate 27 November 2015 (has links)
L’homme a toujours su s’assurer de sa propre importance, en se prenant pour le maître souverain au milieu de tout ce qui se meut. L’expression de l’art, le dévoilement de la science, la cogitation philosophique et la réflexion théologique ont hérité et continuent de promouvoir sa conviction anthropocentrique. Mise en question de cette position connaissait une sévère réfutation. Les expériences du béhaviorisme radical en psychologie et d’une formulation théocentrique dans la théologie protestante en sont des exemples marquants dans la deuxième moitié du XXe siècle. La présente étude s’attache à restituer aux faits leur place initiale. Autour des deux protagonistes - le théologien James Gustafson et le psychologue B.F. Skinner - il devient démontré comment dans la ‘circulation d’entrecroisement’ les notions de liberté et de conditionnement peuvent se corriger mutuellement et s’enrichir réciproquement. / Man has at all times sensed his self-importance, reaffirming his own sovereign dominion over the rest that surrounds him. Expressions of arts, unveilings of sciences, musings of philosophy, and reflections in theology announced, maintained and transmitted anthropocentric conception. Any serious attempt to question it would meet a stern reprimand. The experiences of the radical behaviorism in psychology and in a protestant realm of a theocentric theology in the second half of 20th century can attest to its effect. The present study aims to restate the facts as they were originally intended. Largely, around two main protagonists, James Gustafson in theology and B.F. Skinner in psychology, it is shown how in the crossroad circulation the inherently porous notions of free will and of conditioning can convey a mutual correction with a reciprocal enhancement.
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Le péché de la cité : le péché de la cité comme paradoxe dans le « Traité politique » et dans l'oeuvre de SpinozaHabel, Simon 19 April 2018 (has links)
Sous une apparente linéarité déductive, le Traité politique de Spinoza dessine un étrange zigzag : le « péché » ne peut pas se concevoir dans l’état de nature, mais seulement dans l’état civil, relativement à ce qu’une législation interdit ; la cité comme telle ne peut pas pécher, étant elle-même source de toute justice. Et pourtant, en un certain sens, dit Spinoza, une chose naturelle peut pécher, et donc la cité aussi. Le mémoire recherche en quel sens. L’étude de la transformation morale et politique du langage de la faute ― du péché selon la cité au péché de la cité ―, se poursuit au contact d’œuvres antérieures du Hollandais. Apparaissent alors, dans le jeu des œuvres, différents traitements, plus ou moins analogues, plus ou moins explicites, touchant à l’idée d’un « blâme raisonnable » des institutions, mais dont l’énonciation demeure, pour des raisons données, litigieuse.
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Paradoxos da condição humana: grandeza e miséria humana como paradoxo fundamental na filosofia de Blaise PascalRocha, Arlindo Nascimento 08 December 2016 (has links)
Submitted by Filipe dos Santos (fsantos@pucsp.br) on 2016-12-22T11:10:09Z
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Previous issue date: 2016-12-08 / Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior / Influencé par la culture Pos-Moderne, la majorité des hommes ont la tendance à accomplir la malédiction de “l’homme actualisé” pour définir l’illusion de, en étant plus proche de l’information globale, plus proche nous serons de la sagesse, et, conséquemment plus heureux nous serons. Cette myopie fait partie de notre actuelle culture, ou alors du dernier homme interprété comme une parodie de la tyrannie du bien-être physique, typique de notre époque. Le commun des hommes est convaincu de sa dignité, le demi sage dénonce sa fragilité, mais le sage découvre que sa vraie dignité existe dans sa pensée et qui ne devrait pas référer uniquement à sa dimension épistémologique vue que c’est indispensable la dimension éthique, où la dignité humaine devrait manifester à travers la reconnaissance de sa grandeur misérable. Mais le grand problème c’est que la majorité des hommes contiennent contrairement à cette avertissement et cherchent la connaissance et la joie où l’on ne peut pas les trouver. La majorité des pistes sont comme des circuits fermés, ronds ou elliptiques, ne conduisant pas à nulle part et servent uniquement pour courir en cercles. Cette dissertation a comme but analyser la conception paradoxale de la nature humaine, présente dans la philosophie de blaise pascal dans sa dimension existentiale, comme être essentiellement contradictoire où l’on met en évidence la relation entre « grandeur et misère, comme paradoxe fondamental dont le centre de la réflexion c’est l’homme déchu, et rechercher l’idée d’une individualité de l’homme qui connaît sa propre identité. Notre analyse a été thématique en tenant compte les aspects historiques, anthropologique, épistémologique et psychologique. D’abord on analysera le contexte historique de la France au XVII ème siècle, les précurseurs du concept de la nature humaine, la vision anthropologique de l’homme pascalien avant et après le péché original; les limites de la connaissance rational qui sont posés par la condition de la propre finitude humaine et des multiples insuffisances; et, dernièrement un regard sur l’épistémologie et la psychologie pascaliennes, qui gardent une relation étroite avec son anthropologie et on évidence des concepts comme: imagination, angoisse, et divertissement comme des marques de l’insuffisance humaine. Contemporain de Descartes, pascal vit dans une époque qui cherche à exalter les potentialités humaines et principalement l’existence rational de l’homme. Voici la raison qui nous distingue, seulement son usage autonome et intégral consiste la voie pour la réalisation humaine. Malgré lui Pascal a vécu dans un contexte historique du XVIIème siècle dont la caractéristique plus forte a été le rationalisme cartésien, cela distingue profondément dans les principes et conséquences du style de pensé qui marque de manière décisive les routes de la philosophie moderne. À l’horizon de son apologie l’on trouve la connaissance de Dieu et de l’homme, et plus précisément la tentative de comprendre la nature humaine à travers de sa provenance divine et la tentative de comprendre quelque chose de Dieu par son image imprimé dans le coeur de l’homme. À partir de cela l’existence contradictoire représenté par la noblesse de la créature divine et dans l’abjection d’avoir nié à Dieu. Pour cela le salut de l’homme dépend d’une grâce mystérieuse absolument gratuite. Donc il existe en nous une grandeur qui devient de notre origine divine et du destin que la créature doit accomplir en retournant à son créateur, et une misère provenant du péché original par lequel la créature a préféré l’affirmation de sa sagesse à l’harmonie qui devrait caractériser la relation entre l’homme et Dieu. / Influenciado pela cultura Pós-Moderna, a maioria dos homens tende a cumprir a maldição do “homem atualizado” para definir a ilusão de que, quanto mais perto estamos da informação global, mais perto estaremos da sabedoria, e, consequentemente, mais felizes seremos. Esta miopia é parcela da nossa atual cultura, ou seja, do “último homem” interpretado como uma “paródia” da tirania do bem-estar físico, típico da nossa época. O comum dos homens está convencido da sua dignidade, o semissábio denuncia sua fragilidade, mas, o sábio descobre que a sua verdadeira dignidade reside no pensamento, que não deveria referir unicamente à dimensão epistemológica, uma vez que, é imprescindível a dimensão ética em que a dignidade humana deveria manifestar-se através do reconhecimento da sua grandeza miserável. Mas, o grande problema, é que a maior parte dos homens comporta-se contrariamente a essa advertência e buscam o conhecimento e a felicidade onde não podem encontrá-los. A maioria das pistas são como circuitos fechados, redondos ou elípticos, não levam a lugar nenhum, e servem apenas para correr em círculos. Esta dissertação tem como objetivo analisar a concepção paradoxal da natureza humana, presente na filosofia de Blaise Pascal, em sua dimensão existencial, como ser essencialmente contraditório, onde enfatizamos a relação entre “grandeza e miséria”, como paradoxo fundamental, cujo centro da reflexão é o homem decaído, e investigar a ideia de uma individualidade do homem que reconhece sua própria identidade. Nossa análise foi temática, com o enfoque histórico, antropológico, epistemológico e psicológico. Analisamos inicialmente o contexto histórico da França do século XVII; os precursores do conceito de natureza humana; a visão antropológica do homem pascaliano antes e depois do pecado original; os limites do conhecimento racional, que são colocados pela condição da própria finitude humana e das múltiplas insuficiências; e, por último, lançamos o olhar sobre a epistemologia e a psicologia pascalianas, que guardam uma relação estreita com sua antropologia, e, enfatizamos conceitos como: imaginação, tédio e divertimento como marcas da insuficiência humana. Contemporâneo de Descartes, Pascal vive uma época que procura enaltecer as potencialidades humanas e principalmente a existência racional do homem. Sendo a razão aquilo que nos distingue, somente o seu uso autônomo e integral, pode ser o caminho para a realização humana. Embora Pascal tenha vivido no contexto histórico do século XVII, cuja característica mais forte, foi o racionalismo cartesiano, distingue-se profundamente, nos princípios e nas consequências do estilo de pensamento que marcou de maneira decisiva os rumos da Filosofia Moderna. No horizonte da sua apologia está o conhecimento de Deus e do homem, mais precisamente, a tentativa de compreender a natureza humana através de sua procedência divina, e a tentativa de compreender algo de Deus por via de sua imagem impressa no coração do homem. Daí, a existência contraditória representada pela nobreza da criatura divina e na abjeção, por ter renegado a Deus. Por isso, a salvação do homem depende de uma graça misteriosa absolutamente gratuita. Portanto, existe em nós, uma grandeza que deriva da nossa origem divina e do destino que a criatura deve cumprir, retornando ao seu criador, e, uma miséria, proveniente do pecado original, pelo qual a criatura preferiu a afirmação da sua sabedoria, à harmonia que deveria caracterizar a relação do homem e Deus
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Transgression in Matthew Lewis's The Monk and the Fragmentation of the SelfLassoued, Nesrine 01 1900 (has links)
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La représentation de la femme et l'invention de la notion du "péché de la chair" d'après la Vie Grecque d'Adam et Eve / The representation of the woman and the invention of the notion of "sin of flesh" in the Greek Life of Adam and EveDíaz Araujo, Magdalena 27 June 2012 (has links)
La Vie grecque d’Adam et Eve (VGAE) a été classée parmi les apocryphes de l’Ancien Testament et serait un texte composé entre le Ier siècle avant notre ère et le Ier siècle de notre ère, à partir des traditions judéo-hellénistiques. Attesté par vingt-sept manuscrits grecs, cet ouvrage présente l’histoire d’Adam et Eve avant et après leur expulsion du Paradis. Ces manuscrits font partie d’un ensemble plus vaste, la Vie d’Adam et Eve (VAE), connu par huit versions différentes (en grec, latin, géorgien, arménien, slave, roumain, copte, arabe).La problématique de notre thèse consiste à analyser la représentation de la femme et l‘invention de la notion du "péché de la chair " ; d’une part, conformément à l’étude des manuscrits de la VGAE et, d’autre part, à partir d’une comparaison de la VGAE avec les restantes versions de la VAE et avec d‘autres sources témoignant d’une perspective similaire.Premièrement, nous nous consacrons à la polémique autour du milieu d’origine et de la datation de la VGAE, avec une exposition de l’état de la question (selon trois thèses : l’origine juive, l’origine chrétienne et la « position prudente »). A l’intérieur de cette discussion, nous incorporons une deuxième polémique, concernant la priorité de la version grecque dans l’ensemble de la VAE.Deuxièmement, nous abordons la représentation de la femme, à partir de la considération conjointe de l’innocence et la culpabilité d’Eve dans la VGAE. En incluant ces représentations dans le contexte des sources du Second Temple, nous assignons une compréhension plus complexe et hétérogène de la VGAE.Troisièmement, nous considérons l‘invention de la notion du "péché de la chair ". Cette notion propre à la VGAE, introduit un type de transgression sexuelle rattachée à Eve. Nous recherchons les sources de ce type de transgression pour élucider ensuite son rapport avec d’autres péchés liés également à Eve dans la VGAE. / The Greek Life of Adam and Eve (VGAE) has been classified among the Apocrypha of the Old Testament and would be a text composed between the 1st century BCE and the 1st century CE, from some traditions belonging to the Hellenistic Judaism. Attested by twenty-seven Greek manuscripts, this book presents the story of Adam and Eve before and after their expulsion from Paradise. These manuscripts are a part of a larger whole, the Life of Adam and Eve (LAE), acknowledged by eight different versions (Greek, Latin, Georgian, Armenian, Slavonic, Romanian, Coptic and Arabic).Our dissertation analyzes the representation of the woman and the invention of the notion of "sin of flesh"; on one hand, according to the study of the manuscripts of the GLAE and, on the other hand, from a comparison of the GLAE with the remaining versions of the LAE and with other sources showing a similar perspective.First, we dedicate to the polemic regarding the origin’s milieu and dating of the GLAE, with an exposition of the actual research (according to three theses: Jewish origin, Christian origin, and the "prudent position"). Within this discussion, we incorporate a second controversy, concerning the priority of the Greek version inside the LAE.Second, we concentrate on the representation of the woman, from the cohesive consideration of the innocence and the guilt of Eve in the GLAE. By including these representations in the context of the sources of the Second Temple, we assign a more complex and heterogeneous understanding to the GLAE.Third, we consider the invention of the notion of "sin of flesh". This concept specific to the GLAE, introduced a type of sexual transgression attached to Eve. We look for the sources of this type of transgression to elucidate then its relation with other sins also associated with Eve in the GLAE.
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