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Aux sources de la tradition judéo-chrétienne : l'Etat-Nation, la synagogue et les églises chrétiennes en France de Napoléon à Vichy, 1806-1940 / The Origins of the Judeo-Christian Tradition : the Nation State, the Synagogue and Christian Churches, from the Napoleonic Era to the Vichy Regime, 1806-1940

Sebban, Joël 24 February 2017 (has links)
Comment la catégorie «judéo-chrétienne», née dans l'exégèse allemande du début du XIXe siècle, a pu progressivement définir une morale, une tradition et même une «civilisation» dite «occidentale» dans l'entre-deux-guerres en Europe et aux États-Unis ? Nous tâchons de montrer que ces différentes notions sont issues d'un processus complexe de redéfinition des religions juive et chrétienne par l'État-nation, tout particulièrement au sein des nations française et américaine qui ont séparé les Églises de l'État et émancipé, pour la première fois, les juifs sur leurs continents respectifs. La morale ou la tradition judéo-chrétiennes ne sont pas forgées en réaction à un antisémitisme nazi qui nie la judéité de Jésus ou à un communisme soviétique qui se veut athée. Elles ne sont pas non plus le seul témoignage d'une réévaluation des sources juives du christianisme confinée au champ de la critique biblique. La catégorie « judéo-chrétien » signifie davantage que le terme d'«hébraïsme» ou que l'idée d'une tradition «juive et chrétienne». Le trait d'union renvoie, en France, à la construction d'une égalité institutionnelle entre le culte juif et les cultes chrétiens au regard de l'État et aux processus intellectuels et socioculturels qui l'accompagnent : la filiation entre judaïsme et christianisme antiques est redécouverte sous un prisme particulier qui vient rattacher les communautés religieuses aux valeurs de la France républicaine. L'histoire de la tradition judéo-chrétienne ouvre alors une perspective nouvelle sur la construction de la laïcité française et le processus de sécularisation sur les deux rives de l'Atlantique. / How has the category “Judeo-Christian”, born in the Protestant exegesis in 19th century Germany, been able to gradually define a tradition, and even a civilization called "western" during the interwar period in Europe and the United States? We try to show that these different notions are derived from a complex process of a redefinition of the Jewish and Christian religions by the Nation-State, particularly the French and American nations which have separated Church and State and emancipated Jews on both continents for the first time. The Judeo-Christian tradition has neither been forged out of a reaction to Nazi anti-Semitism which denies Jesus' Jewishness nor soviet atheistic communism. They are neither the only result of a re-evaluation of the Jewish sources of Christianity limited to the field of biblical criticism. "Judeo-Christian" means much more than the term “Hebraic” or the idea of a “Jewish and Christian tradition”. In France, this hyphenation refers to the construction of an institutional equality between the Synagogue and Christian churches and to intellectual and sociocultural processes that accompany them: the connection between antique Judaism and Christianity is rediscovered under a particular prism that reattaches both religious communities to the republican values of the French state. The history of the Judeo-Christian tradition therefore opens a new perspective on the construction of French secularism and the secularization process on both sides of the Atlantic.
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Johann Gottlieb Burckhardt (1756-1800) : les itinéraires d'un ecclésiastique luthérien saxon, témoin et acteur de son univers des "lumières tardives" / Johann Gottlieb Burckhardt (1756-1800) : the ways of a Saxon Lutheran cleric, witness and actor of his universe of the late Enlightenment

Weyer, Michel 27 March 2018 (has links)
Ce travail replace la vie et la pensée d’un maître de conférences de l’université de Leipzig dans le contexte de son temps. Il retrace le parcours d’un orphelin pauvre, né à Eisleben comme son héros Martin Luther. Bénéficiaire de nombreux soutiens, il devint un lettré dont l’ambition fut une carrière universitaire, mais qui devint finalement pasteur de la principale des paroisses luthériennes germanophones de Londres, sans pour autant perdre de vue sa Saxe natale, ni l’ensemble du continent. Piétiste convaincu qu’il fallait lire Luther sous cet éclairage, Burckhardt vit dans Wesley et sa religion du cœur la continuation de ce qu’eut souhaité le Réformateur. Notre travail s’appuie sur un corpus documentaire rassemblant la totalité de ce qui sortit de sa plume, et analyse ces sources en relation avec les réactions qu’elles suscitèrent dans son entourage. En un temps marqué par la violence guerrière, notamment la Révolution française et les diverses remises en cause du passé, Burckhardt apparaît comme exemplaire du sort et des combats intérieurs des innombrables ecclésiastiques de son temps, obligés de se positionner au risque d’entrer dans des polémiques. Habité par le désir de voir la chrétienté se réveiller, il devint une passerelle entre le réveil anglo- saxon et celui du continent européen. L’œuvre de celui qui était aussi historien à ses heures permet de redécouvrir la fin d’un siècle tel qu’il le percevait. / Placing the life and thought of a former teacher at the university of Leipzig in the context of his time, this study develops the career of a poor orphan, born in Eisleben like his hero Martin Luther. Having been socially helped in various ways, he became a scholar whose ambition was to make a professional career at his Saxon university. His way brought him finally to London, where he became the pastor of the main of the local German-speaking Lutheran parishes. Keeping in touch with the continent, Burckhardt read Luther in the light of his Pietism and made the acquaintance of Wesley. He saw in his pietistic religion of the heart the continuation in Great-Britain of what he wished for his Lutheranism. Our study explores his writings as well as the numerous reactions to which they lead in the environment of the author and in the press. In his time marked by many wars between the nations, and by a deep questioning of the past, Burckhardt appears to have been exemplary for the lot of the most of his colleagues, obliged to take position at the risk to be involved in polemics. Wishing to see a renewed Christianity, he accepted the official role of being a link between the British revival and that of the European continent. The writings of the Historian that he has been occasionally carry the image of how Burckhardt saw the end of his century.
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L'aliénation ou l'intelligence de l'autre : l'appauvrissement de l'expérience chez Walter Benjamin / Alienation or in understanding with the other : the impoverishment of experience in Walter Benjamin

Bessat, Caroline 10 December 2013 (has links)
Aux lendemains de la Première Guerre, le bouleversement est social, politique et culturel. Cela se traduit, chez Walter Benjamin, par une pensée de l'appauvrissement de l’expérience. La pensée rationnelle, elle-même, est dans l'impasse. Au regard de la situation, comment dire un monde qui disparaît et celui qui reste ? Nous sommes, avec Benjamin, en présence d'une radicalité qui ne cède rien à la désespérance. Le messianisme est rejoué, à contre-courant du capitalisme et du fascisme qui édictent un sens de l'avenir. C'est une réflexion au gué du temps, qui se tient entre le temps venu d'un changement nécessaire, politique et intellectuel, et le temps où l'on peut dire qu'un changement a eu lieu. Ainsi, à partir de l'appauvrissement de l’expérience, c'est la question des rapports entre théorie et pratique qui est reposée. Il s'agit de penser, et de penser le politique autrement, en faisant intervenir le théologique. Or, le sauvetage de l’expérience demande de retrouver l'étincelle toujours recommencée de la transmission, que nous proposons de dire : être dans l'intelligence de l'autre. / Just after the First World War, political, social and cultural disruptions are in the forefront. In this situation, Walter Benjamin is led to a reflection on the impoverishment of experience. Even rationality has reached deadlock. How to seize by words the world that has disappeared and the one that remains ? With Benjamin, one is confronted with a radicality which concedes nothing to despair. Messianism is reenacted against capitalism and fascism, which both firmly set the direction of the future. One is faced with a‛time-fording’ thought, halfway between the time of an upcoming – both political and intellectual – necessary change, and the time of a new regime of thought. Thus, from the impoverishment of experience arises anew the question of theory and practice. The stake is to think, to think politics in another way, which involves theology. The salvation of experience, nevertheless, demands to revive the ever-rekindling spark of transmission, that is : being in understanding with the other.
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Rupture d'alliance : une sortie d'impasse selon le Deutéro-Ésaïe (És 52,13 - 53,12) / Covenant breaking : a way out of the dead-end according to the Deutero-Isaiah (ls 52,13 - 53,12)

Mourlam, Claude 25 September 2015 (has links)
Au début de l’Exil babylonien, les prophètes expliquent la correction infligée par Nabuchodonosor au peuple de Juda comme un châtiment voulu par YHWH. Leur vocabulaire se fait alors riche en termes techniques de la rupture d’alliance. La 1° partie de ce travail présente une brève synthèse de l’histoire de la recherche sur la théologie de l’alliance et son lien avec des traités de vassalité du Proche-Orient ancien. La 2° partie étudie le voc. de la rupture de l’alliance en Jr, Éz mais aussi dans le Dt- És afin de spécifier son usage à la fin de l’Exil. La 3° partie s’arrête sur la section d’És 52,13 - 53,12 et son paradoxe : 2 verbes hébreux de la rupture d’alliance au service d’un message d’espérance. L’étude linguistique et sémantique de ce passage révèle une notion de fin explicite de rupture d’alliance. Dans la conclusion, la sortie d’impasse théologique est suivie jusqu’à la découverte d’un lien théologique entre les trois derniers chap. du Dt-És : le concept d’alliance éternelle. / The prophets see the Babylonian Exile as a punishment of God. Therefore, they use a rich variety of technical terms to describe the Covenant breaking. The 1st part of this work summarizes the history of research on the Alliance Theology in relation to the ancient Near Eastern vassal treaties. The 2nd part analyzes the words used to express the Covenant breaking in Jer and Ez. It carries on with this study in Dt-Isa as well, in order to tackle the problems posed by the use of the same words for a different purpose at the end of the Exile. Then, the 3rd part focuses on Isa 52:13 –53:12 and its inside paradox : whereas it shows 2 Hebrew verbs typical for the Covenant breaking, its core message speaks of a hopeful future. Through close linguistic and semantic scrutiny, this bright expectation reveals itself as the explicit end of the breaking of the Covenant. The conclusion of the work expounds the new theological idea which provides a way out of this theological dead-end (eternal Alliance).
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Itinéraires du féminin dans la philosophie et les lectures talmudiques d'Emmanuel Levinas

Gauthier, Marie-Hélène 09 1900 (has links)
Dès sa première apparition dans le recueil de conférences intitulé Le Temps et l’Autre, la notion du féminin mobilisée par Levinas a provoqué un débat interprétatif qui perdure jusqu’à aujourd'hui. Les lectures ont oscillé entre une assimilation du féminin au schème d’une pensée patriarcale dont la philosophie peine à sortir et une compréhension qui vise à justifier son usage en tant qu’autre de la pensée souvent jugée trop virile. Les travaux qui se situent dans cette deuxième veine interprétative cherchent également à complexifier le tableau en faisant appel non seulement à la philosophie de Levinas, mais également à son judaïsme. Dans cette lignée, la présente étude vise une réhabilitation du féminin en l’inscrivant dans l’économie générale de l’œuvre de Levinas. De la relation érotique (Chapitre I : Le rapport érotique), en passant par les mécanismes de constitution de la conscience (Chapitre II : Topologie de l’effacement : subjectivité et discrétion) et jusqu’au messianisme maternel (Chapitre III : Maternité, fécondité et avenir), la notion du féminin sera suivie au fil d’un itinéraire qui scrutera ses diverses transformations, pour finalement converger vers une conception de la subjectivité résolument « féminine ». / As early as its first appearance in the cycle of conferences titled Le Temps et l’Autre, the notion of the feminine discussed by Levinas has provoked an interpretative debate that goes on to this day. The different readings have vacillated between an assimilation of the feminine to the scheme of a patriarchal thought from which philosophy has a hard time freeing itself and a hermeneutics that justifies its use as the other of thought often judged to be too virile. The works that situate themselves in this second interpretative line of thought also seek to paint a more complex picture by calling not only on Levinas’s philosophy, but also on his Judaism. Following this second line, the present study aims to rehabilitate the feminine by inscribing it in the general economy of Levinas’s work. From the erotic relationship (Chapitre I : Le rapport érotique), via the mechanisms of the constitution of conscience (Chapitre II : Topologie de l’effacement : subjectivité et discrétion), to maternal messianism (Chapitre III : Maternité, fécondité et avenir), the notion of the feminine will be followed through an itinerary scrutinizing its many transformations to finally converge on a conception of subjectivity that is resolutely “feminine”.
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La construction de discours d'appartenance identitaire dans la littérature judéenne et chrétienne aux Ier et IIe siècles

Bélanger, Steeve 27 August 2024 (has links)
Au cours des dernières décennies, la recherche scientifique, toutes disciplines confondues, s’est particulièrement intéressée aux phénomènes et questionnements identitaires, notamment en ce qui concerne les groupes et les mouvements minoritaires ou marginaux, mais également en ce qui concerne la question des identités nationales dont se délectent à leur tour politiciens et médias. Véritable reflet d’un des enjeux majeurs de nos sociétés contemporaines, cet intérêt des chercheurs pour les phénomènes identitaires a particulièrement porté sur l’étude des processus de construction et d’affirmation des identités individuelles et collectives, c’est-à-dire sur les modes et les modalités à partir desquels les identités se construisent, se structurent et sont affirmées dans un rapport comparatif, compétitif et dialogique entre le Soi et l’Autre. Si notre compréhension des phénomènes identitaires s’est considérablement précisée et nuancée depuis la publication dans les années 1950, voire antérieurement, des études fondamentales et fondatrices, il n’en demeure pas moins que le concept d’identité, peu importe les multiples terminologies qu’il peut prendre selon les disciplines, pose actuellement de nombreux problèmes et s’avère abondamment galvaudé par certaines recherches récentes qui en font usage sans nécessairement le définir, voire pire, le maîtriser, comme un champ d’études à la mode qu’il convient d’investir afin d’alimenter un lectorat avide de ces questions et problèmes identitaires. Il est vrai que les travaux scientifiques sur les identités paraissent à un rythme soutenu, voire insoutenable tant cette production est abondante et diversifiée. Tour à tour, les identités ethniques, nationales, provinciales, régionales, politiques, culturelles, religieuses, de genre, des groupes ou mouvements minoritaires et marginaux, pour ne nommer que certains des principaux champs d’investigation, ont été interrogées. Loin de se limiter aux sociétés, aux individus et aux collectivités modernes, les identités du passé, toutes périodes confondues, ont également été revisitées à la lumière des outils d’interprétation développés, entre autres, par la sociologie, par l’anthropologie culturelle et par la psychologie sociale. Bien évidemment, les spécialistes de l’Antiquité n’ont pas échappé à cette tendance, partant à leur tour à la conquête de l’identité (ou des identités) grecque(s), romaine(s), barbare(s), judéenne(s) et chrétienne(s). Leur intérêt s’est également porté sur les identités propres aux diverses catégories ou collectivités sociales, politiques, juridiques, religieuses et professionnelles. Toutefois, aborder la question des identités dans l’Antiquité oblige à délaisser les définitions et compréhensions modernes au profit d’un tout autre mode raisonnement identitaire et d’appartenance propre aux sociétés et collectivités anciennes en prenant en considération les dimensions « – emic » et « – etic » que requiert l’utilisation de cette notion afin d’en avoir recours comme une catégorie d’analyse adéquate pour cette période particulière, une approche double et complémentaire trop souvent négligée par une majorité de recherches dont les résultats aboutissent inévitablement à une compréhension anachronique et « distorsionnée » des réalités anciennes, ce qui est d’autant plus le cas en histoire des religions et des communautés socioreligieuses de l’Antiquité en raison de nombreux présupposés idéologiques et théologiques qui dominent encore tout un pan de l’historiographie actuelle. Bien que le concept même d’identité n’existe pas dans l’Antiquité, le terme « identitas » renvoyant à une tout autre réalité, cela ne signifie pas pour autant que les Anciens n’avaient aucune conscience de leur(s) identité(s) et qu’il est impossible pour nous modernes d’étudier les phénomènes et les discours identitaires antiques. Toutefois, cela impose d’aborder ces phénomènes avec une très grande prudence et beaucoup de nuances en évitant les généralisations hâtives et en circonscrivant bien les contextes d’énonciation dans lesquels ces identités se sont construites et ont été affirmées, car, déterminées par les appartenances, la définition de ces identités s’est constamment élaborée et réélaborée sur un rapport Soi / Autre, inclusion / exclusion et a reposé sur des stratégies discursives qui ont varié selon les époques, les lieux, les auteurs et les contextes d’énonciation. L’enjeu principal est alors de comprendre les stratégies et les mécanismes mis en œuvre par les auteurs anciens dans les processus discursifs de construction identitaire de leur groupe d’appartenance. Produit d’une rhétorique, l’étude des identités anciennes oblige donc de distinguer, ce qui est certes complexe, discours et réalités sociales, du moins cela oblige, encore une fois, à une extrême prudence et beaucoup de nuances afin de ne pas confondre discours et réalités. Si les discours ont effectivement pour effet d’ériger des frontières identitaires fixes et imperméables entre les différents groupes et collectivités, l’étude de la réalité vécue par les acteurs sociaux montre que ces frontières étaient plutôt fluides et perméables. / Pour étudier la question des identités dans l’Antiquité, plusieurs postes d’observation peuvent êtres sollicités en s’intéressant, notamment, à la formation des identités, à l’identité en auto-définition, à l’identité dans le miroir de l’Autre, à l’impact des interactions entre le Soi et l’Autre sur les définitions identitaires, aux frontières identitaires et à leurs transgresseurs, aux marqueurs identitaires, etc. Ces différentes approches, notamment lorsqu’elles sont combinées les unes aux autres, contribuent à mettre en évidence la complexité des processus de construction des identités dans l’Antiquité dont on reconnaît désormais le caractère fluide, dynamique et discursif, malgré les idéologies de stabilité sur lesquelles elles se sont élaborées et polémiquées. Loin de susciter de vains débats, les études sur les identités dans l’Antiquité permettent d’aborder sous un angle novateur certains acquis de la recherche et de leur apporter de riches nuances. Cependant, interpréter les phénomènes identitaires anciens à partir de paradigmes, de terminologies et de catégories erronés ou anachroniques a également pour conséquence indéniable de parvenir à une relecture « distorsionnée », si ce n’est orientée, du passé, en lui imposant des catégories de définition et d’auto-définition identitaires qui n’existaient pas dans l’Antiquité. C’est pourquoi il importe également, lorsqu’on tente d’aborder ces phénomènes identitaires, de réfléchir sur les paradigmes, les terminologies et les catégories qui sont invoqués par en parler et ne pas hésiter à les remettre en question en refusant d’adhérer, de manière consciente ou inconsciente, à un quelconque modèle préétabli. S’inscrivant dans ce courant réflexif majeur de l’historiographique actuelle sur l’étude des phénomènes de construction identitaire dans l’Antiquité, notre recherche s’intéresse plus particulièrement aux processus de construction de discours d’appartenance dans la littérature judéenne et chrétienne aux Ier et IIe siècles. Sans avoir cherché à circonscrire une définition unique et unilatérale des identités judéennes et chrétiennes de cette période – définition qui s’avère, selon nous, plus utopique que réaliste en raison de la pluralité des mouvements qui composent le « judaïsme » et le « christianisme » anciens et des auteurs qui ont tenté, par leurs discours, de définir et présenter ces identités – ou tenter d’établir une liste de critères à respecter pour délimiter ce qu’est l’identité judéenne ou chrétienne – et, par conséquent, ceux qui peuvent ou non se réclamer d’être Judéens ou chrétiens –, la perspective que nous adoptons dans cette recherche est plutôt de réfléchir à la manière dont il convient d’aborder les identités anciennes et les processus de construction identitaire dans l’Antiquité. Notre réflexion se veut donc d’abord et avant tout une réflexion méthodologique, épistémologique, terminologique et historiographique des questions et phénomènes identitaires dans l’Antiquité, notamment en ce qui concerne les identités judéennes et chrétiennes des Ier et IIe siècles qui sont abordées à partir de divers postes d’observation et dans une perspective socio-historique qui adopte une démarche « – emic » et « – etic ». Notre recherche est divisée en trois parties. La première sera consacrée aux discussions d’ordre « – etic », c’est-à-dire aux réflexions et aux remarques méthodologiques, épistémologiques, terminologiques et historiographies sur l’approche des phénomènes identitaires et de l’identité chrétienne dans l’Antiquité. Le chapitre I présentera des remarques historiographiques sur les travaux récents en histoire du « christianisme » ancien. Dans le chapitre II, nous discuterons des concepts modernes d’« identité », de « race » et d’« ethnie ». Le chapitre III présentera quelques réflexions épistémologiques et méthodologiques sur l’application des théories et concepts modernes aux réalités antiques dans l’approche des phénomènes identitaires. Finalement, le chapitre IV reviendra sur les différents paradigmes interprétatifs qui ont été utilisés dans le débat moderne sur la question du Parting of the Ways. La deuxième partie sera consacrée à la présentation des cadres contextuels du « judaïsme » et du « christianisme » anciens. Le chapitre V dressera un portrait général de la pluralité qui caractérise le « judaïsme » ancien à la période romaine (Ier – IIe siècles) et des principaux marqueurs identitaires des communautés judéennes de cette époque. Dans le chapitre VI, il sera question de l’origine et de l’expansion du « judaïsme chrétien » dans l’Empire romain (Ier – IIe siècles) de même que de la pluralité des courants chrétiens. / La troisième partie abordera la dimension « – emic » de notre recherche en s’intéressant aux processus discursifs de construction de l’identité chrétienne à partir de différents postes d’observation. Le chapitre VII analysera la présentation que l’auteur des Actes des apôtres fait des conditions d’entrée et des premières règles de vie dans la communauté chrétienne. Le chapitre VIII s’intéressera aux enjeux liés à la perception et à la représentation du Soi et de l’Autre en tentant de comprendre comment le mouvement chrétien a tenté de s’auto-définir et comment il a été défini par l’Altérité. Finalement, le chapitre IX analysera la manière dont les auteurs chrétiens se sont approprié le terme « γένος » et comment ils l’ont redéfini sur la base de critères cultuels ou religieux afin de présenter l’originalité distinctive du mouvement chrétien.
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Eros et infini: essai sur les écrits de Marc-Alain Ouaknin

Bailly, Jean-Jacques 17 May 2005 (has links)
Les principaux livres de Ouaknin ont constitué un matériau de choix me permettant de poser deux questions par hypothèse liées l’une à l’autre :<p> <p>\ / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Les attentes messianiques dans les manuscrits de Qumran : conceptions, typologie et contextualisation du messianisme de la communauté qumrano-essénienne

Wang, Wei 11 1900 (has links)
Les textes qumraniens nous fournissent des témoins de première main pour l’étude du développement du messianisme dans le judaïsme durant la période du Second Temple. L’une des découvertes les plus frappantes dans la bibliothèque de Qumrân est la pluralité des attentes messianiques et l’existence de locutions diverses avec un sens messianique. À l’aide d’une analyse littéraire, ainsi que d’une approche socio-critique, surtout à partir d’une distinction typologique entre un messianisme restaurateur ou utopique, nous nous proposons d’examiner les rapports des textes sectaires messianiques de Qumrân 1) aux données bibliques et extra-bibliques contemporaines, 2) aux façons de conceptualiser les différentes figures messianiques et 3) au contexte socio-politique de l’époque. La recherche présente quatre principaux paradigmes à travers desquels les diverses idées messianiques ont été formulées dans la communauté qumrano-essénienne, tandis que l’interprétation resserre la problématique autour de la typologie restauratrice et utopique. Les analyses dévoilent un aspect des attentes du judaïsme ancien, marqué par la croyance en une pluralité d’agents de salut aux traits messianiques: il s’agit d’un schéma oscillant entre l’aspiration à la restauration des structures religieuses et politiques de l’Israël d’autrefois et l’espérance utopique d’un monde dramatiquement transformé. Malgré qu’il soit difficile d’envisager un développement linéaire, unanime et cohérent sur la base du contenu et de la chronologie des textes messianiques, cette recherche démontre une tendance générale qui jalonne l’évolution historique des idées messianiques de Qumrân. C’est la combinaison de plusieurs dynamiques, soit la critique des prêtres-rois asmonéens, la préoccupation de la pureté rituelle et de l’observance de la Loi, et une perspective apocalyptique entrevoyant une transformation catastrophique conduisant à un renouvellement du monde, qui a généré la ferveur messianique propre à la communauté qumrano-essénienne. / The Qumran scrolls provide us the first-hand sources for the study of development of messianism in Judaism during the Second Temple period. One of the most striking characteristics of Qumran library is the plurality of messianic expectations, as well as the variety of expressions with messianic meaning applied to different figures. Using a literary analysis and a socio-critical approach, especially a typological distinction between restorative and utopian messianism, this dissertation investigates the relationship between Qumranian sectarian messianic texts and 1) biblical and extra-biblical data, 2) the forms through which the various messianic figures are conceptualized, 3) the socio-political context of the period during which these texts were in use. The dissertation presents four major patterns through which the various messianic ideas were formulated in the Qumran-Essene community, whereas the interpretation of the texts focuses on the issues around the restorative/utopian typology. The analyses reveal an aspect of messianic expectations in Ancient Judaism, marked by the belief in a plurality of agents of salvation endowed with messianic attributes, oscillating between the desire for the restoration of religious and political structures of an ideal past Israel, and the utopian hope aspiring to a dramatically transformed world. Although it is difficult to establish an unanimous, consistent and linear development based on the content and the chronology of the messianic texts, this research demonstrates the general tendency of the historical evolution of Qumranian messianic ideas. It is the combination of several dynamics, namely a critical attitude against the Hasmonean priest-kings, a concern for ritual purity and observance of the Law, and an apocalyptic perspective envisioning a catastrophic transformation leading to a renewal world, which generated the messianic fervor of Qumran-Essene community.
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Les écoles privées à projet religieux ou spirituel : analyse de trois «communautés» éducatives : juive, musulmane et Steiner : à Montréal

Tremblay, Stéphanie 03 1900 (has links)
La légitimité des écoles privées fondées sur un projet religieux ou spirituel fait l’objet de débats épineux tant au Québec qu’ailleurs, depuis plusieurs années (chapitre 1). À la différence des nombreux travaux normatifs déjà produits sur ces questions, cette thèse propose une contribution empirique sur la réalité de certaines de ces écoles à Montréal. Notre objectif général consiste donc à comprendre comment la dimension religieuse ou spirituelle d'écoles privées de groupes ou courants minoritaires (juives, musulmanes, Steiner) se traduit dans les discours et pratiques de l'école. La mise en lien d’écoles abritant des projets éducatifs minoritaires de différentes natures vise par ailleurs à poser un regard plus large sur l’identité, ethnique ou religieuse. Après avoir analysé les trois écoles, nous examinons les différences ou convergences significatives entre elles. Puis, nous tentons de mieux comprendre comment leurs discours et leurs pratiques nous renseignent sur les attentes parallèles relatives à l’éducation en contexte libéral. Nous portons alors attention (chapitre 2) aux interactions entre le curriculum « séculier » et une perspective religieuse ou spirituelle, à la conception de l'autonomie dans la scolarisation, à la formation du citoyen et à la hiérarchisation des valeurs éducatives. En nous inspirant entre autres de Juteau (1999), nous considérons ces écoles comme des « communautés » éducatives. Notre démarche méthodologique (chapitre 3), d’inspiration ethnographique, s’articule autour d'observations participantes en 5e et en 6e année du primaire et en 1re et 2e année du secondaire (environ 3 jours par classe) et à plus de 45 entrevues, menées auprès des enseignants, des directions d’école et des parents d’élèves. Même si notre dispositif ne consiste pas à faire « émerger » une théorie, nous nous inspirons de la méthode de la « théorisation ancrée » pour analyser nos données. Le premier chapitre d’analyse (chapitre 4) illustre d’abord un cas relativement « pur » de communalisation, puisque l’école Steiner produit du spirituel sans forcément se situer dans un rapport de force avec d’autres groupes sociaux. Cela reflète donc comment une lignée identitaire peut être construite grâce à l’enracinement dans une tradition et une mémoire « créées» par l’école. L’école musulmane (chapitre 5) adapte plutôt les références associées à la religion de manière à constituer un « pont » entre la socialisation primaire et celle de la société d’accueil. On constate en effet que la direction et les enseignants de l’école ne réinventent pas la lignée croyante, mais ne la reproduisent pas non plus à l’identique. En ce qui concerne l’école juive (chapitre 6), elle permet surtout d’attester une communauté ethnoreligieuse extérieure. La tradition juive enseignée à l’école, souvent qualifiée de « traditionalisme non religieux » par les acteurs scolaires, présente donc peu de réinterprétations ou de transformations dans ce contexte scolaire. Un dernier chapitre d’analyse (chapitre 7), abordant les trois écoles dans une perspective comparative, met notamment en perspective comment ces trois institutions transmettent une culture identitaire et un style de vie débordant le cadre scolaire, qui englobent les croyances religieuses et/ou spirituelles, mais ne s’y réduisent pas. / For several years now, the legitimacy of private schools founded on religious or spiritual projects have been the object of thorny debates both in Quebec and elsewhere (Chapter 1). Unlike a number of normative studies already produced on this topic, this thesis presents an empirical contribution to understanding the reality of some such schools in Montreal. Our general objective consists of appreciating how the religious or spiritual dimensions of private schools specific to minority groups or social currents (Jewish, Muslim, Waldorf) are transferred into discourse and practices within the schools. Exploring schools that protect the educational projects of diverse minorities, this study opens a broader window onto ethnic and religious identities. Here, I examine meaningful differences and similarities between three such schools. This is followed by an attempt to understand what discourse and practices within these schools tell us about common expectations with relation to education in a liberal context. I therefore pay attention (in Chapter 2), to interactions between the “secular” curriculum and a religious or spiritual perspective, as well as to the notion of autonomy in schooling, to citizenship training, and to the prioritization of educational values. Much like Juteau (1999), among others, I find these schools to be educational “communities”. My methodological approach (Chapter 3), with an ethnographic orientation, draws on participant observation carried out in Grades 5 and 6 primary school classrooms, as well as in Years 1 and 2 secondary classrooms (approximately 3 days in each class). It also involves more than 45 interviews, carried out with teachers, school administrators, and the parents of students. Even though my approach does not involve identifying a relevant theory, I am nevertheless guided by the method of “grounded theory” as a means of analysing my data. The first analytical chapter (Chapter 4), illustrates a more or less “ideal type” of communialization, given that the Waldorf school focuses on spiritual work without necessarily situating itself with relation to other social groups. This reflects how an identity distinction can be constructed through rooting oneself in a tradition and in a memory “created” by the school. Meanwhile, the Muslim school (Chapter 5) adapts references associated with the religion in an attempt to constitute a “bridge” between primary socialization and that of the host society. I argue that while the administration and the teachers of the school do not reinvent a belief system, they do not entirely reproduce an identical system from elsewhere either. With regards to the Jewish case (Chapter 6), most notably the school fosters the externalization of an ethno-religious community. The Jewish tradition being taught at school is often described as “non-religious traditionalism” by school officials, and therefore presents few re-interpretations or transformations of the tradition in the context of the school. A last analytical chapter (Chapter 7) addresses the three schools in comparative scope, in order to put into perspective how these institutions transmit identitary cultures and lifestyles that exceed the framework of any of the schools, which encompass religious and/or spiritual beliefs without being reduced to these.
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Les écoles privées à projet religieux ou spirituel : analyse de trois «communautés» éducatives : juive, musulmane et Steiner : à Montréal

Tremblay, Stéphanie 03 1900 (has links)
La légitimité des écoles privées fondées sur un projet religieux ou spirituel fait l’objet de débats épineux tant au Québec qu’ailleurs, depuis plusieurs années (chapitre 1). À la différence des nombreux travaux normatifs déjà produits sur ces questions, cette thèse propose une contribution empirique sur la réalité de certaines de ces écoles à Montréal. Notre objectif général consiste donc à comprendre comment la dimension religieuse ou spirituelle d'écoles privées de groupes ou courants minoritaires (juives, musulmanes, Steiner) se traduit dans les discours et pratiques de l'école. La mise en lien d’écoles abritant des projets éducatifs minoritaires de différentes natures vise par ailleurs à poser un regard plus large sur l’identité, ethnique ou religieuse. Après avoir analysé les trois écoles, nous examinons les différences ou convergences significatives entre elles. Puis, nous tentons de mieux comprendre comment leurs discours et leurs pratiques nous renseignent sur les attentes parallèles relatives à l’éducation en contexte libéral. Nous portons alors attention (chapitre 2) aux interactions entre le curriculum « séculier » et une perspective religieuse ou spirituelle, à la conception de l'autonomie dans la scolarisation, à la formation du citoyen et à la hiérarchisation des valeurs éducatives. En nous inspirant entre autres de Juteau (1999), nous considérons ces écoles comme des « communautés » éducatives. Notre démarche méthodologique (chapitre 3), d’inspiration ethnographique, s’articule autour d'observations participantes en 5e et en 6e année du primaire et en 1re et 2e année du secondaire (environ 3 jours par classe) et à plus de 45 entrevues, menées auprès des enseignants, des directions d’école et des parents d’élèves. Même si notre dispositif ne consiste pas à faire « émerger » une théorie, nous nous inspirons de la méthode de la « théorisation ancrée » pour analyser nos données. Le premier chapitre d’analyse (chapitre 4) illustre d’abord un cas relativement « pur » de communalisation, puisque l’école Steiner produit du spirituel sans forcément se situer dans un rapport de force avec d’autres groupes sociaux. Cela reflète donc comment une lignée identitaire peut être construite grâce à l’enracinement dans une tradition et une mémoire « créées» par l’école. L’école musulmane (chapitre 5) adapte plutôt les références associées à la religion de manière à constituer un « pont » entre la socialisation primaire et celle de la société d’accueil. On constate en effet que la direction et les enseignants de l’école ne réinventent pas la lignée croyante, mais ne la reproduisent pas non plus à l’identique. En ce qui concerne l’école juive (chapitre 6), elle permet surtout d’attester une communauté ethnoreligieuse extérieure. La tradition juive enseignée à l’école, souvent qualifiée de « traditionalisme non religieux » par les acteurs scolaires, présente donc peu de réinterprétations ou de transformations dans ce contexte scolaire. Un dernier chapitre d’analyse (chapitre 7), abordant les trois écoles dans une perspective comparative, met notamment en perspective comment ces trois institutions transmettent une culture identitaire et un style de vie débordant le cadre scolaire, qui englobent les croyances religieuses et/ou spirituelles, mais ne s’y réduisent pas. / For several years now, the legitimacy of private schools founded on religious or spiritual projects have been the object of thorny debates both in Quebec and elsewhere (Chapter 1). Unlike a number of normative studies already produced on this topic, this thesis presents an empirical contribution to understanding the reality of some such schools in Montreal. Our general objective consists of appreciating how the religious or spiritual dimensions of private schools specific to minority groups or social currents (Jewish, Muslim, Waldorf) are transferred into discourse and practices within the schools. Exploring schools that protect the educational projects of diverse minorities, this study opens a broader window onto ethnic and religious identities. Here, I examine meaningful differences and similarities between three such schools. This is followed by an attempt to understand what discourse and practices within these schools tell us about common expectations with relation to education in a liberal context. I therefore pay attention (in Chapter 2), to interactions between the “secular” curriculum and a religious or spiritual perspective, as well as to the notion of autonomy in schooling, to citizenship training, and to the prioritization of educational values. Much like Juteau (1999), among others, I find these schools to be educational “communities”. My methodological approach (Chapter 3), with an ethnographic orientation, draws on participant observation carried out in Grades 5 and 6 primary school classrooms, as well as in Years 1 and 2 secondary classrooms (approximately 3 days in each class). It also involves more than 45 interviews, carried out with teachers, school administrators, and the parents of students. Even though my approach does not involve identifying a relevant theory, I am nevertheless guided by the method of “grounded theory” as a means of analysing my data. The first analytical chapter (Chapter 4), illustrates a more or less “ideal type” of communialization, given that the Waldorf school focuses on spiritual work without necessarily situating itself with relation to other social groups. This reflects how an identity distinction can be constructed through rooting oneself in a tradition and in a memory “created” by the school. Meanwhile, the Muslim school (Chapter 5) adapts references associated with the religion in an attempt to constitute a “bridge” between primary socialization and that of the host society. I argue that while the administration and the teachers of the school do not reinvent a belief system, they do not entirely reproduce an identical system from elsewhere either. With regards to the Jewish case (Chapter 6), most notably the school fosters the externalization of an ethno-religious community. The Jewish tradition being taught at school is often described as “non-religious traditionalism” by school officials, and therefore presents few re-interpretations or transformations of the tradition in the context of the school. A last analytical chapter (Chapter 7) addresses the three schools in comparative scope, in order to put into perspective how these institutions transmit identitary cultures and lifestyles that exceed the framework of any of the schools, which encompass religious and/or spiritual beliefs without being reduced to these.

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