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Pratiques d'appropriation de la langue 2 en interactions par des ENAF à travers leurs "réseaux sociaux" en périmètre scolaire-dans et hors la classe : Ecole primaire bourgogne à Besançon-Planoise.Laurence, Narajan Alex 27 June 2012 (has links) (PDF)
Les élèves nouvellement arrivés en France (ENAF) sont inscrits dans un établissement scolaire pour apprendre la langue du pays et d'autres disciplines non linguistiques. A l'intérieur de l'établissement, un dispositif spécifique a été mis en place pour que ces allophones prennent des cours de langue de français non maternel. Il s'agit de la classe d'initiation (CLIN) et les élèves y passent quelques heures de la journée. Le but de cette recherche est d'explorer et étudier l'appropriation du français par ces élèves dans deux types d'espaces en périmètre scolaire ; celui du cadre formel (la classe) et celui du cadre informel (en dehors de la classe). La recherche se situe donc au carrefour de trois disciplines directrices que sont la sociologie, la didactique des langues et le socio-interactionnisme. Le croisement de ces disciplines est essentiel pour cette recherche parce qu'il m'a permis d'obtenir des résultats de souche disciplinaire différente. J'ai mené des analyses en trois temps. La première série d'analyses concernait la dimension sociologique de la recherche, dans laquelle la concentration était orientée vers la construction et le développement d'un réseau social de communication orale des ENAF. Il en découle qu'il existe deux réseaux sociaux ; dans les espaces où les contraintes sont fortement présentes, le réseau social est subi et dans les espaces où les contraintes sont moins, voire pas du tout présentes, le réseau social est choisi. Lorsque les ENAF se trouvent dans le réseau subi ou dans le réseau choisi, l'appropriation de la langue est s'effectue différemment. La deuxième série d'analyses s'est concentrée sur l'appropriation du français dans le cadre formel à travers la communication didactique. L'étude sur les interactions didactiques montre que le répertoire linguistique des ENAF contient du français standard, des écarts linguistiques et du français non standard. De plus, le comportement interactionnel des élèves durant les échanges est réglementé. La troisième série d'analyses s'est focalisée sur l'appropriation du français dans le cadre informel à travers la communication ordinaire. Les interactions examinées dévoilent que l'appropriation qui se fait dans ce genre d'espace est plutôt interactionnelle que linguistique et que c'est le français non standard qui structure le plus souvent les énoncés des uns et des autres. Au final, cette recherche encourage à approfondir la dimension sociologique dans l'appropriation du français par les ENAF dans le périmètre scolaire et à explorer les " coulisses " de l'immersion totale et interroger ce qui se passe dans le soubassement de l'immersion totale
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La genèse d'une classe de mots : les conjonctions dans la tradition (pré-)grammaticale de l'Antiquité grecqueÉmond, Catherine 12 1900 (has links)
La présente recherche porte sur la théorie des parties du discours dans l’Antiquité grecque et plus particulièrement sur la réflexion entourant les conjonctions. Le premier chapitre se concentre sur la définition de la conjonction trouvée dans la Poétique d’Aristote, de même que sur les autres passages du corpus aristotélicien qui permettent de mieux cerner les contours d’une entité grammaticale encore mal définie. Le second chapitre porte sur la conjonction dans les recherches logico-grammaticales de l’école stoïcienne. La définition stoïcienne de la conjonction, de même que les différentes catégories de conjonctions identifiées par les Stoïciens sont examinées. Le rôle central des conjonctions au sein de la théorie stoïcienne des propositions complexes est souligné et met en lumière l’interrelation étroite entre la logique et la grammaire à ce point du développement de la théorie grammaticale. Le chapitre final porte sur la définition et les catégories de conjonctions trouvées dans la Tekhnè grammatikè, un bref manuel de grammaire attribué au philologue alexandrin Denys le Thrace. L’influence de la théorie stoïcienne des propositions complexes sur cette première tentative de systématisation grammaticale est mise en lumière, de même que l’interférence de préoccupations philologiques. / This research is concerned with the theory of the parts of speech in Greek antiquity and more precisely with the topic of conjunctions. The first chapter examines the definition of the conjunction given in Aristotle’s Poetics, as well as the other texts of the Aristotelian corpus which allow us the get a better grasp on a still ill-defined grammatical entity. The second chapter deals with the conjunction within the logico-grammatical researches of the Stoic school. It examines the Stoic definition of the conjunction, as well as the various categories of conjunctions that were identified by the Stoics. The central role of conjunctions in the Stoic theory of complex assertions is emphasized, thus showing the close interrelation between logic and grammar at this point in the development of grammatical theory. The final chapter is concerned with the definition and the classes of conjunctions given in the Tekhnè grammatikè, a short grammatical treatise ascribed to the Alexandrian philologist Dionysius Thrax. It shows the influence of the Stoic theory of complex assertions on this first attempt at grammatical systematization, as well as the interference of philological concerns.
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Approche cognitive en didactique des langues : analyse et interprétation d'erreurs écrites prototypiques en français langue étrangère par des apprenants chinois et remédiationYing, Xiaohua 14 June 2013 (has links) (PDF)
Notre thèse est une thèse de linguistique française. Elle a pour but d'analyser et d'interpréter les erreurs à l'écrit en FLE par des apprenants chinois aux niveaux débutant et intermédiaire, de proposer un processus de remédiation aux erreurs récurrentes ayant un certain degré de prototypie et de procurer une meilleure méthodologie en didactique du FLE en Chine. L'erreur n'est pas un item à corriger qui implique le remplacement par une forme correcte, mais un révélateur significatif qui nous permet d'entrevoir le processus d'apprentissage chez l'apprenant. Notre analyse d'erreurs adopte donc une dimension cognitive. Du point de vue théorique, elle porte sur l'analyse linguistique des erreurs ; du point de vue pratique, elle porte sur la remédiation envisageable comprenant à la fois une micro-remédiation qui recherche la motivation linguistique permettant de faciliter l'apprentissage des points langue et une macro-remédiation qui vise à promouvoir une approche cognitive en didactique du FLE afin de doter l'apprenant d'une compétence métacognitive et de le transformer en sujet de l'apprentissage.
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De la polysyndète anglophone à l'hypotaxe francophone : problèmes de traductionZemmour, Joachim 08 December 2012 (has links) (PDF)
L'enjeu de la thèse est de résoudre et d'expliquer les problèmes liés au passage des structures textuelles anglaises polysyndétiques ou " parataxiques " à des structures plus majoritairement hypotaxiques dans les traductions françaises correspondantes. Pour ce faire, nous avons commencé par comparer des corpus de traductions multiples (même texte anglophone traduit à de multiples reprises, par des traducteurs différents) afin de dégager des " tendances générales " potentiellement systématisables. Partant de ces observations, et après avoir redéfini la notion de " polysyndète " dans une perspective tant étymologique / historique que littéraire, stylistique et linguistique, nous avons souhaité mettre nos diverses hypothèses à l'épreuve d'un nouveau corpus de textes sélectionnés en vertu de leur caractère ostensiblement polysyndétique, et vérifier en cela que le nœud du problème est bel et bien l'emploi fonctionnel divergent de la coordination entre les deux langues, dû à un rattachement à deux réalités énonciatives complexes et idiomatiques qui, tout en donnant l'illusion de se correspondre, ne sont pas équivalentes dans un nombre non négligeable de cas. La polysyndète, fréquemment décrite comme une figure de style, doit être plutôt considérée en anglais comme une figure de syntaxe, héritée d'une longue tradition allant de l'Ancien Testament aux premiers textes chrétiens, jusqu'aux pièces de William Shakespeare et aux romans d'Ernest Hemingway. Néanmoins, en moyenne, le français utilise jusqu'à deux fois moins la coordination que l'anglais, où la polysyndète semble représenter 4% des mots totaux dans les textes de nos corpus. En effet, le français " lie " les éléments de ses phrases par d'autres moyens, lesquels sont représentés en majorité par : l'effacement simple de tout coordonnant (combiné ou pas à l'usage de ponctèmes), les périphrases coordinatives, et la subordination (verbale ou adverbiale). Nous avons ainsi mis au jour une série de tendances générales de traduction, dans le cadre d'une théorie explicative ; puis la dernière partie de la thèse a consisté à les " valider " de manière expérimentale, par le biais d'une expérience de nature pionnière. Ce qui nous a conduit à tenter de dresser quelques règles pratiques pour la traduction automatique de la polysyndète.
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Des interactions de service entre francophones natifs et non natifs, Analyse de la gestion de l'intercompréhension et perspectives didactiquesOursel, Elodie 12 December 2013 (has links) (PDF)
L'objectif de la thèse est d'améliorer l'enseignement de la compréhension de l'oral en français, langue étrangère. Le rôle de " celui qui écoute " a beaucoup évolué au cours des dernières décennies, et il est de plus en plus envisagé comme un participant actif dans la gestion de l'interaction (Rost 2002). Partant de ce constat, nous avons souhaité étudier la façon dont il peut participer à la gestion de l'intercompréhension (la zone d'accord sur le sens donné à un élément interprété, zone intersubjective co-construite par les interactants). L'analyse des moyens utilisés par l'interprétant pour gérer l'intercompréhension peut mener à un enseignement différent de la compréhension de l'oral, où l'apprenant n'est pas conduit à restituer ce qu'il a entendu, mais à évaluer la satisfaction qu'il ressent vis-à-vis de son interprétation et à agir en fonction de cela. Notre posture est externaliste (dans la suite des travaux de Maturana et Varela 1980 et 1987, repris dans les sciences humaines par Lakoff 1987 ou Scollon 2001 aux États-Unis, Lave et Wenger 1991 ou Brassac 2000 en Europe) et constructiviste (Jacques 1985 en philosophie du langage, Piaget et Vygotsky en didactique). Les analyses ont été menées sur un corpus de plus de 16h d'enregistrements audio de rencontres administratives entre des agents francophones natifs et des usagers non natifs. Ce corpus a été sélectionné parmi plus de 100h d'enregistrements, recueillis ou empruntés. Les terrains de recherche sont entre autres les bureaux d'une écrivain public, d'une préfecture de police, d'un office de l'immigration et d'un service des relations internationales universitaire. La réflexion théorique nous a conduite à proposer plusieurs notions nécessaires à l'analyse de la gestion de l'intercompréhension : acte signifiant, hypothèse interprétative, disposition de l'interprétant, sphère de compréhension et valeur interactantielle. Les analyses ont abouti à une typologie des stratégies de gestion de l'intercompréhension et des réactions employées en fonction des problèmes repérés, à la mise au jour de phases dans les services administratifs, avec différentes tâches caractéristiques, et à une mise en correspondance des tâches effectuées pendant un service, des difficultés dans l'intercompréhension typiques de chaque tâche, et des réactions et stratégies utilisées pour les gérer. Elles ont permis de revenir sur la définition de l'intercompréhension et de l'intersubjectivité, sur ce qui peut être " contenu " dans le " sens " accordé à un énoncé ou à un acte, et sur les différents degrés de satisfaction des interactants vis-à-vis de leur interprétation et vis-à-vis de l'intercompréhension. Cela a également ouvert des perspectives didactiques : propositions de déplacement de l'objectif des cours de " compréhension de l'oral " et de prise en considération de l'intérêt d'enseigner les stratégies de communication et la gestion de l'intercompréhension, suggestions de techniques d'enseignement (contextualisation des documents, situ-ation des activités), de types d'activités (activités incarnées), de matériaux utiles (conception d'un concordancier adapté à l'apprentissage de la gestion de l'intercompréhension avec balisage des types de réactions et des stratégies dans les extraits étiquetés, passage en revue de plusieurs corpus existants et de leurs caractéristiques), et d'ensembles de contenus d'enseignement pertinents en fonction des objectifs d'apprentissage (pour l'enseignement du français comme langue étrangère, comme langue professionnelle, ou pour la formation continue des agents administratifs).
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Une monographie du Bisu - Tome 1& Tome 2Beaudouin, Patrick 20 December 1991 (has links) (PDF)
Les Bisu, regroupés avec les Mpi, les Phou Noy, les Pyen et les Côông dans la famille Bisoïde, appartiennent à la division Lolo de la famille des langues tibéto-birmanes. Ils représentent, au nord de la Thaïlande, une population d'environ 500 individus répartis en 4 villages, dans un rayon de 80 km au sud de Chiang Raï. Fortement intégrés, les Bisu, que les Thaï considèrent comme des Lua (Lawa), ont abandonné la quasi-totalité de leurs traditions, adoptant le mode de vie des Yuan, les Thaï du nord. Le seul indice de leur identité à avoir, jusque-là, survécu est leur langue, déjà bien métissée d'emprunts au Thaï et dont l'extinction est prévisible à court terme. "Une monographie du Bisu" présente, en 2 tomes, la description du peuple Bisu et de sa langue. Le tome 1 comprend quatre parties distinctes : - une présentation ethnographique du peuple Bisu - une étude phonologique de la langue - l'analyse de la grammaire - Six textes retranscrivant les traditions Bisu. Le tome 2 est un dictionnaire de 1600 mots.
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Elaboration de ressources électroniques pour les noms composés de type N (E+DET=G) N=G du grec moderneKyriakopoulou, Anthoula 25 March 2011 (has links) (PDF)
L'objectif de cette recherche est la construction manuelle de ressources lexicales pour les noms composés grecs qui sont définis par la structure morphosyntaxique : Nom (E+Déterminant au génitif) Nom au génitif, notés N (E+DET:G) N:G (e.g. ζώνη ασφαλείας/ceinture de sécurité). Les ressources élaborées peuvent être utilisées pour leur reconnaissance lexicale automatique dans les textes écrits et dans d'autres applications du TAL. Notre travail s'inscrit dans la perspective de l'élaboration du lexique-grammaire général du grec moderne en vue de l'analyse automatique des textes écrits. Le cadre théorique et méthodologique de cette étude est celui du lexique-grammaire (M. Gross 1975, 1977), qui s'appuie sur la grammaire transformationnelle harisienne.Notre travail s'organise en cinq parties. Dans la première partie, nous délimitons l'objet de notre travail tout en essayant de définir la notion fondamentale qui régit notre étude, à savoir celle de figement. Dans la deuxième partie, nous présentons la méthodologie utilisée pour le recensement de nos données lexicales et nous étudions les phénomènes de variation observés au sein des noms composés de type N (E+DET:G) N:G. La troisième partie est consacrée à la présentation des différentes sous-catégories des N (E+DET:G) N:G identifiées lors de l'étape du recensement et à l'étude de leur structure lexicale interne. La quatrième partie porte sur l'étude syntaxico-sémantique des N (E+DET:G) N:G. Enfin, dans la cinquième partie, nous présentons les différentes méthodes de représentation formalisée que nous proposons pour nos données lexicales en vue de leur reconnaissance lexicale automatique dans les textes écrits. Des échantillons représentatifs des ressources élaborées sont présentés en Annexe
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L'aspectualité des constructions verbo-nominales de sentiments en français et en russeMelnikova, Elena 25 October 2013 (has links) (PDF)
Cette recherche est centrée sur l'étude des valeurs aspectuelles des noms de sentiment (N_sent) et des verbes collocatifs dans les constructions verbo-nominales (CVN). L'aspectualité est étudiée en tant que catégorie lexico-grammaticale, au niveau syntagmatique (au sein des CVN) mais elle englobe également le lexique et la syntaxe de la phrase. Le travail est mené dans une perspective contrastive français - russe et ce, sur des corpus informatisés de données issues des deux langues. Nous avons constitué deux types de corpus : comparable (comportant les textes originaux, 60 M de mots, de la base de Frantext et Ruscorpora) et parallèle (coprus de traduction, 10 M de mots, aligné avec le logiciel Alinea d'O. Kraif). Les questions qui sous-tendent ce travail concernent les trois points suivants. En premier lieu, nous nous interrogeons si les CVN de sentiment peuvent véhiculer l'aspect. Nous vérifions cela grâce à l'analyse de la combinatoire syntaxique et lexicale de ces constructions. En deuxième lieu, nous nous posons la question de savoir s'il existe une relation aspectuelle entre le N_sent et le verbe collocatif. Cette affinité aspectuelle peut être révélée à partir des traits aspectuels inhérents des N_sent (duratif/ponctuel) et les propriétés aspectuelles des verbes (accompli/inaccompli/global en français vs imperfectif/perfectif en russe) : vivre (duratif) dans le bonheur (duratif) / žit' (imperfectif) v sčast'e (duratif) ; s'enflammer (ponctuel) de colère (ponctuel) / vspyxnut' (perfectif) ot gneva (ponctuel). En troisième lieu, notre travail sur les corpus bilingues français-russe nous amène à des problématiques d'ordre contrastif. Nous estimons que l'approche contrastive permet de mieux expliciter les similitudes et les différences aspectuelles au sein des CVN dans les deux langues, ainsi que de mettre en évidence les différences dans l'expression de l'aspect en français et en russe. Pour ce faire, nous analysons les équivalents des CVN dans les deux langues : les équivalents aspectuels et les équivalents structuraux. Ainsi, notre méthodologie nous a amenée à des conclusions intéressantes qui pourront s'avérer utiles en linguistique contrastive et en traductologie, ainsi qu'en linguistique de corpus et en didactique des langues. La contribution de ce travail de thèse consiste en plusieurs points que nous synthétisons ci-dessous : - À notre connaissance, beaucoup de travaux ont été faits sur l'aspect des verbes et peu sur l'aspect des noms. Nous avons proposé une étude de l'aspectualité à partir du nom en tant que " base " de la construction verbo-nominale. Cette étude a mis en contraste les deux traditions linguistiques (russe et française) dans l'étude des N_sent et de leur aspect. - Nous avons effectué une étude détaillée et systématique de la combinatoire des N_sent, ce qui nous a permis d'identifier leur aspect au sein des CVN. - Le travail sur les deux types de corpus nous a permis de récolter des données quantitatives sur les CVN dans les deux langues, sur les textes originaux et traduits. L'analyse qualitative de ces corpus nous a permis de faire des études spécifiques pour chaque type de corpus. Ainsi, le corpus comparable permet d'effectuer la recherche sur l'aspectualité des CVN, tandis que le corpus parallèle fournit des éléments nécessaires pour l'étude des équivalents fonctionnels de traduction (essentiellement de type formel). Les équivalents formels russes des CVN françaises sont en majorité aussi des CVN pour tous les N_sent étudiés, sauf strax (peur). Ce dernier est traduit le plus souvent en tant que verbe (bojat'sja, ispugat'sja (craintre, s'épouvanter). On trouve également parmi ces équivalents en russe des constructions impersonnelles (mne strašno (à moi peureusement)).
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Statut prosodique de la particule discursive "la" en français québécois /Demers, Monique, January 1992 (has links)
Mémoire (M.Ling.)-- Université du Québec à Chicoutimi, 1992. / Ce mémoire a été réalisé à l'UQAC dans le cadre du programme de maîtrise en linguistique de l'Unniversité Laval extensionné à l'UQAC. CaQCU Bibliogr.: f. 113-117. Document électronique également accessible en format PDF. CaQCU
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Les gestes professionnels d’adaptation linguistique en contexte multilingue : le cas des professeurs des écoles dans leur gestion de l’hétérogénéité des élèves en langue de scolarisation / Professional skills of linguistic adaptation in a multilingual context : the case of primary school teachers in their management of the heterogeneity of students in the language of instructionZougs, Muriel 01 December 2017 (has links)
Notre recherche porte sur l’analyse comparative de ce que nous appelons les Gestes Professionnels d’Adaptation Linguistique (GPAL), dans l'Enseignement d'une Matière Intégré à une Langue Étrangère (EMILE), à l’œuvre en France, notamment dans les sections internationales du primaire. Son but est de comprendre comment les professeurs des écoles exerçant en contexte multilingue s’adaptent à l’hétérogénéité des élèves en Langue de Scolarisation (LSco). Le terrain de notre étude est constitué de classes ordinaires (enseignement en français et section anglaise) et de groupes de français langue étrangère et d’anglais langue seconde, des écoles maternelle et élémentaire d’un établissement international public de la région PACA. À travers une approche comparative, nous cherchons à comprendre dans quelle mesure le statut de la LSco (vernaculaire ou véhiculaire), l'âge des élèves et le degré d’hétérogénéité linguistique, influencent les GPAL utilisés par les enseignants. Pour chacun de ces trois facteurs nous comparons deux séances de classe ordinaire et deux séances des dispositifs d’aide à l'apprentissage des LSco, pour dégager également l’impact du type d’enseignement (ordinaire ou spécialisé) sur le recours des professeurs aux GPAL. Nous comparons le nombre, les catégories et les types de GPAL utilisés par les enseignants, mais aussi les formes qu’ils prennent à travers les ‘préoccupations des enseignants structurant le milieu didactique’ (Bucheton, 2011), les moments où les professeurs y ont recours via ‘le quadruplet de la structure de l’action de l’enseignant’ (Sensevy & Mercier, 2007) et les buts qu’ils poursuivent en y faisant appel en fonction des ‘4 Cs’ (Coyle, 2002). / Our research is based on a comparative analysis of what we call the Professional Skills of Linguistic Adaptation (PSLA) in Content and Language Integrated Learning (CLIL) employed in France, and in particular, in international sections at primary school. It is aimed at understanding how primary school teachers, working in a multilingual context, adapt themselves to pupils’ heterogeneity in the language of instruction. Our study focuses on ordinary classes (classes taught in French and English section classes) and groups of French as a foreign language and English as a second language, in the nursery and elementary schools of a state-run International School in PACA. Through a comparative approach, we wish to understand how the status of the language of instruction (vernacular or vehicular), the pupils’ ages and the level of linguistic heterogeneity influence the PSLA teachers use. For each of these three factors, we compare two sessions in ordinary classes and two sessions conducted in support schemes aimed at facilitating pupils’ integration to the language of instruction, in order to illustrate also the impact of the type of teaching (ordinary or specialised) on the primary school teachers’ use of PSLA. We compare the number, category and type of PSLA used by teachers and also the forms they take through “the teachers’ concerns structuring the didactic environment” (Bucheton, 2011), the instances when teachers employ them through “the quadruplet of the structure of the teacher's action” (Sensevy & Mercier, 2007), and for what purposes through the “4 Cs” (Coyle, 2002).
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