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Recherches sur l’opposition entre ser et estar en espagnol : historique de la question, et application à l’étude des variations dans leurs emplois en espagnol spontané contemporain au Mexique / Research on the opposition between "ser" and "estar" in spanish : a review of its treatment and an empirical study of the variation in their use in spontaneous contemporary spanish in MexicoGarcia Markina, Yekaterina 04 December 2013 (has links)
Cette étude empirique synchronique se focalise sur les emplois effectifs des copules espagnoles ser et estar dans les constructions attributives adjectivales dans la variété mexicaine de l’espagnol. Les constructions qui nous intéressent sont celles qui admettent les deux copules, classiquement distinguées en termes de type de prédicat, selon la distinction de Carlson (1977) : Individual-level Predicates et Stage-Level Predicates. Nous avons pourtant observé des occurrences dans la variété mexicaine où cette distinction n’explique pas la présence de la copule estar, qui semble être en cours d’extension, ce qui a déjà été observé par divers auteurs qui ont étudié certaines variétés américaines. Étant donné que la bibliographie sur le sujet est nombreuse et que les approches et perspectives sont diverses, il nous a semblé important, pour la compréhension du sujet, d’établir d’abord un historique critique de la question, qui a été divisé par type d’approche et par auteur. Ensuite, dans une démarche de découverte, fondée en grande partie sur notre intuition de locutrice native, nous avons entrepris une première application analytique avec une tâche contextualisée de préférence comparative entre locuteurs espagnols et locuteurs mexicains, ce qui a montré une considérable variation interne parmi les locuteurs mexicains. Enfin, nous proposons une analyse multifactorielle de nos données « naturelles », i.e. spontanées, tant écrites qu’orales, de diverses sources, ce qui nous a permis de comparer différents critères permettant d’identifier ceux qui favorisent la sélection de estar, et les différentes valeurs sémantiques potentielles que le choix d’une copule plutôt que de l’autre entraîne. / This empirical and synchronic study focuses on the actual uses of Spanish copulas ser and estar in predicative constructions in Mexican Spanish. The constructions studied here are those which admit both copulas. These constructions have been traditionally distinguished following Carlson’s (1977) Individual-level Predicates and Stage-level Predicates. Nevertheless, we have noticed that some of the occurrences of estar in Mexican Spanish cannot be explained by the Carlsonian distinction. This copula seems to be undergoing an extension process in some of the varieties of Latin American Spanish. Authors have studied Spanish copulas from different approaches and perspectives. To better understand the complexity of the matter, we have established a critical history of this issue. Then, following a discovery process based mostly on our native speaker’s intuition, we analyze the question applying a comparative experimental task between Mexican Spanish and European Spanish speakers, which shows important internal variations among Mexican native speakers. Finally, we propose a multifactorial analysis of our “natural”, i.e. spontaneous, written and oral corpora from different sources, which allows us to compare different patterns, and to identify which ones are significant for choosing estar. To conclude, the various potential semantic values entailed by copula choice are analyzed.
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La question de la violence dans la philosophie d'Emmanuel LevinasValicourt, Ian de January 2005 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Du « transsexualisme » aux devenirs Trans / From “Transsexualism” to “Trans-becomings”Alessandrin, Arnaud 19 June 2012 (has links)
Cette thèse propose une analyse sociologique des carrières transidentitaires et des subjectivités Trans. Partant du constat que le concept de transsexualisme ne renvoie pas à l’épaisseur des expériences Trans, cette thèse démontre l’obsolescence du programme transsexuel tel qu’il s’est constitué en France. Le travail de recherche s’appuie sur une étude du programme transsexuel français ainsi que d’une observation et d’une participation de cinq ans, au plus près des expériences Trans. À partir de redéfinitions individuelles et collectives, dans des lieux aussi variés que la psychiatrie, le monde associatif ou l’espace juridique, cette thèse présente le glissement d’une question médicale (« le transsexualisme ») à une question sociale et politique (« les devenirs Trans »). Les processus d’identification de genre Trans, irréductibles au transsexualisme, se redistribuent alors au profit de nouvelles formes d’expressivités et de revendications Trans allant jusqu'à perturber la hiérarchisation entre « Trans » et « « non-Trans ». / This thesis suggests a sociological analysis of trans-identities' “careers” and Trans subjectivities. Our analysis is based on a statement of fact in which, the concept of “transsexual” does not reflect the depth of Trans-experiences. Therefore, this thesis proves the obsolescence of the french Trans-program as it is constituted in France. Our research is based on a study of the french Transexual-program, observations and participations, being more closely to the Trans-experiences, during five years. From individual and collective redefinitions in variant places, the psychiatry, the associations and the juridical and legal space, this thesis presents the sliding of “transsexualism” as medical question toward a social and political question of “Trans-becoming”. Consequently, the process of gender identification “Trans” which are irreducible to “transsexualism”, reallocate in favor of new forms of trans-expressivity and trans-demands. Thus, leads to the extent of disturbing the hierarchy between the “Trans” and the “non-trans”.
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Precarious subjectivity in the works of John Banville : a lacanian reading / La subjectivité précaire dans les oeuvres de John Banville : une lecture lacanienneGhassemi, Mehdi 07 December 2015 (has links)
Ce projet porte sur les romans de john banville et avec les théories psychanalytiques. l'argument principal de cette recherche sera que le narrateur névrosé qui est utilisé dans les œuvres de banville réalise une conscience qui est proche de ce que toshio kawai a appelé 'la conscience post-moderne' qui est associé à nombreux attributs du postmodernisme (en particulier les théories de baudrillard). ce nouveau type de conscience a pour sa composante d'un type de distance, ou plutôt, une dissociation de la notion de la réalité et elle est associée à l'arbitraire, (surtout revendication de lacan que l'objet de notre désir est arbitraire), ainsi que la virtualité (baudrillard, adorno et horkheimer). selon kawai, encore une fois, il existe une conscience moderne qui a comme conséquence un degré de répression dans la psyché de l'individu qui, prenant la parole psychanalytique, suggèrent un certain degré de névrose ou à des moments de psychose sens partiel ou total sentiment d'être perdu entre l'imagination et réalité.la recherche vise à explorer les questions initiales suivantes:1 - quelle est la relation entre la névrose et ce qu'on appelle le postmodernisme?2 - comment cette relation peut être vu dans la fiction de banville?3 – dans quelle façon banville utilise un narrateur névrotique pour obtenir un effet post-moderne?4 - si, selon kawai, la modernité est associée à la répression et donc la névrose, alors, est-il possible de penser que la postmodernité est associée à la psychose, de schizophrénie ou d'autres anomalies psychopathologiques? comment cela se voit dans la fiction de banville?5 - y a t-il un mouvement de modernisme au postmodernisme dans la fiction de banville?comment cela peut-il être considéré dans un contexte psychanalytique? / The present project sets to complement the previous readings of the “self” in John Banville’s fiction by reproblematizing the precariousness of the author’s “subject of narration.” It examines the way in which the author constantly manipulates various narrative elements and consequently creates new experiences. Jacques Lacan’s understanding of the relation between the subject and the signifier, I argue, provides an excellent set of tools to address the way in which the notion of subjectivity is dissected, enhanced, and even extended, in Banville’s philosophically imbued fiction. The central thesis is that Banville creates a narrative universe in which his protagonists’ perception moves in interesting ways as the aspects of the Lacanian triad (the Symbolic, the Imaginary and the Real) are reshuffled, resulting in a precarious sense of self and reality. Although other thinkers (especially the ones hinted at in the narrative, most notably, de Man, Kleist, and Nietzsche) are drawn upon, the theoretical backbone relies on Lacan’s theory of subjectivity as well as recent Lacanian thinkers, most notably, Slavoj Žižek, Mladen Dollar, and Stijn Vanheule. Žižek’s reading of Lacan is of special interest to this study as he theorizes virtuality as a concept using Lacan’s triadic model. In addition, using Žižek’s definition of postmodernism as “symbolic inefficacy” allows us to shed new light on the long debate over Banville’s modernism versus his postmodernism. The dissertation consists of three parts. The first part focuses on Banville’s earlier work, namely, Birchwood, Mefisto, and The Book of Evidence. Here, I examine how the narrators’ preoccupation with finding certainty and truth results in a psychotic universe in Mefisto and a hysteric one in The Book of Evidence. Focusing on the latest trilogy, Eclipse, Shroud, and Ancient Ligh the second part examines the way in which Banville uses the category of the uncanny to create a Gothic narrative in Eclipse. Moreover, the concept of object a is used to demonstrate how the subject/object distinction collapses and gives rise to the Real dimension of the subject. The third and final part argues that the narrators seek to counter the undecidability generated in their uncanny narrations via the rehabilitation of the surface, one with which they hope to restore their precarious sense of self. Both chapters in this part address Banville’s engagement with Paul de Man’s deconstructive theory of language and representation and argue that Banville stages de Man’s ideas as well as his life-story in order to advance his own conception of representation and selfhood. Friedrich Nietzsche, I claim in both chapters, provides the narrators with a way out of the predicament posited by de Man. The underlying idea explored throughout the project is that Banville’s epistemological project can be summed up as an attempt to find a mode of articulation independent from the Symbolic order as most of his narrators, in one way or another, express a fundamental incredulity towards the Symbolic Other. By stripping reality of its Symbolic underpinnings, the Banvillian protagonist allows the Real to emerge and then domesticates it as magic. He does so using the surface of the written pages of his narrative, a surface onto which he can fuse word and image.
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"Homo Fugiens" via les arts de la fugue : trajectoires du sujet, espaces de fugue. Vers une théorie musicale du sujet.Trey, Flavie January 2014 (has links)
L’hypothèse d’une théorie musicale du sujet postule que l’on peut éclairer certaines problématiques de l’existence humaine à la lumière de la fugue musicale, et inversement. A partir du sens technique et musical du «sujet» de fugue, nous opérons dans la première partie une relecture (étymologique, sémantique et historique) de la fugue et du fait musical en lien avec l’émergence de la conscience européenne moderne, au tournant du 16ème siècle. En retour, les enjeux culturels, psychologiques et sociaux de la fugue s’éclairent grâce à l’injonction éthique de faire de sa vie une œuvre d’art – une fugue, dans la vie comme dans l’art. Cette hypothèse, énoncée au terme de la première partie, est explorée dans la troisième partie. La deuxième partie est consacrée à une esthétique comparée des arts de la fugue visant à faire apparaître la transversalité des enjeux et des principes de cette forme particulière. La prégnance de ces manifestations artistiques renforce l’hypothèse selon laquelle la subjectivité de fugue peut fonctionner comme un modèle de compréhension du sujet humain. La troisième partie s’ouvre sur une analyse de la psychopathologie de fugue. Ainsi la description de l’Homo Fugiens, figure anthropologique de l’homme en fugue, s’adosse in fine à une axiologie du sujet : le sujet humain, aux sens psychologique, social et éthique, évolue entre le sens positif (esthétique) de la fugue (œuvre d’un sujet absolu, créateur, en quête de lui-même) et le sens passif (voire pathologique) de la fuite (appauvrissement du sujet, qui peut aller jusqu’à la perte).
The hypothesis of a musical theory of the subject postulates that the musical fugue partly explains human existence, and conversely. Considering the technical and musical significations of the fugue «subject», in the first part we reassess the musical fugue (through etymology, semantics and history) in its relation to the emergence of modern consciousness in Europe, at the turn of the sixteenth century. On the other hand, what is at stake with the cultural, psychological and social aspects of the fugue can be explained through the ethical injunction of making your life a work of art – a fugue, in life, as in art. This hypothesis emerges at the end of the first part and is directly addressed in the third part. The second part is dedicated to a comparative aesthetics of the arts of the fugue aimed at underlining the transversality of the principles specific to this artform. The omnipresent manifestations of the fugue in art reinforce the idea that the subjectivity of / in the fugue can operate as a model of understanding of the human subject. The third part develops from an analysis of the psychopathology of fugue. Accordingly, we show that the description of the Homo Fugiens (the anthropological figure of « man in (the) fugue ») rests on an axiology of the subject : the human subject, psychological, social and ethical, evolves between the positive (aesthetic) meaning of the fugue (the human subject, absolute, in quest of himself, creating his life) and the passive meaning of fugue-as-flight (ranking from the impoverishment to the loss of the subject, which is the pathology of the fugue).
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Michel Foucault et le christianisme / Michel Foucault and ChristianityChevallier, Philippe 01 December 2009 (has links)
Les références au christianisme sont constantes dans l’oeuvre de Michel Foucault. Cette constance s’inscrit dans un questionnement philosophique plus large sur notre actualité : comprendre ce qui, aujourd’hui, nous constitue sujets de nous-mêmes, dans des rapports de savoir et de pouvoir, demande en effet de s’interroger sur la spécificité du rapport à soi que l’Occident a défini depuis les premiers siècles chrétiens. Notre thèse propose une étude critique de l’ensemble de ces références chrétiennes, mettant en lumière leurs règles de lecture et d’interprétation, avec une attention particulière portée au cours inédit Du gouvernement des vivants (1979-1980). Trois temps scandent un parcours qui ne se veut pas chronologique : 1) objets, 2) lectures, 3) interprétations. La première partie de notre travail montre comment le christianisme est devenu, à partir de 1978, un objet d’étude à part entière pour Foucault, malgré la dissolution des grandes entités historiques initialement provoquée par l’archéologie et la généalogie. Deux notions nouvelles ont permis une analyse du phénomène chrétien sur une longue durée, sans présupposer une quelconque essence du christianisme : la « gouvernementalité » (cours Sécurité, territoire, population en 1977-1978) et les « régimes de vérité » (cours Du gouvernement des vivants en 1979-1980). Cette dernière notion découpe dans les pratiques chrétiennes un certain type d’actes réfléchis : ceux par lesquels un sujet manifeste la vérité de ce qu’il est. La deuxième partie s’attache à la manière dont le philosophe lit les écrits chrétiens, avec des déplacements méthodologiques importants dans la manière de recevoir ces textes. Le corpus patristique, objet de plusieurs leçons au Collège de France en 1978 et 1980, permet non seulement une étude synthétique des sources utilisées par Foucault (sources primaires et secondaires), mais également une compréhension fine de ses pratiques de traduction, au plus près du lexique original des textes. Dans la troisième partie, nous nous efforçons de ressaisir l’interprétation générale que le philosophe donne du christianisme, des études sur la folie et la littérature des années 1960 à celles consacrées aux « techniques de vie » à partir de 1980. Cette interprétation ne se construit pas d’elle-même, mais toujours en regard de l’Antiquité gréco-romaine. Loin de l’image facile d’un christianisme ascétique et intransigeant, Foucault définit l’originalité chrétienne comme la reconnaissance et l’institution paradoxale d’un rapport précaire à la vérité / There are constant references to Christianity in Michel Foucault’s work. This continuing interest forms part of a wider philosophical questioning of our present: the effort to understand what constitutes us, today, as subjects of ourselves, within relations of knowledge and power, requires an interrogation about the specificity of the relation to self which the West has since the early centuries of the Christian era. Our thesis proposes a comprehensive critical study of these Christian references in Foucault, seeking to throw light on their rules of reading and interpretation, and paying particular attention to the unpublished lecture series Du gouvernment des vivants (1979-80). The study is partitioned into three levels, not arranged in strict chronological sequence: (1) objects ; (2) readings ; (3) interpretations. The first part of our work shows how Christianity became, from 1978, a whole object of study for Foucault, exempt from the general dissolution of major historical entities which had been initially an effect of his aracheological and genealogical methods. An analysis of the Christian phenomenon over a long timespan was made possible by two notions which make it possible to avoid the pitfalls of essentialism: « governmentality » (introduced in Security, Territoty, population) and « regimes of truth » (in « Du gouvernement des vivants »). The second part pays attention to the way our philosopher reads the Christian texts, one which is marked by distinctive inflexions over the whole course of his trajectory. Looking at the handling of he patristic corpus, which forms the topic of several lectures in 1978 and 1980, we can survey not only Foucault’s choice of primary and secondary sources, but also examine in detail his translating practice. In the third part, we try finally to encompass Foucault’ general interpretation of Christianity, from the early studies on madness and literature in the 1960s to those of the 1980s devoted to techniques of living. This interpretation does not develop by itself, but is always juxtaposed to considerations on Greco-Roman antiquity. Far from offering a facile image of an ascetic and intransigent Christianity, Foucault defines Christianity’s originality as the recognition and paradoxical institution of an instrinsically fragile relation to truth
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Déconstruction de l'auto-affection pure : étude sur les notions de répétition et d'auto-affection pure à l'époque de Sein und Zeit / Deconstruction of pure self-affection : an study on the notions of repetition and self-affection in the epoch of Sein und ZeitCastellanos, Rafael 04 February 2011 (has links)
Si la déconstruction devait commencer quelque part, si son principe n'était pas d'emblée celui de lamultiplication originaire du principe, il faudrait alors dire que c'est comme déconstruction de l'autoaffectionpure qu'elle commence. En effet, l'interrogation du concept d'auto-affection pure estl'interrogation d'une dernière tentative pour penser encore la subjectivité en termes de principe (c'est-àdireen termes aussi de « subjectivité »). L'« auto-affection pure » est un concept qui renvoiecouramment au livre de 1929 de Heidegger sur Kant, Kant et le problème de la métaphysique. Or, dansce contexte, il renvoie déjà de manière essentielle à la répétition comme dispositif de sa production etcomme ce à partir de quoi sa déconstruction a concrètement lieu. La question de la répétition est en faitinséparable de la déconstruction de l'auto-affection pure. Si celle-ci est un autre nom de la temporalité,il faut alors démontrer en droit ce qui est un fait : c'est à partir de la répétition que la temporalité peutseulement être dévoilée. En ce sens, la répétition est déjà répétition de la question de l'être (Sein undZeit) mais aussi répétition de Kant (Kant et le problème de la métaphysique). Or, la détermination de latemporalité comme auto-affection pure, dans la répétition heideggerienne de Kant, n'est elle-mêmepossible que d'après la compréhension essentielle de la temporalité phénoménologique à partir duconcept de Husserl d'impression originaire. En ce sens, comme déconstruction de l'auto-affection pure,la répétition – en-deçà de toute identité constituée – doit aussi se trouver déjà à la racine de touteimpression originaire. / If deconstruction begins somewhere, if its starting point is not already the original multiplication ofprinciple and origin, then it is necessary to say that it begins first as the deconstruction of pure selfaffection.The interrogation of the concept of pure self-affection is the interrogation of probably the lastattempt to think about subjectivity in the terms of a principle (which are of course the terms of“subjectivity”). The pure self-affection concept widely refers to the 1929 book by Heidegger on Kanttitled Kant and the Problem of Metaphysics. In this context, the concept of pure self-affection refersalready to repetition as the essential “device” for its production. The question of repetition is in factinseparable from pure self-affection deconstruction. If pure self-affection can work as another name fortemporality, then we have to show the reason for a well established fact : it is just through repetitionthat temporality can be disclosed. In this sense, repetition is already the repetition of the question onbeing (Sein und Zeit), but also the repetition of Kant (Kant and the Problem of Metaphysics). Now, thedetermination of temporality as pure self-affection, through Heidegger's repetition of Kant, supposesthe essential understanding of phenomenological temporality on the basis of Husserl's concept oforiginary impression. In this sense, as leading pure self-affection deconstruction, repetition – before theconstitution of identity – is to be found on the grounds of the originary impression itself.
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La restitution du monde. Recherches sur les fonctions de la notion de « monde de la vie » (Lebenswelt) dans la phénoménologie de Husserl / The Restitution of the World. Researches on the concept of « life-world » and its functions in Husserl’s phenomenologyFarges, Julien 19 February 2011 (has links)
La thèse propose une étude de la notion de « monde de la vie » (Lebenswelt) telle qu’elle se déploie dans la pensée d’Edmund Husserl, fondateur de la phénoménologie. Prenant pour fil conducteur le problème qui est inscrit dans le nom même de cette notion (le problème d’une détermination du sens d’être du monde à partir de la vie intentionnelle du sujet), la thèse élucide la notion moyennant une approche fonctionnelle, fondée sur la distinction cardinale entre les régimes naturel et transcendantal de la vie intentionnelle. On montre en premier lieu que le monde de la vie se comprend comme monde corrélatif du passage d’une vie intentionnelle naturelle à la vie constituante de la subjectivité transcendantale (I), puis, à l’inverse, comme corrélat du recouvrement de cette vie transcendantale avec la vie naturelle de la conscience psychologique mondaine (II). Alors que la première partie rend compte de la genèse de cette notion dans la pensée de Husserl et montre qu’elle est indissociable du développement puis de la relativisation de l’idée d’une ontologie matérielle, la seconde partie montre que la notion de monde de la vie prend tout son sens lorsqu’elle est définie à partir des conditions de l’unité de la vie transcendantale et de la vie naturelle : on peut dès lors définir la phénoménologie husserlienne comme un positivisme transcendantal, au sein duquel le concept de monde de la vie reçoit des déterminations anthropologiques et biologiques tout en devenant le lieu d’une restitution transcendantale du sens de la positivité naturelle. / This PhD studies the concept of « life-world » (Lebenswelt) as it is developed in Edmund Husserl’s thought. Using as a leading clue the problem inscribed in the very name of the notion (the problem of a determination of the world’s mode of being from the intentional life of the subject), the PhD clarifies the notion through a functional approach, funded on the cardinal distinction between the natural and transcendental sides of the intentional life. First, it shows that the life-world can be understood as a world correlated to the transition from the natural intentional life toward the constituting life of a transcendental subjectivity (I) ; then, conversely, as the correlate of the unity between this transcendental life and the natural-psychological life of a worldly consciousness (II). In the first part, the PhD highlights the complex genesis of this notion in Husserl’s thought and shows that it is linked with the development and then the relativisation of the idea of a material ontology ; in its second part, it shows that the notion of life-world is the most significant when defined on the basis of the conditions of the unity of transcendental and natural life : the Husserlian phenomenology can therefore be defined as a transcendental positivism, in which the concept of life-world receives anthropological and biological determinations while allowing at the same time a transcendental restitution of the world’s natural positivity.
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La politique des conduites. Pour une histoire du rapport entre subjectivation éthique et subjectivité politique / The Politics of Conduct. A History of the Relationship between Ethical Subjectivation and Political SubjectivityLorenzini, Daniele 18 June 2014 (has links)
À partir de l’usage croisé des perspectives philosophiques de Michel Foucault, Pierre Hadot et Stanley Cavell, cette thèse vise à inaugurer un champ de recherche en éthique et en philosophie politique jusqu’à maintenant presque inexploré. Elle a trois objectifs principaux : (1) Explorer le rapport qui existe entre éthique et politique, ou plus précisément entre philosophie morale et philosophie politique, à travers la redéfinition de leurs objets, de leurs méthodes et de leurs buts respectifs par le biais d’un usage spécifique de la pensée de Michel Foucault et de Ludwig Wittgenstein. Élaborer par conséquent une « philosophie analytique de la politique » qui se propose de rendre visible l’existence et le fonctionnement concret du pouvoir dans ses ramifications ordinaires et son impact assujettissant-subjectivant sur la vie quotidienne des individus. (2) Mettre en lumière la valeur des techniques de soi et des exercices spirituels, ou mieux de ce que l’on suggère d’appeler « techniques de l’ordinaire », grâce à la comparaison, mais aussi à la mise « en tension », des travaux du dernier Michel Foucault, de Pierre Hadot et de Stanley Cavell (notamment ceux qui abordent le « perfectionnisme moral »), ainsi que, entre autres, de Ralph Waldo Emerson, John Stuart Mill, Henry David Thoreau, Iris Murdoch et Cora Diamond. (3) Poser le problème du statut de la vérité à l’intérieur d’une telle perspective éthico-politique, en défendant la nécessité d’élaborer une conception non-épistémologique de la vérité et en s’interrogeant sur le rôle que cette conception joue par rapport aux techniques de l’ordinaire. / Starting from a crossed use of Michel Foucault, Pierre Hadot and Stanley Cavell’s philosophical perspectives, this dissertation aims to open a new field of research in ethics and political philosophy. It has three main objectives: (1) Exploring the relationship between ethics and politics, or more precisely between moral and political philosophy, through a redefinition of their objects, methods and goals via a specific use of Michel Foucault and Ludwig Wittgenstein’s thought. Developing, as a consequence, an “analytic philosophy of politics” aiming to make visible the existence and concrete functioning of power in its ordinary ramifications and its effects of subjection-subjectivation on the everyday life of the individuals. (2) Highlighting the value of the techniques of the self and the spiritual exercises, or better of what can be called the “techniques of the ordinary”, thanks to the comparison, but also the confrontation, between the works of Michel Foucault, Pierre Hadot and Stanley Cavell (especially his writings on “moral perfectionism”), as well as, among others, Ralph Waldo Emerson, John Stuart Mill, Henry David Thoreau, Iris Murdoch and Cora Diamond. (3) Raising the problem of the meaning of the notion of truth within such an ethico-political context, defending the necessity to elaborate a non-epistemological conception of truth and exploring its role in relation to the techniques of the ordinary.
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La honte comme sauvegarde de la subjectivité dans la clinique des troubles alimentaires / Shame as safeguard of subjectivity in case of clinic eating disordersKarcher, Brigitte 01 July 2014 (has links)
« Etre esclave de », perdre son autonomie, voir sa liberté personnelle entravée ; autant de manières de vivre l’asservissement que représente toute addiction. Un comportement répétitif lié à une dépendance entraînant une consommation excessive, c’est ainsi qu’on définit l’addiction, ce qui la rattache à une forme d’esclavage et, par extension, élargit le champ des recherches au domaine des troubles alimentaires. En effet, ceux-ci impliquent le plus souvent un comportement de dépendance vis-à-vis de la nourriture, au point d’en faire une véritable aliénation. Alors même que les patients concernés se présentent plus objets que sujets, un affect émerge dans le transfert : la honte. La honte est une émotion enfouie, secrète, le plus souvent silencieuse. Elle ne s’avoue pas facilement, effectivement « la honte de la honte empêche de dire la honte » qui revient à mettre en évidence l’impossibilité d’exprimer l’indicible. Partant du constat selon lequel les sujets souffrant de troubles alimentaires ressentent majoritairement de la honte, nombre d’auteurs (M. Corcos, G. Apfeldorfer) ont estimé que ce sentiment, en cas d’obésité notamment, était lié à l’image véhiculée, reléguant l’affect de honte au rang de symptôme annexe, quand il sera question ici de le considérer comme à l’origine de celui-ci. Non seulement la honte ne serait pas un symptôme secondaire, mais encore elle constituerait bel et bien un symptôme primaire dont le trouble alimentaire ne serait qu’un avatar. La honte sera ici considérée sous l’angle du trauma, notamment d’un trauma infantile dont nous tentons d’en démontrer les origines. Partant de là nous abordons les demandes formulées par cette clinique spécifique et les ouvertures thérapeutiques dont la médiation artistique. / To be a slave, to lose one’s autonomy, to have one’s freedom curtailed: there are many ways to experience the enslavement that is addiction. Addiction is defined as a repetitive behavior due to dependence and that causes excessive consumption. This definition reveals a form of slavery and, by extension, broadens the scope of research on addictions to the field of eating disorders. Eating disorders involve indeed often addictive behaviors with respect to food, to the point of making the disorder a real alienation. Even though the affected patients behave more like objects than subjects, an affect emerges in the transfer: shame. Shame is a hidden, secret, and most often silent emotion. Patients do not confess it easily. In fact, patients "are ashamed of their shame” and this prevents them of “saying their shame". This brings to light an impossibility of expressing the inexpressible. While noting that a majority of subjects with eating disorders feel shame, many authors (M. Corcos, G. Apfeldorfer) considered that this sentiment, especially in the cases of obesity, was linked to body image, and relegated shame to the rank of a secondary symptom. We propose here in contrast to consider shame as a cause of eating disorder. Not only would shame not be a secondary symptom, but it would indeed be a primary symptom and eating disorder its avatar. Shame will be considered here from the point of view of traumas, including childhood traumas and we will strive to demonstrate its origins. We will use this conceptual basis to discuss the specific requests that arise in the clinical practice of treating patients with eating disorders and how artistic mediation can offer a therapeutic opening.
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