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Le discours de la presse d'affaires francophone à propos de la crise économique (1929-1935)

Séguin, Louis-Philippe 02 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur les six premières années de la crise des années 1930, d'octobre 1929 à décembre 1935, en utilisant, comme source d'étude, trois journaux d'affaires francophones québécois : Le Prix courant, Les Affaires et Le Bulletin de la Chambre de commerce de Montréal. Le but de cette recherche est d'évaluer la perception du libéralisme dans les milieux d'affaires au Québec durant la pire période de dépression économique de l'histoire moderne. Le dépouillement de ces journaux a ciblé tous les articles s'intéressant à la crise. Quatre discours distincts ont été identifiés à l'intérieur de ces journaux et ils constituent la pierre angulaire autour de laquelle s'articule la réflexion. Ces discours sont ceux des journalistes de la presse d'affaires, correspondant à leurs prises de positions et de leurs intérêts, des hommes d'affaires à travers leurs discours, intégralement ou partiellement repris dans la presse d'affaires, de la Chambre de commerce de Montréal, considérée comme une institution publique regroupant plusieurs hommes d'affaires et dont les opinions sont exprimées à travers la publication de son Bulletin et, enfin, de la presse étrangère, se définissant par une sélection d'articles de journaux étrangers effectuée par la presse d'affaires, quant à leurs intérêts ou leurs besoins journalistiques. L'hypothèse centrale du mémoire soutient que le libéralisme n'a jamais été abandonné par aucun des quatre groupes identifiés et qu'aucune prémonition quant au développement futur de l'État Providence ne les a poussés à s'adapter à une nouvelle réalité, dans laquelle l'État jouerait un plus grand rôle. La recherche a révélé que le libéralisme le plus intégral est défendu par chacun de ces groupes. L'intervention de l'État est continuellement perçue comme une nuisance ne pouvant pas favoriser la reprise économique. Ces groupes rejettent le protectionnisme de l'époque et militent pour un retour prompt du libre-échange. À l'échelle planétaire, les politiques étatistes fortes, notamment le New Deal de F. D. Roosevelt, sont repoussées car considérées comme menaçantes envers la primauté du libéralisme. Intellectuellement, une conception du temps cyclique permet à ces groupes de relativiser la gravité de la crise. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : crise des années 1930, dépression, hommes d'affaires, presse québécoise 20e siècle.
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La mondialisation rend-elle obsolètes les modèles de développement nationaux? : le cas du Québec et des économies de marché coordonnées

Langlois, Pierre January 2009 (has links) (PDF)
L'objectif de cette thèse est d'étudier les tensions qui existent entre la mondialisation et la politique d'autonomie nationale, spécialement en matière de politique économique, au Québec comme ailleurs dans le monde industrialisé. À cet égard, la mondialisation libérale serait devenue un carcan qui soumet le monde politique à la logique capitaliste et donc à la concurrence internationale aux dépens de la cohésion sociale. Cette logique néo-fonctionnaliste s'arrime avec la croissance des échanges des biens et des services et la trans-nationalisation de la production qui sont à la base de la mondialisation. Dans la mesure où le match des performances économiques semblait favoriser les États-Unis depuis le milieu des années 1990, la popularité du modèle de marché libéral allait de soi (de même que la rationalité de son émulation) sans égard aux cycles qui font l'économie ou encore aux circonstances particulières redevables au statut d'« hyper-puissance » qui appartient à ce pays. Nous verrons que cette fatalité de la convergence n'est pas absolue dans la mesure où elle repose sur le postulat néoclassique d'une économie résumée à la sphère marchande. C'est oublier que le système économique capitaliste dépend également d'un ensemble de mécanismes de coordination qui renvoient aux institutions et donc au politique. Les compromis entre intérêts différents auxquels celui-ci donne lieu sont uniques à chaque espace national et de ce fait diverses configurations du capitalisme sont possibles. Certes, la mondialisation produit une confrontation entre les forces de l'universalisme et du particularisme, mais au demeurant chaque système socio-économique s'ajuste aux impératifs liés à l'ouverture des frontières en fonction de ses caractéristiques historiques. Et sur le terrain même du discours néo-libéral, l'évidence nous montre que les économies de la configuration anglo-saxonne n'ont pas le monopole du succès économique, les pays nordiques, par exemple, ayant enregistré des performances tout aussi, sinon plus enviables, sans connaître les mêmes déséquilibres sociaux et financiers. Au Québec aussi, on pourra constater que les performances économiques sont fort honorables tandis que les inégalités sociales sont moins prononcées qu'ailleurs en Amérique du Nord. Par ailleurs, le modèle québécois de développement n'est pas menacé directement par la mondialisation mais bien par des remises en question idéologiques provenant de l'intérieur. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Mondialisation, Québec, Modèles de développement, Politiques économiques, Politiques sociales.
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Ne pas écrire pour les petites filles : analyse des stratégies discursives dans les "Modernités" (1906-1909) et Le débutant (1914) d'Arsène Bessette

Benoit, Marie-Soleil 01 1900 (has links) (PDF)
L'objectif de ce mémoire est de mieux connaître et comprendre l'œuvre du journaliste et romancier Arsène Bessette par l'étude des différentes stratégies discursives employées afin de promouvoir l'idéologie libérale radicale dans les « Modernités » (1906-1909) et dans le roman Le débutant (1914). Cette étude nous permettra de déterminer comment les fondements de l'idéologie présents dans les premiers écrits de l'auteur ont été adaptés et transformés afin de prendre place dans son roman et comment ces modifications ont joué un rôle essentiel dans les différentes réceptions de ces textes. De plus, l'analyse conjointe des chroniques et du Débutant démontrera la parenté certaine qui existe entre ces deux productions distinctes, mais également l'omniprésence chez Bessette de certaines constructions et figures, dont celle de la Vérité. Les quelques informations existantes sur la vie de Bessette, de même que les conclusions des rares analyses faites sur son roman seront dans un premier temps regroupées afin d'offrir une vue d'ensemble de la situation. La confrontation des différentes sources disponibles permettra la mise en lumière de bon nombre de malentendus sur la vie et la carrière de l'auteur, en plus de sortir de l'ombre une partie de son œuvre que l'on croyait disparue. L'exploration de la biographie d'Arsène Bessette démontrera la place qu'il occupait dans la société du tournant du XXe siècle et permettra de mieux saisir la menace qu'il représentait pour l'élite conservatrice de l'époque. Les notions sur la polémique développées par Dominique Garand et celles sur le pamphlet émises par Marc Angenot viendront ensuite nous permettre de mieux comprendre les « Modernités », chronique hebdomadaire publiée dans le Canada français. Parce que cette partie de l'œuvre d'Arsène Bessette n'a encore jamais été étudiée, une présentation de l'ensemble des textes s'impose avant de déterminer quels sont les principaux rouages de l'expression idéologique que l'on y retrouve. Il sera par la suite démontré qu'il n'est pas possible d'attribuer une étiquette à l'écriture engagée de Bessette, puisque ce dernier oscille sans cesse entre la polémique et le pamphlet, empruntant tantôt à l'un, tantôt à l'autre. Nous pourrons déterminer que les « Modernités » sont en quelque sorte un brouillon de certains passages du roman Le débutant grâce à l'étude conjointe d'extraits de ces deux ouvrages. Les similitudes, tant au niveau formel que thématique, montrent que les idées placées dans les chroniques sont reprises et développées plus en profondeur dans le roman. Nous verrons que Bessette aborde de façon semblable la littérature nationale, le journalisme et le système électoral et qu'il présente ses positions de façon à s'extraire le plus possible du texte, dans l'intention de faire de ses écrits des véhicules qui ne sont pas entachés par la mauvaise réputation de leur auteur. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Arsène Bessette, Le débutant, « Modernités », polémique, libéralisme, le Canada français (périodique).
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L'efficacité dans l'aide publique au développement : la Déclaration de Paris : une aide "efficace" pour un État "efficace"

Atrouche, Lydia 11 1900 (has links) (PDF)
Cette étude interroge la notion d'efficacité de l'aide au développement et son dessein, particulièrement à travers la Déclaration de Paris. Au cours des années 1990, sur un fond de crise économique, l'aide au développement de même que son corollaire incontournable, la conditionnalité, sont vivement critiquées pour ne pouvoir produire les effets escomptés. Cette crise de légitimité et de crédibilité intervient suite à l'échec relatif des politiques d'ajustement structurel (PAS) et des premières réformes de « gouvernance » prodiguées par les IBW aux pays sous ajustement en contrepartie d'un refinancement de leur dette. La communauté des bailleurs décide alors qu'un réajustement s'impose pour revitaliser l'aide au développement afin d'améliorer son efficacité. Malgré les allures techniques des mesures d'efficacité préconisées pour résoudre des problèmes présentés comme étant structurels de l'APD (ex. coordination), la Déclaration de Paris et ses principes sont fondamentalement politiques de même que leurs effets. Cette étude tente de montrer que la Déclaration de Paris vise à surmonter les obstacles issus du Consensus de Washington, essentiellement la mise en application et le maintien des réformes néolibérales. Par ses mesures d'efficacité, elle conditionne l'APD à l'adoption du programme de réformes néolibérales propre au cadre du post-consensus de Washington (PCW) afin d'assurer son internalisation dans les États récipiendaires ce qui tend à réduire sa marge de manœuvre déjà bien circonscrite, en plus de tenter de remodeler l'État afin qu'il soit davantage conforme à l'économie de marché. La Déclaration de Paris fait la promotion d'une APD plus intrusive et elle met en œuvre l'agenda de la Banque mondiale et contribue donc à son opérationnalisation. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : aide au développement, efficacité de l'aide, coopération internationale, réformes néolibérales, post-consensus de Washington, conditionnalité, Déclaration de Paris, État « efficace », Banque mondiale, CAD/OCDE.
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Conjonctures, discours et structures de la globalisation : ruptures et continuités : autour de quatre modèles de découpage et d'analyse du monde de l'après-guerre froide

Khriji, Tesnim January 2009 (has links) (PDF)
La globalisation n'a pas cessé de susciter des débats au sein de toutes les disciplines des sciences sociales. Ces débats touchent à la nature des transformations que les sociétés contemporaines sont en train de vivre sous le signe de cette globalisation. De même, ils expriment des interrogations et des réflexions sur le sens de l'ordre mais aussi des désordres du monde de l'après-guerre froide. La présente thèse tente de contribuer à ces débats et réflexions en se situant dans la tradition de la sociologie critique. Une sociologie critique se doit de dégager le sens d'une époque (télos) ou son principe d'organisation pour être en mesure d'éclairer les objets et les enjeux qu'elle analyse. La question de départ de cette thèse est ainsi la suivante: À partir de quel principe d'intelligibilité peut-on saisir le sens des transformations que connaissent les sociétés contemporaines ainsi que celui de l'ordre (ou du désordre) du monde de l'après-guerre froide? Cette première question m'amène à essayer d'appréhender ce sens en dégageant d'abord les discours dominants qui tentent d'en rendre compte. Si une théorie critique se doit de dégager le télos d'une époque pour pouvoir l'analyser, elle doit aussi construire ou définir un idéal-type sociétal qui lui permet d'évaluer les tendances du présent pour mieux le confronter, mais aussi de scander les transformations de son objet d'analyse, c'est-à-dire saisir les continuités et les ruptures dans la trame de son histoire. En traitant de la globalisation, la présente thèse privilégie le point de vue du politique, tel qu'il s'est exprimé dans la modernité, comme idéal-type sociétal ou postulat normatif qui lui sert de critère pour évaluer les tendances du présent, mais aussi pour juger de la validité et de la valeur heuristique des grilles dominantes de son analyse. Elle mobilise dans sa démarche une conception du politique qui en fait non pas une essence, ni un dispositif de contrôle et de domination, ni un vecteur d'influence, mais plutôt un principe d'institution de l'être-ensemble de la société (Hannah Arendt, Jacques Rancière, etc.). Ce principe est au fondement de son autoréflexivité et de son action sur elle-même (Michel Freitag). C'est le sens du politique tel qu'il s'est normativement exprimé au sein de la modenité (chapitre 1). Munie de ce critère normatif, ma thèse examine les discours qui ont affirmé rendre compte de la globalisation et qui sont dominants depuis la fin de la guerre froide. Elle se penche particulièrement sur deux discours dominants sur l'ordre global qui font appel à deux principes différents de découpage et d'explication du monde: l-celui qui en parle comme étant un monde unifié et homogénéisé techno-économiquement et formant tendanciellement « une société-monde », incarnant pour certains la « fin de l'histoire » et réunissant, pour d'autres, les conditions d'un « parachèvement de la modernité » (chapitre Il). 2-celui qui analyse l'ordre global en faisant de la distance culturelle le fondement d'un modèle explicatif du monde qui l'organise en entités incommensurables fermées sur elles-mêmes (ex: les civilisations, les religions), ce qui rend difficile les échanges avec l'extérieur. La logique qui définirait l'ordre global serait l'affrontement ou du conflit qui s'exprimerait en termes civilisationnels-religieux-culturels dans le cadre de la globalisation (ex: thèse du choc des civilisations). Ces deux discours se rattachent à des conjonctures particulières du monde de l'après-guerre froide mais ils sont aussi devenus des paradigmes spontanés pour l'imaginaire globalisé. Ils ont, au-delà de leur opposition apparente, été, notamment, mobilisés comme justification idéologique de la politique globale dans le monde de l'après-guerre froide (Chapitre III). La présente thèse soumet ces deux discours à une critique immanente qui en dégage les énoncés principaux, puis met en lumière leurs fondements théoriques mais aussi leurs présupposés implicites. Ceci lui permet de mieux soumettre ces discours également à une critique normative engagée à partir du critère du politique. Cette critique permet d'affirmer que loin d'éclairer les enjeux impliqués dans les processus de la globalisation néolibérale, les discours dominants et les découpages du monde qu'ils mobilisent ne permettent pas de saisir la complexité sociohistorique de la réalité de l'ordre global, tel qu'il est vécu dans les sociétés contemporaines. Ils occultent la production techno-économique mais aussi politique et idéologique de l'ordre global, qui est nécessairement polarisante, et donc convergent comme modes de forclusion du politique et d'imposition de l'évidence sensible de la légitimité de la domination de cet ordre. Ils ne répondent pas ainsi au besoin qui s'impose d'urgence, pour l'analyse du contexte global, d'une approche théorique offrant une compréhension synthétique des processus de la globalisation. Cette approche devrait permettre d'appréhender le sens de la continuité des structures du capitalisme, des conditions de son existence, mais aussi de ses ruptures, comme l'exigerait une théorie critique. C'est ainsi que le quatrième chapitre de la présente thèse confronte les postulats du discours néolibéral (thèse de la fin de l'histoire, le modèle explicatif de la société-monde, etc.), ainsi que ceux qui fondent la thèse du choc des civilisations (explications culturalistes des conflits, retour de l'État, etc.), aux thèses de la « théorie des systèmes-mondes », qui est fondée sur l'idée de la nature polarisante du capitalisme et qui renouvelle la théorie classique de l'impérialisme. Tout en soulignant la force explicative de cette théorie, cette thèse interroge la valeur heuristique du corpus conceptuel proposé dans le cadre de la perspective des systèmes-mondes. Le cinquième chapitre tente de saisir la spécificité de la globalisation néolibérale à la lumière de la critique phénomonélogico-politique de la globalisation élaborée par Michel freitag. Ce chapitre expose les fondements épistémologiques et théoriques de la théorie freitagienne de la société et de l'action sans laquelle il n'est pas possible de saisir toute la portée de l'évaluation freitagienne des transformations des sociétés contemporaines. La théorisation freitagienne de ces transformations est intégrée dans le cadre de la typologie générale des sociétés établie par Freitag qui est exposée en mettant l'accent sur la compréhension phénoménologico-politique de la globalisation qui y est proposée. Cette compréhension est présentée comme permettant un décryptage du sens des enjeux actuels des sociétés contemporaines ainsi qu'une définition des priorités qui s'imposent à la pensée critique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Globalisation, Capitalisme, Néolibéralisme, Ordre global, Sociologie critique, Civilisation, Modernité, Postmodernité, Politique, Institution, Domination, Légitimité, Contrôle, Société contemporaine, Société-monde, Système-monde, Discours, Idéologie, Hégémonie, Impérialisme, Développement, Complexité, Espace, Histoire, Structure, Conjoncture, Après-guerre froide, État, Polarisation.
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Raymond Aron. De la philosophie critique de l'histoire à l'analyse politique

Li, Lan 08 December 2012 (has links) (PDF)
Notre idée principale est d'essayer de comprendre la pensée politique de Raymond Aron à partir de sa théorie sur l'histoire. Pour nous, derrière sa proclamation d'une politique raisonnable ou progressive existe un support épistémologique, à savoir la proposition d'un déterminisme de probabilité concernant la vérité historique, proposition qui ne peut se constituer que dans le cadre d'une critique de la philosophie spéculative de l'histoire. Dans l'Introduction à la philosophie de l'histoire, Aron tente de surmonter l'antinomie du devenir humain entre unité totale du modèle hégélien-marxiste et pluralité irréductible du modèle d'Oswald Spengler, mais sans tomber dans le piège du relativisme absolu. Plus précisément, sa propre critique de la philosophie de l'histoire se constitue à double niveau : au niveau méthodologique, il essaye de réinterpréter la relation entre la compréhension et l'explication pour établir l'objectivité historique. Et au niveau ontologique, pour éviter une conclusion relativiste, il réintroduit l'idée d'une société humanisée au sens kantien, mais d'une manière moins téléologique et plus régulatrice. Dans le domaine politique, corrélativement, il rejette tout type de messianisme garanti d'avance, car, à ses yeux, ce n'est que par choix et décision instantanée que l'homme fait son histoire, tout en gardant l'espoir de la liberté. Et son libéralisme se différencie du libéralisme purement économique et apparaît à la fois conservateur vis-à-vis de la tradition et essentiellement politique. Notre recherche consistera à montrer comment s'est élaboré, en surmontant les philosophies dogmatiques de l'histoire, ce déterminisme de probabilité ; comment il a su appliquer cette conviction historique à son analyse de la société, notamment en tant que libérale et quel rôle doit jouer, selon lui, un intellectuel face à la politique ; nous reprendrons ensuite sa critique vis-à-vis des intellectuels français, pour l'appliquer au débat entre les intellectuels chinois.
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Pratique et théorie révolutionnaire chez Alain Badiou et Toni Negri

Brahimi, Mohamed Amine 06 1900 (has links) (PDF)
Cette recherche a pour objectif principal de mener à bien une étude théorique originale d'inspiration marxienne sur la théorie révolutionnaire d'Alain Badiou et de Toni Negri. Nous avons fait une généalogie de la pensée politique révolutionnaire ce qui nous permit de situer le marxisme dans cette tradition. Par la suite, nous avons procédé à la définition des principaux concepts théoriques utilisés par Negri et Badiou. Cette étude conceptuelle a été menée parallèlement à une recherche historico-politique sur le parcours des deux auteurs. Chacun des concepts a été placé en lien avec une période spécifique de leur vie militante. Enfin, nous avons établi le lien entre leur travail théorique actuel et leur engagement politique. ______________________________________________________________________________
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Multiculturalisme et respect de soi : une défense libérale du droit à un contexte de valorisation

Lavoie, Nicolas 12 1900 (has links)
Alors que la plupart des théories libérales ont mis l’accent sur les principes de justice, et sur une conception de la justice qui nous fait penser la société et les relations individuelles de manière de plus en plus abstraite, les réflexions sur le respect de soi nous portent plutôt vers ce qui est essentiel à la valeur et l’importance de l’identité des personnes et de leurs relations sociales. Ces réflexions nous révèlent que non seulement les principes de justice ne sont pas la seule source de respect, mais que tant les cultures et les religions que les communautés morales et les groupes compréhensifs ont des rôles fondamentaux pour le niveau de respect de soi et de respect mutuel que les individus éprouvent envers eux-mêmes et envers les autres. Si les projets de vie, les valeurs et les croyances des individus sont révélés comme fondamentaux à leur autonomie et leur vie comme individu, les réflexions sur le multiculturalisme et le pluralisme révèlent les difficultés de notre temps : comment une société peut-elle promouvoir le respect de soi des individus dans un tel contexte de diversité morale, compréhensive, religieuse, etc.? Critiquant les théories de John Rawls, Will Kymlicka, ainsi que certains arguments de philosophes tels que Bhiku Parekh et David Miller, la thèse défendue dans ce mémoire prend la position très forte qu’une société doit donner beaucoup plus de moyens aux individus pour que leur respect de soi soit favorisé. La thèse centrale est que les individus ont tous le droit à un contexte de valorisation, soit un espace politique propre à une communauté ou un groupe et qui inclut les institutions et les pouvoirs nécessaires pour que le respect de soi des membres de ces groupes puisse être favorisé. C’est seulement par un tel droit et par les revendications structurelles et institutionnelles qui s’y rapportent que les groupes culturels et religieux, ainsi que les communautés morales et les groupes compréhensifs peuvent être reconnus politiquement et qu’une théorie libérale et multiculturelle des individus et des groupes puisse concilier idéal et réalité. / While most liberal theories have focused on the principles of justice and on an idea of justice in which the perspective used to reflect on society and on individuals’ relationship is becoming more abstract, an analysis of self-respect leads us towards what is essential to individuals’ self-esteem and esteem of their social relationships. These reflections reveal that the principles of justice are not the only sources of self-respect. Cultures and religions, as well as moral communities and comprehensive groups, have also fundamental roles in the level of self-respect and mutual respect that individuals have between themselves and towards each other. If individuals’ plan of life, values and beliefs are revealed as fundamental to their autonomy and to their life as individuals, the reflections on multiculturalism and pluralism reveal the problem of our time: how can a society achieve to promote individuals’ self-respect in a context where moral, comprehensive and religious diversities are among the main characteristics? Criticizing John Rawls and Will Kymlicka’s theories, as well as some arguments made by philosophers such as Bhiku Parekh and David Miller, the position taken in this theory is that a society must give individuals further means to achieve their self-respect. The main proposition of this essay is that individuals have a right to a self-respect framework, which is a political space particular to a group or community that includes the institutions and powers necessary to promote the self-respect of the members of such group or community. It is only through such right and through the structural and institutional claims that are associated with it, that cultural and religious groups as well as comprehensive groups and moral communities can be recognized politically and that a liberal and multicultural theory of individuals and groups can conciliate ideal and reality.
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Le "lion celtique" : néolibéralisme, régionalisme et nationalisme économique en Écosse, 1979-2012

Rioux-Ouimet, Hubert 12 1900 (has links) (PDF)
Le 11 septembre 1997, les Écossais se prononçaient par référendum en faveur de la dévolution parlementaire, c'est-à-dire en faveur de l'établissement du premier Parlement écossais depuis 1707, année de la fusion des Parlements écossais et anglais suite à l'Acte d'Union. Dix ans plus tard, le 3 mai 2007, le Scottish National Party (SNP), parti nationaliste et officiellement sécessionniste, était élu pour la première fois en Écosse, traditionnellement dominée, depuis la fin des années 1950, par le Parti travailliste. Malgré son statut minoritaire, l'élection d'un gouvernement du SNP en Écosse allait constituer une transition fondamentale au niveau de la scène politique britannique, le SNP étant le premier parti régionaliste, c'est-à-dire non « panbritannique », à y être élu. Le 5 mai 2011, les Écossais accordaient au SNP un second mandat, les nationalistes formant cette fois, forts de leurs 45% d'appuis populaires et de leurs soixante-neuf sièges sur cent-vingt-neuf, un gouvernement majoritaire. La tenue d'un référendum portant sur l'indépendance de l'Écosse, projet phare du SNP, est prévue en 2014. Comment l'Écosse, nation inégalement développée et économiquement dépendante du Royaume-Uni jusqu'après la Seconde Guerre mondiale au moins, en est-elle arrivée là? Comment et surtout, pourquoi le mouvement nationaliste écossais s'est-il rapidement révélé plus influent à partir de la fin des années 1960, jusqu'à devenir la première force politique et électorale d'Écosse? Nous faisons dans ce mémoire l'hypothèse que la transition au néolibéralisme au Royaume-Uni, opérée notamment sous les gouvernements Thatcher (1979-1990) et Major (1990-1997), aura eu pour effet de favoriser la montée d'un tel mouvement nationaliste en érodant de façon importante l'influence de l'État britannique en matière économique et en accentuant à l'inverse l'importance, en regard de la « compétitivité » et de la productivité, des politiques et des institutions régionales de développement économique. Nous le démontrons en dévoilant comment les théories et discours néolibéraux, régionalistes et compétitivistes peuvent se révéler coextensifs et comment cette coextensivité est au fondement de la nature prioritairement économique du nationalisme écossais depuis 1980, notamment tel que médiatisé par le SNP. Notre prétention est d'ouvrir, à partir du cas écossais, un champ de réflexion et d'analyse sur le nationalisme économique en contexte minoritaire et plus précisément sur les impacts de la transition au néolibéralisme, à partir des années 1970, sur ce type de nationalisme. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Écosse, nationalisme économique, néolibéralisme, SNP, régionalisme, Parlement.
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Le libéralisme politique et l’éducation à l’autonomie individuelle

Cormier, Andree-Anne 12 1900 (has links)
Ce mémoire explore la question des conséquences de l’interprétation rawlsienne du pluralisme éthique pour la légitimité de l’autonomie individuelle comme objectif d’éducation publique. Rawls (1993, 2003) soutient que seuls des objectifs éducatifs strictement politiques peuvent guider l’élaboration des politiques publiques en matière d’éducation obligatoire et justifier une intervention étatique dans l’éducation des enfants. Or, puisque Rawls définit l’autonomie individuelle comme un idéal éthique privé, il conclut qu’elle n’est pas un objectif légitime d’éducation publique. La thèse principale qui est défendue dans le cadre de ce mémoire est que Rawls est aveugle aux implications réelles de sa propre théorie politique en matière d’éducation commune, qui, contrairement à ce qu’il soutient, exigent précisément la promotion de l’autonomie individuelle comme idéal éthique (et non politique). Cette thèse remet en question le principe de neutralité de l’État envers toutes les doctrines éthiques, y compris l’idéal d’autonomie individuelle, qui caractérise et distingue la théorie rawlsienne des versions classiques du libéralisme. La deuxième partie de cette étude considère une stratégie possible pour sauver la neutralité du libéralisme politique, qui consiste à définir le concept d’autonomie individuelle de manière procédurale et éthiquement neutre. Ce chapitre montre que, indépendamment de la plausibilité strictement conceptuelle d’une telle caractérisation de l’autonomie individuelle, elle n’est pas appropriée au projet éducatif rawlsien, parce que celui-ci demande la valorisation de la pensée critique, et comporte donc un élément éthique incontournable. Enfin, la troisième partie de cette étude explore la problématique des moyens de promotion de l’autonomie individuelle et, plus spécifiquement, de la légitimité des écoles séparées religieuses. Elle soutient, d’un côté que l’école religieuse peut avoir une importante valeur instrumentale vis-à-vis du développement de l’autonomie individuelle, mais de l’autre côté, que l’école commune est nécessaire à un certain stade de développement. / This study explores the consequences of the rawlsian interpretation of ethical pluralism for the legitimacy of individual autonomy as a goal of public educational policies. Rawls (1993, 2003) affirms that the only educational goals that can legitimately justify public policies and the state’s intervention in children’s education are strictly political goals. Now, Rawls defines personal autonomy as a private ethical ideal. Therefore, he concludes that personal autonomy is not a legitimate goal of public education. The main thesis defended in this study is that Rawls fails to realize the implications of his own political theory for educational policies. His ideal of citizenship demands in fact a public promotion of individual autonomy. One effect of this thesis is to challenge the principle of the state’s neutrality towards all ethical doctrines, which characterizes and distinguishes Rawls’ theory from the classical versions of liberalism. The second part of the study considers an alternative strategy that aims at defending the principle of neutrality by redefining the very concept of personal autonomy in procedural and non-ethical terms. However, this study shows that, independently of its conceptual plausibility, a purely procedural notion of personal autonomy is not appropriate in the context of the rawlsian educational project. Rawls’ political theory demands in fact the valorization of the practice of autonomy and involves thereby an unavoidable ethical partiality for certain ways of life. Finally, the third part of this study explores the normative debate about the means needed for the promotion of personal autonomy in public education. More specifically, it focuses on the question of the legitimacy of religious schools. It argues, on the one hand, that religious schools can play an important instrumental role for the development of personal autonomy, but that, on the other hand, common schooling is, at the certain stage, necessary for a full development of children’s personal autonomy within a pluralistic society.

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