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Les représentations de l’Allemagne dans la littérature québécoise et la presse montréalaise de l’entre-deux-guerres

Léger-Bélanger, Eve 12 1900 (has links)
No description available.
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Imaginaires du «roman canadien» : discours sur le genre romanesque et pratiques d’écriture au Québec (1919-1939)

Loranger, Caroline 05 1900 (has links)
No description available.
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Morel, suivi de Gilbert La Rocque, Montréal et la modernité pourrie

Bock, Maxime Raymond 12 1900 (has links)
Thèse en recherche-création. / Morel est un roman social qui raconte l’évolution de la ville de Montréal au cours du 20e siècle, en particulier des quartiers Centre-Sud et Hochelaga-Maisonneuve, à travers la vie familiale et professionnelle d’un personnage fictif, Jean-Claude Morel, de sa naissance durant la Grande crise jusqu’à l’année 2018. En tant qu’ouvrier travaillant aux grands projets d’ingénierie urbaine qui ont transformé Montréal (gratte-ciels, métro, autoroutes, échangeurs, tunnel Louis-Hippolyte- La Fontaine, stade olympique), Morel est une victime collatérale de la modernité à laquelle il contribue : la destruction du Faubourg à M’lasse, les expropriations en vue de la construction de l’autoroute Notre-Dame, la désindustrialisation et l’embourgeoisement ont pour effet de le repousser toujours plus loin vers l’est et de briser sa famille, alors que son métier exigeant et dangereux brise son propre corps. Morel remet en question la manière de raconter la vie d’un homme et de faire le récit d’une ville en faisant de la chronologie l’enjeu principal de sa forme, par un constant jeu d’analepses et par un télescopage temporel, la fin d’un chapitre se poursuivant au début du suivant, bien que l’action se déroule dans des lieux et un temps différents. Ainsi, ce roman est aussi une « fiction de l’histoire » en ce qu’il interroge les caractéristiques communes entre la fiction et la science de l’histoire : la narrativité, la focalisation, l’ancrage documentaire, et la chronologie au premier chef. /// Gilbert La Rocque, Montréal et la modernité pourrie est un essai littéraire dans lequel je m’investis comme écrivain pour faire dialoguer ma pratique d’écriture avec celle de l’écrivain montréalais Gilbert La Rocque (1943-1984). Auteur de six romans et d’un téléthéâtre entre 1970 et 1984, La Rocque, bien qu’il ait bénéficié de son vivant de la reconnaissance de ses pairs en tant que romancier et éditeur, demeure une figure négligée par les études littéraires québécoises. Cet essai a pour but de le recadrer dans l’écosystème littéraire de son époque en analysant comment sa représentation de Montréal est une manifestation du « catastrophisme [qui] se trouve au cœur même de la modernité québécoise » (Pierre Nepveu, L’écologie du réel), principalement à travers les figures de la ville en tant que « monstre-avaleur » et que nécropole dont les habitants sont des parasites, des insectes et des vermines. Le concept de modernité québécoise est interrogé dans une perspective historique, des représentations de Montréal au 19e siècle jusqu’à la Révolution tranquille où le Québec achève son « entrée dans la modernité » (Marcel Fournier). Les œuvres de La Rocque sont étudiées en fonction de diverses tendances qui animent la littérature québécoise durant la modernité propre à ses années de production : la littérature engagée ayant un « sujet- nation » comme protagoniste, les romans autoréférentiels de la modernité de l’écriture (Jean Fisette) et les romans de l’écrivain mettant en scène une institution littéraire professionnalisée, manifestations d’une « modernité avancée » spécifiquement québécoise qui, chez Gilbert La Rocque, étant donné l’omniprésence de la mort de la putréfaction dans son œuvre, est synonyme de modernité pourrie. Essai libre qui construit son propos dans la spéculation propre à la création littéraire universitaire (Jean-Simon DesRochers), Gilbert La Rocque, Montréal et la modernité pourrie peut être considéré comme un essai-découverte (Gérard Bessette) qui n’est pas sans rappeler les œuvres que consacre Victor-Lévy Beaulieu à ses influences. / Morel is a social novel that recalls the evolution of the city of Montréal throughout the twentieth century, in particular the working-class neighbourhoods of le Centre-Sud and Hochelaga- Maisonneuve, via the personal and professional life of Jean-Claude Morel, who was born during the Great Depression. The eponymous Morel, a construction worker, participates in major engineering works that change the face of Montréal (including sky-scrapers, the métro, highways, interchanges, the Louis-Hyppolite-La Fontaine tunnel, and the Olympic Stadium), and is also a collateral victim of the modernity he helps shape: the destruction of the Faubourg à M’lasse, the expropriations ahead of the construction of the Notre-Dame highway, the city’s deindustrialization and the gentrification push him further East and break up his family, while his dangerous and strenuous profession breaks his body. Morel questions the way we tell a character’s story and the history of a city by making chronology its key formal issue, through constant use of analepses and “temporal telescoping” between chapters, where the action at the end of a chapter is continued in the beginning of the next, even though the time and location of the action may differ. The novel is, therefore, a “fiction of history”: it questions those characteristics shared by fiction and by the discipline of history alike, such as narrativity, focalization, documentation reliability, and first and foremost chronology. /// Gilbert La Rocque, Montréal and the Rotten Modernity is a literary essay in which, as a fiction writer myself, I enter into dialogue with the work of Montréal writer Gilbert La Rocque (1943- 1984). Having published six novels and a television play published between 1970 and 1984, La Rocque gained recognition among his peers as a critical writer and editor, and yet he remains a marginal figure in Québec literary studies. This essay attempts to reframe him into his generation’s literary ecosystem by studying how his representation of Montréal is a manifestation of the “catastrophism at the heart of Québec’s modernity” (Pierre Nepveu, L’écologie du réel), mostly though the figures of the city as a “swallowing monster” and a necropolis inhabited by a population of parasites, insects, and vermin. The concept of Québec’s modernity is discussed within an historical perspective, from the representation of Montréal in nineteenth literature to the Quiet Revolution, when Québec finalizes its “entry in modernity” (Marcel Fournier). La Rocque’s novels are influenced by the various literary movements that evolved in Québec literature throughout the particular modernity of his fifteen years of production: militant literature with a “character-nation” as a protagonist, autoreferential novels characteristic of the writing modernity (Jean Fisette), and “writer novels” depicting the professionalization of Québec’s literary institution. All are manifestations of a specifically Québécois “advanced” or “late modernity”, which, considering the omnipresence of death and decay in La Rocque’s novels, is a modernity synonymous with putrefaction. This freely composed essay with the characteristic speculation of creative writing in University (Jean-Simon DesRochers) can be considered as an essay-discovery (Gérard Bessette) that resembles Victor-Lévy Beaulieu’s series dedicated to the authors that influenced him.
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La vie économique dans le roman québécois (1956-1983) : représentations, histoire et pratiques

Nadon, Rachel 05 1900 (has links)
Cette thèse propose une analyse, par le prisme de l’imaginaire social, d’œuvres littéraires québécoises qui mettent en scène la vie économique, depuis la phase d’essor industriel qui marque l’après-guerre jusqu’aux années 1980. Conjuguant l’histoire culturelle et la sociocritique, nous étudions les représentations de la vie économique, leurs conditions de possibilité, de production et de circulation. Notre travail s’intéresse à la dimension idéologique et politique des classes populaires, des ouvriers et des ouvrières fictifs chez des auteurs marginaux (Jean-Jules Richard, Pierre Gélinas, Germain Archambault, Maurice Gagnon et Élisabeth Vonarburg) et d’autres plus connus (Claude Jasmin, Jacques Ferron, Jacques Renaud, Francine Noël). Tout comme la figure de l’écrivain, le personnage du travailleur est un « foyer normatif complexe » (Hamon, 1984). En croisant l’analyse de différentes productions culturelles avec la lecture approfondie de romans choisis, nous interrogeons le présumé désintérêt de la littérature québécoise envers les questions qui concernent la vie économique. Nous tentons d’abord de repenser les catégories de l’histoire littéraire, soit le réalisme, le régionalisme, le « documentaire » et le roman social. Une analyse du discours des écrivains et des critiques dans les périodiques révèle les différentes définitions du rôle social de la littérature et de l’écrivain qui circulent dans les années 1950. La réception contrastée des romans sociaux signale leur qualité littéraire parfois moyenne, mais un enthousiasme pour les représentations du « milieu ». Articulant histoire, politique et travail industriel, les romans de Pierre Gélinas et de Jean-Jules Richard offrent un point de vue informé par une sensibilité communiste sur les grèves ouvrières de l’époque. Dans leurs œuvres, tout comme dans celles publiées à la revue et aux Éditions Parti pris, les représentations des femmes proposent par leur complexité une perspective éclairante sur la vie économique. La figure du chauffeur de taxi, coureur des bois (et des rues) moderne, témoigne exemplairement de l’exploration de la marginalité et de la mobilité qu’on retrouve dans plusieurs parutions de la maison d’édition. Le dernier chapitre s’attache à la figure de la ménagère et à la question du travail ménager. En étudiant Maryse de Francine Noël et Le Silence de la Cité d’Élisabeth Vonarburg, nous réévaluons les présupposés selon lesquels le réalisme serait la forme privilégiée de la représentation économique. / This thesis proposes an analysis, through the prism of the imaginaire social, of literay works that represent economic life, from the industrial boom that marked the post-war period to the 1980s. Combining cultural history and sociocriticism, we study the representations of economic life, their conditions of possibility, production and circulation. Our work focuses in particular on the ideological and political dimension of the working classes and of fictitious workers among marginal authors (Jean-Jules Richard, Pierre Gélinas, Germain Archambault, Maurice Gagnon and Élisabeth Vonarburg) and others who are better known (Claude Jasmin, Jacques Ferron, Jacques Renaud, Francine Noël). As the figure of the writer, the worker is a “complex normative focus” (Hamon, 1984). By crossing the analysis of different cultural productions with the reading of specific novels, the thesis questions the supposed disinterest of Québec literature for economic life. We first attempt to rethink the categories and oppositions of literary history: realism, regionalism, “documentary” and the social novel. An analysis of the discourse of writers and critics in periodicals sheds light on the different definitions of the social role of literature and of the writer circulating in the 1950s discourse. The contrasting reception of social novels indicates the average literary quality of some of those literary works but a certain enthusiasm for social representations. Articulating history, politics and industrial work, the novels of Pierre Gélinas and Jean-Jules Richard offer a marginal point of view on the workers' strikes of the time informed by a communist sensibility. In their works, as in those published in the review and in Éditions Parti pris, the representations of women offer, by their complexity, a significant perspective on economic life. The exploration of marginality and mobility in the publishing house's publications creates the figure of the taxi driver, a modern-day coureur des bois. The last chapter focuses on the figure of the housewife and on the issue of housework. By studying Francine Noël's Maryse and Élisabeth Vonarburg's Le Silence de la Cité, we reassess the presupposition that realism is the preferred form of economic representation.
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Inventaire pendant liquidation : expériences du temps dans les écritures au féminin au Québec 1970-1990

Savoie-Bernard, Chloé 08 1900 (has links)
L’hypothèse qui soutient cette thèse est que les écritures au féminin, au Québec, des années soixante-dix à quatre-vingt-dix, livrent une expérience singulière du temps. Les œuvres étudiées présentent une réflexion sur les possibilités de la littérature à mettre en œuvre une transformation, voire une liquidation du temps patriarcal. Cette thèse montre comment les écritures au féminin, tout en voulant instaurer un changement de paradigme dans le temps, héritent tout de même de paramètres, de formes, d’histoires dont elles désirent se détacher. C’est à cette mise en tension entre rupture et récupération que je m’intéresse en étudiant différentes thématiques et pratiques formelles dans un corpus composé de textes publiés en revues, de livres et de films. Le premier chapitre analyse des textes philosophiques et littéraires qui questionnent le genre sexuel et ses relations au politique, et montre comment les écritures au féminin sont indissociables d’un discours sur la littérature elle-même. Dans le deuxième chapitre, à partir des œuvres de Nicole Brossard et de Louky Bersianik, je vois comment la mémoire est posée comme le lieu de renouvellement des connaissances. Le troisième chapitre se consacre au motif de la cassure face au temps patriarcal dans Cyprine (1978) de Denise Boucher et dans Dieu, de Carole Massé (1979). La construction d’une histoire littéraire au féminin dans la revue littéraire La Barre du jour/La Nouvelle Barre du jour (1965 1990) est le sujet du quatrième chapitre. Le cinquième et dernier chapitre s’intéresse aux manières de construire une temporalité au féminin dans des textes rédigés à plusieurs mains : Retailles, (1977) de Madeleine Gagnon et Denise Boucher et La théorie, un dimanche (1988), de Louky Bersianik, Nicole Brossard, Louise Cotnoir, Louise Dupré, Gail Scott et France Théoret. Insufflant du féminin dans le récit androcentré de l’histoire, les œuvres du corpus travaillent une pratique littéraire consciente d’elle-même et de ses procédés, valorisant l’exploration formelle comme pratique politique. / This thesis posits that the movement called writing in the feminine in Quebec, active from the seventies to the nineties, reflects a singular experience of time. I study works that examine on how literature articulate, if not implement, a transformation or even potential evacuation of patriarchal time. In establishing a paradigm shift in time, this thesis shows, nevertheless, how writing in the feminine inherits parameters, that is to say, particular histories and forms from which the authors wish to detach. Thus, as I examine different themes and formal practices in texts published in journals, books and in films, I am invested in this tension between rupture and recuperation. The first chapter focuses on philosophical and literary texts that interrogate the relationship between gender and politics. It shows how writing in the feminine is inextricably linked to a discourse on literature itself and the realities it engenders. The second chapter studies the works of Nicole Brossard and Louky Bersianik, in which I analyze memory as a place for the renewal of knowledge. The third chapter is devoted to Denise Boucher's Cyprine (1978) and Carole Massé's Dieu (1979), more precisely, to the motif of the rupture of the face to patriarchal time. The construction of a literary history for women in the literary journal La Barre du jour/La Nouvelle barre du jour (1965-1990) is the subject of the fourth chapter. Finally, the fifth chapter looks at ways of constructing a feminine temporality in texts signed by several authors: Retailles (1977), by Madeleine Gagnon and Denise Boucher and La théorie, un dimanche (1988), by Louky Bersianik, Nicole Brossard, Louise Cotnoir, Louise Dupré, Gail Scott and France Théoret. Instilling the feminine into the androcentric narrative of history, this thesis showcases a literary practice that is conscious of itself and its processes, ultimately valuing formal exploration as a political practice.
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La vraisemblance historique dans le roman Nicolas Perrot de Georges Boucher de Boucherville

Tremblay, Étienne 10 1900 (has links)
Nicolas Perrot ou les coureurs des bois sous la domination française (1889) est un roman qui évoque la vie d’un coureur de bois à l’époque de la Nouvelle-France (autour de 1669). L’auteur George Boucher de Boucherville est bien connu pour son roman Une de perdue, deux de trouvées, mais le roman à l’étude dans ce mémoire a longtemps été oublié avant d’avoir été édité pour la première fois en un seul volume en 1996. Comme devant tout roman historique, le lecteur doit se questionner sur le rapport que l’auteur entretient avec la vérité historique. Ce mémoire se penche sur l’authenticité des informations qui se trouvent dans le roman. L’analyse se base sur une recherche sur l’œuvre, son auteur, le contexte littéraire et les deux époques pertinentes (Nouvelle-France et Québec du XIXe siècle). Ces mises en contexte conduisent à l’analyse du roman (appuyée par l’ethnologie récente) qui permet de conclure que Boucherville s’éloigne à plusieurs égards des portraits caricaturaux des coureurs de bois et des Autochtones qui sont monnaie courante à son époque. / Nicolas Perrot ou les coureurs des bois sous la domination française (1889) is a novel about the life of a coureur de bois (french fur trader) during the New France era (around 1669). The author Georges Boucher de Boucherville is well known for his novel Une de perdue, deux de trouvées, but the work studied here has been long forgotten before it was first published in a single tome in 1996. As with every historical novel, readers have to inquire into the relationship the author has with historical truths. This master’s thesis focuses on the authenticity of the information contained in the novel. The analysis is based on research on the author and his work, the literary context and the two relevant periods (New France and nineteenth-century Quebec). Following these inquiries, we analyse the novel (guided by modern day ethnology) and come to the conclusion that Boucherville’s work deviates from the clichés usually associated with coureurs de bois and indigenous people.
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Du littéraire sans littérature : la logique de la parole dans l’œuvre de Pierre Perrault

Samson, Andrée-Anne 04 1900 (has links)
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Qu'importe : une faute au texte ; suivi de Mécanismes et dialogisme photographique dans Crimes passionnels et Darlinghurst Heroes d'André Martin

de Lorimier, Jean-Frédéric 08 1900 (has links)
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De diariste à écrivaine fictive : l'évolution du personnage de Céline Poulin dans Le cahier noir, Le cahier rouge et Le cahier bleu de Michel Tremblay

Laferrière, Marie-Christine 18 April 2018 (has links)
Dans ce mémoire qui porte sur trois romans de Michel Tremblay, Le cahier noir, Le cahier rouge et Le cahier bleu, nous proposons une analyse du personnage principal, Céline Poulin, qui est présentée en situation d'écriture, d'abord celle de son journal personnel, puis de ce que nous pourrions appeler un cahier d'écriture, lieu où elle découvre et explore le plaisir de la fiction, développant peu à peu des aptitudes d'écrivain. Elle passe ainsi de diariste à écrivaine fictive. Son évolution au cours de ses cahiers, tant par rapport à ses relations avec les autres personnages tremblayens que dans son rapport à l'écriture, qui devient bien plus qu'une simple façon de consigner ses angoisses pour survivre à son existence, est ainsi étudiée. L'analyse de certaines thématiques de l'univers tremblayen poursuit l'exploration de son imaginaire qui se déploie dans la littérature depuis plus de quarante ans.
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Une nation à l’étroit : américanité et mythes fondateurs dans les fictions québécoises contemporaines

Ferland, Pierre-Paul 23 April 2018 (has links)
Cette thèse met en relief la dimension américaine de l’imaginaire québécois – son américanité − à partir de l’analyse de romans parus entre 2005 et 2011. L’américanité québécoise se comprend comme la manière dont les Québécois ont développé un rapport singulier à l’espace, au temps et à la collectivité selon, d’une part, une attitude de rupture ou de continuité par rapport à la France et, d’autre part, selon l’influence des États-Unis. Pour en définir la spécificité, cette thèse développe une méthodologie inspirée de la mythanalyse : la sociocritique du mythe fondateur. Une mise en rapport des mythes états-uniens du nouvel Adam, de la destinée manifeste et de la Frontière avec les mythes québécois du coureur des bois, de l’Amérique française et du Nord montre comment les deux imaginaires nationaux se sont développés dans une relation de familiarité, bien que les mythes québécois se distinguent par leur aspect compensateur. Deux grandes orientations illustrent l’évolution des manifestations littéraires de l’américanité québécoise à l’époque contemporaine. Alors que les « romans de l’américanisation » révèlent l’altérité des États-Unis perçus comme une menace, les « fictions de la Franco-Amérique » transcendent le nationalisme québécois de la Révolution tranquille afin de renouer avec le récit des communautés francophones diasporiques du continent. Le premier ensemble comprend les textes emblématiques Les failles de l’Amérique (2005) de Bertrand Gervais, Lazy Bird (2009) d’Andrée A. Michaud et Conséquences lyriques (2010) de Pierre Yergeau. Le second regroupe Nikolski (2005) de Nicolas Dickner, Les taches solaires (2006) de Jean-François Chassay et Atavismes (2011) de Raymond Bock. Une analyse de ces six textes en fonction de la voix narrative, du personnage, de l’espace et du temps fictionnels révèle l’ambition du sujet contemporain de créer sa propre mythologie du « Nouveau Monde » à l’aune de ses expériences, de son ici-maintenant traversé par un héritage accablant dont il n’ose se débarrasser totalement. Mots-clés : américanité, mythes fondateurs, identités culturelles, roman contemporain, États-Unis, espaces francophones d’Amérique du Nord, Canada français.

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