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Des nouvelles de l'ennemi : la réception des romans de Mordecai Richler au Québec francophone.

Mercier-Tremblay, Samuel 08 1900 (has links)
Les polémiques ont joué un rôle important dans la réception des romans de Mordecai Richler au Québec francophone. Contrairement à l’idée reçue voulant que cet antagonisme ait empêché la lecture de l’oeuvre richlérienne, c’est plutôt à partir de la publication des essais sur le nationalisme québécois que la critique commencera à s’intéresser à l’écrivain. En effet, que ce soit avant ou après les polémiques, c’est au nom d’un rapport de correspondance au collectif que sera jugée l’oeuvre de Richler. L’abandon d’une conception restreinte de l’identité québécoise ouvre la porte à la relecture contemporaine des romans de Richler, même si cette relecture ne fait pas pour autant l’économie d’un rapport au collectif et cherche plutôt à opposer une identité québécoise exclusivement francophone à une identité prête à inclure un auteur longtemps identifié comme un ennemi public. Les mécanismes de ce rapatriement peuvent être mis en parallèle avec les conflits identitaires qui marquent le personnage richlérien. Dans Son Of A Smaller Hero (1955), Noah Adler tente de se définir en tant qu’être humain et de trouver une morale qui lui est propre en fuyant ses origines. Toutefois, cette fuite ne peut se solder que par un échec et le héros apprend que son idéal d’émancipation passe par une réinterprétation de son héritage plutôt que par l’abandon de celui-ci. Barney’s Version (1997) est en partie le récit de formation d’un écrivain tardif. Si Barney Panofsky s’en prend aux impostures collectives dans le roman, son incapacité à être totalement honnête par rapport à lui-même et à plonger dans une création et une défense sincères de ce en quoi il croit le poussera à s’aliéner ceux à qui il tient véritablement. Cette situation laisse le narrateur avec une oeuvre inachevée qui ne pourra s’accomplir que par l’intervention de ses héritiers. Dans les deux romans, la définition du personnage passe par une réappropriation herméneutique de son héritage qui rappelle, dans son rapport à la trace, au collectif et à l’illégitimité, les relectures francophones de l’oeuvre richlérienne. / Polemics have played an important role in the reception of Mordecai Richler’s novels in French Quebec. Contrary to the common idea that this opposition has prevented Quebec’s critics from reading the novelist’s work, Richler’s articles and essays on nationalism are the starting point of its reception. Whether it has been published before or just after the polemics, Richler’s writing is evaluated for the accuracy of his depiction of communities. The progressive rejection of a strictly French conception of Quebec’s identity opens the way to contemporary readings of the writer’s production. Still, these new readings are mostly attached to a conception of the collective, opposing an inclusive portrayal of Quebec’s identity, ready to let in the old enemy, to a uniquely French perspective on the imaginary. The mechanisms of this repatriation can be read in parallel with conflicting identities in Richler’s novels. In Son Of A Smaller Hero (1955), Noah Adler tries to define himself as a human being and to find his own moral standards by rejecting his origins. However, this escape path can only lead to failure and the main character learns that his ideal of freedom can only happen by a reinterpretation of his heritage rather than by its denial. Barney’s Version (1997) is, in part, the story of the education of a late writer. If Barney Panofsky attacks every collective imposture in the novel, his incapacity to be completely honest with himself and to accept a sincere creative activity and defence of his beliefs leads him to be alienated from those he truly loves. This situation leaves the narrator with an unfinished story, which can only be told by his successors. In both novels, the self definition of the character’s identity can only happen by a hermeneutical re-appropriation of his heritage that is similar to francophone readings of Richler’s work by its relation to the trace, the collective and illegitimacy.
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Écritures composites : interférences génériques et médiatiques chez Hubert Aquin et Alain Robbe-Grillet

Harvey, François January 2008 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Des nouvelles de l'ennemi : la réception des romans de Mordecai Richler au Québec francophone

Mercier-Tremblay, Samuel 08 1900 (has links)
No description available.
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Theorizing the peregrinations of Anglo/Québécois literature in translation

Leconte, Marie 04 1900 (has links)
No description available.
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L'été au Parc Belmont ; suivi de, Cartographies du père

Charland, Thara 08 1900 (has links)
L’été au Parc Belmont est un recueil de fragments qui allie prose narrative, photographies d’archives familiales, écriture manuscrite et dessins. Le récit relate l’enquête d’une narratrice sur l’identité de son père et la difficile mise au tombeau de celui-ci. Dans ce projet d’exhumation du passé paternel, la parole phagocytante de la narratrice rassemble toutes les informations qu’elle peut trouver et demeure l’unique énonciatrice du récit. C’est dans une temporalité ressassante, mélancolique et non linéaire que se déroule l’intrigue; entre l’enfance du père le long de la rivière des Prairies, son adolescence à Cartierville et sa vie adulte dans une ville de banlieue, le présent de l’enquête vient faire irruption. Le recours à des archives familiales sous forme de photographies et de vidéos pour l’élaboration de ce recueil problématise le rapport entre le texte et l’image. Ainsi, les photographies sont utilisées de diverses manières : photos qui apparaissent dans le texte sans qu’on les convoque directement, photos dont est donnée une ekphrasis elliptique ou falsifiée, photos accompagnées de légendes détournées, etc. Cartographies du père propose une réflexion sur les liens qu’entretiennent le topographique et le biographique dans les textes littéraires contemporains. Dans le cadre de cet essai, je m’intéresse à un corpus doublement mixte : québécois et américain, mais également narratif et graphique. L’étude porte plus exactement sur trois autrices et auteurs, soit Alison Bechdel (Fun Home : A Family Tragicomic, 2006), Hervé Bouchard (Harvey ou Comment je suis devenu invisible, 2009) et Catherine Mavrikakis (La ballade d’Ali Baba, 2014). Au-delà des rapports entre transmission et lieu, les textes de mon corpus sont liés par la mort du père, perte indépassable, événement toujours à investiguer pour les narratrices et narrateurs. Il s’agit non seulement d’analyser la manière dont ces textes thématisent l’absence paternelle ainsi que les difficultés et les apories de la transmission qui en découlent, mais aussi de quelles façons ils représentent le lieu, jouent avec l’espace de la page, mobilisent les outils de la cartographie et décrivent les trajets. Pour ces héritières et héritiers, la reconstruction d’un événement ou d’un passé familial passe nécessairement par une reconstitution du lieu, qu’il soit la campagne de la Pennsylvanie, la maison familiale des Bouillon ou le chemin entre Montréal et Key West. L’analyse de cette reconstitution du lieu informe le lecteur du rapport que l’héritier entretient avec la figure paternelle. Cartographies du père offre également une réflexion sur l’acte de raconter l’autre et sur les recours fictionnels inévitables que cette entreprise oblige. / L’été au Parc Belmont is a collection of fragments that combines narrative prose, family archive photographs, handwriting and drawings. In this story, the narrator is investigating her father’s identity. The narrator gathers all the information she can find and remains the sole enunciator of the story in her attempt to exhume the paternal past. The plot unfolds in an overwhelming, melancholy and non-linear temporality; between the father’s childhood along the Rivière des Prairies, his adolescence in Cartierville and his adulthood in a suburban town, the narrator’s investigation periodically bursts in. The use of family archives in the form of photographs and videos problematizes the relationship between text and image. Thus, photographs are used in various ways : photos which appear in the text without being directly referred to, photos which are given an elliptical or falsified ekphrasis, photos accompanied by diverted legends, etc. Cartographies du père offers a reflection on the links between topography and biography in contemporary literary texts. In this essay, I am studying a corpus that is both Québécois and American, as well as narrative and graphic. The study focuses on three authors : Alison Bechdel (Fun Home : A Family Tragicomic, 2006), Hervé Bouchard (Harvey ou Comment je suis devenu invisible, 2009) and Catherine Mavrikakis (La ballade d’Ali Baba, 2014). Beyond the relationships between transmission and locales, the texts of my corpus are linked by the father’s death, an unsurpassable loss, an event that is yet to be investigated by the narrators. While this essay focuses on the way in which these texts thematize paternal absence –namely through the difficulties and shortcomings of the transmission resulting from this loss – it is also questioning the ways in which the authors represent various locales, play with the space of the page, mobilize mapping tools and describe routes. For these heirs, the reconstruction of a family event or history necessarily involves a reconstruction of the setting, whether it be the Pennsylvania countryside, the Bouillon family home or the road between Montreal and Key West. The analysis of the reconstruction of the locale informs the reader of the relationship that the heir maintains with the father figure. Cartographies du père also offers a reflection on the act of remembering and talking about another person and on the inevitable fictional shifts that this action provoke.
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Vers une société hyperréelle : représentations des États-Unis dans trois romans canadiens contemporains

Sandner, Leah 03 1900 (has links)
Le roman de la route est un genre narratif propre à l’Amérique du Nord. Prenant la forme d’un récit de voyage, il met en scène les pérégrinations d’un narrateur sur les autoroutes des États Unis. Au Canada francophone, plus précisément, ce voyage transcontinental prend un nouveau sens. Parfois, il est motivé par la poursuite d’un frère perdu et se transforme avec le temps en quête identitaire : le narrateur, confronté à une culture inconnue, est obligé de faire face à des enjeux d’identité culturelle qui hantent le Canada francophone depuis l’époque coloniale. Au Québec, par exemple, on cite autant le voyage de Jack Waterman dans Volkswagen Blues (1984) de Jacques Poulin que celui de Sal Paradise dans On the Road de Jack Kerouac (1957) en ce qui concerne leur influence sur le genre. Certains auteurs moins connus du genre, cependant, sont des femmes. Leurs récits s’articulent autour d’un voyage identitaire particulier qui prend en compte des facteurs extérieurs à leur situation géoculturelle, tels que leur âge et leur sexe. Ce mémoire analysera les romans « de la route » de trois autrices canadiennes, à savoir De quoi t’ennuies-tu, Éveline ? (1982) de Gabrielle Roy, Soifs (1995) de Marie-Claire Blais et Distantly Related to Freud (2008) d’Ann Charney. Nous examinerons les raisons motivant le voyage aux États-Unis, pourquoi ceux-ci sont choisis comme lieu de destination et ce que les protagonistes des récits espèrent y retrouver. Curieusement, ce qu’ils trouvent tous à leur arrivée au pays est une société envahie par des formes de ce que le théoricien français Jean Baudrillard appelle l’hyperréalité ; c’est-à-dire une société submergée par des « modèles » du réel, ou des simulacres. Ces simulacres réussissent à brouiller la frontière entre le réel et le faux, désorientant complètement le voyageur. Notre mémoire examinera ces formes hyperréelles, leur représentation dans les trois récits comme inhérente à la société étatsunienne et, finalement, leur impact sur la quête identitaire des protagonistes. / The road novel is a narrative genre particular to North America. Taking the form of a travelogue, it depicts the narrator’s wanderings over the highways and byways of the United States. In French-speaking Canada, specifically, the transcontinental voyage of the road novel takes on a special meaning. Sometimes, it is motivated by the pursuit of a lost brother and transforms over time into a pursuit of the self: the narrator, faced with an unknown culture, is obliged to confront issues of cultural identity that have haunted francophone Canada since the colonial era. In Quebec, for instance, Jack Waterman’s journey in Jacques Poulin’s Volkswagen Blues (1984) is cited as frequently as Sal Paradise’s in Jack Kerouac’s On the Road (1957) with regards to their role in influencing the genre. Some lesser known authors of the genre, however, are women. Their stories are centered around a specific identity voyage that considers factors outside of their geocultural situation, such as their age and gender. This thesis analyzes the “road” novels of three Canadian authors, including Gabrielle Roy’s De quoi t’ennuies-tu, Éveline ? (1982), Marie-Claire Blais’ Soifs (1995), and Ann Charney’s Distantly Related to Freud (2008). We examine the reasons for making the journey to the United States, why this country has been chosen as a place of destination, and what the protagonists of these stories hope to find there. Curiously, what they all find upon arrival is a society dominated by forms of what French theorist Jean Baudrillard calls “hyperreality”; that is, a society overwhelmed by “models” of the real, or simulacra. These simulacra blur the lines between the real and the artificial, completely disorientating the traveler. Our thesis explores these hyperreal forms, their representation in the three narratives as being inherent to U.S. society, and, finally, their impact on the protagonists’ quest for identity.
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Que notre joie demeure (roman) ; suivi de Rater mieux : essai sur le fantasme en création

Lambert, Kevin 01 1900 (has links)
Thèse en recherche-création / Que notre joie demeure s’inspire de la prose vaste et compassionnelle de Marie-Claire Blais. Le roman explore, tout comme le cycle Soifs, la forme polyphonique et la « représentation de la vie psychique » (Dorrit Cohn). Le travail de préparation m’a amené à m’intéresser au roman moderne du premier XXe siècle. Henry James, Virginia Woolf et Marcel Proust forment, avec des textes thématiques sur l’architecture, l’économie et la ville, mon corpus de création. Je me questionne, avec Blais, sur l’héritage possible de cette conception du roman aujourd’hui. J’imprime à ma réflexion sur la création littéraire (dans l’essai qui suit) un léger déplacement : comment un empêchement imposé de l’extérieur est-il vécu par une créatrice qui souhaite produire une œuvre ? Mon roman politise cette question en mettant en scène une architecte québécoise qui décroche enfin, après une brillante carrière internationale, un grand projet à Montréal. Ce projet soulèvera cependant une forte protestation populaire. C’est à travers le prisme des classes sociales et du privilège économique que je relis les œuvres mentionnées plus haut en m’intéressant aux affects que suscite la contestation des inégalités chez celles et ceux qu’elles favorisent. Que notre joie demeure comporte une forte dimension sociale. Le texte me permet de décrire les processus d’embourgeoisement – largement documentés – qui touchent actuellement Montréal et l’évolution des disparités économiques au Québec depuis les années 1970. L’essai Rater mieux porte sur le processus créateur dans sa relation avec le fantasme, d’une part, et la matérialité du support livresque, d’autre part. Pourquoi les écrivain·es ont-il·les, en reprenant des composantes du fameux Livre mallarméen (Notes en vue du « Livre »), placé une partie de leur œuvre sous le magistère d’un « Fantasme de Roman » (Barthes, La préparation du roman) ? Que nous apprennent du processus créateur ces « livres-que-je-n’écris-pas » (Cixous), devenus objets de fiction ? Ces fantasmes traduisent fréquemment une volonté de défaire l’objet-livre, de congédier ou de transcender la matérialité du support, comme si la littérature devait parfois se déployer hors du livre. Croisant la discussion théorique, l’analyse textuelle et l’essai personnel, ma thèse développe une conception de la création intimement liée au ratage et à la notion d’échec (Beckett). Au carrefour de la psychanalyse, des théories queer et de l’histoire du livre, j’analyse les différentes modalités de ces ratages dans les œuvres littéraires et dans la théorie (Agamben, Butler, Deleuze, Foucault, Grossman). Je fais dialoguer les textes de Roland Barthes, de Victor-Lévy Beaulieu, de Marie-Claire Blais et d’Hélène Cixous avec des œuvres savantes et populaires, tant européennes, québécoises qu’américaines (Hubert Aquin, les Beatles, Joan Didion, Céline Dion, Lautréamont, Courtney Love, Stéphane Mallarmé, Marcel Proust, Ginette Reno, André Roy, Chloé Savoie-Bernard, Zadie Smith). L’échec est vécu de façon mélancolique chez un écrivain comme Beaulieu, comme jouissance libératoire chez Cixous, il est passage obligé chez Barthes, tandis qu’il acquiert une dimension éthique chez Marie-Claire Blais. La notion de fantasme me permet d’aborder différentes économies psychiques et libidinales de l’écriture, dont je propose une interprétation queer. Il s’agit de renouveler par ces analyses et ces propositions théoriques le cadre de lecture découlant de la mise en abyme des livres fictifs ainsi que les approches du processus créateur. / May Our Joy Remain is a novel inspired by the vast and compassionate prose of Marie-Claire Blais. The novel explores, like the These Festive Nights novels cycle, the polyphonic form and the “representation of psychic life” (Dorrit Cohn). The preparatory work led me to the modernist novel of the first half of the twentieth century. Henry James, Virginia Woolf, and Marcel Proust form, alongside thematic texts on architecture, economy, and the city, a sum of works that inspired me. I wonder, with Blais, about the possible legacy of the modernist novel today. How is an impediment imposed from the outside experienced by an artist who wishes to produce a work of art? My novel politicizes this question by featuring a Québec architect who finally obtains, after a shining international career, a major project in Montréal. However, this project will provoke a fierce popular protest. It is through the prism of social classes and economic privilege that I read the above-mentioned works and take an interest in the affects that contestation of inequalities arouse in those who promote them. May Our Joy Remain has a strong social dimension. The text allows me to describe the gentrification processes (widely documented) currently impacting Montréal and the evolution of economic disparities in Québec since the 1970s. The essay Fail Better focuses on the creative process in its relation to fantasy (phantasm) on the one hand, and the materiality of the book, on the other hand. Why do writers, by using components of the famous Mallarmean Book, place part of their work under the magisterium of a “Fantasmatic Novel” (Barthes, La preparation du roman)? What do these “books-I-do-not-write” (Cixous), which have become objects of fiction, teach us about the creative process? These phantasms frequently bear a desire to undo the object-book, to dismiss or transcend the materiality of the medium, as if literature sometimes had to unfold outside the book. Crossing theoretical discussion, textual analysis, and personal essay, my thesis develops a conception of writing intimately linked to failure (Beckett). At the crossroads of psychoanalysis, Queer theories, and book history, I analyze the different modalities of these failures in literary works and in theory (Agamben, Butler, Deleuze, Foucault, Grossman). I make the texts of Roland Barthes, Victor-Lévy Beaulieu, Marie-Claire Blais, and Hélène Cixous interact with scholar and popular works, both from Europe, Québec and the United States (Hubert Aquin, The Beatles, Joan Didion, Céline Dion, Lautréamont, Courtney Love, Stéphane Mallarmé, Marcel Proust, Ginette Reno, André Roy, Chloé Savoie-Bernard, Zadie Smith). Failure is experienced as a melancholy for a writer like Beaulieu, as a liberating jouissance for Cixous, it is a necessary step for Barthes, while it acquires an ethical dimension in the works of Marie-Claire Blais. The notion of fantasy allows me to approach different psychic and libidinal economies of writing, of which I propose a Queer interpretation. I hope through these analyzes and these theoretical proposals to contribute renewing the reading framework of fictitious books and of discourses on the process of literary creation.
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La réalité québécoise dans les traductions québécoise et française du roman The Apprenticeship of Duddy Kravitz de Mordecai Richler : analyse comparative

Martineau, Sophie 19 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2012-2013. / La présente étude porte sur la manière dont est abordée la réalité québécoise et nord-américaine dans les traductions française et québécoise du roman The Apprenticeship of Duddy Kravitz, de l'auteur montréalais anglophone Mordecai Richler, en réponse aux critiques parfois virulentes que sont faites au Québec des traductions françaises des oeuvres de Richler. Pour ce faire, nous faisons une analyse comparative et descriptive du traitement des références culturelles relevées dans le corpus, après avoir établi une typologie des références culturelles et une typologie des procédés de traduction. Cette analyse, fondée notamment sur la théorie du polysystème, le fonctionnalisme et la stylistique comparée, nous permet de dégager les grandes tendances des deux traductions et, par le fait même, d'approfondir et de nuancer la réflexion sur la traduction en français des oeuvres anglo-québécoises, ainsi que sur la culture et l'identité québécoises, en remettant en perspective la réalité culturelle présentée dans le roman. This study examines the treatment of Québec and North-American cultural realities in the translations made in France and in Québec of The Apprenticeship of Duddy Kravitz by English-speaking Montreal writer Mordecai Richler. Its starting point is the often harsh criticism expressed by French-speaking Québécois regarding the French translations of Richler's novels. The research is done by way of a comparative, descriptive analysis of the treatment of cultural-specific items (CSI) identified in the corpus, according to pre-established typologies for CSI and translation strategies. Based on theories like polysystem theory, functionalism, and comparative stylistics, this analysis identifies general patterns in both translations and thus contributes to the debate concerning French translations of English-language Québec novels, as well as Québec culture and identity, by shedding a new light on the cultural reality depicted in the novel.
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Emma Gendron, polyphonie médiatique d'une femme pas comme les autres (1897-1952)

Hins, Sara-Juliette 23 April 2018 (has links)
Dans la foulée des recherches en histoire littéraire des femmes, cette thèse porte sur Emma Gendron, une femme de lettres canadienne-française qui a entre autres signé une pièce de théâtre, un courrier des lecteurs, deux romans, deux scénarios et de nombreuses nouvelles au Québec entre les années 1920 et 1940. Malgré ce fait, c’est surtout à titre de scénariste qu’elle est mentionnée dans l’histoire parce qu’elle est la première francophone du Québec à pratiquer cette forme d’écriture. Si, de façon générale, les textes dans ces domaines retracent brièvement sa carrière et sa biographie en insistant sur le pan journalistique ou cinématographique, aucun ne propose une véritable analyse de ses œuvres. Il semble que les travaux en histoire littéraire n’aient pas abordé de façon approfondie et spécifiquement littéraire la trajectoire et l’œuvre de polygraphes comme Gendron, ni mis en valeur les enjeux sociolittéraires que soulève leur pratique et ce qu’elle représente dans le champ littéraire, tant du point de vue de la production que de la réception de leurs textes. Cette thèse retrace d’abord la trajectoire d’Emma Gendron. Elle traite de ses collaborations journalistiques et des différentes postures qu’elle a adoptées durant son parcours. Nous analysons ensuite les tendances idéologiques à l’œuvre dans la chronique « Éternel féminin » de La Revue populaire et « Le Courrier de Manon » dans Le Samedi. Puis, nous voyons comment la figure de l’orpheline dans les textes de Gendron ouvre un plus grand monde des possibles dans la fiction et sert de moteur à l’action. La réalisation de soi au féminin, par l’exercice d’une profession ou le choix d’un mari, est une autre piste que cette thèse explore. La position de Gendron à cet égard constitue une forme de médianité entre les modèles anciens et modernes. Enfin, nous nous penchons sur les thèmes de la modernité et de l’américanité. Nous croyons qu’à l’instar du traitement des héroïnes exerçant une profession, la position de Gendron par rapport à l’américanité se situe également dans l’entre-deux. Certaines œuvres véhiculent une idéologie plus conservatrice, alors que d’autres constituent une rupture par rapport au discours dominant. / On the heels of researches in women’s literary history, this thesis focuses on Emma Gendron, a French-Canadian writer, who among others signed a play, a letter to the editor, two novels, two scenarios and many short stories in Quebec between 1920 and 1940. Despite this fact, it is mainly as a writer that she is mentioned in the story because she is the first francophone Quebec to practice this form of writing. If in general, the texts in these areas briefly trace her career and biography emphasizing journalistic aspect or film, none offers a real analysis of her works. It seems that the work in literary history have not addressed thoroughly and specifically literary trajectory and the work of polygraphs as Gendron, nor highlighted the socio-literary issues at work from the point of view of production reception when we try to understand their practice and what they represent in the literary field. First of all, this thesis traces Emma Gendron’s trajectory. It discusses her journalistic collaborations and the different postures that she adopted during her career. We then analyze the ideological tendencies at work in the column “The eternal feminine” in La Revue populaire and “Le Courrier de Manon” in Le Samedi. Then, we see that the recurrence of orphan character in the texts of Gendron opens a larger world of possibilities to this figure in fiction and is used as motor for action. Feminine self-realization, by the exercise of a profession or the choice of a husband is another track that this thesis explores. Gendron’s position in this respect is a form of médianité, a compromise between the old and modern styles. Finally, we look at the themes of modernity and Americanity. We believe that, like the treatment of the heroines who practice a profession, the position of Gendron in relation to Americanity is in-between, in médianité. Some works conveyed a more conservative ideology, while others seem to illustrate a break or some novelty compared to the dominant discourse.
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La représentation de la violence faite aux femmes dans 'Un dimanche à la piscine à Kigali' de Gil Courtemanche et 'Je m’appelle Bosnia' de Madeleine Gagnon

Thach, Thida January 2014 (has links)
La violence faite aux femmes est une réalité encore très présente, surtout dans les sociétés patriarcales, même après des décennies de lutte féministe. C’est aussi un thème privilégié en littérature. La présente thèse propose justement une analyse de ce thème à travers deux romans assez récents qui mettent tous deux de l’avant des aspects particuliers de la question : Un dimanche à la piscine à Kigali de Gil Courtemanche et Je m’appelle Bosnia de Madeleine Gagnon. Nous tenterons de cerner les différentes formes de violences à l’œuvre dans les deux narrations : la violence faite aux filles, celle faite aux femmes, et enfin la violence spécifique qu’engendrent les conflits armés avec le viol comme arme de guerre. Nous proposerons une analyse intersectionnelle de ces formes de violences afin de mesurer les représentations et les répercussions des notions de classe et de race eu égard aux toiles de fond différentes des deux romans : le génocide chez Courtemanche, le nettoyage ethnique chez Gagnon. Nous aborderons aussi les narrations sous l’angle de l’agentivité. Dans des sociétés fondamentalement patriarcales, quel pouvoir peuvent espérer avoir les personnages féminins sur leur destin personnel et collectif? Y a-t-il pour ces femmes fictives des stratégies possibles pour atteindre une liberté d’action, si mince soit-elle?

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