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Les immigrés Africains face au marché du logement en france : ségrégation,discrimination et mobilité / African immigrants in the french housing market : segregation,discrimination and mobility

Schmutz, Benoit 23 September 2011 (has links)
Malgré leur grande diversité, les immigrés d'origine africaine en France éprouvent des difficultés spécifiques d'accès aux marchés du travail et du logement qui rendent pertinente leur étude en tant que groupe : un groupe doté d'une géographie propre -un fort tropisme urbain et une sur représentation dans les quartiers pauvres dominés par l'habitat social ; un groupe dont l'intégration relative au marché du travail français s'est plutôt dégradée au cours des dernières décennies ; un groupe ségrégé pour lequel il est crucial de comprendre les interactions entre marché du travail et marché du logement. Dans cette thèse, je développe plusieurs modélisations microéconomiques permettant d'éclairer certains dysfonctionnements du marché du logement face à une population de consommateurs économiquement précaires, soumise aux préjugés éventuels des autres acteurs du marché et dont près de la moitié est en réalité prise en charge par une politique publique de logement social. Les prédictions issues de ces différentes modélisations sont ensuite confrontées à la situation des immigrés d'origine africaine en France, observés au cours de la période 1996-2006 à travers l'Enquête Nationale Logement. Sont établis les résultats suivants : l'existence d'une discrimination à l'encontre des immigrés d'origine africaine sur le marché locatif privé, pouvant expliquer une partie de leur sur représentation dans le parc HLM ; l'existence d'un tri spatial des locataires HLM d'origine africaine vers les logements situés dans quartiers les plus pauvres ; enfin, le rôle du marché du logement dans l'explication du surcroît de chômage frappant cette population. / African immigrants in France share common difficulties in terms of labor market and housing market access. As such, they may be studied as a group: a group with its own geography (high urbanization rate and over-representation in poor, public-housing-dominated neighborhoods); a group whose relative labor market integration has declined over the past decades; a segregated group for which understanding the interplay between the labor market and the housing market is crucial. In the four chapters of this thesis, I build several microeconomic models which attempt to describe some of the failures of the housing market when it is confronted with a group of economically fragile consumers, who may suffer from others' prejudice and who massively benefit from a government-controlled public housing program. The predictions that are derived from these models are then tested on the population of African immigrants in France, mostly through the statistical analysis of the last three waves (1996, 2002 and 2006) of the French National Housing Survey. The main results are threefold: first, African immigrants do suffer from customer-based discrimination in the private rental housing market, which may partly explain their high participation rate to public housing; second, sorting mechanisms within the French public housing market direct African public tenants into the poorest neighborhoods, even though the rent gradient of public housing with respect to location characteristics is almost flat; last, both geographic preferences and housing market access play some role in explaining the residual unemployment and urbanization gaps between African immigrants and non-immigrants in France.
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Sortir de l’hébergement d’insertion vers un logement social en Ile-de-France : des trajectoires de relogement, entre émancipation et contraintes / From homeless shelters to social housing in Ile-de France Region : re-housing trajectories in between constraints and emancipation

Lanzaro, Marie 04 April 2014 (has links)
Dès les années 1990, et avec encore plus d'acuité à la fin des années 2000, les limites du système de l'hébergement semblent atteintes. Il ne parvient pas à amortir l'ensemble des demandes et à « faire sortir » les personnes prises en charge qui « relèveraient d'un logement ordinaire ». Ces difficultés sont placées sur le devant de la scène médiatique et politique à l'hiver 2006. Et, dès 2007, le gouvernement prend des mesures en faveur de l'hébergement et de l'accès au logement. En 2009 l'Etat redouble d'efforts en impulsant la refondation du système d'hébergement et d'accès au logement et en adoptant des mesures pour fluidifier les parcours de l'hébergement vers le logement. Dans ce contexte, nous avons pris le parti d'interroger les trajectoires d'hébergement qui aboutissent à l'attribution de logement pérenne dans le parc social francilien. Se décentrer des politiques mises en œuvre pour saisir les trajectoires qui mènent à l'hébergement, s'y déroulent et aboutissent à un relogement dans le parc social nous est apparu heuristiquement fécond pour questionner les difficultés de logement et le rôle de l'aide sociale à l'hébergement dans le traitement de celles-ci. L'enjeu est de comprendre ce qui se joue durant l'hébergement en faveur de la sortie du dispositif et de l'accès au parc social. Et aussi, quel est le rôle de l'hébergement dans le sens pris par ces trajectoires et dans les choix opérés. Deux sous questions guident dès lors notre recherche : d'une part comment se rencontrent des trajectoires individuelles marquées par la précarité et le dispositif d'hébergement et d'autre part, comment ils interagissent pour aboutir à une sortie vers un logement social ? / From the 1990s onwards and even more since the end of the 2000s, the homeless shelter system seems to have reached its limits. It cannot respond to all demands and do not succeed in “getting out” the people who should have access to the ordinary housing”. Those limits became a matter of public concern during winter 2006. A few months after, the French government took actions in favor of an enforceable right to housing act and in favor or the access to social housing for the homeless people. More efforts were made in 2009 when the state started reshaping the whole social service for shelter and transitionary accomodation system through a series of measures designed to ease the path from homeless shelters to social housing. In this context, we chose to analyze residential trajectories leading from accommodation structures to a stable position within the Ile-de-France social housing market. Stepping back from public policies to question the different steps of these careers were helpful to understand the current difficulties in housing access as well as addressing the social welfare issue. The aim of the research was to understand what is implemented to the people during their shelter period to help them leave the system and reach social housing. Which role do shelter structures play in residential careers and its choices? Therefore our research was led by two sub-questions. First, how do individual careers characterized by precariousness enter in the institutional accommodation? Secondly, how do those individuals and structures interact to end up into a stable position in social housing ?
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Expérience de l’enfant en situation de sans logement : perception de la situation, facteurs de stress et stratégies de coping des enfants hébergés avec leurs familles à l’hôtel / Children’s experience of homelessness : situation’s perception, stressors and coping strategies of school-ages children living with their families in hotels

Halasa, Katarzyna 19 December 2017 (has links)
La recherche présentée s’intéresse à l’expérience des enfants en situation de sans logement. Ce travail s’inscrit dans la cadre de la théorie transactionnelle du stress et du coping proposée par Lazarus et Folkman (1984). La démarche vise à saisir leur perception de la situation de sans logement, d’identifier les facteurs de stress auxquels ils sont exposés et les stratégies de coping qu’ils utilisent pour faire face au stress perçu. Cette étude a été menée auprès de 30 enfants d’âge scolaire (7 ans et demi à 13 ans), hébergés avec leurs familles à l’hôtel. Les données ont été recueillies dans la cadre de l’entretien compréhensif et à l’aide du questionnaire KidCope. Cette étude a permis également d’apporter des connaissances sur le profil des familles hébergées à l’hôtel grâce aux données recueillies auprès des parents.La moitié des enfants vit dans une famille monoparentale et plus de deux tiers ont une fratrie. Plus de deux tiers des enfants est nés à l’étranger, un tiers vit dans une famille en situation administrative précaire et la majorité des familles est sans ressources. La durée moyenne de présence de la famille en France est de 5,54 ans et la moyenne de la durée d’hébergement pris en charge par le 115 s’élève à 3,24 ans. Les discours des enfants sont marqués par des sentiments négatifs, parfois confus, face au manque de prévisibilité dans leur vie. La place centrale est occupée par l’école et la famille. L’école représente souvent le seul endroit assurant le sentiment de stabilité, d’appartenance et le maintien des liens sociaux. La famille, quant à elle, grâce au soutien des proches, permet à l’enfant de faire face aux difficultés rencontrées. Dans le cas de nombreux enfants, la situation de sans logement apparaît étroitement liée à l’expérience migratoire de la famille. L’expérience de sans logement s’avère être une situation stressante pour les enfants : tous les enfants ont identifié au moins un facteur de stress dans leur vie. Au-delà des facteurs de stress propres aux enfants d’âge scolaire, les facteurs identifiés par les enfants participant à notre recherche peuvent être classifiés dans l’un des trois groupes suivants : les facteurs de stress liés à la situation de sans logement, à la pauvreté et/ou à l’expérience migratoire. Les enfants utilisent diverses stratégies de coping pour gérer le stress perçu. De manière générale, les stratégies d’approche sont utilisées plus fréquemment et évaluées comme plus efficaces que les stratégies d’évitement. / The purpose of this study is to describe the homeless experience of school-aged children. The theoretical framework for the study was Lazarus’ and Folkman’s (1984) stress and coping processes. In this study the focus was on a child perception of the situation, the stressors they identify and the coping strategies they use. The data was collected from 30 school-aged children living with their families at hotel, through comprehensive interviews and KidCope checklist. This study also brings knowledge about homeless families’ profile through the data collected from parents.Half of the children live in single parent families and two third have siblings. More than two third of children are born abroad, one third live as undocumented migrants and the most of families have no resources. The average family’s length of stay in France is 5,54 years and the average length of being sheltered is 3,24 years. The discourse of children is characterized by negative emotions, sometimes confusion, in face of lack of predictability in their life. The central place is accorded to school and family. School is often the unique place which provide a sense of stability and belonging, as well as social support. Family, through a support of loved ones, help child to cope with difficulties. For many of children, homelessness appears closely connected with migratory experience. Homeless experience is stressful for them: all children who participated in this research perceived at least one thing as stressful in their life. Beyond the stressors specific to school-aged children, the factors identified by the children involved in our research can be classified into one of three groups: stressors related to homelessness, stressors related to poverty and / or stressors related to migratory experience. Children use many different ways to cope with stressors. In general, they used more often approach coping and they rate it as more efficacious than avoidance coping.
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Norme, règle et individu dans les politiques locales du logement des personnes défavorisées / Standard, rule and individual in local housing policies of underprivileged persons

Bertrand, Louis 05 December 2008 (has links)
La thèse s'intéresse à la prise en compte de l'individu dans les politiques locales du logement des personnes défavorisées, issues de la loi Besson de 1990. A partir de l'étude de quatre départements, par l'observation de commissions d'attribution des aides, elle approfondit la notion de magistrature sociale, en y intégrant les notions de situation, représentation administrative des demandeurs, de problématiques, catégories publiques de perception des problèmes de l'individu, et de mise en récit mettant en cohérence ces éléments. Ces observations mettent en lumière des tensions entre des normes, informelles, et des règles, formelles, dans l'attribution des aides et la forme du travail des commissions. Elles sont le reflet d'un antagonisme plus profond entre un principe d'individualisation des aides et un principe d'équivalence qui veut que des situations semblables soient traitées de manière semblable. Ces politiques du logement des personnes défavorisées peuvent être vues comme proches des politiques d'insertion, s'insérant dans un même paradigme d'action publique. Elles portent certaines visions de l'individu, un « individualisme institutionnel ». Cette individualisme est marqué par le modèle de l'individu autonome et responsable. Les recherches menées permettent de dégager trois modes de prise en compte des individus défaillants par rapport à ce modèle : les victimes - de contraintes extérieures -, les coupables-responsables - en raison de leurs actes - et les incapables - dont certaines compétences sont altérées. La question de la bonne foi, posée dans le cadre de la prévention des expulsions locatives, vise alors à départager des situations indécises entre les figures de victime et de coupable-responsable / This is a study about how the French local policies for deprived people housing take in account the individual. It is based on the observation of four French local authorities and their grantsallocating commissions. It specifies the notion of social magistracy, explaining on what they work : the situations, which are the administrative representation of the applicants, the problematics, which are the public frames to take in account individual's problems and the story-setting that build a coherence among these different elements. These observations show the tensions between informal norms and formal rules in the allocating process and in the work of the commission itself. These tensions are bound to a deeper antagonism between the principle of individualising the assistance and the equivalence principle, for which similar situations should have similar treatment. These housing policies can be included in the same policy paradigm as the integration policies. They hold specific views of the individual, an institutional individualism. This kind of individualism is influenced by the pattern of the autonomous and responsible individual. This research shows three ways of dealing with defaulting individuals : they can be victim - of external constraints –, guilty-responsible – of their acts – or incapable, lacking some competencies. Thus the good faith criteria, on which the eviction procedure particularly emphasizes can be seen as a way of sorting out uncertain situations between victims and guilty-responsible individuals
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Fabrication et usage des écoquartiers français : éléments d'analyse à partir des quartiers De Bonne (Grenoble), Ginko (Bordeaux) et Bottière-Chénaie (Nantes) / Production and usages of French eco-neighbourhoods : analysis from the cas of De Bonne (Grenoble), Ginko (Bordeaux) and Bottière-Chénaie (Nantes)

Renauld, Vincent 28 June 2012 (has links)
Contrairement aux communautés écologiques pionnières et militantes (années 70/90) ainsi qu’aux premiers écoquartiers nord-européens pilotés par les collectivités lors de grands évènements médiatiques (milieu des années 90), les écoquartiers français relèvent de l’intégration progressive des préceptes de la ville durable au sein des modes de production ordinaires de l’urbain (années 2000). A ce titre, ils consistent à fabriquer dans un cadre émancipé du militantisme et de l’expérimentation de nouveaux aménagements (espaces verts rustiques, voiries douces, etc.) et de nouvelles constructions (isolation par l’extérieur, ventilation double-flux, sols écologiques, etc.) en adéquation avec les principes de durabilité. Cette tentative de généralisation de techniques innovantes au sein de la fabrication urbaine française s’accompagne alors d’une myriade de dispositifs éducatifs à destination des travailleurs du projet et futurs habitants du quartier. Ces outils consistent à inculquer aux différents publics ciblés les nouveaux savoir-faire et savoir-vivre nécessaires à la mise en œuvre et au fonctionnement des techniques écologiques. Ainsi, les usages sociaux des travailleurs et habitants posent problème à ceux qui fabriquent les écoquartiers. Ce problème traduit le hiatus entre la figure imaginaire de l’usager escomptée par la fabrication et la réalité des pratiques sociales régulées par les usages. Il indique le caractère socialement subversif de la production d’innovations techniques écologiques et par là même l’existence de nouvelles attentes sur les pratiques sociales. / Contrarily to the pioneer and militant ecological communities (in the 70s and 90s), and also to the first north-European eco-neighbourhoods run by local authorities during the huge press events in the middle of the 90’s, French eco-neighbourhoods come under progressive integration of the durable city’ principles within the modes of production for the ordinary urban space (years 2000). On this account, they consist in fabricating within an emancipated frame, activism and experimentation of new facilities (parks, road works, etc.) in compliancy with principles of durability. This attempt to generalise innovative techniques within the French urban fabrication is accompanied by a myriad of educative plans of action instilled to workers concerned by the project, and future inhabitants of the quarter. These tools assist in instilling new savoir-faire and savoir-vivre necessary for the implementation and functioning of ecological techniques to the different targeted publics. Thus, social usages of workers and inhabitants matter to those who fabricate eco-neighbourhoods. This matter underscores the hiatus between the imaginative figure of the user expected by the fabrication and reality of social practices, which usages regulate. It is indicative of the socially subversive character in the production of ecological and technological innovations, and at the same time the existence of new expectations on social practices.
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Le milieu de l'urbanisme à Montréal (1897-1941) : histoire d'une "refondation" / The Montréal's urban planning milieu (1897-1941) : the story of a "re-foundation"

Rioux, Gabriel 05 December 2013 (has links)
A l'aube du XXe siècle, une partie de l'élite montréalaise a reconnu au nom d'un intérêt général que la croissance urbaine pouvait être mieux conduite sous la direction du planning ou, terme apparu plus récemment, de l'urbanisme. Cette thèse retrace la contribution de nouveaux spécialistes de l'urbain et de leurs alliés pour préparer l'avènement d'une métropole moderne et prospère. Alors que plusieurs travaux ont privilégié l'étude des formes d'intervention durant les trente glorieuses ou dénoncé les conséquences d'une absence de volonté politique pour combattre les désordres de la grande ville industrielle, cette étude porte sur les formes sociales d'appartenance et propose de considérer les relations complexes qui se nouent autour de l'urbanisme naissant pour faire l'histoire d'acteurs collectifs. Elle recourt au concept de milieu afin de construire avec les outils de l'histoire le récit d'un champ d'expérience. Dès le début du XX· siècle, l'urbanisme se caractérise par une combinaison inédite: quête d'un statut professionnel, constitution d'une discipline appliquée par le développement des « études urbaines » et élargissement d'un domaine d'intervention publique. À travers l'incidence déterminante de deux grands enjeux - la planification urbaine et le logement populaire - qui participent de la formation d'un débat urbanistique, la recherche dégage les étapes de la construction de ce milieu ainsi que du discours et des pistes d'action. Le récit qui s'étale de la fin du XIXe siècle jusqu'à la création du Service d'urbanisme de la Ville de Montréal, en 1941, révèle aussi la présence d'une dynamique collective nourrie de quelques idées-forces : la défense d'un intérêt général, l'optimum de l'intervention, le rapport entre le spatial et le social, et l'impératif de la prévision. Ce récit conduit ainsi à une meilleure compréhension des facteurs d'émergence de la nouvelle spécialité et à relativiser l'effet d'entraînement des politiques publiques. / At the onset of the 20th century, part of Montréal's elite, in the name of the common interest, acknowledged that urban growth could be better achieved through planning or, resorting to a recent term, urbanism. This thesis recounts the contribution of these new experts and their allies in preparing the upcoming of a modern and thriving metropolis. While several research have promoted the study of intervention modalities during the thirty glorious years or denounced the aftermath of a non-existent politic al willpower to counteract the pandemonium of the large industrial city, this study focuses on the social forms of belonging and proposes to consider the complex relationships that intertwined around the emerging urbanism to construct the story of collective actors. It resorts to the concept of milieu and uses the tools of history in order to write the story of a field of experience. As of the beginning of the 20th century, urban planning is characterized by a new combination: the quest for a profession al status, the constitution of an applied discipline through the development of "urban studies," and the expansion of a public intervention sphere. Based on the deciding impact of two major constituents-urban planning and public housing-that relate to the development of an urbanistic debate, this research highlights the phases in building this milieu as well as the discourse and possible avenues of action. The story, which spans from the end of the 19th century to the creation of the city of Montréal's urban planning service, in 1941, also uncovers the presence of a collective dynamics nurtured by a number of key ideas: the protection of the general interest, the optimization of interventions, the relationship between the spatial and social dimensions, and the prediction imperative. This story thus leads to a better understanding of the factors underlying this new specialty and to keep in perspective the ripple effect of public policies.
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Séismes démographiques et politiques d'habitat en Jordanie : le cas d'Amman

Nusair, Atef 01 December 1992 (has links) (PDF)
La présente recherche résulte d'une double interrogation, sur la population et le peuplement de la Jordanie provoqué à plusieurs reprises par des séïsmes démographiques, (exode forcé et massif des réfugiés palestiniens) ainsi que sur les politiques de l'habitat en place. Phénomène extraordinaire que la rapidité dans laquelle la société jordanienne a évolué; de la bédouinisation à la sédentarisation puis à l'urbanisation proprement dite, avec une croissance de plus de 70% aujourd'hui, ce qui a posé de véritables problèmes urbains. Les problèmes accumulés depuis 1948, donneront lieu à une grave crise d'habitat, particulièrement visible à Amman. L e problème de logement est encore plus grand pour les 68% de la population qui est considéré comme "bas revenus" dont 30 à 4 0% des ménages vivent au dessous du seuil de pauvreté relative, (100 D j par mois) on peut évidemment se douter que ces ménages sont exclus des projets d'habitat, tant privés que publics. L'Etat jordanien, diminué d'important moyens financiers, laisse faire plusieurs politiques d'habitats qui se réalisent tant bien que mal, selon la conjoncture politique et économique dans l'isthème du Proche et Moyen-Orient. Les pourparlers Arabes et Israéliens devraient permettre à la Jordanie plus de stabilité et de possibilité à réaliser une vrai politique d'habitat, appliquée sur l'ensemble du territoire national.
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Ségrégation sociale et intervention publique : analyse économique d'une politique d'incitation à la production de logements sociaux

Monmousseau, Fanny 01 December 2009 (has links) (PDF)
La segmentation sociospatiale génère une situation où des quartiers sont isolés des zones dynamiques et dans lesquels sont concentrées des populations rencontrant des difficultés socio-économiques. Les conséquences de la segmentation sont d'autant plus néfastes qu'elle perdure à cause d'une dynamique cumulative. La segmentation dégénère alors en ségrégation. La première partie de cette thèse présente les formes, les causes et les conséquences de la segmentation sociospatiale. A cause des conséquences négatives de la ségrégation sociospatiale (en termes de revenus, d'éducation et d'emplois), une intervention publique ayant pour objectif d'améliorer la mixité sociale à l'échelle urbaine semble a priori justifiée. Dans la deuxième partie, nous insistons sur le rôle de la politique du logement social. Depuis 2000, la loi Solidarité et Renouvellement Urbains oblige les communes urbanisées à détenir au moins 20 % de logements sociaux sous peine d'un prélèvement sur leurs recettes fiscales. Le caractère incitatif et opérationnel de la loi SRU fait l'objet de nombreux débats. Le prélèvement est-il assez élevé? Les prix de l'immobilier, la rareté du foncier, le potentiel fiscal, le type de commune (rural, urbain), les références des habitants, la couleur politique du maire...influencent-ils l'effort des municipalités? Le modèle principal-agent que nous développons vise à étudier les propriétés incitatives du dispositif et à expliciter les contraintes politico-économiques qui affectent la décision publique locale. La troisième partie s'intéresse à l'application de la loi en Ile-de-France. Après avoir proposé un état des lieux de la répartition géographique des logements sociaux et un bilan de l'application de la loi suite à la première période triennale, nous cherchons à identifier les déterminants politico-économiques de l'offre additionnelle de logements sociaux en Ile-de-France. Les résultats économétriques auxquels nous parvenons montrent notamment que les prix immobiliers, le caractère rural des communes et le taux initial de logement social influencent le niveau d'effort des maires. Le prélèvement n'est pas influent. Nos résultats nous conduisent à nuancer la capacité de la loi à inciter la production de logements sociaux dans des villes aux caractéristiques particulières.
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L'Etat totalitaire en action. Les politiques du logement en RDA (1945-1989)

Rowell, Jay 04 January 2001 (has links) (PDF)
Depuis 1989, l'historiographie du système politique de la RDA a été marquée par un retour en force du paradigme totalitaire qui a placé le Parti unique, l'appareil policier et l'idéologie au cœur de l'analyse. Dans l'examen des politiques du logement, nous avons déplacé l'analyse du registre essentialiste constitutif de la lecture totalitaire vers une interrogation sur les pratiques et les interactions qui permettent de restituer tant les incertitudes et les calculs des acteurs que les fluctuations de la valeur des ressources socialement constituées. Dans la première partie, nous avons retracé les déplacements successifs du référentiel d'action dans les politiques de construction de logements à partir de l'usage précautionneux des concepts des politiques publiques. Dans la deuxième partie, nous avons centré notre attention sur les politiques d'attribution de logements et la structuration des rapports de domination entre le centre et la périphérie à partir d'une analyse de la production et des usages des catégories statistiques et bureaucratiques ainsi que les normes codifiées. Dans la troisième partie, nous avons analysé les transactions entre les acteurs institutionnels périphériques à la fois dans leur relation avec les institutions centrales et dans leur perméabilité aux logiques sociales, créant ce que nous avons appelé la dynamique périphérique. Nous avons mis en lumière l'existence de circuits d'échange entre institutions périphériques visant à maximiser l'accès aux ressources distribuées par le centre politique et la capacité différenciée des administrés à exploiter les failles dans les institutions politico-administratives pour faire valoir leurs intérêts.
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Approche anthropologique de l'espace domestique à La Réunion

Watin, Michel 01 February 1991 (has links) (PDF)
La maison et son environnement immédiat sont des éléments de l'espace social élaborés en référence à des modèles culturels. A la Réunion, l'agencement des espaces domestiques traditionnels présente de nombreuses constantes. On peut conclure à une référence culturelle commune à toutes les strates sociales et à la majorité des groupes ethniques présents dans l'île. L'espace domestique traditionnel est une réinterpretation du modèle de l'emplacement élaboré par la société de plantation. Il traduit, dans sa forme actuelle, les injonctions qu'une société d'inter connaissance peut faire peser sur ses membres. L'espace domestique traditionnel s'organise en un continuum qui va de la modeste case à la riche maison. Les développements récents de l'habitat font apparaître des variations importantes : la villa traduit spatialement un affaiblissement des liens communautaires, un processus d'individuation et de repli domestique autour de la famille conjugale , elle sert de modèle à l'habitat social, destiné au relogement des populations défavorisées. Le modèle spatial traditionnel est actif : les transformations observées dans la villa et l'habitat social vont dans le sens des dispositions spatiales caractéristiques du continuum. Inversement, des apports exogènes sont intégrés dans l'espace domestique et se retrouvent sur, tout le continuum. Mais l'engouement pour le modèle de la villa peut être aussi l'indice d'une réorganisation de la société réunionnaise avec l'émergence d'une classe moyenne qui, dépositaire de nouvelles normes de sociabilité, les imposent, par le biais de l'habitat social, à des populations qui n'en possèdent par toujours le mode d'emploi.

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