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Toward a better representation of housing demand : on the role of monetary and non-monetary costs in household residential strategies / Vers une meilleure représentation de la demande de logement : étude du rôle des coûts monétaires et non monétaires dans les stratégies résidentielles des ménages

Coulombel, Nicolas 11 February 2010 (has links)
Cette thèse étudie les stratégies résidentielles des ménages par l'angle des budgets logement et transport, incluant débours monétaires et budgets temps et distance dans le cas du transport. Elle vise à mieux cerner le rôle des contraintes budgétaires dans les choix résidentiels, notamment pour mieux représenter ces derniers en modélisation appliquée. Un état de l'art compare comment l'économie et les modèles d'interaction transport – usage du sol adressent la demande de logement. Ayant mis en évidence le manque de vision globale d'une part, et une tendance à une vision trop statistique et peu comportementaliste d'autre part, l'étude du rôle des budgets logement et transport tente de remédier à ces deux points. Ceci comprend deux temps : un empirique, via l'étude des budgets transport et logement des ménages franciliens et des implications quant aux stratégies résidentielles, suivi de l'analyse théorique d'une limitation de la dépense de logement ou de logement et de transport / This dissertation investigates household residential strategies using housing and transportation budgets, including outlays and daily travel time and distance in the case of transport. It aims to better understand the role of budget constraints in determining residential choices in order to obtain a clearer representation of these choices in applied modeling. A state of the art compares how housing demand is represented and analyzed in economics with land-use transport interaction modeling. Considering the lack of a comprehensive perspective on the one side and a tendency toward a purely statistical as opposed to a behavioral perspective on the other, our analysis of the role of housing and transport budgets intends to remedy both shortcomings.I examine housing and transport budgets in the Greater Paris Region and their implications for household residential strategies before evaluating the impact of limiting either housing or housing plus transport expenses using a theoretical model
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L’évolution de l’offre de logements bon marché dans les régions métropolitaines de Java (Jakarta et Surabaya) / The evolution of low-cost housing supply in the region metropolitan of Java (Jakarta and Surabaya)

Septanaya, I Dewa Made Frendika 04 June 2019 (has links)
Le logement est l’un des besoins fondamentaux de l’homme, comme la nourriture et le vêtement. Or, les régions métropolitaines de Jakarta et de Surabaya font face à une crise du logement. La pénurie de logements a atteint 1, 02 million dans le « Grand Jakarta » et 46 058 dans le « Grand Surabaya » en 2015. Cette étude décrit le déséquilibre entre la demande et l’offre de logements dans ces deux régions métropolitaines, et les efforts des différents acteurs (publics et privés) à trois époques différentes : « l’Ordre Ancien », « l’Ordre Nouveau », et « la Réforme/ Démocratie décentralisée » pour résoudre ce problème. Cette étude cherche en outre à lister les difficultés rencontrées par tous les acteurs dans la construction de logements décents et abordables depuis l’ère de « la démocratie décentralisée ». Enfin, cette étude examine la stratégie de coopération multi-acteurs qui a été adoptée pour réduire la pénurie de logements depuis « la Réforme ». Cette stratégie semble prometteuse car les acteurs partagent leurs rôles de sorte que la mise en œuvre des projets de construction de logements bon marché devient plus réalisable, notamment dans les grandes régions urbaines. / Housing is one of the basic needs, like food and clothing. However, the metropolitan areas of Jakarta (Jabodetabek) and Surabaya (Gerbangkertosusila) are dealing with a huge housing shortage. In 2015, the number of housing needs has reached 1, 02 million in the "Greater Jakarta" and 46.058 in the "Greater Surabaya". Due to this issue, the study firstly describes the imbalance between supply and demand of low-cost housing in these two metropolitan areas, and then the attempts of the various actors involved (public and private) to solve this problem since the nation’s independence era until the presents days (“Old Order”, “New Order”, and the “Reform/ Democratic decentralisation”). Secondly, this study explores different factors that interfere the supply of affordable housing during the era of "democratic decentralisation”. Finally, this study examines several multi-actors cooperation strategies that were adopted lately to reduce the housing shortage. These strategies seem promising because each actor are capable of sharing their roles so that the implementation of low-cost housing development projects can become more feasible, especially if they will be implemented in the large urban areas.
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Le 1 % logement : la participation d'une institution paritaire à la production de l'action publique : genèse, perte de légitimité et reprise en main par l'Etat / The 1% housing tax system : the involvement of an institution co-managed by social partners in the elaboration of public policy : creation, loss of legitimacy and the reimposition of state control

Meunier, Jules 26 November 2013 (has links)
En transférant aux pouvoirs publics la capacité de décider l'emploi de la Participation des employeurs à l'effort de construction (PEEC), la loi de mobilisation pour le logement et la lutte contre l'exclusion du 25 mars 2009 a transformé en profondeur l'organisation du 1 % logement. L'objet de la recherche est de mettre en lumière les facteurs à l'origine d'une telle inflexion. Pour cela, l'analyse s'efforce d'explorer le passé de l'institution afin d'en extraire les éléments à même d'éclairer cet épisode récent. Elle montre que les mécanismes à l'origine de la transformation du 1 % logement – processus ancien et graduel dont la réforme de 2009 constitue la dernière manifestation en date – alimentent deux dynamiques qui influent historiquement sur la forme du gouvernement et la production des règles relatives à l'emploi des fonds du 1 % logement. La dégradation de la légitimité de l'institution, conséquence de l'impuissance des syndicats à développer une capacité de représentation dans le secteur du logement, entraîne une remise en cause de la présence des acteurs paritaires à la tête de l'institution. L'émergence au sein de l'Etat d'une volonté de reprendre en main le dispositif, effet indirect du tournant opéré pendant les années 1980 dans la conduite de l'action publique, se traduit par le transfert sur le 1 % logement d'une part croissante du coût de la politique du logement en substitution au budget de l'Etat. Dans un contexte marqué par la crise du syndicalisme et le renforcement de la contrainte budgétaire, la permanence de ces deux processus interroge aujourd'hui sur la capacité du 1 % logement à conserver un espace d'intervention dans la politique du logement / By transferring to public authorities the capacity to decide on the employment(use) of the Participation of the employers in the effort of construction ( PEEC), the law of mobilization for the accommodation(housing) and the fight against social exclusion of March 25th, 2009 transformed in depth the organization of the housing 1 %. The object of the search(research) is to bring to light factors(mailmen) at the origin of such an inflection
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A noble house in the city, domestic architecture as elite signification in late 19th century Hamilton

Rosenfeld, Jean. January 2001 (has links) (PDF)
No description available.
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La production capitaliste des logements à Bruxelles: promotion immobilière et division sociale de l'espace / Capitalist production of housing in Brussels: real estate development and the social division of space.

Romainville, Alice 25 June 2015 (has links)
Dans le système de production de l’habitat qui existe à Bruxelles, en ce début de 21ᵉ siècle, le logement est à la fois un bien répondant à un besoin vital, un bien faisant l’objet d’un droit inscrit dans la constitution, et une marchandise. Sa production est majoritairement laissée à des sociétés privées – pour l’essentiel des sociétés de promotion immobilière – auxquelles on laisse aussi le soin d’en fixer les prix, sur base de leur perception du marché du logement. Un marché où se rencontrent une demande et une offre, des “consommateurs” et des producteurs de logements, dont les intérêts sont diamétralement opposés. Un marché qui, contrairement à ce qu’en attend la théorie économique néoclassique, ne crée pas un équilibre, mais une crise perpétuelle. Un marché qui entretient et amplifie les inégalités sociales, et dont le fonctionnement génère, à Bruxelles, des conditions de vie indignes pour une part croissante de ménages.<p><p>Cette étude lève le voile sur les mécanismes à l’œuvre du côté des sociétés qui sont les agents principaux de la production capitaliste de logements. Ces sociétés sont celles qui assurent, dans le domaine résidentiel, la fonction de promoteur immobilier (une fonction assurée par toutes sortes de sociétés, qui n’ont pas toutes officiellement la promotion immobilière comme activité principale). Il s’agit d’étudier empiriquement les façons dont ces sociétés utilisent, entretiennent, et transforment l’espace urbain et la géographie résidentielle des différentes classes sociales dans la ville.<p><p>La partie théorique propose une réflexion sur la façon dont les promoteurs peuvent maximiser leur taux de profit à travers la localisation de leurs opérations de logements. Elle fait le lien entre les pratiques des promoteurs telles que j’ai pu les observer, la théorie de la rente foncière, et la question de la reproduction / transformation de la division sociale de l’espace. La partie empirique porte sur les promoteurs de logement, à Bruxelles, dans les années 2000. Elle décrit les promoteurs de logement actifs en Région bruxelloise, sur la base des données disponibles, par l’intermédiaire d’une typologie et de portraits d’entreprises. Elle compare ensuite les stratégies spatiales des différentes sortes de promoteurs, ce qui permet d’identifier les caractéristiques spécifiques qui influencent leurs choix de localisation. / Doctorat en sciences, Spécialisation géographie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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L'engagement d'une communauté hétéroclite dans la négociation d'une intervention de proximité au carrefour de la revitalisation, de la gentrification et de la mixité sociale

Vallée Dore, Boromir 27 January 2024 (has links)
Le quartier Saint-Roch de la ville de Québec est marqué par un processus de revitalisation, une mixité sociale et divers défis sociaux. La présente recherche qualitative vise à explorer et comprendre une intervention de proximité qui s’y déploie et qui vise à améliorer la cohabitation entre les divers groupes sociaux. Il s’agit du travail de l’agent.e1de mixité. Ce mémoire vise à répondre à la question de recherche suivante : Comment la fonction de l’agent.e de mixité est-elle négociée à l’intersection des perceptions qu’ont les acteurs sociaux concernés par les défis entraînés par le contexte de revitalisation du quartier Saint-Roch et de leurs attentes envers cette fonction? Le cadre théorique de la recherche repose sur le constructivisme et s’inscrit plus précisément dans l’interactionnisme symbolique. La collecte de données a été réalisée auprès de sept participants.es issus.es de cinq groupes sociaux : citoyens.nes, citoyens.nes en situation de pauvreté, travailleurs.euses du communautaire,commerçants.es et travailleurs.euses dans une institution. Les résultats permettent de connaître leurs perceptions des défis présents dans le contexte de revitalisation et de mixité sociale du quartier tels que la cohabitation, la gentrification, la marginalisation et la judiciarisation, mais aussi leurs attentes concernant la fonction, la posture et les compétences de l’agent.e de mixité. Par la suite, les résultats de ces entrevues individuelles ont été présentés à un groupe de 12personnes impliquées auprès du Projet Vie de parvis. Les échanges lors de cette rencontre mettent en lumière les dimensions de la fonction d’agent.e de mixité qui sont négociées à l’intersection de ces différentes attentes et perceptions telles que la temporalité, les contours, la portée et l’étendue de cette fonction. Tout le contenu a été compilé et analysé à l’aide de Dedoose. / The Saint-Roch district of Quebec City is marked by a process of revitalization, a societal mix,and diverse social challenges. This qualitative research aims to explore and understand a local intervention which is deployed there and aims to improve cohabitation between the various social groups. This is the job of the agent.e de mixité. This thesis aims to answer the following research question : How is the function of the agent.e de mixité negotiated at the intersection of the perceptions of social actors concerned by the challenges brought about by the context of revitalization of the Saint-Roch district and their expectations for this function? The theoretical framework of the research is based on constructivism and is more precisely inscribed in symbolic interactionism. Data collection was carried out with seven participants from five social groups: citizens, citizens living in poverty, community workers, traders, and workers in an institution. The results allow us to understand their perceptions of the challenges present in the context of revitalization and social mix of the district such as cohabitation, gentrification, marginalization, and judiciarisation. It also allows understanding of their expectations regarding the function, position, and skills of the agent.e de mixité. Subsequently, the results of these individual interviews were presented to a group of 12 people involved with the Projet Vie de parvis. The discussions during this meeting shed light on the dimensions of the function of the agent.e de mixité which are negotiated at the intersection of these different expectations and perceptions such as temporality, outlines, scope, and extent of function. All content has been compiled and analyzed using Dedoose.
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« Chez-soi », après s'être relogé? : le point de vue d'aînés en habitat communautaire / Chez-soi après s'être relogé

Dubé, Roxanne 24 May 2024 (has links)
Ce projet de recherche porte sur la décision de se relocaliser des personnes âgées locataires. Au Québec, il est estimé que le nombre de personnes âgées de 85 ans et plus triplera d'ici 2056 (MFA, 2012). Il s'agit de la tranche d'âge utilisant le plus de soins à domicile ; 60 % sont locataires (MFA, 2012 ; Turcotte, 2014). Bien que la majorité des aînés désirent vieillir dans leur domicile, un déménagement est parfois souhaitable, voire incontournable. En effet, un état de santé se détériorant au fil des ans peut faire en sorte que les activités quotidiennes deviennent difficiles et ne puissent être menées de manière autonome sans apporter des modifications au logis. Si adapter un logis n'est pas une mince tâche, cela est encore plus compliqué dans un immeuble locatif. En effet, nombreux sont les locataires dont le bail ne permet pas de telles modifications. Déménager est souvent la seule option pour les aînés locataires en perte d'autonomie fonctionnelle. Quels facteurs influencent non seulement la décision de se reloger, mais aussi le choix d'une coopérative d'habitation ou d'un OBNL d'habitation, soit deux options d'habitat communautaire abordable, mais aussi plus marginal au Québec? Comment l'expérience du déménagement est-elle vécue et quels facteurs contribuent à reconstruire le sentiment d'être chez-soi? Autant de questions auxquelles ce mémoire tente de répondre par le biais d'une recension des écrits et d'une enquête qualitative. Les objectifs de la recherche sont ainsi de comprendre cette expérience à travers le temps, en lien avec le parcours résidentiel antérieur et la reconstruction de la relation affective au logis. Deux volets ont été menés parallèlement pour compléter cette recherche. D'une part, une recension systématique des écrits sur le thème du relogement des aînés en perte d'autonomie ; d'autre part, 14 entretiens semi-dirigés auprès de personnes âgées s'étant relocalisées dans un habitat coopératif ou en OBNL. La synthèse des connaissances suggère que quitter un domicile connu est une décision complexe, voire difficile, impliquant plusieurs facteurs, dont le parcours de vie, la famille, les routines quotidiennes et la relation affective au domicile actuel. L'analyse thématique des entretiens, à partir des multiples facteurs identifiés dans la recension scientifique, a permis de cerner les plus invoqués par les aînés rencontrés pour justifier leur choix résidentiel, soit : la création ou le maintien de liens sociaux, le sentiment accru d'indépendance et de contrôle, ainsi que la présence d'entraide et de services au sein de l'immeuble. D'autres dimensions matérielles et économiques sont invoquées, mais indirectement à travers ces dimensions psychologiques ou sociales. Diverses composantes physiques du domicile et du quartier (les vues vers l'extérieur à partir du logement, l'espace de visite, les lieux communs, la gestion et l'administration de l'immeuble) semblent aussi influencer la relation affective au logis et la capacité de reconstruire le sentiment d'être chez soi. Les résultats de cette recherche suggèrent de consolider l'offre de logements communautaires abordables pour les personnes âgées en perte d'autonomie, ceux-ci leur permettant d'avoir accès aux services requis par leur situation, tout en conservant leur indépendance et leurs cercles sociaux.
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Modélisation de systèmes socio-économiques à l'aide des outils de physique statistique

Gauvin, Laetitia 22 October 2010 (has links) (PDF)
Cette thèse traite de l'étude des dynamiques résidentielles. Le travail est principalement tourné vers l'étude de l'émergence de ségrégation socio-spatiale à partir des comportements individuels. L'approche utilisée repose sur des outils de la physique statistique ainsi que la modélisation multi-agent. Dans un premier temps, un archétype pour l'explication de la ségrégation comme résultat des décisions individuelles, le modèle de ségrégation de l'économiste Schelling, est analysé via des méthodes empruntées à la physique statistique. Le point fort du modèle résulte dans l'émergence de structures ségrégatives qui ne sont pas la traduction directe des préférences individuelles. Un diagramme de phase est construit et les phases sont interprétées dans un contexte socio-économique. De plus, un lien entre ce modèle et un modèle de spins, le modèle de Blume-Emery-Griffiths, est mis en évidence. Dans un deuxième temps, ce lien est utilisé pour étendre le modèle de ségrégation en version ouverte. L'introduction des flux migratoires externes se fait ainsi via un potentiel chimique, interprété comme une mesure de l'attractivité du réseau - assimilable à une ville. De cette ouverture du système naît une ségrégation par formation d'espaces vides entre les agents des différents types. Enfin, un modèle de marché du logement, s'éloignant du modèle de Schelling, est élaboré en utilisant les notions d'attractivité et de préférences individuelles. Une résolution analytique de l'état stationnaire du système est réalisée et montre un bon accord avec les simulations. Une zone de mixité sociale est mis en évidence dans les simulations. De plus, les simulations reproduisent quelques phénomènes observés dans les transactions immobilières de Paris : des fluctuations intenses des prix au centre contre une tendance à l'homogénéisation à la périphérie.
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Inégalités de mobilité dans le Grand Santiago et la région Ile-de-France : politiques de logement, des transports et gouvernance métropolitaine

Garreton, Matias, Garreton, Matias 05 December 2013 (has links) (PDF)
Notre époque est caractérisée par des enjeux globaux inédits qui exigent une critique et une reformulation des principes d'organisation socioéconomique, notamment dans le domaine de l'aménagement urbain. La concentration de la population dans des grandes agglomérations, leur ségrégation croissante et leur empreinte écologique, soulignent l'importance de faire évoluer les institutions métropolitaines. Au sein de ce vaste champ de recherche, cette thèse se concentre sur la problématique des inégalités de localisation et déplacements, et des limites de l'action publique face à ces enjeux. Ainsi, nous développons l'hypothèse que l'accumulation de désavantages de logement et déplacements constituerait une forme d'injustice sociale qui pourrait être objectivée par des mesures quantitatives à un niveau méso-social. Le corolaire éthique d'un tel constat, en termes d'action publique nous amène à proposer une hypothèse complémentaire. En effet, l'atténuation des inégalités urbaines nécessiterait d'institutions capables de coordonner diverses politiques sectorielles, avec cohérence territoriale et en réponse aux demandes sociales. Ces deux hypothèses s'articulent dans une dialectique qui développe des concepts et des méthodologies pour l'étude du droit à la ville, que nous concevons comme une synthèse de capacités socioéconomiques et politiques. En particulier, la mobilité urbaine est définie dans ce travail comme l'imbrication des pratiques de localisation résidentielle et de déplacements quotidiens, à niveau des ménages. Cet ensemble de capacités est nécessaire pour l'épanouissement des citoyens, mais la connotation d'injustice des différences statistiques est difficile à démontrer. Ainsi, le principal objectif de cette thèse consiste au développement et application d'une méthodologie d'analyse quantitative à l'échelle métropolitaine, qui permettrait d'affirmer s'il existe, ou pas, une limitation injuste de la mobilité urbaine de certains groupes sociaux. Avec cet objectif, nous analysons quatre indicateurs complémentaires, chacun mesurant une dimension différente des arbitrages spatio-temporels des ménages. Il s'agit de l'usage du temps quotidien, des efforts en transport et logement, de l'accessibilité aux emplois et autres destinations, et de l'utilité de la mobilité urbaine. Au total, des désavantages simultanés parmi ces mesures suggèrent que certains groupes sociaux sont privés de mécanismes d'ajustement qui leur permettrait de bénéficier des ressources urbaines, ce que nous qualifions d'injuste. Nous montrons notamment que l'effet des politiques sociales en Ile-de-France semble être confondu par l'extension de son aire urbaine, qui présente des niveaux d'inégalités socio-spatiales proches à ceux observés dans le Grand Santiago, où les mécanismes redistributifs sont très faibles. Cette convergence souligne l'intérêt d'analyser les limites des systèmes de gouvernance métropolitaine pour résoudre ce type d'iniquités. Cette question est adressée par l'observation de deux controverses publiques récentes, l'implémentation du Transantiago et les débats autour du Grand Paris, et par l'étude de l'évolution des instruments d'aménagement. Cette analyse institutionnelle est appuyée sur la synthèse des règles et ressources de l'action publique et sur des entretiens à des experts et autorités. Dans les deux cas d'étude et par des mécanismes différents, ils existeraient des défaillances de représentation des groupes vulnérables dans les arènes de gouvernance métropolitaine, ce qui contribuerait au creusement des inégalités socio-spatiales. Finalement, la garantie du droit à la ville dans le Grand Santiago et la Région Ile-de-France nécessiterait d'innovations techniques et politiques complémentaires. Celles-ci pourraient être implémentées dans un niveau méso-social, visant à l'amélioration des conditions de mobilité urbaine et de représentation politique des ménages vulnérables, selon les spécificités de chaque sous-territoire métropolitain
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La ville fiscalisée : politiques d’aide à l’investissement locatif, nouvelle filière de production du logement et recomposition de l’action publique locale en France (1985-2012) / Taxincenties to housing production and urbandevelopment : state policies to support rental investments, new production chain in housing and reformulation of local public action in France (1985-2012)

Vergriete, Patrice 07 January 2013 (has links)
La production du logement en France est au cœur de plusieurs débats académiques : sur l'action de l'Etat, sur les logiques privées de production, sur la gouvernance locale. La thèse selon laquelle un processus de néolibéralisation affecte les sociétés occidentales depuis les années 1970 en offre une lecture transversale. Cependant, l'analyse d'un instrument de la politique nationale du logement – l'aide fiscale à l'investissement locatif – en montre les nombreuses limites, en particulier dans les années 2000. Reposant sur une méthodologie croisant approches qualitatives et quantitatives, notre recherche révèle plutôt l'émergence d'une nouvelle économie politique de la production du logement. En lien avec la décentralisation, la puissance publique se fait duale, avec d'un côté un Etat qui encadre le marché par la réglementation et de l'autre des collectivités qui entrent en négociation avec les acteurs privés. Cette dualité fait d'ailleurs apparaître des contradictions entre enjeux nationaux (notamment macroéconomiques) et priorités locales. En regard, la promotion immobilière se transforme : si les dispositifs d'incitation fiscale mis en place par l'Etat ont amené de nouveaux acteurs et fait naître un modèle de production spécifique, la nouvelle logique d'action publique induit une adaptation des stratégies. La fabrication matérielle de la ville se trouve affectée par ces changements. A la fois parce que la réglementation nationale a un impact sur l'offre mais aussi parce que les inégales capacités de négociation des collectivités avec les acteurs privés exposent davantage les villes petites et moyennes à une production de logements en décalage avec les attentes publiques / Housing production in France is at the heart of several academic debates concerning State intervention, private production models and local governance. In each of them, some authors have expressed the idea that western countries have been affected by a neoliberalization process since the 1970s. But our study of the fiscal aid to rental investment, which is one of the tools of national housing policy, shows the limits of this interpretation, especially in the 2000s. Based on a methodology combining qualitative and quantitative analysis, our research however shows that a new political economy of housing production is emerging. Along with decentralization, there are now two public authorities involved in regulating the market: the State by law and the local governments by negotiation with private parties. And this duality creates contradictions between national issues (especially macroeconomic) and local priorities. In this context, the property development sector has witnessed major changes: if State incentives have induced the emergence of new participants and of a specific model of production, the new public regulation implies a change in strategies. Urban production is concerned by these changes. Not only because State regulation has an impact on supply but also because the unequal ability of local governments to negotiate with developers make small and medium-sized cities more exposed to a gap between real housing production and public expectations

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