• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 125
  • 17
  • 10
  • 6
  • 4
  • 1
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 172
  • 122
  • 28
  • 28
  • 23
  • 20
  • 17
  • 15
  • 15
  • 14
  • 14
  • 14
  • 14
  • 13
  • 13
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
21

La métaphore comme passerelle entre science et théologie : vers une théopoésie pour les scientifiques

Charbonneau, Royal J. M. 27 April 2018 (has links)
La métaphore-interaction est présentée comme point de jonction entre la science et la théologie ou plus concrètement entre le scientifique et le monde religieux. Une étude comparée des rôles indispensables de la métaphore en poésie, en science, en religion et donc en théologie montre que la métaphore permet d'ouvrir de nouvelles possibilités d'existence, de nouvelles manières d'être dans le monde. Tous dans leur domaine respectif, pour dire l'inconnu, doivent partir du connu, donc doivent utiliser la métaphore. La métaphore scientifique, pour jouer son rôle dans l'opérationnalité de la science, doit être confrontée aux phénomènes et ainsi perd son caractère suggestif. Elle tend donc à devenir univoque. Par contre, les métaphores religieuses, comme les métaphores poétiques doivent conserver leur caractère suggestif et donc polysémique pour continuer à parler de l’inefFable. En somme, la métaphore poétique ou religieuse sert à renvoyer à l'indicible, à l'irréductible, tandis que la métaphore scientifique sert à renvoyer à l'innovation. La poésie parle continuellement de l'énigme des choses. Essentiellement polysémantique, elle repose sur la métaphore et fourni un excellent paradigme au discours religieux. La théologie devient alors essentiellement métaphorique, qu'il nous plaît de qualifier de théopoésie. Cette étude comparée montre également qu'un glissement de la métaphore vers une lecture littérale ou absolue entraîne une déviation herméneutique qui généralement ferme toute accès vers la nouveauté donc vers la vérité ineffable. Laisser les métaphores religieuses être des métaphores est le seul moyen pour qu'elles continuent à être révélantes aujourd'hui, c'est-à-dire continuent à chercher à exprimer l'inconcevable et l'inexprimable. Nous espérons par cette mise au point, que des scientifiques et des habitants de la culture scientifique contemporaine en rupture avec les croyances chrétiennes, pourront trouver dans la théopoésie un nouveau paradigme permettant de ouvrir un nouveau dialogue avec l’univers religieux
22

Memory beyond borders : studying wall and door metaphors in the refugee imagination : Jenny Erpenbeck’s Go, Went, Gone and Mohsin Hamid’s Exit West

Hattab, Rania 08 1900 (has links)
En s’éloignant de l’idée des frontières qui marque une compréhension de la construction des États-nations en tant qu’entités souveraines et homogènes, cette thèse adopte une approche différente en considérant les portes et les murs comme deux métaphores centrales de transgression et de transformation qui amplifient l’expérience des réfugiés et permettent une vision transnationale et trans-mnémonique de divers souvenirs dans deux romans: « Exit West » de Mohsin Hamid et « Go, Went, Gone » de Jenny Erpenbeck. Dans mon premier chapitre, j’explore comment les souvenirs des Allemands sont dialogiquement liés aux souvenirs des réfugiés à travers les paradigmes de l’espace et du temps, ainsi que du passé et du présent, en examinant l’impact durable du mur de Berlin dans « Go, Went, Gone ». Mon deuxième chapitre étudie la métaphore des portes dans « Exit West » qui défient les frontières et la revendication de souveraineté des États-nations. L’objectif de mon chapitre est de comprendre comment ces portes facilitent la mobilité sans contraintes à travers l’espace et le temps, en nous encourageant à réévaluer l’universalité de la migration. Je me réfère principalement au concept de mémoire multidirectionnelle de Rothberg, en relation avec l’étude de Brand sur les mémoires collectives et interconnectées de la traite transatlantique des esclaves qui mobilise les portes comme dispositifs mnémoniques. J’utilise également la notion du « living in the Wake » en relation avec « Afterlife of slavery » de Sharpe pour comprendre comment les souvenirs des réfugiés et des citoyens des États-nations sont dialogiques à travers différentes géographies et temporalités. De plus, je m’appuie sur le concept de « de-borderization » d’Achille Mbembe en lien avec les perspectives de Gloria Anzaldúa sur les frontières pour une meilleure compréhension de l’expérience des réfugiés. / Moving away from borders that signal an understanding of the construction of nation-states as sovereign and homogenous entities, this thesis takes a different approach by considering doors and walls as two central metaphors of transgression and transformation that dramatize the refugee experience and enable a transnational and trans-mnemonic reading of various memories in two novels: Mohsin Hamid’s Exit West (2017) and Jenny Erpenbeck’s Go, Went, Gone (2015). The first chapter of the thesis addresses how memories of Germans are dialogically connected to the memories of refugees across the paradigms of space and time, past and present, through an exploration of the enduring impact of the Berlin Wall in Go, Went, Gone. The second chapter studies the metaphor of doors in Exit West that move beyond borders and challenge the nation-states’ claim to sovereignty to understand how they allow free movement across space and time and rethink the universality of migration. The thesis builds on Michael Rothberg’s concept of multidirectional memory in relation to Dionne Brand’s study of collective and interconnected memories of the slave trade that mobilizes doors as mnemonic devices, and Jenny Sharpe’s notion of “living in the wake” in connection to the afterlife of slavery to understand how memories of refugees and natives of nation-states are dialogical across different geographies and temporalities. Additionally, I rely on Achille Mbembe’s notion of “de-borderization” and relate it to Gloria Anzaldúa’s views on borders to better understand literary representations of the refugee experience.
23

La notion de passage dans l'oeuvre de Philippe Jaccottet

Simille, Françoise 02 December 2010 (has links) (PDF)
Des Histoires de passage : en regroupant sous ce titre des extraits de ses diverses proses, Philippe Jaccottet, poète de Suisse romande, né en 1925, souligne lui-même l'importance essentielle que revêt dans son œuvre la notion de passage. Cette recherche se propose de montrer qu'elle porte une thématique, définit une poétique, ouvre sur une ontologie. Dépassant l'opposition entre l'attrait pour les passages libres visibles dans le paysage et l'aversion face à l'obstacle - muraille de la montagne ou de la mort, notamment, qui suscite le vœu d'une magique abolition - la sensibilité de Jaccottet met en œuvre une relation complexe entre ces contraires et révèle une profonde fascination pour le point de passage en soi : le seuil. L'expérience poétique comble ces aspirations puisque qu'en certains " instants privilégiés ", elle révèle à " l'autre regard " un monde ouvert et unifié, sans barrières ni hiatus. Elle trouve son accomplissement dans un usage particulier de la métaphore, figure même du passage, qui permet entre les choses une circulation continue. Métamorphose du monde, la poésie s'avère alors liée au sacré : elle " donne sur " " autre chose ", est passage ou pressentiment d'un passage vers un au-delà dont la nature ne peut être dite ni philosophique, ni religieuse, ni même à proprement parler mystique. Entraperçu dans l'ici, il reste un inaccessible, un indicible que l'écriture désigne comme tel, ouvrant vers lui une perspective à l'infini. Le passage serait donc dans le passage même, cette ontologie induisant alors une dialectique de la limite et de l'illimité.
24

Derrida and metaphor : drawing out the relation between metaphor and proper meaning through différance

Brown, Matthew A. January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
25

Polysémie et homonymie nominale en serbe et en français : La métonymie et la polysémie nominale / Nominal polysemy and homonymy in Serbian and French : Metonymy and nominal polysemy

Jovanović, Ivana 12 October 2012 (has links)
Le présent travail traite la lange serbe et la littérature serbe dès ses origines jusqu'à l'époque contemporaine ; les notions élémentaires concernant les termes employés en sémantique en général ainsi que ceux employés dans ledit travail, tels que l'homonymie, la polysémie, la synonymie etc. Notre travail présente la liaison entre la sémantique et la rhétorique. A cette fin, il traite les figures de style et les tropes, sous le prisme linguistique. Il s'agit particulièrement de la métaphore, la métonymie et la synecdoque. Les différents types de métaphores sont abordés : la métaphore morte, la métaphore avec la copule et la métaphore ayant le verbe autre que la copule. Le dernier type de métaphore fait preuve qu'elle n'est pas une comparaison abrégée. Toutes les formes de métonymie sont examinées, ainsi que la synecdoque avec ses sous formes. La théorie ensembliste à l'aide de laquelle la métonymie et la synecdoque sont présentées démontre clairement que la synecdoque a une autonomie significative et qu'elle ne peut être considérée comme une simple sous forme de métonymie. / This work focuses on the Serbian language and literature from its beginnings until the present days, and on the basic concepts concerning the terms used in the general semantic as well as the terms that were used in this work such as homonymy, polysemy, synonymy etc. This work represents the connection between the semantics and the rhetoric. It deals with the figures of speech and the tropes in the light of linguistics. It focuses mainly on metaphor, metonymy and synecdoche. The different types of the metaphor have been taken in consideration: dead metaphor, metaphor with the copula and metaphor with a verb instead of the copula. The last mentioned type of metaphor proves that this figure of speech is not an abbreviated comparison. All the types of the metonymy were examined, as well as synecdoche with its subtypes. The theory of sets that was used for graphic presentation of the different types of metonymy and synecdoche clearly shows that the synecdoche has a significant autonomy and cannot be considered as a simple subtype of the metonymy.
26

Une forme d’écriture entre rhétorique, savoirs optique ou perspectif, et religion : la similitude visuelle (1600-1666) / A form of writing between rhetorics, the science of optics and perspective, and religion : “la similitude visuelle” (visual simile)

Libral, Florent 18 November 2011 (has links)
La similitude visuelle peut être définie, dans le cadre de l’écriture religieuse – rhétorique et poétique – en France de 1600 à 1666, comme une forme de comparaison développée en parallèle, qui  met en relation les phénomènes de la lumière et de la vision d’une part, et un propos religieux de l’autre. Elle ne cesse, depuis la fin des années 1610, de perfectionner ses composantes scientifique et rhétorique, en même temps qu’elle s’adapte à l’évolution des sensibilités théologiques, et atteste ainsi d’une remarquable écoute de la société. Pourtant, elle se raréfie jusque dans les années 1660. L’objet de ce travail est donc de chercher à comprendre comment une figure, fondant son propos sur une donnée scientifique actualisée avec énergie et constance, a pu connaître un déclin aussi soudain. Malgré ses refondations successives sur un savoir optique de plus en plus rigoureux, la similitude visuelle meurt à petit feu, car le postulat d’une ressemblance entre les réalités matérielles et spirituelles, sur lequel elle repose, est doublement en contradiction avec son temps. En effet, la similitude postule que la science peut servir à la religion alors que les deux domaines s’éloignent, et suppose que le monde est empli de signes du divin, alors que la théologie elle-même, sous l’effet de tendances augustiniennes profondes, renonce à cette idée. Ceci lui impose au fil de ses rénovations de se dissocier progressivement de son objectif premier, la connaissance de Dieu, au profit de la connaissance de l’homme ; dans le même temps, l’évolution artistique tend à bannir l’érudition, désormais ressentie comme pédante. C’est ainsi que progressivement, elle devient un outil de moraliste religieux, prélude à la sécularisation et à la disparition de la figure. / The “similitude visuelle” (“visual simile”) is a form of comparison – written as a parallel – important in religious prose and poetry in France between 1600 and 1666. This comparison creates a link between physical phenomenons of light and vision on one side, and a religious matter on the other side. This figure keeps improving its scientific and religious components, and at the same time follows the evolution of Science, Rhetorics and main theological currents, which means the “similitude visuelle” is open to its society. However, the “similitude visuelle” gets scarce until the 1660 decade. This work aims at understanding why a figure which is able to renew its scientific foundations has to face such a decline. In reality, the “similitude visuelle” is dying because the mere idea of a likeness between material and spiritual realities is in contradiction with the evolution of Seventeenth Century Culture. As a matter of fact, authors who use this form believe that the science of Optics can be useful to religion, whereas the two domains are getting loose; the “similitude visuelle” assumes that the world is full of signs of the divinity, whereas theology, under a strong Augustinian current, is giving up this idea. Gradually, similitude must leave its first aim, which was God’s knowledge, in order to become a tool for religious moralists, which is the first step towards the secularisation and the death of this figure.
27

Le rêve, la magie et la métaphore : pour une sociologie de l'homme éveillé / Dream, magic & the metaphor : for a sociology of the awaken man

Dandrieux, Michaël V. 25 June 2014 (has links)
En 1967, dans la revue Diogène, Roger Caillois écrivit un article sur le prestige et les problèmes du rêve. Il écrivit que, par le passé, dans un monde qui lui accordait un crédit démesuré, il y avait une correspondance entre le rêve et le sentiment quotidien que tout, même les choses les plus intimes, peut être éprouvé en commun. Mais l’intuition que plusieurs rêves se vérifient ou se contrôlent mutuellement était une manière de civiliser le rêve. Inversement, aujourd’hui, dans un monde où il n’est plus une source de pouvoir politique, où il ne constitue plus un témoignage authentique, considéré comme un phénomène étanche, rétif à tout partage, dont le rêveur seul peut se souvenir, le rêve porte cette nostalgie communautaire. La même année, Roger Bastide réfléchit à ce que serait une sociologie du rêve, une étude du rêve comme phénomène social. Il pensait que la sociologie ne s’intéressait qu’à l’homme éveillé, comme si l’homme endormi était un homme mort. Il se demandait si la sociologie pouvait ignorer cet homme couché et rêvant. Cette thèse se propose de penser le quotidien à partir de l’intuition de Roger Caillois, qui cherche moins à penser l’homme couché et rêvant que l’homme debout, dans son quotidien, son travail, sa famille, son rapport aux objets de tous les jours, empreinte à ce tiers de sa vie où il dort. Il ne s’agit cependant pas de faire l’interprétation de rêves, ou d’en tirer les contenus latents. Leur contenu n’est pas le terrain de cette thèse. Chaque fois, la visée est de savoir comment le rêve est-il vécu en tant que mythe, c’est-à-dire dans quelle mesure l’attention que le rêveur a prêtée à la structure étrange du rêve, ou à son contenu, a influencé sa relation à la communauté ; comment le phénomène du rêve est-il utilisé comme clef de lecture pour donner du sens à la quotidienneté de l’homme au sein de la société. En un mot : comment le rêve se déverse et contamine le réel. La magie et la métaphore seraient deux expressions de la manière dont le rêve se répand dans la vie quotidienne. La magie, comme lecture sociale des phénomènes dans lesquels la cause est sans relation apparente à la conséquence, cependant que les phénomènes étudiés ont une efficace propre : cette relation sans cause et qui pourtant rassemble deux termes distincts du paysage est l’un des fondements essentiels de la pensée symbolique. La métaphore, enfin, qui est l’expression littéraire et linguistique où deux symboles que rien de connecte cohabitent néanmoins harmonieusement, une stratégie de discours par laquelle le langage se dépouille de sa fonction de description directe pour accéder au niveau mythique. Cela est une proposition : alimenter une sociologie de l’homme éveillé, comme voulait l’appeler Bastide, qui ne rechigne pas à voir que « les états crépusculaires » et « la moitié obscure et sombre de l’homme prolongent le social », une sociologie qui ne peine pas à accepter que nombre des moteurs qui président aux comportement des sociétés humaines trouvent leur source dans les mêmes logiques saltatoires, ou acausales, en toutes les manières dénuées du lignage et des filiations déterministes, que l’on retrouve dans le rêve, dans la magie et dans la métaphore. Une sociologie qui s’autorise à penser que le lien social visible, quotidien, structurant des civilisations, puisse être atteint par une transformation profonde de la manière dont nous envisageons le lien en général. Une sociologie qui se propose de questionner l’inconséquence de l’invisible. / In 1967, in the review Diogène, Roger Caillois wrote an article on the prestige and the problems of dreams. He wrote that, in the past, in a world where dreams had excessive credit, there was a connection between the act of dreaming and the everyday feeling that all things, even intimate ones, could be experienced collectively. Yet, quite ironically, the intuition that dreams could cross-verify, or control one another, acted as a way to civilise them. Conversely, nowadays, in a world where they are no longer source of political power, where they can’t be taken as authentic testimonies, where they are considered impervious phenomena, reticent to be shared, dreams carry a sort of community nostalgia. On the same year, Roger Bastide gave a thought about what a sociology of dreams would be. A study of dreams as social phenomena. He thought that sociology had only interest for the awaken Man, as if the Man asleep were a dead man. He wondered how sociology could ignore this lying, dreaming man. The present thesis offers a framework to think the everyday life through this intuition of Roger Caillois. Consider Men in society not as occasional lying, dreaming bodies. But look at the structures of work, family, and the realm of objects throughout the ways this third of our life we spend sleeping affect them. The interpretation of dreams is not the subject of this thesis, nor is the “latent contents” they might hold. Our purpose is to find out how dreams are experienced and lived as myths. That is to wonder: to which extend the attention given by the dreamer to the weird structure of his dreams, or to its content, have positively influenced his relationship to the community. How does the phenomenon of dreaming can be used as a key to read and make sense out of the everyday life of Men in society. In a word: how dreams overflow and contaminate reality. Magic and the metaphors could be two expressions of this contamination. Magic as a social interpretation of phenomena in which causes remain in seemingly decorrelation with their consequences, whereas the studied phenomena have an effectiveness of their own. This relationship without determinism which yet connect two distinct terms is an essential core of symbolical thinking. The metaphor, finally, the literary and linguistic expression where two symbols that nothing links, nevertheless cohabit harmoniously. A strategy of discourse through which language strips of of its descriptive function, to reach a mythical aspect. This would be the thesis: contribute to a sociology of the awaken Man, as Bastide wanted to call it. A human science which wouldn’t turn its back to the fact that “twilight states of mind” and “an obscure, sombre, half of Man extends the social life”. A sociology that wouldn’t disregard the many drivers of humain societies relying on saltatory logics, indirect causality, and all the human ways escaping determinism, all of which could be found in dreams magic and the metaphor. A sociology which would consider that the invisible, everyday link that structures civilisations, could benefit from an inquiry on the very way we think of the social link in general. A sociology which would question the inconsequence of what is not visible.
28

Une question de style : la métaphore corporelle dans The Rainbow de D. H. Lawrence et ses deux traductions françaises / D.H. Lawrence's style through the prism of body related metaphors : The Rainbow and its two French translations as a case in point

Louzir, Aïcha 16 November 2018 (has links)
Ce travail de recherche examine le style en traduction à travers le prisme de la métaphore corporelle dans le roman censuré The Rainbow (1915) de D.H. Lawrence et ses deux traductions françaises par Albine Loisy (1939) et Jacqueline Gouirand-Rousselon (2002). Notre réflexion s’inscrit dans la traductologie de corpus et adopte une approche descriptive grâce à une analyse qualitative et quantitative. Nous avons articulé notre travail autour de trois parties : en parcourant différents cadres théoriques allant d’Aristote jusqu’aux études plus récentes, nous avons tenté d’explorer la question relative à la nature de la métaphore et à ses fonctions. Cette première étape a confirmé notre point de vue selon lequel la métaphore est un support qui agence la pensée pour traduire une représentation particulière du monde. La métaphore est en effet un outil de communication redoutable. Nous avons, par la suite, exploré la notion de style en traductologie afin de tisser un lien entre la métaphore et le style dans l’écriture lawrencienne. Métaphoriser et traduire sont deux processus sensiblement proches qui tournent autour d’un point commun, celui du mouvement. L’analyse détaillée des 35 exemples extraits de The Rainbow et de leurs traductions en français nous a permis de détecter les convergences et les divergences au niveau du style et des représentations métaphoriques du corps. L’emploi récurrent de la métaphore chez Lawrence n’est pas anodin. Il s’agit d’un moyen pour conceptualiser la philosophie de l’auteur. Les traductrices ont dû surmonter au moins deux défis : préserver la charge métaphorique et opter pour un style qui reflète la complexité de l’écriture lawrencienne, tout en respectant les normes stylistiques de la langue française. Les écarts constatés au niveau des traductions ouvrent la voie à des interprétations qui pourraient prendre forme grâce à de futures retraductions. / The aim of this research, which draws on a descriptive approach to translation and uses a corpus-based methodology, is to explore D.H. Lawrence’s style through his use of body-related metaphors. I will focus on their stylistic particularities in order to examine the manner in which body metaphors were translated into French. The main argument of my study is that Lawrence’s metaphors are a relevant tool to highlight his vision of human relationship. This thesis falls into three parts: first of all, I explore different theoretical frameworks from Aristotle to more recent studies, notably those carried out by Lakoff and Johnson. This step confirms that metaphors are a relevant tool of communication that organises one’s thought in order to create a specific representation in a given situation. Secondly, in order to weave a link between metaphors and Lawrence’s writing in The Rainbow, I examine style in Translation Studies and beyond. Metaphorising and translating are two closely related processes that revolve around a common aspect, movement. Thirdly, I conduct a qualitative and quantitative analysis of 35 excerpts from the censored and the unabridged edition of The Rainbow (1915) with their French translations by Albine Loisy (1939) and Jacqueline Gouirand-Rousselon (2002) in order to highlight convergences and divergences in the style and metaphorical representations of the body. The recurring use of metaphor in The Rainbow is a means of conceptualising Lawrence’s vision of the world. Both translators had to overcome at least two challenges: to preserve the metaphorical images and to opt for a style that reflects the complexity of the Lawrencian writing, while respecting the stylistic norms of the French language. Differences in translations pave the way for new interpretations that could take shape through future retranslations.
29

La chirurgie comme métaphore, esthétique de la perte / Surgery as metaphor, aesthetic of looseness

Colonna-Desprats, Zelda 06 December 2014 (has links)
La Chirurgie comme métaphore, esthétique de la perte a pour objet l’étude des mises en scène de l’acte chirurgical et l’interprétation de leurs métaphores. En proposant une analogie entre la relation amoureuse et celle qui lie un chirurgien et son patient en partant de la proposition qu’elles sont toutes les deux fondées sur un rapport de force, notre recherche tend à proposer une critique du pouvoir chirurgical et à interroger le statut du corps opéré. Outre cela, nous avons questionné la transfiguration de l’acte chirurgical dans ses représentations artistiques. En analysant différentes œuvres sur le sujet, nous avons remarqué que la plupart s’articulent autour de deux questions majeures : la reconsidération de la propriété du corps opéré, entre sujet et objet, et la relation entre le chirurgien et son patient. La chirurgie comme représentation interroge la frontière entre la science médicale et les arts et génèrent une esthétique qui lui est propre. L’analyse des métaphores potentiellement véhiculées par le sujet nous mène ensuite à constater que la chirurgie est régulièrement utilisée comme prétexte à mettre en scène des événements dramatiques. Impliquant l’anesthésie, l’angoisse, particulière dans le cas de greffe, et celle du deuil qui peut en être l’issue, le thème de la chirurgie ne cesse d’évoquer l’idée d’une perte. En explorant la chirurgie comme support artistique, c’est toute la relation intime aux chirurgiens et son approche du corps patiental qui sont ici interrogées. / Surgery as metaphor, aesthetic of looseness, is the study of the staging of surgical procedures and of its metaphors’ interpretation. By proposing an analogy between amorous relationships and those that tie the patient and his surgeon together, and by demonstrating that both are power-based relationships, our research aims to establish a critic of surgical power, as well as to question the status of the operated-on body. In addition, we challenge the visual transfiguration of surgery’s representation. By analysing various masterpieces on the subject, we notices that most of them revolve around two major notions: the reconsideration of the operated-on body’s property – as a subject and object – and the relationship between the surgeon and his patient. Such images also evoke a particular representation in the mind, in that they question the boundaries between medical science and the arts, and also generate their own aesthetics. The metaphors’ analysis potentially conveyed by the subject leads us to establish that surgery is regularly used as a pretext to stage dramatic events. Involving topics such anaesthesia, anxiety, particularly in the case of organ transplantation, that of mourning that may be the outcome, and the theme of surgery itself always evokes the very idea of loss. By exploring surgery as an art media, the very core of the intimate relationship between surgeons and their approach of their patient’s bodies are being questioned in this research.
30

Le sens des bêtes. Rhétoriques de l'anthropomorphisme au XIXe siècle / The Sense of the beasts. Rhetorics of anthropomorphism in the 19th century

Plas, Élisabeth 15 November 2017 (has links)
Ce travail propose de lire un moment de l’histoire littéraire française à travers le prisme de l’animal, et plus particulièrement de ses représentations anthropomorphes. À partir de la littérature et de la pensée du xixe siècle, il s’agit de complexifier une définition restrictive de la notion d’anthropomorphisme en réfléchissant au statut de l’animal dans l’imaginaire romantique. L’anthropomorphisme est traditionnellement considéré comme une perception du monde naïve et spontanée et cette tendance à douer les choses et les êtres d’émotions, d’intentions ou de réactions supposées propres aux hommes repose sur un raisonnement analogique qui est à l’origine de genres littéraires aussi universels que la fable ou d’autres types d’apologues, qui héritent de ce préjugé de simplicité : l’anthropomorphisme serait ce mode de représentation non réaliste, divertissant voire comique, qui n’instruit qu’au prix d’une distorsion de la réalité. Au xixe siècle émerge une nouvelle conception de l’animal, en rupture avec celle de l’âge classique. L’histoire naturelle et la pensée romantique découvrent des parentés profondes entre l’homme et l’animal, qui donnent à l’anthropomorphisme un fondement épistémologique et philosophique, mais aussi affectif et politique, puisque l’idée d’une continuité entre les vivants est l’un des piliers de l’argumentation républicaine en faveur de la protection, puis du droit des animaux, depuis la période révolutionnaire. À partir d’un corpus littéraire, philosophique et scientifique, et d’une attention à l’histoire des animaux, de leur statut et de leurs traitements, ce travail voudrait dresser un panorama des paradigmes analogiques par lesquels les hommes ont pensé leurs liens aux animaux dans la première moitié du xixe siècle. Cette période apparaîtra ainsi comme un moment important de la reconfiguration du symbolisme animal, qui invente une forme d’allégorie réaliste, conciliant souci de l’animal et confiance en l’analogie. / This work attempts to read a moment of French literary history through the lens of animals, and more specifically anthropomorphic representations of them. From the 19th literature and thought, it will put forward a less restrictive definition of the notion of anthropomorphism by considering the status of animals in the romantic imaginary. Anthropomorphism is traditionally perceived as a naïve and spontaneous perception of the world. This tendency to endow things and beings with emotions, intentions or reactions supposedly inherent to humans is based on an analogical thinking that underlies literary genres as universal as fables or other kinds of apologues, that are also seen as simple, as if anthropomorphism was only this non-realistic, entertaining and even comical, mode of representation, that educates only thanks to a distortion of reality. During the 19th century, a new conception of animals emerges, breaking with the classical era. Natural history and romantic philosophy discover deep similarities between men and animals, that provide anthropomorphism with an epistemological and philosophical basis, but also affective and political ones, since the idea of a continuity between the being is one of the pillars of republican thinking on animal protection and animal rights since the Revolution. Looking at literary, philosophical and scientific texts, but also at the history of animals, at their status and treatments, this work would like to provide an overview of analogical paradigms through which men have conceived their relationships with animals over the first half of the 19th century. This period will therefore appear as an important moment of the reconfiguration of animal symbolism, inventing a type of realistic allegory, combining the concern for animals and a faith in analogical thinking.

Page generated in 0.4236 seconds