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Le mot-valise chez Gilles Deleuze : pour une intelligibilité de la notion d'oxymore dans le cadre des sciences des religions et du travail théologique

Dalcourt, Isabelle 25 February 2021 (has links)
Le présent mémoire se propose d'étudier les conditions d'intelligibilité de l'oxymore dans le cadre des sciences des religions et du travail théologique. Dans la première moitié du mémoire, nous observons d'abord l'oxymore dans les formalismes sémiotiques (où il est appelé "terme complexe/neutre"). L'aporie rencontrée tient à la difficulté d'inscrire formellement sa genèse. Nous inspirant des thèses récentes des mathématiciens René Thom et Jean Petitot-Cocorda, ce problème sur la genèse est reconduit à la difficulté de penser positivement la discontinuité, mais surtout de la mathématiser. La seconde moitié du mémoire se tourne vers Gilles Deleuze qui a élaboré une métaphysique qui conçoit positivement la discontinuité (ou genèse). Deux conceptions "génétiques" de l'oxymore sont alors dégagées de la métaphysique deleuzienne : l'oxymore comme "coupure" et l'oxymore comme "mot-valise". Nous interrogeons enfin le statut épistémique de ces dernières en demandant si l'espace métaphysique dont elles procèdent pourrait être fondé transcendantalement, i.-e. recevoir une constitution mathématique explicite, notamment par la Théorie des catastrophes de René Thom.
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L'intériorité dans l'oeuvre le Plotin

Kisali Kanyororo, Jean-Chrysostome 16 April 2021 (has links)
La réflexion philosophique de Plotin est avant tout d’ordre métaphysique. Tout procède de l’Un et tout retourne à l’Un Naturellement et sans fatigue. C’est une implacable nécessité. En décollant de la méditation de l’Universel concret, le thème de l’intériorité nous renvoie au cœur de la métaphysique plotinienne. Notre recherche se déploie en deux temps. Le premier chapitre, appliqué aux éléments préliminaires en vue d’une première familiarité dans l’exercice, est un survol consacré à la vie et à l’œuvre de l’auteur, aux influences subies et aux apports sur son époque et sur la postérité, et aux notions de base du système plotinien : les trois hypostases, la procession, la conversion, le monde sensible. Le deuxième chapitre, le plus étoffé, porte sur les richesses de l’âme. Celle-ci doit d’abord s’incarner. Alors peuvent ensuite s’actualiser, dans la complexité même de l’être multiple, entre autres, la mémoire, la liberté, l’expérience de l’amour et de la beauté. L’unique but est que l’âme incarnée, qui a perdu ses ailes, puisse se purifier et se convertir, c’est-à-dire oublier le dévalement et Péparpillement, s’unifier et retrouver le chemin vers l’Un-Bien. L’âme en est capable, parce qu’elle le porte en elle. Éclairée sous cet angle, peut-on dire, la philosophie de Plotin est une odyssée de l’âme. Notre âme est susceptible de se concentrer sur elle-même et de découvrir en elle, pour se confondre - dans le silence, le repos et la joie - à Lui, le Principe qui l’a engendrée éternellement, du seul fait de sa surabondante perfection. Une synthèse est proposée, qui rend compte du chemin parcouru et du chemin à parcourir encore. Lire et/ou commenter le texte de Plotin invite à un exercice spirituel, inépuisable.
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Gignitio imaginis : physique et noétique chez Maître Eckhart

Desjardins, Pierre-Luc 10 1900 (has links)
La présente thèse se donne pour fin d’interroger la notion d’être-en-Dieu telle qu’elle constitue le fondement de la pensée « mystique » du dominicain Maître Eckhart de Hochheim, connu pour ses sermons en langue vernaculaire prêchant le détachement (abegescheidenheit) et l’union déifiante de l’homme à son créateur. Se déployant doublement, l’être-en-Dieu concerne à la fois l’ordre de la réalité créée, temporelle, et celui de l’être inchangeant et atemporel. La pensée eckhartienne pense l’être-en-Dieu de l’homme comme débutant avec la création, qui fait être tout existant à titre d’idée dans l’intellect divin, et culminant dans le motif conceptuel de la Naissance du Fils dans l’âme – motif théologico-philosophique qui, en plus de constituer l’accomplissement de l’existence humaine, constitue la clé de voûte de la nature elle-même. La Naissance du Fils, simultanément descente de Dieu en l’homme et ascension de celui-ci en celui-là, devient pensable chez Maître Eckhart grâce à un appareillage conceptuel qui emprunte une part importante de ses axiomes les plus fondateurs à un certain aristotélisme dont la lecture, croisée avec celle de la Bible, fait de la divinisation de l’homme un concept rationnellement compréhensible. Il s’agit donc ici de démontrer que dans son effort pour expliquer « par les raisons naturelles des philosophes les propositions de l’un et l’autre Testament » de la révélation biblique, Maître Eckhart constitue un discours épistémologique s’appuyant sur une bipartition des discours scientifiques correspondant à celle des livres de la Bible. Induisant une tension fondatrice entre discours physique, portant sur l’être en mouvement, et discours métaphysique, portant sur l’être parfait, cette épistémologie comprend la totalité de l’existant comme marquée par la tension entre l’être mobile et l’être immobile – deux pans de la réalité qui sont opposés dans leur indivisible unité. À travers ce cadre herméneutique, il faut comprendre la nature elle-même comme cette tension vers l’être absolu et immobile qui constitue sa perfection. La mise en lumière de la construction épistémologique eckhartienne et de son fondement ontologique doit avoir pour fonction de permettre une nouvelle compréhension des motifs conceptuels les plus connus de la « mystique » de Maître Eckhart. Réinterprétés à l’aune de ce cadre épistémologique et ontologique, des notions telles que le détachement et la divinisation de l’homme apparaissent respectivement comme l’application la plus pure de la loi christique et le résultat nécessaire de cette application. La loi christique elle-même, commandant d’aimer toutes choses également, doit ainsi apparaître comme l’accomplissement du mouvement naturel, comme la re-création à laquelle toute existence créée est ordonnée. Cette étude se donne donc pour objectif de présenter au lecteur un Eckhart qui, loin d’être le symbole de dissidence religieuse (un hérétique) ou épistémique (un mystique rejetant les outils et les objectifs de la raison philosophique) qu’on a parfois voulu voir en lui, œuvre au sein d’une compréhension profonde de l’Écriture et avec les outils de la science philosophique pour initier son public à une vérité intérieure. / The following dissertation aims to question the notion of being-in-God, as it provides its foundation to the “mystical” thought of the Dominican theologian Meister Eckhart of Hochheim (widely known for his vernacular predication centered around the ideas of detachment (abegescheidenheit) and of a deifying union of man and God). Constituting a twofold notion, being-in-God as conceptualized by Eckhart pertains both to creation – the world of temporal and changing being – and God himself, who is unchanging and atemporal; for Eckhart, Man’s being-in-God starts with creation, an act through which every existing thing is grounded in being by having a corresponding idea in God’s intellect; it culminates in the concept of the birth of God’s Word in Man’s soul – a theological-philosophical concept that is both the telos of human life and the seal that unifies nature itself. The birth of the Word, understood both as descent of God in Man and ascension of Man into God, is the centerpiece of a conceptual construct which, borrowing heavily from both Aristotelianism and the Bible, presents the divinization of Man as a rational notion, one that can be adequately understood by using the tools of philosophy. Our objective is to demonstrate that, in his efforts to explain Revelation through the “natural arguments” (rationes naturales) of the philosophers, Meister Eckhart builds an epistemological discourse that rests upon the twofold unity of sciences which reflects that of the Bible – itself a reflection of the twofold unity of being. Founded on the complementary opposition of physical and metaphysical discourse – of discourse on imperfect, mobile being, and discourse on absolute, perfect and immobile being – Eckhart epistemology understands being as a whole as marked by a constitutive tension between these two complementary aspects that remain inalienably one through their opposition. Through this hermeneutical framework, we will understand nature itself as tension towards the esse absolute, its perfection. By shining light on the role this epistemology (and the ontology on which it rests) plays as the very scaffolding of Eckhart’s thought, we aim to provide a new understanding of the better known notions of his theology. Interpreted through our hermeneutical framework, the notions of detachment and of divinization of Man must appear respectively as the most accomplished application of the lex nova, and as the necessary result of this application. The lex nova itself, understood as the commandment to love everything equally in God, will present itself as the abolition of natural movement, as the re-creation towards which every being that is subjected to change is moved. This dissertation aims to paint a new portrait of Meister Eckhart as a thinker – as a theologian and a “philosopher of Christianity” – and to challenge the classical reading that sees in him a heretic and a mystic, rejecting church doctrine (or announcing the Protestant Reformation) and earthly knowledge itself – both its tools and its goals. The Meister Eckhart we will present here uses the tools of philosophy to provide his public with a rational explanation of Revelation that might put them on the way to the inner contemplation of Truth itself in God.
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Quatre réponses au problème de la combinaison pour le monisme russellien

Tremblay-Baillargeon, Victor 08 1900 (has links)
Le « problème difficile de la conscience » consiste à comprendre pourquoi certains processus physiques, comme ceux ayant lieu dans le cerveau humain, donnent lieu à de la conscience, c’est-à-dire à de l’expérience subjective. Ce mémoire se penche sur une théorie cherchant à répondre au problème difficile de la conscience : le monisme russellien. Cette théorie affirme en bref que la conscience est la nature intrinsèque de la matière. Le monisme russellien espère pouvoir expliquer l’existence de la conscience humaine en posant la conscience au niveau fondamental de la réalité. Toutefois, des critiques affirment que cette théorie est incapable d’expliquer comment la conscience présente dans la matière pourrait se combiner pour former la conscience humaine. Une telle objection se nomme le « problème de la combinaison ». Après une présentation du monisme russellien et du problème du la combinaison, la plausibilité de quatre différentes réponses au problème de la combinaison sera évaluée. Ces quatre réponses tâchent de rendre intelligible la manière dont la conscience présente dans la matière pourrait se combiner pour constituer la conscience humaine. / The "hard problem of consciousness" is the problem of understanding why certain physical processes, such as those taking place in the human brain, give rise to consciousness, or subjective experience. This thesis examines a theory that seeks to answer the hard problem of consciousness: Russellian monism. In short, this theory asserts that consciousness is the intrinsic nature of matter. Russellian monism hopes to explain the existence of human consciousness by positing consciousness at the fundamental level of reality. However, critics claim that this theory is unable to explain how consciousness present in matter could combine to form human consciousness. Such an objection is called the "problem of combination". After a presentation of Russellian monism and the combination problem, I critically evaluate the plausibility of four different answers to the combination problem. These four different answers try to make intelligible the way in which consciousness present in matter could combine to constitute human consciousness.
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Introduction à la phénoménologie cosmologique d'Eugen Fink.

Chaberty, David 25 May 2011 (has links) (PDF)
Il s'agira d'envisager, en français, l'oeuvre du philosophe allemand Eugen Fink (1905-1975), dont le corpus complet n'est disponible qu'en allemand. Ce sera donc une "introduction" à sa pensée. A cet égard nous nous demanderons quelle est la continuité de la pensée dite du jeune Fink et de celle du Fink dit "de la maturité". Nous montrerons, contre certains préjugés, la continuité problématique, - cosmologique -, du penseur allemand. A la lumière de l'oeuvre ultérieure nous proposerons d'abord une nouvelle interprétation de la pensée du jeune Fink en même temps que son originalité vis à vis des maitres de Fribourg (Husserl, Heidegger). Dans une seconde partie nous exposerons une structure problématique que nous soutenons être celle du Fink de la maturité: d'abord une théorie du questionnement métaphysique, à la lumière de laquelle Fink réevalue les problèmes philosophiques fondamentaux: c'est à dire d'abord une cosmologie originale, une théorie de la phénoménalité fondamentale, à partir desquelles Fink repense de façon originale l'histoire de la métaphysique (antique et moderne). Après un appendice sur son interprétation de Nietzsche (qui prend son sens dans ce qui précède), nous concluerons sur sa position sur les problèmes qui lui furent contemporains (anthropologie et ontologie).
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L’amour imparfaitement rationnel : la conception de l’amour dans la moralité kantienne

Kenny, Katherine 20 September 2012 (has links)
Cette thèse cherche à expliquer le concept de l’amour chez Emmanuel Kant. Elle essaye de catégoriser les différentes définitions de ce concept. Elle tente d’analyser ces définitions en utilisant trois clés d’analyse : la raison et l’émotion, la liberté et la communauté et la distance et la proximité. L'amour kantien est aussi analysé dans la perspective de la nature du sujet kantien pour le comparer au devoir d’amour.
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Critique aristotélicienne des substances platonicienne dans les livres M-N de la Métaphysique : stratégies et enjeux à travers deux exemples

Leclair-Dufour, Nicolas January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Psychologie et anthropologie dans la philosophie de Kant / Psychology and Anthropology in Kant’s Philosophy

Blanc-Brude, Gilles 29 June 2010 (has links)
La philosophie de Kant n’est pas le refus de toute psychologie. Malgré l’incertitude du statut systématique d’une connaissance empirique de l’esprit et l’impossibilité de lui appliquer les mathématiques pour la rendre rigoureusement scientifique, malgré la vacuité d’une déduction a priori des propriétés métaphysiques de l’âme et l’inanité d’une fondation psychologique de la philosophie, de la logique et de la morale, bref, malgré l’antipsychologisme et l’antinaturalisme, les thèmes et les questions psychologiques conservent pour Kant une légitimité et un intérêt. Le chapitre des Paralogismes de la raison pure associé à la Réfutation de l’idéalisme mettent certes fin à la psychologia rationalis issue de la métaphysique de Wolff, mais ils rendent aussi possible une psychologie intégrée à l’anthropologie et suivant le fil directeur de l’expérience. Intimement liée à la philosophie transcendantale, la psychologie selon Kant en sera le complément et l’illustration, par des réflexions sur la genèse de nos connaissances, sur la corrélation de l’intériorité et de l’extériorité, sur l’intensité de la vie consciente et finalement sur le libre usage de nos facultés. La première partie traitera de la difficulté à situer la psychologie par rapport à l’anthropologie et à la philosophie. La seconde, des principales critiques visant la psychologie empirique et la psychologie rationnelle. La dernière, de l’Anthropologie du point du vue pragmatique comme étant la mise en œuvre philosophique d’une théorie inactuelle de l’esprit conforme aux exigences critiques. / Kant’s philosophy is not a denial of any form of psychology. Despite the uncertainty of the systematic status concerning the mind’s empirical knowledge and the impossibility to use mathematics to bring this knowledge into the scientific field, despite the vacuity of a deduction about the metaphysical properties of the soul made a priori and the pointlessness of a psychological foundation of both philosophy and logic as well as moral, in brief, despite Kant’s antipsychologism and antinaturalism, themes and psychological issues do remain worthwhile and legitimate in his philosophy. The chapter on “Paralogisms” in the Critique of Pure Reason, associated to the “Refutation of Idealism”, does indeed put an end to the psychologia rationalis -which stems from Wolff’s metaphysics- but yet it makes it possible for psychology to be integrated into anthropology while following the leading thread of experience. Kant’s approach of psychology being intimately related to transcendental philosophy will be both its complement and its illustration through a series of considerations on the genesis of our knowledge, on the connection between interiority and exteriority, the various degrees of consciousness and eventually through considerations on the free use of our mental faculties. The first part will deal with the difficulties to set psychology in relation to Kant’s anthropology and philosophy. The second part will set out the main arguments against empirical and rational psychology. The last part will study Kant’s Anthropology from a Pragmatic Point of View as being the philosophical fulfilment of an untimely theory of the mind complying with the demands of criticism.
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Logique et ontologie chez Antionio Bernardi (1502-1565) / Logic and Ontology in Antonio Bernardi (1502-1565)

Marinheiro, Cristóvão 30 January 2010 (has links)
Aristote est généralement vu comme le père des sciences et ce point n’a guère été mis en question pendant des siècles. Vers 1560 cependant, Antonio Bernardi (1502-1565) affirme dans son Euersio que la division des sciences théoriques en métaphysique, physique et mathématique est proposée par commodité (per commoditatem), évitant ainsi la division en trop de parties ou une division trop générale. Cette notion de commodité cache une ontologie que nous analysons par ce travail. De plus, cette ontologie nous oblige à approfondir sa logique, qui se passe des Catégories et des secondes intentions. L’ontologie et la logique seront ensuite mises en rapport. Enfin, nous analysons les quelques auteurs au XVIe siècle qui discutent ses points de vue pour terminer avec une ouverture sur la philosophie moderne. Le résultat en sera que l’unité des sciences était déjà bien présente avant le XVIIe siècle au sein de l’aristotélisme même. / Aristotle is usually seen as the first pluralist of sciences. This point was scarcely discussed in the commentries over the centuries. Around 1560 however, Bernardi asserts in his Eversio that the division of theoretical sciences proposed by Aristotle was made by commodity (per commoditatem), avoiding so a division into to many parts on the one side and a too great unity on the other side. This view on the hierarchy of sciences hides an ontology to be analysed in this work. Moreover, this ontology forces us to examine his positions on logic, since he does not accept the Categories as a work belonging to that discipline nor the second intentions. The coherence between his logic and his ontology are then scrutinised. Finally, we review several authors of the XVIth century who discussed his opinions in order to show the turn off Modern philosophy. The conclusion will be that the unity of sciences, classical topos of the XVIIth century, was already present in aristotelianism.
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La liberté dans la pensée de Martin Heidegger / Freedom in Martin Heidegger's Tought

Öksüzan, Umut 16 December 2010 (has links)
Dans le présent travail de thèse, nous nous proposons de mettre en lumière les raisons pour lesquelles Heidegger donne le coup d’envoi à un questionnement de longue haleine et de grand ampleur sur la question de la liberté à la suite de la publication, en 1927, de son chef d’oeuvre, Etre et Temps. Nous nous efforcerons de formuler et d’élaborer progressivement deux thèses à la lumière des objections heideggeriennes adressées à la conception kantienne et à la doctrine schellingienne de la liberté. Notre première thèse est que la radicalisation heideggerienne de la conception kantienne de la liberté, développée dans le cadre d’une « métaphysique du Dasein », ne permet pas de découvrir un contexte philosophique dans lequel une problématique plus originelle de la liberté pourrait être formulée puisque le questionnement heideggerien de la liberté se réduit en dernier ressort en une répétition de la démarche transcendantale de Kant et en un exemple d’application remarquable de cette démarche à une question non kantienne, à savoir la question de l’être. Notre deuxième thèse est qu’à partir de la thèse de la différence ontologique et au prix de l’oubli du concept schellingien de l’absolu, l’investigation heideggerienne de la liberté ne donne lieu qu’à une forme sécularisée de la théologie dialectique de Schelling, qui prend en garde malgré son caractère panthéiste la thèse de la bonté divine et la doctrine de la révélation de la dogmatique chrétienne. Dans la perspective ontologique proprement heideggerienne, l’être fondé dans la liberté, dans le fondement du fondement (Grund des Grundes), dans l’abîme (Abgrund) se manifeste à travers ce qu’il rend possible, c’est-à-dire l’étant / In this thesis, we tried to highlight the reason for which Heidegger initiates an investigation of large scale on the question of freedom after the publication of Being and Time. We tried to formulate and elaborate progressively two theses in the spot of objections that Heidegger addresses to the Critique of Kant and to the Schellingian theology of freedom. Our first thesis is that the Heideggerian radicalization of Kantian conception of freedom developed in the framework of metaphysics of Dasein does not allow to the discovery of a philosophical context from where a more original problematic of freedom could be formulated and the Heideggerian questioning is nothing but a repetition of it and a remarkable application example for elaborating a non Kantian question, to namely the question of Being. Our second thesis is that from the thesis of ontological difference and further to forgetting Schellingian concept of absolute, Heideggerian questioning only could develop a secularized variant of theological dialectics of Schelling, which despite its pantheistic view affirm the thesis of divine goodness and the doctrine of revelation of Christian dogmatics. In Heideggerian ontological perspective, the Being (Sein) melted in the freedom, in the ground of ground (Grund des Grundes), in abyss (Abgrund) manifests itself through what it renders possible, that is to say through being (Seiende)

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