• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 194
  • 14
  • 12
  • 8
  • 4
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 244
  • 123
  • 104
  • 70
  • 42
  • 40
  • 32
  • 29
  • 26
  • 22
  • 21
  • 21
  • 18
  • 18
  • 17
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
61

Temps et métaphysique. Confrontation systématique entre Bergson et Kant / Time and metaphysics. Systematic confrontation between Bergson and Kant

Mazeron, Armel 01 December 2018 (has links)
Temps et métaphysique. Confrontation systématique entre Bergson et Kant.Bergson désigne Kant comme son adversaire principal pour des raisons essentiellement métaphysiques. Si la théorie kantienne de l’idéalité du temps était vraie, elle empêcherait la réalisation d’une métaphysique telle que Bergson la conçoit. Aussi ce dernier récuse-t-il la thèse centrale de l’Esthétique transcendantale et lui oppose l’affirmation de la réalité substantielle de la durée. Du point de vue de Bergson, Kant affirme l’idéalité du temps parce qu’il le spatialise. En retrouvant la différence de nature entre durée et espace, Bergson rend possible la coïncidence intuitive avec l’absolu et permet à la métaphysique de redevenir, après le criticisme, une connaissance de la réalité en soi. Ce sont donc deux théories du temps antagonistes qui engendrent deux métaphysiques opposées : chez Kant, le temps est une forme homogène et infinie susceptible d’accueillir la totalité des phénomènes et permettant de fonder la science physique dans le temps tout en légitimant le suprasensible hors du temps, tandis que chez Bergson la durée est hétérogène et finie, elle unit de façon immanente la forme et la matière, elle est une création continue d’imprévisible nouveauté qui manifeste la réalité spirituelle dans le sensible. A partir de cette opposition, la question est de savoir si l’esprit humain est circonscrit dans les limites des formes a priori de la sensibilité ou bien, au contraire, s’il est capable d’accéder partiellement à l’absolu en plongeant intuitivement dans sa durée profonde. La primauté de la question du temps est telle chez Bergson et Kant qu’elle détermine l’ensemble de leurs philosophies respectives. Elle constitue le centre névralgique à partir duquel se définit le statut de la métaphysique, et d’où s’articulent l’ensemble de leurs énoncés philosophiques. L’étude des relations entre Bergson et Kant requiert de ce fait une méthode de confrontation systématique qui, partant de la racine philosophique qu’est la question du temps, étudie l’ensemble des oppositions et des points de rencontre entre eux. En outre, pour étudier précisément la manière dont Bergson comprend Kant, il faut allier la méthode herméneutique et la contextualisation historique. Bergson lit Kant à travers le prisme du criticisme français auquel ses maîtres et ses adversaires adhèrent. Cette tradition est ici étudiée et mise en regard de la philosophie bergsonienne. La première partie de ce travail de thèse clarifie le statut de la métaphysique en fonction de la nature du temps. Affirmer l’idéalité ou la réalité du temps a pour effet de changer le statut de la connaissance métaphysique. En séparant le phénomène et le noumène, Kant dresse un voile entre la connaissance et le suprasensible là où, au contraire, l’intuition bergsonienne de la durée permet d’accéder à la réalité en soi et de retrouver la puissance créatrice de l’esprit. La deuxième partie propose une confrontation de l’ensemble de la Critique de la raison pure avec la philosophie de Bergson. Si la théorie du temps a des effets systématiques, alors les thèses de l’Esthétique transcendantale fondent la totalité de l’Analytique et de la Dialectique. Leur refus par Bergson change non seulement la compréhension de l’espace et de la durée, mais aussi le statut de l’ensemble des facultés de l’esprit humain, des principes de la science et celui des énoncés métaphysiques. La troisième partie étudie le rapport de Bergson avec la Critique de la raison pratique, la Critique de la faculté de juger et avec les textes religieux, anthropologiques et politiques de Kant. Après la séparation du sensible et du suprasensible résultant de l’idéalité du temps, Kant cherche à les relier à l’aide du symbolisme analogique. Le continuisme bergsonien permet de faire l’économie de cette solution et de retrouver dans la philosophie pratique, dans l’art et dans le vivant l’expression de l’élan spirituel et créateur de la durée. / Time and metaphysics. Systematic confrontation between Bergson and Kant. Bergson refers to Kant as his principal opponent essentially for metaphysical reasons. If the Kantian theory of the ideality of time were true, it would prevent the realisation of metaphysics as Bergson conceives it; so he rejects the central thesis of the Transcendental aesthetics. He opposes affirmation of substantial reality of duration. From Bergson’s point of view, Kant affirms the ideality of time because he spatializes it. By finding the difference of nature between duration and space, Bergson makes possible intuitive coincidence with the absolute and allows metaphysics to become again, after criticism, a knowledge of reality in itself. It is thus two antagonistic theories of time that engender two opposite metaphysics: for Kant, time is a homogeneous and infinite form susceptible to receive all phenomena and allowing the foundation of physical science inside time while legitimating the suprasensible out of time; for Bergson, duration is heterogeneous and finite. It immanently unites form and matter, it is a continuous creation of unpredictable novelty that manifests spiritual reality in the sensible. From this opposition, the question is whether human mind is circumscribed with the limits of a priori forms of sensibility, or, on the contrary, if it is able to partially access to the absolute by dipping intuitively into deep duration. The primacy of the question of time is such in Bergson and Kant that determines all of their respective philosophies, it is their nerve center from which the status of metaphysics is defined, and from which all of their philosophical statements are articulated. The study of relation between Bergson and Kant therefore requires a method of systematic confrontation that, starting from the philosophical root that is the question of time, studies all oppositions and meeting points between them. Moreover, to study precisely how Bergson understands Kant, it is necessary to combine hermeneutical method and historical contextualization. Bergson reads Kant through the prism of French criticism to which his masters and his opponents adhere. This tradition is studied here and compared to Bergsonian philosophy. The first part of this work clarifies the status of metaphysics in term of the nature of time. To assert the ideality or reality of time has the effect of changing the status of metaphysical knowledge. While separating phenomenon and noumenon, Kant draw a veil between knowledge and the suprasensible, where, on the contrary, Bergsonian intuition of duration gives access to reality in itself and to rediscover the creative power of mind. The second part proposes a confrontation of all of the Critique of Pure Reason with Bergson’s philosophy. If the theory of time has systematic effects, then the theses of the Transcendental Aesthetics ground the totality of the Analytics and the Dialectics. Their refusal by Bergson changes not only the comprehension of space and duration, but also the status of all faculties of the human mind, the principle of science, and the metaphysical statements. The third part examines Bergson’s report with the Critique of Practical Reason, the Critique of Judgement, and Kant’s religious, anthropological and political texts. After separation of the sensible and the suprasensible resulting from the ideality of time, Kant seeks to connect them with the help of analogical symbolism. Bergsonian continuism permit to make the economy of this solution and to find in practical philosophy, in art and in biological life, the expression of spiritual and creative impulse of duration.
62

Jouissance et liberté chez Spinoza / Enjoyment and freedom in Spinoza

Cortés Cuadra, Juan Vicente 21 October 2014 (has links)
Cette thèse porte sur l’unité du concept de liberté chez Spinoza. Aussi passe-t-elle par les trois objets privilégiés du philosophe, Dieu, l’homme et la multitude. A ces trois objets correspond une certaine forme de la liberté : liberté métaphysique, liberté éthique et liberté politique. Etant données, d’une part la définition de la liberté (en EID7), d’autre part l’affirmation faite par Spinoza selon laquelle seul Dieu est cause libre, le problème se pose en effet de savoir dans quel sens ou dans quelle mesure l’homme peut, du point de vue éthique et du point de vue politique, être dit libre. Nous avons tenté de résoudre le problème par l’étude d’un aspect peu ou pas étudié de la théorie spinoziste des affects, la notion de jouissance. Nous avons commencé par une étude du champ lexical motivé par l’absence de définition du terme fruitio, pour s’étendre ensuite vers d’autres termes proches, tels le gaudium (qui a deux sens différents chez Spinoza) et la delectatio. Ensuite, nous avons situé ces termes du point de vue de l’histoire de la philosophie au sein du débat auquel ils appartenaient : la question de la jouissance dans la philosophie médiévale chrétienne. Ainsi nous avons été amenés à nous interroger sur le concept central d’Amor intellectualis Dei, qui est ce en quoi consiste la liberté, à partir de l’idée de jouissance, et ce dans les deux domaines de Dieu et de l’homme. Enfin, nous avons montré qu’en politique l’unité du concept de liberté était maintenue aussi grâce à l’idée de jouissance (obtinentia). Bref, c’est toujours l’être qui jouit de sa puissance constitutive en tant que telle, parce qu’il existe et qu’il agit nécessairement, qui est dit libre. / This thesis refers to the unity of the concept of freedom in Spinoza, focusing in the three privileged objects of the philosopher: God, man and multitude. To each one belongs a certain form of freedom: metaphysical, ethical and political. Given that, in one hand, the definition of freedom (E1D7) and in the other hand the affirmation made by Spinoza, that God is the only free cause, the problem is indeed, knowing in which sense or measure man can, from the ethical and political point of view, called free. We have tried to solve the problem studying a barely or not studied at all issue of Spinoza’s theory of the affectus: the notion of fruitio (enjoyment). We started by studying the lexical field motivated by the absence of definition of the term fruitio, in order to go further with nearby terms, such as gaudium (which has two different senses in Spinoza) and the delectatio. Furthermore, we have placed these points of view of the history of philosophy in the core of the discussion where they belong: the question of fruitio in Christian medieval philosophy. Thus, we question ourselves about the main concept of Amor intellectualis Dei, which is freedom itself, starting from the idea of fruitio, and the same in both God’s and man’s domains. Finally, we showed that in politics, the unity of the concept of freedom was sustained also due to the idea of obtinentia (enjoyment). In brief, we call free the being that enjoys its constitutive power as such, because it exists and acts out of necessity.
63

Justiça e verdade: a interpretação heideggeriana da alegoria da caverna de Platão / Justice et vérité: linterprétation heideggerienne de lallégorie de la caverne de Platon

Santos, Leandro Caetano dos 01 July 2013 (has links)
Esta pesquisa visa analisar a interpretação da Alegoria da Caverna, trecho da obra A república, de Platão, feita por Martin Heidegger, filósofo alemão. A pesquisa procura evidenciar a originalidade da interpretação que Heidegger fez deste famoso trecho da obra de Platão e o que nela foi desvendado pelo filósofo alemão: a mudança na determinação da essência da verdade. Confrontaremos as interpretações correntes da Alegoria da Caverna feita por diversos intérpretes da obra de Platão, inclusive por Hans Kelsen, em cuja obra encontramos a influência da filosofia platônica. Na interpretação de Heidegger sobre a Alegoria da Caverna deparamo-nos com a noção de aletheia (desvelamento) como a essência da verdade, elaborada dessa forma pelos pensadores gregos originários. / Cette recherche vise à analyser l\'interprétation de l\'Allégorie de la Caverne, u um extrait de l\'oeuvre La République, de Platon, réalisé par Martin Heidegger, philosophe allemand. La recherche vise à mettre en évidence l\'originalité de l\'interprétation que Heidegger fait de ce passage célèbre de l\'oeuvre de Platon et de ce qu\'elle a été dévoilée par le philosophe allemand: le changement dans la détermination de l\'essence de la vérité. Confronterons les interprétations actuelles de l\'Allégorie de la Caverne faite par divers interprètes de l\'oeuvre de Platon, y compris par Hans Kelsen, aux l oeuvre de laquelle nous trouvons l\'influence de la philosophie platonicienne. Pour l\'interprétation de Heidegger sur l\'Allégorie de la Caverne, nous rencontrons la notion de aletheia (dévoilement) comme l\'essence de la vérité, établi de cette manière par les penseurs grecs d\'origine
64

Le mythe de la caverne. L’interprétation originale de Platon face à l’approche originaire de Heidegger / The myth of the cave. The original interpretation of Plato juxtaposed with Heidegger’s originary approach

Néria, William 03 June 2017 (has links)
Le mythe de la caverne de Platon qui ouvre le livre VII de La République, plonge ses racines dans l’héritage spirituel et immémorial de l’humanité. Les multiples interprétations qui en ont été données, ont, chacune, mis en lumière un aspect particulier du mythe platonicien. Ainsi, le sens du mythe de la caverne n’est pas invariable ; bien au contraire, il est sujet au changement, car la difficulté d’interprétation qui le caractérise, ouvre la voie à une forte variabilité de la signification à donner à chacun des symboles et à la façon dont ces derniers se définissent les uns par rapport aux autres. En conséquence, la signification originale du mythe de la caverne échappe, de fait et depuis toujours, à toute la tradition philosophique interprétative ultérieure ; c’est pourquoi Heidegger a réinvesti massivement ce récit, en sautant par-dessus toutes les interprétations antérieures, afin de nous en proposer une approche originaire. Toutefois, est-il raisonnable d’affirmer que l’interprétation originaire de Heidegger donne le fin mot du sens initial du mythe ? Notre recherche se propose donc de démontrer, au contraire, que le mythe de la caverne recouvre une signification platonicienne originale qui n’a jamais été entièrement développée et exploitée par les interprètes de ce dernier. En effet, si le livre VII de La République constitue le commentaire original de Platon vis-à-vis du mythe de la caverne, ce commentaire natif platonicien pourrait recéler tous les philosophèmes métaphysiques, épistémologiques et politiques nécessaires pour éclairer, puissamment et à nouveaux frais, la symbolique du mythe de la caverne. De facto, s’en dégagerait-il une signification platonicienne originale et surtout inédite qui pourrait soit se rapprocher du sens de l’interprétation originaire de Heidegger, soit s’en éloigner de façon irréductible ? / The myth of Plato’s cave which opens Book VII of the Republic, has its roots in the age-old intellectual heritage of humanity. The various interpretations of Plato’s cave, have, each, elucidated a particular element of the Platonic myth. Thus, the meaning of the myth of the cave is not invariable ; on the contrary, it is subject to change as the particular difficulty of its interpretation paves the way for a high degree of variability in the meaning of each symbol and how it is defined in relation to the others. In fact and from the outset, the original signification of the myth of the cave has eluded the entire interpretive philosophical tradition that follows it; this is why Heidegger massively reinvested in this tale in bypassing all previous interpretations in order to offer an originary approach. But can one reasonably assert that Heidegger’s originary interpretation gives the final word on the original meaning of the myth ? This thesis intends to show, on the contrary, that the myth of the cave holds an original Platonic meaning that has never been completely developed and elaborated by its interpreters. Indeed, if Book VII of the Republic constitutes Plato’s original commentary on the myth of the cave, this native Platonic commentary could hold all of the metaphysical, epistemological and political philosophemes necessary to powerfully elucidate the symbolism of the myth of the cave in a fresh light. Would this in fact draw out an original and unprecedented Platonic meaning ? And would it approach Heidegger’s originary interpretation, or distance itself from it irreducibly ?
65

L'"autarkeia" chez Platon / Autarkeia in Plato

Jardry, Jérôme 03 July 2013 (has links)
Pour Platon, le monde et l'homme bon sont tous deux dans cette situation de n'avoir d'autre ami que soi-même. L'"autarkeia", définie comme auto-suffisance est un idéal dans la philosophie grecque, chez Socrate par exemple, et pour Xénophon et Aristote. Platon en propose toutefois un traitement original : quasiment absent des textes, le concept d'"autarkeia" structure l'ensemble de la philosophie de Platon. L'enjeu principal est de déterminer si l'autarcie peut être définie comme relative, ou si elle ne peut conserver un sens qu'en étant absolue. Le sens de l'autarcie pose problème pour l'homme bon -le philosophe, pour l'homme dans la cité, pour le monde et pour les Formes. L'"autarkeia" met en évidence la tension entre le rapport au désir (qui présuppose le manque), et l'exigence de fonder la philosophie et la dialectique, sur un principe (anhypothétique, c'est-à-dire auto-suffisant). C'est toutefois le sens absolu de l'autarcie qui rend possible une métaphysique : l’autarcie apparaît donc comme une condition du discours philosophique. / According to Plato, the world and the good man share this way of being : having no friend but themselves. Autàrkeia, or self-sufficiency, is an ideal for Greek philosophers, for Socrates for example, and according to Xenophon or Aristotle. However, Plato deals with autârkeia in an original way : autârkeia can be considered as a guideline for Plato 's philosophy, while the concept is almost missing in the texts. Can self-sufficiency be defined as relative? Or would il be merely be absolute, as the only possible meaning. The problem needs to be examined for the good man -the philosopher-, for citizens, the world and Forms. Autârkeia highlights the contradiction between desire (which presupposes lack), and the necessity to ground philosophy (and dialectic) on a principle (an "anhypothetic" one, which means: self-sufficient). Yet, metaphysics is grounded on the absolute meaning of autàrkeia: self-sufficiency is therefore a main condition of philosophical logos.
66

Juan Caramuel y Lobkowitz (1606-1682) lettore di Descartes : studio delle opere a stampa e dei testi manoscritti / Juan Caramuel y Lobkowitz (1606-1682) lecteur de Descartes : étude des oeuvres éditées et des textes manuscrits / Juan Caramuel y Lobkowitz (1606-1682) Reader of Descartes : a Study of Printed Works and Manuscripts

Orlando, Emanuela 16 November 2016 (has links)
Ma thèse a pour objet la réflexion menée par Juan Caramuel y Lobkowitz, dans ses œuvres imprimées et manuscrites, sur la philosophie de René Descartes. Notre objectif consiste à reconstruire la critique, l’interprétation et l’utilisation de la philosophie de Descartes par Caramuel à travers une étude complète, à ce jour jamais réalisée, de tous les manuscrits cartésiens de Caramuel. Cette reconstruction sera complétée par une brève recherche effectuée sur les œuvres imprimées successives aux Animadversiones. Les Animadversiones constituent une série d’objections contre les Meditationes de prima philosophia à travers lesquelles Caramuel se propose de démontrer l’échec de l’entreprise cartésienne. L’étude des Animadversiones (ch. II) a exigé d’aborder plus profondément la conception de Caramuel relative à l’existence et à la nature des entia rationis (avec lesquelles il identifie les idées matériellement fausses de la Meditatio III) dans l’ouvrage métaphysique le plus important de Caramuel, la Rationalis et Realis philosophia (ch. I) et d’analyser les lettres manuscrites sur les Animadversiones et Meditationes, dont l’étude jette une lumière plus vive sur le projet sous-jacent aux Animadversiones, leur rédaction et leur circulation manuscrite, tout en approfondissant l’analyse de certaines critiques ébauchées dans les Animadversiones. Enfin, l’analyse des autres manuscrits cartésiens de Vigevano, dans lesquels la discussion concernant la métaphysique cartésienne se développe ultérieurement et où apparaît un nouveau contexte de discussion et de remise en question des thèses cartésiennes par rapport à la physique, permet de compléter le cadre (Ch. IV). / My dissertation focuses on Juan Caramuel y Lobkowitz’s reflection on René Descartes’ Philosophy as it is developed in his printed and handwritten works. My aim is to reconstruct Caramuel’s criticism, interpretation and use of Descartes’ Philosophy through a comprehensive study of all of Caramuel’s Cartesian manuscripts, including the famous Animadversiones in Meditationes Cartesianas (1644). My reconstruction is introduced by a study of Caramuel’s main metaphysical work, Rationalis et Realis Philosophia (1642), and is complemented by a brief research conducted on his printed works published after the composition of the Animadversiones. The Animadversiones is a group of objections written against the Meditationes de prima philosophia in which Caramuel aims to demonstrate the failure of Descartes’ metaphysical project. The study of the Animadversiones (ch. II) has required, on the one hand, a preliminary enquiry on Caramuel’s metaphysical doctrine on the existence and the nature of the entia rationis, that he will later identify with the materially false ideas of Meditatio III (ch. I), and on the other hand, a detailed examination of his handwritten letters on the Animadversiones and the Meditationes. This examination is helpful in order to clarify the underlying project of the Animadversiones, as concerns both their composition and their private circulation, as well as to enlight the criticism addressed against Descartes in the Animadversiones. Finally, ch. IV completes my study by analyzing the other Cartesian manuscripts in Vigevano, that develop Caramuel’s discussion on Descartes’s Metaphysics and, at the same time, open a new discussion on Descartes’ Physics.
67

L'union de l'âme et du corps dans la philosophie de Descartes / The union of the mind and the body in the phislosophy of Descartes

Toyooka, Megumi 27 September 2018 (has links)
Descartes admet simultanément deux thèses : la distinction réelle de l’âme et du corps, pensées comme deux substances séparées, d’une part, et leur union substantielle de l’autre. Comment ces deux substances, radicalement distinctes, peuvent-elles être unies ? Dans l'histoire de la philosophie, la métaphysique cartésienne est comprise comme un dualisme, distinguant radicalement la substance pensante et la substance étendue, donc l’âme et le corps. Ma thèse conduit à renverser une telle représentation grâce à la considération de la correspondance avec Elisabeth. Elle montre que sa conception des relations entre l’âme et le corps est plus complexe qu’on ne le pense souvent, et montre aussi comment sa philosophie réussit à assurer la compatibilité de sa métaphysique, de sa philosophie naturelle et de sa philosophie pratique. La pensée cartésienne s’adresse ainsi aux hommes, non seulement dans leur réflexion métaphysique,mais aussi dans leur expérience de la vie. / Descartes simultaneously admits two theses: one is the real distinction between mind and bodythought as two separate substances, and the other is their substantial union. How can these two radically distinct substances be united? In the history of philosophy, Cartesian metaphysics is understood as a dualism, radically distinguishing the thinking substance and the extended substance, therefore the mind and the body. The aim of my thesis is to reverse such are presentation by the grace of the consideration of correspondence with Elisabeth. She shows that his conception of mind-body relations is more complex than is often thought, and also shows how his philosophy succeeds in ensuring the compatibility between his metaphysics, his natural philosophy and his practical philosophy. Cartesian thought is thus addressed to a human being, not only in their metaphysical reflection, but also in their experience of life.
68

L’amour imparfaitement rationnel : la conception de l’amour dans la moralité kantienne

Kenny, Katherine 20 September 2012 (has links)
Cette thèse cherche à expliquer le concept de l’amour chez Emmanuel Kant. Elle essaye de catégoriser les différentes définitions de ce concept. Elle tente d’analyser ces définitions en utilisant trois clés d’analyse : la raison et l’émotion, la liberté et la communauté et la distance et la proximité. L'amour kantien est aussi analysé dans la perspective de la nature du sujet kantien pour le comparer au devoir d’amour.
69

Relations et quantités chez Russell (1897-1913)

Gandon, Sebastien 27 November 2009 (has links) (PDF)
Le mémoire analyse l'évolution de la théorie russellienne de la quantité et de la grandeur, des premiers écrits de la période idéaliste, jusqu'au Principia Mathematica.
70

Heidegger lecteur de Nietzsche

Comeau, Alexandre January 2008 (has links) (PDF)
Nous cherchons à comprendre la position qu'occupe Nietzsche dans la pensée de Heidegger. D'emblée cette position nous est donnée: il est le dernier métaphysicien et le suprême nihiliste. Heidegger prétend que Nietzsche s'inscrit à l'intérieur du grand mouvement nihiliste, qu'il est un autre philosophe de la tradition occidentale, mais aussi, et avant tout, le dernier de ceux-ci, celui qui tire les conclusions. La question centrale qui guide notre réflexion est la suivante: En quel sens la philosophie de Nietzsche peut-elle être entendue par Heidegger comme l'ultime possibilité du développement de la métaphysique? Cette question fondamentale en contient plusieurs autres, auxquelles nous répondrons dans cet exposé. D'abord, en quoi Nietzsche est-il encore un penseur métaphysique, qu'est-ce qui fait qu'il participe au mouvement de la pensée occidentale, qu'est-ce qui l'attache à cette pensée? En guise de réponse, nous expliquerons ce qu'est la métaphysique selon Heidegger: elle est onto-théologie et concerne l'être de l'homme. Ces trois formes caractéristiques sont aussi présentes dans le discours de Nietzsche. La justice, la volonté de puissance et l'éternel retour du même sont les catégories de sa philosophie. Ces traits saillants seront tour à tour étudiés, en démontrant comment ils sont mutuellement interconnectés. La seconde question dérivée de la question conductrice originale est la suivante: Pourquoi Nietzsche est-il le dernier penseur de la tradition, quel est le sens de l'extrémité qu'est Nietzsche? Nous tenterons de montrer ce qu'apporte l'auteur dans l'histoire de l'être et en quel sens il est résultat, en le mettant en relation avec les cercles de réflexion qu'il vient clore sous l'angle de l'être conçu comme a priori possibilisant. Nous verrons aussi en quoi la temporalité de l'éternel retour constitue l'achèvement de la pensée métaphysique du temps. Ensuite, nous tenterons de répondre à une troisième question, à savoir: Quel monde le trépas de la métaphysique produit-il, quel est le résultat de l'histoire de l'oubli de l'être? Nous chercherons alors l'essence de la technique moderne avant de voir comment la pensée de Nietzsche rend possible cette essence, comment elle entre en relation avec et permet le déploiement de cette époque qui est caractérisée par la commission de toute énergie sans raison. Une autre question se pose en relation avec la question originale: Au sommet du nihilisme occidental, quelle est dorénavant la tâche de la pensée? Comme toute la lecture de Nietzsche par Heidegger se veut une explication du second avec (ou contre) le premier, c'est-à-dire une prise de position de Heidegger par rapport à la métaphysique et à son dernier représentant, il nous faut voir comment il entend la dépasser, ou plutôt faire le saut de l'autre côté de cette dernière, afin que, peut-être, l'être sorte de l'oubli où il s'est par lui-même réfugié. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Heidegger, Nietzsche, Nihilisme, Volonté de puissance, Éternel retour du même, Valeur, Justice, Être, Technique, Arraisonnement, Histoire, Philosophie, Allemagne.

Page generated in 0.0491 seconds