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Plotin, les gnostiques et les chrétiens : un débat autour du concept de premier principe / Plotinus, Gnostics and Christians : a debate about the conception of the first principle

Jurasz, Izabela 25 November 2017 (has links)
Dans le Traité 33 (II 9), Plotin se dresse contre les « gnostiques » : ceux qui disent que le démiurge et le monde sont mauvais. Ses critiques sont précédées par une introduction qui résume sa doctrine de l’Un-Bien et de l’Intellect. Dans le premier chapitre du Traité 33, à partir des thèses de ses adversaires, Plotin construit une série de propositions concernant les réalités premières – leur nombre, leur nature et leurs actions. Il dénonce les erreurs de chaque proposition, comme conduisant à la construction d’un univers des intelligibles défectueux, ignorants et impuissants. La thèse porte sur la place de la métaphysique de Plotin dans sa polémique antignostique. Les arguments qui introduisent cette polémique sont construits de manière à pouvoir rejoindre les principales conceptions du principe premier : celles proposées par les principales écoles philosophiques et celles qui ont été élaborées par les différents courants du gnosticisme et du christianisme. Plotin s’intéresse à ces doctrines nouvelles, émergentes en marge des écoles philosophiques. Le rapport entre Plotin et le christianisme est l’objet de notre attention. La perspective métaphysique permet d’examiner tous les courants doctrinaux du christianisme primitif. Une partie de la critique plotinienne va à l’encontre des efforts des chrétiens à respecter les exigences du monothéisme par rapport à l’idée d’un « autre Dieu ». À leur opposé se situent les gnostiques qui proposent une multiplication des entités issues du premier principe. Ainsi, la conception plotinienne du principe transcendant, après lequel viennent les hypostases ayant rang de principes, répond aux interrogations de ses nombreux adversaires. / In Treatise 33 (II 9), Plotinus stands against the “Gnostics”: those who consider the demiurge and the cosmos to be evil. His criticisms are preceded by an introduction summarizing the Plotinian doctrine of the supreme principle – the One. In the first chapter of Treatise 33, based on the theses of his opponents, Plotinus constructs a series of propositions concerning the first realities - their number, their nature and their activities. He denounces the errors of each proposition as leading to the construction of a universe of defective, ignorant and helpless intelligibles. This thesis deals with the place of the metaphysics of Plotinus in his anti-Gnostic polemics. The arguments constituting these polemics are constructed to fit within the principal conceptions of the first principle - not only those proposed by the main philosophical schools, but especially those designed within different currents of Gnosticism and of Christianity. Plotinus is interested in these new doctrines emerging on the margins of the established philosophical schools. The object of our attention is the relationship between Plotinus and Christianity. The metaphysical perspective enables us to examine all the doctrinal currents of primitive Christianity. Part of Plotinian criticism may go against the efforts of Christian writers to respect the demands of monotheism in relation to the idea of "another God". At their opposite are the Gnostics, who propose multiplication of entities derived from the first principle, the Pleroma. Thus, the Plotinian conception of the supreme principle, after which come the hypostases having the rank of principles, answers the questions posed by his adversaries.
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La métaphysique chez Bergson : faux problèmes et questions vitales / Bergson’s metaphysics : false problems and vital questions

Meyniel, Jérôme 31 May 2017 (has links)
Cette étude propose une interprétation de l'œuvre de Bergson à partir d'un aspect crucial de sa métaphysique et de sa méthode : la critique des « faux problèmes » philosophiques – « faux » en raison de la manière dont ils furent posés par une tradition barrant ainsi l'accès non seulement aux problèmes véritables, mais encore à des questions que l'on peut tenir pour des « questions vitales ». Si la critique des faux problèmes constitue chez Bergson à la fois le centre de gravité de sa méthode et la singularité de sa métaphysique, c'est qu'elle permet l'instauration d'une nouvelle métaphysique, pour laquelle ces questions vitales vont de pair avec la considération du temps, dont l'oubli est à l'origine des faux problèmes de la métaphysique traditionnelle. Cette nouvelle métaphysique trouve cependant son accomplissement véritable moins dans la spéculation que dans des actions créatrices, c'est-à-dire des actions capables non seulement de dissoudre des faux problèmes mais surtout d'inventer de nouvelles manières de vivre. / This thesis intends to propose an interpretation of Bergson’s work taking as a starting point a crucial aspect in his metaphysics and his method, namely the criticism of the so-called “false philosophical problems”; “false” because of the way they were formulated by a tradition thus preventing the access not only to the genuine problems, but also to questions that can be considered to be of paramount if not vital importance. The reason why the criticism of false problems appears as the centre of gravity of Bergson’s method as well as a particularity which singles out his metaphysics, is because it actually establishes a new metaphysics whose attention to these issues of vital importance goes hand in hand with the acknowledgment of time whose neglecting is the source of the false problems encountered in traditional metaphysics. This new type of metaphysics finds its accomplishment less in speculation than in creative actions, that is to say actions which have the power to invent new ways of life after the dissolution of the false problems.
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L’expression linguistique du concret chez John Donne : le sentiment dans la langue / A linguistic definition of the ‘concrete’ in John Donne’s work : feeling and language

Neveux, Julie 29 June 2010 (has links)
Cette thèse travaille sur l’élucidation du sens poétique à l’aide d’outils linguistiques ; elle propose une définition cognitive, phénoménologique et énonciative de la distinction abstrait/concret à partir de statistiques établies sur l’œuvre de John Donne (1572-1631), Meditations upon Emergent Occasions et The Complete English Poems. Le concret résulterait d’une forme de lyrisme indirect, c’est-à-dire non sémiotisé, implicite, auquel le poète aurait recours lorsqu’il serait impliqué affectivement dans une situation de discours. L’expressivité du sujet parlant repose sur une décatégorisation momentanée de catégories disponibles en langue, décatégorisation qui lui permet de dénoncer (implicitement) l’insuffisance des cadres abstraits prévus pour tous pour désigner la singularité de son expérience sentimentale. Les noms en –ness constituent une métaphore grammaticale car ils résultent d’une décatégorisation grammaticale, tandis que les métaphores traditionnelles mettent en jeu une décatégorisation lexicale. La métaphore porte l’empreinte affective du sujet parlant, qui se réapproprie ainsi le langage. La poésie métaphysique de John Donne, oscillant entre métaphores et comparaisons, entre le concret et l’abstrait, apparaît alors comme l’expression d’un travail du sentiment, sentiment d’autant plus travaillé qu’il est religieux, et se construit en l’absence de l’être aimé. / This dissertation studies poetic meaning using linguistic tools. It offers a cognitive, phenomenological and enunciative definition of the distinction between the abstract and the concrete, based on statistics carried out on work of the metaphysical poet, John Donne (1572-1631): Meditations upon Emergent Occasions and The Complete English Poems. I argue that the “concrete” is the result of indirect – implied, unsemiotized – lyricism, a form of lyricism used by the poet when s/he is emotionally implicated in a speech situation. The speaker’s expressivity relies on a temporal decategorization enabling him to (implicitly) claim that generalized (abstract) terms are insufficient to articulate the specificity of his own sentimental experience. Words in –ness – grammatical metaphors – result from a grammatical decategorization, while traditional metaphors derive from a lexical decategorization. Metaphors reflect the affect of the incarnate speaker, who thus repossesses language. Lastly, I understand John Donne’s poetry – hinging on metaphors and comparisons, concrete and abstract elements – as expressing a working of feelings, which is the strongest when the feeling is religious and needs to make up for the absence of the beloved.
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Phénoménologie et métaphysique. Lecture de Totalité et infini d’Emmanuel Levinas / Phenomenology and metaphysics. Reading Emmanuel Levinas’s Totality and infinity

Hiraoka, Hiroshi 04 November 2017 (has links)
Levinas s’intéresse à la notion du concret de la phénoménologie de Husserl. En 1930, Levinas montre que la notion de l’être a son origine dans l’expérience concrète de l’être qui est l’intuition immanente philosophique. Dans les années 1940, d’une part, Levinas met en relief que la phénoménologie consiste à rechercher dans les vécus concrets l’origine du phénoménologue et de sa vie ; et d’autre part, il détermine l’esprit humain par sa puissance de coïncider avec l’origine de sa vie et de lui-même. À l’époque de Totalité et infini, Levinas clarifie que la description phénoménologique de l’expérience concrète d’une entité est à la fois l’événement même de la révélation de l’être concret de cette entité et l’événement même de l’effectuation de cette entité. D’où Levinas met en évidence, d’une part, la méthode de concrétisation qui lie les expériences concrètes les unes aux autres et, d’autre part, le perspectivisme qui décrit l’expérience concrète telle qu’elle est vécue maintenant. Dans Totalité et infini, Levinas effectue la description phénoménologique comprise par lui. En décrivant les expériences concrètes du moi, il les distribue en deux séries : celle du besoin (vie naïve) et celle du désir (critique de soi). Dans la série du besoin, sur la base de l’habitation se fondent les expériences du moi naïf : le travail, la possession et la représentation. Et dans la série du désir se distribuent les expériences avec autrui : la parole, l’amour avec la femme et la fécondité. Ces deux séries d’expériences constituent la forme originaire de l’expérience du moi personnel. Totalité et infini est en ce sens la description phénoménologique du moi personnel par excellence. / Levinas brings out the notion of the concrete from Husserl’s phenomenology. In his 1930 book, Levinas shows that the notion of the being has its origin in the concrete experience of the being that is philosophical immanent intuition. In two articles published in the 1940s, Levinas reveals that the phenomenology searches in concrete experiences the origin of the phenomenologist himself and his life. On the other hand, he determines the human spirit by its power to coincide with the origin of his life and himself. In four articles published around 1960, Levinas clarifies the phenomenological description of the concrete experience of an entity is the very event of revelation of the concrete being of this entity and the very event of the effectuation of the entity. Hence, Levinas brings out the method of concretization which connects together concrete experiences as well as the perspective which describes concrete experience as it is now experienced. In Totality and infinity, Levinas practices the phenomenological description understood by himself. By describing concrete experiences of the “I”, Levinas categorizes them into two series of experience: that of need (naive life) and that of desire (self-criticism). In the series of need, the experiences of the naive “I” relies on the dwelling : labor, possession and representation. And in the series of desire, experiences with the other are distributed: speech, love with woman and fecundity. These two series of experiences constitute the proto-form of the experience of the personal “I”. Totality and infinity is in this sense the phenomenological description of the personal “I” par excellence.
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La finitude infinie et ses figures : considérations philosophiques autour de la radicalisation de la finitude originaire chez Derrida / Infinite Finitude and its figures : philosophical considerations on the radicalization of originary finitude in Derrida’s work

Jullien, Stanislas 17 November 2014 (has links)
Cette thèse a l’allure d’une géographie de l’historial visant à cartographier le site où la philosophie atteint sa fin. Une telle géographie obéit à, au moins, deux contraintes matricielles. La première contrainte exige de décrire le site en vue de le localiser : notre thèse consistera alors à poser que le site en question ne pourra être occupé que par la finitude infinie car c’est seulement en elle que résiderait son avoir-Lieu matinal ; avoir-Lieu par où la finitude devra pousser son originarité créatrice jusqu’à libérer en elle une infinité affectée en retour d’un sens inédit. La seconde contrainte exige de défricher des territoires textuels permettant d’exhiber le système de coordonnées conceptuelles susceptible de cartographier le site de la FI : notre thèse consistera alors à poser que c’est le territoire élaboré par Derrida qui héberge en lui la cartographie natale de la FI en raison de l’intervention à la fois inaugurale et structurale de la FI sur ce territoire. Dès lors, séjourner dans l’unité articulée de ces deux contraintes exigera d’endurer l’installation spéculative dans la proposition cardinale suivante : la finitude infinie est la déconstruction. Cette endurance se donnera pour tâche de re-Marquer la FI sur le territoire derridien en (re)construisant d’une part le plan d’intelligibilité de la FI à travers l’agencement de ces deux lignes directrices (phénoménologico-Transcendantale et thanatologico-Transcendantale) et d’autre part, en montrant que si la FI confronte le territoire derridien à une charge aporétique opérant comme un pharmakon, cette pharmacologie pourrait libérer des figures inédites de la finitude infinie – figures herméneutiques (Heidegger) et spéculatives (Hegel). / We set out to construct a geography of historical aiming to cartograph the site where philosophy reaches its end. In so doing, two main constraints at least have to be taken into account. We first have to describe the site in order to locate it. We argue that the site in question can only be occupied by infinite finitude, for it is our assumption that only infinite finitude holds its inaugural taking-Place, a taking-Place wherein infinite finitude will have to push its creative originarity so far as to release in itself an infinity that will be affected in return by a novel meaning. Secondly, we have to break new ground in textual territories, which will enable us to uncover the system of conceptual coordinates that will make it possible to cartograph the site of infinite finitude. We argue that it is the territory constructed by Derrida that hosts the native cartography of infinite finitude because of the intervention, both inaugural and structural, of infinite finitude on that territory. It follows that, in order to dwell in the articulated unit of these two constraints, we have to maintain a speculative posture in the following cardinal proposition: infinite finitude IS deconstruction. This posture makes it possible to delineate and re-Inscribe infinite finitude on the Derridean territory by (re)constructing a plane of intelligibility through the combination of both the phenomenologico-Transcendental and thanatologico-Trancendental axes on the one hand; by showing, on the other hand, that if infinite finitude confronts the Derridean territory with an aporetic charge operating as a pharmakon, that pharmacology could release novel figures of infinite finitude - hermeneutic (Heidegger), as well as speculative (Hegel), ones.
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Le fondement ontologique de l’alterité. Une lecture africaine de la pensée bubérienne

Otepa Onema, Albert 09 February 2017 (has links)
De tout le temps, le monde a été toujours le théâtre des guerres fratricides, des conflits socio-politiques, des rivalités ethniques, tribales et même de la xénophobie parfois aigue. Ces phénomènes, tout en constituant une entrave pour la valorisation du poids ontologique, dévalorisent l’identité intrinsèque d’Autrui et font aboutir à une impasse la question du rapport à l’Autre. Cette même vision des choses se retrouve en Afrique. Car, avec ses lieux et pratiques de la tradition, il y a en même temps primauté et privilège accordés à l’autre dans le batissement d’une société qui favorise l’intégration de tous dans un exercice commun de la culture dialogale, laquelle intègre tous les individus dans un système à la fois symétrique, réflexif et intersubjectif, même si la mutation actuelle semble mettre en mal les acquis pourtant indispensables.<p></p> Ainsi, la pensée de M. Buber viendra proposer un tournant décisif pour sortir les humains de ce carcan déshumanisant. Il s’agit donc pour lui de restituer au moyen du dialogue et de la rencontre le sens de l’humain et du vivre ensemble. C’est dans cette perspective que l’objet de notre thèse intitulée « Le Fondement ontologique de l’altérité. Une lecture africaine de la pensée bubérienne » se veut d’apporter notre contribution à promouvoir l’amélioration des rapports interpersonnels afin de bâtir une société intersubjective dans laquelle se situe l’acceptation de la différence et des spécificités de chacun.<p></p> Telle est l’effectivité de la phéno-métaphysique comme voie par laquelle la reconnaissance de l’Autre et son re-placement devient nouvelle vision du code anthropologique et ouvre les voies à l’interculturalité. Les questions suivantes se posent: comment apprécier l’expression des formes identitaires communautaires (culture, nation, race, ethnie, etc.) où les sentiments d’appartenance sont particulièrement forts? Les identités collectives peuvent-elles librement se manifester sans faire un préjudice à l’altérité, dans une saine cohabitation des diversités? Quelles sont les représentations que construit l’imaginaire pour traduire les spécificités des différences? Ce sont autant de problématiques qui ont sous-tendu l’ensemble des réflexions développées dans cette thèse. / Doctorat en Philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Gérard Lebrun et les Critiques de Kant: structuralisme et histoire de la philosophie

Simont, Juliette January 2007 (has links)
Doctorat en Langues et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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L'Agathologie platonicienne: étude sur la nature et la fonction du bien à partir d'un commentaire du Philèbe

Delcomminette, Sylvain 11 December 2003 (has links)
L’ambition de ce travail est d’expliquer le rôle du bien dans la philosophie platonicienne. Omniprésente dans les dialogues de jeunesse, la recherche d’une science du bien (agathologie) culmine dans la République, où le rôle de l’Idée du bien par rapport à l’intelligible est comparé à celui du soleil par rapport au sensible. La thèse défendue est que cette analogie entre des fonctions ne devient compréhensible que si on la lit à la lumière du Philèbe, dialogue qui examine la nature du bien. Grâce à un commentaire interne et détaillé de ce dialogue, fondé sur les principes de l’herméneutique de Schleiermacher, il est montré comment s’y opère progressivement et de manière rigoureuse le passage d’un examen de la vie bonne à la mise au jour du contenu de l’Idée du bien. Au cours de cette recherche, sont également abordés des problèmes aussi divers que les rapports entre l’un et le multiple, la division de tous les contenus de l’univers en quatre genres, la présence d’une intelligence démiurgique dans le monde, la division du plaisir en ses espèces, la distinction des différents pouvoirs de l’âme, la nature de la perception, les rapports entre la beauté et le type d’émotion qu’elle suscite, la classification des sciences, etc. Au terme de ce parcours, on découvre que le contenu de l’Idée du bien consiste en l’unité de la mesure, de la beauté et de la vérité. Cette unité permet d’unifier au sein d’une discipline unique trois champs de la philosophie qui sont aujourd’hui généralement considérés comme radicalement distincts :la morale, l’esthétique et la science. Cette discipline unique, en tant qu’elle se consacre à l’étude du bien, peut être nommée « agathologie ». Il s’agit d’une science, et même de la science suprême selon Platon, mais cette science ne doit pas être comprise comme un savoir figé qui s’immobiliserait dans la contemplation de ses résultats, mais comme dialectique, c’est-à-dire comme s’identifiant au mouvement de recherche qui mène à ces résultats et qui met en œuvre de manière décisive la mesure, la beauté et la vérité. Cette compréhension de la philosophie platonicienne comme agathologie permet de saisir l’unité profonde de la démarche qui se manifeste dans tous les Dialogues, depuis les premiers jusqu’aux derniers, puisqu’elle montre que tous ne traitent jamais que du bien sous l’une ou l’autre de ses formes. D’où l’importance du Philèbe, dialogue qui donne sens à tous les autres en les organisant relativement à une recherche unique :la recherche du bien. / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Le statut philosophique de l'enseignement chez Emmanuel Levinas / The philosophical status of "enseignement" in Emmanuel Levinas

Hiraishi, Koki 29 September 2016 (has links)
Les recherches que nous présenterons dans cette thèse ont pour principal but de mettre en lumière le statut philosophique de l'« enseignement » chez Emmanuel Levinas. Nous essayerons de montrer que le concept d'enseignement est mis en oeuvre - bien que de façon souvent latente et implicite - dans l'ensemble de sa pensée philosophique. Comme nous l'examinerons tout au long de notre travail, ce concept d'enseignement se détermine chez Levinas d'une manière assez différente de celle habituelle. À savoir que l'enseignement désigne, non par la transmission des connaissances d'une personne à l'autre, mais, avant tout, l'épreuve consistant à « être mis en question » dans la relation avec autrui, que le philosophe qualifie d'« éthique ». C'est du point de vue du croisement de l'enseignement et de l'éthique que notre thèse envisage d'aborder les divers problèmes fondamentaux de la philosophie de Levinas et, par-là, de jeter une nouvelle lumière sur celle-ci. / This thesis aims primarily to clarify the philosophical status of '"enseignement" in the philosophy of Emmanuel Levinas. As we will show, the concept of "enseignement" is to be located at the very heart of Levinas' philosophy, and it is defined by him in a different way than usual. Namely, "enseignement" does not mean transmission of knowledge from one person to another, but it means instead passive experience of "being called into question (être mis en question)" in the ethical relation with the Other. It is at this intersection between "enseignement" and ethics that our thesis intends to interpret various fundamental problems of the philosophy of Levinas and to cast a new light on it.
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Martin Heidegger et la philosophie transcendantale : sources, contextes et développements de la pensée de Heidegger (1919- 1927) / Martin Heidegger and transcendental philosophy

Slama, Paul 05 May 2017 (has links)
On part d’une difficulté d’interprétation qui a partagé les commentateurs concernant le statut transcendantal de la philosophie de Martin Heidegger. En effet, alors que beaucoup des concepts fondamentaux d’Être et temps (1927) semblent résister à une interprétation transcendantaliste (le Dasein, le « on », le comprendre, l’ustensilité, la tournure, l’angoisse, l’appel), au sens où il désignent la façon dont nous sommes immédiatement au monde, sans la médiation d’un sujet constituant, Heidegger désigne lui-même l’orientation générale de son traité comme une orientation transcendantale. En effet, la temporalité couronne l’édifice, et fonde même l’existence dans sa dimension la plus concrète. De quel transcendantal Heidegger fait alors usage, s’il refuse le sujet comme substance, et qu’il n’y a donc plus d’instance subjective constitutive de l’expérience ? On défend une interprétation pratique de ce transcendantal : le fondement est bien la quête de Heidegger, mais en tant qu’il est toujours à fonder par un Dasein libre et responsable de lui-même. Cette interprétation que nous appelons « praxiologico-transcendantale » permet d’inscrire Heidegger dans une tradition métaphysique bien déterminée, en montrant comment sa philosophie s’élabore contre les conceptions transcendantalistes des néokantiens, en montrant aussi comment Husserl et Scheler lui donnent les outils phénoménologiques pour associer pratique et transcendantal, et enfin en l’inscrivant dans une tradition dont Kant fut le précurseur dans quelques textes, et dont Fichte fut le vrai fondateur : un kantisme qui décrit un sujet pratique, au moyen de l’union des deux première Critiques. Ainsi, loin de rompre avec la métaphysique en 1927, Heidegger en régénère-t-il une figure fondamentale dont on essaie d’indiquer les concepts cruciaux. / This PhD work starts from a difficulty of interpretation that had divided commentators, concerning the transcendental status of the Martin Heidegger’s philosophy. Indeed, whereas many basic concepts in Sein und Zeit (1927) appear to resist a transcendentalist interpretation (« Dasein », « Man », « Verstehen », ustensility, « Angst », « Ruf »…), because they designate the way we are immediatly in the world without the mediation of a constituting subject, Heidegger indicates the treaty’s general direction as a transcendental direction. Indeed, the temporality crowns the building, and grounds existence in its most concrete dimension. What is the Heidegger’s transcendental, if he refuses the subject as substance, and if there is therefore no more constituting subject for experience ? We defend a practical interpretation of this transcendental : the ground is indeed the quest of Heidegger, but as it is always to be found by a free and responsible for himself Dasein. This interpretation, that we call « praxiologico-transcendental », allows to link Heidegger to a well determined metaphysical tradition, by showing how his philosophy confronts neokantian’s transcendentalist conceptions, by showing also how Edmund Husserl and Max Scheler provide phenomenological tools for joining praxis and transcendental, and finally by locating him within a tradition of which Kant was the precursor in some texts, and of which Fichte was the true founder : a kantism that describes a practical subject, by means of the union of the two first Critique. Thus, far from breaking with metaphysics in 1927, Heidegger regenerates one of its fundamental figure, of which we try to indicate crucial concepts.

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