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Désir et volonté selon l'Avicenne Latin / Will and Desire in the Latin Avicenna

Jouanneau, Anne-Sophie 16 November 2018 (has links)
L'Avicenne latin constitue un corpus de textes philosophiques et médicaux disponible en Occident à partir de la fin du XIIe siècle. Le « Liber de anima » (la Psychologie) et le » Liber de philosophia prima » (la Métaphysique) transmettent notamment aux Latins les doctrines originales du philosophe Ibn Sîna qu'influencent à la fois l'aristotélisme et le néoplatonisme. Si la réception d'Avicenne dans le domaine noétique ou concernant le cadre émanatiste a été étudiée, plus rares sont les travaux qui renseignent sur les notions de volonté et de désir, supposées relever de la philosophie pratique. La volonté est-elle une espèce de désir ? Pourquoi les traducteurs du Liber de anima, font apparaître un concept de volonté qui n'est pas dans l'original arabe? Volonté et désir peuvent-ils être dès lors être identifiés ? La définition de la volonté divine comme exempte de désir incite au contraire à distinguer les deux notions. Toutefois notre travail montre que, pour les êtres possibles, ce n'est pas tant une distinction du désir et de la volonté qu'Avicenne fonde, mais une composition de ces deux concepts, étayée par les doctrines de son ontologie. Ainsi ce n'est pas dans le champ éthique que le désir et la volonté acquièrent le statut de concepts, mais bien dans celui métaphysique. Ces définitions constituent ainsi de nouvelles données pour documenter les grandes interrogations éthiques des médiévaux latins comme le libre arbitre, ou le déterminisme. / The Avicenna Latinus is a corpus of philosophical and medical texts available in the West from the end of the 12th Century. The “Liber de anima” and the “Philosophia prima” transmit Ibn Sînâ's original doctrines which are influenced both by Aristotelism and Neoplanism. Whereas Avicenna's reception is well documented in the fields of noelics or related to the emanastic scheme for example, less studies have been dedicated to the notions of will and desire, which are supposed to belong to practical philosophy. ls the will a species of desire? Why do the Latin translators have introduced the concept of will which is absent from the Arabic text? Should will and desire be identified? The definition of divine will, as free from any desire, leads therefore to distinguish between the two. But we show that as far as possible beings are concerned, desire should not be distinguished from will but is composed with will. This composition is grounded on avicennian ontological doctrines. Thus, it is not in the ethical field but in the metaphysical one that desire and will are thought as concepts by Avicenna. These definitions constitute new information which are useful to study the Latin medieval important questions about free will or determinism.
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Penser l’origine et dire le multiple dans le néoplatonisme et l’étude du mystère (玄學 xuanxue). Approche comparative de la question des premiers principes chez Damascius et Guo Xiang 郭象

Van Daele, Raphael 06 November 2020 (has links) (PDF)
Notre recherche interroge la manière dont la question métaphysique des premiers principes a été soulevée dans la philosophie grecque de l’Antiquité tardive (IIIe-VIe s. E.C.) ainsi que dans la pensée chinoise des IIIe-IVe s. E.C. Nous définissons cette question comme un complexe d’interrogations quant aux fondements et à l’origine de tout, ainsi que quant aux conditions premières de l’ordre et de la cohérence des choses, cet ordre définissant le cadre où l’homme peut connaître et agir. Cette question soulève nombre de difficultés. Afin qu’il soit vraiment principe de tout, le principe devra être pensé à la fois comme différant de tous ses dérivés et comme antérieur à toutes les modalités de l’être. Non-causé, non-fondé, non-étant, le principe ne doit posséder aucun caractère propre à ce qu’il fonde. Or, s’il n’est rien de cela, c’est-à-dire s’il n’est rien du tout, comment garantir qu’il en soit le principe ?Un tel principe risque en effet d’apparaître à ce point étranger à ce qu’il fonde et à ce point distinct de ce qui en dérive que nous perdrions la possibilité même de le dire « principe ».Cette question fut soulevée avec une acuité particulière en Grèce par les philosophes néoplatoniciens et en Chine par les penseurs du courant de l’étude du mystère (玄學 xuanxue). Dans ces deux traditions, Damascius (458/462-538) et Guo Xiang 郭象 († 312) sont à la fois éminemment représentatif et critique des tendances philosophiques de leur temps. L’étude conjointe de leur pensée respective par le prisme de la question des premiers principes permet de mettre en lumière des conceptions originales et contrastées du principe, de la question elle-même et de sa valeur. Par une approche inspirée des méthodes en histoire de la philosophie (notamment l’archéologie développée par M. Foucault puis par A. de Libera) et des études comparatives en histoire des sciences (en particulier celles de G.E.R. Lloyd), nous contextualisons les deux auteurs étudiés et les abordons « dans leur volume propre », afin d’établir entre eux un « espace limité de communication ».La thèse compte six chapitres. Les trois premiers visent à inscrire Damascius et Guo Xiang dans leur époque et dans leur paysage philosophique respectif. Chaque chapitre est un diptyque où le premier volet est consacré au contexte grec et le second au contexte chinois. Les trois chapitres suivants sont une lecture détaillée des pensées de Damascius et de Guo Xiang relativement à la question posée. Le chapitre I expose les principaux éléments relatifs aux biographies de Damascius et de Guo Xiang. Le chapitre II aborde l’arrière-plan historique, intellectuel et institutionnel de chaque auteur :y sont présentés les cadres dans lesquels prennent place et évoluent l’activité intellectuelle dans la Grèce des IIIe-VIe s. et dans la Chine des Han et des Wei-Jin. Le chapitre III est un essai d’archéologie de la question des premiers principes dans la philosophie grecque et dans la pensée chinoise ancienne. Le premier volet parcourt l’histoire ancienne du platonisme et de l’aristotélisme ;le second traite des réflexions cosmologiques chinoises depuis les Royaumes combattants, jusqu’au IIIe s. Le chapitre IV aborde la question des limites auxquelles se heurte le langage s’efforçant d’appréhender la nature profonde des principes et de la réalité. La question est abordée chez Damascius, puis dans le Zhuangzi sur base du Commentaire de Guo Xiang. Au chapitre V, nous analysons la métaphysique de Damascius :nous montrons comment Damascius critique et repense l’architecture néoplatonicienne des principes. Le chapitre VI aborde les notions clés de la pensée de Guo Xiang, en particulier celles d’ainséité (自然 ziran) et de transformations autonomes (獨化 duhua). Nous montrons que Guo Xiang insiste sur le caractère infini d’une recherche de la cause première et comment il se défait de ces considérations pour penser l’unité du cosmos en termes de co-présence de tout avec tout plutôt qu’en référence à un terme premier. / The present research aims to explore the metaphysical issue of the first principles as it has been risen in Late Antiquity Greek philosophy (IIIrd-VIth century CE) and in Early medieval Chinese thought (IIIrd-IVth century CE). I define it as a complex of questions about the founding principles and about the origin of all things conceived as a whole, as well as about the fundamental conditions of the cosmic order and of the framework wherein human knowledge and actions take place. These questions bring out many philosophical issues: if the principle is truly principle of everything, it should have a nature distinct from what proceeds from it, as it should be conceived as prior to everything that proceeds from it. Uncaused, unfounded, non-being, the principle should not possess any attribute of what it founds, otherwise it would not be principle, but something among other things. Still, the principle cannot be absolutely disconnected from what it makes possible since, in the absence of any connection, the former could not be a principle of the latter anymore.Greek and Chinese philosophers have risen these questions. In the Neoplatonist school and in the Dark Learning movement (玄學 xuanxue), Damascius and Guo Xiang are both highly representative and critical toward the philosophical trends of their time. The study of their thought through the question of the first principles reveals original perspectives on the principle, as well as different opinions regarding the question and its significance. The methodological framework of this comparative approach is based on the methods in history of philosophy (especially the archaeological method developed by M. Foucault and by A. de Libera), and on the comparative studies in history of sciences (especially G.E.R. Lloyd’s studies). I aim to contextualise Damascius philosophy and Guo Xiang thought and to study them “in their own terms” in order to define a “delimited space for dialogue” between them. The dissertation has sixth chapters. The purpose of the three first chapters is to contextualise Damascius and Guo Xiang in the philosophical landscape of their time. Each of these chapter has two parts: the first part deals with the Greek context, the second part with the Chinese context. The three following chapters are devoted to the study of Damascius philosophy and Guo Xiang thought. Chapter I addresses Damascius and Guo Xiang biography. Chapter II addresses Damascius and Guo Xiang historical, intellectual and institutional background. The purpose of this chapter is to expose the framework of intellectual and philosophical practices in Late Antiquity Greece and in Early medieval China. Chapter III is an archaeological approach of the question of the first principles in ancient Greek philosophy and in Early Chinese thought. The first part of this chapter addresses the history of Platonism and Aristotelism in Antiquity; the second part addresses Chinese cosmological thinking from the Warring States period to the beginning of the Wei-Jin period. Chapter IV addresses the notion of aporia: the guidelines of the chapter are the limits of human language in the metaphysical quest for the ultimate principles or in the attempt to reach the core nature of reality. I discuss these question in Damascius’ philosophy and in the Zhuangzi as interpreted by Guo Xiang. In chapter V, I analyse the critical dimension of Damascius’ metaphysics in order to stress how Damascius cunningly modifies the Neoplatonist metaphysics. In chapter VI, I address the main concepts of Guo Xiang’s thought, especially the notion of self-so (自然 ziran) and the notion of lone transformations (獨化 duhua). I show how Guo Xiang argues that the search for a primordial cause is potentially endless and how he dismisses such inquiry. By so doing, Guo Xiang thinks the unity of the cosmos as the co-presence of all things with all things rather than through the priority of a first ordering principle. / Doctorat en Philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La possibilité d’une science métaphysique dans l’ontologie de Guillaume d’Ockham : le concept d’étant

Riendeau, Marie Camille 08 1900 (has links)
Guillaume d’Ockham (v. 1285-1347) est un philosophe nominaliste. Il considère donc que les seules choses qui existent sont individuelles. Les universaux ne sont pas des choses, mais des noms. Cet ouvrage s’intéresse plus précisément à la possibilité d’une science métaphysique dans l’ontologie restreinte d’Ockham. En effet, c’est une question qui a été peu traitée par les commentateurs malgré sa présence dans les écrits du « Vénérable débutant ». Pour ce faire, notre analyse s’intéressera premièrement à l’existence d’une métaphysique chez Ockham avant de s’intéresser aux critères nécessaires pour qu’une discipline soit scientifique. De plus, l’intérêt de cet ouvrage est d’analyser le concept d’étant, car il est le sujet premier de la métaphysique. Dans ce contexte, nous allons analyser la conception occamienne du concept et les modes d’acquisition de ces derniers, à savoir l’intuition et l’abstraction. Nous allons ensuite nous intéresser à la conception occamienne de l’équivocité et l’univocité ainsi que sa distinction des termes absolus et connotatifs. Finalement, nous allons utiliser ces outils conceptuels pour répondre à la question suivante : est-ce qu’Ockham considère que le concept d’étant est univoque à Dieu et aux créatures et quels sont les impacts de l’univocité de l’étant sur la possibilité d’une connaissance de Dieu? / William Ockham (ca. 1285-1347) is a fervent nominalist. The only things that can possibly exist in his ontology are individual things. Universals do not exist, they are simply words. This work wonders about the possibility of metaphysics as a science in Ockham’s narrow ontology. In fact, it is a question that has been little discussed in the litterature on Ockham. To do so, our analysis will be interested in Ockham’s conception of scientific knowledge. Also, our principal goal is to question the concept of being which is the primary subject of metaphysics. In this context, Ockham’s conception of concept will be analysed and how our intellect obtains them by intuitive and abstractive cognitions. We will then focus on the Occamian conception of equivocity and univocity as well as its distinction between absolute and connotative terms. Finally, we will use these conceptual tools to answer the following question: does Ockham consider that the concept of being if univocal to God and creatures and what are the impacts of the univocity of being on the possibility of a knowledge of God?
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Phénoménologie et métaphysique dans la pensée de Max Scheler / Phenomenology and Metaphysics in Max Scheler's thought

Domenech, Théodora 10 December 2018 (has links)
Max Scheler développe une phénoménologie de l’affectivité fondée sur l’idée que l’amour est source de toute connaissance. L’amour, défini comme l’acte intentionnel par excellence, est un acte d’essence personnelle. Cette affirmation amène le philosophe à considérer comme une nécessité eidétique l’existence d’une personne infinie divine, un Dieu amour. Cela engendre deux questions : l’essence de la personne divine découle-t-elle de l’expérience intuitive fondée sur l’amour ? Ou bien, au contraire, l’amour ne peut-il être pensé comme fondement de la connaissance que d’après une représentation préalable de Dieu défini comme amour ? Notre recherche propose d’interroger, à partir de la position schelerienne, la possibilité de constituer une phénoménologie absolument neutre de tout présupposé métaphysique. Nous travaillons pour cela avec plusieurs concepts de métaphysique : réalisme ontologique, idéalisme subjectiviste, et Weltanschauung. Nous interrogeons dans un premier temps la pensée schelerienne à travers le prisme du débat généré par le tournant idéaliste de Husserl, en nous demandant si le personnalisme de Scheler peut être qualifié de réalisme et en quel sens. Nous étudions ensuite l’ensemble des axiomes religieux mobilisés par Scheler dans sa phénoménologie afin de mettre en évidence ce que nous appelons une théo-logique de sa conception de la logique phénoménologique. Nous examinons enfin la façon dont Scheler soumet rétrospectivement la phénoménologie à un regard critique, en cherchant à dégager ses présupposés métaphysiques implicites. Cela permet de comprendre pourquoi Scheler, dans la dernière période de ses recherches, abandonne la phénoménologie et considère sa nouvelle pensée comme une métaphysique nouvelle. / Max Scheler’s phenomenological thinking is based on the idea that love is the source of all knowledge. Defined as the ultimate intentional act, love is an essentially personal act. This claim drives the philosopher to consider the existence of an infinite personal God – a loving God - as an eidetic necessity. This raises the following questions: does the essence of God arise from an intuitive experience grounded in love? Or is love conceived as the source of all knowledge according to an existing representation of God defined as love? Taking Scheler’s position on the matter as the guiding thread of my research, I examine the possibility of a phenomenology free from any metaphysical presupposition. To this end, several definitions of the term metaphysics will be examined: ontological realism, idealist subjectivism, and theological Weltanschauung. I first question Scheler’s thought through the prism of the debate surrounding Husserl’s idealist turn by asking whether his personalist phenomenology can be described as « realist » and if so, in what sense. Then I examine all the religious axioms that Scheler uses in his phenomenology to highlight what I call a « theo-logic », i.e. an implicit theological conception of phenomenological logic. Finally, I look at how Scheler criticizes phenomenology in the hope of revealing its implicit metaphysical presuppositions. My thesis thus sheds light on why Scheler, at the end of his life, decided to put phenomenology aside and to define his thinking in terms of a new metaphysics.
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Langage et poésie dans la pensée de Martin Heidegger de 1934 à 1938

Racette, Karl 07 1900 (has links)
Cette étude porte sur la nouvelle conception du langage que Martin Heidegger a élaborée de 1934 à 1938. Il faut entendre cette découverte du langage de deux façons. Premièrement, dès 1934, c’est la conception heideggérienne du langage qui paraît transformée : dégagé du cadre de l’analytique existentiale, le langage est de plus en plus compris dans l’horizon de l’être même. Deuxièmement, c’est le langage de Heidegger qui se métamorphose. À la suite de son approfondissement de la poésie de Friedrich Hölderlin, Heidegger déploie un tout nouveau vocabulaire philosophique. Ces quatre années sont donc décisives pour la conceptualité et la nouvelle orientation de la pensée de Heidegger. Pour analyser cette double transformation du rapport de Heidegger au langage, cette étude procèdera en deux temps. Dans un premier temps, nous proposons de nous pencher sur cette période décisive dans la pensée Heidegger dans la mesure où elle est marquée, comme nous entendons le montrer, par un tournant vers la question du langage et de la poésie. Ce tournant possède trois moments. Nous comprenons le cours de l’été 1934 La logique comme question en quête de l’essence du langage (GA 38A) comme la première documentation du moment logique du tournant vers le langage et la poésie de la pensée heideggérienne du milieu des années 1930. Débutant par des considérations logiques, le cours se termine de manière énigmatique sur la question de la poésie, qui annonce ainsi le cours du semestre suivant de l’hiver 1934-1935 Les hymnes de Hölderlin, La « Germanie » et « Le Rhin » (GA 39). Nous comprenons ce cours comme étant la documentation du moment poétique du tournant vers le langage dans le cours de 1934-1935 et dont nous montrerons qu’il est fondamental pour comprendre la découverte de la question du langage par Heidegger. Finalement, le questionnement logico-poétique fera apparaître un moment métaphysique dans le cours Introduction à la métaphysique (GA 40) de l’été 1935. Ces trois cours peuvent chacun être compris à la lumière des différents moments logique, poétique et métaphysique de la pensée heideggérienne du langage et de la poésie du milieu des années 1930. Cette période de la pensée de Heidegger doit être comprise comme la matrice conceptuelle de sa nouvelle conception du langage, qui posera la base de ce que l’on peut appeler la pensée du « second » Heidegger. Dans un deuxième temps, nous nous intéresserons à deux conférences décisives de cette période, L’Origine de l’oeuvre d’art et Hölderlin et l’essence de la poésie (1936), et à l’important iii manuscrit, alors non publié, des Beiträge zur Philosophie, dans lesquels Heidegger expose et approfondit sa nouvelle conception du langage. Dans ses trois versions de L’origine de l’oeuvre d’art (1931-1932, 1935 et 1936) et dans sa conférence sur Hölderlin de 1936, Heidegger présente publiquement pour la première fois sa nouvelle conception du langage et de la poésie. Les notions exposées dans ces conférences joueront un rôle central dans Les apports à la philosophie. De l’événement appropriant (1936-1938), qui peut être compris comme l’aboutissement de la remise en chantier de la pensée heideggérienne du langage du milieu des années 1930. Dans la continuité de ses réflexions présentées dans les cours de ces années, Heidegger propose de lire la poésie hölderlinienne comme naissant de l’expérience de la fuite des dieux et étant l’annonce prophétique d’un autre commencement de l’histoire. Penser le langage et la poésie reviendrait ainsi à penser le « projet poétique de l’être » : ayant accueilli la dispensation de l’être, le poète serait celui qui pourrait fonder le commencement de l’histoire. Si Heidegger se concentre sur la question du langage et de la poésie dans le milieu des années 1930, c’est afin de rendre possible un autre commencement de l’histoire, dont Hölderlin serait l’annonciateur. La visée de cette étude consiste à lire les cours, conférences et manuscrits non publiés des années 1934 à 1938 comme étant le lieu où Heidegger élabore sa nouvelle conception du langage. Nous tâcherons de montrer en quoi cette nouvelle conception du langage de Heidegger doit être comprise à partir de son effort incessant de combattre l’hégémonie de la conception techniciste de l’être. / This study focuses on the progressive development of Martin Heidegger’s new conception of language from 1934 to 1938. This new conception of language must be understood in at least two ways. Firstly, Heidegger’s conception of language appears transformed in 1934: freed from the existential analytics, language, for Heidegger, is now understood in the horizon of Being. Secondly, it is Heidegger’s language itself that is transformed. Following his discovery of Friedrich Hölderlin’s poetry, Heidegger deploys a whole new philosophical vocabulary. These four years are thus decisive for Heidegger’s conceptuality and vocabulary. In order to analyze this double transformation of Heidegger’s relationship to language, this study will proceed in two steps. First, we propose to look at this decisive period in Heidegger’s thought insofar as it is marked, as we intend to show, by a turn toward the question of language and poetry. This turn has three moments. We understand the summer course of 1934 Logic as the Question Concerning the Essence of Language (GA 38A) as the first documentation of the logical moment of the turn in Heideggerian thought toward the question of language and poetry in the mid-1930s. Beginning with logical considerations, the course ends enigmatically on the question of poetry, thus foreshadowing the following winter 1934-1935 semester’s course Hölderlin’s Hymn “Germania” and “The Rhine” (GA 39). We understand this course as documenting the poetic moment of the turn to language in the 1934-1935 course, which we will show that it is fundamental to understanding Heidegger’s discovery of the question of language. Finally, the logico-poetical questioning will give way to a metaphysical moment in the course Introduction to Metaphysics (GA 40) of the summer 1935. These three courses can each be understood in the light of the different logical, poetical and metaphysical moments of Heidegger’s thought on language and poetry in the mid-1930s. This period of Heidegger’s thought should be understood as the conceptual matrix of Heidegger’s new conception of language, which will lay the foundation of what we will have retained as the thought of the “second” Heidegger. Secondly, we will focus on two conferences (of which we now have many versions) and the unpublished manuscript of the Beiträge zur Philosophie in which Heidegger expounds and deepens his new conception of language. In his three versions of The Origine of the Work of Art v (1931-1932, 1935 and 1936) and in his conference Hölderlin and the Essence of Poetry (1936), Heidegger publicly exposes for the first time his new conception of language and poetry. These ideas will play a central role in his Contributions to Philosophy. The Event (1936-1938), which can be understood as the culmination of Heidegger’s thought of language in the 1930s. In the continuity of the reflections presented in his lecture courses of the mid-1930s, Heidegger proposes to read Hölderlinian poetry as the experience of the flight of the gods and the prophetic announcement of another beginning of history. To think language and poetry would be to think the “poetic project of Being”: having heard Being’s dispensation, the poet would be the one who could ground a new the beginning of history. If Heidegger focuses on the question of language and poetry in the mid-1930s, it is in order to make possible another beginning of history, of which Hölderlin would be the herald. The aim of this study is to understand the courses, conferences, and unpublished manuscripts from 1934 to 1938 as the place where Heidegger elaborates his new conception of language. This thesis will show how Heidegger’s new conception of language is to be understood as one the main pillars of his ongoing effort to overcome the hegemony of the technicist conception of Being.
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Le perspectivisme dans la pensée de Nietzsche

Dubois, Steve January 2001 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Le problème de la métaphysique dans la pensée de Theodor W. Aldorno

Dion, François 13 April 2021 (has links)
Le but de ce mémoire est de présenter la position de Theodor W. Adomo sur la métaphysique. Après avoir exposé l’idée philosophique centrale de la pensée d’Adomo, la dialectique négative, nous présentons d’une part la critique qu’adresse Adomo à la tradition métaphysique, et d’autre part sa tentative de sauvetage de la métaphysique. La thèse centrale d’Adomo sur la métaphysique est la suivante : la métaphysique doit être sauvée dans une perspective micrologique, une perspective qui est centrée sur la particularité plutôt que sur l’universalité.
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Le commentaire d'Asclépius à la Métaphysique d'Aristote (livre Alpha, chapitres 1 et 2) : introduction, traduction annotée et étude doctrinale

Lortie, François 12 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2007-2008. / Bien que plusieurs études aient été consacrées à Asclépius de Tralles (Vie siècle), disciple du néoplatonicien Ammonius à Alexandrie, on ne dispose à ce jour d'aucune traduction de son commentaire aux livres A-Z de la Métaphysique d'Aristote. Puisqu'il constitue l'un des plus précieux témoignages de la réception des doctrines métaphysiques du Stagirite au sein de l'école néoplatonicienne, nous avons jugé bon d'entreprendre la première traduction en langue moderne de cet ouvrage. Comme la pleine compréhension de l'exégèse d'Asclépius n'est possible qu'à la lumière de son contexte historico-philosophique, nous avons d'abord présenté la tradition des commentaires grecs à la Métaphysique d'Aristote. Nous avons ensuite offert une traduction annotée des premières pages du commentaire d'Asclépius, à savoir de son prologue et des deux premiers chapitres du livre Alpha. Enfin, nous avons rédigé une étude doctrinale concernant les principaux enjeux philosophiques de la section traduite du commentaire : la division du prologue exégétique en questions capitales, le concept d'appréhension simple et les rapports entre les intelligibles, Dieu et le Bien.
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La critique nietzschéenne de la métaphysique platonicienne

Rhéaume, Marilie 24 April 2018 (has links)
L'objet de la présente recherche est de présenter la critique que Nietzsche formule de la métaphysique platonicienne sous la perspective de la volonté de puissance. Pour ce faire, nous dresserons d'abord un portrait psycho-physiologique de Platon en explorant les influences majeures de ses prédécesseurs sur les idées qui fondent sa métaphysique. Une fois ce portrait établi, nous entamerons la critique de la métaphysique platonicienne en montrant qu'elle résulte d'une mécompréhension du corps et d'erreurs fondamentales de la raison. Cela nous conduira à exposer les raisons pour lesquelles la métaphysique est néfaste pour la vie et doit être surmontée. Nous terminerons en abordant brièvement la question du perspectivisme et du dépassement esthétique de la métaphysique proposés par Nietzsche.
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Autoréflexivité du concept et de l'être : recherches sur le sens du spéculatif chez Hegel

Anderson, Thomas 13 February 2020 (has links)
L’objectif de ce mémoire est de répondre à la question : Pourquoi la philosophie doit-elle nécessairement être spéculative, pour Hegel? Notre recherche interroge la manière dont la philosophie doit envisager son propre discours afin d’assurer sa scientificité, et de prouver ainsi la nécessité de son contenu. Nous expliquons d’abord que la philosophie ne peut rendre compte de sa légitimité que par un effort pour dé-sédimenter les formes figées de la pensée et mettre en lumière la vie du concept dans son identification dynamique à l’être. Hegel nomme « spéculation » cette connaissance de l’identité du concept et de l’être, le savoir le plus concret à ses yeux. Nous défendons que la spéculation permet d’appréhender l’adéquation interne de la pensée et de son contenu, leur immanence. La pensée n’est dès lors plus suspendue à un être hors de soi : elle devient un mouvement de libre détermination. Nous soutenons par ailleurs que le savoir spéculatif ne serait pas possible sans la « méthode » dialectique qui accompagne la progression de la pensée. Loin de se surajouter extérieurement à son objet, la « méthode » dialectique est le cheminement de la chose même. Le discours exprime ce cheminement par des propositions particulières que nous examinons en dernier lieu : les propositions spéculatives.

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