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L'intégration de l'agriculture urbaine à l'architecture pour la réalisation d'une ville viable

Rafiei, Fatemeh 12 1900 (has links) (PDF)
La présente étude est une « recherche exploratoire » qui a utilisé des approches qualitatives et quantitatives dont le but était d'indiquer comment le développement de l'agriculture urbaine peut améliorer la qualité de vie en milieu urbain. Pour atteindre ce but, l'accent a été mis sur les trois grands avantages de l'agriculture urbaine : la réduction de la pauvreté urbaine, l'amélioration de la santé publique, et celle de la relation de l'homme à la nature. Cependant, l'agriculture urbaine en tant qu'approche multidimensionnelle, possède plusieurs autres avantages, non étudiés dans cette étude, pour être en mesure de traiter correctement les trois objectifs précités. Dans ce projet, la question de recherche est la suivante : « Comment l'intégration de l'agriculture urbaine et de l'architecture peuvent créer une ville plus viable? ». La recherche est structurée par « l'étude de cas et l'étude échantillonnage », qui nous aide à découvrir la problématique et nous permet de répondre à notre question de recherche. Dans ce cadre, le quartier de Parc-Extension a été choisi comme site du projet pour découvrir les méthodes pratiques et les approches de « l'intégration de l'agriculture dans les zones résidentielles montréalaises ». Différentes méthodes pour recueillir et analyser les données, comme « l'observation directe » et le « sondage » du quartier ont été mises en place, pour mieux traiter la problématique. Plus loin, l'état actuel des zones résidentielles a été présenté à travers l'analyse démographique et l'analyse du cadre bâti. Une étude d'ensoleillement, réalisée dans le cadre de l'étude d'échantillonnage, a été également présentée, ce qui a permis de distinguer les opportunités de développement de l'agriculture urbaine. Il est à noter que le concept de la ville viable, fondamental dans ce projet, a été précisé progressivement. Le rôle clé de l'agriculture urbaine dans la concrétisation de cette notion a été également décrit. Par ailleurs, le concept d'architecture verte, comme outil principal d'intervention a été introduit en montrant des exemples de projets qui améliorent les activités agricoles dans l'environnement bâti. Le dernier chapitre de ce mémoire est constitué surtout par les approches finales et les propositions, pour le quartier urbain étudié. Toutes ces approches ont été analysées pour aider à comprendre les faiblesses et les avantages de chaque méthode. Un système d'évaluation a été ensuite défini pour aider à estimer si la durabilité a augmenté dans Parc-Extension. Pour ce faire, quelques indicateurs pour mesurer le développement durable ont été définis. Grâce à ce système, les trois objectifs mentionnés ci-dessus ont été réalisés, approximativement, par les différentes approches. Cependant la mesure de certaines de ces indicateurs se révèle difficile car ils ne sont pas quantitatifs. Pour finir, cette recherche a démontré que les trois dimensions du développement durable pourraient être améliorées par la réalisation de ces objectifs. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : agriculture urbaine, ville vivable, développement durable, sécurité alimentaire, pauvreté urbaine, architecture verte, toits verts, aménagement urbain durable.
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Action collective conflictuelle et cohésion sociale : le cas du quartier Saint-Michel à Montréal

Bocquin, Christophe 03 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur l'interaction entre deux concepts actuellement au cœur de débats scientifiques : l'action collective conflictuelle et la cohésion sociale. Dans une démarche de développement par l'initiative locale, la cohésion sociale est de plus en plus mise en avant comme un levier pour le développement de territoires en difficulté, notamment au travers du programme canadien des vibrant communities. Si la cohésion sociale est vue par la majorité des chercheurs comme un objectif intéressant bien qu'insuffisant pour sortir seul un quartier de la pauvreté et l'amener dans la voie du développement collectif, son rapport avec le conflit suscite un débat de la communauté scientifique. En effet, celle-ci est divisée à ce sujet. Certains voient le conflit comme un vecteur de division et de renforcements d'inégalités territoriales. D'autres pensent que l'action collective conflictuelle peut avoir un rôle positif sur la cohésion sociale, en engendrant un processus par lequel les acteurs formalisent, débattent et confrontent leurs idées. Ce choc des idées permet une ouverture vers les autres et ouvre la voie à un consensus et contribue à l'émergence ou au renforcement de l'identité locale. Ce mémoire a pour objectif de renverser le paradigme selon lequel le conflit ne serait qu'un vecteur de division. Le quartier de Saint-Michel est marqué par une histoire forte de conflits entre ses habitants et la ville de Montréal au sujet des nuisances provoquées par la carrière Miron. Le dense milieu communautaire michelois et son modèle de gouvernance locale sont issus de cette action collective conflictuelle qui a duré plusieurs dizaines d'années. Malgré un contexte de diversité sociale et différentes vagues d'immigration, on constate une cohésion sociale forte dans le quartier Saint-Michel, avec un sentiment d'appartenance important et un partage de valeurs communes entre les habitants. Ce milieu communautaire bien structuré a permis au quartier Saint-Michel de s'approprier et de profiter des retombées de l'implantation de la Tohu, ainsi que de mobiliser des ressources exogènes importantes. L'appui des pouvoirs publics aux initiatives locales micheloises permet au quartier d'entamer sa revitalisation. Néanmoins, si le conflit semble avoir des effets positifs sur la cohésion sociale et permettre de créer un contexte favorable à des initiatives locales, il faut certaines conditions pour qu'il parvienne à engendrer des processus de cohésion. Ce sont ces conditions que nous étudions dans ce mémoire. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Développement local, cohésion sociale, action collective conflictuelle, innovation, gouvernance, culture.
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L'internationalisation des entreprises de biotechnologie

Veilleux, Sophie January 2008 (has links) (PDF)
La présente étude démontre que l'entrepreneurship international, la gestion internationale et la gestion des entreprises de biotechnologie reposent sur une base multifactorielle en ce qui a trait aux entreprises de biotechnologie en santé humaine dans le domaine thérapeutique. Cette théorie multifactorielle de l'internationalisation s'appuie sur l'analyse de 430 accords technologiques répartis entre Montréal et Boston en tenant compte de trois fonctions, soit, la recherche et développement (R-D), la production et le marketing. Il est important de souligner que le tissu socioéconomique distingue les entreprises de Montréal de celles de Boston et module également les caractéristiques des entreprises et la nature des accords technologiques. La théorie multifactorielle tient compte des quatre mesures de l'internationalisation, soit la vitesse, le rythme, la diversité et l'intensité dûment associés aux trois fonctions et à la nature des accords technologiques. Les résultats de notre recherche mettent en lumière l'importance du tissu socioéconomique. Ainsi, la maturité des régions dans le domaine thérapeutique, les ressources humaines et financières disponibles, la proximité d'infrastructures de production et de multinationales, ainsi que l'homogénéité de la population influencent les caractéristiques des entreprises dont dépend l'élaboration d'accords technologiques à l'étranger. Alors que l'expérience précédente du dirigeant et l'obtention de capital de risque entraînent l'augmentation du nombre de brevets et d'employés, l'âge de l'entreprise affecte l'étape de développement de son produit le plus avancé et sa présence en Bourse. À Montréal, l'internationalisation s'inscrit dans le vécu des entreprises en matière de R-D pour parer à l'homogénéité du milieu socioéconomique, pour rechercher la complémentarité des ressources et des compétences. Ces entreprises utilisent particulièrement les achats de licences et les alliances de R-D à la fois avec des universités et avec de petites entreprises étrangères, principalement américaines. À Boston, le tissu socioéconomique permet aux entreprises de se développer à l'échelle nationale en offrant notamment une indépendance financière qui leur concède le privilège de choisir les accords les plus prometteurs, dont ceux avec de grandes corporations, et ce, au moment opportun. La proximité de multinationales favorise les liens et permet de restreindre leurs accords technologiques étrangers dont le rythme de ceux tout de même établis est plus rapide en raison de ce support. D'ailleurs, ces entreprises s'illustrent davantage sur la scène internationale pour le marketing. En fait. les accords de R-D avec des multinationales semblent se convertir en ventes de licences. Enfin, la documentation et la diflusion des apprentissages sur les procédures de formation des accords technologiques influencent la vitesse, le rythme et la diversité de l'internationalisation. Cependant, plus de dirigeants devraient mettre en place des mesures incitatives pour bénéficier de ces avantages. Bref, l'intégration des théories économiques et comportementales de la gestion internationale ainsi que des observations empiriques en entrepreneurship international dans une théorie multifactorielle permet une compréhension intégrée et globale du processus d'internationalisation des entreprises de biotechnologie thérapeutique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Entrepreneurship international, Internationalisation, Accords technologiques, Biotechnologie.
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La reconnaissance : un enjeu pour la sortie de la rue des jeunes à Montréal

Colombo, Annamaria January 2008 (has links) (PDF)
Le but de cette thèse est d'expliquer le rôle que joue la reconnaissance dans le processus de sortie de la rue des jeunes à Montréal. En d'autres termes, est-ce que le fait que le jeune de la rue se sente reconnu ou non par des acteurs significatifs favorise ou fait obstacle à sa sortie de la rue? À part une recherche portant sur les sorties de la rue des jeunes au Canada et notre propre recherche de maîtrise, il n'existe aucune recherche abordant spécifiquement le processus de sortie de la rue des jeunes à Montréal. Cette recherche s'intéresse spécifiquement au processus de repositionnement identitaire qui s'opère lors de la sortie de la rue. Au cours de ce processus, l'individu compose avec des manifestations de reconnaissance suffisante, partielle ou négative de la part de personnes et d'institutions significatives, afin de s'approprier une position identitaire différente que celle de jeune de la rue. Cette reconnaissance peut être d'ordre affectif, social et/ou juridique. Elle peut venir des parents, des amis de rue, de voisins, d'un sugar daddy, du marché de l'emploi, de l'école, des intervenants, du fait de devenir parent, etc. À partir d'une approche interactionniste, complétée par des apports de la psychanalyse, nous avons poursuivi et complexifié des liens théoriques effectués par certains auteurs qui ont montré qu'un processus identitaire est à l'oeuvre dans l'appropriation de la rue. Nous proposons de considérer la sortie de la rue comme un processus paradoxal de repositionnement identitaire, concept qui permet d'interpréter ce phénomène en termes de processus dynamique et complexe et de mettre l'accent sur la dimension interactive des dynamiques identitaires qui le caractérise. Le concept de reconnaissance permet de rendre compte de l'articulation des différents niveaux d'interaction à travers lesquels ce repositionnement s'opère. En effet, grâce à la reconnaissance l'individu peut stabiliser la position identitaire à laquelle il s'identifie, qu'il s'approprie et négocie en interaction avec autrui. Ces enjeux de reconnaissance s'ancrent dans des contextes relationnels concrets. Ces contextes relationnels varient selon la forme de reconnaissance en jeu (affective, sociale, juridique) et les acteurs ou institutions impliqués. En outre, ils s'inscrivent dans une trajectoire subjective qui permet de rendre compte du sens qu'ils revêtent aux yeux du sujet. Privilégiant le point de vue des jeunes qui sont sortis de la rue, nous avons mené vingt-quatre entrevues individuelles visant à identifier les conditions de reconnaissance qui permettent le repositionnement identitaire amenant le sujet-acteur à sortir de la rue. Ces entrevues ont fait l'objet d'une analyse de contenu approfondie, dont les résultats ont été soumis pour validation aux répondants lors de deux focus-groupes. L'analyse détaillée des dynamiques de reconnaissance a permis de dégager une cohérence symbolique des trajectoires de repositionnement identitaire, sans pour autant évacuer la complexité et les paradoxes des contextes relationnels au sein desquels ce processus s'opère. En effet, les résultats de la recherche montrent que le choix de voies spécifiques de sortie de la rue est à mettre en relation avec un imaginaire de normalité, qui se manifeste de façon différente selon les attentes de reconnaissance des répondants. Ces attentes de reconnaissance sont à mettre en relation avec des modes de relation spécifiques à soi et aux autres, qui trouvent leur genèse dans les formes de relation parentale vécues durant l'enfance. En d'autres termes, la prise en compte de la forme de relation parentale vécue durant l'enfance permet d'expliquer les modes de relation spécifiques à la rue et à la sortie de la rue développés par ces jeunes. Cette transmission normative d'origine structure le processus identitaire à l'oeuvre dans l'appropriation de la rue et la sortie de la rue, mais elle fait aussi l'objet d'une réappropriation de la part du sujet-acteur. Nous avons identifié trois formes de relation parentale vécues par les répondants: une forme de relation parentale de rejet (qui se manifeste sous forme de négation ou de contrôle), d'abandon et d'incohérence. À partir de ce vécu infantile, il a été possible de dégager des attentes de reconnaissance prépondérantes chez les répondants: être accepté, être aimé, donner un sens à son identité éclatée. Selon ces attentes de reconnaissance, des modes spécifiques de relation aux autres et aux lieux ont été développés: affirmation de soi/négation de soi, indépendance/dépendance, liberté/captivité. Ces modes de relation ont caractérisé le rapport à la rue des répondants et les ont amenés à investir certains contextes relationnels plutôt que d'autres et à les investir de façon différente. Ces différents modes de relation se traduisent aussi à travers différentes représentations de la sortie de la rue et, par conséquent, de la nouvelle position identitaire qui pourrait actualiser cette sortie. En effet, l'analyse de l'attractivité des lieux pour ces jeunes a révélé des transformations dans leur positionnement identitaire. Malgré leur diversité, leurs différentes représentations de la sortie de la rue s'articulent toutes autour d'un imaginaire de normalité. Cet imaginaire de normalité est sollicité par les répondants pour expliquer la voie qu'ils ont choisie pour sortir de la rue, c'est-à-dire les contextes relationnels et les perspectives de repositionnement identitaire qu'ils ont valorisés. En d'autres termes, sortir de la rue, pour eux, c'est correspondre à la représentation qu'ils se font de la normalité. Néanmoins, la définition donnée à cette normalité varie selon leur vécu infantile. Pour ceux qui ont vécu des relations parentales marquées par le rejet, l'imaginaire de normalité s'exprime en termes d'« être comme les autres » ou « être comme il faut », position qui leur permet d'être acceptés aussi bien sur le plan affectif que social et/ou juridique. Pour ceux qui ont vécu des relations parentales plutôt marquées par l'abandon, cet imaginaire de normalité s'exprime davantage en termes d'autonomie, puisque pour ces individus, il s'agit de réussir à prendre en charge leur (sur)vie sans l'aide des adultes. Enfin, pour ceux qui ont vécu plutôt de l'incohérence, c'est la réussite (scolaire, professionnelle, familiale) qui est garante de l'appropriation d'une position identitaire inscrite dans la normalité, celle-ci leur permettant d'attribuer un sens plus cohérent à leur existence. Précisons que toutes ces représentations de la sortie peuvent se retrouver chez l'ensemble des répondants, mais, selon leur vécu infantile, ils ont tendance à les exprimer dans un registre prépondérant par rapport aux autres. Bref, c'est en s'appropriant des manifestations de reconnaissance leur permettant de construire un rapport positif à eux -les manifestations de reconnaissance et leur perception de celles-ci se modifiant elles aussi au fur et à mesure qu'ils effectuaient leur repositionnement -que les répondants ont construit leur processus de sortie de la rue, en fonction de la représentation qu'ils en ont élaborée. Ces résultats indiquent, d'une part, la nécessité de comprendre la sortie de la rue comme un processus paradoxal qui s'inscrit dans une trajectoire subjective, plutôt que comme une suite de comportements isolés. Par ailleurs, ils confirment la nécessité de maintenir des liens entre la marge et le centre. En effet, si nos résultats montrent que l'appropriation de la marge ne serait pas si opposée qu'on pourrait le croire à un désir de normalité, ils indiquent aussi que les efforts de plusieurs jeunes pour s'en sortir demeurent précaires. Dans ce contexte, nos résultats laissent penser que les politiques urbaines actuelles de gestion de l'espace ne reconnaissent pas l'occupation de l'espace par les jeunes de la rue et que cette non-reconnaissance fragiliserait leur processus de sortie de la rue, plutôt que de contribuer à sa réussite. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Jeunes de la rue, Sortie de la rue, Reconnaissance, Normalité, Imaginaire social, Identité, Position identitaire, Repositionnement identitaire, Appropriation, Relations parentales, Jeunesse, Marginalité.
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Contribution de l'entretien motivationnel sur le changement de comportement des clients d'un centre d'éducation pour la santé

Beauséjour, Claudie 04 1900 (has links) (PDF)
L'Organisation mondiale de la santé (2002, 2005) affirme que les habitudes de vie nocives composent d'importants facteurs de risque de développer une maladie chronique. Les résultats de l'Enquête sur la santé dans les communautés canadiennes (ESCC, 2005) démontrent plusieurs données alarmantes sur les habitudes de vie des montréalais(es). Considérant qu'une alimentation inadéquate, la sédentarité et le tabagisme sont trois facteurs de risque modifiables qui sont déterminants face aux principales maladies chroniques, la Direction de la santé publique de Montréal a mis en place son Système de prévention clinique. Dans cette optique, la création des Centres d'éducation pour la santé (CES) s'est faite graduellement depuis 2007 pour soutenir les personnes en processus de changement dans leurs habitudes de vie. L'approche choisie par la Direction de la santé publique pour aider la population à adopter de meilleures habitudes de vie est l'entretien motivationnel. L'intérêt principal de notre projet est d'étudier l'entretien motivationnel établi par Miller & Rollnick (2006, 2009) dans le cadre d'une rencontre au CES d'un CLSC de Montréal et de décrire cet entretien motivationnel du point de vue du client et de l'intervenant. Le modèle transthéorique de changement de comportement de Prochaska & DiClemente (1983) est utilisé pour ancrer nos connaissances dans un processus de changement impliquant plusieurs stades. Nous décrivons également en détail l'entretien motivationnel et son approche d'intervention avant de finalement explorer le paradigme d'humanisme et les théories de Rogers (1972) et de Lewin (1959, 1992) pour approfondir le processus d'accompagnement. Afin d'établir des liens entre la littérature et la pratique, nous avons sondé 20 personnes ayant fréquenté le CES étudié et ce, à l'aide de deux questionnaires (tout de suite après le premier entretien motivationnel et de 6 à 8 semaines plus tard) pour nous permettre d'évaluer l'évolution des personnes dans leur changement de comportement. Nous avons aussi recueilli l'avis des intervenants du CES lors d'une entrevue individuelle avec chacun. Nous avons établi où se situe chaque client dans son stade de changement de comportement, nous avons revu si les notions de l'entretien motivationnel sont bien appliquées par les intervenants et si les clients apprécient cette approche. Finalement, nous avons révisé certains éléments en lien avec le processus d'accompagnement. L'analyse des résultats obtenus nous a permis de constater l'évolution des clients du CES dans les différents stades de changement en plus de l'appréciation des différents acteurs envers l'approche de l'entretien motivationnel et le processus d'accompagnement. Somme toute, ce mémoire a permis d'établir un portrait détaillé de la contribution de l'entretien motivationnel dans le processus de changement de comportement en lien avec les habitudes de vie des clients du CES. La vision et l'appréciation de la clientèle et des intervenants a également pu être démontrée. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Habitudes de vie, Changement de comportement, Entretien motivationnel, Processus d'accompagnement, Centre d'éducation pour la santé.
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Les plaisirs de la danse à Montréal : transformation d'un divertissement et de ses pratiques, 1870-1940

Roquigny, Peggy 04 1900 (has links) (PDF)
L'historiographie montréalaise des années 1870 à 1940 s'est penchée sur de nombreux espaces de loisirs se développant à cette époque, mais peu sur la danse (qui a plutôt donné lieu à des ouvrages sur l'histoire de la danse traditionnelle des origines jusqu'au milieu du XXe siècle), et sur les relations entre anciennes et nouvelles formes de loisir (pourtant abordées par les sociologues de l'histoire du loisir au Québec). Or, le Montréal des années 1870 à 1940 constitue un milieu en plein bouleversements, tant du fait de l'industrialisation, de l'urbanisation et de la commercialisation; bouleversements qui ne sont pas sans atteindre ce vieux loisir toujours pratiqué qu'est la danse. Ce contexte apparaît donc comme un cadre légitime lorsqu'on cherche à saisir les transformations de l'activité dansante. Mais également, il rend d'autant plus remarquable les constances éventuelles. Effectivement, nous nous sommes fixés pour objectif d'étudier la façon dont la danse récréative se transforme à Montréal entre 1870 et 1940, pour vérifier, aussi bien à travers les cadres qu'à travers les pratiques, si la danse se transforme de façon linéaire, une pratique remplaçant une autre, ou si l'on observe plutôt une diversification des façons de pratiquer l'activité dansante, diversification liée au maintien de cadres ou de pratiques antérieures. L'hypothèse établie stipule que l'histoire de la transformation de la danse récréative ne s'écrit pas nécessairement en temps successifs, de façon évolutive, mais également de façon synchronique, permettant ainsi des interactions, et peut-être une certaine convergence, entre les formes les plus anciennes et les plus récentes sans que l'une s'efface pour autant au contact de l'autre. Pour soutenir cette hypothèse, la danse récréative est analysée sous quatre aspects. Le premier concerne les cadres dans lesquels l'activité se pratique, soit les danses de particuliers, les danses de divers regroupements sociaux, associatifs ou professionnels, et les commerces de danse, qui comportent des salles de danse (y compris les écoles ouvrant leurs salles au loisir payant), les restaurants dansants et les cabarets. Le deuxième aspect relève de la temporalité de l'activité, des divers calendriers selon lesquels elle est pratiquée. Le troisième se rapporte aux danses elles-mêmes, dont le répertoire évolue selon les milieux de pratiques et l'époque. Le quatrième aspect, touchant aux comportements et à la sociabilité des danseurs, est directement lié aux types de danses pratiquées. À travers ces aspects, nous nous sommes efforcés de déterminer les transformations mais aussi les constances de l'activité, les spécificités (notamment selon les groupes sociaux et culturels) mais aussi les influences et même les convergences. Nous en arrivons ainsi à la conclusion que la danse récréative connaît de profondes transformations entre 1870 et 1940; que certaines de ces mutations sont effectivement synonymes de ruptures, car le lien entre les pratiques antérieures et ultérieures n'existe que sous forme de traces des premières laissées dans les suivantes; mais aussi que d'anciens cadres et pratiques continuent de coexister avec les nouveaux, et ce de façon interactive, de sorte que les anciennes pratiques, articulées aux nouvelles, suivent le goût et les moyens du jour, sont adaptées aux temps modernes, et donc viables. Ces quatre aspects traversent les six chapitres du développement, d'abord organisé selon deux périodes principales, 1870-1914 et 1918-1940, puis de façon thématique. De multiples sources ont été convoquées pour documenter aussi bien les danses de particuliers, les danses organisées par divers regroupements sociaux, notamment associatifs, et les commerces de danse : annonces et comptes rendus de soirées dansantes, publicités d'établissements commerciaux glanés dans les journaux, programmes de théâtre et de danse, spicilèges et revues, programmes de bals, manuels de danse et d'étiquette, et quelques rares témoignages. Ces sources ont notamment permis la constitution d'un corpus de cent quatorze programmes de bals et d'un répertoire de cent vingt-six commerces de danse. Malgré cette diversité documentaire, certains milieux socioculturels sont restés moins accessibles que d'autres. Ainsi, ce qui se dansait dans les associations francophones ou dans celles des milieux populaires nous reste moins bien connu que pour les associations anglo-bourgeoises. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : danse, bal, cabaret, loisir, divertissement, sociabilité, association.
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Les espaces relâchés produits par la créativité populaire

Mora, Cecilia 01 1900 (has links) (PDF)
Cette recherche porte sur les espaces relâchés produits à partir de la créativité de ceux qui habitent dans des quartiers défavorisés. Ces espaces sont conçus pour répondre à des besoins peu ou non satisfaits par les espaces publics ouverts offerts par la ville, produits officiellement par les planificateurs. À partir de l'analyse approfondie d'un cas - le quartier Pointe-Saint-Charles à Montréal - nous tentons de définir les principales caractéristiques de ces espaces, les différents usages qui y ont lieu et leurs usagers. Cette recherche a donc visé à répondre à la question suivante : comment peut-on identifier les espaces relâchés produits par la créativité populaire? Pour répondre à cette question il était nécessaire de définir les concepts clés utilisés dans cette recherche, se basant surtout sur les différentes conceptions de l'espace public et ses divers regards : urbanistique, sociologique, géographique, psycho-environnementale, culminant dans un regard interdisciplinaire. Pour ce faire, notre revue de la littérature présente les œuvres classiques portant sur l'espace public ainsi que les œuvres très récentes qui portent sur un concept récemment apparu : les espaces relâchés, terme lié surtout aux espaces résiduels auxquels la population donne de nouveaux usages. Afin de développer cette recherche, nous avons adopté la méthode de l'étude de cas à partir de relevés de terrain, pour mieux comprendre les spécificités du phénomène. Nous avons contextualisé notre étude de cas à partir de l'analyse des différents types d'espaces relâchés de Pointe-Saint-Charles. C'est lors de recherches antérieures réalisées au Brésil que l'idée d'étudier ces espaces a germé et elles ont été utilisées afin d'éclairer la démarche de l'étude du cas montréalais. Toutefois, il faut souligner que le cas montréalais n'a pas été aussi riche que prévu. Notre but est de définir les caractéristiques générales des espaces relâchés et ses différents types, tout en soulignant leur importance, selon nous, pour les couches sociales plus pauvres. Leur adaptabilité et leur flexibilité sont deux éléments primordiaux que les rendraient plus sensibles à leur production et leur reproduction, entre autres dans les quartiers ouvriers des villes canadiennes et dans les favelas brésiliennes. Nous espérons ainsi contribuer à la compréhension de l'importance de la création d'espaces de sociabilité plus relâchés dans les villes. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : espaces relâchés, espaces publics, créativité populaire, Pointe-Saint-Charles.
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Residential mobility in Montreal, 1861-1901

Gilliland, Jason A. January 1993 (has links)
Residential change is a pervasive condition of North American society. In a lifetime, a person may go through many decisive and interrelated changes in occupational status, family situation and dwelling-place. This research tests the relationships among three major processes: residential mobility, social mobility, and family formation in Montreal between 1861 and 1901. Using sample households from three cultural communities: French Canadian, Irish Catholic, and British Protestants, it was determined that the majority of households were highly mobile, yet remained within a compact geographical area. Mobility is seen as a response to a changing set of needs and opportunities, and families facilitated adjustment through extensive networks of kinship and neighbouring. / Studies of present-day household mobility provide a well-developed set of theories, on which several hypotheses were based. Multivariate regression analysis was performed using the binomial logit model to assess the relative effects of ethnicity, tenure, occupational status, age, household size, marital status and rent, on rates of household persistence.
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Crisis? what crisis? : Anglophone musicmaking in Montreal

Stahl, Geoff January 2003 (has links)
The relationship of musicmaking to the city is a complicated one as it often takes very specific and complex spatial and social forms. The example of Montreal can be used to illustrate some of the ways in which these forms manifest themselves. By considering the way in which two particular cultural spaces, namely scene and bohemia, emerge in relation to musical activity, this project analyzes the nature of musicmaking and its role in shaping a unique experience of the city. It frames a case study of Montreal musicmaking to explore the ways in which scenes and bohemias are connected to city life. It also considers the way in which a particular image of the city manifests itself through musicmaking. The collective representation of Montreal as a bohemia by anglophone musicmakers works with and through a number of social divisions and cultural distinctions. It is argued that the nature of place-images and mythology in musicmaking is such that they have a profound effect on the sociomusical experience of the city. Montreal is privileged by many anglophone musicmakers as an ideal city in which to be culturally active, as the city's weak economic state is perceived to foster the conditions best suited to a flourishing bohemia. This project examines the relationship of musicmakers to Montreal, using a variety of research methods and theories. Cognitive mapping, diaristic accounts and interviews are utilized to better apprehend how a chosen image of Montreal affects musical practice. The socioeconomic history of Montreal in the latter half of the twentieth century is used to frame an analysis of the emergence of an independent music scene in the city. By exploring a number of relevant factors, this project documents the ways in which musicmaking is structured in relation to the economic, political and social dimensions of Montreal.
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Housing of female single-parent families with special reference to Point St. Charles

Bourianova, Ioulia. January 1996 (has links)
The single-parent family is an established household form in North American and Western European societies, yet today's homes are often built and marketed for the two-earner household. Inadequate and unaffordable housing is a source of daily stress in the lives of single parents. This thesis investigates the problems and concerns of the female single parents described in the literature, and reviews selected examples of single-parent housing projects developed in North America and Europe. A comparison is made with a particular group of female single parents living in the Point St. Charles neighborhood of Montreal. / A review of the difficulties faced by this group is provided, particularly their housing concerns and the types of housing available to them. A brief historical overview of Point St. Charles is given so that the reader may better understand the group of female single parents surveyed. / An analysis of the survey results reveals that although many of the problems and concerns of single parents described in the literature are similar to those identified in the present survey, few generalizations can be made about their housing problems.

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