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La diffusion culturelle internationale : les enjeux de la politique de prêts d'oeuvre et d'expositions du MNAM-CCI (Centre Georges Pompidou) pendant la période 2000-2007 / International diffusion of culture : the lending strategies of works of art and exhibitions at the National Museum of Modern Art (Georges Pompidou Center) during 2000 and 2007

Kinoshita, Harumi 17 November 2011 (has links)
Le musée contemporain ne se caractérise plus seulement comme un lieu voué à préservation, conservation et présentation des collections mais comme un lieu inscrit dans des réseaux, comme le montre l’étude de la politique de diffusion : celle-ci est l’objet de ma thèse en sciences de l’information et de la communication intitulée « La diffusion culturelle à l’échelle internationale : les enjeux de la politique du prêt des œuvres et des expositions du Mnam-Cci (Centre Georges Pompidou) pendant la période 2000-2007 ».Le Mnam-Cci est l’un des plus importants musées au monde grâce à sa collection d’art moderne et contemporain. Il offre non seulement des expositions temporaires mais aussi de nombreuses activités culturelles : cinémas, conférences, concerts, spectacles. Sa collection se compose de 60 000 œuvres, est empruntée auprès des musées du monde entier.Compte tenu de la richesse de la collection, la politique du prêt des œuvres est l’une des stratégies importantes du musée. Dans la perspective d’une étude muséologique, l’analyse de la politique du prêt des œuvres nous paraît des plus pertinentes.La première partie de la thèse met en évidence les mécanismes de la circulation des œuvres et celles des expositions dans un contexte des territoires à l’échelle internationale. La deuxième partie de la thèse décirt la circulation des biens culturels à l’heure de la mondialisation. La dernière partie de la thèse montre le développement de la stratégie communicationnelle à l’échelle internationale à travers la politique de diffusion.C’est ainsi que ce travail montre la diffusion culturelle à l’échelle internationale par l’intermédiaire de la politique du prêt des œuvres et des expositions du Mnam-Cci. / A contemporary museum isn’t any longer a place that is only dedicated to collecting, preserving, and presenting the collections, but a place which is integrated into a network, as the studies of strategies of diffusion are showing. This is the subject of my thesis worked in the field of communication and information science with the title: “International diffusion of culture: the lending strategies of works of art and exhibitions at the National Museum of Modern Art (Georges Pompidou Center) during 2000 and 2007”.The National Museum of Modern Art (Pompidou Center) is one of the most important museums of the world thanks to its modern and contemporary collections. The Pompidou Center does not only present temporary exhibitions, but also a range of other cultural activities: cinema shows, concerts, conferences and spectacles. Its collection comprises 60, 000 pieces of works of art which are borrowed by museums all over the world.Taking its rich collection into consideration, the lending strategies of works of art are one of the important drivers of the museum. The analysis of these lending strategies is crucial from a museology standpoint.The first part of the thesis deals with the circulation mechanism of works of art and the exhibitions in the context of international territories. The second chapter of the thesis looks at the circulation of cultural goods in the context of globalization. The last part of the thesis deals with the development of international communication strategies via the strategy of diffusion.That is how this work shows an international diffusion of culture via the lending strategies of works of art and exhibitions at the National Museum of Modern Art (Pompidou Center).
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La Nation entre les lignes. Médias invisibles, discours implicites et invention de tradition chez les Saxons de Transylvanie. / The nation between the lines. Invisible medias, implicit meanings and invention of tradition by Transylvanian saxons

Roth, Catherine 04 December 2013 (has links)
Les communautés s’imaginent (Anderson, Hobsbawm, Gellner), mais comment l’invention est-elle diffusée et transformée en identité collective ? Cette théorie communicationnelle de la nation clarifie le concept flou d’invention de tradition en distinguant invention, transmission par un média (F. d’Almeida, J. Assmann), et transformation de l’invention en tradition, du présent en passé. L’hypothèse est que le plus important n’est pas dit : le message est implicite, et le média est invisible en tant que tel. L’implicite permet une naturalisation qui s’adresse en partie à l’inconscient, garant de l’intangibilité de la nation (C. Kerbrat-Orecchioni, M. Douglas). Les Saxons de Transylvanie, minorité allemande de Roumanie, ont choisi en 1990 l’émigration collective en Allemagne ; avec un début au XIIe siècle, une fin au XXIe, et des mutations identitaires dans un monde multiculturel, puis tendant vers la monoculturalité, et aujourd’hui la transculturalité, ils sont un terrain d’observation particulièrement pertinent. L’étude de leur historiographie, musée, Eglise, et club de montagne montre qu’ils ont entre les lignes réinventé le temps, l’espace public et le territoire, pendant que l’implicite figeait le temps, sacralisait la société et géologisait le territoire. Selon Karl W. Deutsch, un peuple est une communauté de communication, qui échange plus intensivement vers l’intérieur que vers l’extérieur. Un pont est ainsi créé entre théories des nations et nationalismes et Sciences de l’information et de la communication. Les différents implicites président à la fois à la construction nationale, au maintien des Etats-nations et à celui des dictatures, avec des similitudes troublantes entre les nations et les époques. / Communities imagine themselves (Anderson, Hobsbawm, Gellner), but how is the invention spread and transformed into collective identity? This communication theory of nation clarifies the blurred concept of invention of tradition by distinguishing invention, transmission by a media (F. d’Almedia, J. Assmann), and transformation of invention into tradition, of present into past. The hypothesis is that the most important is not being said: the message is implicit and the media is invisible as such. Implicit meaning allows a naturalization that appeals in part to the unconscious – the guarantor of the nation’s intangibility (C. Kerbrat-Orecchioni, M. Douglas). Transylvanian Saxons, a German minority in Romania, chose collective emigration to Germany in 1990. With a beginning in the 12th century, an end in the 21st century, and identity transformations in a world first multicultural, then tending to monoculturality, and today to transculturality, they are a particularly relevant field observation. Studies of their historiography, museum, church and mountain club show that they have between the lines reinvented time, public space and territory, while the implicit froze time, sanctified society and ‘‘geologyzed’’ the territory. According to Karl W. Deutsch, a population is a community of communication who exchanges intensively more to the inside than the outside. Thus, a bridge is being built between the theories of nations and nationalism and communication studies. The different forms of implicit steer invisibly the national construction, the maintain of Nation-states and also of dictatorships with disturbing similarities between nations and eras.
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Le Japon au musée. Le Musée national d’ethnologie et le Musée national d’histoire et de folklore : histoire comparée et enjeux / Japan at museum. The National Museum od Ethnology and the National Museum of History and Folklore : stakes and comparative history

Berthon, Alice 22 February 2017 (has links)
En 1974 et 1981, deux musées nationaux d’un genre nouveau ont été fondés au Japon : successivement, le Musée national d’ethnologie dans le Kansai, et le Musée national d’histoire et de folklore dans le Kantô. Le premier expose l’ensemble des cultures étrangères ainsi que celle de l’archipel, à travers une approche ethnologique, quand le second se concentre sur l’histoire, le folklore et l’archéologie du Japon. Ce travail vise à analyser le processus de construction et la manière dont le Japon est (re)présenté à travers ces deux musées, en les inscrivant dans une histoire aussi bien muséale que disciplinaire. Leur création dans un Japon en plein essor économique et, par surcroît, qui venait de rejoindre les grandes puissances sur la scène internationale, les associe d’emblée à une volonté de positionner la culture et l’histoire nationale, afin de rendre compte de son particularisme, ou encore de son homogénéité ; théories alors largement répandues à cette période. Si ce contexte idéologique rejaillit en partie dans les choix muséographiques et programmatiques, ce n’est pas tant pour y adhérer que sous forme de tensions propres au caractère national de ces deux musées. La muséographie étant à la charge des chercheurs et non des conservateurs, ce sont d’abord des enjeux disciplinaires qui conditionnent l’exposition. La tension se situe aussi bien dans la peur de l’instrumentalisation que dans l’exigence de la rigueur scientifique pour se légitimer ; ce qui se traduira sous forme de négociations et d’ajustements entre l’autorité du discours scientifique et celui, plus politique, de l’État-nation. / In 1974 and 1981, two national museums of a new kind were established in Japan : successively, the National Museum of Ethnology in the Kansai region, and the National Museum of History and Folklore in the Kantô region. The first exhibits foreign cultures, as well as cultures of the Japanese archipelago, using an ethnological approach, whereas the second focuses on the history, folklore and archeology of Japan. This work aims at analysing the process of construction and the way Japan is (re)presented in these two museums, while replacing them in both museum and disciplinary history. Their establishment, in the context of Japanese economic growth, in a country who had just joined the ranks of global powers is thus linked with a strong will to present national history and culture in order to show its particularism, or its homogeneity ; both such theories were widely prevalent in this period. If this ideological context is partly reflected in the museographic and programmatic choices, it’s not so much to adhere to them, but can be perceived in the form of tensions, pertaining to the national character of these two museums. Since the museography was left to researchers and not curators, it is first and foremost the disciplinary stakes which condition the exhibition. The tension arises from the clash of intrumentalisation, and the demand for scientific rigor to legitimate certain claims, materilazed by negociations and adjustments between the authority of the scientific discourse and that, more political, of the nation-state.
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Participation culturelle des personnes ayant des incapacités dans un contexte muséal : de l'accès inclusif au développement du pouvoir d'agir

Miqueu, Marie 27 March 2023 (has links)
L'accès inclusif est un des facteurs essentiels de l'inclusion sociale et de lutte contre les discriminations (Rocques et al. 2011 ; Saint-Laurent et Emond, 2006). L'accès à la culture permet aux personnes ayant des incapacités d'accroître leur sentiment d'autodétermination et de contrôle sur leur vie (Saint-Laurent et Emond, 2006) et participe à leur épanouissement (Sophys-Véret, 2015). Ainsi, cette recherche vise à explorer les éléments influençant leur participation à la vie sociale et culturelle au Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ). L'objectif du mémoire est de répondre à la question de recherche suivante : Quels sont les éléments influençant l'accès inclusif et le pouvoir d'agir des personnes ayant des incapacités dans le contexte d'une visite au musée ? Le concept d'accès inclusif, envisagé selon le Modèle de Développement humain - Processus de production du handicap et la notion de chaîne d'accessibilité (avant, pendant et après) ont soutenu la construction du processus de collecte et d'analyse des données. Afin de répondre à la question de recherche, des visites au MNBAQ ont été réalisées avec quatorze personnes ayant différentes incapacités (visuelle, auditive, motrice, intellectuelle ou de langage). Le site internet, le transport et différents lieux du musée ont été étudiés, comme la boutique, le café Québecor, les toilettes et une exposition choisie par les participants, ainsi que leur retour à domicile et les effets de la visite sur le développement de leur pouvoir d'agir. Les résultats obtenus font ressortir la nécessité pour le musée de travailler avec les personnes ayant des incapacités et les organismes communautaires qui leur sont dédiés, pour améliorer l'accès inclusif à cette institution et le développement du pouvoir d'agir des personnes et des collectivités dans une perspective de pleine participation culturelle. / Inclusive access is one of the essential factors for social inclusion and the fight against discrimination (Rocques et al. 2011; Saint-Laurent and Emond, 2006). Access to culture allows people with disabilities to increase their sense of self-determination and control over their lives (Saint-Laurent and Emond, 2006) and contributes to their development (Sophys-Véret, 2015). Thus, this research aims to explore the elements influencing their participation in social and cultural life at the Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ). The objective of the thesis is to answer the following research question: What are the elements influencing inclusive access and the empowerment of people with disabilities in the context of a visit to the museum? The concept of inclusive access, considered according to the Human Development Model - Disability Production Process and the concept of the accessibility chain (before, during and after) supported the construction of the data collection and analysis process. In order to answer the research question, visits to the MNBAQ were made with fourteen people with different disabilities (visual, auditory, motor, and intellectual or language). The website, transport and different places in the museum were studied, such as the shop, the café Québecor, the toilets and an exhibition chosen by the participants, as well as their return home and the effects of the visit on their empowerment. The results obtained highlight the need for the museum to work with people with disabilities and the community organizations dedicated to them, to improve inclusive access to this institution and the empowerment of individuals and communities in a perspective of full cultural participation.
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Mutations des institutions culturelles : analyse du Musée national des beaux-arts du Québec et de l'exposition "Le Louvre à Québec. Les arts et la vie" : dispositifs de médiation, d'interprétation et de communication dans et autour d'une institution d'éducation non formelle

Luckerhoff, Jason 18 April 2018 (has links)
Dans notre projet doctoral, nous avons étudié la tension entre la recherche d'excellence des musées en matière de conception d'expositions pour un public averti, cultivé et exigeant, d'une part, et la nécessité de diffuser au plus grand nombre, d'élargir le public et donc de l'éduquer pour qu'il commence à goûter l'art et parvienne à s'en délecter, d'autre part. Nous considérons que les mutations de l'institution muséale sont en partie nées du désir de rendre ces institutions plus accessibles et de la dimension communicationnelle qui est dès lors apparue. Nous avons donc approché l'exposition muséale comme média en considérant la relation sociale qui existe entre des objets et des acteurs au cours d'une visite. Les significations des messages culturels n'existent pas, dans l'approche communicationnelle ou éducationnelle, sans la prise en compte de modes de réception par différentes catégories de publics. Le concept de public est donc central dans une approche bi-disciplinaire en communication et en éducation. La notion de médiation renvoie autant à la notion d'éducation non formelle en contexte muséal qu'à l'approche communicationnelle des faits culturels. Notre objectif était de mieux comprendre le phénomène de la démocratisation de la culture. Nous avons choisi une exposition vedette (blockbuster) présentée dans le cadre de festivités comme terrain de recherche. Il nous apparaissait plus pertinent de faire une analyse exhaustive d'une exposition atypique que d'étudier uniquement certains aspects d'un grand nombre d'expositions et de musées d'art. La première étude porte sur l'analyse de tous les rapports annuels du Musée national des beaux-arts du Québec depuis 1933. Cette analyse est mise en relation avec d'autres documents officiels afin de décrire les mutations de la représentation que les institutions muséales ont d'elles-mêmes. La deuxième porte sur l'analyse du corpus exhaustif des articles de journaux portant sur l'exposition Le Louvre à Québec. Les arts et la vie. Une analyse qualitative et quantitative des articles nous a permis de porter un regard sur la médiation à l'extérieur du musée. La troisième porte sur l'analyse sémio-linguistique du corpus exhaustif de textes présents dans l'exposition incluant les textes des étiquettes (cartels), des panneaux, de l'audio-guide, du catalogue et du carnet de visite.
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L'Etat et le patrimoine photographique : des collectes aléatoires aux politiques spécifiques, les enrichissements des collections publiques et leur rôle dans la valorisation du statut de la photographie : France, seconde moitié du XXe siècle / The state and the photographic heritage : from contingent collecting to a defined policy : the enrichment of public collections and their role in the enhancement of the status of photography in the second half of the 20th century

Figini-Véron, Véronique 19 November 2013 (has links)
En France, après une longue période d'accumulation silencieuse dans les institutions publiques patrimoniales, la photographie fait l'objet de politiques d'enrichissement spécifiques, dans la seconde moitié du XXe siècle, qui influent sur l'évolution de son statut. Dès la fin des années 1930, les responsables du cabinet des Estampes de la Bibliothèque nationale engagent un processus de réévaluation où le médium photographique est enfin considéré comme objet de collection. S'engage alors un programme d'enrichissement audacieux selon une voie duale, documentaire et artistique, où la Bibliothèque nationale ambitionne de devenir un musée de la photographie, le premier en France. En plus de la photographie documentaire qui reste une priorité, l'intérêt des conservateurs se porte d'une part, sur les grands ensembles de photographies du XIXe siècle en vue d'initier une histoire de la photographie sur le modèle de l'histoire de l'art; et d'autre part, sur les auteurs contemporains. La démarche est pionnière et durable, mais elle n'est pas suffisante pour faire reconnaître la photographie comme un art à l'échelle nationale. Près de quarante ans plus tard, en 1976, le secrétariat aux Affaires culturelles s'empare enfin des questions photographiques, mais les quatre directions ministérielles concernées par la photographie réagissent de manière inégale. Dans un environnement photographique qui évolue vers une orientation culturelle, des collections nationales sont créées à la Fondation nationale de la Photographie à Lyon (FNP), au musée national d'Art moderne (MNAM), au Fonds national d'Art contemporain (FNAC) et au musée d'Orsay; et la photographie est enfin reconnue comme un art. Dans les années 1980, sous l'effet conjugué du «Mois de la Photo» de la Ville de Paris et de la politique en faveur de l'art contemporain développée par le ministère de Jack Lang, un des événements artistiques majeurs de la fin du XXe siècle prend forme : la photographie entre dans le champ des arts plastiques. / Photography in France, after a long period of silent accumulation in public cultural institutions, became the object of specific collecting in the second half of the twentieth century. This had a bearing on its status. From the late 1930s onwards, curators in the print cabinet of the Bibliothèque Nationale in a process of re-evaluation at last came to consider the photograph as an object for collection. They set out therefore on a daring collection program with a double focus: documentation and artistic quality. With this the BN declared its ambition to become the leading museum of photography in France. Alongside documentary photographs, which remain a priority, conservatorial interest centered on both large groups of 19th century photographs intended to inaugurate a history of photography modeled on art history, and on contemporary creators. This was a pioneering, and durable approach, but insufficient for a recognition of photography as a national art. Some forty years later, in 1976, the secretariat of Cultural Affairs took over questions concerning photography. But the four ministerial branches concerned by photography reacted in an unequal manner. In a photographic environment evolving towards a cultural orientation, national collections were initiated at the Fondation National de la Photographie, Lyon (FNP), in the Musée National de I' Art Contemporain (MNAM), at the Fonds National d'Art Contemporain (FNAC) and at the Musée d'Orsay. At last photography was recognized as an art. During the 1980s, thanks to the combined effect of the City of Paris, 'Month of the photo', and the favorable policy towards contemporary art of Jack Lang's ministry, one of the major artistic events of the late 20th century took place: photography entered the realm of the plastic arts.
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Enjeux, tendances et orientations des institutions muséales de Québec à l'ère de la (sur) fréquentation touristique

Vailles, Andréanne 15 December 2022 (has links)
Ce mémoire interroge les approches, les enjeux et les tendances qui caractérisent le Musée de la civilisation ainsi que le Musée national des beaux-arts du Québec dans l'écosystème touristique de la ville de Québec. Cette recherche a été menée dans le contexte où, avant la pandémie de COVID-19, les villes connaissaient une hausse marquée de leur fréquentation touristique. Effectivement, les prévisions de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) énonçaient que le nombre de voyageurs devait atteindre 1,8 milliard de personnes en 2030, ce qui a entraîné de sérieuses réflexions parmi les acteurs des milieux touristiques. En ce qui concerne le Vieux-Québec, quartier touristique de la ville de Québec reconnu au patrimoine mondial de l'UNESCO, la montée des mobilités internationales est à l'origine de nombreuses préoccupations en ce qui a trait aux répercussions de ce phénomène sur ses capacités d'accueil et sur la qualité des expériences proposées. Considérant que l'identité, la notoriété et l'attractivité touristique du Québec reposent en grande partie sur son riche patrimoine historique ainsi que sur ses institutions muséales, il est pertinent de se pencher sur les postures et orientations de ces dernières lorsqu'elles sont soumises à l'épreuve du (sur) tourisme urbain. Dans le cadre de ce projet, des acteurs des milieux touristique et muséal ont été interrogés à l'aide d'entretiens semi-dirigés. L'étude des rapports annuels et des plans stratégiques produits entre 2008 et 2020 par ces deux musées complète ces démarches méthodologiques. De façon générale, cette recherche met en évidence que ces institutions adoptent explicitement des modalités de mise en valeur relevant de logiques d'attractivité touristique intrinsèques et extrinsèques à leurs missions. Aspirant à la démocratisation de leurs instances et à l'élargissement de leurs fonctions, ces musées embrassent des approches et orientations associées aux tournants communicationnel et récréatif qui caractérisent également les quartiers touristiques. Les deux musées représentent de surcroît des acteurs urbains puisqu'ils s'inscrivent en toute vraisemblance dans les préceptes du marketing territorial contribuant au rayonnement de la ville de Québec. Enfin, proposant une offre touristique considérée à certains égards comme alternative, les musées favorisent l'atténuation de certaines conséquences perçues comme découlant du surtourisme.
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Le jardin botanique de Bruxelles (1826-1912) Miroir d'une jeune nation.

Diagre, Denis 20 April 2006 (has links)
L’histoire du Jardin botanique de Bruxelles offre l’opportunité de prendre le pouls de la capitale et de ses développements successifs ; de la bourgeoisie du XIXème siècle, de ses passions et de ses fantasmes ; de la science nationale et internationale ; des rêves coloniaux qui habitèrent les souverains belges ; bref de la société belge dans ses multiples composants… quand elle n’entrouvrait pas la porte de l’intimité psychologique de certains intervenants majeurs du passé scientifique national. En effet, le Jardin botanique fut d’abord l’expression d’une société anonyme créée sous le régime hollandais (1826) : la Société Royale d’Horticulture des Pays-Bas. Cette dernière devait enfin doter la capitale méridionale du pays d’un indispensable marqueur de sa modernité, à moindres frais pour la couronne. Dans ce modus operandi se lisaient la passion bourgeoise pour la nature (surtout exotique), certes, mais aussi son utopie, laquelle faisait dépendre le bien être de la société de l’esprit d’entrepreprise d’une classe. Il s’agissait d’une des premières sociétés anonymes belges, et l’immaturité de cet outil se paierait bien vite. Alors qu’il avait été inspiré par le Jardin des Plantes du Muséum d’Histoire Naturelle de Paris – archétype de l’institution scientifique nationale totalement soutenue par l’état – le jardin de Bruxelles revêtit une forme commerciale qui devait bien le servir, lorsque la crise qui suivit la Révolution de 1830 frappa les finances publiques du nouvel état belge. Dès ce moment, le Jardin botanique se lança dans une recherche effrénée de revenus, laquelle ne cesserait qu’avec le rachat du site par l’état belge, en 1870. Unanimement considéré comme magnifique, il n’avait survécu jusque là que grâce à l’écrin qu’il offrait aux réjouissances bourgeoises de la capitale, grâce à la vente d’une partie de sa surface à la faveur de la construction de la Gare du Nord, et à des augmentations successives des subsides versés par le gouvernement et par la capitale. En réalité, la science n’avait alors jamais vraiment élu domicile à la Porte de Schaerbeek… tout au plus avait-on tenté de la singer pour feindre de mériter les subventions nationales que les Chambres devaient approuver. La beauté remarquable de la propriété, sa fonction sociale d’écrin pour la vie événementielle bruxelloise, et sa fonction symbolique de révélateur d’état de civilisation, avaient été les clefs de sa longévité. Le site fut donc racheté en 1870, à la suite d’une entreprise de persuasion, tenant parfois du lobbying, menée par Barthélémy Dumortier (1797-1878), célèbre homme politique catholique, et botaniste de renom. Il avait pour objectif de monter un équivalent belge des Royal Botanic Gardens de Kew, sur les ruines de ce jardin que la bourgeoisie avait abandonné à l’Etat, contre une somme ridicule et en sacrifiant les bénéfices de ses actionnaires. Dumortier voulait donc créer un grand centre voué à la taxonomie, et avait fait acheter le célèbre herbier brésilien de F. von Martius à cette fin. Après des années d’incertitude, marquées par des querelles internes, parfois fort menaçantes, le Jardin botanique de l’Etat échut à François Crépin, l’auteur de la fameuse Flore de Belgique. Le Rochefortois ne cesserait de tenter de déployer son institution, parfois avec succès, mais elle pâtissait d’un handicap de taille : des liens trop étroits avec la Ville de Bruxelles et son université, bastions libéraux et maçonniques. Il en découla, dans une série de ministères uniformément catholiques, une intrumentalisation du Jardin botanique, teintée de mépris, à des fins politiques, et un sous- financement chronique peu propice à la modernisation scientifique de l’institution. Le secours vint du besoin d’expertise scientifique et agronomique dont le Congo léopoldien avait cruellement besoin. Sous le bouclier du souverain de cet état indépendant, une institution scientifique belge trouva protection contre la malveillance des ministres belges, des milliers de feuilles d’herbier qui lui permirent de pratiquer légitimement une discipline bien essoufflée (la taxonomie), de s’y faire une niche et de devenir un des plus grands centres mondiaux en matière de botanique africaine. Ainsi, la colonisation donna-t-elle une base de replis à de grands fonds scientifiques, alors que les universités s’étaient emparées de la physiologie, et des nouvelles disciplines prometteuses. Ces bases de données sont aujourd’hui impliquées, en première ligne, dans les recherches suscitées par la grande inquiétude écologique contemporaine. Miroir de la Belgique, le Jardin botanique de Bruxelles refléta beaucoup de ses gloires et de ses tourments, de ses querelles politiques et philosophiques, et même de ceux qui eurent le Congo pour cadre. Son rayonnement, jadis comme aujourd’hui, doit beaucoup à ce continent. Ainsi peut-on légitimement affirmer que le Jardin botanique fut et reste un enfant de l’Afrique.
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Le jardin botanique de Bruxelles (1826-1912): miroir d'une jeune nation

Diagre, Denis 20 April 2006 (has links)
\ / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation histoire / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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