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La pudeur au secret de la littérature : pour une autre lecture du "péché originel". Marguerite Duras, Violette Leduc / Shameful secrets of literature : for a new reading of "original sin". Marguerite Duras, Violette LeducFrantz de Spot, Anaïs 23 September 2010 (has links)
La thèse rend compte d’une tentative de repenser le rapport entre la pudeur et la littérature : non pas la pudeur dans la littérature ou une littérature de la pudeur mais le geste littéraire comme un geste de pudeur. Pour cela, la première partie de la thèse s’emploie à découvrir la pudeur (en français, en Occident), c’est-à-dire à tomber le voile des discours dogmatiques qui forgèrent le mythe d’une « pudeur féminine » depuis l’interprétation canonique de l’épisode biblique du « péché originel », pour mettre en évidence la nudité textuelle du sujet auctorial (du latin augeo qui signifie « augmenter » et qui donne le nom d’« auteur » en français). L’hypothèse est que sous le couvert d’une interdiction sexuelle et du voile posé sur le « féminin », la « pudeur féminine » dissimule une complexité générique : il s’agit de l’articulation problématique dont la littérature transporterait le secret entre les genres biologiques (humain-animal), les genres grammaticaux (masculin-féminin) et les genres du discours (religieux ou philosophique-littéraire). Dans une deuxième partie, la thèse examine les effets de la pudeur auctoriale à partir d’un corpus constitué de textes de Marguerite Duras et de Violette Leduc relevant des genres littéraires de l’intime mais dont la reprise fictionnelle est assumée par les auteurs : l’autobiographie (La Bâtarde et, dans une certaine mesure, L’Amant de la Chine du Nord), le journal et la lettre (Aurélia Steiner et L’Affamée). Cette étude est sous-tendue par deux axes de lecture qui mettent en évidence la déconstruction de « l’intérieur » à laquelle œuvre la pudeur : une responsabilité poétique et une franchise littéraire. / This thesis is an attempt to rethink the relationship between pudeur (a sense of shame) and literature : it is not about shame in literature or about the literature of modesty but about the literary act as an act of pudeur. The first part of the thesis is a discovery of modesty (in French, in the occident) ; in other words it is a dropping of the veil of the discourses which, since the canonical interpretations of « original sin » in the Bible, have forged the myth of a « female modesty ». This will highlight the textual nudity of the auctorial subject (« auctorial » : from the latin augere, meaning « to increase » which is at the root of the word for « author »). Under a covert sexual interdiction and a veil wrapped round the « feminine », female modesty dissimulates a generic complexity : the problematic articulation between species (human-animal), genders (male-female), and genres (religious or philosophical-literary) of which literature might hold the secret. In its second part the thesis examines the effects of pudeur auctoriale as revealed in a series of texts by Marguerite Duras and Violette Leduc. Among the intimate genres that these authors revisit in fiction there are : the autobiography (La Bâtarde and, to a certain extent L’Amant de la Chine du Nord), the diary and correspondence (Aurélia Steiner and L’Affamée). This study underlines the deconstruction from the inside towards which pudeur tends : a poetic responsibility and a literary honesty.
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Le Contra Iulianum de saint Augustin : introduction générale ; édition, traduction et commentaire du livre III / The Contra Iulianum of saint Augustine : general introduction ; edition, translation and commentary of the book IIIRibreau, Mickaël 14 November 2009 (has links)
Le Contra Iulianum, écrit entre 421 et 422, appartient à la seconde phase de la controverse pélagienne, qui opposa Augustin à Julien, évêque d’Eclane. Cette thèse comporte trois parties. Tout d’abord, dans une introduction à l’ensemble du Contra Iulianum, sont étudiés les différents aspects de l’œuvre, dont ses enjeux théologiques (le péché originel et le mariage), son genre littéraire, les modes d’argumentation, l’hérésiologie augustinienne, la postérité du traité et sa tradition manuscrite. Puis est proposée une édition critique du livre III, qui vient corriger la dernière édition en date (établie par les Mauristes au XVIIème siècle), ainsi qu’une traduction française annotée (la première depuis le XIXème siècle). Enfin, dans une dernière partie, le commentaire du livre III vise à expliciter les passages les plus difficiles et à montrer les divers intérêts, philologiques, historiques, littéraires ou philosophiques, du texte. / The Contra Iulianum, written between 421 and 422, belongs to the second phase of the pelagian controversy, which opposed Augustine and Julian, bishop of Aeclanum. This thesis is divided into three parts. First of all, in a general introduction to the whole Contra Iulianum, we study the main interests of this text : its theological stakes (the original sin and the marriage), his literary genre, the ways of argumentation, the augustinian heresiology, the posterity of the text and its manuscript tradition. Then, we give a new critical edition of the book III, which emends the Maurists’one (XVIIth), with a french translation with notes. In the last part, the commentary of the book III, we explain the most difficult passages and study the text’s different interests (philological, historical, literary or philosophical).
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Peut-on vouloir le mal pour le mal dans la pensée de Thomas d’Aquin?Perugino, Dominic 08 1900 (has links)
Ce mémoire propose une analyse de la théorie de la volonté en relation avec le mal dans la
pensée de Thomas d’Aquin. Le mal est une privation d’être et l’être est identique au bien.
La volonté est une forme intellectuelle d’appétit, ainsi que la gouvernante des puissances
inférieures, mais aussi de la raison qui est à la fois son principe. L’appétit est un
mouvement vers ce qui est le bien d’une nature, il est donc difficile d’accepter que la
volonté puisse élire son contraire qui est le mal. La thèse de Platon selon laquelle le mal
n’est désiré que par ignorance est écartée, puisque le propos de Thomas est d’expliquer le
consentement en faveur du mal connu. Or, si le mal peut être voulu, on ne peut le vouloir
sans le référer au bien. Ainsi, le libre arbitre, bien qu’ayant Dieu pour principe, est le
principe du premier mauvais choix. La compréhension de la problématique passe par la
division de ce qui appartient à l’extérieur de la volonté et ensuite à l’intérieur. De soi, un
acte extérieur peut être immoral, comme le vol, mais la volonté d’une intention bonne qui
choisit cet acte devient mauvaise, bien qu’elle garde le mérite de sa bonne intention. Son
choix mauvais est parfois dû à une certaine ignorance, mais, puisque nous n’ignorons pas
toujours le mal, il faut attribuer une faiblesse à la volonté, car elle n’accomplit pas
pleinement sa nature. Quand elle répète ses actes de faiblesse à l’égard du mal, elle se
dispose à accueillir l’habitus de la malice, et alors elle cherche d’elle-même le mal. Aucun
de ces principes, cependant, ne peut s’appliquer à l’homme originel ni au diable. Ceux-ci
n’auront pour principe de leurs choix que l’orgueil dans le libre exercice de la volonté. / This paper proposes to analyse the theory of will in interaction with evil in Thomas
Aquinas’s thought. Evil is a privation of being, and being is identical to good. The will is an intellectual form of appetite, as well as the governor of lower faculties and of reason,
which is also its principle. Appetite is a movement towards the good of a nature; it is
therefore difficult to accept that will could elect its opposite, which is evil. Plato’s thesis
consisting of attributing the will towards bad to ignorance is discarded, because Thomas’s
explanation concerns the consent towards evil witch is known. Now, if evil can be wanted,
we cannot want it without referring it to good. In that way, free will, though having God
for principle, is the principle of the first bad choice. The comprehension of the problem has
to go through the division of that which belongs to the will’s exterior and to it’s interior. In
itself, an exterior act can be immoral, like stealing, but the good intentioned will that
choses this act then becomes evil, keeping nonetheless the merit of its good intention. The
bad choice is sometimes attributable to ignorance, but since we do not always ignore evil,
we have to accuse a certain weakness in the will for not being able to fulfill its nature.
When it repeatedly acts weakly towards evil, it makes itself available for the mischievous
habitus, and it then, on its own, searches the evil act. None of these principles, though, can
apply to the original man or for the devil. They will not have any other principle for their
choice than that of pride in the free exercise of their will.
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Peut-on vouloir le mal pour le mal dans la pensée de Thomas d’Aquin?Perugino, Dominic 08 1900 (has links)
Ce mémoire propose une analyse de la théorie de la volonté en relation avec le mal dans la
pensée de Thomas d’Aquin. Le mal est une privation d’être et l’être est identique au bien.
La volonté est une forme intellectuelle d’appétit, ainsi que la gouvernante des puissances
inférieures, mais aussi de la raison qui est à la fois son principe. L’appétit est un
mouvement vers ce qui est le bien d’une nature, il est donc difficile d’accepter que la
volonté puisse élire son contraire qui est le mal. La thèse de Platon selon laquelle le mal
n’est désiré que par ignorance est écartée, puisque le propos de Thomas est d’expliquer le
consentement en faveur du mal connu. Or, si le mal peut être voulu, on ne peut le vouloir
sans le référer au bien. Ainsi, le libre arbitre, bien qu’ayant Dieu pour principe, est le
principe du premier mauvais choix. La compréhension de la problématique passe par la
division de ce qui appartient à l’extérieur de la volonté et ensuite à l’intérieur. De soi, un
acte extérieur peut être immoral, comme le vol, mais la volonté d’une intention bonne qui
choisit cet acte devient mauvaise, bien qu’elle garde le mérite de sa bonne intention. Son
choix mauvais est parfois dû à une certaine ignorance, mais, puisque nous n’ignorons pas
toujours le mal, il faut attribuer une faiblesse à la volonté, car elle n’accomplit pas
pleinement sa nature. Quand elle répète ses actes de faiblesse à l’égard du mal, elle se
dispose à accueillir l’habitus de la malice, et alors elle cherche d’elle-même le mal. Aucun
de ces principes, cependant, ne peut s’appliquer à l’homme originel ni au diable. Ceux-ci
n’auront pour principe de leurs choix que l’orgueil dans le libre exercice de la volonté. / This paper proposes to analyse the theory of will in interaction with evil in Thomas
Aquinas’s thought. Evil is a privation of being, and being is identical to good. The will is an intellectual form of appetite, as well as the governor of lower faculties and of reason,
which is also its principle. Appetite is a movement towards the good of a nature; it is
therefore difficult to accept that will could elect its opposite, which is evil. Plato’s thesis
consisting of attributing the will towards bad to ignorance is discarded, because Thomas’s
explanation concerns the consent towards evil witch is known. Now, if evil can be wanted,
we cannot want it without referring it to good. In that way, free will, though having God
for principle, is the principle of the first bad choice. The comprehension of the problem has
to go through the division of that which belongs to the will’s exterior and to it’s interior. In
itself, an exterior act can be immoral, like stealing, but the good intentioned will that
choses this act then becomes evil, keeping nonetheless the merit of its good intention. The
bad choice is sometimes attributable to ignorance, but since we do not always ignore evil,
we have to accuse a certain weakness in the will for not being able to fulfill its nature.
When it repeatedly acts weakly towards evil, it makes itself available for the mischievous
habitus, and it then, on its own, searches the evil act. None of these principles, though, can
apply to the original man or for the devil. They will not have any other principle for their
choice than that of pride in the free exercise of their will.
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Le De gratia noui Testamenti, synthèse de la doctrine augustinienne de la grâce / The De gratia noui Testamenti, synthesis of Augustine’s doctrine of graceDescotes, Pierre 03 December 2012 (has links)
Le De gratia noui Testamenti (= epistula 140), lettre-traité composée par l’évêque d’Hippone au début de l’année 412, présente la pensée d’Augustin sur les rapports entre grâce divine et liberté humaine d’une manière remarquablement synthétique – en raison de ses circonstances de rédaction tout d’abord, qui le placent à la croisée de polémiques très diverses, et de son originalité littéraire, qui le rattache simultanément à plusieurs genres. Cette thèse comporte trois parties. Nous proposons tout d’abord une introduction au traité, afin d’en présenter les principaux aspects – dont les problèmes historiques qu’il pose, les questions littéraires qu’il soulève et les aperçus qu’il offre sur la pensée d’Augustin. Nous en avons ensuite, à partir d’une étude de sa tradition manuscrite, établi l’édition (qui corrige celle du CSEL, datant du début du XXe siècle) et la traduction. Enfin, notre commentaire s’attache à éclairer les passages problématiques de la lettre, pour en dégager les principaux intérêts historiques, littéraires et théologiques. / The De gratia noui Testamenti (= epistula 140), which is both a treatise and a letter composed by the Bishop of Hippo Regius at the beginning of year 412, presents Augustine’s thoughts on the connections between divine grace and human freedom in a remarkably synthetic way, first because of the circumstances in which it was written, which place it at the junction of very different debates, and secondly because of its originality on a literary point of view, which links it to several genres. This thesis comprises three parts. First, we propose an introduction to the treatise, which presents its main aspects – among which, the historical problems it poses, the literary questions it raises and the insight it offers into Augustine’s way of thinking. Then we have established the edition (which corrects that of the CSEL, which dates from the beginning of the 20th century) and the translation from a study of its manuscript tradition. Finally, our commentary strives to enlighten the debatable passages of the epistle in order to highlight its main historical, literary and philosophical interests.
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L’être humain image de Dieu : un thème théologique majeur relu à travers l’anthropologie relationnelle de Jean Ansaldi / Human being as imago Dei : a major thème of theology reread through the relational anthropology of Jean AnsaldiLaurand, Raphaël François 24 January 2015 (has links)
Véritable théologoumène, l’imago Dei apparait comme un thème majeur de la théologie qui permet d’élaborer une anthropologie théologique. Aussi l’imago Dei a pu connaitre plusieurs interprétations dans l’histoire. Ainsi est-il est possible d’identifier deux grandes catégories d’anthropologies théologiques dans le christianisme contemporain : une anthropologie dite « substantialiste » et une anthropologie dite« relationnelle ». Selon l’anthropologie théologique que l’on rencontre le plus fréquemment, l’homme est défini par une propriété qui lui est commune avec Dieu comme l’intelligence ou la faculté d’aimer. Le but de cette thèse est de montrer, à travers le prisme de l’anthropologie relationnelle sans concession de Jean Ansaldi qui interroge sans cesse la légitimité même de l’imago Dei comme fondement biblique d’une anthropologie chrétienne, que cette anthropologie qui semble la plus classique n’est en fait qu’une parenthèse dans l’histoire du christianisme qui, de l’écriture de la Bible jusqu’à la théologie contemporaine, perçoit l’être humain avant tout comme vis-à-vis de Dieu, altérité représentant le Tout Autre, être qui est relation comme Dieu est en lui-même relation. / Theologoumenon true, imago Dei appears as a major theme of theology that allows to develop a theologica anthropology. Imago Dei also could know several interpretations in history. Thus it is possible to identify two broad categories of theological anthropology in contemporary Christianity : a so-called "substantialist" anthropology and called "relational" anthropology. According to theological anthropology that the most frequently encountered, man is defined by a property that is common with God as the intelligence or the ability to love. The aim of this thesis is to show, through the prism of relational anthropology uncompromising Jean Ansaldi who constantly questions the legitimacy of imago Dei as a biblical foundation of a Christian anthropology, anthropology seems that the classic is actually a parenthesis in the history of Christianity, writing of the Bible to contemporary theology sees the human being as primarily vis-à-vis God alterity while representing the Other, which is being relationship as God is in himself relationship.
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