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L'opposition au Sénégal : Partis politiques et mouvements sociaux de 1974 à nos joursKeïta, Amadou 12 December 2014 (has links)
Comment une opposition partisane a pu s’implanter dans un jeu politique marqué par le régime de parti unique jusqu’à se faire concurrencer par des mouvements contestataires ? Aux confluents de la sociologie des partis et des mobilisations politiques, cette thèse se veut une étude de la formation de l’opposition à travers une analyse des oppositions militantes et partisanes telles que voulues et entretenues par les régimes présidentiels qui se sont succédés des années 70 à nos jours. Cette étude a montré que la formation de l’identité militante oppositionnelle est estampillée du modèle des partis politiques arrimés aux mouvements contestataires qui ont marqué la transformation du régime dès les années 80. Cette identité s’est accentuée après les années 2000 avec les transformations de l’opposition partisane concurrencée par d’autres identités qui se fraient un chemin dans le champ politique constitué des mouvements citoyen, religieux et juvénile.L’engagement des nouveaux entrants dans le champ politique aux identités multiples (citoyenne, intellectuelle et religieux) a bouleversé la donne oppositionnelle des partis politiques : Va-t-on vers un renouveau des mouvements d’opposition ou assiste-t-on à une crise de la représentation partisane de l’opposition ? Au plan théorique, ce travail plaide pour l’usage d’une approche sociologique de l’opposition pour rendre compte des logiques contestataires des acteurs partisans et non partisans qui structurent la vie politique et par ricochet les transformations des régimes présidentiels sénégalais. / How could a partisan opposition establish itself in a political game marked by the one-party regime in such a way as to be a challenge by protest movements? At The confluence of the sociology of political parties and political mobilizations, this thesis is a study of the formation of the opposition through an analysis of activist and partisan opposition, as intended and maintained by presidential regimes from the 70s to today. This study has shown that the formation of the opposition activist identity is stamped with the model of political parties tied to the protest movements that marked the transformation of the regime as of the 80s. This identity increased after 2000 transformations with partisan competition from other identities that make their way into the political arena consisting of citizens, religious and youth movements. The commitment of the new entrants into the political arena with multiple identities (civic, intellectual and religious) upset the situation of the oppositional political parties. Are we witnessing a revival of opposition movements or do we have a crisis of partisan representation of the opposition? At the theoretical level, this work advocates the use of a sociological approach to the opposition to account for the protest logic of partisan and non-partisan actors that shape the political life and as indirect result, the transformation of Senegalese presidential regimes.
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Monarchie et gouvernement parlementaire en Belgique (1830-1920) / Monarchy and parliamentary system in Belgium (1830-1920)Mounzinaha Nzila, Eric 18 December 2012 (has links)
Le royaume de la Belgique a pendant longtemps été considéré en Europe continentale, comme l’un des principaux pays à avoir adopté et réussi la pratique du régime parlementaire. L’analyse du système de gouvernement envisagé ici, dans tous ses aspects historiques, juridiques et politiques, vise à reconstituer la façon dont s’est parlementarisé sans heurts notoires, la monarchie constitutionnelle représentative des origines vers une pratique parlementaire dualiste. Cette étude propose une réflexion d’ensemble sur l’architecture des pouvoirs, sous les règnes de Léopold Ier, Léopold II et Albert Ier, notamment sur la formation du gouvernement de cabinet, la naissance des partis politiques, le déclin de l’autorité politique du Roi, tout en faisant au passage une prosopographie du personnel politique de l’époque. / The Kingdom of Belgium has long been considered in continental Europe as one of the main countries to have adopted and succeeded in the practice of a parliamentary system. The analysis of the government system presented here in all its historical, legal and political aspects aims at reconstituting the way the initial constitutional monarchy progressed towards a dual parliamentary system without any significant incidents. Thus, in the reigns of Leopold I, Leopold II and Albert I, this study offers an overarching consideration of the architecture of powers, the formation of cabinet government, the creation of political parties, the decline of Royal political authority, while conducting a prosopography of the political figures of the period.
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Syndicats, partis, Etat sous le gouvernement AKP (2002-2015) : contribution à l’analyse des dynamiques interchamps / Trade unions, parties, state in Turkey under the AKP rule : contributions to the analysis of dynamics between fieldsErdinç, Işil 19 October 2016 (has links)
Cette thèse étudie les relations entre le champ syndical et le champ politique en Turquie sous le gouvernement du Parti de la Justice et du Développement (Adalet ve Kalkınma Partisi, AKP) de 2002 à 2015. Cette recherche s'appuie principalement sur un travail de terrain qui comprend des observations et une centaine d'entretiens semi-directifs dans les trois confédérations ouvrières syndicales (DİSK, Hak-İş, Türk-İş). Le terrain a été mené entre décembre 2011 et avril 2014. Sous le gouvernement AKP, une mise en cohérence entre le champ syndical et le champ politique s'effectue par le biais des transferts entre les deux champs. Les dynamiques partisanes entre les syndicats et les mouvances politiques donnent à voir des affinités entre les deux champs. L'intervention du gouvernement AKP, donc l'action étatique, renforce et accélère les transferts et transforme le champ syndical. Ainsi, les syndicats proches des réseaux AKP deviennent dominants dans le champ syndical. L'équilibre entre les organisations syndicales est modifié. Être pour ou contre le gouvernement AKP devient l'axe principal de la concurrence syndicale. Les dynamiques infra-confédérales, locales (sectorielles et territoriales), voire internationales, suscitent une pluralité des configurations partisanes et syndicales. / This thesis studies the relationship between the trade union field and the political field in Turkey under the government of the Justice and Development Party (Adalet ve Kalkınma Partisi, AKP) from 2002 to 2015. Joining the discussion around Pierre Bourdieu's field theory, it aims to understand how homologies between social fields are constructed and how fields are becoming autonomous. This research is primarily based on fieldwork that involves observation and nearly a hundred semi-structured interviews in the three labour union confederations (DİSK, Hak-İş, Türk-İş), conducted between December 2011 and April 2014. Under the AKP government, the transfers and alliances between trade unions and political parties enable their coherence. The intervention of the AKP government reinforces and accelerates these transfers, and transforms the trade union field. Thus, the correspondent of the dominant actor in the political field becomes the dominant actor in the trade union field. The influence of political cleavages on trade union strategies increases. Being for or against the AKP government becomes the main axis of union competition. These homologies do not yet happen in the same way at all scales. The local (sectorial and territorial), and even international dynamics generate a plurality of configurations. Autonomous spaces for resistance for trade unions emerge at the local level. / Bu çalışmada Türkiye’de 2002-2015 yılları arasındaki AKP hükümetleri döneminde sendikal alanve siyasal alan arasındaki ilişkiler incelenmiştir. Pierre Bourdieu’nün alan teorisi etrafında, alanlararasındaki benzerliklerin nasıl oluştuğu ve alanların nasıl özerkleştiği açıklanmaya çalışılmıştır.Araştırma, 2011 Aralık ve 2014 Nisan tarihleri arasında üç işçi sendikası konfederasyonunda(DİSK, Hak-İş, Türk-İş) gerçekleştirilen gözlem ve yüze yakın yarı yapılandırılmış derinlemesinegörüşmelerden oluşan saha çalışmasına dayanmaktadır. AKP döneminde sendikal alan ve siyasalalan birbirine benzeşmeye başlamıştır. Sendika ve siyasi gruplar arasında var olan yakınlaşmalariki alan arasında çeşitli kaynak alışverişleri ortaya çıkarmaktadır. AKP hükümetinin sendikalişleyiş üzerindeki müdahalesi, devlet eliyle, bu süreci hızlandırarak sendikal alanıdönüştürmektedir. Siyasal ayrışmaların sendikal stratejiler üzerindeki etkisi artmakta, sendikal alankutuplaşmaktadır. Siyasal alandaki hakim aktörün sendikacılıktaki karşılığı kendi alanının hakimaktörü haline gelmektedir. AKP hükümetine karşı olmak veya olmamak sendikal rekabetinbelirleyici ekseni olmaktadır. Ancak bu homolojilerin sendikal örgütlenmenin her seviyesinde aynışekilde yeniden üretildiği de söylenemez. Yerel (sendikal/işkolu ve bölgesel), hatta uluslararasıölçekte, farklı sendika-siyaset ilişkileri ortaya çıkmakta, sendikalar için yerel ölçekte özerkleşmeve direniş alanları gözlemlenmektedir.
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Aux origines de la Turquie conservatrice : une sociologie historique du Parti démocrate (1946-1960). / The Origins of Conservative Turkey : A Social History of the Democrat Party (1946-1960).Garapon, Béatrice 08 December 2017 (has links)
Ce travail propose une sociologie historique du Parti démocrate turc, qui est fondé en 1946, arrive au pouvoir en 1950, et y reste jusqu’à un coup d’Etat de l’armée, en 1960. La sociologie de ce parti permet d’éclairer la compréhension du passage d’un régime de parti unique à un système de compétition partisane en Turquie. Pour cela, nous avons choisi une séquence chronologique longue, qui va de la fondation du parti en 1946 à sa chute en 1960. En effet, observer la création, puis la structuration du Parti démocrate nous permet de voir le rôle qu’il joue dans l’acculturation à la civilisation électorale, la promotion de nouvelles élites, mais aussi les continuités avec le parti unique, et le verrouillage progressif du champ politique, pour retourner à une situation autoritaire vers la fin des années 1950. Une sociologie fine du parti nous permettra ainsi de comprendre comment il se constitue en parti dominant. Pour ce faire, nous étudions le parti à travers ses implantations locales dans quatre départements de Turquie, Adana, Diyarbakır, Erzurum et Izmir, en portant une attention aux aspects informels de son fonctionnement. A partir de sources variées, archives de la presse locale, mémoires d’hommes politiques locaux, rapports diplomatiques, et divers témoignages, nous montrons que le Parti démocrate s’est imposé comme parti dominant sur la scène politique, en s’appuyant sur divers groupes sociaux, dont les hommes d’affaires et les petits commerçants conservateurs (esnaf). Dans ce processus, la capacité du parti à recruter des hommes politiques locaux, qui pouvaient mobiliser une large clientèle, a joué un rôle essentiel. / The aim of this study is to make a social history of the Turkish Democrat Party from 1946 to 1950. There are many essays about the Turkish Democrat Party in political history. Mainly, these works are based on macro and state-centered sources: state archives, national press, and parliamentary debates. Very few studies attempt to assess the social dynamics that led to the Democrat Party coming to power and holding it for a 10-year period. My claim is that to understand the social dynamics that led to the Democrat Party’s rise, we must look at its grassroots organizations and local recruitment. Therefore, I examine four different areas of Turkey—Izmir, Erzurum, Diyarbakir, and Adana—in order to better understand the Democrat Party’s social base. I use sources like the local press and memoirs of local politicians, as well as diplomatic reports, sociological works, and oral interviews with eyewitnesses from the period. This work aims to paint a comprehensive picture of the Democrat Party’s social base by revealing the important role that rural elite, artisans, and small-town shop-keepers played in shaping the party's conservative character.
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Politics in extraordinary times : a study of the reaction of political parties and elites to terrorismChowanietz, Christophe 06 1900 (has links)
Cette thèse porte sur le comportement des élites politiques durant les périodes de crise
nationale et plus particulièrement sur leurs réactions aux attentats terroristes. Elle
démontre que les crises terroristes sont tout comme les conflits militaires ou
diplomatiques propices aux unions nationales et notamment aux ralliements des partis
d’opposition auprès du gouvernement.
L’analyse statistique d’actes terroristes s’étant produits dans cinq états
démocratiques (Allemagne, Espagne, États-Unis d’Amérique, France et Royaume-Uni)
entre 1990 et 2006 révèle que l’ampleur d’un attentat en termes de pertes humaines ainsi
que la répétition de ces attentats influencent dans une large mesure la réaction des élites
politiques. Ainsi plus l’ampleur d’un attentat est élevée, plus la probabilité d’un
ralliement est grande. En revanche, la multiplication des attentats augmente la possibilité
de dissension entre l’opposition et le gouvernement. Par ailleurs, l’opposition est plus
susceptible de se rallier au gouvernement lorsque l’attentat est perpétré par des terroristes
provenant de l’étranger. L’analyse quantitative indique également que l’existence d’un
accord formel de coopération dans la lutte antiterroriste entre le gouvernement et
l’opposition favorise l’union des élites. Enfin, les données analysées suggèrent que la
proportion des ralliements dans les cinq pays est plus importante depuis les attentats du
11 septembre 2001.
Une analyse qualitative portant exclusivement sur la France et couvrant la période
1980-2006 confirme la validité des variables identifiées dans la partie quantitative, mais
suggère que les élites réagissent au nombre total de victimes (morts mais aussi blessés) et
que la répétition des actes terroristes a moins d’impact lors des vagues d’attentats. Par ailleurs, les analyses de cas confirment que les élites politiques françaises sont plus
susceptibles de se rallier quand un attentat vise un haut-fonctionnaire de l’État. Il apparaît
également que les rivalités et rancœurs politiques propre à la France (notamment suite à
l’arrivée de la gauche au pouvoir en 1981) ont parfois empêché le ralliement des élites.
Enfin, cette analyse qualitative révèle que si l’extrême gauche française soutient
généralement le gouvernement, qu’il soit de gauche ou de droite, en période de crise
terroriste, l’extrême droite en revanche saisit quasi systématiquement l’opportunité
offerte par l’acte terroriste pour critiquer le gouvernement ainsi que les partis de
l’establishment.
La thèse est divisée en sept chapitres. Le premier chapitre suggère que le
comportement des élites politiques en période de crises internationales graves (guerres et
conflits diplomatiques) est souvent influencé par la raison d’État et non par l’intérêt
électoral qui prédomine lors des périodes plus paisibles. Le second chapitre discute du
phénomène terroriste et de la littérature afférente. Le troisième chapitre analyse les
causes du phénomène d’union nationale, soumet un cadre pour l’analyse de la réaction
des élites aux actes terroristes, et présente une série d’hypothèses. Le quatrième chapitre
détaille la méthodologie utilisée au cours de cette recherche. Les chapitres cinq et six
présentent respectivement les résultats des analyses quantitatives et qualitatives. Enfin, le
chapitre sept conclut cette thèse en résumant la contribution de l’auteur et en suggérant
des pistes de recherche. / This thesis focuses on the behaviour of political elites during periods of national crisis
and particularly on their reactions to acts of terrorism. It demonstrates that terrorist crises,
much like military and diplomatic conflicts, represent a fertile ground for rallies around
the flag.
The statistical analysis of terrorist events that occurred in five democracies
(France, Germany, Spain, the United Kingdom and the United States of America) from
1990 to 2006 indicates that the magnitude of the attack in terms of fatalities and the
repetition of attacks influence in large measures the reaction of the political elite. The
higher the magnitude is, the more likely the rally. However, the repetition of attacks
increases the likelihood of dissention between opposition and government. Moreover, the
opposition is more likely to support the government when the attack is perpetrated by
terrorists originating from abroad. The quantitative analysis also indicates that the
existence of a formal antiterrorist pact between government and opposition increases the
likelihood of a rally. Finally, the data suggest that elites are more likely to rally around
the flag since the events of 9/11.
A qualitative analysis focusing solely on France and examining cases from the
period 1980-2006 confirms the validity of the variables identified in the quantitative part
but suggests that elites react to the total number of victims (including wounded) and that
the repetition has less impact during waves of attacks. Furthermore, the case studies
confirm that French political elites are particularly prone to rally when high-ranking
representatives of the state fall victim to the terrorists. In addition, it appears that political
rivalries and resentment (in particular following the Left’s return to power in 1981) have on occasion thwarted the rallying of elites. Finally, this analysis indicates that whereas
the far-left generally supports the government (left-wing or right-wing), the far-right uses
almost every opportunity to criticize the government and the parties of the establishment.
The thesis is divided into seven chapters. Chapter one suggests that during intense
foreign policy crises (military and diplomatic) the behaviour of the political elite is often
influenced by the national interest, rather than the electoral interest that predominates in
quieter periods. Chapter two discusses the terrorist phenomenon and the corresponding
literature. Chapter three analyses the rally-around-the-flag phenomenon, lays out a
framework for analysing the reaction of elites, and presents a series of hypotheses.
Chapter four details the methodology used. Chapters five and six present respectively the
results of the quantitative and qualitative analyses. Finally, chapter seven concludes with
a summary of the author’s contribution and suggests avenues of research.
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Les enjeux et défis de la démocratisation au Burundi. Essai d’analyse et d’interprétation à partir des partis politiques / Challenges of the democratization process in Burundi. Test of analysis and interpretation from political partiesBanshimiyubusa, Denis 06 December 2018 (has links)
S’étant imposés comme acteurs incontournables de la transition démocratique des années 1990 et de l’instauration d’un régime démocratique consociatif post-Accord d’Arusha d’août 2000, les partis politiques du Burundi constituent toujours de principaux canaux de mobilisation pour les acteurs politiques. Cependant, les déficits de ces formations politiques dus à leurs origines même, à leur histoire jalonnée de conflits ethnopolitiques, à leur très faible niveau d’institutionnalisation, à l’absence de culture politique démocratique ainsi qu’à leur inscription dans les dynamiques du système politique marqué par les pesanteurs des pratiques clientélistes et néopatrimoniales, de violences ethnopolitiques, d’autoritarisme militaro-civil et monopartiste, les réduisent à de simples instruments pour l’obtention des gains politico-économiques parfois personnels, au lieu d’être des leviers pour le changement démocratique qualitatif. Cette étude montre également que l’existence de plusieurs partis politiques, de textes légaux et la tenue d’élections à intervalles réguliers ne signifie pas nécessairement l’existence de régime démocratique dans la mesure où la démocratie n’est pas un processus technique et linéaire applicable sur base d’une simple prescription ou injonction de nature uniquement institutionnelle. / Having asserted themselves as key players in the democratic transition of the 1990’s and the establishment of the Arusha post-Agreement consociate democratic regime in August 2000, Burundi’s political parties remain the main channels of mobilization for political actors. Nonetheless, the deficits of these political formations regarding their origin, ethnopolitical conflits that stand out their history, their very low level of institutionalization, the lack of democratic political culture and their inclusion in the dynamics of the political system marked by the weigth of practices of patronage and neo-patrimonial practices, ethno-political violence, military civilian and one-party authoritarianism, reduce them to simple instruments for obtaining politico-economic profits, sometimes personal, rather than being levers for qualitative democratic change. This study also chows that the existence of several political parties, legal texts and the holding of elections at regular intervals does not necessarly mean the existence of democratic rule because that democracy is not a technical and linear process applied on the basis of a simple prescription or only institutional order.
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La transformation des protopartis. Conditions, déductions, applicationsGouin, Rodolphe 31 October 2008 (has links) (PDF)
L'objectif de cette recherche est la constitution d'un espace logique de l'explication causale de la transformation d'un protoparti, dont on puisse déduire la totalité des hypothèses explicatives permises, afin d'établir par une recherche empirique la configuration de causes qui amène un mouvement social à se lancer dans la compétition électorale.<br />Nous défendons l'hypothèse qu'une position rigoureusement causaliste et instrumentaliste inspirée de la philosophie de sciences cognitives peut être soutenue en sciences sociales, et qu'elle permet une explication causale de phénomènes processuels. Nous déduisons de ces hypothèses un modèle logique de l'explication causale qui est nécessairement multicausal du point de vue des pôles de l'explication, des registres explicatifs, des fonctions causales, de l'intrafonctionnalité et des niveaux d'explication [1]. Une déduction-réduction conceptuelle s'opère alors à travers la sélection et le nécessaire recadrage de théories et de concepts de la sociologie politique et de la psychologie sociale cognitive [2]. Le modèle explicatif ainsi construit est ensuite appliqué à un cas d'étude [3] : le Sillon de Marc Sangnier (1894-1910), mouvement laïque de jeunes catholiques ralliés à la République, œuvrant pour l'instauration de la « véritable Démocratie ». Trois séries de conclusions proposent d'évaluer les résultats empiriques (sur le cas de transformation de protoparti), épistémologiques (sur l'hypothèse d'une posture instrumentaliste et de sa traduction multicausale pour les sciences sociales) et les rapports nouveaux que la science politique pourrait entretenir avec la nature et l'histoire.
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Les mutations de l'espace politique en Russie pendant la perestroïka (1986-1991).<br />Les clubs politiques "informels" de Moscou et leurs dirigeants.Sigman, Carole 22 February 2007 (has links) (PDF)
Les clubs politiques "informels", premières organisations indépendantes du PCUS apparues pendant la perestroïka, sont des acteurs originaux, importants mais mal connus de la décomposition du régime soviétique.<br />Ces clubs, dont l'émergence est favorisée par le desserrement du système en 1987, effectuent un travail de sape de l'intérieur: s'appuyant sur le milieu académique, utilisant le droit et les institutions, soutenant les réformateurs du PCUS, ils pénètrent dans l'espace du Parti, investissent la rue.<br />L'analyse fait apparaître deux cohortes d'entrée dans les clubs, dont les logiques d'engagement différentes sont retracées à partir des trajectoires de leurs leaders sur trois générations.<br />L'arrivée de la seconde cohorte est l'un des ressorts du passage du mouvement à l'opposition frontale en 1989. L'espace politique est alors marqué par une grande fluidité. Le Parti se délite. L'identité "informelle" se dissout au sein du "mouvement démocratique", opposition beaucoup plus classique.
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Des armes aux urnes, Processus de paix et réinsertion politique des anciennes guérillas en Colombie et au SalvadorGaribay, David 03 December 2003 (has links) (PDF)
La Colombie et le Salvador ont connu des conflits armés où aucune des deux parties n'a réussi à s'imposer. L'enchevêtrement des dimensions politiques et militaires parcourt ces conflits et détermine leur possible résolution. Des solutions ignorant cette double dimension ont ainsi échoué. La paix a pu être obtenue grâce à des accords prévoyant la démobilisation des guérillas et des réformes politiques. Ces « transitions insurgées », conduites par les acteurs en conflit, construites sur l'abandon de la violence, ont aboutit à des scènes politiques pacifiques, où s'affrontent par les urnes les parties autrefois en guerre. La formulation de ces liens dans les Accords signés au Salvador permet la fin du conflit, et la transformation du FMLN en parti politique. En Colombie, cette conjonction n'est que temporaire, la démobilisation de guérillas contribuant à la réussite de la Constituante. Le caractère partiel du processus se reflète dans l'intensification postérieure du conflit armé.
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Comment peut-on être militant ?<br />Sociologie des cultures partisanes et des (dés)engagements<br />Les jeunes militants d'Alleanza Nazionale, Lega Nord et Forza Italia<br />face au pouvoirDechezelles, Stéphanie 13 December 2006 (has links) (PDF)
Comment devient-on militant et comment le demeure t-on au fil du temps, dans un contexte de "crise du politique" et de déprise partisane ? Contrairement à ce qu'une lecture hyper-rationaliste des comportements individuels présume, l'engagement suppose que les acteurs assimilent une culture politique spécifique à chaque organisation partisane. A partir d'une enquête qualitative menée auprès de jeunes engagés dans trois partis italiens de "droite" et d' "extrême droite" (Alleanza Nazionale, Lega Nord et Forza Italia), nous avons cherché à mettre au jour les conditions présidant à l'appropriation des cultures politiques et leur transformation / altération au cours du temps, notamment face aux changements liés à la conquête et l'exercice du pouvoir. Nous montrons que l'engagement juvénile repose sur un double mécanisme social a) d'appropriation d'un modèle de société (une cité, un territoire, une mémoire) et de trajectoire militante interne (un type idoine de dévouement, de socialisation et d'avancement) et b) d'indexation entre le discours d'une organisation partisane et le récit biographique, autrement dit l'établissement d'un rapport d'équivalence entre les éléments d'une culture partisane d'une part et les éléments d'une biographie personnelle et sociale d'autre part. L'hypothèse générale que nous défendons est que la mobilisation d'une culture militante par les jeunes sert autant à mettre en cohérence le sens (signification) de leur engagement que le sens (direction) de leur trajectoire militante, au gré des éventuelles bifurcations. En effet, les jeunes militants justifient leur entrée et négocient leur carrière (maintien, ascension, déprise, engagement) sur la base de cette même culture ; ainsi les processus de désengagement trouvent une partie de leurs motifs dans les formes de l'attachement et de l'appartenance au groupe.
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