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Conflits et controverses autour de l'adoption des normes internationales de contrôle de stupéfiants : les usages de la feuille de coca en Colombie / Conflicts and controversies in the adoption of international drug treaties : the uses of coca leaf in Colombia

Fernandez, Julian 20 December 2017 (has links)
La thèse porte sur l'existence de conflits lorsqu'il s'agit d'adapter la norme internationale relative aux drogues au sein de l'ordre juridique interne de l’État colombien. En effet, la loi internationale inscrite dans les Conventions Internationales de Contrôle de Stupéfiant considère uniquement les usages de la médecine et de la science comme des usages autorisés et par conséquence toute déviance est fortement réprimée. Certaines communautés indigènes colombiennes ont une conception différente sur les usages licites de la feuille de coca. Elles vont se mobiliser afin de légaliser la commercialisation des produits dérivés de la feuille. Par conséquent, l'adoption de cette conventions s'avère être source de conflit au sein de la nation colombienne. En effet, l'État est face à un dilemme : d'un côté, il se doit de respecter les droits des peuples indigènes et de l'autre, il doit suivre ses obligations internationales de contrôle de stupéfiants. Ce conflit non-résolu entre deux groupes de normes qui s'opposent se trouve au cœur de notre étude. / The thesis deals with the conflicts that appears with the adoption of international drug treaties in the Colombian national law system. In fact, the international law treaties establish that the only legal uses for substances that have been placed under drug surveillance are for the medical or the scientific purposes and consequently any deviance is strongly repressed. Some Colombian indigenous communities have a different conception about the uses of coca leaf. They will mobilize to legalize the commercialization of coca leaf products. Consequently, the adoption of these conventions proves to be a source of conflict within the Colombian nation. With the increased participation of this social group in Colombian politics, the Colombian State faces a dilemma : atone side it has the international law duties and on the other side the respect of native communities rights. From this study case two fields of analyze can be treated : the first one is how international norms becomes interiorized within the states, and finally how are managed potentially conflicting norms.
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Narrativas sobre povos indígenas na Amazônia

Aguiar, José Vicente de Souza January 2012 (has links)
Cette recherche a été menée dans le cadre du Programme d'Études Supérieures en Éducation à l'Université Fédérale de Rio Grande do Sul - UFRGS et ses analyses ont été élaborées à partir des dialogues théoriques développés et stimulés, principalement dans le domaine des Études Culturelles en Éducation. Cela dans une relation étroite avec la pensée de Michel Foucault, Roland Barthes, Jacques Derrida et Gilles Deleuze, fondamentalement. En tant que thématique concernée, la recherche a analysé la relation entre la production des récits et les peuples indigènes de l'Amazonie au cours des XVIIIe au XXe siècles. Il est important de souligner, surtout, qu'aux récits, dans cette recherche, on a attribué l'idée d'un dispositif qui a servi à nommer les sujets, de façon à les classifier, les hiérachiser et suggérer la création d'un système de pensée sociale sur les peuples indigènes. La recherche a été constituée de quatre moments. Le premier moment correspond au lieu théorique et les outils avec lesquels les analyses ont été produites, dont la finalité consiste à construire une forme de regard visant à soutenir l'idée que la relation savoir - pouvoir peut, dans une certaine circonstance, servir d’instrument par lequel on a cherché à projeter la création sociale d'un autre, ainsi qu’à souligner l'effet politique de l'usage de la langue et de l'écriture. Ainsi, la langue et l'écriture sont perçues comme des instruments sociaux avec force d'effets de vérités, par lesquels les types sociaux noirs et indigènes ont été produits, surtout dans les récits où ils avaient une condition de sujets sociaux et moralement subalternes et sauvages. Dans le deuxième moment, on fait des analyses des récits produits par des prêtres jésuites, tels que João Daniel , Samuel Fritz, Cristóbal de Acuña, qui ont travaillé dans l'Amazonie, et Antonio Sepp, qui a travaillé dans l’état du Rio Grande do Sul, cherchant à identifier comment les peuples indigènes ont été inclus dans les récits de nature religieuse. Évidemment, ces textes ont révélé les innombrables initiatives visant à la conversion des peuples indigènes en chrétiens et en sujets qui assimilaient une façon d'être, de vivre et de penser occidentalisé, car de cette manière ils seraient de plus en plus utiles pour le projet des colons et des jésuites qui avaient besoin de corps et d'âmes - corps pour le travaux musclés et âmes pour l'expansion du christianisme. Dans le troisième moment, on a analysé les récits des voyageurs-scientifiques-naturalistes du XIXe siècle, qui sont passés par l’Amazonie et ont produit des récits sur les peuples indigènes, confirmant l’idée présentée avant par les jésuites et, de façon semblable, ont produit leurs récits présentant les indigènes comme des sujets rudes, paresseux, indolants et sauvages. Dans le quatrième et dernier moment, sur les récits de l’actualité, les peuples indigènes sont présentés, au minimum, en trois perspectives distinctes. Dans la première perspective, ils sont vus comme les sujets qui constituent des obstacles au progrès de la nation, car ils continuent à être classés comme des peuples peu dévoués au travail, sans compter que leurs terres délimitées sont des aires qui n’ont pas le droit d’être utilisées pour l’élévage et ni pour l’agriculture, comme le souhaite le secteur de l’agroalimentaire. Dans la deuxième perspective, ils sont présentés comme des sujets vivant en complète harmonie avec la nature et, pour cela, ils sont considérés comme leur protecteur. Dans la troisième perspective, les indigènes sont vus comme des sujets de droit et sont soutenus par l’État et par ceux qui prétendent faire usage des terres indigènes. De toute façon, on croit que les récits produits et analysés dans cette recherche, soit du passé soit du présent, surtout ceux issus du rapport savoir-pouvoir, réligieux ou laïques, ont agi et agissent dans le cadre de les classifier, de les hiérarchiser et de motiver une forme de pensée de la société environnante concernant les peuples indigènes, reconnaissant l’idée de respect des différences, bien qu’il y ait une réaction négative lorsqu’on traite la mise en place effective des droits constitutionnels et sociaux des indigènes. / Esta pesquisa foi realizada no Programa de Pós-Graduação em Educação da Universidade Federal do Rio Grande do Sul – UFRGS, e suas análises foram elaboradas a partir dos diálogos teóricos desenvolvidos e estimulados principalmente pela linha de pesquisa Estudos Culturais em Educação, em estado de estreita relação de aproximação aos pensamentos expressos por Michel Foucault, Roland Barthes, Gilles Deleuze e Jacques Derrida, fundamentalmente. Enquanto temática investigada, a pesquisa analisou a relação entre a produção das narrativas e os povos indígenas na Amazônia ao longo dos séculos XVIII ao XX. É importante frisar, sobretudo, que às narrativas, nesta pesquisa, foi atribuída a ideia de um dispositivo que serviu para nomear os sujeitos, de modo a classificá-los, hierarquizá-los e sugerir a criação de um sistema de pensamento social sobre os povos indígenas. A pesquisa foi constituída em quatro momentos. O primeiro corresponde ao lugar teórico e às ferramentas com as quais as análises foram produzidas, cuja finalidade consiste em construir uma forma de olhar visando sustentar a ideia de que a relação saber-poder pode, em certa circunstância, servir como instrumento pelo qual se procurou projetar a criação social do outro, além de também ressaltar o efeito político do uso da língua e da escrita. Dessa forma, a língua e a escrita são vistas como instrumentos sociais, com força de efeitos de verdades, pelos quais os tipos sociais negros e indígenas foram produzidos, principalmente por narrativas que os destacam na condição de sujeitos social e moralmente subalternos e selvagens. No segundo, são feitas as análises das narrativas produzidas pelos padres jesuítas João Daniel, Samuel Fritz, Cristóbal de Acuña, que atuaram na Amazônia e Antonio Sepp, que atuou na região do Rio Grande do Sul, procurando identificar como os povos indígenas foram incluídos nas narrativas de natureza religiosa. Evidentemente, estes textos revelaram as inúmeras iniciativas visando à transformação dos povos indígenas em cristãos e em sujeitos que incorporassem um modo de ser, de viver e de pensar ocidentalizado, pois dessa forma passariam a ser mais úteis para o projeto dos colonos e dos jesuítas que necessitavam de corpos e almas – corpos para os serviços braçais e almas para a expansão do cristianismo. No terceiro momento, foram analisadas as narrativas dos viajantes-cientistas-naturalistas do século XIX que passaram pela Amazônia e produziram narrativas a respeito dos povos indígenas, que reiteram a ideia anteriormente apresentada pelos jesuítas e, de igual modo, produziram suas narrativas apresentando os indígenas na condição de sujeitos rudes, preguiçosos, indolentes e selvagens. No último, sobre as narrativas da atualidade, os povos indígenas são apresentados, no mínimo, em três perspectivas distintas. Na primeira, são vistos como os sujeitos que representam obstáculos para o progresso da nação, pois continuam sendo classificados como povos pouco afeitos ao trabalho, além de suas terras demarcadas se constituírem em áreas que não podem ser utilizadas para a criação e plantação como pretende um setor do agronegócio; no segundo, são apresentados como sujeitos que vivem em completa harmonia com a natureza e, por isso, são considerados seus protetores; na terceira, os indígenas são vistos como sujeitos de direito e são apoiados diante das ações do Estado e daqueles que pretendem usar as terras indígenas. De qualquer forma, acredita-se que as narrativas produzidas e analisadas nesta pesquisa, sejam do passado, sejam da atualidade, principalmente as emergentes da relação saber-poder, religiosas ou laicas, agiram e agem no sentido de classificá-los, de hierarquizá-los e de estimular uma forma de pensamento da sociedade envolvente a respeito dos povos indígenas, que reconhece a ideia de respeito às diferenças, embora reaja negativamente quando se trata da efetivação objetiva dos direitos constitucionais e sociais dos indígenas.
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Narrativas sobre povos indígenas na Amazônia

Aguiar, José Vicente de Souza January 2012 (has links)
Cette recherche a été menée dans le cadre du Programme d'Études Supérieures en Éducation à l'Université Fédérale de Rio Grande do Sul - UFRGS et ses analyses ont été élaborées à partir des dialogues théoriques développés et stimulés, principalement dans le domaine des Études Culturelles en Éducation. Cela dans une relation étroite avec la pensée de Michel Foucault, Roland Barthes, Jacques Derrida et Gilles Deleuze, fondamentalement. En tant que thématique concernée, la recherche a analysé la relation entre la production des récits et les peuples indigènes de l'Amazonie au cours des XVIIIe au XXe siècles. Il est important de souligner, surtout, qu'aux récits, dans cette recherche, on a attribué l'idée d'un dispositif qui a servi à nommer les sujets, de façon à les classifier, les hiérachiser et suggérer la création d'un système de pensée sociale sur les peuples indigènes. La recherche a été constituée de quatre moments. Le premier moment correspond au lieu théorique et les outils avec lesquels les analyses ont été produites, dont la finalité consiste à construire une forme de regard visant à soutenir l'idée que la relation savoir - pouvoir peut, dans une certaine circonstance, servir d’instrument par lequel on a cherché à projeter la création sociale d'un autre, ainsi qu’à souligner l'effet politique de l'usage de la langue et de l'écriture. Ainsi, la langue et l'écriture sont perçues comme des instruments sociaux avec force d'effets de vérités, par lesquels les types sociaux noirs et indigènes ont été produits, surtout dans les récits où ils avaient une condition de sujets sociaux et moralement subalternes et sauvages. Dans le deuxième moment, on fait des analyses des récits produits par des prêtres jésuites, tels que João Daniel , Samuel Fritz, Cristóbal de Acuña, qui ont travaillé dans l'Amazonie, et Antonio Sepp, qui a travaillé dans l’état du Rio Grande do Sul, cherchant à identifier comment les peuples indigènes ont été inclus dans les récits de nature religieuse. Évidemment, ces textes ont révélé les innombrables initiatives visant à la conversion des peuples indigènes en chrétiens et en sujets qui assimilaient une façon d'être, de vivre et de penser occidentalisé, car de cette manière ils seraient de plus en plus utiles pour le projet des colons et des jésuites qui avaient besoin de corps et d'âmes - corps pour le travaux musclés et âmes pour l'expansion du christianisme. Dans le troisième moment, on a analysé les récits des voyageurs-scientifiques-naturalistes du XIXe siècle, qui sont passés par l’Amazonie et ont produit des récits sur les peuples indigènes, confirmant l’idée présentée avant par les jésuites et, de façon semblable, ont produit leurs récits présentant les indigènes comme des sujets rudes, paresseux, indolants et sauvages. Dans le quatrième et dernier moment, sur les récits de l’actualité, les peuples indigènes sont présentés, au minimum, en trois perspectives distinctes. Dans la première perspective, ils sont vus comme les sujets qui constituent des obstacles au progrès de la nation, car ils continuent à être classés comme des peuples peu dévoués au travail, sans compter que leurs terres délimitées sont des aires qui n’ont pas le droit d’être utilisées pour l’élévage et ni pour l’agriculture, comme le souhaite le secteur de l’agroalimentaire. Dans la deuxième perspective, ils sont présentés comme des sujets vivant en complète harmonie avec la nature et, pour cela, ils sont considérés comme leur protecteur. Dans la troisième perspective, les indigènes sont vus comme des sujets de droit et sont soutenus par l’État et par ceux qui prétendent faire usage des terres indigènes. De toute façon, on croit que les récits produits et analysés dans cette recherche, soit du passé soit du présent, surtout ceux issus du rapport savoir-pouvoir, réligieux ou laïques, ont agi et agissent dans le cadre de les classifier, de les hiérarchiser et de motiver une forme de pensée de la société environnante concernant les peuples indigènes, reconnaissant l’idée de respect des différences, bien qu’il y ait une réaction négative lorsqu’on traite la mise en place effective des droits constitutionnels et sociaux des indigènes. / Esta pesquisa foi realizada no Programa de Pós-Graduação em Educação da Universidade Federal do Rio Grande do Sul – UFRGS, e suas análises foram elaboradas a partir dos diálogos teóricos desenvolvidos e estimulados principalmente pela linha de pesquisa Estudos Culturais em Educação, em estado de estreita relação de aproximação aos pensamentos expressos por Michel Foucault, Roland Barthes, Gilles Deleuze e Jacques Derrida, fundamentalmente. Enquanto temática investigada, a pesquisa analisou a relação entre a produção das narrativas e os povos indígenas na Amazônia ao longo dos séculos XVIII ao XX. É importante frisar, sobretudo, que às narrativas, nesta pesquisa, foi atribuída a ideia de um dispositivo que serviu para nomear os sujeitos, de modo a classificá-los, hierarquizá-los e sugerir a criação de um sistema de pensamento social sobre os povos indígenas. A pesquisa foi constituída em quatro momentos. O primeiro corresponde ao lugar teórico e às ferramentas com as quais as análises foram produzidas, cuja finalidade consiste em construir uma forma de olhar visando sustentar a ideia de que a relação saber-poder pode, em certa circunstância, servir como instrumento pelo qual se procurou projetar a criação social do outro, além de também ressaltar o efeito político do uso da língua e da escrita. Dessa forma, a língua e a escrita são vistas como instrumentos sociais, com força de efeitos de verdades, pelos quais os tipos sociais negros e indígenas foram produzidos, principalmente por narrativas que os destacam na condição de sujeitos social e moralmente subalternos e selvagens. No segundo, são feitas as análises das narrativas produzidas pelos padres jesuítas João Daniel, Samuel Fritz, Cristóbal de Acuña, que atuaram na Amazônia e Antonio Sepp, que atuou na região do Rio Grande do Sul, procurando identificar como os povos indígenas foram incluídos nas narrativas de natureza religiosa. Evidentemente, estes textos revelaram as inúmeras iniciativas visando à transformação dos povos indígenas em cristãos e em sujeitos que incorporassem um modo de ser, de viver e de pensar ocidentalizado, pois dessa forma passariam a ser mais úteis para o projeto dos colonos e dos jesuítas que necessitavam de corpos e almas – corpos para os serviços braçais e almas para a expansão do cristianismo. No terceiro momento, foram analisadas as narrativas dos viajantes-cientistas-naturalistas do século XIX que passaram pela Amazônia e produziram narrativas a respeito dos povos indígenas, que reiteram a ideia anteriormente apresentada pelos jesuítas e, de igual modo, produziram suas narrativas apresentando os indígenas na condição de sujeitos rudes, preguiçosos, indolentes e selvagens. No último, sobre as narrativas da atualidade, os povos indígenas são apresentados, no mínimo, em três perspectivas distintas. Na primeira, são vistos como os sujeitos que representam obstáculos para o progresso da nação, pois continuam sendo classificados como povos pouco afeitos ao trabalho, além de suas terras demarcadas se constituírem em áreas que não podem ser utilizadas para a criação e plantação como pretende um setor do agronegócio; no segundo, são apresentados como sujeitos que vivem em completa harmonia com a natureza e, por isso, são considerados seus protetores; na terceira, os indígenas são vistos como sujeitos de direito e são apoiados diante das ações do Estado e daqueles que pretendem usar as terras indígenas. De qualquer forma, acredita-se que as narrativas produzidas e analisadas nesta pesquisa, sejam do passado, sejam da atualidade, principalmente as emergentes da relação saber-poder, religiosas ou laicas, agiram e agem no sentido de classificá-los, de hierarquizá-los e de estimular uma forma de pensamento da sociedade envolvente a respeito dos povos indígenas, que reconhece a ideia de respeito às diferenças, embora reaja negativamente quando se trata da efetivação objetiva dos direitos constitucionais e sociais dos indígenas.
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Narrativas sobre povos indígenas na Amazônia

Aguiar, José Vicente de Souza January 2012 (has links)
Cette recherche a été menée dans le cadre du Programme d'Études Supérieures en Éducation à l'Université Fédérale de Rio Grande do Sul - UFRGS et ses analyses ont été élaborées à partir des dialogues théoriques développés et stimulés, principalement dans le domaine des Études Culturelles en Éducation. Cela dans une relation étroite avec la pensée de Michel Foucault, Roland Barthes, Jacques Derrida et Gilles Deleuze, fondamentalement. En tant que thématique concernée, la recherche a analysé la relation entre la production des récits et les peuples indigènes de l'Amazonie au cours des XVIIIe au XXe siècles. Il est important de souligner, surtout, qu'aux récits, dans cette recherche, on a attribué l'idée d'un dispositif qui a servi à nommer les sujets, de façon à les classifier, les hiérachiser et suggérer la création d'un système de pensée sociale sur les peuples indigènes. La recherche a été constituée de quatre moments. Le premier moment correspond au lieu théorique et les outils avec lesquels les analyses ont été produites, dont la finalité consiste à construire une forme de regard visant à soutenir l'idée que la relation savoir - pouvoir peut, dans une certaine circonstance, servir d’instrument par lequel on a cherché à projeter la création sociale d'un autre, ainsi qu’à souligner l'effet politique de l'usage de la langue et de l'écriture. Ainsi, la langue et l'écriture sont perçues comme des instruments sociaux avec force d'effets de vérités, par lesquels les types sociaux noirs et indigènes ont été produits, surtout dans les récits où ils avaient une condition de sujets sociaux et moralement subalternes et sauvages. Dans le deuxième moment, on fait des analyses des récits produits par des prêtres jésuites, tels que João Daniel , Samuel Fritz, Cristóbal de Acuña, qui ont travaillé dans l'Amazonie, et Antonio Sepp, qui a travaillé dans l’état du Rio Grande do Sul, cherchant à identifier comment les peuples indigènes ont été inclus dans les récits de nature religieuse. Évidemment, ces textes ont révélé les innombrables initiatives visant à la conversion des peuples indigènes en chrétiens et en sujets qui assimilaient une façon d'être, de vivre et de penser occidentalisé, car de cette manière ils seraient de plus en plus utiles pour le projet des colons et des jésuites qui avaient besoin de corps et d'âmes - corps pour le travaux musclés et âmes pour l'expansion du christianisme. Dans le troisième moment, on a analysé les récits des voyageurs-scientifiques-naturalistes du XIXe siècle, qui sont passés par l’Amazonie et ont produit des récits sur les peuples indigènes, confirmant l’idée présentée avant par les jésuites et, de façon semblable, ont produit leurs récits présentant les indigènes comme des sujets rudes, paresseux, indolants et sauvages. Dans le quatrième et dernier moment, sur les récits de l’actualité, les peuples indigènes sont présentés, au minimum, en trois perspectives distinctes. Dans la première perspective, ils sont vus comme les sujets qui constituent des obstacles au progrès de la nation, car ils continuent à être classés comme des peuples peu dévoués au travail, sans compter que leurs terres délimitées sont des aires qui n’ont pas le droit d’être utilisées pour l’élévage et ni pour l’agriculture, comme le souhaite le secteur de l’agroalimentaire. Dans la deuxième perspective, ils sont présentés comme des sujets vivant en complète harmonie avec la nature et, pour cela, ils sont considérés comme leur protecteur. Dans la troisième perspective, les indigènes sont vus comme des sujets de droit et sont soutenus par l’État et par ceux qui prétendent faire usage des terres indigènes. De toute façon, on croit que les récits produits et analysés dans cette recherche, soit du passé soit du présent, surtout ceux issus du rapport savoir-pouvoir, réligieux ou laïques, ont agi et agissent dans le cadre de les classifier, de les hiérarchiser et de motiver une forme de pensée de la société environnante concernant les peuples indigènes, reconnaissant l’idée de respect des différences, bien qu’il y ait une réaction négative lorsqu’on traite la mise en place effective des droits constitutionnels et sociaux des indigènes. / Esta pesquisa foi realizada no Programa de Pós-Graduação em Educação da Universidade Federal do Rio Grande do Sul – UFRGS, e suas análises foram elaboradas a partir dos diálogos teóricos desenvolvidos e estimulados principalmente pela linha de pesquisa Estudos Culturais em Educação, em estado de estreita relação de aproximação aos pensamentos expressos por Michel Foucault, Roland Barthes, Gilles Deleuze e Jacques Derrida, fundamentalmente. Enquanto temática investigada, a pesquisa analisou a relação entre a produção das narrativas e os povos indígenas na Amazônia ao longo dos séculos XVIII ao XX. É importante frisar, sobretudo, que às narrativas, nesta pesquisa, foi atribuída a ideia de um dispositivo que serviu para nomear os sujeitos, de modo a classificá-los, hierarquizá-los e sugerir a criação de um sistema de pensamento social sobre os povos indígenas. A pesquisa foi constituída em quatro momentos. O primeiro corresponde ao lugar teórico e às ferramentas com as quais as análises foram produzidas, cuja finalidade consiste em construir uma forma de olhar visando sustentar a ideia de que a relação saber-poder pode, em certa circunstância, servir como instrumento pelo qual se procurou projetar a criação social do outro, além de também ressaltar o efeito político do uso da língua e da escrita. Dessa forma, a língua e a escrita são vistas como instrumentos sociais, com força de efeitos de verdades, pelos quais os tipos sociais negros e indígenas foram produzidos, principalmente por narrativas que os destacam na condição de sujeitos social e moralmente subalternos e selvagens. No segundo, são feitas as análises das narrativas produzidas pelos padres jesuítas João Daniel, Samuel Fritz, Cristóbal de Acuña, que atuaram na Amazônia e Antonio Sepp, que atuou na região do Rio Grande do Sul, procurando identificar como os povos indígenas foram incluídos nas narrativas de natureza religiosa. Evidentemente, estes textos revelaram as inúmeras iniciativas visando à transformação dos povos indígenas em cristãos e em sujeitos que incorporassem um modo de ser, de viver e de pensar ocidentalizado, pois dessa forma passariam a ser mais úteis para o projeto dos colonos e dos jesuítas que necessitavam de corpos e almas – corpos para os serviços braçais e almas para a expansão do cristianismo. No terceiro momento, foram analisadas as narrativas dos viajantes-cientistas-naturalistas do século XIX que passaram pela Amazônia e produziram narrativas a respeito dos povos indígenas, que reiteram a ideia anteriormente apresentada pelos jesuítas e, de igual modo, produziram suas narrativas apresentando os indígenas na condição de sujeitos rudes, preguiçosos, indolentes e selvagens. No último, sobre as narrativas da atualidade, os povos indígenas são apresentados, no mínimo, em três perspectivas distintas. Na primeira, são vistos como os sujeitos que representam obstáculos para o progresso da nação, pois continuam sendo classificados como povos pouco afeitos ao trabalho, além de suas terras demarcadas se constituírem em áreas que não podem ser utilizadas para a criação e plantação como pretende um setor do agronegócio; no segundo, são apresentados como sujeitos que vivem em completa harmonia com a natureza e, por isso, são considerados seus protetores; na terceira, os indígenas são vistos como sujeitos de direito e são apoiados diante das ações do Estado e daqueles que pretendem usar as terras indígenas. De qualquer forma, acredita-se que as narrativas produzidas e analisadas nesta pesquisa, sejam do passado, sejam da atualidade, principalmente as emergentes da relação saber-poder, religiosas ou laicas, agiram e agem no sentido de classificá-los, de hierarquizá-los e de estimular uma forma de pensamento da sociedade envolvente a respeito dos povos indígenas, que reconhece a ideia de respeito às diferenças, embora reaja negativamente quando se trata da efetivação objetiva dos direitos constitucionais e sociais dos indígenas.
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"Vamos lutar da forma que nós sabemos" : estudo etnográfico sobre a participação de representantes indígenas nos comitês de bacias hidrográficas no Brasil : os casos do comitê do Itajaí e do comitê São Francisco

Laigneau, Patrick January 2006 (has links)
Ce travail rend compte d’une tentative de construire un regard sur les comités de bassins hydrographiques depuis leurs frontières, selon une perspective inspirée de l’anthropologie post-coloniale. L’étude est centrée sur la participation de représentants des peuples indigènes dans ces comités de bassins, qui sont des instances délibératives chargées de l’élaboration de politiques de gestion de l’eau. Deux exemples sont abordés à partir d’une approche ethnographique : le cas du Comité Itajaí (Santa Catarina) et le cas du Comité du rio São Francisco. Dans le premier cas, une situation de conflit, l’absence des représentants indiens aux réunions du comité et la mobilisation, de leur part, d’autres modes de défense de leurs intérêts, nous conduisent à considérer le Comité comme un espace social où coexistent un ensemble de narrations en tension les unes avec les autres. La narration des indiens, dans ce contexte, s’inscrit de façon performative dans la narration dominante du Comité. Dans le second cas, les représentantes des peuples indigènes revendiquent leur incorporation au sein du Comité São Francisco en des termes différents par rapport aux autres membres. L’analyse de ce processus d’intégration est réalisée non pas en terme d’entrée des indiens dans un groupe préexistant, mais à partir d’une conception des comités de bassins comme espaces constitués de manière performative à travers de l’action de leurs membres. / Este trabalho consiste na construção de um olhar sobre os comitês de bacias hidrográficas a partir de suas margens, numa perspectiva oriunda da antropologia póscolonialista. O foco está colocado na participação de representantes dos povos indígenas nesses comitês, que são instâncias deliberativas de elaboração de políticas de gestão da água. Dois exemplos são tratados a partir de um estudo etnográfico: o caso do Comitê do Itajaí (Santa Catarina) e o caso do Comitê do rio São Francisco. No primeiro caso, uma situação de conflito, a ausência dos representantes indígenas nas reuniões do Comitê do Itajaí e a mobilização por eles de outros modos de defender seus interesses, conduzem a conceber o Comitê como espaço social onde coexistem um conjunto de narrativas em tensão umas com as outras. A narrativa dos índios, neste contexto, inscreve-se de modo performático na narrativa dominante do Comitê do Itajaí. No segundo caso, os representantes dos povos indígenas reivindicam sua incorporação ao Comitê São Francisco em termos diferenciados dos demais membros. A análise deste processo de incorporação é realizada, não em termos de entrada dos índios num grupo preexistente, mas a partir de uma concepção dos comitês de bacias como espaços performaticamente constituídos pela atuação de seus membros.
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"Vamos lutar da forma que nós sabemos" : estudo etnográfico sobre a participação de representantes indígenas nos comitês de bacias hidrográficas no Brasil : os casos do comitê do Itajaí e do comitê São Francisco

Laigneau, Patrick January 2006 (has links)
Ce travail rend compte d’une tentative de construire un regard sur les comités de bassins hydrographiques depuis leurs frontières, selon une perspective inspirée de l’anthropologie post-coloniale. L’étude est centrée sur la participation de représentants des peuples indigènes dans ces comités de bassins, qui sont des instances délibératives chargées de l’élaboration de politiques de gestion de l’eau. Deux exemples sont abordés à partir d’une approche ethnographique : le cas du Comité Itajaí (Santa Catarina) et le cas du Comité du rio São Francisco. Dans le premier cas, une situation de conflit, l’absence des représentants indiens aux réunions du comité et la mobilisation, de leur part, d’autres modes de défense de leurs intérêts, nous conduisent à considérer le Comité comme un espace social où coexistent un ensemble de narrations en tension les unes avec les autres. La narration des indiens, dans ce contexte, s’inscrit de façon performative dans la narration dominante du Comité. Dans le second cas, les représentantes des peuples indigènes revendiquent leur incorporation au sein du Comité São Francisco en des termes différents par rapport aux autres membres. L’analyse de ce processus d’intégration est réalisée non pas en terme d’entrée des indiens dans un groupe préexistant, mais à partir d’une conception des comités de bassins comme espaces constitués de manière performative à travers de l’action de leurs membres. / Este trabalho consiste na construção de um olhar sobre os comitês de bacias hidrográficas a partir de suas margens, numa perspectiva oriunda da antropologia póscolonialista. O foco está colocado na participação de representantes dos povos indígenas nesses comitês, que são instâncias deliberativas de elaboração de políticas de gestão da água. Dois exemplos são tratados a partir de um estudo etnográfico: o caso do Comitê do Itajaí (Santa Catarina) e o caso do Comitê do rio São Francisco. No primeiro caso, uma situação de conflito, a ausência dos representantes indígenas nas reuniões do Comitê do Itajaí e a mobilização por eles de outros modos de defender seus interesses, conduzem a conceber o Comitê como espaço social onde coexistem um conjunto de narrativas em tensão umas com as outras. A narrativa dos índios, neste contexto, inscreve-se de modo performático na narrativa dominante do Comitê do Itajaí. No segundo caso, os representantes dos povos indígenas reivindicam sua incorporação ao Comitê São Francisco em termos diferenciados dos demais membros. A análise deste processo de incorporação é realizada, não em termos de entrada dos índios num grupo preexistente, mas a partir de uma concepção dos comitês de bacias como espaços performaticamente constituídos pela atuação de seus membros.
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Modernités plurielles : construire des espaces différenciés. Négociations, adaptations et résistances des Indiens Guarani du littoral de Santa Catarina au Brésil / Plural modernities : constructing different spaces. Negotiations, adaptations and resistances of the Guarani Indians from the Santa Catarina Coast, Brazil

Cottereau, Claire Marie 29 November 2013 (has links)
Cette thèse de géographie politique a pour objectif d’analyser les processus de négociation entrepris par des Indiens, les Guarani pour se forger une place dans un État moderne, le Brésil. Cette place, comprise à la fois comme espace de vie et comme espace d’engagement politique, implique nécessairement la reconnaissance de leurs territoires traditionnels, le respect de leurs cultures et leur participation effective à l’élaboration de modernités plurielles, au cœur d’une modernité brésilienne en transformation. Aujourd’hui majoritairement confinés sur des espaces insuffisants et dans des situations économiques précaires, les Guarani tentent de reconstruire une autonomie culturelle viable, conforme à leurs idéaux culturels et territoriaux. La construction de cette autonomie passe par une meilleure maîtrise des échanges avec la société brésilienne et par une meilleure formulation de leurs choix de vie. De fait, ces choix sont aujourd’hui de mieux en mieux revendiqués et défendus dans tous les organes et à toutes les échelles de l’État, grâce à la création d’organisations politiques adaptées à sa structuration verticale. En interrogeant le processus de création de la nouvelle organisation politique des Indiens guarani du littoral de Santa Catarina au Brésil, deux processus sont plus particulièrement questionnés : d’une part les effets de la création de ces nouvelles organisations, tant sur les formes d’organisation traditionnelle que sur la modification des rôles des liders ; d’autre part les capacités de cette organisation à redessiner les échelles de l’action politique des organes indigénistes de l’État. L’analyse de ces mécanismes s’appuie sur une période de sept années d’observation aux côtés des communautés guarani du littoral et sur un panel d’entretien réalisé essentiellement avec des liders guarani. Les va-et-vient entre différentes échelles d’observation constituent en particulier une des clés de lecture de ces phénomènes, en recompositions scalaires permanentes. Qu’il s’agisse de développement économique, de santé ou d’éducation, la manière originale de s’impliquer dans la formulation des politiques publiques destinées aux Indiens change les paramètres du contrôle social et de la participation effective de ces derniers dans les choix qui les concernent directement. Aujourd’hui confrontés à un contexte politique de plus en plus hostile aux Indiens, ceux-ci doivent faire preuve de toujours plus de force de mobilisation afin d’exiger le respect de leurs droits inscrits dans la constitution brésilienne, et surtout leurs terres, dont les ressources sont extrêmement convoitées. / The purpose of this political geography thesis is to analyse the negotiations processes undertaken by some Indians, the Guarani to make space for themselves in a modern State, Brazil. This space, considered as a place for living as well as political commitment, implies of course the recognition of their traditional territories, the respect of their cultures and their real participation to the elaboration of plural modernities, inside a changing Brazilian modernity. Today, most of them enclosed in insufficient spaces and in precarious economical situations, the Guarani try to reconstruct a viable cultural autonomy according to their cultural and territorial ideals. The construction of their autonomy is obtained by a better control of the exchanges with the Brazilian society and by a better formulation of kind of life they wish. In fact, these choices are nowadays much better claimed in all State organisations and scales thanks to the creation of political organizations suited for Its vertical structure. By questioning the creative process of the new political organization of the Guarani Indians from the Santa Catarina coast in Brazil, two processes are particularly questioned : on one hand, the creation effects of these new organizations on traditional organization as well as on the modification of the leaders’ role ; on the other hand, this organizations’ capacities of redesigning the scales of the political action of the State’s indigenist organizations. The analysis of these mechanisms rests on a seven years period of observation with the Guarani communities of the coast and on a panel of interviews essentially carried out with Guarani leaders. The comings and goings between the different scales of observation are one of the keys to understand these phenomena, in its permanent scale recompositions. Considering the economical development, health or education, the different way to get involved in the formulation of the public politics concerning Indians, modifies the parameters of the social control and the real participation of the latter in choices that directly concern them. Nowadays, being confronted to a political context more and more hostile to Indians, these must show even stronger mobilizations in order to obtain the respect of their rights registered in the Brazilian Constitution and most of all, their land, the resources of which are extremely coveted.
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"Vamos lutar da forma que nós sabemos" : estudo etnográfico sobre a participação de representantes indígenas nos comitês de bacias hidrográficas no Brasil : os casos do comitê do Itajaí e do comitê São Francisco

Laigneau, Patrick January 2006 (has links)
Ce travail rend compte d’une tentative de construire un regard sur les comités de bassins hydrographiques depuis leurs frontières, selon une perspective inspirée de l’anthropologie post-coloniale. L’étude est centrée sur la participation de représentants des peuples indigènes dans ces comités de bassins, qui sont des instances délibératives chargées de l’élaboration de politiques de gestion de l’eau. Deux exemples sont abordés à partir d’une approche ethnographique : le cas du Comité Itajaí (Santa Catarina) et le cas du Comité du rio São Francisco. Dans le premier cas, une situation de conflit, l’absence des représentants indiens aux réunions du comité et la mobilisation, de leur part, d’autres modes de défense de leurs intérêts, nous conduisent à considérer le Comité comme un espace social où coexistent un ensemble de narrations en tension les unes avec les autres. La narration des indiens, dans ce contexte, s’inscrit de façon performative dans la narration dominante du Comité. Dans le second cas, les représentantes des peuples indigènes revendiquent leur incorporation au sein du Comité São Francisco en des termes différents par rapport aux autres membres. L’analyse de ce processus d’intégration est réalisée non pas en terme d’entrée des indiens dans un groupe préexistant, mais à partir d’une conception des comités de bassins comme espaces constitués de manière performative à travers de l’action de leurs membres. / Este trabalho consiste na construção de um olhar sobre os comitês de bacias hidrográficas a partir de suas margens, numa perspectiva oriunda da antropologia póscolonialista. O foco está colocado na participação de representantes dos povos indígenas nesses comitês, que são instâncias deliberativas de elaboração de políticas de gestão da água. Dois exemplos são tratados a partir de um estudo etnográfico: o caso do Comitê do Itajaí (Santa Catarina) e o caso do Comitê do rio São Francisco. No primeiro caso, uma situação de conflito, a ausência dos representantes indígenas nas reuniões do Comitê do Itajaí e a mobilização por eles de outros modos de defender seus interesses, conduzem a conceber o Comitê como espaço social onde coexistem um conjunto de narrativas em tensão umas com as outras. A narrativa dos índios, neste contexto, inscreve-se de modo performático na narrativa dominante do Comitê do Itajaí. No segundo caso, os representantes dos povos indígenas reivindicam sua incorporação ao Comitê São Francisco em termos diferenciados dos demais membros. A análise deste processo de incorporação é realizada, não em termos de entrada dos índios num grupo preexistente, mas a partir de uma concepção dos comitês de bacias como espaços performaticamente constituídos pela atuação de seus membros.
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Constituting "Community" at the onset of the Pascua Lama Mining Project

Campisi, Christina January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Laver la patrie de la tache de l’ignorance L’État, les mineurs et les enfants de l’Équateur (1760-1845)

Rompré, Hélène 05 1900 (has links)
La métaphore de la famille a été utilisée, aussi bien à l’époque coloniale qu’à l’époque républicaine, pour illustrer le système politique idéal, la domination d’un groupe privilégié, les parents, sur une population obéissante, les enfants. Cette thèse survole les multiples facettes de la minorité en Équateur à l’époque coloniale et au début de l’époque républicaine (1760-1845), en se penchant sur les stratégies mises en place par l’État pour reléguer à un rang subalterne des individus n’appartenant pas à la catégorie raciale blanche métisse, c’est-à-dire les Indiens, les Noirs, les sang-mêlés, à travers un discours infantilisant. Elle s’intéresse aussi à la résistance d’individus refusant de se percevoir comme des mineurs et qui n’acceptaient pas l’ordre établi, les lois ou les décisions gouvernementales. En se présentant comme des parents compétents et en réclamant la patria potestad, l’autorité légale sur leurs enfants, des adultes considérés comme des enfants métaphoriques dans la grande famille patriarcale, par exemple des femmes, des pères indiens ou même des esclaves d’origine africaine, ont revendiqué plus d’autonomie pour eux, pour leurs familles, ou pour leurs communautés. Les guerres d’indépendance ont donné naissance à une république, la Grande-Colombie, et plus tard à un pays, l’Équateur. La figure symbolique du « parent » n’était plus incarnée par le roi d’Espagne et son appareil bureaucratique. Le système politique avait maintenant plusieurs « pères », membres d’un groupe restreint de Créoles qui, hier encore, se plaignaient d’être infantilisés par les Espagnols tyranniques. Les gens du peuple, en grande partie composé d’Indiens, étaient toujours considérés comme des « enfants » dans la nouvelle république. Comment expliquer que, dans une Nation désormais libre, des pans entiers de la population demeurent sous la tutelle d’hommes blancs? Une justification sera utilisée à répétition pour expliquer ce phénomène : l’ignorance du peuple et le besoin d’encadrement temporaire de celui-ci. Ainsi, s’est construit sur plus d’un siècle un véritable « mythe », celui d’une Nation en émergence où tous les citoyens seraient enfin placés sur un pied d’égalité, d’une Nation propre qu’on aurait nettoyée à l’aide d’écoles et de campagnes d’éducation populaire d’une tache tenace : celle de la Barbarie. / The family metaphor has been used throughout the history of Ecuador by colonial and republican governments alike to embody the perfect political system and the domination of a privileged group, the « parents », over a submissive population, their metaphorical children. This doctoral thesis is concerned with the concept of minority in the late colonial and early republican eras (1760-1845). It draws on State discourses and strategies to legitimize the colour-class domination of the Indians, the people of African descent, as well as people of mixed ancestry, perceived as childlike. This thesis is also concerned with resistance strategies of individuals who did not consider themselves minors and did not accept laws, government decrees or the hierarchical order intended to place them in this submissive position. By presenting themselves as competent parents asking for patria potestad, legal authority over their children, many adults such as women, Indian fathers or slave parents, fought for greater autonomy for themselves, their families, or their communities. After the Wars of Independence and the birth of Gran Colombia, followed by that of the Republic of Ecuador, the symbolic head of the political family, the King of Spain, as well as the bureaucracy that represented him in his American Empire, disappeared. The political system of Ecuador now rested in the hands of multiple « fathers », members of a select Creole oligarchy, members of the same group that had complained during the colonial period and the revolutionary period that the Spanish King had abused his powers as a tyrannical father. The Ecuadorian population, in particular its indigenous segment, was still considered to be composed of « children ». The new challenge was to explain why, after fighting for freedom from oppression, the majority of adults still needed to be under the tutelage of White Patriachs, as tribute payers, slaves or peones (forced laborers). An argument was used repeatedly to justify the preservation of the colonial order in the republican era: the ignorance of the plebe and its temporary need for guidance. Over more than a century, the myth of the construction of the Ecuadorian Nation, where all citizens would live freely and equally, was counterbalanced by another myth, that of a Nation that needed to be cleansed from its ignorance. There appeared to be only one possible means to get rid of this lingering imperfection: public education.

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