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L'idée de Nation / The Idea of Nation

Beaudin, Hervé 14 January 2013 (has links)
L’idée de nation est l’un des sujets les plus sensibles de l’histoire de la philosophie politique. Après avoir distingué, parmi les doctrines politiques et sociales, les doctrines concentriques des doctrines transversales, et ayant classé l’idée de nation parmi les premières, nous étudions les rapports qu’elle entretient avec les secondes. Puis, abordant la place de l’idée de nation dans le champ des seules doctrines concentriques, nous observons que deux écoles traditionnelles se sont opposées en Europe depuis le XVIIIème siècle, l’école « allemande » (ou objective) et l’école « française » (ou subjective). La première s’organise autour des notions de peuple (Herder et Hegel), de territoire ancestral (Barrès et Maurras) et de langue (Fichte). La deuxième participe de la théorie du contrat (Rousseau et Renan), que sont venues compléter les théories de l’ethnicité (Barth et Connor) et les thèses de l’école constructiviste (Gellner, Hobsbawm, Anderson, Smith). Derrière cette opposition structurante, qui recouvre en réalité l’opposition entre déterminisme et électivité, se cache une affinité plus profonde qu’il ne paraît au premier abord, d'une part, parce que plusieurs éléments de la conception objective sont présupposés dans la conception subjective, et, d'autre part, parce qu’elles ont en commun de s’opposer frontalement au couple Fédéralisme/Multiculturalisme. Il nous appartient dès lors, après avoir pris soin d’en analyser les limites intrinsèques et les maladies historiques, d’en discuter les conditions de survie dans un monde qui prétend, en poursuivant les vues cosmopolites d’un Kant, faire vivre la démocratie en transcendant des frontières forgées par mille cinq cents ans d’histoire européenne. / The idea of nation is one of the most sensitive subjects of the history of the political philosophy. Having distinguished, among the political and social doctrines, the concentric doctrines from the transverse doctrines, and having classified the idea of nation among the first ones, we study the relationships which it maintains with seconds. Then, approaching the place of the idea of nation on the field of the only concentric doctrines, we observe that two traditional schools opposed in Europe for the 18th century, the “German” (or objective) school and the “French” (or subjective) school. The first one gets organized around the notions of people (Herder and Hegel), around ancestral territory (Barrès and Maurras) and of language (Fichte). The second participates of the theory of the contract (Rousseau and Renan), that came to complete the theories of the ethnicity (Barth and Connor) and the theses of the constructivist school (Gellner, Hobsbawm, Anderson, Smith). Behind this structuring opposition, which recovers in reality the opposition between determinism and electivity, is hiding a deeper affinity than it appears at first sight, on one hand, because several elements of the objective conception are presupposed in the subjective conception, and, on the other hand, because they have in common to oppose frontally to the couple Federalism/Multiculturalism. We have to then, having taken care of analyzing the intrinsic limits and the historic diseases, to discuss the conditions of its survival in a world which claims, by pursuing the cosmopolitan views of Kant, to make live the democracy by transcending borders forged by one thousand five hundred years of European history.
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La politique et l'histoire dans la philosophie francaise face au socialisme réel dans l'après-guerre (J.-P. Sartre, C. Castoriadis et C. Lefort) / Politics and history in the Post-War French thought in the face of « real socialism » (Jean-Paul Sartre, Cornelius Castoriadis, Claude Lefort)

Gachkov, Serguei 23 November 2012 (has links)
Parmi les courants de pensée française de l'après-guerre, le marxisme joua un rôle très important, en imposant les thèmes par rapport auxquels les philosophes se situèrent. Les débats sur le marxisme ne sont pas séparables de l'existence du pays qui prétendait le réaliser dans toutes les sphères de sa vie. La politique comme une action collective en vue de la transformation de la société par les débats et par l'émancipation n'a pas été développée, ni dans les pays qu'on disait socialistes, ni dans les pays dits « bourgeois ». En même temps, nous pensons que les intellectuels français de gauche dans l'après-guerre ont considérablement contribué au renouveau de la pensée socialiste. Il y avait ceux qui adhéraient au PCF, et d'autres, comme Jean-Paul Sartre, devenaient « compagnons de route ». D'autres intellectuels encore, comme Cornélius Castoriadis et Claude Lefort, voulaient former des groupuscules indépendants en critiquant la politique du PCF staliniste et du PCI trotskiste. La crise du socialisme réel, les luttes anti-bureaucratiques dans les pays d'Europe de l'Est et la découverte de la vérité sur les camps soviétiques, ont provoqué des ruptures de certains de ces intellectuels avec le marxisme. Les changements démocratiques en ont conduit certains à envisager la perspective d'une révolution démocratique au-delà du « socialisme réel ». Le but de notre thèse est de montrer que pour fonder une nouvelle société il faut une émancipation des travailleurs à travers la politique et à travers les débats des intellectuels... / The philosophy of Marxism had a very strong influence in the Post-war France. The discussions about Marxism are inseparable from the existence of USSR, the country that pretended to have realized the socialism in its social life. We mean by politics a collective action with the view of transformation of society by public discussions and by emancipation. In this sense, politics has never been developed both in so-called socialist countries and in capitalist countries. At the same time, we think that French philosophers of Left have considerably contributed to renew the socialist thought. Ones of them joined French communist party; others like Jean-Paul Sartre became Fellow Travelers. Some intellectuals like Cornelius Castoriadis and Claude Lefort wanted to create independent political groups. They criticized the politics of the Stalinist PCF and the Trotskyist PCI. The crisis of the « real socialism » and the anti-bureaucratic struggles in Eastern Europe and the discovery of the truth about Soviet labor camps resulted in exodus of French intellectuals from PCF. Some of them envisioned a perspective of democratic revolution against totalitarianism. The aim of our work is demonstrate that this revolution can be done only by emancipation of working people, especially through learning about the experience of discussions of the intellectuals...
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Le concept de décadence de Baudelaire à Nietzsche / The Concept of Decadence from Baudelaire to Nietzsche

Schellino, Andrea 02 December 2017 (has links)
Vouée à la diffusion de la décadence littéraire, la fin du siècle s’est forgée une généalogie tutélaire. Par le biais des essais que Barbey d’Aurevilly, Théophile Gautier et Paul Bourget lui ont consacrés, Baudelaire est devenu le poète de la décadence. Mais alors que cette postérité décadente a suscité plusieurs études, il manquait un travail de synthèse sur le sens que le concept de décadence prend sous la plume de Baudelaire. Accusé de propager la décadence, le poète s’en est défendu, en appliquant cette même catégorie à l’idéologie du progrès, puis à l’« art philosophique ». Malgré cette ambiguïté constitutive, la décadence est aussi pour Baudelaire un objet de fascination : c’est ainsi qu’il l’allégorise à travers le couchant du soleil, source de poésie et image d’une civilisation vieillissante. Cette thèse se propose d’aller aux sources de la pensée de l’histoire de Baudelaire. Nous associons ensuite à l’hétérodoxie philosophique du poète un autre versant de la réflexion sur la décadence au XIXe siècle : imprégné de culture française, conforté par les critiques de son époque, Nietzsche élève Baudelaire au rang d’alter ego littéraire de Wagner, chez qui modernité et décadence s’amalgament. Tour à tour rapprochée du pessimisme et du nihilisme, profondément renouvelée, la décadence, loi fatale ou métaphysique, redécouvre ainsi toutes ses nuances. / The fin de siècle assured its own lasting genealogy by contributing to the diffusion of literary decadence. Through the essays that Barbey d’Aurevilly, Théophile Gautier and Paul Bourget devoted to him, Baudelaire became the poet of decadence. While this legacy of decadence gave rise to several studies, no work has exhaustively addressed the meaning that this concept takes on in Baudelaire’s works. Accused of propagating decadence, the poet attempted to defend himself by applying this aesthetic category to the ideology of progress and to « philosophical art ». Despite his constitutive ambiguity, decadence nonetheless fascinated Baudelaire. The poet allegorized decadence in the image of the sunset, which served both as a source of poetic inspiration and evoked an ageing civilization. This thesis proposes to trace the sources of Baudelaire’s historical thinking. It then attempts to associate another side of the reflection on decadence in the nineteenth century with the philosophical heterodoxy of the poet. Nietzsche, who was impregnated with French culture and supported by many critics of his time, elevated Baudelaire to the rank of a literary alter ego of Wagner, since like the composer, the poet brought together modernity and decadence. Reconciling with both pessimism and nihilism, the concept of decadence emerges as deeply renewed, a fatal or metaphysical law that exposes all of its nuances.
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Immanuel Wallerstein : de la sociologie du développement à l’histoire globale / Immanuel Wallerstein : from development sociology to global history

Hugot, Yves David 21 September 2017 (has links)
Dans cette thèse nous avons cherché à prendre la mesure de la rupture épistémologique produite par l’analyse des systèmes-monde dans le champ des sciences sociales à travers l’étude d’un de ses principaux représentants, Immanuel Wallerstein. Dans un premier temps, ses recherches sur les mouvements nationalistes, la décolonisation et les indépendances africaines, se sont inscrites dans le cadre de ce qu’on a appelé la théorie de la modernisation qui corrélait changements sociaux et développement. Un tel modèle reposait sur une philosophie de l’histoire progressiste ordonnant les sociétés pensées comme des entités discrètes sur un axe menant de la tradition à la modernité, de sociétés agraires et rurales pauvres et oppressives pour l’individu à des sociétés urbaines industrielles prospères et individualistes. L’échec du développement des pays africains au cours des années 60 a fait douter Wallerstein de la pertinence de ce modèle. Il a alors cherché à élaborer une théorie alternative de la modernité à l’échelle globale. Au lieu de lire l’histoire mondiale selon le fil d’une modernisation qui serait un processus se réalisant à l’échelle sociétale, il l’a organisée autour de l’échange inégal entre zones exploiteuses et exploitées appartenant à un même système social appelé « système-monde moderne. » L’histoire de la modernité depuis la Renaissance et la conquête de l’Amérique devenait alors celle d’une polarisation continue entre les différentes zones de ce système, sa globalisation à partir de la deuxième moitié du dix-huitième siècle et durant tout le dix-neuvième ne faisant qu’étendre au monde entier l’inégalité entre un centre développé et une périphérie sous-développée. Au-delà de la critique de la théorie de la modernisation et du développementalisme, l’analyse des systèmes-monde a aussi procédé à une remise en cause de l’image progressiste de l’histoire qui s’était imposée depuis la philosophie des Lumières. Le système-monde moderne apparu au tournant du quinzième et du seizième siècle, comme tout système, aura une fin, comme il a eu un début. Nous vivons dans un système social qui en tant que tel est voué à disparaître sans qu’on puisse dire s’il constitue un progrès par rapport aux précédents (jamais aucun système social n’a été aussi inégalitaire), ni s’il donnera naissance à un système qui sera meilleur (en bifurcation chaotique l’avenir est incertain).En élaborant une autre « chronosophie » (Krystof Pomian), une autre « image » (Thomas Kuhn) de l’histoire que celle, progressiste, qui sous-tendait le développementalisme et la théorie de la modernisation, c’est bien une révolution copernicienne et une rupture épistémologique dans les sciences sociales qu’expose l’analyse des systèmes-monde. C’est donc bien un nouveau paradigme qu’elle se propose de constituer, l’œuvre de Wallerstein incarnant le passage des histoires mondiales classiques fondées sur le nationalisme méthodologique et l’idée de progrès, vers les histoires globales actuelles. / This PhD thesis aims to study the epistemological break produced by world-systems analysis in the field of social sciences, through the study of one of its major representatives, Immanuel Wallerstein. Initially, his research on nationalist movements, decolonization and African Independences was part of what has been called modernization’s theory. Such a model, built on a progressist philosophy of history, orders societies - perceived as discrete entities - on a linear axis leading from tradition to modernity, from poor and oppressive agrarian societies to prosperous and individualistic urban, industrial societies. The failure of development in African countries during the 1960s caused Wallerstein to doubt the relevance of this model. He then sought to elaborate an alternative theory of modernity on a global scale. In this theory, modernisation - a process realizable on the societal scale - is not the guiding thread to the reading of world history. Rather, world history is organised through the unequal exchange between exploitative and exploited zones belonging to the same social system he called “modern world-system”. The history of modernity from the Renaissance and the conquest of America onwards became one of continuous polarisation between different zones of the system. Its globalisation from the second half of the eighteenth and throughout the nineteenth century expanded inequality between a developed centre and an underdeveloped periphery to the entire world. Further to the critique of modernisation and developmentalism, the world-systems analysis has also called into question the progressive image of history which had been imposed since the Enlightenment philosophy. The modern world-system as it emerges at the turn of the fifteenth to the sixteenth century will have a demise as it had a beginning. As a social system, it is bound to disappear. It does not constitute an improvement with regard to the precedent systems (never has any social system been so inegalitarian) and it is unlikely to breed a better system since in a chaotic bifurcation, the future is uncertain.By elaborating a new “image” (Thomas Kuhn) of history, a new chronosophy (Krzysztof Pomian), the world-systems analysis operates a Copernican revolution and an epistemological rupture in the social sciences with regards to the theory of modernisation presented as the compendium of nineteenth century social science. As such, the world-systems analysis emerges as a new paradigm. Wallerstein’s work constitutes the passage from world histories founded on methodological nationalism and the idea of progress to the current non-Eurocentric global histories.
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La question internationale dans l'oeuvre de Norberto Bobbio / The international issue in Norberto Bobbio’s works

Le Bohec, Jean-Baptiste 24 May 2013 (has links)
Une guerre menée avec des instruments modernes de destruction est-elle encore justifiable ? La théorie marxiste de l'impérialisme épuise-t-elle le problème de la guerre ? Est-il toujours possible, aujourd'hui, face au risque de conflagration universelle, d'écrire une philosophie de l'histoire ? Que peut le droit contre l'état de nature international ? Ces questions traversent l'œuvre d'un juriste et philosophe italien du XXe siècle, Norberto Bobbio. Elles peuvent toutes être considérées comme les corollaires de son angoisse fondamentale devant le problème de la guerre. La recherche présente se propose d'introduire le lecteur de langue française aux thèses internationalistes de Bobbio ; thèses actuellement disséminées dans plusieurs dizaines d'ouvrages, d'essais, d'articles et de cours, dont la plupart n'ont pas encore été traduits. L'éparpillement de ses écrits, néanmoins, n'oblitère pas la possibilité d'un exposé systématique sa pensée, forgée au creuset de la philosophie politique, de l'histoire des idées, de la science politique et de la philosophie du droit. Bobbio est, en effet, l'auteur d'une politique analytique qui s'est donnée pour tâche d'éclaircir les problèmes contemporains à la lumière de concepts tirés aussi bien de la philosophie anglo-saxonne que continentale. Il s'est inscrit dans une tradition qui, à la suite de Kant, Bentham et Saint-Simon, s'est inlassablement employée à penser les conditions du dépassement de l'anarchie internationale. Ainsi, du dialogue ininterrompu avec l'héritage de la pensée politique et juridique, Bobbio a tiré des armes conceptuelles afin de lutter contre les logiques de puissance propres au système international, contre la persistance des justifications traditionnelles de la guerre, et pour le projet fédéraliste de la démocratie mondiale. / Is a war waged with modern instruments of destruction still justifiable ? Does the Marxist theory of imperialism exhaust the issue of war? Is it still possible today, in view of the risk of a universal conflagration, to propose a philosophy of history? What can international law do against the state of nature between nations? These questions pervade the works of 20th century Italian jurist and philosopher, Norberto Bobbio. They can all be considered as corollaries of his fundamental angst in dealing with the problem of war. This research proposes to introduce the French reader to Bobbio’s internationalist theories; theories currently disseminated in scores of books, essays, articles and lectures, most of which have not yet been translated. Nevertheless, the dispersion of his writings does not rule out the possibility of a systematic presentation of his thinking, forged by the amalgamation of political philosophy, the history of ideas, political science and the philosophy of the law. Indeed, Bobbio is the author of an analytical policy which sought to clarify contemporary issues in light of concepts taken from both Anglo-Saxon and Continental philosophies. He is part of a tradition which, in the wake of Kant, Bentham and Saint-Simon, has indefatigably endeavored to think of the requirements for surpassing international anarchy. Thus, from the ongoing dialogue between the legacy of political and juridical thought, Bobbio has forged conceptual weapons to fight against the international system’s specific logic of power, against the persistence of the traditional justifications of war, and for the federalist plan of global democracy.
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La res publica et sa décadence : de Salluste à Tite-Live / The decadence of the res publica : from Sallust to Livy

Vassiliades, Georgios 19 November 2016 (has links)
Cette étude explore dans une perspective comparative la présentation historique et l’interprétation philosophique de la décadence de la res publica chez Salluste et Tite Live. Dans la première partie, il est montré que Salluste et Tite-Live sont les premiers auteurs à avoir choisi comme thème central de leur récit le progrès et la décadence d’une cité. À travers un examen précis des étapes de la décadence chez les deux auteurs, nous remarquons que Tite-Live apporte constamment des corrections à la théorie de Salluste. Le schéma d’aucun des deux historiens ne se conforme à une vision cyclique ou linéaire du temps. La représentation biologique de la cité montre aussi que les hommes sont les seuls responsables pour la maladie de la décadence. Or, la reprise du progrès, selon une conception cyclique et la guérison du corps de l’État sont évoquées comme perspectives seulement par Tite-Live. La deuxième partie est consacrée aux causes de la maladie de la décadence, et la troisième à la guérison de la res publica. Trois facteurs sont examinés en détail : les facteurs « divins », le metus hostilis et la nature humaine. Tite-Live renverse l’analyse de plus en plus pessimiste de Salluste, et réintroduit l’homme en tant que facteur principal de l’histoire et comme responsable de la décadence. Dans la troisième partie, leur vision différente de l’avenir de Rome est mise en lumière, à travers l’étude de la position politique et de la fonction exemplaire de l’œuvre des deux historiens. Il en ressort que Tite-Live adopte les catégories sallustéennes d’analyse, mais conçoit sa propre présentation et interprétation de la décadence en réponse à son devancier, dont il renverse les théories. / This study explores in a comparative perspective the historical presentation and the philosophical interpretation of the decadence of the res publica in Sallust and Livy. In the first part, it is shown that Sallust and Livy are the first authors who have chosen the progress and decline of a State as the central theme of their works. Through a precise examination of the stages of decadence in both writers, we observe that Livy constantly proposes corrections to Sallust’s theory. Neither author’s pattern conforms to a cyclical or a linear vision of time. The organicist representation of the body politic also shows that men are solely responsible for the disease of decadence in both authors. However, the resumption of progress according to a cyclical conception and the healing of the body of the State are considered as potential prospects only by Livy. The second part is devoted to the causes of the disease of decadence, and the third one to the healing of the res publica. Three factors are discussed in detail: the "divine" factors, the metus hostilis and the human nature. Livy reverses the increasingly pessimistic analysis of Sallust, and reintroduces man as the most important factor in history and as responsible for the decadence. In the third part, their different view of the future of Rome is brought into focus, through the study of the political position and the exemplary function of the two historians’ works. It is concluded that Livy adopts Sallustian categories of analysis, but he conceives his own presentation and interpretation of the decadence in response to his predecessor, whose theories he challenges.

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