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La connaissance physique non empirique et le principe de la moindre actionMassussi, Michaël 04 1900 (has links)
Il n’est pas évident si et dans quelle mesure la connaissance non empirique peut donner de l’information sur des systèmes physiques réels. Hume croyait que toute connaissance à propos du monde qui nous entoure ne doit sa certitude à rien d’autre que l’expérience répétée de la conjonction des causes et des effets observables. Or, il y a quelques raisons de croire que le rôle de la raison en physique dépasse celui qui lui est attribué par Hume. Le principe de la moindre action est un bon candidat, pour quelques raisons : il a été découvert à partir d’un argument métaphysique, il rivalise avec les lois de Newton au titre de fondement de la mécanique classique, et il a fini par motiver le développement de nombreux formalismes qui lui sont propres jusqu’au sein des théories les plus récentes de la physique. Nous analyserons les idées ayant mené à sa découverte par Pierre-Louis de Maupertuis. / It is unclear whether and to what extent non-empirical knowledge can provide information about real physical systems. Hume believed that all knowledge about the world around us owes its certainty to nothing other than the repeated experience of the conjunction of observable causes and effects. However, there are some reasons to believe that the role of reason in physics goes beyond that attributed to it by Hume. The principle of least action is a good candidate for a number of reasons : it was discovered from a metaphysical argument, it rivals Newton’s laws as the foundation of classical mechanics, and it eventually motivated the development of several formalisms in a wide variety of the most recent theories of physics. We will analyze the ideas that led to its discovery by Pierre-Louis de Maupertuis.
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L’étalonnage des instruments de mesure en physique expérimentale : le cas du télescope spatial James WebbCalvi, Carlo 08 1900 (has links)
Philosophes et scientifiques ont souvent adopté la version orthodoxe de l’étalonnage qui consiste à normaliser un instrument en utilisant un phénomène connu. Le lien essentiel entre concepts théoriques et données empiriques, en philosophie de la mesure, a engendré la formulation de principes de coordination, synthétiques a priori, et révisables. La pensée opérationaliste a voulu limiter l’étendue des concepts aux opérations de mesure effectivement réalisables. La perspective cohérentiste en philosophie de la mesure a opéré une récupération de l’épistémologie coordinationniste et de l’opérationalisme, en s’appuyant sur un nombre minime de principes ontologiques. Les modèles d’un instrument impliquent un engagement à la séparation entre les théories idéalisées et les choses matérielles. Toutefois, philosophes et métrologues ont préconisé l’exigence d’un riche contenu théorique dans la modélisation des instruments de mesure. Selon d’autres contributions, le privilège épistémique de la mesure précède une théorie d’arrière-plan et sa robustesse réside dans le libre contact avec les données empiriques. De plus, le régime d’applicabilité d’une théorie dicte ses conditions aux limites, qui guident l’expérimentateur dans la conception d’instruments de mesure et fournissent le fondement de l’opérationnalisation du sens des termes théoriques. Je soutiens un pluralisme opérationnel, des opérations de mesure impliquant différents indicateurs physiques, accompagné d'un cohérentisme dynamique. Le programme d’étalonnage du télescope spatial James Webb est un cas significatif. Les observations des étoiles d’étalonnage par différents procédés sont utilisées pour calculer les facteurs qui convertissent une mesure en unités instrumentales en unités physiques. / Philosophers and scientists have often adopted the orthodox version of calibration which involves standardizing an instrument using a known phenomenon. The essential link between theoretical concepts and empirical data, in the philosophy of measurement, has generated the formulation of principles of coordination, synthetic a priori, and revisables. Operationalist thinking wanted to limit the scope of concepts to operations of measurement that are actually achievable. The coherentist perspective in the philosophy of measurement has operated a recovery of coordinationist epistemology and operationalism, relying on a minimal number of ontological principles. Models of an instrument involve a commitment to separation between idealized theories and material things. However, philosophers and metrologists have advocated the requirement of a rich theoretical content in the modeling of measuring instruments. According to other contributions, the epistemic privilege of measurement precedes a background theory and its robustness lies in the free contact with empirical data. Moreover, the applicability regime of a theory dictates its boundary conditions, which guide the experimenter in the design of measuring instruments and provide the basis for operationalizing the meaning of theoretical terms. I support operational pluralism, measurement operations involving different physical indicators, accompanied by dynamic coherentism. The James Webb Space Telescope calibration program is a significant case. Observations of calibration stars by various methods are used to calculate the factors that convert a measurement in instrumental units to physical units.
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Une analyse de la relation entre les mécaniques classique et relativisteOuellette, Pierre 01 1900 (has links)
Notre thèse étudie la relation entre les mécaniques classique et relativiste. Il est généralement supposé, à partir de l’hypothèse des petites vitesses, que la mécanique classique correspond à la mécanique relativiste dans les cas où la vitesse des objets est petite par rapport à la vitesse de la lumière. Cette position nous semble inadéquate pour la simple raison que la mécanique classique ne peut être restreinte au seule domaine des petites vitesses. Nous proposons l’hypothèse que les deux mécaniques ont une structure commune et que chacune se distingue sous certaines conditions. Pour appuyer cette hypothèse, nous proposons une axiomatisation de la mécanique suffisamment générale pour servir de structure commune aux mécaniques classique et relativiste. Cette axiomatisation comporte une théorie de la relativité qui précise comment les quantités relatives sont reliées entre elles lorsque déterminées par rapport à différents référentiels, et les lois du mouvement qui précisent comment les forces exercées sur un objet détermine son mouvement. Cette mécanique générale est déterminée à deux constantes près et c’est en déterminant la valeur de ces constantes qu’apparaît le bris de la structure commune qui génère la mécanique classique d’une part et la mécanique relativiste d’autre part. / Our thesis studies the relationship between classical and relativistic mechanics. It is generally assumed,
based on the assumption of small velocities, that classical mechanics corresponds to relativistic mechanics
in cases where the speed of objects is small compared to the speed of light. This position seems inadequate
to us, for the simple reason that classical mechanics cannot be restricted to the realm of small velocities
alone. We propose the hypothesis that the two mechanics have a common structure, and that each can
be distinguished under certain conditions. To support this hypothesis, we propose an axiomatization of
mechanics that is sufficiently general to serve as a common structure for both classical and relativistic
mechanics. This axiomatization includes a theory of relativity that specifies how relative quantities are
related to each other when determined with respect to different reference frames, and laws of motion
that specify how forces exerted on an object determine its motion. This general mechanics is determined
to within two constants, and it is by determining the value of these constants that the common structure
that generates classical mechanics on the one hand and relativistic mechanics on the other is broken down.
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La pluralité scientifique en action - le cas du LabEx IMU / Scientific plurality in action – a case study of the LabEx IMUSauzet, Romain 24 April 2017 (has links)
À partir d'une analyse de la science contemporaine comme état de pluralité scientifique, nous nous intéressons à la situation épistémologique particulière qu'est la mise en œuvre de cet état de pluralité, c'est-à-dire à la pluralité scientifique en action, sous la forme de projet de relations entre disciplines scientifiques distinctes. Nous définissons la relation disciplinaire comme une relation d'interaction volontaire entre différents chercheurs issus de disciplines et/ou de spécialités différentes, autour d'un problème commun, pour lequel leurs compétences épistémiques spécifiques sont requises. Dans ce but, nous associons une réflexion théorique à une d'un terrain propice : le LabEx IMU (Laboratoire d'Excellence de l'Intelligence des Mondes Urbains) et les projets scientifiques qui émergent en son sein, à partir de disciplines aussi distinctes que les sciences informatiques, l'archéologie, la biologie, sociologie, philosophie, etc. L'étude de pluralité scientifique en action veut également dire : telle que la pluralité scientifique est pratiquée. Notre objectif est de mobiliser les ressources philosophiques ( philosophie des sciences générale, pragmatisme, épistémologie sociale, philosophie empirique) pour rendre compte de la dimension proprement épistémique de ces projets, c'est-à-dire leur objectif de connaissance. Dans ce but, nous analysons le contexte de spécialisation disciplinaire dans lequel des situations d'interactions émergent, en considérant que bien que cette spécialisation soit le plus souvent justifiée épistémique, d'autres dynamiques scientifiques apparaissent comme nécessaires. Nous défendons la thèse suivante : ces interactions sont des réponses à la nécessaire tension à l'unité dans la science, tout en étant devant être considérées sur un plan épistémologique comme des tentatives de mise en ordre non théoriques, qui anticiperaient ce que la science qui devrait être. Pour préciser ce que sont les projets de relation disciplinaire, nous nous intéressons à la condition de la science qui les rend possible (division du travail scientifique ; communauté scientifique), ainsi qu'aux moyens d'instruire philosophiquement de telles situations, en mobilisant la notion d'enquête chez Peirce et Dewey, notamment dans le lien qu'elle permet entre sens commun et enquête scientifique. À l'encontre de plusieurs approches de l'interdisciplinarité, qui cherchent à définir un niveau d'interaction satisfaisant, nous proposons de rendre compte de la multiplicité des interactions épistémiques au sein de la science et de développer des moyens d'analyse susceptible de représenter ces situations. Dans ce but, nous revalorisons la place des disciplines, afin de justifier le fait que ces projets sont principalement la poursuite d'une science normale par d'autres moyens. Nous analysons également en quoi ces projets doivent être considérées comme une bonne manière de faire de la science, fondés en premier lieu par leur excellence épistémique. D'autres valorisation deviennent alors possibles : comme commensurabilité aux phénomènes, comme confrontation à des problèmes pratiques et comme maximisation de la culture et des valeurs scientifiques. En confrontant ces analyses à notre terrain d'étude, nous développons des catégories analytiques susceptibles de représenter les situations d'interactions, en proposant une typologie des relations disciplinaires ainsi qu'une étude plus globale des projets de relations disciplinaires en eux-mêmes. Nous terminons notre étude par l'analyse de différents projets du LabEx IMU, en leur appliquant les catégories de représentation précédemment développées. / From an analysis of contemporary science as a state of scientific plurality, we study the particular epistemologic situation of the implementation of this state of plurality, that is to say the scientific plurality in action, as it takes form into projects of relationships between distinct scientific disciplines. We define disciplinary relationship as a volunteer relation of interaction between different searchers from different scientific disciplines/specialites around a common issue, for which their specific epistmemic competences are required. In this goal, we associate a theoric reflexion with a fieldwork : the study of the Labex IMU - (Laboratoire d'Excellence de l'Intelligence des Mondes Urbains ; Excellence Laboratory of the Intelligence of Urban Worlds) within which scientific projects emerge, from disciplines as different as computer science, archeology, biology, sociology, philosophy and so on. Thus, the study of the scientific plurality in action means : as the plurality is practised. Our objective is to use philosophical ressources (general philosophy of science, pragmatism, social epistemology, empirical philosophy) to describe the epistemic dimension of these projects, that is to say their objective of knowledge. With this objective in mind, we analyse the origin of this state of diversity through the problem of disicplinary specialization, by showing that, even if these specialization is most of the time justified, other dynamics appears necessary. We defend the following these : these interactions are answers to the necessary tension toward the unity of science, and they must be considered from an epistemologic point of view as non-theoric set in order attempts which would anticipate the science that must be. To specify what are the projects of disciplinary relationships, we study at firt the scientific condition that makes it possible (scientific work division ; scientific community), and the means to analyse philosophically such situations, by engaging the notion of inquiry of Peirce and Dewey, in particular the link that it allows between common sens and scientific inquiry. On opposition to several interdisciplinarity approaches, which seek to define a satisfactory level of interaction, we propose to investigate the multiplicity of epistemic interactions in science and to develop analytical means to represent such situations. Thus, we accord more status to disciplines, in order to justify the fact that these projects are a mere continuation of normal science by other means. We analyse also how these projects must considered as good science, founded in epistemic excellence at first place. Other valorisations becomes possibles : as commensurability to phenomenons, as a confrontation to pratical issues and as a maximisation of scientific culture and values By confronting these analysis to our fieldwork, we develop analytical categories capable to represent the situations of interactions, by proposing a typology of disciplinary relationships and a more globla study of the projects of disciplinary relationships in their own. We finish our study by the analysis of several projects of the LabEx IMU, by apling to them the representational categories previously developped.
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On abstraction in a Carnapian systemTorfehnezhad, Parzhad 07 1900 (has links)
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