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Une géographie de la pauvreté à Jakarta : Espaces de la pauvreté et places des pauvres dans une métropole contemporaine / A geography of poverty in Jakarta (Indonesia) : Places, spaces and poverty in a contemporary metropolis

Dietrich, Judicaëlle 13 November 2015 (has links)
Fondée sur une démarche de terrain qualitative, cette thèse propose une analyse géographique de la pauvreté urbaine dans une des plus grandes villes du monde. La métropole de Jakarta, agglomération de plus de vingt millions d’habitants, s’affirme comme ville vitrine de la croissance économique de l’Indonésie et comme point relais de la mondialisation, où la pauvreté n’aurait, en somme, plus lieu d’être. Pourtant, en augmentant les situations de vulnérabilité de certaines populations, les dynamiques urbaines en œuvre contribuent à la mise sous tension de l’espace urbain.L’entrée par le concept de pauvreté en géographie permet de saisir la diversité des positions sociales et spatiales qui se conjuguent, se concurrencent et se négocient dans cet espace urbain, au gré des rapports de force en œuvre. Au-delà de la pauvreté en tant qu'état, il s’agit de prendre en compte les parcours individuels et collectifs liés au phénomène, en les insérant dans les trajectoires des lieux – depuis l’échelle du quartier à celle de l’aire métropolitaine.Plus que les seuls enjeux de définition, ce travail examine le rôle des représentations et des intérêts des groupes stratégiques dans la production de politiques urbaines profondément ancrées dans les idéologies dominantes, le néolibéralisme urbain notamment.Enfin, l’analyse croisée de plusieurs types d’espaces de la pauvreté à Jakarta et à Bekasi montre les disparités en termes d’appropriations et de pratiques de l’espace urbain. Ainsi, au-delà d’une dualisation de la société urbaine d’une métropole contemporaine, cette thèse pointe la segmentation des intérêts à agir des citadins considérés comme pauvres, selon leurs sentiments de légitimité et leurs modalités d’appartenance à la ville, ancrant alors la réflexion géographique dans un questionnement politique. / Based on qualitative methodologies, this PhD dissertation proposes a geographical analysis of urban poverty, in one of the biggest city in the world. The urban region of Jakarta counts more than twenty millions of inhabitants. It comes up as the showcase for economic success in Indonesia and a node of globalization, where one could expect the level of poverty to have decreased. Yet, current urban dynamics contribute to unsettle urban spaces increasing the vulnerability of poor people. The examination of the concept of poverty through a geographical lens allows to grasp the diversity of social and spatial positions and positionnings, from the neighborhood level to the metropolitan area. It helps also to investigate how they compete with each other and are (re)negotiated and interwoven under the influence of power relations. More than the mere situation of poverty, this work is based on a cross-analysis of individual and collective trajectories and spatial transformations. Further than the issue of defining poverty, this thesis explores the role of representations and the interest of stakeholders in urban policies related to mainstream ideologies, such as urban neoliberalism. Finally, a comparison between different types of poverty’s spaces in Jakarta and in Bekasi shows the strong differences in space’s appropriations and space’s uses. Beyond the idea of dualization of the urban society, this study aims to highlight the segmented interests of citizens, according to their sense of being legitimate in the city and their sense of belonging to the city. This shows how much the geographical inquiry is political.
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Une ville et ses urbanistes : Beyrouth en reconstruction

Verdeil, Eric January 2002 (has links) (PDF)
Cette recherche se situe à la croisée de deux problématiques : l'étude des reconstructions après les guerres et l'histoire de l'urbanisme dans les pays arabes. Elle s'attache à saisir les transformations urbanistiques contemporaines à la lumière des bouleversements physiques, sociaux et politiques que le Liban a connu durant les années de guerre (1975-1990), tout en soulignant les éléments de continuité observables dans les politiques urbaines depuis l'avant-guerre. Dans cette perspective, le rôle des « urbanistes » ou des professionnels de l'urbain est central. La recherche défend l'hypothèse que loin de n'être que des rouages entre la commande et l'intervention urbaine, cette catégorie d'acteurs participe activement à l'élaboration des politiques suivies.<br />La première partie décrit les chantiers de l'après-guerre au Liban : celui du centre-ville est exceptionnel par la place prise par le Premier ministre R. Hariri dans son élaboration et sa mise en œuvre, comme par le débat qu'il suscite et qui met en évidence d'autres conceptions de la reconstruction. Les autres chantiers de la période illustrent que les priorités du gouvernement ne suivent pas exactement les plans proposés par les urbanistes de la reconstruction.<br />Le deuxième partie analyse la convergence autour des politiques d'aménagement spatial qui caractérisait le mandat du président Fouad Chehab. Ses conseillers étrangers introduisirent des normes d'action exigeantes qui forment le socle des références d'une génération d'urbanistes, exerçant sous forme libérale ou dans l'administration libanaise. Leur influence se fait sentir jusqu'à l'époque de la reconstruction.<br />La troisième partie envisage la transformation de ces normes et des pratiques d'action urbanistiques à travers la guerre, où l'on observe une mutation de la commande politique, des bouleversements sociaux et une transformation des conditions d'exercice professionnel. Le centre-ville, la banlieue sud-ouest et les remblais du littoral nord constituent trois études de cas où se combinent différemment cultures professionnelles des urbanistes et nouvelles modalités des politiques urbaines à l'occasion du renouvellement du personnel politique, qu'illustrent les carrières croisées du. président A. Gemayel et du promoteur R. Hariri.
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Des sites historiques inscrits par l'Unesco et leurs politiques patrimoniales. L'exemple de Porto, de Lyon et de Vérone

Delayer, Maxime 20 October 2007 (has links) (PDF)
Les exemples prouvant l'attachement de notre société à son passé ou à son patrimoine se multiplient. Le label UNESCO, plus haute distinction internationale pour un bien naturel ou culturel, reflète cette volonté d'entretien et de transmission de notre héritage. Cette thèse propose d'analyser et de comparer les politiques patrimoniales de trois villes inscrites sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO : Porto, Lyon et Vérone. Il s'agit de comprendre comment ces cités, que rien a priori ne prédestinait à une telle reconnaissance internationale, ont fait d'une ressource héritée un pôle d'excellence fondamental susceptible d'apporter des solutions équilibrées pour un développement global durable.
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Construire sur le passé. Patrimoine culturel urbain et politiques de Développement : étude comparative sur le rôle des quartiers historiques dans les politiques de développement urbain de Vienne et de Budapest / Dwelling on the past. Built heritage and urban development policies : the role of historic city districts in the urban development policies of Vienna and Budapest – a comparative analysis

Rief-Vernay, Barbara 05 April 2014 (has links)
Les villes de l’Europe s’efforcent aujourd’hui plus que jamais de soigner et de mettre en exergue leur patrimoine bâti. Dans le sillage d’une réévaluation postmoderne de l’objet « vieille ville », elles redécouvrent leurs propres quartiers anciens, autrefois négligés, et les élèvent au rang de patrimoine culturel. Cette promotion ne se manifeste pas seulement par la réhabilitation et par la mise en scène du bâti ancien, mais aussi par son intégration dans les stratégies de développement urbain. Dans le contexte international, et en particulier dans le cadre de la compétition urbaine, les villes se définissent de plus en plus à travers leur potentiel culturel tout en faisant référence à leurs origines historiques et leurs quartiers anciens. En effet, les quartiers anciens sont devenus les vitrines des villes, ils sont considérés comme des vecteurs majeurs d’identité et d’image. C’est en vertu de ces qualités qu’ils sont considérés comme étant aptes à attirer des touristes, des investissements, de la main d’œuvre qualifiée, etc.Cette étude a pour objectif de mettre en évidence le rôle du patrimoine urbain dans les stratégies de développement économique et urbain de Vienne et de Budapest, deux métropoles centre-européennes disposant l’une et l’autre de vastes quartiers historiques. L’analyse a été conduite sous l’aune de deux postulats, le premier étant que le patrimoine urbain est une construction intellectuelle du présent qui répond à des besoins actuels, le deuxième reposant sur le fait que le patrimoine urbain est fonctionnalisé en tant que ressource pour le développement économique et urbain dans le cadre des politiques urbaines postfordistes. / More than ever, European metropolises are concerned about their built heritage, its rehabilitation and staging. With the recent postmodern reassessment of the object “old town”, cities are rediscovering their own historic districts, formerly neglected, and are elevating them into a cultural heritage rank. Such promotion does not only appear in the guise of reconstruction of old building stock and its presentation but also by integrating built heritage into marketing and urban development strategies. In an international context, and particularly in light of competition amongst cities, they are increasingly defining themselves through their cultural potential by referring to their origins, their traditions and their built heritage. In essence, old quarters have become showcases of their cities, making them major coordinates of identity and image. It is due to these qualities that they are considered suitable to attract tourists, investments, qualified workforce etc.This study aims at examining the utilisation of urban heritage in the urban development strategies of Vienna and Budapest, two Central European metropolises, both of which boast a vast urban heritage. The study is based on two underlying hypotheses: Firstly, the urban cultural heritage is an intellectual construct of the present, which responds to current needs of society. Secondly, urban heritage can be functionalised as a resource for economic and urban development in postfordist urban policies.
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Le rôle des références patrimoniales dans la construction des politiques urbaines à Bordeaux et Montréal

Paulhiac, Florence 19 December 2002 (has links) (PDF)
Cette thèse propose une généalogie des référentiels patrimoniaux animant les politiques de renouvellement urbain depuis 50 ans à Bordeaux et Montréal. L'analyse comparée internationale et la perspective historique démontrent le rôle variable du patrimoine urbain dans les stratégies et la composition des projets de renouvellement urbain (de requalification des qartiers anciens, de reconversions industrialo-portuaires, ou à l'occasion de projet de modernisation du territoire) ainsi que le rôle du débat public dans la constitution de ces référentiels patrimoniaux. <br />Une innovation est notamment repérée à travers le cas de la reconversion du Vieux Port de Montréal , celle de la constitution d'une trame patrimoniale, produite à l'occasion d'une planification négociée et participative.
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Vendre la ville (post)industrielle. : Capitalisme, pouvoir et politiques d'image à Roubaix et à Sheffield (1945-2010) / Selling the (post)industrial city. : Capitalism, power and image policies in Roubaix and Sheffield (1945-2010).

Rousseau, Max 23 September 2011 (has links)
Ce travail se penche sur la question suivante : pourquoi, dans des villes en difficulté, une part importante des ressources est-elle attribuée à des biens symboliques? A cette fin, la thèse s'intéresse à l'évolution des «politiques d'image» pour interpréter la mutation du pouvoir et des politiques urbaines depuis la seconde guerre mondiale. Ce travail se fonde sur l'étude approfondie de deux villes nées de l'industrie: Roubaix et Sheffield. La thèse propose ainsi d'affiner la grille économico-politique couramment utilisée par les études urbaines critiques en introduisant une périodisation en cinq temps. La première partie analyse l'apparition des politiques d'image dans les deux villes, au tournant des années 1960, comme reflétant un processus de « fordisation des politiques urbaines». Cette partie propose une division de l'ère fordiste en deux sous-périodes idéal-typiques, l'early urban fordism et le !ate urban fordism. Consacrée aux années où la désindustrialisation s'accélère, la deuxième partie met en lumière le rôle des mouvements sociaux dans l'évolution divergente des politiques d'image. Enfin, la troisième partie consacrée à « l'entrepreneurialisation des politiques urbaines» propose de subdiviser cette fois l'ère postfordisteen deux sous-périodes, l'early urban entrepreneuria!ism et le tate urban entrepreneurialism. L'évolution des politiques d'image, de leur production et de leurs cibles résulte conjointement de la poursuite du déclin de l'industrie dans la base économique des villes, de la fragmentation de la classe ouvrière et du rapprochement des gouvernements urbains avec les intérêts privés survenue dans les deux villes depuis la fin des années 1970. / This work addresses the following question: why, in cities in difficulty, is a significant share of resources allocated to symbolic goods? To this end, the thesis examines the evolution of the "image policies" to interpret the shift in urban power and policy since the Second World War. This work is based on a thorough study of two cities born of the industry: Roubaix and Sheffield. The thesis proposes to refine the chronological political economic analysis commonly used by critical urban studies by introducing a periodization in five steps. The first part analyses the emergence of image policies in both cities at the turn of the 1960s, as reflecting a process of "fordisation of the urban policy." This section proposes a division of the Fordist era into two ideal-typical periods, early urban Fordism and late urban Fordism. Devoted to the years when de-industrialization increases, thesecond part highlights the role of social movements in the divergent evolution of the political picture. The third section on "the entrepreneurialisation of urban policy" proposes to subdivide the post-Fordist era into two sub-periods, early urban entrepreneurialism and late urban entrepreneurialism. The evolution of image policies, of their production and their targets, jointlyresult in the decline of industry in the economic base of cities, the fragmentation of the working class and the closer cooperation of urban governments with interests private which occurred in both cities since the late 1970s.
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Esthétique propre : la mise en administration des graffitis à Paris : 1977-2017 / Aesthetic Order : the graffitis’ administrativisation in the City of Paris : 1977-2017

Vaslin, Julie 25 September 2017 (has links)
Dans cette thèse, le graffiti désigne, négativement, toute pratique d’inscription murale qui contribue à altérer l’« ordre esthétique » d’une ville, produit par les pouvoirs publics. Cette expression permet de désigner d’un côté l’ordre, c’est-à-dire le pouvoir politique, que l’inscription d’un graffiti sur un mur vient troubler. De l’autre la dimension esthétique de ce pouvoir, c’est-à-dire quelque chose qui dépasse la simple régulation de l’expression politique et s’inscrit, plus largement, dans le gouvernement des espaces publics. Ainsi défini, le graffiti n’est pas seulement analysé comme un message, une déviance, un dommage aux biens, une pratique culturelle ou un art, mais il devient un concept opératoire pour la science politique. Cette définition en termes de « désordre esthétique » permet d’interroger les dispositifs d’action publique qui contribuent à produire l’ordre esthétique propre à la ville. Elle permet aussi de questionner les catégorisations, les problèmes véhiculés par ces dispositifs ainsi que leurs effets sur la construction du sens commun, sur les représentations associées au graffiti, et surtout sur l’aspect physique, matériel, et donc esthétique de la ville.Inscrite dans la perspective d’une socio-histoire de l’action publique, cette thèse retrace l’histoire de la « mise en administration » du graffiti à Paris, la production d’un « ordre esthétique » dans cette ville de 1977 à 2017. À Paris, la municipalité administre ces peintures comme des « souillures » à travers des dispositifs d’effacement portés par les politiques de propreté, mais aussi comme des objets culturels à travers des dispositifs d’encadrement culturel, portés par différents domaines d’action publique (aménagement, culture, tourisme). En retraçant la genèse des dispositifs de répression et de promotion des graffitis au sein de l’administration parisienne, cette thèse propose de comprendre la manière dont s’articulent plusieurs domaines d’action publique et d’analyser la construction municipale d’un problème du graffiti. Dommage aux biens, nuisance visuelle, facteur du sentiment d’insécurité, culture populaire ou art urbain symbole de la vitalité artistique de Paris, le graffiti est un problème public qui, de 1977 à 2017, connaît plusieurs redéfinitions dans lesquelles les acteurs publics municipaux jouent des rôles variables. S’appuyant sur des archives, des entretiens semi-directifs, des observations et des photographies, ce travail s’attache à rendre compte de la variété de ces rôles, des conditions de la redéfinition du problème et ses mises à l’agenda successives. Au cœur de cette socio-histoire de la « mise en administration » du graffiti, une hypothèse : la saisie du graffiti par les acteurs municipaux est révélatrice de l’ambition municipale de monopoliser la définition légitime du « bel » espace public, de l’image de la Ville, au propre comme au figuré. L’enjeu de la thèse est alors de mettre en lumière les conditions historiques, sociales et politiques de la construction de cette légitimité.La démonstration s’organise en deux parties qui retracent chronologiquement la genèse des deux facettes du problème public qui se construit autour du graffiti. Dans la première partie, on montre la manière dont les pouvoirs publics norment l’esthétique des espaces urbains à travers les politiques de propreté qui font du graffiti le résultat d’un acte déviant, une source de désordre. La seconde partie analyse la manière dont différentes actions culturelles promeuvent progressivement certaines formes de graffitis et opèrent ainsi une normalisation de l’esthétique urbaine. Il s’agit finalement de montrer quels comment les acteurs urbains organisent le contrôle de l’esthétique urbaine, quels sont les enjeux sociaux et politiques contenus dans la production d’un certain « ordre esthétique ». / In this PhD, the “graffiti” refers negatively to every practice of wall/mural inscription, which contributes to degrade the “aesthetic order of a city produced by the public authorities. This expression encompasses both the notion of order, that is the political power which is troubled by any graffiti and the aesthetic dimension of this power, something that overtakes the only public expression regulation and is part of the broader government of public spaces. With such a definition, graffiti refers not only to a message, a deviance, a degradation, a cultural practice or even an art, but it also becomes an operating concept for a political science study. This definition as an « aesthetic disorder » leads us to examine the public policies measures which contribute to produce an aesthetic order proper to the city. This reflection also allows to question categorisations, public problems and their effects on common sense constructions, graffiti representations and on the physical, material, aesthetic aspect of the city.As a socio-historical study on public policies, this PhD traces the history of the graffitis’ “administrativisation” in Paris, the production of an aesthetic order in this city from 1977 to 2017. The local council of Paris regulates those paintings as stains, through cleaning policies, with erasure measures, but it also regulates graffitis as cultural objects, through many cultural measures, carried by different sectors of the administration (urban planning, cultural and touristic policies). Tracing the genesis of those measures in the public local administration, we try to understand how the coherence between several administration areas is built, and we show how the graffiti becomes a public problem in this context. Degradation, visual pollution, source of insecurity, popular culture or urban art: from 1977 to 2017, the public problem of “graffiti” has been built around several definitions by local actors. Based on archives, interviews, observations and photographs, this work attempts to outline the diversity of the public local actors’ roles, the problem redefinition’s conditions and its successive agenda settings. In this socio-history of the graffiti’s “administrativisation”, our hypothesis is the following: the graffiti seizure by local authorities is revealing their ambition to monopolise a legitim definition of “the beautiful” public space, a legitim city image. The aim of this PhD is then to identify this legitimacy construction, its historical, social and political conditions of appearance. The demonstration is built on two parts, tracing chronologically the history of two aspects of the graffiti public problem. First, we clarify how local public authorities try to standardize (to norm) the aesthetic of public spaces through cleaning policies that tag the graffiti as a deviance, a source of disorder. Secondly, this analyse will focus on how different public cultural measures progressively promote some forms of graffitis and lead to a normalisation of the urban aesthetic. Finally, we show how urban actors organise the control of urban aesthetic, and which are the social and political issues hold into the production of a certain aesthetic order.
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Recycler les premières couronnes des villes globales : politiques d'aménagement urbain et restructurations des banlieues de Paris et New York / Recycling global citie's first suburbs : urban policies and restructuration of Paris and New York's pericentral areas

Albecker, Marie-Fleur 05 December 2014 (has links)
Les premières couronnes de banlieue parisienne et new-yorkaises, anciens espaces industriels, sont le territoire privilégié de l’expansion spatiale de la centralité parisienne recomposée par la globalisation de l’économie. Les conséquences spatiales de ces évolutions bouleversent les ordonnances et les hiérarchies existantes au sein des agglomérations urbaines. Les premières couronnes ont traversé une période de désindustrialisation et des phénomènes de crise économique, sociale et urbaine. Mais depuis les années 1980, elles sont confrontées à une recomposition économique du centre de l’agglomération, qui les confronte aux conséquences de la globalisation. Une typologie permet de distinguer différents types de choix. Certains espaces s’orientent résolument vers le tertiaire supérieur et l’installation d’une population de cadres aisés. A l’inverse, d’autres connaissent des évolutions économiques et sociales divergentes (intégration économique, pauvreté des habitants). Enfin, d’autres espaces s’orientent vers des fonctions résidentielles. Les politiques urbaines ont eu un rôle majeur dans l’évolution de ces premières couronnes, par le biais de régulations nouvelles entre les stratégies publique et privée. Cette thèse montre que les transformations récentes de ces territoires ne dépend pas seulement du contexte local, mais aussi d’héritages liés aux politiques urbaines, bien que les deux contextes étudiés soient très différents. De fait, les politiques urbaines tendent à produire des effets et des paysages urbains similaires, le paradigme de la croissance économique restant dominant. / In the core of Paris’ and New York metropolitan areas, former industrial spaces have undergone a massive restructuring of their productive and social profile. Global cities have dramatically changed for the past 30 years : their centres have regained economic power, and been gentrified. In particular, “peri-central spaces” or “first suburbs” faced a period of decline and deindustrialization, losing jobs and population, facing pauperization and unemployment. However, from the 1980s on, they are being restructured in connection with their specific spatial position neighbouring the center and are confronted with the impacts of globalization. Most spaces are oriented towards production, attracting office development and business services. Some poles of excellence have particularly gained from this restructuring while their population gentrified, and are competing fiercely for investment. Others are destructured urban areas where the economic and social evolutions are diverging (economic redevelopment versus increased poverty of the residents). Finally, other spaces remain more residential, with diverging social evolutions. Urban policies had a key impact on the evolution of first suburbs, the conjunction of private and public strategies creating the conditions for their redevelopment. This thesis shows that the recent transformation of these territories does not only depend on the local context, but also on long-term heritages and therefore on the choices implemented by local public strategies, be it in two very different contexts. As a matter of facts, urban policies tend to produce similar effects and urban landscapes, mostly because of the dominance of the growth paradigm.
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Les politiques urbaines de l'industrie : interroger la consistance des politiques publiques au prisme des politiques urbaines de l'industrie : l'exemple de Lyon et Munich / Urban policies of the industry : questioning the consistency of public policies in the prism of urban industry policies : the example of Lyon and Munich

Lobry, Sylvaine 27 November 2017 (has links)
Cette thèse vise à interroger la consistance des politiques urbaines à partir d’une analyse des politiques en faveur de l’industrie mises en place à Lyon et Munich. Trois questions principales sont abordées. Existe-t-il des politiques urbaines de l’industrie ? Ces politiques ont-elles une consistance en tant que politiques urbaines et quels sont les facteurs, notamment institutionnels, participant à cette consistance ? L’analyse des politiques urbaines de l’industrie permet-elle de valider la thèse du « retour des villes » ? En caractérisant et contextualisant des systèmes d’acteurs dans des contextes nationaux et locaux différenciés, nous étudions les processus de production des politiques en faveur de l’industrie et analysons leurs répertoires d’action. Nous proposons une définition de la consistance des politiques urbaines qui découle de l’analyse du rôle des différents échelons de gouvernement dans la production des politiques en faveur de l’industrie, de la répartition des compétences, des instruments d’action publique mobilisés ou créés. L’entrée par les institutions révèle le poids des facteurs sociaux, politiques et institutionnels pouvant expliquer une autonomisation différenciée des gouvernements urbains et leur capacité à produire des politiques urbaines consistantes. Notre définition de la consistance d’une politique urbaine donne une grande importance à la capacité d’une ville à s’autonomiser et se constituer en acteur. Au regard de l’affirmation différenciée des pouvoirs urbains munichois et lyonnais, nous avons proposé de parler de « retour inégal », de sorte à pointer les conditions favorisant ou non ce retour des villes. / This thesis aims at questioning the consistency of urban policies through an analysis of the policies in favour of industry in Lyon and Munich. Three fundamental issues are addressed. Do urban policies of the industry exist? Have these policies consistency as urban policies and what are the factors, particularly institutional factors, contributing to this consistency? Does the analysis of urban industry policies validate the thesis of the "return of cities"? By characterizing and contextualizing stakeholder systems in different national and local contexts, we focus on the production processes of policies in favour of industry and we investigate their policy frameworks. We propose a definition of the consistency of urban policies resulting from an analysis of the role of distinct levels of government in the production of policies in favour of the industry, the distribution of power, mobilized or created public policy instruments. The institutional approach reveals the influence of social, political and institutional factors that explain the distinguished empowerment of urban governments and their ability to produce consistent urban policies. Our definition of the consistency of urban policy gives significant importance to the capacity of a city to become autonomous and to constitute itself as a collective actor. In view of the differentiated affirmation of the Munich and Lyon’s urban powers, we propose to speak of an "unequal return", to point out the conditions favouring or not the return of cities.
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Processus de fragmentation urbaine et risques dits "naturels" dans la ville de Managua (Nicaragua)

Hardy, Sébastien 02 May 2003 (has links) (PDF)
La notion de ville fragmentée, utilisée dans sa version descriptive pour qualifier les métropoles latino-américaines, convient aux territoires urbains de Managua. Ceux-ci se caractérisent par la juxtaposition d'espaces urbains circonscrits, séparés les uns des autres par de vastes terrains vagues arborés. Les Managuas expliquent cette discontinuité de l'urbanisation et de ses logiques par le séisme du 23 décembre 1972, qui a détruit une grande partie de la capitale nicaraguayenne. Si cet événement a joué un indéniable rôle d'accélérateur, d'autres témoignages indiquent que tous les endommagements, variés et récurrents, qui affectent Managua, contribuent depuis longtemps à ce processus, sans toutefois en être l'unique moteur. S'ensuit-il une accentuation de la polarisation sociale et une dissolution des pratiques citadines ? Les risques dits "naturels", qui résultent des interactions entre les processus physiques d'endommagement (aléas anthropisés) et les facteurs de peuplement (vulnérabilités), entrent effectivement en résonance avec le processus de fragmentation urbaine par l'intermédiaire des facteurs de peuplement dont ils partagent certaines composantes socio-spatiales.<br />La marque d'unité à l'origine de la construction de Managua au milieu du XIXe siècle est ainsi sans cesse remise en cause à la fois par les manifestations constatées des risques et par les interactions des composantes socio-spatiales qui préexistent à l'endommagement. Par exemple, on constate peu d'endommagements sur les territoires urbains construits par les habitants aisés. Grâce à leurs choix socio-économiques, culturels, institutionnels, ils s'en protègent, mais les répercutent sur les territoires moins fortunés. En incriminant la nature et en refusant le principe de solidarité envers des fragments urbains déjà fortement différenciés, les nantis renforcent le processus de fragmentation urbaine, c'est-à-dire la disparition de la ville en tant que système. Paradoxalement, les risques apparaissent parfois comme des éléments de contre-fragmentation : des habitants aisés acceptent la proximité spatiale avec un quartier précaire quand ce dernier, en échange d'avantages compensatoires, joue le rôle d'amortisseur des dommages, prouvant une certaine instrumentalisation des risques dans le processus de fragmentation urbaine.

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