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"Les centres historiques du Caire et de Mexico : représentations de l'espace, mutations urbaines et protection du patrimoine"

Salin, Elodie 17 December 2002 (has links) (PDF)
Les centres historiques du Caire et de Mexico représentent aujourd'hui moins de 1 % de la surface bâtie des agglomérations. Espaces fondateurs, espaces symboliques et polymorphes, laissés pendant longtemps en marge de la dynamique métropolitaine, ils sont depuis la récente prise de conscience patrimoniale réinvestis par des valeurs qui les transcendent. L'analyse des centres historiques du Caire et de Mexico s'articule en trois axes aux influences réciproques : l'analyse des paysages urbains, des représentations et des politiques urbaines patrimoniales. Devant les difficultés de la transformation volontaire des espaces urbains hérités, caractérisés par la pauvreté voire la marginalité de ses populations et par un état de dégradation du bâti complexifié par une dynamique interne de reconstruction contemporaine, l'apparition de la ville patrimoniale apparaît avant tout comme une construction intellectuelle et politique. Elle naît d'une relecture de l'histoire au présent où des moments, des lieux, des personnages de l'histoire sont sélectionnés et deviennent signifiants. Cette construction contemporaine des centres historiques se fait d'abord par le discours, dans le but de renforcer les identités nationales et d'enraciner les habitants dans le temps, dans l'espace, dans une mémoire et un patrimoine communs. Mais, pour qui le patrimoine a-t-il un sens ? Pour qui et pour quoi réhabiliter la vieille ville du Caire et le centre historique de Mexico ? Ces questions renvoient à deux paradoxes. Le premier est lié à la volonté affichée des autorités, influencées par les modèles extérieurs de la préservation du patrimoine, de préserver et donc de " conserver " un paysage pourtant en perpétuelle mutation et qui est loin d'être figé dans un passé idéalisé. Le deuxième paradoxe est intimement lié au premier et renvoie au décalage entre les visions de la ville patrimoniale idéale (ou idéalisée) véhiculée par les élites, et les représentations des populations résidentes, qui, avant de voir les centres historiques comme des lieux patrimoniaux, les voient comme des lieux de vie, théâtre de leurs pratiques quotidiennes. L'adéquation entre les pratiques contemporaines et les formes de la ville devient alors le thème central des processus de reconquête urbaine dans les deux villes. La question qui sous-tend les différentes approches des centres historiques des deux villes, est celle de la conciliation entre le global et le local, entre l'universel et le particulier. La démarche comparative de deux espaces, deux paysages, appartenant à des cultures opposées, est alors un atout dans la distinction de ce qui relève des particularismes locaux, propres aux sociétés étudiées et de ce qui relève d'une même influence extérieure. La question serait de savoir si cette influence extérieure est assez puissante pour aplanir ces particularismes locaux ou si, au contraire, chaque culture, loin de céder à une forme de mondialisation des idées, des représentations et des pratiques de réhabilitation des centres anciens, s'approprie et réinterprète à sa manière la notion de patrimoine ainsi que les " canons " de la réhabilitation des espaces historiques. Les " recettes " visant à une reconquête des centres anciens, et les images de la ville historique idéale qu'elles génèrent, sont-elles les mêmes d'un continent à l'autre, indépendamment des formes urbaines, des spécificités, des traditions et des cultures propres à chaque pays et à chaque ville ?
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Le gouvernement des quartiers populaires. Production de l'espace et régulation politique dans les quartiers non réglementaires de Dakar (Sénégal) et de Tunis (Tunisie)

Legros, Olivier 13 December 2003 (has links) (PDF)
Privilégiant un point de vue spatial, cette étude cherche à préciser la contribution des pratiques spatiales des citadins et celle des politiques d'équipement engagées par l'Etat, dans la banlieue de Tunis, et par l'aide internationale, dans la banlieue de Dakar, au gouvernement des quartiers mal lotis. Au final, il apparaît que la production de l'espace contribue largement à la régulation sociale et politique au sein de ces quartiers. Au moment de la fondation, le peuplement ainsi que la production foncière et immobilière sont à l'origine de structures sociales et politiques marquées par l'interconnaissance (qui résulte notamment des stratégies résidentielles fondées sur le regroupement des familles) et par la relation de clientèle (qui garantit la sécurité foncière et l'accès aux équipements de base). Quant aux politiques urbaines, elles impriment des directions divergentes au gouvernement local : complexification du champ politique, à Dakar ; renforcement de l'"ordre lointain de l'Etat", à Tunis.
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POLITIQUES DE RÉHABILITATION DES QUARTIERS NON RÉGLEMENTAIRES AU MAROC ET MOBILISATION(S) DES HABITANTS. ÉTUDES DE CAS DANS L'AGGLOMÉRATION DE RABAT (RABAT, TÉMARA, SKHIRAT)

Essahel, Habiba 03 December 2011 (has links) (PDF)
Sur la base d'enquêtes de terrain menées entre 2003 et 2007, cette thèse interroge les rapports entre le pouvoir local et les habitants " ordinaires " de quartiers non réglementaires - dont la plupart sont des bidonvilles - situés à Rabat et dans sa périphérie méridionale (Témara et Skhirat). Au-delà de leur diversité (de localisation, de genèse, morphologique, de taille, économique et sociale, etc.), les quartiers que nous avons choisis ont tous été l'objet, anciennement ou plus récemment, de politiques publiques visant à leur restructuration ou à leur réhabilitation ; et toutes envisagent, d'une manière ou d'une autre, un déménagement et un relogement de leurs habitants. C'est donc à l'analyse des réactions de ces populations envers ces politiques que notre thèse est consacrée, étant entendu que, au-delà des réactions individuelles, on observe rapidement l'émergence de réactions collectives. Celles-ci sont susceptibles de favoriser soit l'activation de formes ou structures d'organisations préexistantes (j'maâ), soit l'émergence de formes organisationnelles nouvelles, telles que les associations de quartiers. Notre posture de recherche consiste à considérer que les habitants de ces quartiers, généralement stigmatisés ou considérés comme incapables tant par les gouvernants ou les responsables administratifs agissant à l'échelle locale que par les citadins " de souche ", ne sont pas des agents passifs des décisions qui sont prises concernant leur habitat et leur cadre de vie, mais qu'ils sont tout à fait en mesure d'exprimer des " compétences " variées, dont leur capacité à se mobiliser, à mener des actions revendicatives et à négocier avec les autorités, n'est pas la moindre. Notre thèse s'interroge donc sur les politiques menées pour la restructuration des bidonvilles et les mobilisations qu'elles engendrent en retour. Il s'agit de ce fait de comprendre et d'analyser les modes de fonctionnement des habitants engagés dans l'action protestataire : comment s'organisent-ils, de quelle manière et sous quelle(s) forme(s). Dès lors qu'ils se constituent en groupes de pression, les habitants interpellent les autorités et négocient avec l'État l'accès aux infrastructures de base. Les habitants des quartiers non réglementaires parviennent ainsi à obtenir des avantages concrets grâce à leurs mobilisations collectives qui s'organisent autour de répertoires de légitimation faisant, entre autres, systématiquement référence aux Droits de l'Homme en général et à leurs droits propres en particulier (notamment à leur droit à la ville). Les formes de mobilisation des habitants de ces quartiers, que nous avons successivement identifiées, décrites et analysées en détail, nous permettent de comprendre comment un système d'acteurs se forme à ces occasions. Interprétées à partir d'études localisées, ces actions habitantes que nous analysons nous servent de clés de lecture et d'interprétation des conflits et controverses qui naissent et se développent, des rapports de force qui se créent, des coalitions d'intérêts qui, parfois - même si relativement - se font jour ; mais elles permettent aussi de comprendre comment s'établissent et évoluent les négociations entre les habitants, les opérateurs de l'aménagement et les autorités (locales et/ou nationales).
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Vivre de l'agriculture dans la ville africaine : une géographie des arrangements entre acteurs à Bobo-Dioulasso, Burkina Faso

Robineau, Ophélie 03 December 2013 (has links) (PDF)
Cette thèse porte sur l'analyse des dynamiques de développement de l'agriculture urbaine à Bobo-Dioulasso, au Burkina Faso. Elle s'intéresse à la façon dont les agriculteurs arrivent à vivre et produire en ville en s'appuyant sur une démarche systémique centrée sur les interactions ville-agriculture. Elle cherche à décrypter les facteurs d'intégration de l'agriculture au système urbain. Cette intégration peut être d'ordre économique, socio-spatial, naturel, technique, et politique. Dans toutes ces dimensions de l'intégration, les arrangements entre acteurs sont un facteur de maintien de l'agriculture en ville : c'est la thèse défendue ici. Dans la première partie, la thèse retrace l'évolution des liens entre la ville et l'agriculture depuis l'origine de la ville, et décrit la diversité des dynamiques agricoles à l'oeuvre dans la ville et ses franges urbaines. Le développement de Bobo-Dioulasso, carrefour commercial de produits agricoles, est fortement basé sur le dynamisme agricole régional. Dynamiques régionales et urbaines ont favorisé le développement multiforme de l'agriculture urbaine : cette agriculture s'est développée, transformée et adaptée et est aujourd'hui pratiquée par une multitude d'acteurs urbains. Dans un deuxième temps, cette thèse analyse les pratiques agricoles et les arrangements socio-spatiaux entre acteurs. Les agriculteurs urbains, à travers des arrangements avec d'autres acteurs, arrivent à maintenir des formes agricoles contrastées en ville : les maraîchers, à travers une logique de mobilité au sein de l'espace urbain et des arrangements à la fois avec des acteurs institutionnels et des fournisseurs d'intrants, accèdent à des ressources essentielles à la conduite de leur activité. [etc.]
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L’informalité dans le quartier de la Goutte d’Or à Paris : économie immigrante, africanité et politiques urbaines / Goutte d’Or’s Neighborhood Informality : immigrant Economy, Africaness and Urban Policies

Aoustin, Milly 18 October 2012 (has links)
Les travaux sur l’informel dans les grandes villes du Nord et du Sud ne manquent pas. Tel secteur y est détaillé, tel groupe social y est étudié ou telle pratique y est décryptée mais aucun n’a, jusqu’à présent, traité l’informel dans sa globalité. La recherche concerne la Goutte d’Or à Paris, un quartier populaire à habitat social, classé Zone Urbaine Sensible (ZUS), historiquement investi par les migrants et où la gentrification est à l’œuvre. Dans ce territoire où l’activité bat son plein, deux formes de commerce coexistent : le commerce ayant pignon sur rue, tenu par des immigrants et la vente à la sauvette, pratiquée par des immigrants également. Cette coexistence dans la capitale française a suscité d’emblée une question centrale : quels sont la place, le rôle et l’avenir de ces formes de commerce dans une ville en pleine mutation ? La succession des vagues migratoires a abouti à une profonde recomposition sociale. Terre d’accueil des provinciaux, cet espace passe progressivement d’une enclave maghrébine vers un hub africain, d’où une forte identité immigrante, appelée africanité. Ce travail a pour objectif de restituer l’informalité de la Goutte d’Or dans son intégralité, d’en analyser les modalités sociétales et économiques pour en révéler les impacts et les enjeux territoriaux et politiques. / Works on the informal economy in the big cities in the North and in the South do not miss. Such sector is detailed, such social group is studied or such practice is analyzed but none has, until now, treated the abstract one in its globality. This research relates to the Goutte d’Or’s neighborhood in Paris, popular district with social housing, classified as disadvantaged urban area (called ZUS in France), historically invested by the migrants and where the gentrification is on progress. In this territory where the activity beats full sound, two forms of trade coexist: well-established shops, held by immigrants and the sale on the run, practiced by immigrants also. This coexistence in the French capital caused from the start a key question: which are the place, the role and the future of these forms of trade in a city in full change? The succession of the migratory waves ended in a profound social reorganization. Land of welcome of the provincial, this space passes gradually of an enclave from a North-african enclave towards an African hub, characterized by a strong immigrant identity, called africaness. This work has for objective to restore informality of Goutte d’Or’s neighborhood in its entirety, to analyze the societal and economic modalities to reveal the impacts and the territorial and political stakes.
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Les choix résidentiels à Lomé à Abidjan : entre opportunités spatiales, politiques delogement et stratégies des ménages / Residential choices in Lome and Abidjan : between spatial oppportunities, housing policies and household strategies

Agoma, Mahikiwe-Blandine 27 March 2014 (has links)
Cette thèse apporte des éclairages sur la question des choix résidentiels en milieu urbain à travers les analyseurs sociaux et institutionnels. Elle débute par un constat : les caractéristiques du logement (son confort, sa qualité architecturale, sa localisation, etc.) déterminent les choix de résidence des individus. Les choix résidentiels s’inscrivent aussi dans un rapport complexe aux politiques foncières et immobilières, ce qui va imposer aux ménages d’adapter leurs décisions à leurs besoins, mais aussi à l’offre. L’offre est un élément primordial qui va influencer le profil des ménages à s’établir dans tel ou tel autre secteur de la ville. Lomé et Abidjan, villes que nous avons choisies pour mener cette réflexion, illustrent parfaitement à travers leur histoire, la manière dont les stratégies d’appropriation de l’espace procèdent à la fois d’un choix volontaire et contraint des citadins. En s’appuyant sur les théories économiques et sociales et en déconstruisant un modèle résidentiel unique, on proposera une approche plurielle des déterminants des choix résidentiels chez les citadins ouest-africains. L’un des enjeux de cette réflexion est la comparaison de deux villes, comparaison qui a été fort utile pour comprendre comment les aspirations résidentielles des ménages s’agencent aux politiques urbaines. La Côte d’Ivoire et le Togo laissent entrevoir des politiques nationales différentes en matière d’habitat : politique interventionniste de l’Etat pour le cas ivoirien et politique de laisser-faire pour le cas togolais. Ainsi, l’implication des dirigeants ivoiriens dans la production du logement a donné plus d’opportunités aux ménages abidjanais dans leurs parcours résidentiels. Cependant, la nécessité des réformes dans le secteur de l’habitat imposée par la crise économique qui a frappé la plupart des pays africains va contraindre l’Etat à se retirer dès 1982 de la production directe de logements. Ce retrait a permis le retour en force des détendeurs coutumiers et des acteurs immobiliers privés dont les intérêts divergents vont imposer de stratégies résidentielles à de nombreux ménages surtout les plus démunis.Quant à Lomé, le manque d’opportunités résidentielles dû au laisser-faire de l’Etat va associer les choix résidentiels des ménages à de fortes contraintes. Il convient dès lors de s’interroger sur la manière la plus pertinente d’accompagner la réalisation des parcours résidentiels ascendants des ménages par les politiques de logements et d’aménagement adaptés. C’est sans doute sur ce dernier point que notre contribution est assez originale : la pluralité des facteurs des choix résidentiels à prendre en compte pour comprendre, anticiper et répondre aux besoins des ménages. / This research sheds light on the issue of urban residential choices through social and institutional analyzers. It begins with the observation that housing characteristics (comfort, architectural quality, location, etc.) determine the choice of residence of individuals. Residential choices are also part of a complex relationship to the land and property policies, which will force households to adapt their decisions to their needs but also to the offer. The offer is a key element that will influence the profile of households to settle in one or another area of the city. Lomé and Abidjan, cities we have chosen to conduct this reflection, perfectly illustrate through their story, the ways of appropriation of space strategies derive both from voluntary and forced choices of citizens. Based on economic and social theories and by deconstructing a unique residential model, we propose a multi-faceted approach of determinants of residential choice among West African citizens.One of the challenges of this reflection is the comparison of two cities, which was very useful to understand how residential aspirations of households fit together urban policies comparison. Ivory Coast and Togo suggest different national habitat’s policies: interventionist country policy for the Ivorian and let-go policy for the Togolese. Thus, the involvement of Ivorian leaders in the production of housing has given more opportunities to Abidjan households in their residential course. However, the need for reforms in the housing sector imposed by the economic crisis that hit most of African countries will force the country to withdraw from 1982 direct production of housing. This withdrawal allowed the resurgence of traditional regulators and private real actors with divergent interests to impose a residential strategy in many households, especially in the poor households.Regarding Lome, the lack of residential opportunities due to the let-go policy of the country will lead residential choices of households to high constraints. It is therefore necessary to question the pertinent way to follow up the implementation of ascending residential stories of households through housing policies and adapted planning in an appropriate manner. It is probably on this last point that our contribution is quite original: the plurality of residential choice factors to take into account to understand, anticipate and meet households’ needs.
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Penser l’aménagement d’une métropole au 20ème siècle : enjeux territoriaux, acteurs locaux et politiques publiques dans la région lyonnaise / Planning a city in the 20th century : territorial elements, public policy, and local actors in the Lyons region

Meillerand, Marie-Clotilde 04 June 2010 (has links)
Cette thèse porte sur la progressive prise en charge et gestion de l’urbanisation entre les années 1930 et la fin des années 1960. Sur la base d’une enquête portant principalement sur la région lyonnaise, ce travail a permis d’étudier les interactions existantes entre Etat et autorités locales et les modes d’action qui se dégagent pour prendre en compte et maîtriser la croissance urbaine.En suivant l’évolution des découpages territoriaux sous le poids du développement urbain, il s’agissait d’abord de retracer les étapes de la constitution et de l’institutionnalisation d’un territoire solidaire autour de Lyon. Ensuite, l’étude des premières réflexions sur la prise en charge des politiques urbaines a permis de comprendre les hésitations de l’Etat et les difficultés des responsables locaux des années 1930 au début des années 1960. Plusieurs dynamiques ont été repérées qui signalent une prise en compte parfois précoce des problèmes d’urbanisation par les autorités locales allant dans certains cas jusqu’à un repositionnement des services de l’Etat autour des problématiques urbaines. Si ces moments ne sont pas marqués par des évolutions institutionnelles et décisionnelles emblématiques, c’est sur ces premières réflexions et expériences, que s’appuieront les décisions prises à partir des années 1960. Cette décennie joue un rôle clé dans la mise en place d’une politique publique en matière d’aménagement urbain. En parallèle, nos analyses de terrain sur ces métropoles montrent que le parcours et le travail des hommes en charge de ces aménagements illustrent aussi les bouleversements que connaît le monde professionnel autour de l’urbain. Le cadre et la façon de penser l’aménagement des espaces urbains sont profondément modifiés que ce soit en termes de structures, de carrières, ou de modes de constitution et d’échange des savoirs. Notre travail s’arrête au seuil des années 1970 qui marquent le retrait progressif de l’Etat, et signalent une stabilisation des cadres de décision des politiques urbaines (agences d’urbanisme, renforcement des échelons intercommunaux). / This thesis examines the progressive handling and management of urbanization between the 1930s and late 1960s. Starting from a study concentrating on the Lyons region, this work managed to study existing interactions between the State and local authorities and subsequent actions to take into account and control urban growth.Following the development of territorial divisions against the challenge of urban development, the first objective was to track the constitution and institutionalisation of a solidary territory around Lyons.Secondly, early studies of the management of urban policies made it possible to understand the reluctance of the State and the difficulties local officials were facing from the 1930s to early 1960s. Several dynamics were identified showing that local authorities sometimes prematurely took into consideration problems of urbanization with State services taking a new position towards urban issues in some cases. Although these moments were not marked by emblematic institutional and decisional changes, these initial thoughts and experiences formed the basis of decisions taken from the 1960s. This decade plays a key role in the development of public policy within the field of urban planning. It is marked by the renewal of discussions on this issue for several years.In parallel, our fieldwork on these cities shows that the careers and the work of the men in charge of these developments also illustrate the turmoil in the professional realm of the city. During the period under examination, the framework and the way of planning urban spaces profoundly changed both in terms of structures, careers, tools, or methods of creation and exchange of knowledge. Our study ends in the early 1970s that marked the gradual withdrawal of the State from these issues, and indicated the stabilization of decision frameworks in urban policy, particularly around the implementation of town planning agencies and the strengthening of intercommuncal hierarchies.
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Financer la cité : la Caisse des dépôts et l'économie politique du développement urbain / Financing the city : the Caisse des Dépôts et Consignations and urban development policies in France

Fretigny, Raphaël 07 December 2015 (has links)
La thèse est partie d’un problème empirique : trouver une cohérence à la diversité et aux mutations des interventions de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) dans le développement urbain. Elle étudie les activités urbaines de cette institution financière publique en plaçant justement la focale sur l’articulation de ses deux caractéristiques majeures. Tout en étant soumise à des injonctions politiques et à «l’intérêt général», la Caisse des dépôts doit assurer la rémunération des fonds dont elle assure la gestion, notamment ceux issus de l’épargne. L’enquête «suit» l’argent de la Caisse des dépôts depuis sa collecte jusqu’à son investissement dans le cadre urbain. L’étude porte notamment sur deux villes : Sarcelles et Nantes. La thèse révèle que l’évolution du rôle de l’État et de la CDC dans la circulation des financements dans l’économie a fortement marqué de son empreinte les formes urbaines. Elle montre combien la croissance urbaine d’après-guerre doit à la Caisse des dépôts. L’établissement oriente alors, sous le contrôle de l’État, une part importante de l’épargne vers le financement du développement urbain. La forme du grand ensemble doit beaucoup à ce modèle financier et aux filiales techniques de la CDC. La libéralisation financière des années 1980 se traduit par une réduction de l’emprise de la Caisse des dépôts sur l’épargne et sur le crédit au développement urbain, au profit du marché. Une série de dispositifs comptables impose progressivement une discipline de marché aux circuits financiers de la CDC et a tendance à confiner son rôle dans l’appui des politiques urbaines au crédit au logement social. / This dissertation aims at finding a coherence in the diversity of interventions and in the evolution of the Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) in urban development. It analyses the involvement of this public financial institution in urban development, by placing the focus on the articulation of its two major characteristics. While being subjected to political injunctions and to the "general interest", the CDC has to remunerate the capital it manages, especially household savings. The inquiry consists in "following" the money from the deposit to its investment in the urban setting. The study focuses in particular on two cities: Nantes and Sarcelles.This dissertation reveals how the changing role of the State and of the CDC in the financial system has left a significant mark on urban forms. It shows how much postwar urban growth owes to the CDC. At the time, this institution routed, under the control of the state, a large portion of savings into the financing of urban development. The shape of the housing projects (grands ensembles) owes much to the financial model and technical subsidiaries of the CDC. Financial liberalization in the 1980s then reduced the influence of the CDC on savings and on credits to urban development, in favor of the market. Reforms of accounting techniques and norms gradually imposed market discipline to the CDC’s financial circuits and tended to confine its role in support of urban policies to credits for social housing.
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Vivre de l'agriculture dans la ville africaine : une géographie des arrangements entre acteurs à Bobo-Dioulasso, Burkina Faso / To live of agriculture

Robineau, Ophélie 03 December 2013 (has links)
Cette thèse porte sur l'analyse des dynamiques de développement de l'agriculture urbaine à Bobo-Dioulasso, au Burkina Faso. Elle s’intéresse à la façon dont les agriculteurs arrivent à vivre et produire en ville en s’appuyant sur une démarche systémique centrée sur les interactions ville-agriculture. Elle cherche à décrypter les facteurs d’intégration de l’agriculture au système urbain. Cette intégration peut être d’ordre économique, socio-spatial, naturel, technique, et politique. Dans toutes ces dimensions de l’intégration, les arrangements entre acteurs sont un facteur de maintien de l’agriculture en ville : c’est la thèse défendue ici. Dans la première partie, la thèse retrace l’évolution des liens entre la ville et l’agriculture depuis l'origine de la ville, et décrit la diversité des dynamiques agricoles à l’oeuvre dans la ville et ses franges urbaines. Le développement de Bobo-Dioulasso, carrefour commercial de produits agricoles, est fortement basé sur le dynamisme agricole régional. Dynamiques régionales et urbaines ont favorisé le développement multiforme de l’agriculture urbaine : cette agriculture s’est développée, transformée et adaptée et est aujourd’hui pratiquée par une multitude d’acteurs urbains. Dans un deuxième temps, cette thèse analyse les pratiques agricoles et les arrangements socio-spatiaux entre acteurs. Les agriculteurs urbains, à travers des arrangements avec d’autres acteurs, arrivent à maintenir des formes agricoles contrastées en ville : les maraîchers, à travers une logique de mobilité au sein de l’espace urbain et des arrangements à la fois avec des acteurs institutionnels et des fournisseurs d’intrants, accèdent à des ressources essentielles à la conduite de leur activité. [etc.] / This thesis analyzes the dynamics of urban agriculture development in the city of Bobo-Dioulasso in Burkina Faso. Through a systemic approach centered on the city-agriculture interactions, it aims to understand how farmers succeed in living and cultivating within the city and the way urban agriculture can be integrated into the urban system. This integration can be economic, socio-spatial, natural, technical, and political. In each of these dimensions of integration, arrangements among actors are a central factor of the permanence of agriculture in the city: it is the central hypothesis of this thesis. In the first part, the thesis focuses on the evolution of the links between the city and the agriculture since the founding of the city, and describes the diversity of agricultural dynamics taking place in the city and its urban fringe. The development of Bobo-Dioulasso, a commercial hub for agricultural products, is strongly linked to the regional agricultural dynamism. Urban and regional dynamics have favored the multifaceted development of urban agriculture. This agriculture developed, transformed and adapted to urban dynamics and is now practiced by a multitude of urban actors. In a second step, this thesis studies the agricultural practices and socio-spatial arrangements between actors. These urban farmers, through arrangements, succeed in maintaining contrasted forms of urban agriculture in the city: on the one hand, gardeners, through a logic of mobility within the urban space and arrangements with both institutional actors and input suppliers, access to resources that are essential for them to keep on conducting their activity. [etc.]
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La production de l’espace public à Lyon, Lisbonne et Louvain-la-Neuve : politiques, processus et prise en compte des usages / The production of public space in Lyon, Lisbon and Louvain-la-Neuve : policies, processes and the construction of public space uses

Gomes, Pedro 20 January 2017 (has links)
Les questions de l'usage de l'espace public sont devenues un sujet de recherche important dans le passé récent. La recherche plutôt opérative a mis en avant un ensemble convaincant de recommandations de dessin et de gestion pour améliorer l'usage des espaces, mas elle a à peine réussi à approcher la question comme un problème de politique et planification urbaines. Ce projet de recherche essaiera de contribuer pour le replacement du problème à une échelle urbaine, à travers la comparaison de trois processus de production de l'espace public à l'échelle urbaine, notamment Lyon, Louvain-la-Neuve et Lisbonne. Dans ces trois terrains, des différentes façons de prendre en compte l'usage ont été suivies et cette diversité fait partie de la problématique. Cette recherche adopte une approche inductive au sujet, cadrée par des lectures dans l'intersection de la sociologie de l'action et des études de politiques publiques, qui cherchent expliquer les résultats de l'action collective par des analyses approfondies de leurs processus. Cependant, elle maintient un repère géographique dans la mesure où elle est concernée aussi par la spatialisation des politiques publiques, c'est-à-dire les espaces produits par les différents processus et les dynamiques d'usage qu'y sont présentes / Issues of public space use have become a paramount subject of research in the recent past. While research of an overtly operative outlook has convincingly put forward design and management recommendations for improving the use of public spaces, it has struggled in approaching the issue as the scope of urban policy and planning. This research project aims at contributing to re-placing the problem at an urban scope. It will do so by comparing three very different policy and planning processes which, at an urban scale, explicitly put forward use as a main objective of public space production, namely Lyon, Louvain-la-Neuve and Lisbon. The diversity of what 'taking use into account' might mean in each case study is a part of the research problem. This research adopts an inductive approach to the subject, framed by readings in the intersection of pragmatic sociology, policy and economics/management studies which suggest the explanation of policy outcomes by in-depth analyses of the processes leading to them. However, it maintains a geographical standpoint as it is concerned, as well, with the “spatialization of public policies”, i.e. the spaces that are actually produced by said processes and the dynamics of use taking place therein

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