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Différences culturelles au travail : impact sur l'intégration et la santé des travailleurs étrangersDo Thanh, Marie-Noëlle D. 08 1900 (has links)
La présente thèse explore l’impact des différences culturelles au travail sur l’intégration et la santé des travailleurs étrangers. Les différences culturelles sont évaluées selon le concept de distance culturelle entre les dimensions culturelles identifiées par Hofstede, l’intégration selon le concept d’acculturation, et la santé selon le concept de santé psychologique au travail. Les ressources personnelles des immigrants (proactivité, optimisme et résilience) sont également étudiées. La recherche a été effectuée dans deux centres d’appels d’une importante coopérative financière québécoise. L’échantillon se compose de 100 immigrants de première génération de Montréal. Les résultats de l’étude mettent en avant les impacts significatifs mais modérés des différences culturelles sur la santé psychologique au travail, sur le style d’acculturation adopté au travail et sur l’importance des ressources personnelles (résilience) pour l’acculturation et la santé psychologique des travailleurs étrangers. De fortes différences culturelles engendreraient davantage de bien-être psychologique au travail et influenceraient l’adoption d’un style d’acculturation intégratif. La résilience serait aussi une ressource personnelle non négligeable pour la santé de l’immigrant. Ces résultats soulignent par ailleurs le rôle particulier de la sphère du travail pour les travailleurs étrangers, la documentation scientifique appuyant l’idée que le monde du travail aurait un impact significatif sur leur santé psychologique. Les limites de la recherche, des suggestions d’amélioration ainsi que des pistes d’actions sont également proposées. / This thesis focuses on the impact of cultural differences on foreign workers’ integration and health. Cultural differences are assessed using the concept of cultural distance between Hofstede’s cultural dimensions, integration using the concept of acculturation, and health using the concept of psychological health at work. The immigrants’ personal resources (proactivity, optimism and resilience) are also considered. The study was conducted in two call centers of a major financial cooperative in Quebec. The sample consists of 100 first generation immigrants in Montreal. The study’s results highlight the significant but moderate impacts of cultural differences on both the psychological health and the acculturation style at work, as well as the significant impact of personal resources (resilience) on foreign workers’ acculturation and psychological health at work. Strong cultural differences would generate greater psychological well-being at work and would engender the adoption of integrative acculturation style. Resilience stands out as a key personal resource for an immigrant’s health. The results further underline the particular role of the work sphere for foreign workers, with scientific literature supporting the idea that the workplace would have a significant impact on their psychological health. In addition to the above, a list of research limitations, recommendations for improvement and paths of action have been suggested.
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Une étude des relations entre l'articulation travail-famille et le bien-être des travailleurs en mobilité à l'international / A study of the relationship between work-family articulation and well-being of workers in international mobilityBallesteros Leiva, Felix 22 October 2014 (has links)
Suite à la globalisation des affaires et aux multiples changements démographiques, de plus en plus de professionnels vont travailler à l’étranger de leur propre initiative ou encore, pour réaliser un mandat au sein d’une filiale de leur entreprise localisée à l’étranger. L’objectif de cette recherche consiste à étudier le bien-être des travailleurs à l’international en s’appuyant sur deux courants théoriques, celui du bien-être psychologique et du bien-être subjectif. Le bien-être subjectif se réfère à l’évaluation que font les personnes des conditions et des caractéristiques de l’environnement. Le bien-être psychologique fait référence à l’ampleur avec laquelle la personne se sent bien avec elle-même et à la cohérence de son projet de vie avec ses valeurs et ses objectifs de vie. Tenant compte du fait qu’un travail à l’étranger affecte tout autant les vies professionnelle, personnelle et souvent de couple et familiale, cette étude analyse les incidences du conflit et de l’enrichissement travail-famille sur le bien-être des travailleurs en mobilité à l’international. Notre recherche permet aussi d’explorer comment l’articulation travail-famille (tant par les perceptions de conflit que d’enrichissement) des TMI peut être expliquée par trois grands déterminants: le soutien social, l’autoévaluation de soi et l’intelligence culturelle des TMI. L’étude a été menée auprès de 284 travailleurs en mobilité à l’international vivant et travaillant dans différents pays. Au terme de multiples analyses, nos résultats confirment l’importance pour les TMI de ne pas ressentir de conflit travail-famille, mais de percevoir de l’enrichissement travail-famille pour ressentir plus de bien-être. Nos résultats démontrent que le conflit travail-famille est lié négativement aux deux types de bien-être évalués, alors que l’enrichissement travail-famille est seulement lié au bien-être subjectif. Nos résultats confirment aussi les liens négatifs entre d’une part, le soutien offert par l’organisation et la famille et le sentiment d’autoévaluation de soi et d’autre part, sur le conflit travail-famille que ressentent les TMI. Il apparaît aussi que le soutien offert par les collègues a un effet positif sur le sentiment d’enrichissement travail-famille exprimé par les TMI. Cette thèse conclue sur les implications de ses résultats pour la recherche et la pratique. Pour finir, les limites et les perspectives de la recherche future sont exposées / As a result of the globalization of business and the many demographic changes, more and more professionals are working abroad on their own initiative or, to achieve a mandate within a branch of their company located abroad. The objective of this research is to study the concept of the foreign workers well-being. We associated this concept with two theoretical currents refereeing to the subjective well-being and the psychological well-being. The subjective well-being refers to the assessment made by the workers about the conditions and characteristics of the environment. The psychological well-being refers to the extent to which the individual feels good with himself and the consistency of his life project with its values and life goals. Taking into account that working in a foreign context can affect both the professional and personal lives of the individual, often affecting the couple and family, in this study we aim to examine the impacts of work-family conflict and enrichment experienced by workers (that are) in international mobility. Our research also allows us to explore how the work-family articulation (both by perceptions of conflict and enrichment) of workers in international mobility can be explained by three major determinants: social support, self-esteem and cultural intelligence. The study was conducted among 284 workers in international mobility that was living and working in different countries. After multiple analyzes, our results confirm the importance for these workers in international mobility to feel no work-family conflict, but to perceive work-family enrichment in order to experience more well-being. Moreover, our results show that work-family conflict is negatively related to both types of well-being assessed, while the work-family enrichment is only related to subjective well-being. Our results also highlight the negative links between on the one hand, the support offered by the organization and the family with the feeling of self-esteem and on the other, with work-family conflict experienced by workers in international mobility. It also appears that support from co-workers has a positive effect on work-family enrichment experienced and expressed by workers in international mobility. This thesis concludes on the implications of its results for research and practice. Finally, limitations and vision statement for the future research are explained
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Opérationnaliser et mesurer le soutien managérial aux besoins psychologiques des employés : une recherche à méthodologie mixtePaiement, Anne-Marie 11 1900 (has links)
De nombreuses études ont montré la pertinence de soutenir les besoins psychologiques d’autonomie, de compétence et d’affiliation des employés au travail, tel que postulé par la théorie de l’autodétermination. Or, une incertitude subsiste quant aux comportements qu’un gestionnaire devrait adopter pour offrir l’opportunité à ses employés de satisfaire leurs besoins psychologiques au travail. D’ailleurs, les recherches s’en tiennent aux connaissances issues de milieux autres que celui du travail. En conséquence, l’opérationnalisation et l’instrumentation du soutien aux besoins psychologiques des employés s’appuient principalement sur des modèles validés auprès d’autres populations, notamment les athlètes et entraîneurs, les élèves et enseignants ainsi que les enfants et parents. Cette thèse vise à mieux comprendre comment un gestionnaire peut concrètement, de par ses comportements, favoriser la satisfaction des besoins psychologiques fondamentaux d’autonomie, de compétence et d’affiliation de ses employés au travail. De plus, elle a pour objectif de développer un instrument psychométrique du soutien aux besoins psychologiques des employés, qui est valide pour le contexte organisationnel.
Le premier article de la thèse décrit une étude à devis qualitatif. Celle-ci vise à identifier des comportements réellement émis par des gestionnaires en milieu de travail qui favorisent la satisfaction des trois besoins psychologiques des employés. Afin de répondre à cet objectif, trois groupes focus ont été conduits auprès d’employés et de gestionnaires. Une analyse de contenu qualitative a permis d’identifier 141 comportements regroupés en 12 pratiques de gestion. En plus d’apporter une compréhension plus approfondie de la façon dont s’expriment les pratiques de gestion préalablement proposées par la théorie de l’autodétermination, cette étude met en lumière de nouveaux comportements que peuvent adopter des gestionnaires pour favoriser la satisfaction des besoins d’autonomie, de compétence et d’affiliation des employés.
Le deuxième article de la thèse décrit le développement et la validation d’un outil de mesure du soutien aux besoins psychologiques des employés, qui fut réalisé par l’entremise de deux études quantitatives. L’étude 1 (N = 312 travailleurs francophones canadiens) a permis d’établir, en adoptant une approche exploratoire, la structure factorielle de l’instrument. Elle a également permis d’étayer la validité critériée et la validité divergente de l’instrument, en investiguant ses relations avec trois concepts issus de la théorie de l’autodétermination, soit la satisfaction des besoins psychologiques, la motivation au travail ainsi que la perception de contrôle psychologique de la part du gestionnaire. L’étude 2, conduite auprès d’un second échantillon (N = 334 travailleurs francophones canadiens), a permis de vérifier la structure de l’instrument à l’aide d’une approche confirmatoire. De plus, elle a permis de soutenir la validité convergente de l’outil de mesure en vérifiant ses liens avec le leadership transformationnel et le leadership habilitant. Elle a également vérifié la validité critériée de l’instrument en investiguant ses liens avec trois indicateurs du fonctionnement de l’employé, soit l’engagement, la santé psychologique et la performance au travail. Les résultats suggèrent que le soutien aux besoins psychologiques des employés s’opérationnalise par cinq pratiques de gestion, soit de 1) reconnaître les forces et la contribution des employés, 2) laisser de la latitude aux employés quant à la façon et le moment de compléter son travail, 3) démontrer un souci envers les intérêts et le bien-être des employés, 4) guider les employés afin qu’ils réalisent efficacement leur travail, et 5) développer les compétences des employés par le biais de discussions et d’opportunités d’apprentissage. Cette thèse contribue à l’avancement des connaissances en fournissant des bases qui permettront d’unifier la recherche sur le soutien aux besoins psychologiques des employés. / Many studies conducted within the framework of self-determination theory have shown the relevance of supporting the psychological needs of autonomy, competence and affiliation of employees at work. Because research is limited to knowledge from non-work environments, there remains uncertainty regarding the behaviours a manager should adopt to provide employees with the opportunity to meet their psychological needs at work. As a result, the operationalization and instrumentation of managerial need support rely primarily on those of need support validated with populations other than employees and managers, such as athletes and coaches, students and teachers, as well as children and parents. This dissertation aims to better understand how managers can concretely, through their behaviours, promote the satisfaction of employees’ psychological needs of autonomy, competence and affiliation at work. In addition, it aims to develop a psychometric instrument aligned with this operationalization of managerial need support that is ecologically valid for the organizational context.
The first article of the thesis describes a qualitative study. This study aims to identify behaviours actually emitted by managers in the workplace that promote the satisfaction of the three psychological needs of employees. To meet this objective, three focus groups were conducted with employees and managers. A qualitative content analysis identified 141 management behaviours grouped into 12 management practices. In addition to providing a deeper understanding of management practices previously articulated by self-determination theory expressed in the workplace, this study highlights previously ignored practices and behaviours that can be adopted by managers to foster employees’ needs of autonomy, competence and affiliation at work.
The second article of the thesis describes the development and validation of a measure of managerial need support through a series of two quantitative studies. Study 1 (N = 312 French-Canadian workers) establishes, by taking an exploratory approach, the structure of the instrument. Then, it verifies the criterion validity and the divergent validity of the instrument by investigating its relationship with three concepts rooted in self-determination theory: the satisfaction of employees’ psychological needs, employees’ work motivation as well as their perception of psychological control from their manager. Study 2, conducted with a second sample (N = 334 French-Canadian workers), takes a confirmatory approach in validating the structure of the instrument. In addition, it establishes the convergent validity of the measurement tool by verifying its links with transformational leadership and empowering leadership. It also verifies the criterion validity of the instrument by investigating its links with three indicators of employees’ functioning at work: engagement, psychological health and work performance. The results suggest that managerial need support is operationalized through five management practices, that is, 1) recognizing the strengths and contributions of employees, 2) offering flexibility to employees about how and when to complete one’s work, 3) demonstrating a concern for the interests and well-being of employees, 4) guiding employees to effectively perform their work, and 5) developing employees’ skills through discussions and concrete learning opportunities. This thesis contributes to the advancement of knowledge by providing a common base that will unify research conducted on managerial need support.
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Développement d'un outil quantitatif mesurant la contagion émotionnelle chez des étudiants universitaires en psychoéducationSmart, Kaylee 08 1900 (has links)
La contagion émotionnelle se définit comme la tendance à imiter automatiquement les expressions non verbales avec celles des autres pour ainsi converger émotionnellement. Cette convergence peut être bénéfique si celui qui la reçoit sait comment la gérer en réalisant qu’il s’agit de l’émotion de l’autre, et non de la sienne. Toutefois, lorsqu’un intervenant perd le contrôle des effets de la contagion émotionnelle, il peut en résulter une détresse empathique. En travaillant auprès d’une clientèle en détresse, les intervenants représentent alors, eux aussi, un groupe à risque de vivre ces états émotionnels. Ainsi, connaitre sa vulnérabilité à la contagion émotionnelle serait un atout essentiel pour le travail et la santé psychologique des intervenants.
La contagion émotionnelle se mesure à partir d’un questionnaire autorapporté : le Emotional Contagion Scale (ECS). Cet outil présuppose que les personnes qui le remplissent connaissent bien leur réactivité émotionnelle aux émotions des autres. Cependant, ce n’est pas toujours le cas, puisque des travaux ont montré que les personnes peu conscientes de leurs émotions étaient plus à risque de difficultés à réguler leurs émotions. Ainsi, il nous apparait essentiel de développer un outil complémentaire et quantitatif afin de contourner les biais liés aux questionnaires autorapportés.
Le but de ce projet est de créer et d’évaluer un outil permettant une mesure comportementale de la contagion émotionnelle chez des étudiants universitaires en psychoéducation. Pour ce faire, nous avons mesuré automatiquement les réactions faciales des participants pendant qu’ils visionnaient un ensemble de stimuli vidéo suscitant diverses réactions émotionnelles. Les résultats indiquent que les deux instruments de contagion émotionnelle (quantitatif et autorapporté), ne semblent pas mesurer les mêmes construits psychosociaux, mais demeurent complémentaires. Aussi, le nouvel outil quantitatif de contagion émotionnelle permet de prédire le risque de présenter des symptômes dépressifs ainsi que de vivre certaines formes de stress chronique et d’épuisement professionnel chez les participants de l’étude. Les implications pour la recherche et la pratique sont discutées. / Emotional contagion is defined as the tendency to automatically mimic and synchronize facial expressions, vocalizations, postures and movements with those of another person’s and, consequently, to converge emotionally. This emotional convergence can be beneficial if one knows how to deal with it and realizes that it’s another person’s emotion, instead of his/her own. However, when one loses control over the effects of emotional contagion, it can cause empathic distress. By working with a clientele in distress, social workers are among the professionals who are the most at risk of experiencing emotional contagion. Thus, being aware of their own susceptibility to emotional contagion would be a way to prevent empathic distress, and to improve their professional work and personal well-being.
Emotional contagion is usually measured by a self-report questionnaire: The Emotional Contagion Scale (ECS). The ECS relies on the fact that people who use it are conscious of their emotional reactivity. However, it is not always the case. Previous research has shown that people who are unaware of their emotions are at risk of having problems with regulating their emotions. Therefore, it seems important to develop a complementary and quantitative measure of emotional contagion to counterbalance bias related to subjective measures.
The goal of this study is to develop and validate a behavioral measure of emotional contagion in a sample of psychoeducation students from the University of Montreal. To do so, we used a facial coding tool to automatically measure participants’ facial expressions as they watched emotion-eliciting film excerpts. Results indicate that both instruments of emotional contagion (quantitative and self-report) do not measure the same psychosocial constructs but remain complementary. Also, the new quantitative measure of emotional contagion seems to predict the risk of developing depressive symptoms and different forms of chronic stress and burnout among participants of this study. Implications for research and practice are discussed.
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La détresse psychologique associée à l’annonce d’un diagnostic de cancer du sein : une méta-analyseFortin, Justine 11 1900 (has links)
Contexte : La littérature montre que les symptômes de détresse psychologique tels que l’anxiété, la dépression, la détresse non spécifique et le stress post-traumatique peuvent se développer après l’annonce du diagnostic de cancer du sein. Le niveau de bien-être, un marqueur de détresse psychologique, est aussi influencé par cette annonce. Toutefois, peu d’études distinguent les patientes qui sont en traitements de celles qui ne les ont pas encore commencés, ce qui nuit à notre compréhension de ces deux phases distinctes. Objectif : Cette méta-analyse vise à déterminer la prévalence de quatre classes de symptômes de détresse psychologique (anxiété, dépression, détresse non spécifique, stress post-traumatique) et le niveau de bien-être, provoqués par l’annonce d’un diagnostic de cancer du sein, en excluant de la phase de traitement. Méthodologie : Dix bases de données ont été consultées pour extraire des données d’études empiriques mesurant les symptômes étudiés. Résultats : Au total, 39 articles ont été inclus. La prévalence était de 39% pour la détresse non spécifique (n = 13), 34% pour les symptômes anxieux (n = 19), 31% pour les symptômes post-traumatiques (n = 7) et 20% pour les symptômes dépressifs (n = 25). Aucune étude mesurant le niveau de bien-être n’a été trouvée. Conclusion : La santé mentale peut être affectée dans au moins quatre domaines à la suite d’un diagnostic de cancer du sein et de tels effets sont fréquemment constatés dans la littérature. Cette étude met en évidence la nécessité d’isoler la phase du diagnostic, afin d’atténuer les effets psychologiques du cancer du sein le plus tôt possible. / Background: The literature mentions that psychological symptoms such as anxiety, depression, non-specific distress, and post-traumatic stress develop after the diagnosis of breast cancer. Well-being, another psychological distress marker, can also be impacted as soon as the diagnosis is given. The literature rarely distinguishes between the psychological symptoms patients who have begun treatment and those who have not yet begun, undermining our understanding of these two distinct phases. Objective: The purpose of this meta-analysis was to determine the prevalence of four classes of psychological symptoms (i.e., anxiety, depression, non-specific distress, post-traumatic stress), and wellbeing levels specifically elicited by the announcement of a breast cancer diagnosis, excluding the treatment phase. Methodology: Ten databases were searched to extract data from empirical studies measuring the studied symptoms. Results: A total of 39 articles were included in our sample. The prevalence of clinically significant psychological distress symptoms was 39% for non-specific distress (n = 13), 34% for anxiety symptoms (n = 19), 31% for post-traumatic symptoms (n = 7), and 20% for depressive symptoms (n = 25). No studies measuring patient well-being were found. Conclusion: Mental health may be impacted in at least four domains following a diagnosis of breast cancer and such effects are frequently found in the literature. This study highlights the need to isolate the different phases of breast cancer, including the diagnosis phase in order to mitigate the psychological effects of breast cancer as early as possible.
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Les enfants victimes d'agression sexuelle : l'association entre leur trajectoire en protection de la jeunesse et des symptômes de détresse psychologiqueOuvrard-Ménard, Camille 08 1900 (has links)
Les enfants victimes d'agression sexuelle (VAS) peuvent vivre des difficultés variées à la suite de leur victimisation. Parmi ces difficultés, des conséquences notamment sur le plan psychologique peuvent être vécues, telles que de l'anxiété et des symptômes dépressifs. À la suite du dévoilement de l'agression sexuelle (AS), la trajectoire de services de l’enfant peut varier selon le degré d’intervention de la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ), engendrant des changements marqués dans sa vie. Le modèle théorique de Friedrich (1990) stipule que ces changements pouvant impliquer une rupture de liens au sein de la famille (ex : par un placement de l'enfant ou un interdit de contact avec le présumé agresseur), pourraient exercer une influence sur la culpabilité ressentie par l'enfant, lequel pourrait également se culpabiliser par rapport aux causes de l'AS. Une autre théorie stipule que la réaction émotionnelle de l’enfant à la suite du dévoilement peut varier en fonction d’un certain nombre de facteurs personnels, familiaux et contextuels (Spaccarelli, 1994). Bien que l’influence de certains facteurs contextuels et familiaux ait été explorée par le passé (telle que l'importance du soutien à la suite du dévoilement de l'AS sur le bien-être psychologique de l'enfant VAS (Lemieux et al., 2019; Quas et Goodman, 2012; Back et al., 2011)), on en sait peu sur l’influence des décisions qui sont prises dans le cadre de la prise en charge (placement par le centre jeunesse (CJE) ou l'implication continue du CJE, par exemple). Objectif : L'objectif de ce mémoire est de documenter les symptômes psychologiques des enfants VAS en lien avec leur trajectoire de prise en charge. Ainsi, le présent mémoire explore l’influence de facteurs contextuels liés à la prise en charge (placement de l'enfant, interdit de contact avec l'agresseur, l'intensité de l'implication des professionnels dans la vie de l'enfant, le contact continu avec l'intervenant du CJE en cours d'évaluation et le nombre d'évènements stressants liés au dévoilement) et de facteurs personnels (stratégies d’évitement et culpabilité) sur l’état émotionnel de l’enfant (détresse psychologique). Méthode : Ce mémoire vise à répondre à deux questions principales : 1) Quels sont les facteurs qui exercent une influence sur la détresse psychologique des enfants VAS ? Une sous-question émerge de cette question principale : les filles et les garçons expérimentent-ils le même niveau de détresse psychologique et les mêmes facteurs internes ? 2) Les facteurs externes à l'enfant exercent-ils une influence additionnelle aux facteurs internes à l’enfant sur la détresse psychologique ? Des enfants VAS ont été recrutés par le Centre d'expertise Marie-Vincent (CEMV) (n = 369), soit 249 filles et 120 garçons. Ces enfants et un de leurs parents non-agresseur ont rempli des questionnaires visant entre autres à évaluer les répercussions liées à l'AS. Afin de répondre aux questions de recherches, des analyses de régression linéaire hiérarchique et un test t pour groupes indépendants ont été exécutés. Résultats : L'intensité de l'implication des professionnels dans la vie de l'enfant, la culpabilité et les stratégies d'évitement sont associés à plus de détresse psychologique chez les enfants VAS. Le modèle final de régression hiérarchique permet de prédire près de 41% de la variance sur le score de détresse psychologique des enfants VAS. Conclusion : Les résultats obtenus concordent en partie avec la littérature actuelle. D'autres recherches seraient nécessaires notamment afin de déterminer si d'autres variables liées à la prise en charge, telles que les contacts supervisés avec l'agresseur, peuvent être associées de manière significative à la détresse psychologique ressentie par les enfants VAS. / Child victims of sexual abuse can experience a variety of difficulties as a result of their victimization. Among these difficulties, psychological consequences can be experienced, such as anxiety and depressive symptoms. Following the disclosure of the sexual abuse, the child's services trajectory may vary depending on the degree of intervention by the youth welfare services, resulting in significant changes in the child’s life. Friedrich's (1990) theoretical model stipulates that these changes, which can involve a breakdown of family ties (e.g.: resulting from the placement of the child or prohibition of contact with the presumed perpetrator), could affect the child’s feeling of guilt and may also be related to the child’s feeling of guilt about the causes of the sexual abuse. Another theory stipulates that the child’s emotional response following disclosure may be influenced by a number of personal, familial and contextual factors (Spaccarelli, 1994). Although the influence of some contextual and familial factors has been explored in the past (such as the importance of support on the child's psychological well-being following the disclosure of the abuse (Lemieux et al., 2019; Quas et Goodman, 2012; Back et al., 2011)), little is known about the influence of the decisions that are taken by the youth welfare services (placement of the child or the ongoing involvement of youth welfare services, for example). Objective: The objective of this research is to document the psychological symptoms of child victims of sexual abuse in relation to their services trajectory. This project explores the influence of contextual factors (placement of the child, prohibition of contact with the abuser, intensity of involvement of professionals in the child's life, continued involvement of youth welfare services and the number of stressful events related to disclosure) and personal factors (avoidance strategies and guilt) on the child’s emotional state (psychological distress). Method: There are two main questions leading this project: 1) Which factors can influence the psychological distress of child victims of sexual abuse? A sub-question emerges from this first main question: do boys and girls experience the same level of psychological distress and the same internal factors? 2) Do external factors to the child bring an additional influence to the child's internal factors on psychological distress? Child victims of sexual abuse were recruited by the Centre d'expertise Marie-Vincent (CEMV) (n = 369), comprising 249 girls and 120 boys. These children and one of their non-offending parents completed questionnaires to assess the impact of the sexual abuse. In order to answer the research questions, hierarchical regression analyses and test t for independents groups were performed. Results: The intensity of professional involvement in the child’s life, guilt and avoidance strategies were associated with more psychological distress experienced by child victims of sexual abuse. The final hierarchical regression model predicts nearly 41% of the variance on the psychological distress score. Conclusion: The results obtained are in part consistent with current literature. Further research would be needed, particularly to determine whether other components of the child's taking charge trajectory, such as supervised contact with the abuser, can be significantly associated with the psychological distress experienced by those children.
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Normes émotionnelles et jugement social: étude de l'influence de la perception du sentiment de culpabilité d'un transgresseur sur les processus d'attribution d'une peine en fonction de son appartenance culturelleLeys, Christophe 06 April 2011 (has links)
Juger est un processus particulièrement ardu. Malgré le cadre légal, le cerveau humain est soumis à de nombreuses influences. Il recueille, consciemment ou non, des informations de provenances variées lorsqu’il est face à une situation. De nombreux travaux ont mis en évidence des influences externes aux faits, comme la beauté du prévenu, l’aspect horrible des preuves ou les caractéristiques physiques des noirs par rapport aux blancs, qui influenceraient les jurys populaires aux Etats-Unis. En revanche, peu de travaux se sont intéressés aux émotions du prévenu et à l’influence qu’elles pourraient avoir sur les juges. Dans cette optique, deux chercheurs de l’Université libre de Bruxelles, Christophe Leys et Laurent Licata, ont étudié l’influence de la perception de la culpabilité, en tant qu’émotion, sur le jugement pénal.<p><p>Ils ont accepté de résumer pour Justice-en-ligne le fruit de leurs recherches.<p><p>Le sentiment de culpabilité est essentiel dans le cadre d’un jugement parce qu’il induit celui qui la ressent à réparer son tort, que ce soit symboliquement, par des excuses, ou concrètement par des actes, comme le remboursement des dommages occasionnés.<p><p>Une première étude a montré qu’un prévenu, pris en flagrant délit, se sentant coupable sera moins sévèrement condamné que s’il ne se sent pas coupable, car il est perçu comme plus sociable, que son délit a tendance à être attribué à des circonstances externes, et qu’il semble moins susceptible de récidiver. Dans une seconde approche nous avons voulu savoir si l’influence des sentiments de culpabilité et de colère était la même en fonction de l’origine ethnique du prévenu, belge ou maghrébine. Lorsque l’on teste la présence ou l’absence de culpabilité et de colère, on obtient quatre comportements possibles du prévenu, qui peut :<p><p> se sentir coupable et ne pas être en colère ;<p> se sentir coupable et être en colère ;<p> ne pas se sentir coupable ni être en colère ;<p> ne pas se sentir coupable et être en colère.<p><p>Le premier et le dernier comportement sont attendus :la culpabilité va de pair avec une absence de colère et inversement. Par contre, la présence conjointe de culpabilité et de colère, ou l’absence de culpabilité et de colère sont des comportements surprenants. Dans le cas d’un prévenu belge, les comportements attendus conduisent à une sanction sévère, alors que les comportements surprenants conduisent à une peine plus modérée. Paradoxalement, exprimer de la culpabilité et pas de colère n’est donc pas une stratégie payante pour le prévenu car elle revient à reconnaître les faits sans évoquer de circonstances atténuantes. En revanche, un prévenu qui se sent coupable mais qui est en colère contre la société induit l’idée qu’il a compris sa transgression, mais que des circonstances atténuantes l’excusent partiellement.<p><p>Dans le cas d’un prévenu maghrébin, la situation diffère légèrement. Les Maghrébins souffrent de deux stéréotypes culturels (c’est-à-dire des croyances répandues dans la société à propos de leur groupe) négatifs à propos de ces émotions :ils sont perçus comme se mettant facilement en colère et comme se sentant rarement coupables. Il semble que les participants soient influencés, consciemment ou non, par ces stéréotypes. La condition cohérente, qui joint l’absence de culpabilité à la présence de colère conduit, comme pour le prévenu belge, à une peine sévère. Rien d’illogique :si un prévenu ne se sent pas coupable et de plus se rebelle, il ne doit pas s’attendre à de la clémence. Par contre, les deux conditions inattendues qui mènent à une peine moins sévère au prévenu belge n’ont pas cet effet chez le prévenu maghrébin. Tout se passe comme si, dès qu’il agit en accord avec ne fût-ce qu’un des stéréotypes négatifs de son groupe, il est puni sévèrement. Dès lors, s’il ressent de la colère ou qu’il ne se sent pas coupable, la peine est sévère. Par contre, lorsqu’il contredit ces stéréotypes, qu’il se sent coupable et n’est pas en colère, il est moins sévèrement puni. De toutes les conditions, Belges et Maghrébins confondus, c’est la situation qui conduit à la peine la plus basse. Il semble que, pour les prévenus maghrébins, les participants ne se soient pas tant centrés sur l’attribution de facteurs externes que sur une autre dimension, non pertinente chez un prévenu belge :le niveau d’intégration à la culture belge. Un maghrébin qui se sent coupable et n’est pas en colère est perçu comme bien intégré à la culture belge et moins condamné.<p><p>Peut-on parler de discrimination ?<p><p>Dans l’état actuel des recherches, il n’est pas question de discrimination, mais bien de raisonnements différents. Pour pouvoir invoquer la discrimination, il faudrait mettre en évidence plusieurs éléments :d’une part, ces études concernent essentiellement un échantillon de personnes qui ne sont pas magistrats, bien qu’une partie de l’échantillon était formée au droit. Même si aucune différence n’a été observée entre cet échantillon et le reste des participants, formés à d’autres disciplines que le droit, il se peut que les magistrats aient développé, par l’expérience, des stratégies de contrôle de ces effets.<p><p>D’autre part, la peine dépend avant tout du comportement émotionnel ;dès lors, si l’on imagine une situation dans laquelle tous les prévenus réagissent sans se sentir coupables et en étant en colère, la peine sera uniformément sévère quelle que soit l’origine. Par contre, si tous les prévenus réagissaient en se sentant coupables et en n’étant pas en colère, nos études sugèrent que ce sont les prévenus belges qui seraient discriminés. Les prévenus maghrébins seraient également discriminés si, par exemple, tous les prévenus réagissaient de manière inattendue. Mais nous n’avons que peu d’informations sur ces comportements lors des procès.<p><p>Quelques données supplémentaires<p><p>Outre les expériences, quelques observations de terrain ont soulevé des points qui peuvent alimenter le débat. Trois approches ont été réalisées :l’observation de procès, l’entretien avec des ex-détenus et l’entretien avec des magistrats. Les deux premières visaient avant tout à investiguer la gestion des émotions en fonction de l’origine culturelle. Les prévenus d’origine maghrébine ont-ils tendance à se sentir plus ou moins coupables que les prévenus d’origine belge ?Existe-t-il des différences culturelles quant aux normes relatives à la présentation d’excuses lorsque l’on a commis un délit ?Tous les prévenus ont-ils les moyens d’observer des rituels d’excuses complexes ?<p><p>L’observation de nombreux procès révèle une corrélation très forte entre les aptitudes linguistiques perçues du prévenu et sa tendance à présenter des excuses. Plus un prévenu éprouve des difficultés à s’exprimer en français, moins les stratégies d’excuses seront utilisées. A l’inverse, les Belges semblent s’excuser plus souvent, presque systématiquement même, dès lors qu’ils ne nient pas les faits.<p><p>Les ex-détenus, indépendamment de leur origine, ne se sentent a priori jamais coupables des délits qui leur ont été reprochés. Par contre, certains disent avoir présenté des excuses au tribunal. La culpabilité, lorsqu’elle était ressentie, concernait plutôt les conséquences du délit, comme les difficultés financières auxquelles étaient confrontées les familles des détenus, la violence imprévue durant les faits, ou encore, pour un cas, le délit lui-même (vente de stupéfiant) mais justifié par le fait que l’ex-détenu était toxicomane lors des faits. Il en ressort que, dans la plupart des cas, une justification morale avait déjà été trouvée lorsque les faits ont été commis, ce qui pose la question de l’intérêt d’un éventuel repentir et de l’impact qu’il faudrait lui donner sur la peine.<p><p>Les magistrats pensent pour la plupart qu’ils sont influencés par les émotions comme le seraient le commun des mortels. Seul un magistrat estime que l’expérience permet aux magistrats de maîtriser cet effet. Cependant, aucun ne peut quantifier l’importance de l’effet sur la peine. Certains l’estiment fort limité, d’autres plus important.<p><p>Conclusions<p><p>Ces recherches et observations posent les questions suivantes :doit-on prendre en compte, de manière contrôlée voire légiférée, l’effet des émotions comme la culpabilité sur la peine et, si oui, comment ?Dans certains pays, comme le Japon, les excuses ne peuvent pas être prises en compte. En effet, un prévenu s’excusera dans 99 % des cas, simplement parce que les normes de l’honneur l’imposent. Dès lors, alors que les excuses pourraient être interprétées comme un aveu de la transgression, elles ne sont pas autorisées car même un innocent pourrait s’excuser normativement. A quelles conclusions arriverions-nous si nous devions lever ce débat en Belgique ? / Doctorat en Sciences Psychologiques et de l'éducation / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Les technologies de l’information et de la communication utilisées en contexte de violence conjugale : une analyse des liens entre les cyberviolences vécues, les stratégies d’adaptation et la détresse psychologiqueLaguë Maltais, Florence 04 1900 (has links)
Cela fait près de 50 ans que les études criminologiques se penchent sur l’étude des violences conjugales. Au cours de ces décennies, de nombreuses avancées ont fait évoluer notre compréhension de ce phénomène : entre autres, les études féministes ont conduit à concevoir ces violences comme un problème social important. À travers cette perspective, les violences conjugales ne sont plus conçues comme un conflit entre deux partenaires, mais plutôt comme un moyen utilisé par un partenaire pour contrôler et dominer l’autre.
L’arrivée relativement récente des technologies de l’information et de la communication (TICs) a grandement modifié l’expérience des femmes victimes de violences conjugales : plusieurs études montrent que les TICs sont utilisées en contexte de violence conjugale et de séparation. Alors que les violences conjugales ont été beaucoup documentées, force est de constater que très peu d’études sur le sujet intègrent les cyberviolences dans leurs analyses. Par conséquent, les cyberviolences, leurs impacts émotionnels perçus et les stratégies d’adaptation et de recherche d’aide mobilisées par les femmes à l’ère du numérique sont encore relativement peu connus.
Pour pallier ces limites, le présent mémoire explore les liens entre les violences conjugales traditionnelles et les cyberviolences perpétrées par un partenaire ou ex-partenaire intime. Trois objectifs spécifiques sont visés, soit de 1) documenter les expériences de violences conjugales traditionnelles et de cyberviolences auprès de femmes victimes de cyberviolences, 2) préciser les impacts psychologiques perçus, ainsi que les stratégies d’adaptation et de recherche d’aide mobilisées par les femmes victimes de cyberviolences et 3) évaluer la contribution des violences perçues et des stratégies d’adaptation à la prédiction de la détresse psychologique. Pour ce faire, un échantillon de 419 femmes âgées de 18 à 29 ans a rempli un questionnaire portant sur leurs expériences de cyberviolences perpétrées par un partenaire ou ex-partenaire intime dans les 12 mois précédant l’étude.
Des analyses descriptives et des analyses de régression linéaire multiple ont été effectuées. Les résultats suggèrent que les violences conjugales et les cyberviolences conjugales sont cooccurrentes et que les cyberviolences ont un impact important sur la santé émotionnelle des femmes qui en sont victimes. Par ailleurs, contrairement aux attentes, les stratégies d’adaptation et de recherche d’aide n’ont pas été associées à une diminution de la détresse psychologique perçue.
Les résultats de ce mémoire font état de l’importance de poursuivre la recherche sur le phénomène des cyberviolences et particulièrement sur l’efficacité perçue à moyen et long termes des stratégies d’adaptation et de recherche d’aide. Aussi, considérant la cooccurrence des cyberviolences et des violences conjugales traditionnelles, il apparaît nécessaire de poursuivre les efforts de sensibilisation auprès des différents intervenants et intervenantes œuvrant auprès des victimes de violences conjugales sur les cyberviolences. Une meilleure connaissance de ce phénomène leur permettrait de promouvoir des stratégies efficaces auprès des victimes afin d’y faire face. / For almost half a century now, criminology studies have addressed the problem of intimate partner violence (IPV). Although many perspectives have contributed to the study of IPV, it was feminists who brought IPV into the social sphere. Indeed, feminists no longer refer to IPV as a dispute between two partners, but rather as a means of domination and control.
The relatively recent creation of new technologies, such as smartphones and social media, are known to be used in context of IPV (Dimond et al., 2011; Marganski et Melander, 2018; Stanley et al., 2018; Woodlock, 2017). While we know a lot about IPV, it is surprising that very few studies include cyberviolence in their analysis. To date, we know very little about cyberviolence in intimate relationship, its emotional consequences and its specific coping and help-seeking strategies.
In order to bring insight into this phenomenon, the present study explores the links between intimate partner violence and cyberviolence. Precisely, the study aims to (1) document the experiences of intimate partner violence and cyberviolences of women victim of cyberviolences, (2) define the perceived psychological consequences and coping strategies used by women victims of cyberviolences and (3) explore the incidence of violence and coping strategies on perceived psychological distress. To do so, a sample of 419 women aged 18 to 29 completed an online questionnaire on their experiences of cyberviolence in their intimate relationship in the past 12 months.
Descriptive analysis and multiple regression analysis have been conducted. The results suggest a co-occurrence of intimate partner violence and cyberviolence. Cyberviolence also have a significant impact on women’s emotional well-being. Surprisingly, none of the coping or help-seeking strategies were associated with a reduction in perceived psychological distress.
The results of this study highlight the importance of studying medium- and long-term effectiveness of coping and help-seeking strategies in the context of cyberviolence. Moreover, considering the co-occurrence of cyberviolence and IPV, it seems relevant to raise awareness about cyberviolence among social workers working with victims of IPV. A better understanding of cyberviolence could help promote effective coping strategies among victims.
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L’impact de la norme portant interdiction du harcèlement psychologique ou moral au travail sur les droits de direction de l’employeur. Une étude de droit comparé : Québec, France, BelgiqueASSANDE, Mathias Adomon 05 1900 (has links)
Notre projet vise à mesurer l’impact de l’interdiction du harcèlement psychologique au travail sur les droits de direction de l’entreprise au Québec (art.81.18 et s., L.n.t ), comme dans ce domaine d’autres pays se sont illustrés en tant que pionniers par l’instauration d’un cadre législatif interdisant le harcèlement moral au travail et par souci d’avoir une vision plus globale du phénomène, nous avons trouvé utile d’aborder le sujet sous une approche de droit comparé, analysant simultanément les droits français, belge et québécois.
En effet, pour contrer la violence en milieu de travail, sur le plan légal, la Belgique et la France ont interdit les actes de harcèlement et leur répétition, en modifiant et en ajoutant des dispositions pénales dans leurs lois du travail respectives. Le Québec a agi dans le même sens en modifiant sa Loi sur les normes du travail . Toutes ces normes ont en commun d’instaurer un régime de protection en faveur du salarié victime de harcèlement psychologique ou moral. Le fondement de cette protection procède pour une grande part de la promotion des droits fondamentaux de la personne dans l’ordre juridique interne. À titre d’exemple, en droit européen, le harcèlement moral au travail est considéré comme une forme de discrimination portant atteinte au principe d’égalité de traitement en matière d’emploi et de travail .
Or, on sait que « la raison d’être principale du droit du travail », ainsi que le soulignent Pierre Verge et Guylaine Vallée, « est de limiter le pouvoir que possède l’employeur sur le salarié » , lequel se manifeste à travers ses droits de direction . Ces droits concèdent à l’employeur une large marge de manœuvre dans la conduite de ses affaires. Il peut ainsi « effectuer des changements de structures de l’entreprise ou d’organisation de travail, modifier les procédés de production, implanter et utiliser des nouvelles technologies, réduire la production ainsi que la main-d’œuvre, etc.» . Il peut aussi prendre toute mesure disciplinaire, y compris congédier tout salarié qui ne se soumettra pas à ses ordres. Comme on le voit, dans plusieurs domaines liés à la gestion de son organisation, l’employeur a longtemps décidé librement .
Ainsi, soulever la question de l’interdiction du harcèlement psychologique ou moral au travail sans tenir compte des droits de direction de l’employeur semble remettre en question sa liberté quant à la régulation de son entreprise .
Notre objectif en abordant le sujet est de comprendre les justifications qui sous-tendent cette intervention de l’État dans un domaine qui jusqu’alors n’était pas spécifiquement ciblé par le droit et l’impact de cette interdiction sur les droits de direction, afin de confirmer ou infirmer notre hypothèse d’une dynamique de mutation normative interne de l’entreprise impulsée par cette interdiction. Pour y parvenir, nous ferons appel à la méthode d’analyse jurisprudentielle et doctrinale infléchie toutefois par une perspective sociojuridique. Celle-ci nous permettra de comprendre s’il y a eu une transformation de la nature des droits de direction eu égard à la nouvelle donne. Si oui, comment et dans quelle(s) mesure (s), sinon, pourquoi ? / Our project aims to measure the impact of the prohibition of psychological harassment at work on the company's management rights in Quebec (art.81.18 and seq., L.n.t). Moreover, as in this area other countries have distinguished themselves as pioneers by the introduction of a legislative framework prohibiting bullying at work and for the sake of having a more global vision of the phenomenon, we have found it useful to approach the subject under a comparative law approach, simultaneously analyzing French, Belgian and Quebec law.
Indeed, to counter violence in the workplace, legally, Belgium and France have banned acts of harassment and their repetition, by amending and adding penal provisions in their respective labor laws. Quebec has moved in the same direction by amending its labor standards act. All these standards have in common the establishment of a protection regime for employees who are victims of psychological or moral harassment. The basis of this protection is to a large extent the promotion of fundamental human rights in the domestic legal order. For example, in European law, workplace bullying is considered to be a form of discrimination that undermines the principle of equal treatment in employment and occupation.
However, we know that the main raison d'être of labor law as emphasized by Pierre Verge and Guylaine Vallée, is to limit the power that the employer has over the employee, which manifests itself through his rights of direction. These rights effectively grant the employer a wide margin of maneuver in the conduct of its business. He can thus «affect changes in company structures or work organization, modify production processes, implement and use new technologies, reduce production and labor force, etc. »
He can also take any disciplinary measure, including dismissing any employee who does not comply with his orders. As we can see, in several areas related to the management of his organization, the employer has long decided freely.
Thus, raising the question of psychological or moral harassment at work seems to question the power that the employer has to freely regulate his business.
Our objective in approaching the subject is to understand the justifications underlying this intervention of the state in a field that until then was not specifically targeted by the law and the impact of this prohibition on the rights of direction so as to confirm or refute our hypothesis of a dynamics of internal normative change of the company impelled by this prohibition. To achieve this, we will use the method of jurisprudential and doctrinal analysis inflected by a socio-legal perspective. This will enable us to understand whether there has been a change in the nature of management rights in light of the new situation. If so, how, and in what measure (s)? If not why?
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Perfectionnisme et symptômes intériorisés chez des étudiants universitaires en relation d'aide : rôle médiateur du soutien social perçuBélanger-Ranger, Jade 08 1900 (has links)
Les étudiants universitaires doivent faire face à de nombreux défis développementaux et ils sont exposés à de multiples stresseurs susceptibles d’affecter leur bien-être psychologique. Pendant leur parcours universitaire, les étudiants en relation d’aide sont plus à risque d’être soumis à des niveaux de stress spécifiques élevés, ce qui peut mener à des problèmes d’anxiété et de dépression. Certaines caractéristiques psychologiques propres à l’étudiant, comme le perfectionnisme, sont considérées comme ayant un impact sur leur bien-être. Bien que ce trait de personnalité puisse être avantageux pour répondre aux exigences universitaires, il peut constituer un facteur de vulnérabilité au stress lorsque les attentes et les aspirations désirées dépassent leurs propres ressources. La littérature soutient que les composantes cognitives du perfectionnisme (p. ex. perception du stress, autocritique et souci excessif lié aux évaluations) peuvent affecter le fonctionnement scolaire et social de l’étudiant. D’une part, la présente étude vise à vérifier la relation entre le perfectionnisme orienté vers soi et le perfectionnisme prescrit socialement et les symptômes intériorisés (anxiété et dépression) auprès d’étudiants en relation d’aide. D’autre part, cette recherche évalue de façon prospective l’effet médiateur du soutien social perçu sur la relation entre le perfectionnisme et les symptômes anxieux et dépressifs. Les données ont été recueillies auprès de 97 étudiants au baccalauréat en psychoéducation de l’Université de Montréal au courant de la session d’hiver et d’automne 2019.
Contrairement à ce qui était attendu, les résultats indiquent que le perfectionnisme (orienté vers soi et prescrit socialement) ne prédit pas une augmentation des symptômes intériorisés à travers le temps. Toutefois, le perfectionnisme prescrit socialement est relié positivement à des affects anxieux et dépressifs. Les résultats montrent également que la perception d’un plus faible réseau de soutien social influence de façon positive l’association avec les symptômes anxieux et dépressifs. Par ailleurs, la perception des ressources financières joue un rôle significatif dans l’élévation des symptômes dépressifs au cours des sessions. Finalement, la perception d’un bon réseau de soutien social ne médiatise pas l’association entre le perfectionnisme et les symptômes intériorisés des étudiants. Des implications pour la recherche et la pratique sont discutées. / University students face many developmental challenges and are exposed to multiple stressors that can affect their psychological well-being. During their academic career, students in helping relationships are more at risk of being subjected to high levels of specific stressors, which can lead to problems of anxiety and depression. Certain psychological characteristics specific to the student, such as perfectionism, are considered to have an impact on their well-being. While this personality trait may be advantageous in meeting academic requirements, it can be a vulnerability to stress when expectations and desired aspirations exceed their own resources. The literature support that the cognitive components of perfectionism (e.g., perception of stress, self-criticism and excessive worry about evaluations) can affect a student's academic and social functioning. On the one hand, the present study aims to test the relationship between self-oriented and socially prescribed perfectionism and internalized symptoms (anxiety and depression) of students in helping relationships. On the other hand, this research prospectively evaluates the mediating effect of perceived social support on the relationship between perfectionism and anxiety and depressive symptoms. Data was collected from 97 undergraduate students enrolled in University of Montreal’s psycho-education program during the winter and fall 2019 semester.
Contrary to expectations, results indicate that perfectionism (self-oriented and socially prescribed) does not predict an increase in internalized symptoms across time. However, socially prescribed perfectionism was positively related to anxious and depressive affect. The results also show that the perception of a weaker social support network positively influences the association with anxious and depressive symptoms. Furthermore, the perception of financial resources plays a significant role in the elevation of depressive symptoms during the sessions. Finally, the perception of a good social support network did not mediate the association between perfectionism and students' internalizing symptoms. Implications for research and practice are discussed.
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