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Économie politique de la coopération entre l’Afrique et la Chine - Analyse institutionnelle de la stratégie des acteurs : les cas du Sénégal et du Gabon

Banyongen, Élie S. 01 October 2012 (has links)
L’intérêt des chercheurs pour les relations entre la Chine et les États africains s’est fortement développé ces dernières années. De nombreuses études ont analysé les grands changements macroéconomiques entre la Chine et l’Afrique, en mettant l’accent par exemple sur le volume des échanges, le rôle des ressources naturelles, la géostratégie, etc. Toutefois, les chercheurs ont négligé deux aspects déterminants, que cette thèse met au centre de son analyse : 1) la dimension politique des relations entre la Chine et l’Afrique, plus précisément l’examen des mécanismes d’extraversion des régimes africains visant à instrumentaliser les opportunités économiques de cette coopération afin de pérenniser leur pouvoir. Aspect qui démontre l’impact des relations croissantes avec la Chine sur la destinée des régimes politiques autoritaires et des régimes en voie de démocratisation en Afrique. 2) la dimension nationale, voire subnationale des relations entre la Chine et les États africains. Au lieu de prendre l’État comme objet d’analyse, ce qui empêche d’avoir une compréhension étendue de ces relations, cette thèse analyse en profondeur des rapports entre, d’une part, le gouvernement et les entreprises chinois, et d’autre part, la société civile et le milieu des affaires avec le gouvernement chinois dans deux pays : le Sénégal et le Gabon. Conséquemment, plutôt que de se limiter à la collecte de données `macro’, cette recherche a procédé à étude de terrain approfondie afin d’établir un rapport entre la présence chinoise (fait structurant) et la réorganisation rapports au sein des régimes politiques étudiés (variable dépendante). Cette thèse procède à une décomposition à la fois des transformations politiques provoquées par les activités économiques chinoises dans ces deux pays d’Afrique, et de l’utilisation politique que les acteurs institutionnels des régimes du Gabon et du Sénégal font de ces apports extérieurs. Notre thèse démontre que la réappropriation de la coopération chinoise par les élites politiques gabonaises et sénégalaises vise le même objectif, qui est la pérennisation du pouvoir. Toutefois, les stratégies des acteurs politiques en vue d’accroître leur pouvoir divergent d’un régime à l’autre. La configuration institutionnelle de chaque pays impose aux acteurs des opportunités et des contraintes différentes selon la nature du régime politique.
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Le renouveau des élites politiques au Mali : Sociologie des élites parlementaires maliennes de l'avènement de la démocratie à nos jours (1992-2012) / The renewal of political elites in Mali : sociology of Malian parlementary elites from the birth of democracy to nowadays (1992-2012).

Savane, Lamine 21 December 2012 (has links)
La sociographie des élites politiques au Mali reste un domaine très inexploré. Cette thèse se propose d’étudier lestrajectoires des élites parlementaires maliennes de 1992-2002. Elle s’est donnée pour ambition d’étudier le socialbackground des députés à partir de la sociologie politique des élites. Nous soutenons la thèse que le champpolitique malien est le fruit d’une hybridation politique issue de l’histoire précoloniale, coloniale et postcoloniale. Ainsi, la légitimité des députés est à la fois « traditionnelle » et « moderne », elle reposeprincipalement sur les ressources mobilisables par les parlementaires, à savoir l’origine sociale (familiale,territoriale) et la position dans la société malienne (statut social, profession, niveau d’études). Afin decompléter ce tableau politique de l’élite parlementaire malienne la thèse s’attache à mettre en lumière les« capacités de professionnalisation » des députés à transformer leurs propriétés sociales en ressources politiques.Pour cela l’analyse institutionnelle reste insuffisante pour rendre compte du recrutement de cette élite. Lecroisement de la sociologie des partis, des rôles, des réseaux met en exergue la politisation et laprofessionnalisation des députés. En analysant la réalité du multipartisme au Mali dans un contexte socioculturelet politique différent, cette recherche confirme les acquis de la sociologie politique d’une démocratisationsingulière. La compétition politique, si elle repose essentiellement sur les partis politiques, ne peut être suffisantepour expliquer ces processus de professionnalisation. Il faut aussi tenir compte d’autres acteurs « a-partisans »qui par des voies parallèles intériorisent ces codes du champ politique. / The Malian political elite's “sociography” remains unexplored. This thesis based on the elite's sociology, aims at studying the Malian parliamentary elites' careers from 1992 to 2012.Its goal is to study the MPS' social background.In this study we assert that the Malian political field is the result of a political hybridisation stemming from the pre-colonial, colonial and post-colonial History. This hybridisation also highlights the weight of lineage, the promotion of vote-catching opportunism of self-made men who constantly reshuffle the voters' registration card in the multiparty political regime of the post-dictatorial era. Thus, the MPS' legitimacy is akin to a dual legitimacy, both “traditional” and “modern”. This legitimacy lies mainly on the resources available for the members of parliament, namely the social background (family and territorial) and the position in Malian society (social status, occupation, level of education).In order to complete this political picture of the Malian parliamentary elite, we intend through this paper to stress the “professionalization abilities” of members of parliament to turn their social peculiarities (social background, social wealth) into political resources (electoral clientele).In order to achieve that, institutional analysis remains insufficient to account for the recruiting of that parliamentary elite. The blending of party sociology, occupations, roles (local or national) and networks underlines the political bias and professionalization of MPS. By analyzing the reality of multiparty in Mali in a different political and socio- cultural background, this research strengthens the concepts of political sociology linked to a peculiar democratic process. Political competition , which basically rests upon political parties, cannot suffice to account for this professionalization process. One must also consider other unbiased players who, through parallel channels, manage to adopt and interiorize the political field's codes.
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Économie politique de la coopération entre l’Afrique et la Chine - Analyse institutionnelle de la stratégie des acteurs : les cas du Sénégal et du Gabon

Banyongen, Élie S. 01 October 2012 (has links)
L’intérêt des chercheurs pour les relations entre la Chine et les États africains s’est fortement développé ces dernières années. De nombreuses études ont analysé les grands changements macroéconomiques entre la Chine et l’Afrique, en mettant l’accent par exemple sur le volume des échanges, le rôle des ressources naturelles, la géostratégie, etc. Toutefois, les chercheurs ont négligé deux aspects déterminants, que cette thèse met au centre de son analyse : 1) la dimension politique des relations entre la Chine et l’Afrique, plus précisément l’examen des mécanismes d’extraversion des régimes africains visant à instrumentaliser les opportunités économiques de cette coopération afin de pérenniser leur pouvoir. Aspect qui démontre l’impact des relations croissantes avec la Chine sur la destinée des régimes politiques autoritaires et des régimes en voie de démocratisation en Afrique. 2) la dimension nationale, voire subnationale des relations entre la Chine et les États africains. Au lieu de prendre l’État comme objet d’analyse, ce qui empêche d’avoir une compréhension étendue de ces relations, cette thèse analyse en profondeur des rapports entre, d’une part, le gouvernement et les entreprises chinois, et d’autre part, la société civile et le milieu des affaires avec le gouvernement chinois dans deux pays : le Sénégal et le Gabon. Conséquemment, plutôt que de se limiter à la collecte de données `macro’, cette recherche a procédé à étude de terrain approfondie afin d’établir un rapport entre la présence chinoise (fait structurant) et la réorganisation rapports au sein des régimes politiques étudiés (variable dépendante). Cette thèse procède à une décomposition à la fois des transformations politiques provoquées par les activités économiques chinoises dans ces deux pays d’Afrique, et de l’utilisation politique que les acteurs institutionnels des régimes du Gabon et du Sénégal font de ces apports extérieurs. Notre thèse démontre que la réappropriation de la coopération chinoise par les élites politiques gabonaises et sénégalaises vise le même objectif, qui est la pérennisation du pouvoir. Toutefois, les stratégies des acteurs politiques en vue d’accroître leur pouvoir divergent d’un régime à l’autre. La configuration institutionnelle de chaque pays impose aux acteurs des opportunités et des contraintes différentes selon la nature du régime politique.
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Économie politique de la coopération entre l’Afrique et la Chine - Analyse institutionnelle de la stratégie des acteurs : les cas du Sénégal et du Gabon

Banyongen, Élie S. January 2012 (has links)
L’intérêt des chercheurs pour les relations entre la Chine et les États africains s’est fortement développé ces dernières années. De nombreuses études ont analysé les grands changements macroéconomiques entre la Chine et l’Afrique, en mettant l’accent par exemple sur le volume des échanges, le rôle des ressources naturelles, la géostratégie, etc. Toutefois, les chercheurs ont négligé deux aspects déterminants, que cette thèse met au centre de son analyse : 1) la dimension politique des relations entre la Chine et l’Afrique, plus précisément l’examen des mécanismes d’extraversion des régimes africains visant à instrumentaliser les opportunités économiques de cette coopération afin de pérenniser leur pouvoir. Aspect qui démontre l’impact des relations croissantes avec la Chine sur la destinée des régimes politiques autoritaires et des régimes en voie de démocratisation en Afrique. 2) la dimension nationale, voire subnationale des relations entre la Chine et les États africains. Au lieu de prendre l’État comme objet d’analyse, ce qui empêche d’avoir une compréhension étendue de ces relations, cette thèse analyse en profondeur des rapports entre, d’une part, le gouvernement et les entreprises chinois, et d’autre part, la société civile et le milieu des affaires avec le gouvernement chinois dans deux pays : le Sénégal et le Gabon. Conséquemment, plutôt que de se limiter à la collecte de données `macro’, cette recherche a procédé à étude de terrain approfondie afin d’établir un rapport entre la présence chinoise (fait structurant) et la réorganisation rapports au sein des régimes politiques étudiés (variable dépendante). Cette thèse procède à une décomposition à la fois des transformations politiques provoquées par les activités économiques chinoises dans ces deux pays d’Afrique, et de l’utilisation politique que les acteurs institutionnels des régimes du Gabon et du Sénégal font de ces apports extérieurs. Notre thèse démontre que la réappropriation de la coopération chinoise par les élites politiques gabonaises et sénégalaises vise le même objectif, qui est la pérennisation du pouvoir. Toutefois, les stratégies des acteurs politiques en vue d’accroître leur pouvoir divergent d’un régime à l’autre. La configuration institutionnelle de chaque pays impose aux acteurs des opportunités et des contraintes différentes selon la nature du régime politique.
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La question du meilleur régime politique à l'epreuve des relations internationales dans la pensée de Raymond Aron. / The question of the best regime as viewed through an international relations lens in the political thought of Raymond Aron

Cohen, Frederic 10 January 2018 (has links)
Cette thèse cherche à comprendre pourquoi Aron juge essentiel d’étudier la question du meilleur régime politique à l’épreuve des relations internationales. Il s’agit de s’interroger sur l’ampleur et le sens politique de ce que Raymond Aron appelle le drame humain, en précisant la nature de la distinction entre l’intérieur et l’extérieur, entre la politique domestique et les affaires étrangères qu’il juge essentiel, tout en examinant les rapports complexes qui se nouent entre ces deux domaines de la vie politique. Nous tâchons d’éclairer la signification que revêt aux yeux d’Aron la primauté de la politique dans l’organisation des choses humaines, alors que pourtant l’organisation politique des sociétés modernes lui apparaît essentiellement indéterminée. Ceci nous amène à nous interroger sur la conception aronienne singulière de la démocratie et du libéralisme, au regard des tensions fondamentales de la vie politique entre les réquisits du bon gouvernement et les contraintes du jeu international. L’étude des antinomies de l’action politique, nous conduit à revenir sur les principaux débats entre réalistes et idéalistes au sujet du problème de la guerre et de la paix, qu’Aron examine à travers ses réflexions sur le « problème machiavélien » et « le « problème kantien ». Il s’agit de préciser le sens de la prudence politique selon Aron, en s’interrogeant sur les limites inhérentes à la recherche du meilleur ordre politique qui soit et en tenant compte du défi que représente la menace thermonucléaire. / This dissertation explores the reasons why Raymond Aron deems it essential that the question of the best regime be framed in the context of international relations. In doing so, it seeks to draw out the full scope and political meaning of what Raymond Aron calls "the human drama" by specifying the distinction he makes between domestic politics and foreign affairs, whilst also examining the complex interactions through which he connects these two essential domains of political life. I take as a starting-point the apparent dissonance between Aron's belief in the primacy of politics as an organising principle for human affairs and his perception of modern political societies as essentially indeterminate. From there, I move on to question the singular nature of the Aronian conception of democracy and liberalism in light of the fundamental tension between the imperatives of good governance and the constraints imposed by the international system. The study of the antinomies of political action leads me to revisit the main debates between realists and idealists on the problem of war and peace, as addressed by Aron in his reflections on the Machiavellian problem and the Kantian problem. The aim here is to clarify the meaning Aron gives to political prudence by taking account of the limits inherent to the search for the best possible political order, especially in light of the existential threat raised by the prospect of thermonuclear warfare.
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L'Etat totalitaire en action. Les politiques du logement en RDA (1945-1989)

Rowell, Jay 04 January 2001 (has links) (PDF)
Depuis 1989, l'historiographie du système politique de la RDA a été marquée par un retour en force du paradigme totalitaire qui a placé le Parti unique, l'appareil policier et l'idéologie au cœur de l'analyse. Dans l'examen des politiques du logement, nous avons déplacé l'analyse du registre essentialiste constitutif de la lecture totalitaire vers une interrogation sur les pratiques et les interactions qui permettent de restituer tant les incertitudes et les calculs des acteurs que les fluctuations de la valeur des ressources socialement constituées. Dans la première partie, nous avons retracé les déplacements successifs du référentiel d'action dans les politiques de construction de logements à partir de l'usage précautionneux des concepts des politiques publiques. Dans la deuxième partie, nous avons centré notre attention sur les politiques d'attribution de logements et la structuration des rapports de domination entre le centre et la périphérie à partir d'une analyse de la production et des usages des catégories statistiques et bureaucratiques ainsi que les normes codifiées. Dans la troisième partie, nous avons analysé les transactions entre les acteurs institutionnels périphériques à la fois dans leur relation avec les institutions centrales et dans leur perméabilité aux logiques sociales, créant ce que nous avons appelé la dynamique périphérique. Nous avons mis en lumière l'existence de circuits d'échange entre institutions périphériques visant à maximiser l'accès aux ressources distribuées par le centre politique et la capacité différenciée des administrés à exploiter les failles dans les institutions politico-administratives pour faire valoir leurs intérêts.
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Le droit constitutionnel de René Capitant / René Capitant's constitutional law

Truchot, Hélène 13 December 2018 (has links)
René Capitant (1901-1970), professeur de droit public, résistant, député et ministre gaulliste, lègue une œuvre constitutionnelle qui n’a jamais fait l’objet d’une analyse juridique exhaustive. Souvent critiques et parfois précurseurs, ses écrits doctrinaux et politiques présentent un intérêt qui réside autant dans les développements théoriques questionnant l’origine du droit positif à travers sa réception par les consciences individuelles que dans les aspects pratiques portant sur l’évolution des régimes français. Par une approche dynamique du droit constitutionnel où s’entremêlent histoire constitutionnelle, pratiques institutionnelles et doctrines philosophiques et politiques, le droit constitutionnel de René Capitant invite à dépasser les textes pour s’interroger sur la légitimité constitutionnelle de la démocratie française. / René Capitant (1901-1970) was professor of public law, involved in the Resistance movement during the Second World War, deputy, and Gaullist minister. He bequeaths a constitutional work that has never been subjected to exhaustive legal analysis. Often critical and sometimes precursor, his doctrinal and political writings are of interest as much in the theoretical developments questioning the origin of positive law through its reception by individual consciences as in the practical aspects of the evolution of French regimes. Through a dynamic approach to constitutional law in which constitutional history, institutional practices and philosophical and political doctrines intermingle, René Capitant's constitutional law invites us to go beyond the texts to question the constitutional legitimacy of French democracy.
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Du "bon régime" / On the good government

Roussel, Mélanie 06 June 2014 (has links)
Réfléchir sur le « bon régime », c’est s’interroger sur l’organisation politique qui convienne à la nature imparfaite de l’homme. Cette nature, combinée avec la contingence dans laquelle l’action humaine se déploie, rend illusoires les tentatives de constructions théoriques et absolument parfaites. Le « bon régime », c’est un régime juste, modéré, orienté vers le bien commun. Mais c’est surtout un régime adapté à la communauté qu’il a pour vocation d’organiser. Le pragmatisme et la « prudence » sont nécessaires pour dégager la constitution qui convient à la communauté politique. La composition sociologique de celle-ci, son histoire, ses moeurs et ses traditions déterminent pour une large part les solutions constitutionnelles qui peuvent être mises en oeuvre. Le « régime » s’insère dans un « système » qui le détermine en partie. Le régime mixte est pendant longtemps apparu comme la forme institutionnelle adaptée à la réalisation du bon régime puisqu’il permet la juste représentation des divers intérêts en présence et l’adhésion du plus grand nombre. Son apparente disparition à l’époque moderne et contemporaine est trompeuse, car ses caractéristiques principales, notamment la modération et l’équilibre, évoluent et se transforment pour s’adapter aux nouvelles réalités. Le constitutionnalisme moderne, par son attachement aux mécanismes de distribution des pouvoirs censés garantir l’équilibre et la modération du pouvoir en est l’illustration parfaite. Mais c’est surtout la persistance paradoxale de diverses formes d’hétéronomies – sociologique, morale, naturelle – qui montre que les modernes et les contemporains n’ont pas rompu de manière définitive avec le « bon régime », si cher aux anciens. / Reflecting on the concept of « good political regime » means reflecting on the best suited political organisation for the imperfect nature of man. This nature, combined with the contingency in which human action occurs, makes all tentative of perfect theoretical constructions illusionary. The « good political regime » is a fair regime and a moderate one oriented towards common good. But it is above all a government adapted to the community it intends to organise. Pragmatism and prudence are necessary in order to organise the most suitable constitution for the political community. Its sociological composition, its history, its customs and traditions are for a large part responsible in determining the constitutional solutions that can be implemented. The political regime occurs in fact in a political system which determines it in return. A “mixed” constitution has appeared for a long time as the most adequate institutional form, as it enables the fairest representation of the diversity of its interest, and the adhesion of the majority to the constitution. Its apparent disappearance in modern times is deceiving since its most distinctive features, among which moderation and equilibrium, have evolved and been transformed to adapt to new realities. Modern constitutionalism, by its attachment to the mechanisms of power distribution constitutes a perfect illustration of this phenomenon of adaptation. But it is above all the paradoxical persistence of different forms of heteronomy – sociological, moral, natural – that best exposes how the modern man has not definitively broken with the « good political regime » so dear to the Ancients.
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Edition, traduction et commentaire de Cassius Dion, Histoire romaine, livres 52 et 53 / Edition and Translation with a Commentary of Cassius Dio’s Roman History, Books 52 and 53

Bellissime, Marion 09 July 2013 (has links)
Cette thèse, une édition traduite et commentée de deux livres de l’Histoire romaine (livres 52 et 53), s’insère dans un programme d’édition critique complète et moderne de cette œuvre. Dans ces livres, Cassius Dion, historien grec et sénateur romain sous les Sévères, s’appuie sur sa connaissance de la politique romaine pour décrire en termes institutionnels la transition entre République et Empire. Les questions institutionnelles l’intéressaient tout particulièrement et il avait accès à une documentation que négligent ou ignorent les sources parallèles : il nous livre souvent un point de vue inédit sur l’histoire de Rome. C’est particulièrement vrai dans les livres 52 et 53 : ces livres sont centrés sur le passage de la République au Principat et ils consacrent une large place à l’analyse de ce changement de régime et des mutations institutionnelles qu’il entraîne. À travers une série de discours probablement fictifs, placés dans la bouche des protagonistes de cette « révolution » (par exemple Auguste, Agrippa, Mécène), Dion met en place un vaste débat sur « le meilleur régime », qui puise à de multiples traditions : certaines sont bien connues et ont été étudiées, comme la tradition historiographique, qui commence avec Hérodote et que l’on retrouve ensuite dans les tragédies comme dans la philosophie. Mais la perspective historique et institutionnelle se double d’une perspective proprement littéraire : le travail de Dion se nourrit en effet aussi de deux traditions, celle du débat philosophique sur le meilleur régime politique et celle de la déclamation rhétorique. La présence de la tradition rhétorique a jusqu’à présent été ignorée dans les études sur Dion, voire méprisée, car elle contredit la vision moderne de l’histoire alors qu’elle correspond tout à fait aux normes antiques et à la conception des discours fictifs sur les bases de l’éloquence. À côté de notre travail d’établissement du texte et de traduction, nous proposons donc un commentaire qui s’articule autour de deux questions, plus liées qu’il n’a paru jusqu’alors : quelle est la valeur historique du témoignage de Dion sur les débuts du régime augustéen et dans quelle mesure les discours, généralement considérés comme des démonstrations d’éloquence, participent au projet historiographique de l’œuvre ? / This thesis is a translated edition of Books 52 and 53 of Cassius Dio’s Roman History with a commentary. The last French edition of Cassius Dio’s Roman History is now obsolete. Moreover there is no modern translation of this text. For a few years an up-to-date edition, with a translation, has been in progress, which includes our work. In Books 52 and 53, the author, a Greek historian and a Severian senator, describes the evolution of the Roman institutions between Republic and Principate. His analyses are based on his own political knowledge, his official duties and on his study of his Greek predecessors (such as Polybius or Dionysius of Halicarnassus). His point of view is most of the time original. In books 52 and 53, he focuses on the monarchic transition and the changes that affected the constitution and the institutions. The most important actors of the “revolution” (Augustus, Agrippa and Maecenas) are delivering probably fictive speeches that illustrate this change. There is also in these books an interesting literary work. Dio is to be considered as an heir of two traditions: the debate over the best constitution (as old as Herodotus at least) and the rhetoric declamation. Both of them are at work in the speeches of books 52 and 53. The well-known debate between Maecenas and Agrippa (Book 52) has thoroughly been studied but rarely in connection with the other speeches of the Augustan books. Besides, the literary part of these texts has been, most of the time, used to criticize them. This work lays stress on two (in our opinion) linked questions: how valuable is the historical testimony of Cassius Dio on this key period? And what do the speeches bring (besides the rhetorical display) to Dio’s historiographical project?
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Private interests, endogenous institutions and Schumpeterian growth / Intérêts privés, institutions endogènes et croissance Schumpeterienne

Veselov, Dmitry A. 09 December 2014 (has links)
Cette thèse étudie les effets des régimes politiques et de l'inégalité socioéconomique sur les institutions économiques et la croissance. Le chapitre 1 considère une version du modèle d'échelles de qualité avec des agents hétérogènes dans le niveau de richesse, de revenu et de savoir-faire. Les instruments de politique économique incluent des barrières à l'entrée sur les marchés des biens et le niveau de la redistribution. Trois types d'équilibres politiques sont considérés. Le chapitre 2 analyse l'effet de la démocratisation sur l'émergence des barrières à l'entrée et la redistribution des revenus. On montre qu'une distribution plus égale du pouvoir politique parmi les individus diminue les barrières à l'entrée seulement si les savoir-faire sont à un niveau élevé et si l'inégalité des savoir-faire et des revenus est faible. Le cas contraire, où les plus riches et les plus pauvres constituent une majorité, conduit à une redistribution élevée, mais aussi à la présence des barrières à l'entrée. Ce chapitre peut expliquer les trajectoires différentes de pays en cours de démocratisation. Le chapitre 3 considère un modèle de croissance endogène, qui décrit la transition de la stagnation pré-industrielle à une croissance stable. Selon le modèle, la qualité des institutions économiques est déterminée par le conflit entre les deux composantes de l'élite (propriétaires fonciers et capitalistes). Le modèle explique les sources politiques de la stagnation et de la croissance, ainsi que la relation entre le conflit social et le développement pendant la période de transition. / This thesis studies the effect of political regimes and economic inequality on the level of barriers to entry, redistribution, and economic growth. Barriers to entry are economic institutions, which protect incumbent firms from competition with new entrants. This is one of the form of economic institutions, which provide gains for a narrow group of agents at the cost of economic efficiency. In Chapter 1 I consider the problem of finding sufficient conditions for political support of liberal, growth-enhancing policy in a quality-ladders model with heterogeneous agents differing in their endowment of wealth and skills. The policy set is two-dimensional: agents vote for the level of redistribution as well as for the level of entry barriers preventing the creation of more efficient firms. I show that under the majority voting rule there are three possible stable political outcomes: full redistribution, low redistribution and free entry (liberal order), high redistribution and high barriers to entry (corporatism). Key variables that determine political outcome include an expected gain from technological adoption, the ratio of total profits to total wages, and the skewness of skills distribution.Chapter 2 extends the analysis of the previous chapter by considering the effect of democrati-zation on barriers to entry and economic outcomes. Democratization shifts the political power from the narrow class of wealthy elites to a broader group of agents. Even if political institutions change towards democratization, under certain conditions this leads only to the rise of redistribution, rather than to the elimination of barriers to entry. This argument is particularly relevant for countries with low human capital level and high inequality in incomes and skills.Chapter 3 considers the two-side relationship between the level of industrialization and the quality of economic institutions, which stimulate the technological adoption and growth. It provides a simple two-sector endogenous growth model of transition from pre-industrial stagnation to modern economic growth regime. The model underlines the role of political conflict between new elite (capitalists) and old elite (landowners) during the whole period of transition. The level of efforts in the political conflict is chosen endogenously by both groups. The model generates a long period of stagnation with a low-intensified conflict between capitalists and landowners, which is followed by industrial revolution with high conflict intensity and higher probability of institutional changes. The model describes political origins of stagnation and growth and interconnections between the political conflict and economic structure.

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