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Kant instituteur de la République (1795-1904). Genèse et formes du kantisme français dans la construction de la synthèse républicaine.

Bonnet, Jean 15 January 2007 (has links) (PDF)
Chronologie -en trois périodes- du kantisme français dans ses implications politiques et idéologiques du traité de Bâle (1795) au congrés de 1904 pour le centième anniversaire de la mort de Kant. Etude sur les lectures juridiques, morales et religieuses de la philosophie kantienne par les libéraux, les positivistes, les sociologues d'obédience républicaine.
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L’écriture des lois constitutionnelles de 1875 : La fondation de l’ordre constitutionnel de la IIIe République / Writing the constitution : the example of the 1875 french constitutional laws

De Thy, Ludovic 20 June 2017 (has links)
Pas de résumé / No abstract
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Les représentations du juge criminel dans la pensée politique française (1748-1791) / The representations of the criminal judge in French political thought (1748-1791)

Fajon, Yan-Erick 08 November 2019 (has links)
Cette thèse sur la fin de l’Ancien Régime s’ étend de 148 à 1791. Ce travail de recherche est une exploration de la figure judiciaire et de ses représentations savantes et populaires sur la période donnée. Ainsi Les philosophes du XVIIIème siècle contribue largement grâce à leurs théories politiques à un renouveau théorique des représentations judiciaires. Ce renouveau s’accompagne également d’une fécondité littéraire dans le genre utopique. Ceci est bien la preuve que la question pénale est une question politique à la veille de la Révolution Française. Ce travail de renouveau judiciaire se poursuit avec l’Assemblée Nationale Constituante entre 1789 et 1791. Il se poursuit sous un angle pratique. C’est probablement ici que se situe la rupture entre les députés constituants et les philosophes des Lumières. Les premiers vont mettre en place un système judiciaire où seule la logique existe. Ce système est motivé par une haine du juge pénal du XVIIIème siècle. Les second, les philosophes, critiquaient le juge dans un souci d’exigence de liberté. Ils sont à ce titre le prolongement de l’humanisme et les précurseurs du libéralisme. / This thesis on the end of the Ancien Régime extends from 1748 to 1791. This research work is an exploration of the judicial figure and its scholarly and popular representations on the given period. Thus the philosophers of the eighteenth century contributes largely through their political theories to a theoretical renewal of judicial representations. This renewal is also accompanied by literary fecundity in the utopian genre. This is proof that the criminal question is a political question on the eve of the French Revolution.This work of judicial renewal continues with the National Constituent Assembly between 1789 and 1791. It continues in a practical angle. It is probably here that lies the break between the constituent deputies and the Enlightenment philosophers. The former will put in place a judicial system where only logic exists. This system is motivated by a hatred of the 18th century criminal court. The second, the philosophers, criticized the judge for the sake of the need for freedom. They are in this respect the extension of humanism and the precursors of liberalism.
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La fabrique de la République : la pensée française contemporaine au prisme des usages de la référence juive (1970-2000)

Bourdages, Jade 28 August 2020 (has links)
Cette thèse aborde la pensée politique française à la fin du 20e siècle au prisme des usages de la référence juive dont le moment d’arrimage, les déterminants et l’histoire demeurent à ce jour obscurs. Nous interrogeons ce qu’Elisabeth de Fontenay a désigné comme cette « Nef des juifs » en France, à savoir ce fait que la référence juive, après les publications d’Emmanuel Levinas, occupe dès la fin des années 1960 certains philosophes et littéraires avec insistance jusqu’à former au cours des décennies 1980-1990 une véritable économie du signe juif. À partir d’une approche compréhensive, cette thèse s’intéresse au développement de la pensée française à travers le prisme de cette économie du signe juif dans laquelle se réverbèrent les dimensions d’un champ d’expérience spécifique, celui d’une communauté de lettrés marquée en France par l’interrogation politique. Celle-ci permet d’exposer qu’au cours de cette période, la référence juive est centrale dans les œuvres de certains philosophes et littéraires français. Ces derniers ne retiennent pas tout parmi les différentes traditions juives, mais sélectionnent plutôt minutieusement et retiennent des éléments et des thématiques bien spécifiques : déracinement, exil, nomadisme, diaspora, juif errant, marrane, errance, messianisme, cosmopolitisme. Ils ne mobilisent pas non plus ces éléments et ces thématiques dans n’importe quelle direction. Ils le font d’abord lorsqu’il s’agit d’interroger les idées politiques les plus communes de leur propre tradition de pensée politique républicaine et européenne : raison, Histoire, révolution, modernité, humanisme, empire, peuple, identité, république, État, souveraineté, nationalisme. La référence juive à partir des années 1970 représente une dimension significative dans le développement de la pensée politique française contemporaine. La multiplication de ces usages s’inscrit en filigrane de certaines articulations majeures et des préoccupations qui traversent l’époque, à savoir ce contexte sociohistorique où la communauté intellectuelle se trouve déstabilisée. L’évolution des usages de la référence juive par certains des plus imminents philosophes et littéraires français au cours de ces trois dernières décennies du 20e siècle ne serait pas sans lien avec cette situation de crise épistémologique généralisée à la suite des expériences fascistes, ce moment de haute fragilisation des dictats de la théorie politique moderne européenne au cours duquel la réserve – le bassin de ressources symboliques – et le langage conceptuel disponibles jusqu’alors apparaissent désormais inadéquats. En France, ce qui a été désigné ainsi comme une véritable faillite symbolique dans le monde des philosophes et littéraires à la fin du 20e siècle est repérable dans la résurgence de la thématique de la décadence culturelle (morale et politique) et l’émergence de tout un nouvel ensemble d’axiomes de la finitude dans le champ intellectuel et les productions culturelles. Des axiomes qui font signe vers un immense bris de conjoncture routinière au cours de cette période, un contexte historique de réflexivité « forcée » marqué en France par l’angoisse intellectuelle. Poste d’observation privilégié, une analyse compréhensive de la pensée française à travers ce prisme des usages de la référence juive lors de cette période permet de restituer leur propre définition de cette situation, cet espace dramatique dans lequel ils ont fait entrer et intervenir la référence juive. Ceci permet de rendre compte de quelques dimensions de l’état culturel et historique dans lequel s’est trouvé plongée la pensée politique française à la fin du 20e. Loin d’être le symptôme d’une errance collective ou le fait d’énoncés isolés et dispersés dans les œuvres, la multiplication et l’évolution des usages de la référence juive par certains philosophes et littéraires les plus imminents de l’époque tend à rendre plus explicite le travail collectif de la pensée politique française sur elle-même à la fin du 20e siècle. La thèse permet en outre de raconter certaines dimensions de l’histoire de cette communauté intellectuelle telle qu’elle se vit, s’écrit et se trahit elle-même dès qu’elle mobilise cette référence juive à la fin du 20e siècle.
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Le droit constitutionnel de René Capitant / René Capitant's constitutional law

Truchot, Hélène 13 December 2018 (has links)
René Capitant (1901-1970), professeur de droit public, résistant, député et ministre gaulliste, lègue une œuvre constitutionnelle qui n’a jamais fait l’objet d’une analyse juridique exhaustive. Souvent critiques et parfois précurseurs, ses écrits doctrinaux et politiques présentent un intérêt qui réside autant dans les développements théoriques questionnant l’origine du droit positif à travers sa réception par les consciences individuelles que dans les aspects pratiques portant sur l’évolution des régimes français. Par une approche dynamique du droit constitutionnel où s’entremêlent histoire constitutionnelle, pratiques institutionnelles et doctrines philosophiques et politiques, le droit constitutionnel de René Capitant invite à dépasser les textes pour s’interroger sur la légitimité constitutionnelle de la démocratie française. / René Capitant (1901-1970) was professor of public law, involved in the Resistance movement during the Second World War, deputy, and Gaullist minister. He bequeaths a constitutional work that has never been subjected to exhaustive legal analysis. Often critical and sometimes precursor, his doctrinal and political writings are of interest as much in the theoretical developments questioning the origin of positive law through its reception by individual consciences as in the practical aspects of the evolution of French regimes. Through a dynamic approach to constitutional law in which constitutional history, institutional practices and philosophical and political doctrines intermingle, René Capitant's constitutional law invites us to go beyond the texts to question the constitutional legitimacy of French democracy.
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Robespierre, le poids des mots, le choc de l’échafaud. L’image de Robespierre dans le discours politique de la Restauration à la fin du XIXe siècle / Robespierre, the weight of words, the shock of scaffold. Robespierre’s image in the political discourse from the Restoration to the end of the 19th century

Pouffary, Marion 16 December 2019 (has links)
L’étude de l’image de Robespierre dans le discours politique de la Restauration à la fin du XIXe siècle met en lumière le processus de construction de la légende dorée de Robespierre, légende qui n’a jamais été étudiée de manière précise, bien qu’elle ait influencé fortement l’historiographie. Forgée à partir de 1830 par des militants appartenant à la composante radicale du parti républicain, elle présente Robespierre comme le défenseur de l’égalité politique et sociale, le théoricien du droit à l’insurrection et l’apôtre d’une religion fraternelle qui doit servir de base à un nouveau contrat social. Cette étude montre aussi que la légende noire de Robespierre est traversée par des fractures idéologiques mal discernées jusqu’ici. La légende noire conservatrice/contre-révolutionnaire née sous la Révolution fait de Robespierre à la fois un tyran et un anarchiste niveleur et impie. La légende noire libérale qui se développe sous la Restauration en fait seulement un tyran clérical. Les légendes noires communiste et anarchiste, apparues respectivement au tournant de 1840 et sous la Deuxième République, dénoncent non seulement le cléricalisme de Robespierre mais aussi son manque d’ambition sociale. A la différence de la légende noire communiste, la légende noire anarchiste reprend l’image du tyran et critique le rôle de Robespierre dans la Terreur. Enfin, la légende noire libérale-républicaine apparue à partir du milieu du XIXe siècle s’inscrit dans le prolongement de la légende noire libérale tout en étant influencée par les légendes noires communiste et anarchiste et fait de Robespierre un tyran politique et clérical dont elle souligne le peu d’intérêt pour les questions économiques. / Studying the image of Robespierre in the political discourse from the Restauration to the end of the 19th century highlights the construction process of the golden legend of Robespierre, which has never been precisely analysed, although it influenced profoundly historiography. Built from 1830 onwards by militants belonging to the radical fringe of the republican movement, it presents Robespierre as the defender of political and social equality, the theoretician of the right to insurrection and the apostle of a brotherly religion, basis of a new social contract. This study also shows that Robespierre’s dark legend is split by ideological divides which remained until now unclear. A dark legend which can be called “conservative/counter-revolutionary” appeared during the Revolution. It describes Robespierre at the same time as a tyrant and as a godless leveller anarchist. The liberal dark legend appeared under the Restoration presents Robespierre only as a clerical tyrant. The communist and anarchist dark legends, which emerged respectively at the beginning of the 1840’s and under the Second Republic, point out not only Robespierre’s clericalism but also his lack of social concerns. Unlike the communist dark legend, the anarchist dark legend reuses the image of the tyrant and denounces Robespierre’s implication in the Terror. Finally, a republican-liberal dark legend emerges in the middle of the 19th century. It is a continuation of the liberal dark legend which is also influenced by the communist and anarchist dark legends. It presents Robespierre as a political and clerical tyrant and stresses on his lack of interest in economic issues.
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LE PARLEMENT DE PARIS AU RISQUE DES ARCHIVES Le Parquet, le greffe, la cour

Brancourt, Isabelle 03 December 2005 (has links) (PDF)
Le dossier d'habilitation était constitué de quatre éléments que l'on peut distinguer en deux ensembles : - d'une part, un mémoire de synthèse (63 p.) était illustré d'un dossier d'articles publiés, sur l'histoire du Parquet, de la procédure aux XVIe-XVIIIe siècles, et du Parlement (186 p.), et de livres (thèse de doctorat (Université Lille III) éditée sur Le chancelier d'Aguesseau, Paris, Publisud, 1996, 536 p. ; Jean Le Boindre, Débats du Parlement de Paris pendant la minorité de Louis XIV, Paris, Honoré Champion, 2002, 651 p. ; réédition des Méditations métaphysiques de d'Aguesseau, coll. Corpus, Fayard, octobre 2005, 798 p., en collaboration avec Laurent Fedi). Cet ensemble avait pour but de retracer l'itinéraire de recherche, depuis les indexations sur les Mémoires de Saint-Simon (vers 1980-84) et le doctorat sur le chancelier d'Aguesseau (1992), jusqu'à l'entrée dans les archives du parlement de Paris (1998) par les papiers du procureur général et de ses substituts et la poursuite de cette voie par le croisement des sources de la série U (papiers réunis par les greffiers) et de la série X (la mémoire de la cour) des Archives nationales. - d'autre part, un travail inédit sur l'" Histoire politique et judiciaire des translations du Parlement de Paris. XVe-XVIIIe siècles " (364 p.), s'accompagnait de la transcription en 112 pages du Journal du Parlement de Pontoise en 1720 du commis-greffier Jean-Gilbert Delisle (Arch. nat., U 747). Histoire du parlement de Paris pendant ses exils en province, cette étude, originale, part de la définition du phénomène pour tenter une typologie ; elle analyse de façon détaillée les cinq épisodes de translation des XVIIe et XVIIIe siècles. Elle conclut à un parallélisme de ces péripéties et de l'évolution interne de l' " absolutisme ". L'édition envisagée fera une place à des travaux entrepris dans le cadre du Centre d'étude d'histoire juridique (Paris II-CNRS-Arch.nat.) sur les parlements exilés à Poitiers (1418-1436) et à Tours (1589-1594) pour aboutir à une œuvre de collaboration.
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Juan Bautista Alberdi : un discours entre culture juridictionnelle et culture étatique / Juan Bautista Alberdi : a speech between jurisdictional and state cultures

Sadler, Mélanie 21 October 2015 (has links)
Étatique.Cette thèse se propose d’étudier la pensée d’Alberdi et de démontrer qu’elle est, fondamentalement, une pensée de la complexité des catégories fondée sur la conscience du caractère hybride de l’ordre sociopolitique qui lui est contemporain. Alberdi est héritier de deux cultures, une culture traditionnelle d’Ancien Régime et une culture révolutionnaire dont le langage s’est également imposé avec l’Indépendance. La grande question qui se pose à lui est celle de l’ordre à redonner au corps social qui a perdu la légitimité de l’ordre transcendant d’Ancien Régime. L’historiographie traditionnelle a souvent récupéré la figure et les discours du publiciste pour en faire l’éminent précurseur ou représentant de diverses tendances, parfois contradictoires, et notamment, pour l’ériger en figure de proue de la « modernité », du libéralisme contemporain ou encore de l’« État argentin » contemporain. Alberdi est au contraire, encore pleinement imprégné de la culture juridique traditionnelle et il cherche à adapter les langages dont il dispose à la réalité qui est la sienne, dans un aller-retour constant entre réalité et discours, puisque l’une modèle les autres et vice versa. Des catégories comme celles d’« individu », « Liberté », « administration » se sont imposées avec la Révolution, mais le publiciste les resémantise en fonction de son contexte, encore traversé de dynamiques très traditionnelles. L’individu, ainsi, recoupera globalement la catégorie excluante du « vecino ». L’« administration » apparaîtra souvent sous sa plume dans son sens ancien d’« administration de justice » et non pas dans son sens moderne. Par ailleurs, la « modernité » du Tucuman est toute relative puisqu’il laisse un rôle fondamental aux sources de droit traditionnelles et ne s’inscrit dans un volontarisme juridique qu’occasionnellement, et avec précaution. Jouant sur plusieurs échelles, il parle le langage de la modernité politique au niveau national et celui du droit traditionnel au niveau local lequel demeure le socle de stabilité du corps social. Ma thèse est que ce socle traditionnel d’une part, et les catégorie de « commerce » (prise dans sa polysémie) et d’économie politique d’autre part, seront les deux instruments fondamentaux permettant à l’auteur de repenser le lien, de créer une société à partir du corps social traditionnel. Loin de considérer l’ordre au seul niveau national, sa démarche s’inscrit en outre dans une perspective internationale : ce n’est que par l’échange pacifié entre nations que l’on pourra clore le cycle des révolutions atlantiques et retrouver un ordre ; celui-ci sera immanent certes, mais il devra nécessairement transcender le cadre de la nation. / This thesis points to study Alberdi’s thought and to demonstrate that it’s fundamentally a thought of the complexity of the categories founded on the hybrid character of the order which is contemporary to him. Alberdi inherited the legacy of two cultures, the traditional culture of Ancien Régime and a revolutionary culture whose language also imposed itself with the independance. The major question for Alberdi is which order to give back to the social body since it lost the legitimacy of the Ancien Régime’s transcendent order. The traditional historiography often pick up Alberdi’s figure and speeches to convert him in the eminent precursor or representative of distinct tendencies, sometimes contradictories, and especially to promote him as the « modernity »’s, the contemporary liberalism’s and the contemporary Argentinian State’s figurehead. Quite the contrary, Alberdi is still rather immerged in the traditional legal culture, and he tries to adapt the availables languages to his reality, in permanent backs and forths between reality and speeches since the first models the seconds and viceversa. Some categories like « individual », « Liberty », « administration » imposed themselves with the Revolution but the publicist gives them another significations (je ne sais pas comment traduire “resémantiser”?) according to his context considerably penetrated with traditional dynamics. The « individual », so, intersects the excluding category of the « vecino » overall. In the same way, Alberdi preferentially uses the term of « administration » in its old meaning of « justice’s administration », not in its modern acceptation. Besides, the publicist’s « modernity » is to be reconsiderated seeing as he leaves a fundamental role to the traditional legal sources and doesn’t fall into legal voluntarism but occasionally and cautiously. He actually plays on different scales : he speaks the political modernity’s language on the national scale and the traditional legal’s one on the local level (local level which remains the stability base of the social body). My thesis is that this traditional base on one hand and the categories of « trade » (understood in his polysemic acceptations) and « political economics » on the other hand will be the two fundamental instruments which enable the autor to rethink the link, to create a society based on the traditional social body. Far from considerating the order on the very national level, his approach also fits into an international perspective : the pacified exchanges between the nations would be the only way to end the atlantic revolutions’s cycle and to recover an order : this order will admittedly be immanent, but it necessarily will transcend the national frame.
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Le principe de subsidiarité, entre terminologie et discours : pistes pour une nouvelle histoire de la formule / The principle of subsidiarity, between terminology and discourse : tracks for a new history of the formula

Joyeux, Arthur 23 May 2016 (has links)
La thèse est le résultat d’une recherche menée en sciences du langage : lexicologie, sémantique lexicale et analyse du discours. Elle s’appuie sur les sources primaires du droit de l’Union, les sources doctrinales de la Doctrine Sociale de l’Eglise et des corpus de textes doctrinaux (juridiques allemands), ainsi que sur une relecture de sources philosophiques : aristotélisme, thomisme, kantisme et romantisme allemand. Il est généralement avancé par la doctrine juridique européenne (en France, MILLON-DELSOL, 1991, CONSTANTINESCO, 1991), que le principe de subsidiarité, règle de droit positif européen (traité de Maastricht - 1993) défini à l’article 3B (5TUE), aurait initialement été théorisé par la Doctrine sociale de l’Eglise au 20e siècle (Pie XI, Quadragesimo Anno, 1931). La règle « directive » (CORNU, Vocabulaire juridique, 2015) aurait toutefois été délestée de sa charge philosophique et théologique problématique pour s’apparenter à une règle de procédure. Sur le plan linguistique, la forme française subsidiarité serait un emprunt francisé du néologisme allemand Subsidiarität.Nombreux auteurs soulignent le caractère ambigu, polysémique ou gigogne d’une notion « plus politique que juridique » (DU GRANRUT, 1997, BARROCHE, 2012). Cet « élément juridique communautaire » (Rapport parlementaire DE LA MALENE, 1996-1997), introduit par J. Delors et A. Spinelli dans les années 1980, aurait eu pour vocation de désamorcer les conflits relatifs à la caractérisation constitutionnelle de l’Union Européenne. Il permettrait également d’organiser de manière souple la réalisation des objectifs politiques communautaires définis par les Traités européens dans le domaine des « compétences partagées » (TUE). La thèse s’attache à montrer les incohérences des hypothèses linguistiques relatives au rattachement de cette notion et de sa forme linguistique (subsidiarité, substantivation de subsidiaire (secours, renfort d’un élément inférieur à une chose supérieure, initialement en contexte militaire latin)), ainsi qu’à son rattachement à des sources philosophiques et théologiques en particuliers thomistes et personnalistes.Une recherche sur l’étymon latin et de l’occurrence allemande (Subsidiarität), tend à montrer que la forme subsidiarité désigne initialement le droit romain (subsidiäres Recht), occurrence régulière de la doctrine juridique allemande, tout au long du 19e siècle. La thèse présente donc les résultats d’un repérage et de la collecte d’un corpus d’occurrences de subsidäre(r) Recht/Staat, Subsidiarität, Subsidiarität der Staat, Subsidiär-Prinzip, Subsidiaritätsprinzip, Grundsatz der Subsidiarität, Prinzip der Subsidiarität, dans les œuvres de la science allemande du droit, en particulier chez les membres de l’Ecole historique du droit (F. K. VON SAVIGNY) et chez les premiers formalistes (Paul LABAND, Georg JELLINEK) et penseurs allemands de l’Etat de droit (Robert VON MOHL, Julius VON STAHL). Le travail discute cette occurrence comme une formule discursive, c'est-à-dire un mot d’ordre politique allemand, qui se diffuse dans la science juridique et dans les œuvres de l’école historique d’économie, tout au long du 19e siècle. Initialement, il est un mot d’ordre historiciste, avancé par Savigny dans la Querelle de la codification qui traverse les Etats allemands de l’Ancien Empire Romain Germanique, à partir du Congrès de Vienne (1814). L’occurrence (adjectivale et adverbiale) se diffuse par la suite et devient un motif de l’Etat de droit social (en particulier à partir de R. VON MOHL, 1829), se substantive, devient un principe juridique (relations les ordres juridiques régionaux et fédéraux), puis pénètre la terminologie économique (Etat subsidiaire, devoir subsidiaire de l’Etat dans l’assistance aux pauvres). Son motif conditionne le vote des premières lois dites « sociales » sous Otto von Bismarck. / The PhD is the result of a research carried out in the sciences of language: lexicology, lexical semantics and discourse analysis. It is based on the primary sources of European Union law, the doctrinal sources of the Church's Social Doctrine and the corpus of German legal doctrinal texts, as well as a rereading of philosophical sources: Aristotelianism, Thomism, Kantism and romanticism.It is generally argued by European legal doctrine (in France, MILLON-DELSOL, 1991, CONSTANTINESCO, 1991) that the principle of subsidiarity, a rule of positive European law (Maastricht Treaty - 1993) defined in Article 3B), would initially have been theorized by the Social Doctrine of the Church in the 20th century (Pius XI, Quadragesimo Anno, 1931). The "directive" rule (CORNU, Legal Vocabulary, 2015), however, would have been relieved of its problematic philosophical and theological position in order to resemble a procedural rule. On the linguistic level, the French form subsidiarity would be a francized loan of the German neologism Subsidiarität.The PhD focuses on the inconsistencies of the linguistic hypotheses related to the connection of this notion and its linguistic form (subsidiarity, substantivation of the adjective subsidiary (relief, reinforcement of an element lower than a superior thing, initially in a Latin military context), as well as its attachment to philosophical and theological sources, in particular Thomists and personalists.A search for the Latin etymon and the German occurrence (Subsidiarität) tends to show that the subsidiarity form originally designates the Roman law (subsidiäres Recht), a regular occurrence of German legal doctrine throughout the 19th century. The PhD therefore presents the results of a retrieval and collection of a corpus of occurrences of subsidäre (Recht/Staat, Subsidiarität, Subsidiarität der Staat, Subsidiär-Prinzip, Subsidiaritätsprinzip, Grundsatz der Subsidiarität, Prinzip der Subsidiarität) in the works of the German legal science, especially among the members of the Historical School of Law (FK VON SAVIGNY) and the first formalists (Paul LABAND, Georg JELLINEK) and German thinkers of the Rule of Law VON MOHL, Julius VON STAHL).The work discusses this occurrence as a discursive formula, that is to say a German political slogan, which is diffused in the legal science and in the works of the historical school of economics, throughout the 19th century. Initially, it is a historicist slogan, advanced by Savigny in the Quarrel of the codification which crosses the German states of the Old Germanic Roman Empire, starting from the Congress of Vienna (1814). The occurrence (adjectival and adverbial) is subsequently disseminated and becomes a motive of the social law state (especially from R. VON MOHL, 1829), becomes substantive, becomes a legal principle (relations legal orders Regional and federal), then penetrates the economic terminology (Subsidiary State, subsidiary duty of the State in assisting the poor). His motive conditioned the vote of the first laws called "social" under Otto von Bismarck.The PhD attempts to demonstrate that the pontifical occurrence of 1931 is a late borrowing from these different theoretical and doctrinal sources and not a Catholic neologism.
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Le choix du régime politique dans les temps modernes : Machiavel et sa postérité (XVIE-XVIIIE siècles)

Andrieu, Elodie 02 November 2011 (has links)
Les récentes révolutions du « Printemps des pays arabes » attestent de la vivacité de l’idéal démocratique. Or ce régime est caractéristique d’une manière philosophique de penser le droit et les institutions. En effet, il se conforme mieux que nul autre à l’essence de l’Homme. Alors, malgré le succès des méthodes quantitatives en sciences humaines et l’autonomie désormais incontestée de la science du politique, nos temps contemporains seraient les héritiers d’une vision métaphysique plutôt que scientifique de la matière politique. Pourtant, la thèse explore l’histoire de la première « science des institutions » qui naît et se développe dans les Temps Modernes. Courant méconnu au cœur de l’histoire des institutions, ses tenants sont pourtant des figures incontournables et emblématiques de la pensée politique moderne, qu’il s’agisse de Machiavel, Hobbes, Montesquieu ou encore Hume. La thèse dévoile alors l’ambitieux projet de ces penseurs : proposer des institutions adaptées à la variété des mœurs, des histoires et des sociétés qu’ils étudient. Le choix du régime politique se doit d’être à la fois respectueux de l’humain et adapté à la variété des populations existantes. Dès lors l’universel et le particulier se rejoignent pour servir la première « science » de la Modernité. La thèse serpente les siècles et le continent européen. Au bout de son périple, une rencontre surprenante : celle de philosophes fascinés par les découvertes de ces premiers scientifiques du politique. De cette rencontre devait naître un nouveau régime politique, différent de son homologue athénien : la Démocratie moderne / The recent revolutions of the « Arab Spring » attest of the vivacity of the democratic ideal. Yet, this regime is characterised by a philosophical questioning on law and on institutions. In fact, it fits better than any other regime the essence of mankind. So despite the success of quantitative methods and the now undisputed autonomy of political sciences, modern times inherited a metaphysical point of view rather than a scientific way to address political questioning. However, the thesis explores the history of the first “science of institutions” that was born and developed in Modernity. Unknown current in the history of institutions, its proponents are paradoxically emblematic figures of modern political thinking, such as Machiavelli, Hobbes, Montesquieu or even Hume. The thesis unveils their ambitious project: to propose institutions adapted to the variety of the customs, behaviours, histories of the societies they study. The choice of the political regime should be respectful of human nature and at the same time adapted to the variety of the existing people. Therefore, the universal and the specific merge in order to serve the first real science of the modern era. The thesis research progresses through Europe from the XVIth to the XVIIIth centuries. At the end of its journey: a surprising encounter: the meeting of philosophers fascinated by the discoveries of these first political scientists. This encounter bore a new type of political regime, different from its Athenian counterpart: modern Democracy

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