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CHRONIQUE D'UNE CRISE AGRAIRE ANNONCÉE<br />Étude comparée des transformations des systèmes agraires et des dynamiques d'échanges transfrontaliers entre Haïti et la République Dominicaine - le cas de la filière banane plantain -

Freguin - Gresh, Sandrine 17 June 2005 (has links) (PDF)
L'étude comparée des systèmes agraires et des modes de commercialisation des bananes plantain de l'Arcahaie en Haïti et la vallée du Yaque del Sur en République Dominicaine, a été l'objet de cette recherche. Son objectif a consisté à analyser le processus historique de développement des systèmes de production dans ces deux régions. Il s'agissait à la fois de comprendre les raisons de la spécialisation dans la production de banane plantain, produit à la base du régime alimentaire des deux pays, et d'analyser le fonctionnement technique et les résultats économiques des systèmes de production ainsi que l'organisation des filières de commercialisation. Ceci a permis d'expliquer pourquoi la banane dominicaine arrive à très bas prix sur le marché de Port-au-Prince depuis une dizaine d'années, venant y concurrencer la banane haïtienne. La compréhension des transformations passées et de la situation actuelle devait permettre d'établir des<br />hypothèses quant aux perspectives d'évolution des agricultures et des échanges de part et d'autre de la frontière.<br />Cette recherche a été conduite sur la base d'une analyse-diagnostic de l'agriculture, axée sur l'étude de la place de la banane dans des systèmes de production parfois complexes, et d'une analyse filière dans les deux régions. Elle a reposé sur un travail de terrain approfondi : lecture de paysage, entretiens avec des producteurs et différents agents économiques de la filière. Nous avons mis en évidence que la libéralisation des échanges a eu un rôle majeur dans la spécialisation bananière. Alors que les systèmes de production s'articulaient sur des combinaisons complexes de cultures et d'élevages,<br />l'ouverture économique a conduit les agriculteurs à se spécialiser, par manque d'autres alternatives ; leurs systèmes de production ont été simplifiés et sont ainsi devenus très vulnérables sur le plan agronomique. La productivité plus faible du<br />travail, liée aux superficies réduites que travaillent les paysans haïtiens malgré de fortes valeurs ajoutées par hectare, et l'acquittement d'une rente foncière élevée, conduisent à la cherté du plantain de l'Arcahaie par rapport à celui de la vallée du Yaque del Sur. Comme les commerçants récupèrent un pourcentage équivalent du prix final, et malgré un fonctionnement distinct des deux filières, les bananes haïtiennes sont moins compétitives sur le marché port -au-princien; la concurrence de la banane dominicaine a eu pour conséquence une grave crise agraire.<br />Cette recherche se situe donc au coeur de la question des conséquences négatives de la mondialisation des<br />échanges agricoles sur les pays du Sud et aborde celle de la résolution de cette crise agraire, sans précédent dans l'histoire des paysanneries quisqueyennes.
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Industrialisation, zone franche et développement socio-spatial dans les espaces insulaires. Les cas des îles de la Caraïbe et de l'île Maurice

Buzenot, Laurence 10 November 2010 (has links) (PDF)
Les îles indépendantes de la Caraïbe et l'île Maurice dans le sud-ouest de l'océan Indien se sont lancées dans le développement pour réduire les risques liés à l'économie de plantation. Notre interrogation porte sur l'industrialisation. Quelles grandes politiques ont été mises en œuvre pour l'industrialisation ? Quels types d'industries trouvons-nous ? Dans quelles conditions peuvent-elles s'implanter ? Quels sont les impacts sur le développement socio-spatial ? La réflexion porte sur l'industrialisation : d'abord de substitution aux importations puis extravertie. Dans le cadre de cette dernière politique se sont développées les zones franches industrielles d'exportation. Ce qui explique l'analyse sur le concept de zone franche et les conditions de leur émergence dans un environnement économique protégé (1ère partie). L'étude comparée de l'île Maurice et de la République dominicaine met en exergue les dynamiques spatiales des zones franches, dynamiques largement dépendantes des possibilités d'implantation des unités d'assemblage. L'arrivée des industries délocalisées a un impact sur les organisations sociales, économiques et spatiales. De nouvelles classes sociales ont vu le jour. La zone franche mauricienne est devenue un district industriel tandis que les zones franches dominicaines - des enclaves économiques - ont des dynamismes fondamentalement différents. La multiplication des unités d'assemblage sur le territoire mauricien et des enclaves en République dominicaine aboutit à des modèles de l'expansion spatiale de l'espace industriel dont le moteur est la synergie générée par le système des acteurs (2ème partie). Le démantèlement des accords commerciaux sur le textile et l'habillement - principaux secteurs opérant dans ces zones - amène de nouvelles réponses locales comme la prise en compte du rôle des Petites et Moyennes Entreprises dans le développement territorial. L'impact des zones franches dans les sociétés conduit à l'étude de la culture ouvrière. Qu'en est-il de la culture ouvrière ? Enfin, rendre moins vulnérable un système économique spécialisé passe par la promotion des trois piliers du développement durable et la diversification des activités (3ème partie).
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Diagnostic et perspectives d'un système de gestion des déchets domestiques urbains : le cas de Santiago de los Cabaileros en République Dominicaine

Ponton, Martin January 1995 (has links)
Une ville peut être considérée comme un éco-sociosystème conçu par l'homme, ayant des analogies paradigmatiques avec les écosystèmes naturels. Une telle perspective met l'accent sur les interrelations et les complémentarités actuelles et potentielles entre différentes activités humaines conduites dans la ville. Ainsi, l'urbanisation engendre, dans une perspective de développement durable, un effet négatif sur l'environnement et la santé des populations. Plus spécifiquement, la croissance démographique et économique ainsi que l'étalement de l'espace urbain de la ville de Santiago soulèvent d'immenses problèmes. Ceux-ci requièrent des investissements considérables pour leurs solutions et créent des besoins en matière de services urbains que cette ville peut difficilement se permettre. Par exemple, les déchets domestiques pourraient être récupérés et utilisés pour la satisfaction d'autres besoins humains : v. g. compost pour la production alimentaire et énergétique. L'éco-sociosystème urbain apparaît donc comme un vaste réservoir de ressources potentielles à identifier et dans lesquelles il faut puiser pour tenter d'arrêter la détérioration (et peut-être améliorer la qualité) de la vie urbaine, particulièrement pour les sous populations marginalisées.
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Industrialisation, zone franche et développement socio-spatial dans les espaces insulaires. Les cas des îles de la Caraïbe et de l'île Maurice / Industrialization, free zone and development in Carribean islands and Mauritius. Comarative study Dominican République/Mauritius

Buzenot, Laurence 10 November 2010 (has links)
Les îles indépendantes de la Caraïbe et l’île Maurice dans le sud-ouest de l’océan Indien se sont lancées dans le développement pour réduire les risques liés à l’économie de plantation. Notre interrogation porte sur l’industrialisation. Quelles grandes politiques ont été mises en œuvre pour l’industrialisation ? Quels types d’industries trouvons-nous ? Dans quelles conditions peuvent-elles s’implanter ? Quels sont les impacts sur le développement socio-spatial ? La réflexion porte sur l’industrialisation : d’abord de substitution aux importations puis extravertie. Dans le cadre de cette dernière politique se sont développées les zones franches industrielles d’exportation. Ce qui explique l’analyse sur le concept de zone franche et les conditions de leur émergence dans un environnement économique protégé (1ère partie). L’étude comparée de l’île Maurice et de la République dominicaine met en exergue les dynamiques spatiales des zones franches, dynamiques largement dépendantes des possibilités d’implantation des unités d’assemblage. L’arrivée des industries délocalisées a un impact sur les organisations sociales, économiques et spatiales. De nouvelles classes sociales ont vu le jour. La zone franche mauricienne est devenue un district industriel tandis que les zones franches dominicaines – des enclaves économiques – ont des dynamismes fondamentalement différents. La multiplication des unités d’assemblage sur le territoire mauricien et des enclaves en République dominicaine aboutit à des modèles de l’expansion spatiale de l’espace industriel dont le moteur est la synergie générée par le système des acteurs (2ème partie). Le démantèlement des accords commerciaux sur le textile et l’habillement – principaux secteurs opérant dans ces zones – amène de nouvelles réponses locales comme la prise en compte du rôle des Petites et Moyennes Entreprises dans le développement territorial. L’impact des zones franches dans les sociétés conduit à l’étude de la culture ouvrière. Qu’en est-il de la culture ouvrière ? Enfin, rendre moins vulnérable un système économique spécialisé passe par la promotion des trois piliers du développement durable et la diversification des activités (3ème partie). / Caribbean Islands and mauritius, in southwest of indian Ocean, dashed into the development in order to reduce risks connected to economy of plantation. Interrogation concerns industrialization. What policies were implemented for industrialization? What types of industries do we find? What are the conditions of establishement? What are the impacts on the socio-spacial development? Reflexion concerns industrialization: first of replacement in the imports then the extroversion. Industrial free zones of export developped within the framework of this last policy. We analyses concept of free zone and the conditionsof their emergence in a economic protected environment (first part.). The compared study to Mauritius to Domican Republic highlights the spatial dynamic of the free zones, widely dependent on possibilities of setting-up. Arrival of the relocated industries has an impact on the social, economic and spatial organizations. New social classes wre born. Mauritian free zone became an industrial district whereas free zones dominican - economic enclave - have different dynamisms. Reproduction of units assembly ends in models of spatial expansion of industrial space which synergy generated by the actor's system (second part.). The dismantling of textile and clothing trade agreement needs new local answers about small and medium-sized entreprises in the territorial development. Impact of free zones in societies leads to study labor culture. What is labor culture? Finally, promote sustainable development and diversification of activities are possibilities to reduce vulnerability of a specialized economic system (third part.).
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Au-delà des collines. Ethnographie des relations dominico-haïtiennes en zone frontalière.

Bourgeois, Catherine 19 August 2016 (has links)
Haïti et la République dominicaine sont séparées par une frontière de 380 kilomètres héritée de la période coloniale. Cette frontière illustre également un fait particulier dans la région :l’indépendance de la République dominicaine par séparation d’avec Haïti alors que la majorité des colonies du continent américain déclaraient leur indépendance en se séparant des empires coloniaux. Depuis cette époque, certains secteurs de la société dominicaine n’ont cessé d’alimenter un discours nationaliste centré sur l’anti-haïtianisme. Haïti occupe donc une place particulière dans l’imaginaire collectif dominicain comme cela apparaît notamment dans son traitement médiatique, dans les politiques migratoires ou encore dans les relations quotidiennes entre Dominicains et Haïtiens – la République dominicaine constituant la principale destination de migration pour la population haïtienne issue des secteurs populaires.Cette thèse porte sur les relations entre Haïtiens et Dominicains dans la région frontalière, lieu privilégié pour « étudier ethnographiquement les diverses formes par lesquelles des personnes de nationalités différentes cohabitent et entrent en relation » (Grimson). Dans ce travail, la frontière est envisagée comme une construction spatiale, politique et sociale. En ce sens, la thèse s’attache tout d’abord à décrire les processus par lesquels la limite entre les anciens empires coloniaux est devenue une frontière territoriale et sociale intégrée dans les pratiques des populations frontalières. Une attention particulière est ainsi portée sur le processus de construction nationale et sur la politique violente de nationalisation de la région frontalière dominicaine dans la première moitié du 20e siècle aboutissant à la fin des relations transfrontalières, des modalités de circulation dans cet espace ainsi que des modes d’organisation sociale et d’identifications locaux qui avaient jusque là prévalus. Cette période correspond à une phase intense de construction de l’identité nationale dominicaine résultant à la fois de l’imposition par les élites d’une idéologie centrée sur l’opposition avec le pays voisin, et d’une intériorisation de cette idéologie par la population frontalière. Dans cette perspective, une attention particulière est portée sur le massacre de la population haïtienne perpétré dans la région en 1937. À travers l’analyse des versions officielles et des récits mémoriaux de ce massacre, ce travail interroge la mémoire collective frontalière entendue comme le processus social de (re)construction du passé (Halbwachs) « [fondant] et [renforçant] les sentiments d’appartenances et les frontières socio-culturelles en définissant ce qui est commun à un groupe et ce qui le différencie des autres » (Pollak). Cette thèse pose donc la question des processus qui rendent possible l’émergence des sociétés nationales dans la lignée des travaux de B. Anderson sur le nationalisme et les communautés imaginées. Elle interroge également les modes d’expression du nationalisme dominicain à l’heure actuelle qui dévoilent partiellement l’intimité culturelle dominicaine.La thèse porte ensuite sur la gestion quotidienne de la frontière. À travers l’analyse de la législation sur le contrôle frontalier, la migration, le commerce mais aussi la santé, par exemple, et surtout à travers la description de l’application de ces réglementations, ce travail interroge la manière dont la population frontalière fait l’expérience de l’État et comment cette expérience constitue « une clef de production d’imaginaires sur la nationalité et sur la relation État-société » (Grimson). Ce faisant, il révèle l’existence de plusieurs conceptions de l’espace frontalier qui entrent parfois en conflit et qui participent donc à la reconstruction constante de la frontière. La thèse porte enfin – et c’est le point central de cette recherche – sur les relations quotidiennes entre Dominicains et Haïtiens dans l’espace frontalier. Les observations des interactions, les conversations et les entretiens font apparaître une multiplicité de frontières symboliques et sociales (dans le sens des travaux de F. Barth) entre les deux groupes et définies par des éléments, produits et reproduits au quotidien, tels que la langue, l’habillement, le métier ou encore la confession religieuse par exemple. Loin d’être anodins, ces éléments servent à identifier un individu comme appartenant à un groupe et ces identifications jouent un rôle fondamental dans les modalités des relations quotidiennes. Celles-ci se révèlent fortement asymétriques et, pour la plupart, elles n’existent que dans la mesure où elles sont intéressantes pour l’une des deux parties (principalement les Dominicains). Les relations se déroulent dès lors principalement dans le cadre du travail agricole et du commerce et sont généralement marquées par de la discrimination. Toutefois, l’ethnographie révèle également l’existence de relations plus privilégiées entre Dominicains et Haïtiens. Celles-ci semblent être le résultat de la capacité de certains individus (principalement des Haïtiens) à se mouvoir dans un espace normatif différent (compétence métisse, Cunin) et à construire des réseaux de relations transfrontaliers (compétence transfrontalière, Losonczy). Connaître et savoir s’adapter aux normes en vigueur dans un autre espace, connaître les codes de sociabilité, connaître les chemins à emprunter pour traverser la frontière, pouvoir s’exprimer avec une relative aisance dans la langue de l’autre, sont autant d’éléments permettant de construire des réseaux et de les mobiliser en fonction des besoins. Les relations ainsi établies peuvent conférer un accès privilégié à certains espaces de la zone frontalière comme les lieux d’hospitalité temporaire ou prolongée, et les personnes de confiance (Losonczy). Par ailleurs, l’ethnographie montre que les modalités d’interactions et de cohabitation varient aussi en fonction des lieux de contacts et de la temporalité des migrations – celles-ci s’effectuant essentiellement depuis Haïti vers la République dominicaine. Trois zones de migrations apparaissent ainsi dans l’espace frontalier dominicain :les villes frontalières, les communautés rurales et les villages proches des grandes plantations agricoles. À chacun de ces espaces correspond une forme de migration plus particulière qui est soit journalière, soit temporaire ou encore prolongée. Si dans les trois espaces les relations sont majoritairement asymétriques, certains lieux semblent cependant plus propices à l’établissement des relations plus privilégiées (entraide, mariage, accueil d’un enfant,…) ou, au contraire, à une intensification du rejet et de l’exclusion (ségrégation spatiale, conflits, saccages d’habitations, expulsions,…). L’ethnographie révèle donc l’existence d’au moins deux formes d’organisation sociale dans la région frontalière dominico-haïtienne. L’une est celle de la « configuration sociale métisse » (Losonczy) que dessinent les formes de sociabilité basées sur les réseaux transfrontaliers. Celle-ci est toutefois mise à mal notamment par les représentations qui circulent sur les Haïtiens ainsi que par un ensemble de règles et pratiques qui soulignent les différences, réaffirment les frontières ethniques et assignent des appartenances identitaires. L’autre est celle de la « configuration du côte à côte » (Bourgeois) qui organise les modes de sociabilité de groupes mis en situation de co-présence limitant leurs relations à quelques échanges strictement définis. Dans ce type de configuration, les frontières des groupes apparaissent comme plus rigides, moins souples que dans le modèle de la configuration sociale métisse. Enfin, cette thèse montre que les relations et les différentes facettes de l’organisation sociale dans la région frontalière jouent un rôle dans la construction des appartenances identitaires locales. Plusieurs registres identitaires collectifs et individuels apparaissent ainsi dans les récits migratoires des Haïtiens et dans les conversations avec les frontaliers dominicains. Ces registres ne sont pas mutuellement exclusifs :ils révèlent une appartenance identitaire à géométrie variable en fonction des personnes avec lesquelles on se trouve et des modalités d’interactions. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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El laicado y la cuestión social en América Central (1970-1992)

Coto Flores, Luis Alonso 10 February 2005 (has links)
§ 1- La thèse cherche à décrire les processus de changement et d'engagement des Églises catholiques d'Amérique Centrale, spécialement la prise de conscience ecclésiale des chrétiens de la base, dans des contextes socio-politiques et ecclésiaux fort complexes et mouvants. § 2- Traditionnellement, en Amérique Centrale, l'Église et notamment sa hiérarchie ont vécu en bonne intelligence avec les classes dirigeantes. Cette liaison, héritage de l'histoire du continent, est aussi conforme à une certaine conception de la religion comme instance légitimatrice des pouvoirs dominants actuellement en place. Les Églises d'Amérique centrale adoptent, à la fin années cinquante et au début des soixante, l'idéologie desarrollista (« développementaliste ») et promeuvent, dans ce but, le développement d'écoles et de centres de formation. Ceci dans l'optique d'un combat pour le progrès et d'une liaison étroite entre la promotion sociale et individuelle à l'évangélisation qui attendent de l'Église la sanctification du « mystère de l'ordre social ». § 3- Le Concile Vatican II va ébranler ces certitudes et remettre en question une « paix constantinienne » qui profite à des régimes autoritaires qui se prétendent défenseurs des « valeurs de l'Occident chrétien ». C'est l'époque d'une actualisation pastorale où l'enseignement social se renouvelle à partir des encycliques sociales de Jean XXIII et Paul VI qui éclairent l'ensemble des problèmes socio-économiques contemporains. Le réveil théologique, spirituel et social de l'Église rencontre un écho profond en Amérique Latine et tout particulièrement dans l'isthme centraméricain. La graine du renouveau est tombée sur un terrain fertile : une Amérique centrale en pleine mutation sociale qui, dans les années septante et quatre-vingts se trouve confrontée à une crise sociale grave, à des répressions violentes et à des guerres révolutionnaires. § 4- Dans le sillage de Vatican II, les Églises catholiques d'Amérique Centrale se mettent en devoir de répondre aux exigences du monde de ce temps, en assumant le destin de « tous les hommes et tout l'homme ». L'Église assume alors de nouveaux choix, qui la rapprochent du « peuple de Dieu » et l'encourage à s'engager dans la promotion et la formation du laïcat : les pastorales spécialisées, les mouvements d'Action Catholique, la pastorale d'ensemble, la création des centres de formation et des « communautés ecclésiales de base » (CEBs), sont les moyens choisis pour manifester « l'option préférentielle pour les pauvres ». Cette option essentielle est conforme aux nouvelles priorités et la formation systématique d'un laïcat plus actif et plus conscient de son rôle dans l'Église et dans la société. Les grandes assemblées des évêques à Medellin (Colombie, 1968), à Puebla (Mexique 1979), et à Santo Domingo (République Dominicaine, 1992) ont largement contribué à cet élan rénovateur initié par Vatican II. Les expériences vécues par les laïcs à la base, permettent de rapprocher l'Église des fidèles, tout en palliant le manque des prêtres. Elles sont encouragées par le clergé progressiste et par la « théologie de la libération » en Amérique Centrale. Ces expériences à la base ecclésiale, engendrent une « conscientisation » des participants, qu'ils soient paysans, ouvriers, indigènes, étudiants, etc. On assiste à un effort de conscientisation des masses par les Délégués de la Parole, laïcs formés grâce à des cours de pastorale et d'évangélisation de manière à pouvoir dénoncer à bon escient les « structures de péché ». L'organisation et l'engagement des laïcs, animés par les « délégués de la Parole » reflètent une conception de la foi marquée par de nouvelles orientations pastorales. § 5- Quel modèle d'Église sous-tendaient ces expériences ? Il s'agit en fait de la mise en pratique d'une « nouvelle manière d'être Église », laquelle n'excluait pas le conflit. Celui-ci se développa à l'intérieur de l'Église elle-même comme vis-à-vis des pouvoirs en place. Ce sont de nombreux laïcs qui deviendront, par la suite, les piliers de cette nouvelle orientation grâce à leur participation aux organisations populaires et, parfois, aux luttes armées menées dans la région. Devait se poser, dans ce contexte, la question des rapports entre foi et politique, entre foi et conflits sociaux, bref entre la foi et la vie. Les Églises, en particulier leur hiérarchie, tenteront de répondre à cette situation très particulière par des lettres pastorales, par des plans pastoraux ou même, quand le conflit devient plus aigu, par des mesures disciplinaires. A l'arrière-plan de la problématique sociale et ecclésiale en Amérique Centrale, c'est bien un modèle d'Église qui est en crise. D'où la nécessité de proposer, voire de chercher une manière originale d'« être Église », qui puisse réagir à la situation spécifique d'une région frappée en outre par des guerres, des inondations et de tremblements de terre meurtriers.
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La violation des droits des travailleurs migrants haïtiens et de ceux de leurs descendants en République dominicaine : de la déchéance de la nationalité à l’inexécution des arrêts de la Cour interaméricaine des droits de l’homme

Dieudonné, Barnabas 11 1900 (has links)
À travers cette recherche, nous avons étudié la violation des droits des travailleurs migrants haïtiens en République dominicaine à la lumière du principe de l’effectivité du droit international. L’étude analyse en profondeur deux aspects de cette violation : la question d’expulsion collective et la violation du droit à la nationalité. En réaction à celle-ci, nous analysons le problème de l’exécution des décisions de justice de la Cour régionale condamnant l’État dominicain. En premier lieu, l’histoire relate que dès l’époque coloniale, des différends survirent entre les deux puissances colonisatrices de l’île - la France (à l’ouest/Haïti) et l’Espagne (à l’est/la République dominicaine) - en vue du partage de cet espace géographique. Ces différends sont transmis comme héritage aux deux États (Haïti et la République dominicaine) issus de la colonisation. Avec le développement de la migration haïtienne sur le territoire voisin, les différends persistent en raison des traitements infligés aux travailleurs migrants haïtiens. Ils sont considérés comme étant des invités indésirables au point d’être qualifiés de problème. Dans l’espace public dominicain, il a été institué l’expression «el problema haitiano». Si Trujillo a tenté de résoudre ledit problème via le génocide, à partir des années 1990, les autorités préfèrent procéder par des vagues de déportations massives réalisées de façon sommaire contrairement au droit international. Par exemple, les garanties judiciaires ne sont pas respectées. En vue de mieux faciliter la déportation, l’État dominicain met en œuvre tout un processus de déchéance de nationalité. Ainsi, au cours des années 2000, les fonctionnaires de l’administration publique dominicaine refusaient d’enregistrer les enfants qui, selon la constitution, ont droit à la nationalité dominicaine. D’autre part, ils ont saisi les documents d’identité des individus qui font partie de cette catégorie de personnes. En réaction à ces exactions, la Cour interaméricaine des droits de l’homme a condamné à deux reprises l’État dominicain. Par contre, dans les faits, ces décisions peinent à être exécutées. Dans l’arrêt rendu dans le cadre de l’affaire des enfants Yean et Boscico, les mesures les plus significatives ne sont pas exécutées. Dans l’affaire des personnes dominicaines et haïtiennes expulsées, en guise d’exécution, la réaction de l’État constitue, de préférence, des résistances nationales à l’exécution de ladite décision. Tant sur le plan politique que sur les plans judiciaire et administratif, le comportement de l’État va dans le sens contraire à l’exécution de la décision de la Cour de San José. Dans les faits, les règles de droit garantissant les droits en question restent lettres mortes vis-à-vis de l’État dominicain. Voilà ce qui permet de confirmer l’hypothèse principale de la recherche selon laquelle la violation du droit à la nationalité des personnes d’ascendance haïtienne en République dominicaine s’explique en raison de l’ineffectivité des règles de droit codifiées par le droit international public. Afin que les personnes d’ascendance haïtienne puissent jouir de leurs droits, nous faisons, entre autres, des recommandations à l’État dominicain, à la République d’Haïti et à la communauté internationale. / This research focuses on the problem of the violation of the rights of Haitian migrant workers in the Dominican Republic. We highlight two key points. The first one is the mass deportation; the second one refers to the violation of the right of nationality. In reaction to this one, we analyze the problem of execution of the decisions of the international jurisdictions precisely, the Court of San José that condemned the Dominican Republic. First, the history shows that since the colonial time, there were disputes between the two-colonizing superpower of the island - France (west, Haiti) and Spain (east, Dominican Republic) - about their part of the territory. Those misunderstandings are transmitted as a heritage to the two countries that share the geographic territory of the island at the end of the colonization. With the development of the Haitian migration on the territory of the Dominican Republic, the dispute increased between the two countries because of the treatment that Haitian cane cutters received. They considered them as unwanted guest and as a problem. So, in the Dominican society, people use the expression « el problema haitianno ». Via his genocide, Trujillo tried to solve that problem, but nowadays, since the beginning of the 1990s, the authorities preferred to organize the mass deportation of Haitian workers and their descents. It is a violation not only of the principles of public international law, but also of human rights. For example, the Dominican Republic violates the juridical guarantees codified by the Inter-American Convention on Human Rights. In order to facilitate the mass deportation, the State creates a process of denationalization. Therefore, during the 2000s, the officials of the Dominican public administration refused to deliver a birth certificate to children who have this right according to the constitution. On the other hand, the official use to seize and/or destroy documents of identity of this category of people. In reaction, the Inter-American Court of Human Right condemned twice the Dominican Republic because of those violations. But the state refuses to execute those decisions. In the case of the girls Yean and Boscico, the key points of the decision are not executed. In the case of the Dominican and Haitian expelled, the State reacted against the decision and refuse to execute it. Here are, among others, the arguments that confirm the principal hypothesis of the research that assimilates the violation of the right of nationality of Haitian migrants’ workers' descents in the Dominican Republic to the effectiveness of the rule of law of international public law. In order to repair the damages caused to the Haitian cane cutters and their descents, we make recommendations first, to Dominican State; secondly, to Haitian State and lastly to the members of the international society.
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Contribution à la compréhension de l'impact des facteurs exogènes de risque sur les PME des pays en développement : le cas de la République Dominicaine. / A Contribution to Understanding the Impact of Exogenous Risk Factors on SMEs in Developing Countries : The Case of the Dominican Republic. / Contribución a la comprensión del impacto de los factores de riesgo exógenos sobre las Mipymes de los países en desarrollo : El Caso de la República Dominicana.

Jimenez Romero, Sterling Modesto 24 September 2012 (has links)
La plupart des études en gestion sur la performance des entreprises sont centréessur l'explication de la relation entre les facteurs internes ou des caractéristiquesintrinsèques de l'entreprise (niveau d'endettement, diversification des produits, lastratégie concurrentielle, etc.) et son performance. Cette thèse vise à déterminerquels sont les facteurs de risque exogènes qui ont un impact sur la performance desentreprises en République Dominicaine? Ces facteurs, affectent-ils différemment lesmicro, petites et moyennes entreprises en fonction de leur secteur d'activité. Quelest le risque pour chacun des plus représentatifs sous-secteurs des entreprisesDominicaines? Nous avons constaté que les facteurs de risque les plusstatistiquement significatifs sont les dépenses de consommation des ménages, letaux d'intérêt des banques commerciales, l'investissement total, le taux de changede DOP à USD et le déficit de la balance commerciale. La composition etl'importance des facteurs varient considérablement en fonction de la taille desentreprises et le sous-secteur auquel ils appartiennent. Les grandes entreprises sonten moyenne moins risqué que des moyennes, petites et micro entreprises, n’importequel que soit le sous-secteur auquel ils appartiennent. / Many of the management studies on the performance of the company are focusedon explaining the relationship between the internal factors or intrinsic characteristicsof the firm (debt level, diversification of products, competitive strategy, etc.) and itsperformance. This thesis seeks to determine, what are the exogenous risk factorsthat impact the performance of all companies in the Dominican Republic? Thesefactors differentially affect the micro, small and medium enterprises according to theirbusiness sector. What is the risk on each of the most representative sub-sectors ofthe Dominican companies? We found that the most statistically significant riskfactors are the household consumption expenditure, the interest rate of commercialbanks, the total investment, the DOP to USD exchange rate and the deficit on thetrade balance. The composition and importance of the factors significantly variesdepending on the size of the company and the sub-sector to which it belongs. Also,large firms are on average less risky than medium, small and micro regardless of thesub-sector they belong. / Muchos de los estudios de gestión sobre el performance de la empresa se enfocanen explicar la relación que existe entre los factores o características intrínsecas de laempresa (nivel de endeudamiento, diversificación de productos, estrategiacompetitiva, etc.) y el performance de la misma. Esta tesis busca determinar¿cuáles son los factores exógenos de riesgo que impactan el performance de lasempresas de la República Dominicana? Si estos factores afectan de forma diferentea la micro, pequeña y mediana empresa según su actividad empresarial. ¿Cuál es elriesgo que tiene cada uno de los sub-sectores más representativos de las empresasdominicanas? Encontramos que los factores de riesgo estadísticamente mássignificativos son el consumo de los hogares, la tasa de interés de los bancoscomerciales, la inversión total, la tasa de cambio de DOP a USD y el déficit en labalanza comercial. La importancia y composición de los factores varíasignificativamente según el tamaño de la empresa y el sub-sector al que pertenece.También, en promedio, las empresas grandes tienen menos riesgos que lasmedianas, pequeñas y micro sin importar al sub-sector que pertenezcan.

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