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Le discours de l'architecture : analyse rhétorique du Centre Georges PompidouSaint-Cyr Proulx, Laurence-Maude 06 1900 (has links) (PDF)
La vague actuelle de construction de nouveaux musées tend vers une utilisation spectaculaire de l'architecture. À l'image du Guggenheim de Bilbao, le musée est devenu une œuvre en soi. En 1977, trente ans avant l'émergence de ce courant nommé « effet Bilbao », le Centre Georges Pompidou s'érigeait au cœur de Paris, suscitant une véritable commotion dans le monde des musées et de l'architecture, soulevant au passage les passions dans l'opinion publique. L'ampleur de la polémique est symptomatique de l'audace de la proposition architecturale. Force est de constater que l'architecture est porteuse de discours. Cela dit, les tentatives d'analyse de ce discours se concentrent généralement sur la valeur esthétique du message et restent dans la sphère affective. À l'aide de théories issues du champ des communications, le présent mémoire vise donc à proposer une méthode alternative de lecture du discours de l'architecture, par l'étude d'un cas particulier : celui du Centre Pompidou de Paris. Appuyée sur la conception de la rhétorique de Michel Meyer et Olivier Reboul, ainsi que sur la sémiotique de Jean-Marie Klinkenberg, l'analyse entend faire ressortir les différents arguments encodés dans l'architecture. À ces théories s'ajoute celle des relations transtextuelles, telle que définie par Gérard Genette, qui permet d'observer des rapports dynamiques entre le discours du Centre Pompidou et celui d'autres monuments. Ce mémoire aborde le discours de l'architecture du Centre à travers ses dimensions spatiales et temporelles. En se présentant sous un angle d'approche pragmatique, l'analyse établit des liens entre le contexte de l'élocution et le sens du discours de l'architecture afin de comprendre la dynamique discursive de telles constructions. Nous soutenons la thèse selon laquelle les méthodes d'analyse du discours conventionnel sont applicables à l'objet en trois dimensions. En ce qu'elles permettent de dépasser le discours affectif, elles offrent la possibilité d'une compréhension plus objective et explicite du message exprimé par l'architecture et de ses effets sur les observateurs.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : architecture, rhétorique, sémiotique, transtextualité, musées, Centre Georges Pompidou, discours
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ETUDE EXPERIMENTALE SUR LE DEVELOPPEMENT DU CONCEPT DE COVARIATION ENTRE DEUX GRANDEURS REVELE PAR UNE ANALYSE DES REPRESENTATIONS SPONTANEES D’ELEVES DU PREMIER CYCLE DU SECONDAIREPassaro, Valériane 06 1900 (has links) (PDF)
De nombreuses recherches ont mis en évidence les difficultés rencontrées par les élèves relativement au concept de fonction. Néanmoins, peu de chercheurs se sont penchés sur les sources possibles de ces difficultés qui sont liées au développement, chez les élèves du premier cycle du secondaire, du concept de covariation entre deux grandeurs, ni sur les moyens envisageables pour remédier à ces difficultés. C’est donc ce que nous faisons dans cette recherche.
Évidemment, la problématique est très vaste et les angles pour l’aborder aussi. Nous avons donc choisi de nous concentrer sur les transferts entre modes de représentation, particulièrement le transfert de la situation au graphique. Ce choix est dû, entre autres, au fait que ce transfert en est un de ceux qui pose le plus de difficultés aux élèves alors qu’on le retrouve très tôt dans les objectifs des programmes de formation de l’école secondaire (MEQ, 1994 et MELS, 2003). Nos hypothèses sur la source de ces difficultés sont l’incompréhension du concept de covariation entre deux grandeurs par les élèves et le manque de prise en considération de la complexité des transferts entre modes de représentation dans l’enseignement.
Afin d’approfondir cette deuxième hypothèse, nous nous sommes intéressé aux travaux de Duval (1988, 1993) en ce qui concerne les registres de représentation sémiotiques, ce qui nous a permis d’analyser précisément en quoi consiste le transfert de la situation au graphique. Nous avons alors élaboré sur la conversion d’une situation présentée à l’aide de deux registres, « verbal » et « figural », au registre « graphique », ce qui nous a permis par la suite d’analyser les résultats de l’expérimentation.
Nous avons en effet conçu une séquence d’enseignement permettant de développer le concept de covariation et d’introduire le graphique comme étant la représentation visuelle de cette covariation chez des élèves de secondaire 2, puis nous l’avons expérimentée auprès de trois groupes d’élèves de niveaux académiques différents (faible, régulier et fort). Cette séquence d’enseignement repose principalement sur une perspective constructiviste de l’enseignement et de l’apprentissage, ainsi que sur la considération des représentations spontanées des élèves. Elle propose donc une situation-problème menant les élèves à la construction de la représentation graphique à partir de leurs représentations spontanées.
Notre analyse des résultats met principalement en évidence les caractéristiques des représentations spontanées des élèves, ainsi que leur évolution tout au long de l’expérimentation. Elle nous permet donc de tirer plusieurs conclusions relativement au développement du concept de covariation et à l’introduction de la représentation graphique chez les élèves du premier cycle du secondaire.
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Du pixel au papier, objets graphiques et savoir-faire : "réflexion sémiotique sur le graphisme et le monde des visibilités"Yobé, Valérie 05 1900 (has links) (PDF)
Là dehors, il n'y a pas d'images, nous dit Hans Belting. C'est toujours et seulement en nous-mêmes que nous les fabriquons (ou que nous en disposons). Choisissant d'animer certains médiums, dans un temps et un espace choisis, les graphistes contribuent à la production et à la réception d'images particulières, expression du regard qu'ils portent sur la société dans laquelle ils évoluent. Du pixel au papier s'inscrit dans une époque charnière de l'histoire du graphisme. Depuis le milieu des années 80, l'omniprésence du numérique et du support-écran ont décuplé les possibilités de détournement, de trucage et de manipulation des images. Pourtant, aujourd'hui, plusieurs graphistes se réapproprient le support-papier et façonnent des objets graphiques dont la matérialité nous est donnée à toucher, à voir, à lire. À ce phénomène s'ajoute celui d'un retour aux savoir-faire permettant la réalisation de ces projets matière. Plutôt qu'un épiphénomène, il touche deux générations de graphistes qui œuvrent à notre époque, celle dont l'apprentissage du métier s'est fait avant l'arrivée du numérique et celle dont l'apprentissage s'est fait avec. Artisans et bricoleurs nous proposent des représentations qui oscillent entre installation et performance, entre naturel et fabriqué. Le créateur, son corps ou ses parties, font partie de l'œuvre. L'étude que je propose cherche à montrer qu'en sortant la production graphique des écrans numériques, le concepteur revendique un besoin, celui de manipuler la matière avec laquelle il façonne tout en repensant la place de la technologie numérique. Le choix d'un cadre théorique et méthodologique issu de l'anthropologie visuelle et de la sémiologie permet de donner un éclairage à ce phénomène. Le travail d'Hans Belting qui place le corps au cœur de la production du monde des visibilités avec sa triade image-médium-corps, sert d'appui au développement de ma réflexion. La nomenclature de Gérad Genette sur le texte et le paratexte, les concepts de connotations et de dénotations développés par Roland Barthes et ceux destinés à l'analyse d'images tirés du Langage visuel de Catherine Saouter, sont mis au service de l'analyse du corpus composé des œuvres de quatre graphistes. L'accès à leurs productions, in situ, n'ayant pu se faire, j'ai sélectionné des articles de presse spécialisés, des vidéos, des sites Web, des documentaires, pour étudier les discours à propos des designers et de leurs œuvres. Il en a résulté la création d'une grille d'analyse qui a permis de mettre à jour le rapport particulier que les graphistes développent avec l'aspect tangible et visible des choses qu'ils fabriquent, impriment, installent, photographient. En conclusion, la perspective originale de cette recherche aboutit à la démonstration que le corps, qu'il s'agisse du créateur ou du spectateur, demeure au cœur de la relation à l'objet de création. L'usage du numérique, désormais assumé, laisse la place à de nouvelles manières de donner du sens et de faire ressentir les choses. De manière surprenante, une de ces innovations est la trace, la présence et le ressentir de l'homme.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : graphiste, papier, savoir-faire, tangible, objet graphique
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Vision, passion, point de vue : un modèle sémiotique chez Paul ValéryAthari Nikazm, Marzieh 21 December 2006 (has links) (PDF)
Cette étude interroge le problème de la vision dans l'œuvre de Paul Valéry. La vision s'articule avec la question de l'énonciation où l'apparition du système "Moi" s'affine dans une structure dynamique qui engage une pluralité d'instances. Énonciation, perception et vision sont donc liées. Cette dernière, d'ordre pragmatique, se décline en une typologie de regards ; mais elle est aussi d'ordre passionnel avec la figure centrale de "Narcisse" dans l'œuvre valéryenne. Le parcours de Valéry est appelé quête narcisséenne, dans laquelle le "Moi" est compris comme « à chaque instant cette propriété de juger ». Cette quête anti-narcissique est liée à la question de la récursivité. En effet, la pensée de Valéry peut être comprise comme une interrogation sur cette structure syntaxique où le champ récursif du "moi" est susceptible de se déplacer et de se transformer à l'infini. La construction du point de vue devient l'une des spécificités de l'acte énonciatif. Par le point de vue, Valéry arrive à une nouvelle conception de la vision. Ainsi, à travers la lecture de Valéry, se forme une "sémiotique valéryenne" qui, comme toutes les sémiotiques, repose implicitement ou explicitement sur un modèle perceptif et sur une théorie de la connaissance.
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Maniérisme et distanciation ludique dans le film noir contemporain : autour du cinéma de Joel et Ethan Coen et de Quentin TarantinoFaradji, Helen January 2008 (has links) (PDF)
Les films des cinéastes américains Joel et Ethan Coen et Quentin Tarantino ont su marquer leur temps. Soutenus tant par la critique que par le public, manifestant une façon de faire du cinéma aussi originale qu'inédite, ces films sont également les représentants les plus cohérents d'une tendance signifiante traversant le cinéma des années 1990. Suivie par plusieurs autres cinéastes, cette tendance structurante, laquelle envisage le cinéma dans son historicité, que je nomme post-maniériste, vise à faire revivre avec dynamisme et singularité le genre du film noir. Les genres sont en effet un outil indispensable pour quiconque tente de comprendre Ie cinéma amélicain. Tous les films de cette cinématographie portent en eux la marque de ces catégories portées à un point de perfection par le système hollywoodien classique. Or, une fois ce système anéanti, que faire des genres, et en particulier du film noir, une des catégories les plus remarquables du système par la richesse et l'ambiguïté de ses thèmes et l'esthétisme raffiné de son style? Si certains ont choisi la voie de l'académisme en se contentant d'en perpétuer la tradition de façon mécanique, d'autres, comme les frères Coen et Quentin Tarantino, en ont proposé un renouvellement en y injectant une proposition d'auteur. Il faut ici noter que malgré sa noirceur pessimiste, le film noir est le genre qui a le mieux survécu au déclin des grands studios. Les films de mon corpus, Blood Simple, Fargo, The Big Lebowski, Barton Fink, Miller's Crossing et The Man Who Wasn't There des frères Coen et Reservoir Dogs, Pulp Fiction et Jackie Brown de Quentin Tarantino, en sont de vivifiantes illustrations. Ces films me semblent devoir être rapprochés en raison de leur modélisation similaire du film noir et de leur attitude commune face à ce genre de référence caractérisant le post-maniérisme. Bien qu'illustrées par d'autres, les caractéristiques de cette tendance sont portées à leur point d'observation le plus complet chez ces cinéastes. Le déformant autant qu'ils le reforment, ces films s'inscrivent en réalité au coeur même du genre pour le retravailler de l'intérieur, en mettant en tension le style du film noir et leur style propre et révélent leur réelle volonté de le faire revivre par la vitalité de leurs propositions contemporaines. Marqués par une singularité artistique commune, ces films se caractérisent alors par une distanciation ludique particulière imprimée à la forme générique classique et par l'emprunt à d'autres genres populaires. Or, ces distanciations ne visent pas à épuiser les possibilités génériques du noir, mais au contraire à permettre un voyage à l'intérieur du genre, ce dernier devenant un espace singulier de réflexion sur l'Amérique, le cinéma et l'art. Le cinéma de ces auteurs est en effet signifiant en premier lieu par l'exploitation d'une mémoire des lieux, des thèmes, des personnages et de la narration inhérente au genre film noir. Je propose alors cette autre hypothèse: le cinéma noir classique, en puisant dans le répertoire stylistique torturé et angoissant de l'expressionnisme allemand, se caractérisait également par une attitude maniériste induite par une réaction des cinéastes noirs à l'épuisement du cinéma policier hollywoodien. Le maniérisme est, en réalité, un concept hérité de l'histoire de l'art, qui désigne une école picturale du XVIe siècle, arrivée juste après la Renaissance et hantée par la question: comment créer après la perfection? Or, en réactivant la mémoire du film noir, les films des frères Coen et de Quentin Tarantino en réactivent également la mémoire maniériste. Pourtant, leurs
films dépassent ce premier maniérisme en proposant un renouvellement stylistique plus distancié, plus amusé, du contenu et de la forme, engendrant une esthétique et un propos originaux inédits. Articulé autour des enseignements théoriques de la sémiologie générative, je propose de comprendre ces détournements comme caractérisant un nouvel état du genre que je nomme post-maniériste. Impliquant un nouveau rapport à la nature des images et une relation singulière à l'histoire du cinéma, ce nouvel état est également la manifestation d'une réaction des cinéastes à une crise artistique frappant le cinéma dans les années 1990. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Cinéma américain contemporain, Film noir, Maniérisme, Stylisation, Évolution générique.
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Sémiotique textuelle et titrologie : Interactions sémantiques entre titres et oeuvres dans le Grand Malentendu de Yasmina Khadra / Textual semiotics and titling : Semantic interactions between titles and literary works in Yasmina Khadra's Big MisunderstandingBavekoumbou, Marius 15 January 2016 (has links)
L’ambition de François Rastier est d’unifier le mot, la phrase et le texte au sein d’une sémantique interprétative coordonnée en paliers textuels micro, méso et macrosémantiques. L’œuvre en tant que totalité signifiante se définit par la somme de ses parties, et le titre par la somme de ses traits (morphèmes, lexies, sémèmes, etc.). Pour cette thèse que nous présentons sur les interactions sémantiques entre titres et œuvres, il s’agit de rechercher la production, la dissémination, la propagation / distribution des traits sémantiques et tensifs impliqués par le titre. La nécessité étant de comprendre du point de vue textuel le sens des sémèmes. Nous exploitons donc la sémantique interprétative de François Rastier et la sémiotique tensive de Claude Zilberberg comme cadres théoriques en analysant le titre d’un texte comme une condensation ou groupement structuré de sèmes. Notre hypothèse de travail étant que le titre est un interprétant pour l’œuvre. L’interprétant, ce sont des données (savoirs) sémiotiques qui permettent de construire une interprétation. Le titre permet d’actualiser, de virtualiser ou de changer le degré de saillance de l’œuvre. On se demande en problématique comment les sèmes d’un titre sont générés dans les unités de complexité comme le corpus ? Quels sèmes des titres sont inhérents / afférents, actualisés / virtualisés, spécifiques / génériques et quels sont les degrés de systématicité (idiolectal, relations réflexives, transitives et semi-symboliques) qui les structurent ? / The ambition of Francis Rastier is to unify word, sentence and text into an interpretive semantics structured in micro, meso and macro semantic levels. A literary work is defined as a totality of meaning, and its title as lots of features (morphemes, lexical and semantic features). In this thesis on semantic interactions between title and literary work, the aim is to study the production, the dissemination, spread /distribution of semantic and tensive features involved by the title. To understand the meaning of semantic features in a textual point of view, we choose Zilberberg theorical frames. The title is considered as a condensation of a structured organization of semantic features. We work on the hypothesis that the title is one of the interpretants of a literary work. Those interpretants give semiotic information on interpretation. The title allows actualize, virtualize and change the saliency level. The question is how semes of the title are generated as units in a complex and holistic corpus? Which semes of the title are inherent/afferent, actualized/virtualized, specific/generic and what are their systematic structuring levels (idiolectal, reflexive or transitive relations, semi-symbolism)?
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Nas teias do sentido do Homem-Aranha II: um estudo do gênero discursivo adaptação oficial de filme em quadrinhosSaito, Cláudia Lopes Nascimento [UNESP] 01 February 2007 (has links) (PDF)
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saito_cln_dr_assis.pdf: 1235097 bytes, checksum: 9998bd8a8d2da9ec2ac95cf3d993360e (MD5) / Conselho Nacional de Desenvolvimento Científico e Tecnológico (CNPq) / Il est chaque fois plus évident le besoin d amplifier les études sur les genres médiatiques capables de développer des outils théoriques et pratiques qui puissent contribuer pour l apprentissage de la lecture visuelle (multiletramento) du professeur de Langue Portugaise. L avènement de nouvelles médias exige du professionnel de Lettres qu il soit apte à développer un travail avec le langage qui recouvre non seulement la materialité linguistique, mais aussi la visuelle. Toutefois, la dificulté que le professeur subit pour sauter de pratiques pédagogiques strictement tournées au langage verbal vers le langage non-verbal, constitue l un des problèmes qui imposent des mesures d urgence dans les politiques d éducation, dans l organisation des curricula et programmes, dans le renouvelement des cours de Lettres et dans la formation continue de professeurs en service. Ainsi, dans la tentative de contribuer pour liquider le manque des points de vues tournés au traitement du visuel et, sous le biais de la notion de genre discursi bakhtinienne fondées sur les apports théoriques et metodologiques de la sémiotique greimassienne, de la sémiotique du visuel et de la théorie de la Figurativité de D Ávila, ce travail de recherche a analysé l adaptation du filme «Homme-Araignée II», en bande dessinée. De cette analyse, l on a conclu que (1) quoiqu il paraisse que ce filme porte sur une nouvelle proposition d aventure de fiction scientífique, dans son essence, il suit les modèles classiques des bandes dessinées de super-héros; (2) les bandes dessinées constituent un système narratif composé de deux sémiotiques, l une visuelle, 1 autre verbale, qui agissent en interaction constante (syncrétiquement). / Está cada vez mais evidente a necessidade de ampliação dos estudos sobre gêneros midiáticos que sejam capazes de desenvolver instrumentais teóricos e práticos que contribuam para o letramento visual (multiletramento) do professor de Língua Portuguesa. O advento de novas mídias exige, do profissional em Letras, estar necessariamente apto a desenvolver um trabalho com a linguagem que envolva não só a materialidade lingüística, mas também a visual. Entretanto, a dificuldade que o professor tem para saltar de práticas pedagógicas estritamente direcionadas para a linguagem verbal em direção ao não-verbal constitui um dos problemas que impõem medidas urgentes nas políticas educacionais, na organização dos currículos e programas, na reformação dos cursos de Letras e na formação continuada de professores em serviço. Assim, na tentativa de contribuir para sanar a falta de enfoques direcionados ao tratamento do visual e, sob o viés da noção de gênero discursivo bakhtiniana fundamentada nos aportes teóricos e metodológicos da semiótica greimasiana, da semiótica do visual e da teoria da figuratividade, este trabalho de pesquisa analisou a adaptação do filme Homem-Aranha II em quadrinhos. Dessa análise, concluiu-se que: (1) apesar de parecer que o filme Homem-Aranha II trata de uma nova proposta de aventura de ficção científica, na sua essência segue os padrões clássicos das histórias em quadrinhos de super-heróis; (2) os quadrinhos constituem um sistema narrativo composto por duas semióticas, a visual e a verbal, que atuam em constante interação (sincreticamente); entretanto, alguns elementos da mensagem são passados exclusivamente pelo verbal, mas outros têm na linguagem visual a sua fonte de transmissão - como é o caso das projeções actanciais...
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Médiévalité et sémiotique de la communication des entreprises et des institutions publiques / Medievality and semiotics in corporate and public institutional communicationBocquet, Martine 10 May 2013 (has links)
Cette thèse vise à explorer les dynamiques et processus médiévaux ou néo-médiévaux à l’œuvre dans la communication des entreprises et des institutions publiques. Le propos d'ensemble n'est pas d'étudier les systèmes de communication médiévaux, même si, à plusieurs endroits, certains de leurs aspects les mieux connus sont convoqués. Cette recherche exploratoire a pour objet d'étudier d'une manière générale ce qui, dans la communication contemporaine des entreprises et des institutions publiques pourrait révéler la présence de processus de résurgences, de mutations et de prégnances médiévales, et affecter les registres de cette communication. Une place importante est donnée aux contextes. Des axiologies ont été repérées comme caractérisant l’époque médiévales, entendue dans la perspective d'un long Moyen Âge. À ces axiologies, le nom de médiévalité a été donné. Ces axiologies rapportées aux contextes contemporains, forment le substrat du propos.Dans un premier temps, la recherche s'attache à des processus d'ordre politique, économique et culturel, structurant de nos jours le terrain de la communication des entreprises et des institutions publiques. Des conclusions sont tirées, quant aux manifestations et aux signes de cette médiévalité dans la communication des entreprises et des institutions publiques. Ceci ramène la sémiotique d'où tout part et où tout revient. Car, si des phénomènes d'ordre politique et d'ordre sémiotique structurent le terrain sur lequel la communication a lieu, celle-ci se développe à partir de ces deux logiques, qu'elle contribue en retour à faire vivre. Les fondements médiévaux de la sémiotique contemporaine sont abordés, puis la manière dont la médiévalité se manifeste dans la sémiotique de la communication des entreprises et des institutions publiques.En conclusion, d'une part, il faut aller chercher la médiévalité derrière son masque, dans des processus subtils qui sous tendent notre modernité et que la sémiotique révèle ; d'autre part, les champs d'étude liant approche historique et phénomènes communicationnels peuvent s'avérer riches de potentialités pour la recherche. Dans les domaines abordées par les Sciences de l'Information et de la Communication, l'hypothèse de la médiévalité peut permettre le développement d'une clef de compréhension des problématiques sur lesquelles portent les investigations de celles-ci. Cela passe par le rétablissement d'une référence historique parfois délaissée, malgré les incursions de plus en plus fréquente de chercheurs dans les périodes lointaines. Il paraît légitime que les Sciences de l'Information et de la Communication s'interrogent sur la possibilité de tels champs de recherche. / The aim of this thesis is to explore medieval or neomedieval dynamics and processes at work in corporate and public institutionnal communication. The prupose here is not the study of medieval communication systems in themselves, even if some of their best-know aspects are mentioned. Rather, the present exploratory research seeks largely to observe traces of processes of medieval resurgences and changes and to analyse the possible pervasise influence of these factors in different areas of corporate and public institutional communication. Contexts occupy an important place here. The Middle Ages period, to be understood from the perspective of a lonh Middle Ages, is caracterized here by identified axiologies. These value systems habe benne named medievality. the Study of the relations of these value systems in a modern context forms the basis of this research.First, the study focuses on political, economical and cultural processes which structure present day corporate and public institutional communication. Conclusions are then drawn from sins and from factors pointing to the presence of medievality in the contemporary context. This leads back to semiotics, from where everything originates and to where everythings returns. For, even as political and semiotics phenomena set the groundwork for communication, this communication in turn helps to sustain the two processes from which it develops. The research then goes on to study the medeival foundations of contemporary semiotics and points out demonstration of semiotics medievality in corporate and public institutional communication.To conclude, on the one hand, medievality hides behind a mask of subtle processes underlying modernity, processes revealed by semiotics. On the other hand, the use of several fields of study to analyse communicational phenomena from a historical standpoint may offer a wealth of oppotunities for the research. The medievality hypothesis may also allow for the development of a key to the understanding of problematics in the fields of Information and Communication Sciences. Restoring a historical reference is thus essential, a dimension somewhat neglected in spite of increasing number of research incursions in the distant past. It seems legitimate that Information and Communication Sciences explore the possibilities of research in these fields.
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L'abduction en conception architecturale : une sémiose hypostatiqueKaram, Hassoun 16 April 2018 (has links)
Cette thèse développe un modèle sémiotique de l’abduction pour représenter un processus de conception architecturale. Elle formalise ce processus par une dualisation hypostatique du rapport sémiotique entre un problème de conception, saisi en tant que signe, et la possibilité de sa matérialisation géométrique. La dualisation réintègre ce signe dans le domaine des systèmes de savoir-concevoir utilisés en conception architecturale, et par conséquent, elle génère de nouvelles solutions architecturales. L’abduction modifie les connaissances préalables engagées dans la production d’une solution (l’hypothèse) et en introduit de nouvelles. La complexité du processus de conception implique, au niveau méthodologique et à partir d’une position épistémologique constructiviste, l’intégration de la subjectivité du concepteur dans le modèle. Ainsi résulte une incertitude des interactions entre problème de conception, production de solution, concepteur et contexte. La sémiotisation de l’abduction architecturale explicite le rôle central de l’interprétation dans la création d’une solution. D’ailleurs, la dualisation s’appuie sur la théorie des possibilités pour opérationnaliser le calcul interprétatif incertain et pour valider les hypothèses générées. En retour, la gestion de la propagation de cette incertitude, dans le modèle sémiotique, facilite l’identification et la formulation des solutions, et rend possible une émergence observationnelle de la nouveauté. Le modèle développé est appliqué à un cas de transformations architecturales géométriques dans un milieu urbain fortement caractérisé. / This thesis develops a semiotic model of abduction to represent a process of architectural design. It formalizes this process by the means of a hypostatic dualization, applied to the semiotic relationship between, on the one hand, a design problem, considered as a sign, and on the other, the possibility of its geometric materialization. The dualization reintegrate this sign in the domain of know-how systems used in architectural design, and consequently, it generates new architectural solutions. Abduction modifies and augments the prior knowledge involved in producing the solution (the hypothesis). From a constructivist stance and the ensuing methodological viewpoint, the complexity of the design process implies embedding the designer’s subjectivity in the model. Thus arises an uncertainty about the interactions among design problem, solution production, designer and context. Semiotizing architectural abduction reveals the central role played by interpretation in creating a solution. Besides, dualization relies on possibility theory to formalize the resulting, and uncertain, interpretation calculus, and to validate the obtained hypotheses. In return, managing the uncertainty propagation within the semiotic model, facilitates the identification and the formulation of architectural solutions and allows for an observational emergence of novelty. The developed model is applied to a case of architectural geometric transformations in a heavily characterized neighborhood.
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La recepcion teatral entre la experiencia estetica y la accion ritualSantagada, Miguel Angel 11 April 2018 (has links)
Ce travail propose un cadre conceptuel destiné à des études empiriques visant à comprendre le théâtre du point de vue du spectateur. La compréhension du théâtre à partir des connaissances et des compétences du spectateur, soit de son point de vue, est un champ de recherche qui pourrait être appelé réception théâtrale. D’abord, la réception théâtrale est conçue en tant qu’expérience esthétique d’accès collectif, c'est-à-dire, un type particulier de vécu auquel on arrive grâce à l’action rituelle encadrée par le spectacle. Mais il faut réviser la notion d’expérience esthétique apportée par la philosophie idéaliste, à partir de trois ordres de considération : l’ordre méthodologique, épistémique et théorique. En ce qui a trait à la question méthodologique, elle sera discutée à partir de la condition de l’homogénéité de l’expérience esthétique. L’appropriation du sens d’un spectacle peut varier selon deux traits inséparables de la réception théâtrale: la biographie du spectateur et la relation scène-salle. En ce qui concerne la question épistémique, on postule la difficulté de déterminer a priori le contenu de l’expérience esthétique; le spectateur peut y accéder grâce aux conditions de l’action collective attribuées à la relation scène-salle. La participation des spectateurs implique une action dont le sens interagit imprévisiblement avec le signifié proposé à partir de la scène. Pour cette raison on ne peut connaître le contenu de l’expérience esthétique que dans le cadre d’une concrétisation spécifique, exposée dans les mots du spectateur. Ces considérations mènent à reformuler la question théorique qui dissocie l’expérience esthétique de la vie quotidienne. Les éléments expressifs utilisés dans le théâtre et dans l’expérience de nature collective telle qu’elle se présente dans la relation scène-salle offrent des traits extra–quotidiens qui posent un défi pour les compétences préalables du spectateur. L’expérience esthétique implique le dépassement de ce défi et le contenu de l’expérience esthétique dépend du type de concrétisation demandée aux spectateurs dans le cadre d’une entrevue ultérieure. À partir de ces thèses, les recherches empiriques sont viables, dans la mesure où elles sont saisies en tant que jeux linguistiques dans lesquels des chercheurs et des spectateurs verbalisent l’expérience esthétique promue par un certain spectacle. Les réponses obtenues dans de telles entrevues correspondent aux concrétisations sollicitées chez le spectateur. Postérieurement, une analyse comparative de telles concrétisations peut permettre d’établir le contenu de l’expérience esthétique; par la suite, il peut-être possible d’établir des équivalences entre les concrétisations d’un groupe de spectateurs en regard de la «question problématique» et des données obtenues dans chaque étude empirique. Cette recherche expose des questions centrales pour une étude de la réception théâtrale, conçue comme expérience esthétique d’accès collectif. Les questions abordées sont d’ordre méthodologique, épistémique et théorique. D`après la question méthodologique il se pose une objection à la condition de l’homogénéité de l’expérience esthétique, supposée par la philosophie idéaliste. L’appropriation du sens d’un spectacle peut varier selon deux traits présentés de façon inexorable: la biographie du spectateur et la relation scène-salle. En ce qui concerne la question épistémique, la difficulté de déterminer a priori le contenu de l’expérience esthétique se postule; le spectateur peut y accéder grâce aux conditions de l`action collective attribuées a la relation scène-salle. La participation des spectateurs dans un spectacle implique une action dont les sens interagissent imprévisiblement avec les sens proposés á partir de la scène, raison pour laquelle le contenu de l’expérience esthétique peut seulement être connu dans le cadre d’une concrétisation spécifique, exposée dans les mots du spectateur. Ces considérations mènent à reformuler la question théorique qui dissocie l’expérience esthétique de la vie quotidienne. Les éléments expressifs utilisés dans le théâtre et la condition d’action collective de la relation scène-salle présentent des traits extra–quotidiens qui posent un défi pour les compétences préalables du spectateur. L`expérience esthétique implique le surpassement du défi nommé, dont le contenu dépend du type de concrétisation sollicitée au spectateur dans le cadre de l’entretien. À partir de ces thèses, les recherches empiriques sont viables, dans la mesure où elles sont saisies en tant que jeux linguistiques dans lesquelles des chercheurs et des spectateurs verbalisent l`expérience esthétique promue par un certain spectacle. Les réponses obtenues dans de tels entretiens correspondent aux concrétisations sollicitées à des spectateurs. Postérieurement, une analyse comparative de telles concrétisations peut permettre d’établir le contenu de l’expérience esthétique et s’il se registre des équivalences entre les concrétisations d’un groupe de spectateurs, d`après la question problématique de laquelle il s`agit et des donnés obtenues dans chaque étude empirique. / In this work we propose to consider theatrical reception as aesthetic experience accessed collectively. For that, we discuss three main questions, which belong to methodological, epistemological and theoretical order. According to the methodological question, an objection is situated to the notion by idealist philosophy about aesthetic experience as homogeneous. Appropriation of spectacle’s sense may diverge along with two always present features: biography of spectator and stage-room relation. Around epistemological question, we postulate the difficulty for determine a priori the content of aesthetic experience, which is based on collective action adjudicated to stage-gallery relation. Participation of spectators in a certain spectacle entails an action whose senses interchange in an unpredictable way with the senses proposed from the stage. By that reason, the content of aesthetic experience only can be known in the frame of a specific concretization, exposed by the same spectator. From those considerations, we reformulate the theoretical question by which are dissociated the aesthetic experience and everyday life. Both the expressive elements used in theater and the collective action condition of the stage-gallery relation have no quotidian properties, which become a challenge to spectator’s previous dispositions. The aesthetic experience involves surpassing the mentioned challenge and its content depends upon kind of concretization asked the spectators in an interview. With these remarks, empirical researches are viable if they are grasped as linguistic games in which researchers and spectators verbalize the aesthetic experience promoted by a certain spectacle. Answers recollected in such interviews consist in concretizations asked to spectators. Afterward, a comparative analysis will allow setting up both the content of aesthetic experience and (if it is the case) some equivalence among the aesthetic experience of a set of spectators, according to the problematic question of which it treats and to data obtained in every field study.
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