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La destruction créative des paysages : les impacts spatiaux des restructurations économiques globales de l’industrie automobile à Windsor, OntarioCuillerier-Serre, Sarah 08 1900 (has links)
Dans un contexte de grandes transformations économiques imposées par la mondialisation, le développement d’innovations et la financiarisation de l’économie ont profondément atteint les villes mono industrielles de la période fordiste. L’industrie automobile, grandement influencée par les restructurations économiques globales, a elle aussi été profondément touchée. Ce faisant, les paysages urbains des villes dépendantes de cette industrie, comme Windsor en Ontario, ont été construits et détruits par le processus de destruction créative, dont nous soulignons la composante spatiale.
La structure paysagère de Windsor s’est ainsi transformée : alors que des aires importantes dans différents quartiers attendent d’être réinvesties, donnant lieu aux paysages abandonnés, d’autres paysages sont créés. Cette recherche est basée sur l’étude de trois quartiers bordant la Rivière Détroit ayant subi d’importants changements dans leurs paysages. L’objectif principal de ce mémoire est donc de déterminer comment le processus de destruction créative s’opère à Windsor et quels en sont les impacts spatiaux. Afin de parvenir à cet objectif, des observations du paysage avec la création du répertoire photographique, accompagnées d’entrevues directes, ont été les méthodes privilégiées
La recherche a permis de déterminer que le processus de destruction créative a lieu dans des contextes de déclin, mais également de croissance. Avec les restructurations économiques globales de l’industrie automobile, les paysages de Windsor se sont créés, déstructurés, et parfois restructurés, grâce aux interventions des acteurs locaux. Face à l’abandon progressif de certains espaces, ces acteurs ont dû réfléchir à de nouvelles stratégies en réponse aux transformations paysagères, comme le néolibéralisme urbain. Nous avons ainsi pu conclure que la destruction créative des paysages est donc en relation avec les processus économiques globaux et négociée par les acteurs locaux. / In a context of great economic transformations imposed by globalization, the development of innovations and the financialization of the economy have deeply affected the mono industrial cities of the fordist period. The automotive industry, largely influenced by global economic restructuring, was also deeply touched. In doing so, the urban landscapes of cities dependent on this industry, such as Windsor in Ontario, were built and destroyed by the process of creative destruction, by it’s spatial component.
Thereby, the landscape structure of Windsor has been transformed: while important areas in different neighborhoods are waiting to be reinvested, giving rise to abandoned landscapes, other landscapes are created. This research is based on the study of three neighborhoods along the Detroit River that has undergone significant changes in their landscapes. The main objective of this research is to determine how the process of creative destruction takes place in Windsor and what are the spatial impacts. To achieve this goal, observations of the landscape with the creation of the photographic repertoire, accompanied by direct interviews were the preferred methods.
Research has determined that the process of creative destruction takes place in contexts of decline, but also growth. With overall economic restructuring of the automotive industry, the landscapes of Windsor have been created, unstructured, and sometimes restructured through the efforts of local actors. Faced with the phasing out of certain areas, these actors had to think about new strategies in response to landscape transformations, like urban neoliberalism. Therefore, we can conclude that creative destruction of the landscape is related to global economic processes and negotiated by local actors.
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Rapport à la nature et stratégies intégrées de conservation et développement : le cas de São Tomé et PrincipeBoya Busquet, Mireia Aran 10 1900 (has links)
Depuis les années 90, les Projets Intégrés de Conservation et Développement ont été présentés comme des modèles fonctionnels de développement durable pour un site spécifique dans une perspective de réalisation. Le but est d’intégrer les objectifs biologiques de la conservation aux objectifs sociaux et économiques du développement. Ces projets, qui répondent à de multiples dénominations et stratégies, sont implantés dans des contextes naturellement hétérogènes et dynamiques, où l’aménagement du territoire ne doit pas être un outil de planification étatique, désigné et imposé dans une logique conservationniste.
Les aires protégées représentent une certaine vision du rapport entre l’être humain et la nature, apparue dans le contexte nord-américain avec la création des premiers grands parcs nationaux en 1870. Aujourd'hui, la forte volonté d'impliquer la population se heurte avec la difficulté de concilier la gestion de ces espaces avec les pratiques, les nécessités et les intérêts locaux. Le parc naturel Obô, qui occupe 30% du territoire de São Tomé et Principe, doit affronter la difficile intégration entre les représentations de la nature et les usages locaux avec les objectifs globaux des politiques conservationnistes, ainsi qu’avec les intérêts touristiques et économiques des investisseurs locaux et étrangers.
Les représentations sociales de la nature, établissant une forme de connaissance pratique, déterminent la vision du monde et la relation qu'un certain groupe social peut avoir avec le territoire. Ainsi, chaque communauté possède ses propres mécanismes d'adaptation au milieu basés sur ce système représentationnel. Dans le cas des communautés sãotoméennes, la nature présente un caractère spirituel (associé à des croyances, des rites et des pratiques médicales traditionnelles) et utilitaire (la nature, à travers l'agriculture, la récolte ou la chasse, répond au besoin de subsistance). L’objectif de ce projet de thèse est donc de mieux comprendre la synergie existante entre savoir endogène et gestion de la biodiversité pour adapter l’aménagement du territoire à la réalité des populations qui y vivent. / Since the beginning of the 1990s, Integrated Conservation and Development Projects have offered a functional model of sustainable development for specific sites within the perspective of particular projects. Their goal has been to integrate biological aspects of conservation to the social and economic aspects of development.
Protected areas represent a particular vision of the relationship between man and nature, appeared in the American context with the creation of the first national parks. Currently, the wish to involve the population in the creation of protected areas faces the challenge of reconciling the management of these spaces with the local practices, needs and interests. Obô Natural Park, which occupies 30% of the territory of Sao Tome and Principe, follows the difficult process of integrating both local uses and representations of nature to the global objectives of conservationist policies while considering the touristic and economic interests of local and foreign investors.
Social representations of nature, understood as a form of practical knowledge, determine the vision of the world and the relationship that a particular social group may have with its territory. Thus, based on this system, each community has its own mechanisms of environmental adaptation. In the case of the Saotomean communities, nature presents a strong spiritual (associated with beliefs, rituals and traditional medical practices) and utilitarian character (nature provides, through farming, collecting or hunting, all you need to live). The aim of this thesis is to understand the synergies between endogenous knowledge and management of biodiversity to adapt the land management process to the reality of the people who live in the particular territory of Sao Tome and Principe.
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La diminution des espaces ouverts en Israël depuis 1948 : exploration et discussion des facteurs contribuant à un problème de sociétéGamache, Étienne 11 1900 (has links)
Le présent mémoire se penche sur la diminution des espaces ouverts en Israël, un
problème environnemental considéré comme l’un des plus importants par les
organisations environnementales de ce pays. La situation est particulièrement
préoccupante depuis le début des années 1990 alors que la superficie occupée par ces
espaces s’est réduite significativement. Les craintes liées à cette évolution se sont
traduites par l’implantation de plans nationaux d’aménagement visant expressément à
concentrer le développement futur du pays au sein des quatre principales régions
métropolitaines (Tel-Aviv, Jérusalem, Haïfa, Beer-Sheva) de manière à préserver de
façon optimale les espaces ouverts restants. Plusieurs facteurs sont responsables de cette
perte d’espaces ouverts. Ainsi, l’un des objectifs cet ouvrage consiste à identifier ces
facteurs de même qu’à analyser dans quelle mesure ils ont influé. Par ailleurs, ce
mémoire fait le point sur l’évolution de la superficie des espaces ouverts au fil des
années. Finalement, le dernier chapitre aborde les enjeux actuels quant à la conservation
des espaces ouverts israéliens et souligne quelques solutions proposées afin d’accroître
leur protection pour le futur. Afin de dresser un portrait complet de la situation, la période
étudiée s’étend de 1948, année de fondation de l’État d’Israël, à 2010. / This research examines the loss of open space in Israel, one of the most acute
environmental problems facing this country, according to several Israeli environmental
organizations. This situation is peculiarly ominous since the beginning of the 1990s while
the area occupied by open space has decreased significantly. Fears linked to the
proliferation of built area have led to the implementation of national outline plans (NOP
31, NOP 35) which aim specifically to concentrate future development into the main
metropolitan regions (Tel Aviv, Jerusalem, Haifa, Beersheba) to ensure that the
remaining open spaces will be protected optimally. Several factors are responsible for the
loss of open space in Israel. Thus, one of the research objectives is to identify and analyze
how these factors have influenced the extent of open spaces. Furthermore, this research
provides an update of the open spaces’ evolution over the years. Finally, the last chapter
discusses the current issues regarding open space as well as some solutions to enhance its
protection. In order to obtain a thorough picture of the situation, the temporal field of this
study spans from 1948, founding year of the State of Israel, to 2010.
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La dinámica del ordenamiento territorial en Colombia : contraste de dinámicas urbano-rurales en la región metropolitana de BogotáCarvajal Sánchez, Nohora Inés 01 1900 (has links)
L’aménagement du territoire est le résultat de différents processus économiques, politiques, sociaux, culturels et environnementaux. Le territoire peut être vu de différentes manières et reflète les visions et les intérêts des acteurs qui le construisent. L'objectif principal de cette thèse consiste à explorer les dynamiques qui soutiennent l'aménagement de Bogota, capitale de la Colombie, et d’une municipalité avoisinant Soacha. L'analyse se concentre sur trois aspects qui correspondent aux objectifs spécifiques de cette étude : les récentes politiques publiques d'aménagement du territoire qui régissent la zone étudiée, le rôle des acteurs sociaux et les relations urbano-rurales créées dans ce nouveau contexte.
La thèse souligne des éléments contextuels qui servent à comprendre les transformations récentes de Bogota et de Soacha dans leurs implications spatiales. Différents processus ont apparus dans la nouvelle géographie de cette région, y compris la mondialisation, les transformations économiques, les nouvelles lois relatives à l'aménagement du territoire, les nouvelles formes de participation, ainsi que les décisions des administrations municipales qui ont contribué à établir ce nouvel ordre.
Les éléments théoriques traitées dans cette étude privilégient deux perspectives ou visions du territoire : 1) celle utilisée par l'État où le territoire est considéré comme un espace limité par des frontières; et 2) la perspective culturaliste où le territoire est défini par son appropriation et par par l’identité qu’il confère. Cependant, une nouvelle tendance émerge à travers l'intégration de ces deux perspectives, autant en Colombie que dans d’autres pays. Ainsi, l'analyse démontre que de nouveaux acteurs ont émergé, par exemple le Conseil territorial de la planification qui représente la concrétisation du discours de participation communautaire exprimé dans différentes lois. De plus, la population paysanne qui a résisté à l'expansion urbaine de Bogota constitue un acteur primordial.
Les nouveaux patrons de relations urbaine-rurale démontrent une très grande diversité d'activités et de fonctions présentes dans cette nouvelle « frontière » très dynamique où des éléments urbains et ruraux sont combinés, toujours présents mais aussi toujours en évolution. / Territorial planning is the result of diverse economic, political, social, cultural and environmental processes. The ‘territory’ is seen as reflecting the visions and interests of the actors who participate in its construction. In this sense, the main goal of this dissertation is to explore the dynamics that underly territorial planning in Colombia, in particular in the district capital of Bogota and its nearby municipality Soacha – part of the metropolitan region of Bogota. This dissertation analyzes three aspects that constitute at the same time the dissertation’s specific goals: the recent public policies for territorial planning that apply to the study zone; the role of social actors; and the new situation with respect to urban - rural relations that are present there.
The dissertation emphasizes the contextual elements that serve as the basis for understanding the recent transformations of the case study areas and their spatial implications. Different processes have been established in the new geography of the region. Globalization, economic transformations, new standards and laws related to territorial planning, new forms of participation, and the political decisions of the district and municipal administrations have contributed to the construction of this new order.
The theoretical underpinnings of this study highlight two perspectives or visions of the territory. On the one hand, there is the vision used and applied by the State in which the territory is understood as a space limited by administrative boundaries; and, on the other hand, the cultural perspective in which the territory is defined by its social appropriation and identity. However, a new approach is emerging, not only in Colombia but in many other countries, from the integration of these two visions or perspectives. The analysis shows how new social actors such us the “Territorial Planning Councils” (Consejo Territorial de Planeación) have been created as a consequence of incorporating a participatory approach into different public laws and frameworks. Furthermore, actors such as the peasants now carry out actions of resistance to stop or at least limit urban expansion. The new patterns of urban - rural relations show that there is a significant diversity of activities and functions present in this very dynamic ‘frontier’ in which both urban and rural elements are present continually present but always evolving. / El ordenamiento de un territorio es el resultado de diferentes procesos económicos, políticos, sociales, culturales y ambientales. El territorio es visto de diferentes maneras de acuerdo a visiones e intereses de los actores que son quienes lo construyen. El objetivo central de esta tesis consiste en explorar las dinámicas que sostienen el ordenamiento territorial en Colombia, particularmente en el distrito capital de Bogotá y de su municipio vecino Soacha, los cuales forman parte de la región metropolitana de Bogotá. El análisis se concentra en tres aspectos que corresponden a su vez a los objetivos específicos planteados. Las recientes políticas públicas de ordenamiento territorial que rigen para la zona estudiada, el rol de los actores sociales y las nuevas relaciones urbano-rurales allí presentes.
La tesis destaca elementos de contexto que sirven para comprender las recientes transformaciones de los estudios de caso y sus implicaciones espaciales. Diferentes procesos se consolidan en la nueva geografía de la región. La mundialización, las transformaciones económicas, nuevas normas y leyes relativas al ordenamiento territorial, nuevas formas de participación así como las decisiones de las administraciones distrital y municipal contribuyen a establecer este nuevo orden.
Las referencias teóricas manejadas en este estudio privilegian dos tendencias o visiones del territorio. La utilizada por el Estado y en donde el territorio es considerado como un espacio limitado por fronteras y la visión culturalista en donde el territorio se define por apropiación y por identidad con el mismo. Sin embargo una nueva tendencia emerge a través de la integración de las dos visiones, no solamente en Colombia sino en diferentes países, cada uno con sus particularidades propias. Así, el análisis muestra que nuevos actores como el Consejo Territorial de Planeación surgen como concreción del discurso de participación expresado en las diferentes leyes y que otros como los campesinos realizan acciones de resistencia en el sitio para detener la expansión urbana. Las nuevas relaciones urbano-rurales dejan ver que la diversidad de actividades y de funciones existe en una franja urbano-rural muy dinámica en donde la combinación de elementos urbanos y rurales está presente y en constante evolución.
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Vers une transition forestière en Thaïlande? : analyse causale de l’avancée des forêts à partir du cas de PhetchabunLeblond, Jean-Philippe 05 1900 (has links)
Selon des thèses développées au cours des années 1990 et 2000, le développement économique constitue à la fois la source et la solution aux problèmes environnementaux. Au sujet des forêts, les transitions forestières (c’est-à-dire le passage de la déforestation à la reforestation) documentées dans certains pays développés seraient causées par des dynamiques universelles intrinsèques au développement et à la modernisation des sociétés. Nos travaux ont porté sur l’application de cette vision optimiste et controversée à l’évolution des superficies forestières en Thaïlande.
S’appuyant sur une recension de la littérature, sur des données secondaires ainsi que nos travaux de terrain dans la région de Phetchabun, la thèse offre les apports suivants. Elle démontre que contrairement à l’idée répandue en Thaïlande, le ralentissement de la déforestation a été suivi par une expansion forestière substantielle entre environ 1995 et 2005. Ce regain forestier est lié à la disparition presque complète de l’expansion agricole, à l’établissement de plantations sylvicoles et, surtout, à l’abandon de terres agricoles. Cet abandon agricole découle d’abord et avant tout de la faible et incertaine rentabilité de l’agriculture dans certaines zones non irriguées. Ce phénomène s’explique, entre autres, par la dégradation des sols et par l’incapacité des agriculteurs à contrer l’impact des transformations économiques internes et externes à la Thaïlande. L’accroissement de la pression de conservation n’a pu contribuer à l’expansion forestière que dans certains contextes (projets de reforestation majeurs appuyés par l’armée, communautés divisées, terres déjà abandonnées). Sans en être une cause directe, l’intensification agricole et la croissance des secteurs non agricoles ont rendu moins pénibles la confiscation et l’abandon des terres et ont permis que de tels phénomènes surviennent sans entraîner d’importants troubles sociaux. Dans un contexte d’accroissement des prix agricoles, notamment celui du caoutchouc naturel, une partie du regain forestier aurait été perdu depuis 2005 en raison d’une ré-expansion des surfaces agricoles. Cela illustre le caractère non permanent de la transition forestière et la faiblesse des mesures de conservation lorsque les perspectives de profit sont grandes.
La thèse montre que, pour être robuste, une théorie de la transition forestière doit être contingente et reconnaître que les variables macro-sociales fréquemment invoquées pour expliquer les transitions forestières (ex. : démocratisation, intensification agricole, croissance économique) peuvent aussi leur nuire. Une telle théorie doit également prendre en compte des éléments d’explication non strictement économiques et souvent négligés (menaces à la sécurité nationale, épuisement des terres perçues comme arables et libres, degré d’attachement aux terres et capacité d’adaptation et résilience des systèmes agricoles). Finalement, les écrits sur la transition forestière doivent reconnaître qu’elle a généralement impliqué des impacts sociaux et même environnementaux négatifs. Une lecture de la transition forestière plus nuancée et moins marquée par l’obsession de la seule reforestation est seule garante d’une saine gestion de l’environnement en respect avec les droits humains, la justice sociale et le développement durable. / Recent popular ideas and theories portray economic development as both a cause and a solution to environmental degradation. Concerning forest cover, many authors view forest transitions (the passage from deforestation to reforestation) as resulting from near-universal causal dynamics linked to economic development. The thesis evaluates the validity of these controversial ideas and their relevance to the Thai case.
Based on an analysis of secondary literature and official data as well as extensive fieldwork in Phetchabun region, the thesis makes the following points. Contrary to the dominant view, forest cover did expand significantly between ~1995 and 2005. Forest regrowth is linked to the near-interruption of agricultural expansion, the establishment of forest plantations, and, most importantly, agricultural abandonment. The latter derives first and foremost from the declining and currently uncertain profitability of agriculture in non-irrigated zones. These agricultural problems are linked to declining soil fertility and the incapacity of some farmers to counter the impact of rapid economic changes occurring within and outside Thailand. Conservation efforts contributed to forest expansion only in some contexts (ex.: military-backed projects, divided communities, land already abandoned). Agricultural intensification and the growth of non-agricultural sectors made land confiscation and agricultural abandonment less distressing and allowed these land transformations to occur without leading to major social troubles. Since 2005, part of the forest regrowth has been lost to the rubber boom. This illustrates both the potentially non-permanent nature of the forest transition and the limited power of forest conservation in the face of major politico-economic interests.
A robust forest transition theory must be contextually-bounded and recognize that forest transitions can be encouraged, blocked or countered by the same frequently invoked macro-social variables: economic growth, agricultural intensification, and democratisation. It must also take into account neglected causal factors, such as geopolitical threats, the resilience of agrarian systems, the perception of land scarcity and the degree of attachment to the land and an agrarian life. Typically, social distress, violence and, in some cases, negative environmental impacts have accompanied forest transitions. Human rights, social justice and sustainable development principles require that a more nuanced view of forest transitions be adopted.
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Les migrations pendulaires à Montréal : analyse de l'offre de service des transports collectifsMarcouiller, Francis 08 1900 (has links)
Les temps changent, et de nouvelles temporalités sont venues modifier l’organisation du temps des individus. Les nouvelles technologies de l’information combinées à l’usage grandissant du véhicule en mode solo ont contribué à l’étalement urbain et à l’accroissement des distances qu’ont à franchir les migrants pendulaires. Les déplacements quotidiens de milliers de personnes sur un territoire urbain à des fins de travail, d’étude et de loisir ne se font pas sans heurts. Il va sans dire qu’un usage accru des moyens de transport collectif réduirait considérablement les méfaits occasionnés par les migrations pendulaires. Encore faut-il que l’offre de transport en commun réponde à la demande des migrants pendulaires. Puisqu’il y a différents types de migrants pendulaires, l’offre de transport doit s’adapter à tous si l’on veut rejoindre une masse importante d’utilisateurs. Les nouvelles temporalités ont redéfini l’usage du temps pour une majorité d’individus. Cette recherche vise donc à vérifier si l’offre de transport en commun, faite par la Société de Transport de Montréal et la Ville de Montréal, répond adéquatement aux besoins des navetteurs d’aujourd’hui. / Times change and the New Temporalities have modified the individual’s organization of time. The new information technologies combined with high car dependence contribute to urban sprawl and to the increase in distance for commuters. Thousands of daily moves made by commuters, moving in an urban territory, are not without consequences. A massive use of public transportation would lead to a decrease of inconveniences associated with daily commuting. Public transit companies have to provide commuters with excellent service. The offer has to be adapted to people’s needs, in order to reach a mass of users. The New Temporalities have modified the way most people use their time. The goal of this research is, then, to verify if the public transit supply of « La Société de Transport de Montréal et la Ville de Montréal» is adapted to today’s commuters’ needs.
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Le rôle des organismes communautaires dans le développement économique local : le cas de Côte-des-Neiges/Notre-Dame-de-GrâceMasse, Marie-Joëlle 04 1900 (has links)
Les changements économiques des dernières décennies telles que la mondialisation et la libéralisation des marchés ont modifié la structure des entreprises et les flux d’échanges, et ce en affectant l’organisation du territoire. Les services gouvernementaux, appuyés des organismes communautaires, ont réagi en développant diverses stratégies à l’échelle locale. Ainsi, ils répondent à une variété de besoins socioéconomiques et s'adaptent aux changements dans les quartiers montréalais. Sur le plan économique, diverses organisations favorisent l'entrepreneuriat local par diverses actions et stratégies. Cette recherche s'intéresse au rôle et aux effets des organismes communautaires dans le développement et la consolidation de petites entreprises via leur rôle sur la viabilité et la vitalité des entreprises dans l’un des arrondissements les plus hétérogènes de Montréal. Spécifiquement, elle s’intéresse à l’effet de ces actions sur le développement entrepreneuriale locale dans l’arrondissement de Côte-des-Neiges/ Notre-Dame-de-Grâce à cause de son caractère hétérogène sur le plan ethnique, sur le plan socio-économique et de ses particularités géographiques.
Les résultats obtenus indiquent que la viabilité des entreprises est à la base de la majorité des actions et stratégies déployés par les organismes de soutien. Pour ce qui est de l’enracinement des entreprises, il y a beaucoup d’externalités liées au marché qui influencent les décisions du lieu d’établissement et de relocalisation et qui sont hors de portée des actions des organisations. Globalement, nous pouvons dire que Montréal est une ville résiliente. En effet, l’organisation du milieu communautaire permet, malgré quelques lacunes dans les stratégies de promotions et de répartitions des tâches, un soutien adéquat aux entrepreneurs. Du travail reste à faire afin de valoriser l’entrepreneuriat comme métier auprès de la population et encourager les universitaires à auto-entreprendre. / The economic changes of the last decades such as globalization and liberalization of markets has changed the business structure and trade flows, thus affecting the organization of the territory. Community organizations, complementary with government services, have responded and are responding with various strategies, including those acting locally. They are responding to a variety of socio-economic needs and are adapting to changes in neighbourhoods. On the economic front, various organizations promote local entrepreneurship through various actions and strategies. This research examines the role and impact of community organizations in the development and consolidation of small businesses. How do the organizations impact on the vitality and viability of businesses in one of the most heterogenic boroughs of Montreal. We are also interested in their strategies and actions to improve the viability and business roots in the community, specifically on the impact of these actions on the local entrepreneurial development in Cote-des-Neiges / Notre-Dame-de-Grâce because of its heterogeneity in terms of ethnicity, socio-economic and its geographical features.
The results obtained indicate that the majority of actions and strategies undertaken by organizations refer to enterprise viability. In terms of firmly establishing companies, there are many externalities that influence the entrepreneur’s decisions on the establishment and relocation of enterprises which are beyond the actions of local organizations.
Overall, we can qualify Montreal as a resilient city. Indeed, the organization of the community services permits, despite some shortcomings in the strategies for promotion and distribution of tasks, an adequate support to entrepreneurs. Work remains to be done on promoting entrepreneurship as an occupation among the population and encourage academics to work in this field.
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La géographie du dollar et la Chine : analyse géoéconomique d'une sédition monétaireTurgeon Pelletier, Etienne 10 1900 (has links)
L’équilibre économique mondial repose sur une asymétrie structurelle dont les pôles antagonistes principaux sont les États-Unis et l’Asie orientale. À la base de cet axe de tension géographique se trouve la question de la représentation mondiale de la richesse. La domination du dollar permet aux États-Unis un accès disproportionné aux ressources planétaires. Les pays créanciers, dont fait partie la Chine, hésitent à laisser flotter leur monnaie et attaquer l’hégémonie du dollar. Entre temps, les déséquilibres s’intensifient, tout comme les tensions politiques, par l’effet de ce système monétaire qui participe au maintien d’un monde unipolaire. Le système monétaire actuel n’offre aucune perspective endogène quant à la résolution des déséquilibres que son équilibre requiert. Ce mémoire cherche à identifier les stratégies géoéconomiques de la Chine pour se soustraire de l’emprise du dollar. / Present world economic stability rests on a structural asymmetry whose main antagonists are the United States and East Asia. Inducing the very existence of this axis is the question of the worldwide representation of value. The dollar’s domination in this matter allows the United States a disproportionate access to planetary resources. The creditor countries, among which China, hesitate to adopt a floating exchange rate and challenge this peculiar dimension of hegemony directly through the foreign exchange market. As time goes by the global imbalances intensify along with the corresponding political tensions. In effect, the dollarized global monetary system acts as a pillar of a unipolar world. The present international monetary system does not offer, by itself, a resolution to this polarisation process its existence generates. This mémoire offers a perspective on China’s geoeconomic strategies destined to extract itself from the dollar system. This is done through the observation of three sets of indicators : Forex reserves, commercial relations and domestic demand.
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Mobilités de travail et (re)construction des rapports sociaux au sein d’une communauté Hmong de Chine (province du Guizhou)Carrier, Sébastien 03 1900 (has links)
La mobilité rurale-urbaine est sans contredit l’un des phénomènes les plus marquants que la Chine a connus depuis ses réformes des années 1980. D’une ampleur colossale, elle a constitué un fondement essentiel de sa transition et de son développement économiques. Or, si l’impact social de cette mobilité a été abondamment étudié dans les villes où séjournent les paysans, il demeure peu connu dans leur communauté d’origine, et encore moins en contexte de « nationalité minoritaire ».
Reposant sur une enquête de terrain de plus d’une année, cette thèse en géographie sociale examine la (re)construction sociale dans une communauté rurale et minoritaire (c.àd. Hmong ou Miao) de Chine en lien avec le phénomène de la mobilité de travail. D’une intensité croissante, la pratique de la mobilité de travail par les membres de cette communauté est double. Les migrants sont soit des herboristes ambulants dans les villes de l’espace régional, soit des travailleurs salariés dans les villes orientales du pays. L’utilisation d’une approche du changement social intégrant les sphères du réel et de l’imagination et prenant en compte les dimensions territoriale et économique du phénomène migratoire est originale. De même, l’importance égale portée aux discours et aux actions des migrants et des non-migrants dans le processus de transformation sociale se veut novatrice.
Dans ses résultats, cette thèse fait état, premièrement, d’une refonte des logiques territoriales et économiques de la communauté étudiée sous l’effet du phénomène migratoire. De toute évidence, les fondements géographiques de son territoire se sont récemment complexifiés et multipliés. Désormais, une variété de lieux, de frontières, de réseaux sociaux et d’échelles se dessine dans les configurations territoriales de ses membres. Les implications économiques sont tout aussi patentes. Outre la forte dominance des transferts d’argent des migrants dans les budgets familiaux, les questions du développement et des inégalités aux différentes échelles de la communauté renvoient aujourd’hui essentiellement au fait migratoire.
Deuxièmement, cette thèse montre la forte empreinte laissée par la mobilité dans la sphère sociale. Nécessitant soutien aux extrémités de leur parcours, les migrants sollicitent de plus en plus l’aide de leurs réseaux lignagers, claniques, villageois et matrilinéaires. Et dans ce processus, il n’est pas rare qu’ils enfreignent consciemment les principes hiérarchiques traditionnels de leurs rapports familiaux. Aussi, au travers de la mobilité, des groupes longtemps marginalisés, tels les femmes et les jeunes adultes, ont acquis estime, autonomie et pouvoir décisionnel. Parallèlement, l’ordre social s’est bouleversé. Ce n’est plus le volume de la production agricole, mais le nombre de travailleurs migrants qui détermine aujourd’hui les différentes classes sociales de la communauté.
Finalement, dans le contexte plus large des populations rurales et minoritaires de Chine et du Massif sud-est asiatique, cette thèse fait ressortir l’importance d’aborder la question de l’impact social de la mobilité au-delà des paradigmes de la modernisation et de l’intégration. Contrairement à la plupart des écrits touchant à cette question, il ne suffit pas de porter le regard sur l’influence que les urbains et leur mode de vie soi-disant moderne exercent sur les migrants. Il est également nécessaire de reconnaître les capacités d’initiative et d’innovation sociale des membres de ces populations, migrants et non-migrants. Mais aussi, cette recherche démontre que la question identitaire se doit d’être prise en compte. Les sentiments de marginalité et de subordination demeurent vivaces au travers du phénomène migratoire. Et de tels sentiments semblent se traduire, le plus souvent, par un renforcement des liens sociaux et intracommunautaires au sein même de ces populations minoritaires. / Rural-urban mobility is unquestionably one of the most striking phenomena that China has experienced since the wide-ranging reforms of the 1980s. Besides its unparalleled magnitude, it has been an essential foundation of its economic transition and development. But if the social impact of mobility has been extensively studied in cities where ‘peasants’ (as farmers are called in China) sojourn, little is known of the effects of mobility in their community of origin, and even less when the community belongs to a ‘minority nationality’.
Based on fieldwork conducted over an 18-month period, this dissertation examines the impact of labor migration on the social (re)construction of a Hmong (Miao) community in rural China. Practices of mobility for work purposes are twofold in the studied community: migrants are either itinerant herbalists in close-by cities or factory workers in the eastern cities of the country. An original approach to social change has been used, integrating the spheres of imagination and practice, and takes into account the economic and spatial components of the migration phenomenon. Moreover, this research proposes an innovative theoretical model, by giving equal importance to the discourses and the actions in the process of social change of both migrants and non-migrants.
First, this study reveals the recent remodeling of the spatial and the economic foundations of the studied community. It shows that places, scales, social networks and borders all structure the community’s territory – in both real and imaginary spheres – and that they have become more complex and numerous as a result of the unprecedented circular migration of its inhabitants to and from their village. At the economic level, besides confirming dominance of remittances at the household level, it also appears that development and inequality issues are now addressed by members of the community primarily through the phenomenon of migration.
Second, the results expose the strong imprint of mobility in the social sphere. In need of support, migrants and left-behinds are increasingly seeking help within their lineage, clan, village, and matrilineal networks. In this process, it is not uncommon for them to consciously go against the traditional family hierarchies. Through mobility, long marginalized groups such as women and young adults, have now gained esteem, autonomy and decision-making power. Meanwhile, the social order has shifted. It is no longer the volume of agricultural production, but the number of migrant workers, which now determine the social classes within the community.
Finally, in the broader context of minorities in China and the Southeast Asian Massif, this dissertation addresses the debate about the social impact of mobility beyond the paradigms of modernization and integration. Unlike most of the literature pertaining to this issue, this research provides evidence that it is not enough to focus on the changes experienced by migrants through contact with urban dwellers and their so-called modern way of life. It shows that it is necessary to recognize the capacity for initiative and social innovation of all the members of these minorities, migrants or non-migrants. It also stresses the centrality of the question of identity. Feelings of marginality and subordination remain strong and they do not seem to fade as a result of migration. On the contrary, these feelings seem to most often result in a strengthening of social and community bonds within these minorities.
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Les relations ville-port selon une approche d’écologie territoriale : le cas de MontréalJugie, Jeanne-Hélène 08 1900 (has links)
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