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Lecture et interprétation : le langage à l'épreuve du sens

Plante, Maxime 03 1900 (has links) (PDF)
On a coutume de voir dans l'absurde l'échec du langage à communiquer son sens. Une telle absence de sens au cœur même du langage ne devrait-elle pas remettre en question son efficacité? L'auteur tente de montrer que le concept d'absurde est pris dans les rets de la dialectique, car il est toujours assimilé à une négativité toujours productive. N'y a-t-il pas lieu pourtant de penser l'absurde en dehors de toute pensée dialectique - sans référence à une finalité, une utilité ou un sens ultime - en se basant sur l'expérience du texte dans la lecture? Une telle tentative nous projette au cœur du jeu de l'écriture et montre qu'en dehors de tout volontarisme de la part de l'auteur ou du lecteur un certain poétique les frappe avant toute intériorisation. Une telle rencontre n'est pas un prélude à la donation de sens mais la nuit de la désorientation. Celle-ci sera porteuse d'une expérience marquante pour la subjectivité du sujet sans posséder une quelconque valeur dans l'ordre de la connaissance. Le toucher du poétique engage le lecteur à la dissolution de sa subjectivité dans l'optique d'une communication qui serait pré-politique. Que signifie cet engagement lorsqu'on le confronte à des auteurs comme Derrida et Lévinas qui placent l'intentionnalité et la décision au cœur de leur pensée? Loin de compromettre la pensée du poétique, la réflexion de ces auteurs permet de la pousser plus avant vers une redéfinition de la liberté autour du motif de responsabilité à l'égard de l'Autre. Une telle responsabilité peut-elle être finalement le noyau constitutif de la subjectivité et le lien entre éthique et politique qui permet de penser une justice inconditionnelle? ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : lecture, écriture, interprétation, absurde, poétique, langage
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La crise du sens et la politique chez Jan Patocka

Ouellet, Martin 06 1900 (has links) (PDF)
Est-il possible de comprendre ce qu'est la crise du sens dans l'œuvre de Patocka à travers sa représentation de la politique? La crise témoigne du sens devenu problématique, elle est pour Patocka une crise spirituelle de l'Europe moderne, elle témoigne aussi de la possibilité de la perte de sens et de sa complète négation dans le nihilisme. La compréhension de la crise peut être faite à partir de son aspect négatif. Toutefois, le décryptage de ce que constitue la crise du sens chez Patocka ne peut se faire en vase clos, il nécessite un espace plus large que le nihilisme, un espace qui incorpore le négatif et l'absence, ce que l'on pourrait désigner par la négativité. Comprendre la crise du sens en lien avec la politique, c'est également une tentative de saisir ce qui rapproche ces deux éléments chez cet auteur. Une réponse à la crise pourrait être trouvée dans l'Europe, qui est comprise par Patocka comme étant ce qui porte l'héritage spirituel de la Grèce antique. C'est-à-dire, le soin de l'âme, mais également la rationalité, la capacité de s'affranchir de la tradition et la volonté d'établir un État juste. La crise du sens comme crise spirituelle représente l'ébranlement de ce qui tenait lieu de sens pour l'Europe. Pourtant, la problématicité du sens se trouverait au fondement du projet politique lié au soin de l'âme, au cœur même de ce qui constitue la liberté. Patocka situe l'histoire, la philosophie et la politique au moment où surviendrait la problématicité du sens, un moment où émergerait la capacité de prendre un recul quant au sens et celle de jeter un regard critique sur celui-ci. Cette possibilité de dépassement serait au centre de la notion de liberté chez Patocka. Elle serait une ouverture vers l'émancipation, vers le rejet des modes de vie traditionnels, mais aussi une ouverture pour de nouvelles manières de vivre ou encore pour la possibilité de formuler de nouveaux projets politiques. La faculté critique mise en lumière par Patocka dans la problématicité est un élément clé de l'épochè; c'est peut-être en partie en elle que l'on peut trouver le lien entre la politique et la crise du sens chez Patocka. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Crise du sens, épochè, Jan Patocka, modernité, nihilisme, politique, rationalité, soin de l'âme.
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L'invention d'Haïti comme société pauvre : l'herméneutique de la société pauvre haïtienne

Louis, Jean-Mary January 2010 (has links) (PDF)
La présente étude poursuit trois objectifs: rendre compte des significations imaginaires dans les rapports entre Haïti et le reste de la société-monde; expliciter les mécanismes de constitution/institution de la société pauvre haïtienne et élucider les implications de ces imaginaires dans l'appauvrissement de l'imaginaire social haïtien. L'hypothèse centrale que nous explorons maintient que la société pauvre haïtienne comme forme social-historique est une invention social-historique résultant des rapports à l'Autre externe dans la société-monde et à l'Autre interne au pays. La démarche phénoménologico-herméneutique adoptée pour étudier la société pauvre haïtienne considérée comme système provisoire de significations instituées exige la distinction de trois niveaux de compréhension. Le premier niveau de sens est celui de la saisie immédiate de la société haïtienne comme société pauvre (sens immédiat) C'est le niveau d'appréhension de la société pauvre haïtienne telle qu'elle est décrite dans les discours social-historiques, c'est-à-dire une société configurée par les multiples hiérarchies, les fractures imaginaires et matérielles, les inégalités d'accès aux ressources, l'exclusion de la majorité des sphères de pouvoir et les incapacités des institutions publiques et des individus social-historiques. Le deuxième niveau correspond à la quête du sens historique de cette réalité. C'est celui de l'analyse du processus d'institution/constitution de la société pauvre haïtienne comme oeuvre social-historique. Il s'agit ici de différencier les moments du processus d'institution/constitution de la société pauvre haïtienne dans la dynamique de la société-monde et de découvrir la logique social-historique sous-jacente aux étapes de transformation des imaginaires qui constituent cette société. En effet la société pauvre haïtienne comme système de significations instituées n'est compréhensible que dans la dynamique d'altération de l'ordre de sens de la société-monde exprimée en ordre colonial, ordre international et ordre mondial. L'ordre de sens est institution des rapports à l'Autre qui sont aussi des rapports de pouvoir ou des rapports de domination. Ce détour spatio-temporel fait voir comment les rapports de colonisation dans la société-monde coloniale se sont développés et mutés en rapports de coopération internationale dans la société-monde internationale et la société-monde mondiale tout en maintenant la même hiérarchie et le même schème de supériorité et d'infériorité (hiérarchie ontologique, hiérarchie raciale, hiérarchie civilisationnelle, hiérarchie technique, hiérarchie économique, hiérarchie épistémique). En effet la société pauvre haïtienne est instituée dans une expérience d'altérité externe et interne qui est en fait l'instauration d'une hiérarchie imaginée et naturalisée. Le troisième niveau qui correspond à la conclusion est celui du sens profond de ce qui a été saisi dans l'appréhension. Il s'agit de trouver les principes instituants, les principes d'organisation des configurations matérielles et du système des significations instituées de la société pauvre haïtienne. C'est le niveau de la compréhension en profondeur qui permet de cerner et de nommer l'imaginaire qui anime la société pauvre haïtienne et structure la société-monde depuis le XVe siècle, c'est-à-dire l'imaginaire occidental traduit en imaginaires coloniaux, internationaux et mondiaux. En effet la société pauvre haïtienne est une société meprisée et méprisante, une société asservie et hétéronome, une société dont l'imaginaire social est appauvri. Cette oeuvre social-historique faite est aussi une oeuvre à faire, donc ouverte aux possibles. Une autre société haïtienne est possible s'il y a une rupture avec les imaginaires hérités, c'est-à-dire avec les imaginaires qui ont re-institué les mêmes différences, les mêmes divisions hiérarchiques et les mêmes privilèges de la période esclavagiste. Ce changement possible passe par la remise en question du sens institué, la décolonisation de l'imaginaire social haïtien et l'élargissement des capacités de participation, de négociation, de contrôle, d'initiative et d'autonomie des majorités exclues. L'imaginaire social haïtien a besoin d'une catharsis non seulement pour sortir de la colonisation et de l'auto-colonisation de l'imaginaire social mais surtout pour rendre possible un autre mode d'institution de la société haïtienne. Les germes de cette nouvelle société sont déjà présents dans les luttes de contestation ou de délégitimation imaginaire de l'ordre colonial, international et mondial qui sont aussi des luttes pour la reconnaissance et l'autonomie individuelle et collective. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Société pauvre, Pays pauvre, Nation pauvre, Signification imaginaire sociale, Imaginaire instituant, Société-monde, Imaginaire institué, Processus d'institution du sens, Système de signification, Imaginaire colonial, Imaginaire international, Imaginaire mondial, Autonomie, Hétéronomie, Pouvoir de signifier, Capacité et incapacité, Colonisation de l'imaginaire, Auto-colonisation de l'imaginaire, Décolonisation de l'imaginaire.
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Entre l'advenu et le devenir, la vie suite au génocide : vers une compréhension dynamique de l'expérience d'hommes rwandais

Bourgeois-Guérin, Élise 08 1900 (has links) (PDF)
Cette recherche qualitative porte sur l'expérience de vie d'hommes rwandais ayant été exposés, directement ou indirectement, à la violence du génocide des Tutsi au Rwanda. Elle offre ceci d'original qu'elle met en lumière la pluralité des effets du génocide dans la vie des sujets à partir d'une compréhension qui ne relève pas uniquement du vocabulaire de la pathologie. De nombreuses recherches recensent les conséquences débilitantes associées au vécu de la violence organisée. Cependant, rares sont les écrits qui s'attardent aux significations individuelles et collectives qui entourent le traumatisme tout comme peu d'études se penchent sur les efforts déployés par les sujets pour composer avec une telle expérience. Dans le cas précis du génocide des Tutsi au Rwanda, les initiatives documentées témoignent fréquemment de la mobilisation des femmes. Les moyens sur lesquels les hommes, eux, s'appuient pour continuer à vivre suite au génocide demeurent beaucoup moins connus. Notre thèse se fonde sur le discours d'hommes rwandais et s'articule autour de trois grands objectifs : sonder les processus individuels ou collectifs via lesquels ces sujets arrivent (ou non) à construire du sens autour de leur expérience du génocide; mettre en évidence les moyens qu'ils utilisent pour faire face à cette expérience et finalement, explorer la place et le rôle de la parole et du silence dans leur discours portant sur l'expérience du génocide. Neuf hommes adultes rwandais habitant au Québec ont été invités à participer, à deux reprises chacun, à des entretiens semi-directifs. Totalisant plus de 30 heures d'entrevues, le verbatim de ces dix-huit entretiens a été soumis à une analyse de discours en trois temps (thématique, par tableau synthèse et dynamique). La méthodologie qualitative de cette recherche s'est inspirée de l'approche psychodynamique. Nous nous sommes ainsi attardée aux contenus manifestes et latents du discours des sujets mais également à leur contexte d'énonciation: celui d'une rencontre intersubjective entre sujet et chercheur. Notre analyse met en relief la difficulté qu'éprouvent les participants à s'expliquer le génocide. Cette difficulté ne semble cependant pas bloquer l'effort de pensée des sujets qui, s'ils ne trouvent pas de réponses satisfaisantes au pourquoi du génocide, n'en continuent pas moins de chercher. Pour plusieurs sujets ayant été sur place lors du génocide, leur survie même est le fruit du hasard. Lorsque saisie dans l'horizon du don et de la dette, cette vie reçue pourrait représenter une forme de don à la fois précieux et accablant impliquant une certaine réciprocité. Une part des aménagements de vie des participants suite au génocide peuvent ainsi être lus dans une optique de retour du don. Les sujets ont recours à une diversité de moyens pour composer avec l'expérience du génocide tels que l'aide apportée à d'autres victimes, le raccrochage à certains éléments de la vie active, la mobilisation autour d'un devoir de transmission et la recherche de support auprès de membres de la communauté. Il appert que la valence structurante de ces moyens ne soit pas absolue mais plutôt tributaire du mouvement par lequel les sujets arrivent à se distancier de l'horreur tout en parvenant à en assimiler certains contenus. Finalement, la parole de l'intime se fait effacée dans le discours des sujets au profit d'une parole politique qui se rallie à une identité collective et cherche à promouvoir la mémoire du génocide dans l'espace public. L'emprunt d'une telle parole pourrait notamment viser à rétablir un lien social mis à mal par le génocide. En conclusion, la complexité et la mouvance des rapports que les sujets entretiennent face à leur expérience du génocide interrogent le statisme des modèles normatifs qui ramènent la conception du traumatisme à la présence de symptômes préétablis. Notre analyse souligne la pertinence d'un travail clinique qui ne se fixe pas uniquement sur la recherche de sens mais qui admet aussi la part d'absurdité sur laquelle s'ouvre l'expérience du génocide. Cette thèse met aussi en lumière le décalage qui s'opère entre le dévoilement de l'intime prescrit par certaines approches cliniques centrées sur le traumatisme et la parole politique que les sujets privilégient. Finalement, la prégnance des initiatives que les sujets mettent en œuvre dans l'espace public réaffirme l'importance de reconnaitre le pouvoir thérapeutique non seulement dans l'espace privé de la clinique mais également dans l'espace social. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Génocide, Rwanda, Hommes, Parole, Aménagements de vie, Construction de sens, Survie, Traumatisme, Psychologie
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La crise du sens et du sujet : J. P. Sartre, M. Merleau-Ponty, M. Foucault, G. Deleuze : 1930-1980 : continuité et discontinuité /

Aarab, Mustafa. January 2002 (has links)
Diss.--Philosophie--Utrecht--Université des études humanistes, 2002. / Bibliogr. p. 147-150.
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Les tentatives contemporaines de sémantique naturaliste et l'héritage peircien

Marcy, Thomas Tiercelin, Claudine January 2008 (has links) (PDF)
Thèse de doctorat : Philosophie : Paris Est : 2008. / Titre provenant de l'écran-titre.
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L'acte et son énigme

Costantini, Pierre-Paul Abelhauser, Alain January 2007 (has links)
Thèse de doctorat : Psychologie. Psychopathologie clinique : Rennes 2 : 2007. / Bibliogr. p. 349-362.
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La Voix dans l’œuvre d’André du Bouchet / The Voice in the works of André du Bouchet

Collet, Amélie 09 December 2013 (has links)
Fondatrice et résultante du corps textuel, origine et horizon du poème, la Voix, dans l’œuvre d’André du Bouchet, dépend de cet espace exigu qui se situe simultanément en dehors du sens et du non-sens. Dépassant la dichotomie écriture/oralité propre à la métaphysique traditionnelle occidentale, le poète l’apparente à une sorte de balancement entre l'exprimé et l'imprimé, entre un « vouloir-dire » et un « faire-silence ». La Voix est ce « signe » du bruit ou du mutisme, clair de toute signification préétablie et irréductible, dans le temps où il est perçu à l’ordre de la langue, qu’il habite cependant. Le sens des mots ne se constitue que dans la disposition élocutoire qui les porte à la parole et qui englobe l’ensemble de la corporéité et de la spatialité. Retentissante dans un espace qui est ouvert sur le dehors, la Voix est la manifestation d’un « espace-temps-lieu-monde » singulier par l'écoute qui, seule, peut entendre dans les mots l'émergence d'un existant. Véritable ouverture potentielle et permissive à un toujours vouloir-dire, la Voix perd son statut d’épiphénomène (simple expression sonore d’une pensée primitive) pour acquérir celui d’événement. Elle est cette parole pour ne rien dire, dont force est de prendre acte sans conclure. / The Voice in the works of André du Bouchet, is at the foundation and the result of the text corpus, the origin and horizon of the poem. It is dependent on the exiguous space lying simultaneously beyond meaning and lack of meaning. Transcending the writing/oral expression dichotomy characterizing Western traditional metaphysics, the poet identifies it as swaying somehow from the expressed to the imprinted, from a “meaning to say” to a “keeping under silence”. The Voice is the “sign” of noise or silence. It is void of all pre-established and irreducible meaning at the very moment it comes to be perceived in the language order, yet it inhabits it. The meaning of words only constitutes itself in the delivery phase that brings them into speech and encompasses physicality and spatiality as a whole. Resounding in a space looking outward, the Voice is the expression of a peculiar “space-time-place-world” when it is listened to. It is only this listening that makes it possible to hear the emergence of existing elements in words. As a true potential and permissive opening to a permanent “meaning to say”, the Voice loses its status of epiphenomenon (a simple sound expression of primitive thought) to gain that of event. It is this speech that says nothing that we are forced to acknowledge without reaching a conclusion.
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La recherche de sens chez les survivantes d'agressions à caractère sexuel durant l'enfance ou l'adolescence présentant un état de stress post-traumatique

Geninet, Isabelle January 2007 (has links) (PDF)
Le fait de donner un sens à une expérience traumatique est reconnu comme une étape importante dans le processus d'adaptation des victimes d'événements traumatiques. L'objectif de l'article du premier chapitre est d'examiner les différentes facettes de la recherche de sens en intégrant les écrits reliés à plusieurs concepts apparentés à ce phénomène. La première partie présente trois théories explicatives de la recherche de sens. La seconde partie expose l'état des connaissances empiriques lié à divers types d'événements traumatiques. Finalement, la troisième partie souligne les problèmes méthodologiques inhérents à ce domaine de recherche et propose des pistes de recherches futures. Le deuxième chapitre de la thèse consiste en un article empirique portant sur l'évaluation de la relation entre la recherche de sens chez les survivantes d'agressions à caractère sexuel (ACS) durant l'enfance ou l'adolescence et l'état de stress posttraumatique (ÉSPT). Le premier objectif de l'étude consiste à évaluer si la présence de l'ÉSPT interfère avec la recherche de sens chez les femmes victimes d'ACS. Le second objectif consiste à évaluer si les survivantes d'ACS présentent des patrons de réponses différents de femmes victimes d'événements traumatiques de nature non-sexuelle. L'échantillon est composé de 103 survivantes d'événements traumatiques survenus avant l'âge de 18 ans. Les résultats indiquent que les survivantes d'ACS souffrant d'ÉSPT éprouvent une plus grande difficulté à mettre un terme à leurs pensées relatives à leur quête de sens et trouvent que leur réflexion interfère davantage avec leur fonctionnement. De plus, les survivantes d'ACS souffrant d'ÉSPT rapportent une intensité plus élevée de changements négatifs mais une intensité équivalente de changements positifs que les survivantes d'ACS sans ÉSPT. Aussi, les survivantes d'ACS (avec et sans ÉSPT) rapportent une intensité plus élevée de changements négatifs mais une intensité équivalente de changements positifs que les survivantes de traumas non-sexuels. Le fait que les survivantes d'ACS avec ÉSPT ne soient pas plus impliquées dans une quête de sens peut s'expliquer par la nature ancienne du trauma et le développement de comportements résilients face à une expérience stigmatizante. Finalement, dans le troisième chapitre de la thèse, les résultats de l'étude empirique (Chapitre II) sont discutés davantage en intégrant les informations contenues dans l'article théorique du chapitre I. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Agressions sexuelles, Abus sexuel, État de stress post-traumatique, PTSD, Recherche de sens, Croissance post-traumatique.
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Des sciences pour nous comprendre : vérité et réalisme dans les pratiques de sciences humaines

Renaudo, Gérard 20 September 2013 (has links) (PDF)
Pouvons-nous être réalistes et dire le vrai en sciences humaines, lorsque nous étudions nos façons de penser, de faire sens, de nous comporter ? Habituellement, les SH donnent à cette question une réponse métaphysique en se fondant dans la réalité et la vérité des choses qu'elles examinent vues comme spécifiquement humaines. Mais nous n'attendons des SH qu'une étude de la compréhension humaine, et en cela elles ne sont que des activités ordinaires utilisant le langage. Notre question doit donc être posée dans le langage ordinaire. Cependant, à considérer que sens et compréhension ne sont que des usages, on est enclin à considérer tout savoir à ce propos comme relatif à une situation ; la vérité peut alors être considérée comme relative, et les SH comme irréalistes. Nos sciences méritent une autre voie autorisant un usage réaliste de ''vrai''. Je soutiens que ceci peut être trouvé dans une philosophie du langage ordinaire qui partage avec les SH la même matière première : le sens, la compréhension. D'Austin elles peuvent hériter sa conception non-essentielle de ce qui apparaît comme réalité dans la signification ; de Cavell, l'analyse de la compréhension dans notre accord dans le langage ; de Diamond, une solution à la question du réalisme en le prenant en considération dans nos attitudes. Pour illustrer ces usages de ''vrai'' en SH, je propose une lecture de Foucault montrant sa manière de rechercher une attitude réaliste. En conclusion, je décris comment les SH doivent être vues comme des pratiques : non pas dans un espoir de vérification, mais dans l'acceptation de leur dépendance à nos usages de ''vrai'' et à nos attitudes.

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