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À la recherche du temps (et des modes) perdu(s) : une étude variationniste en temps réel du français acadien parlé dans le nord-est du Nouveau-BrunswickRoussel, Basile 06 November 2020 (has links)
Cette thèse s'inscrit dans le cadre des récents travaux relatifs à la trajectoire des parlers du français acadien des Provinces Maritimes du Canada (cf. Beaulieu et Cichocki, 2014, 2016; Comeau et al., 2016; Flikeid, 1994, 1997; King, 2013; King et al., 2018, parmi d’autres). Elle propose de mettre à l’épreuve l’hypothèse généralement admise stipulant que certains parlers acadiens, tels que ceux parlés au Nouveau-Brunswick (N.-B.), auraient changé conformément à une série de contacts dialectaux avec le français laurentien au XXe siècle. En dépit de plusieurs tentatives, deux conditions n’ont pas encore été remplies pour établir l’existence d’un tel changement, à savoir (i) une première comparaison systématique entre un stade actuel et un état antérieur à ce contact, et (ii) une deuxième comparaison avec la variété-repère source à l’origine dudit changement. Pour ce faire, j’ai fait usage de la méthode variationniste comparative adaptée à l’étude du changement et du contact (Poplack et Levey, 2010; Poplack et Meechan, 1998; Poplack et Tagliamonte, 2001) et me suis servi d’un riche corpus de données longitudinales rassemblant des locuteurs acadiens nés à près d’un siècle d’intervalle (entre 1870 et 1965) dans le nord-est du N.-B. Des formes grammaticales à date ancienne aujourd’hui stéréotypées au français acadien (telles que la flexion postverbale -ont à la troisième personne du pluriel), de même que des formes grammaticales panfrancophones non associées à une variété de français en particulier (telles que la référence temporelle au futur) constituent la base de cette recherche. Mes résultats révèlent d’abord que l’utilisation des formes stéréotypées est très volatile et relève principalement de facteurs sociaux d’ordre identitaire. En revanche, mes analyses des formes pan-francophones démontrent que les processus sous-jacents régissant leur sélection restent étonnamment stables entre les XIXe et XXe siècles. En somme, l'accroissement des contacts entre les locuteurs acadiens du nord-est du N.-B. et les locuteurs du français laurentien au XXe siècle n'a pas eu raison d'un changement linguistique structurel important dans cette région. Cette thèse vient combler une lacune de la connaissance des processus systématiques et sousjacents opérant sur la trajectoire des parlers acadiens à travers le temps.
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L'orthochat du français : adolescents vs adultesTatossian, Anaïs January 2005 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Au contact entre romanité et germanité : les interférences vernaculaires francique-français en LorraineLeblond, Philippe January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Approche anthropologique et sociolinguistique des usages linguistiques et des mixités matrimoniales en Inde / An anthropological and sociolinguistic approach to language use and mixed marriages in IndiaJoshi, Madhura 30 November 2012 (has links)
Considéré comme une étape, un rite de passage incontournable dans les discours sociaux, le mariage en Inde est d'autant plus capital qu'il remplit une fonction de protection sociale par les réseaux de parenté qu'il génère. Dans sa fonction de légitimation, il est assujetti à des évolutions et devient le reflet de conflits sociaux, de rapports malaisés entre les communautés et l’État. La question de la mixité matrimoniale renvoie à celle des appartenances, à la mise en frontières entre un « nous » et un « non-nous ». Même s'ils sont montrés comme étant différents, déviants, transgressifs par rapport à la norme endogame, les mariages mixtes en Inde (comme ailleurs) ont toujours existé. Cette recherche présente une analyse croisée entre les discours instituants sur les mariages en Inde et les récits de mariages recueillis lors d'entretiens menés sur le terrain. Comment est-ce que la norme endogame émerge dans les discours ? Est-ce que tous les couples mixtes sont confrontés à l'opposition parentale ? Comment les locuteurs désignent-ils leur propre mariage ? À quelles catégorisations ont-ils recours pour se désigner et pour se distinguer des autres ? À quelle(s) adaptation(s) se livrent les époux dans les mariages mixtes ? Quels choix émergent comme importants dans la vie du couple et du point de vue de leurs enfants ? Ce sont quelques-unes des questions auxquelles cette recherche tente d'apporter des réponses. / Marriage in India is considered as a stage of life and a mandatory rite of passage in social discourses. It is of capital importance also because it provides for a form of social security through the kinship network that it generates. In its legitimating role, it is subject to evolution and reflects social conflicts between communities and the State. The question of mixed marriages refers to that of belonging and that of drawing borders between “us” and “non-us”. Even though they are portrayed as being different, deviant, transgressive of the endogamous norm, mixed marriages in India (as elsewhere) have always existed. This research presents a cross-analysis of the instituting discourses on marriages in India and the narratives of marriages collected during fieldwork. How does the norm of endogamy emerge in discourses? Do all mixed couples face parental opposition? How do the speakers name their own marriage? Which categorisations do they use toidentify and to distinguish themselves from others? What kind of adjustments do the spouses undertake in mixed marriages? Which choices emerge as being important in their conjugal life and from the point of view of their children? These are some of the questions which this study tries to address.
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La langue bretonne à Arradon au XXe siècle : réflexion sociolinguistique sur l'histoire du breton à travers un exemple particulier / Breton language in Arradon during the XXth century : a sociolinguistic reflection about the history of Breton through a particular exampleFaby-Audic, Armelle 21 September 2013 (has links)
Arradon est une commune littorale du sud de la Bretagne, située aux portes de Vannes. Le breton a été la langue de la quasi totalité de sa population jusqu’au XXe siècle. Les témoignages recueillis auprès de quelques bretonnants locaux montrent la vitalité de sa pratique jusqu’à la seconde guerre mondiale ; récits de vie, recueil de littérature orale (contes, chansons, comptines ...) et plus rares exemples d’utilisation à l’écrit l’attestent. Dès la fin de la première guerre mondiale cependant, se produit une rupture dans la transmission de la langue. Dès lors le clivage linguistique, auparavant sociologique, devient aussi générationnel. Le breton est connoté négativement : corrélé dès le début du siècle avec la pauvreté car les élites économiques sont francophones et avec l’ignorance car le français est la seule langue admise à l’école, il semble désormais lié au passé et à une civilisation paysanne traditionnelle qui disparaît Après la seconde guerre mondiale, seules les personnes âgées parlent breton et le bond démographique de la commune à partir de 1965 accentue encore cette marginalisation. À la fin du XXe siècle, le breton suscite un regain d’intérêt mais la distance entre le parler local et la norme standard ne favorise pas le lien entre anciens et nouveaux locuteurs, entre pratique populaire souvent confinée à l’oralité et pratique scolaire influencée par l’écrit. La mise en perspective historique et la confrontation de différents regards sur cette mutation linguistique permettent d’en analyser les causes et les processus, et aussi d’étendre la réflexion à la place des langues à l’heure de la mondialisation. / Arradon is a commune on the shore of south Brittany, located close to Vannes. Breton has been the language of quite its whole population right up the 20th century. Accounts from some native Breton speakers show how lively was its practice until the 2nd world war : in the daily life, through the oral culture (tales, songs, rhymes etc.) and more rarely in written uses. However, since the end of the 1st world war a break happened in the transmission of the language. Therefore the linguistic divide which was sociological became a divide between generations. Breton language had negative connotations : at the beginning of the century, associated with powerty because economic elites were French speakers and with ignorance because French was the only language allowed at school ; later, it seemed tied up to the past and the vanishing traditional rural civilization. After the 2nd world war, only old people can speak Breton and the demographic jump of the commune since 1965 increased their different being. At the end of the XXth century, Breton is getting more consideration in the public sphere but the gap between the local dialect and the standard makes difficult the links between popular practice often enclosed to oral uses and scholar practice influenced by the written norm. Historic context and comparison of different points of view on this linguistic major change let highlight its causes and process, and also think wider about the place of languages at globalization time.
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Etude sociolinguistique et dialectologique des parlers urbain et bédouin au sein du réseau social de la "diwaniyya" au Koweït / Sociolinguistic and dialectological study of Urban and Bedouin dialects whithin the social network of the "diwaniyya" in KuwaitHajji, Ali 13 December 2012 (has links)
Nos recherches ont porté sur l'étude des différences de prononciation pouvant exister pour certains phonèmes arabes, dans deux parler, urbain et bédouin, en fonction des intervenants évoluant au sein d'un espace social particulier, la diwaniyya, au Koweït. La diwaniyya est un espace réservé propre à la structure sociale koweïtienne. Elle regroupe une salle principale aménagée pour la réception des invités. L'atmosphère qui y règne est semblable à celle des clubs sociaux, cercles culturels et littéraires et salons politiques. Notre problématique, ancrée dans le champ sociolinguistique, explore l'impact d'une variable extralinguistique, ici un lieu de rencontre qui est la diwaniyya, sur les productions langagières des sujets qui la fréquentent et sur les éventuelles influences qu'exercent les sujets les uns sur les autres au sein de cette structure sociale. Nous nous posons également la question de savoir comment se manifeste concrètement cette influence et si le chef de la diwaniyya, au centre du réseau social, exerce une emprise sur ses frères et ses amis, en agissant sur leur façon de parler. Nous avons principalement eu recours aux travaux de Labov ainsi que ceux de Milroy et de Gordon. Nous représentons les relations existant entre les personnes constituant le réseau en nous inspirant des schémas établis par Milroy et Gordon et de la notion de réseau "dense" et de réseau "lâche". L'intérêt de ce travail de recherche est donc d'analyser la réalisation de phénomènes choisis selon les locuteurs et de quelle façon celle-ci peut varier en fonction des membres appartenant à un groupe social donné. En outre, le paramètre à l'origine bédouine ou urbaine des locuteurs est prise en compte et analysée dans le cadre d'une étude phonétique et phonologique, en vue d’expliquer certaines variations des phénomènes cités. / Our research focuses on the study of differences occuring in the pronunciation of certain Arab phonemes in Urban and Bedouin dialects, depending on the speakersand operating within a particular social space, the diwaniyya in Kuwait. The diwaniyya is particular to the Kuwaiti social structure. This space includes a main hall equipped for the reception of guests. The atmosphere that prevails is similar to that social clubs, cultural and literacy circles and political salons. Our problematic is rooted in the field of sociolinguistics. It explores the impact of extra linguistic variables - i.e. the diwaniyya as a meeting place - on the language productions of the speakers as well as the possible influences of each others' within this social structure. We also analyze the way this influence occurs concretely and wether the chief of the diwaniyya, as the center of the social network, exercices control over his brothers and friends, thus influencing their way of speaking. We mainly had recourse to the work of Labov and those of Milroy and Gordon. We represent the relationships between the persons in the network with established diagrams inspired by Milroy and Gordon and the concept of "dense" and "loose" networks. The interest of this research is to analyze the realization of chosen phonemes according to the speakers and the way this realization can vary according to members belonging to a particular social group. In addition, the parameter of the Bedouin or urabn origin of speakers has to be taken into account and analyzed in the frame of a phonetical and phonological study, in order to explain the variations of some of the phonemes.
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Langue et identité en Lozère : singularités sociolinguistiques à l'aune d'un positionnement de chercheur de terrain-résident. / Language and Identity in Lozère : sociolinguistic singularities with regard to the positioning of a field researcher/resident.Sacleux, Patrick 11 December 2015 (has links)
Lorsqu'un chercheur s'installe sur un terrain de recherche durablement, en tant que résident, il est à même d'obtenir des réponses plus véridiques, de la part de ses enquêtés, que s'il était uniquement de « passage ». L'analyse thétique a été de mesurer le lien entre la faculté des natifs Lozériens de communiquer en langue vernaculaire avec leur sentiment identitaire dans une situation diglossique où la péjoration du « patois » n'est plus aussi prégnante que dans le passé. Dans le département le moins peuplé de France où la ruralité ne rime pas nécessairement avec l'isolement rural, les influences séculaires des départements limitrophes, ainsi que le mode de vie ancestral des Lozériens, ont forgé une identité commune ancrée autour de l'entraide, la convivialité, la générosité des propos, le partage des valeurs traditionnelles et l'accueil de l'Autre. L'utilisation du cadre théorique de l'interaction symbolique permet d'encadrer cette recherche pour cerner des représentations sociolinguistiques liées à la culture occitane. L'histoire de la Lozère, sa géographie, les zones géolinguistiques définies pour les enquêtes par entretiens, sont autant d'éléments épistémologiques qui permettent de mettre en exergue la ruralité, l'enclavement et la survie des populations autochtones et de tenter d'endiguer la substitution linguistique pour assurer une transmission de la langue d'héritage dans les générations futures afin d'éviter de répéter le traumatisme qu'ont subi les « anciens » lorsque l'emploi du « patois » était réprimandé dans le cadre d'une hégémonie linguistique en français à l'école. / When a researcher settles for a long time, as a resident, in his research field, he is able to obtain answers, from his/her interviewees, that are more truthful, than if he were to simply stay for a limited time there. The analysis of this dissertation was to measure the link between the ability from Lozerian natives to communicate in the vernacular language with their sense of identity in a diglossic situation where the stigmatization of that dialect is not longer as pregnant as in the past. In the least populated area in France where rurality does not necessarily mean rural isolation, the secular influences of nearby areas, as well as the ancestral way of life of the Lozerian natives, have forged a common identity anchored around mutual assistance, conviviality, the generosity of discourse, the sharing of traditional valeues and the welcoming of the Other. The use of the theoretical framework of symbolic interaction allows us to structure this research to grasp sociolinguictical representations linked to the Occitan culture. The history of Lozère, its geography, the geolinguistic zones defined for the field research, are all epistemologic elements that permit to showcase rurality, isolation and the survival of indigenous populations in order to try to contain the linguistic substitution to ensure the transmission of the heritage language in future generations so that we prevent the repetition of the trauma that older folks have felt when the use of the regional dialect was prohibited in the linguistic hegemonic framework in French, while in school.
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Pour une approche interculturelle de l'enseignement/apprentissage du FLE en milieu universitaire colombien : contexte, manques, besoins, propositions / For the integration of the intercultural component in the teaching / learning process of the FLE in the Colombian academic world : context, missings, needs, proposalsSoler Millan, Germana 28 November 2016 (has links)
Ce travail propose de décrire le contexte de l’enseignement/apprentissage du FLE en milieu universitaire colombien à travers l’exemple de l’université de Caldas, d’en identifier les manques, les besoins et de faire des propositions pour y remédier. Pour ce faire, il s’agira de décrire la situation du FLE en Colombie, puis de développer les notions théoriques qui guideront ce travail : interculturel, représentations, stéréotypes, didactique du FLE, etc. Nous décrirons ensuite notre méthodologie basée sur l’étude de deux terrains. Le premier est composé de deux corpus : étudiants et enseignants de l’université de Caldas à Manizales. Chaque corpus est constitué de deux enquêtes, un questionnaire sociolinguistique diffusé auprès de 258 apprenants et 20 entretiens d’étudiants ; un questionnaire diffusé auprès de l’ensemble des enseignants de FLE de l’université et l’entretien de tous ces enseignants. Enfin, le corpus du deuxième terrain est composé des entretiens de 6 professeurs de FLE colombiens installés en France. L’étude quantitative des questionnaires, et l’étude lexicométrique et de contenu de ces corpus nous aident à décrire un contexte d’enseignement où l’interculturel a peu de place dans l’enseignement du FLE, où le matériel et les conditions requis facilitant le travail d’une telle composante font défaut et où les représentations des apprenants et des enseignants peuvent influencer négativement la motivation et l’apprentissage du français. Par ailleurs, le deuxième terrain permet de confirmer que l’enseignement du FLE dispensé dans les universités colombiennes ne transmet pas les compétences interculturelles ni pragmatiques pour évoluer en contexte réel. A partir de ces résultats, nous ferons des propositions au niveau didactique comme politique pour l’amélioration de l’enseignement/apprentissage du FLE dans les universités colombiennes et pour une mise en valeur du FLE dans le pays. / The piece's aim is to describe the teaching and learning of French as a Foreign Language (FLE) in Colombia using the University of Caldas as an example. It is about identifying what is lacking, the needs and proposing what is necessary to remedy the situation. We will first describe the situation of FLE and develop theoretical concepts that guide this work : intercultural, representations, stereotypes, FLE teaching, etc. Furthermore, we describe our methodology based on the study of two fields. The first one is composed of two bodies of work: students and teachers of the University of Caldas. Each data consists of two surveys, a sociolinguistic questionnaire distributed to 258 students and 20 semi-structured interviews; a questionnaire distributed to all the FLE teachers of the university and an interview of all these same teachers. Finally, the body of the second field consists of 6 expatriate Colombian FLE teachers who have settled in France. The quantitative study of the questionnaires, and the lexicometric and content study of the data help us to describe an educational context where the intercultural does not have enough emphasis in the teaching of FLE, where the right material and the right conditions to aid the development of this skill do not exist and where representations of learners and teachers can negatively influence the motivation for learning French. Moreover, the second field confirms that the teaching of FLE in Colombian Universities does not transmit intercultural and pragmatic skills to evolve as one would receive living in France. From these results, we will make didactic and political proposals for improving the teaching/learning of FLE in the Colombian universities and for the development of the status of French in the country.
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L'adaptation de la didactique du français au contexte sociolinguistique du Vietnam / Adaptation of the didactic of French to sociolinguistic context of VietnamNguyen, Thi Phuong Hong 30 November 2012 (has links)
« Kem », « sôcôla », « actisô », « sơ mi », « cà ra vát », « cao su », « buýt », « ampli », « xăng », « xi măng », etc.. Ces mots vietnamiens sonnent-ils plus ou moins français ? Une partie du lexique de la langue vietnamienne vient du français qui a marqué le Vietnam de sa présence par la colonisation française durant environ un siècle (XVIIIe-XIXe) en Indochine en général et au Vietnam en particulier. Aujourd’hui, le régime colonial relève d’ouvrages historiques mais ces traces francophones perdurent encore dans les usages linguistiques actuels au Vietnam. Toutefois, ces ressources sociolinguistiques, qui ouvrent un riche potentiel en matière linguistique et culturelle, sont ignorées en didactique du français aux apprenants vietnamiens. Dans le but de vérifier l’importance de ces éléments, notamment à travers leur perception sociale par les Vietnamiens à l’heure actuelle, une enquête sociolinguistique a été réalisée sur le terrain. Les propositions didactiques présentées par la suite permettent de confirmer que la mise en avant de ces ressources francophones ou d’origine francophone au Vietnam constitue un facilitateur d’appropriation du français dans ce pays et ouvre vers une dynamique didactique plurilingue. / « Kem », « sôcôla », « actisô », « sơ mi », « cà ra vát », « cao su », « buýt », « ampli », « xăng », « xi măng », etc.. These Vietnamese words sound more or less French ? A part of vocabulary of the Vietnamese language comes from French which marked Vietnam from its presence by the French colonization for about a century (XVIII-XIX) in Indochina in general and in Vietnam in particular. Today, the colonial regime raise from history books but these French traces persist still in actual linguistic uses in Vietnam. However, these sociolinguistic resources, opening a rich potential for linguistic and cultural material, are ignored in teaching French to Vietnamese learners. In order to verify the importance of these elements, particularly through their social perception by the Vietnamese currently, a sociolinguistic survey was conducted in the field. Didactic proposals then presented permit to confirm that the highlighting of these French or French origin resources in Vietnam is a facilitator of appropriation of French in this country and opens to a dynamic multilingual didactic
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Étude sociolinguistique du français acadien du nord-est du Nouveau-BrunswickChiasson, Mélissa January 2017 (has links)
Cette étude porte sur le français acadien du nord-est du Nouveau-Brunswick en adoptant l’approche de la sociolinguistique variationniste (Labov, 1966, 1969, 1971, 1982, 1984). L’étude est basée sur 16 entrevues sociolinguistiques recueillies en 2013 à Caraquet et à St-Simon, deux municipalités dans la Péninsule acadienne. Le corpus est entre autres stratifié selon le réseau social, le sexe, l’âge des locuteurs afin d’explorer le conditionnement social et linguistique des variables ciblées par l’étude et de repérer des changements potentiels en cours par le biais des analyses effectuées en temps apparent.
Les objectifs principaux de la recherche sont de découvrir le fonctionnement de la grammaire sous-jacente du français acadien en menant une étude empirique et quantitative sur la variabilité sociolinguistique de deux variables morphosyntaxiques : (i) l’expression du futur et (ii) l’accord sujet-verbe de la troisième personne du pluriel. Pour ce qui est du futur, le Nouveau-Brunswick est la seule province à ne pas avoir été étudiée d’un point de vue sociolinguistique. Les résultats viennent alors compléter le portrait dressé sur le futur de quatre régions de chacune des provinces atlantiques (King et Nadasdi, 2003 ; Comeau, 2011) et montrent comment le futur en français acadien du Nouveau-Brunswick se comporte par rapport à celui des provinces voisines considérées comme conservatrices. Sur le plan de l’accord sujet-verbe de la troisième personne du pluriel, les résultats de cette étude sont comparés à celles menées avec des données datant d’il y a environ 25 ans (Beaulieu, 1995) d’une région voisine pour entre autres vérifier si les taux sont semblables ou à la baisse et voir si d’autres facteurs que le réseau social joue un rôle dans le maintien de la flexion. Un troisième domaine a aussi été étudié : les emprunts à l’anglais. L’analyse quantitative des emprunts dans un contexte francophone majoritaire permet d’examiner ce qui est emprunté, la fréquence et comment les emprunts sont intégrés dans la langue des locuteurs. Cette étude permet aussi de vérifier si la croyance populaire que le français canadien serait truffé d’anglicismes est fondée ou non.
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