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L'architecture domestique en Mésopotamie durant le 3ème millénaire av. J.-C.Robert, Manon 20 April 2018 (has links)
Cette étude se veut une analyse architecturale de plusieurs maisons privées mises au jour sur quelques (6) sites archéologiques du Dynastique Archaïque (3ème millénaire av. J.- C.) en Mésopotamie afin de déterminer s'il existait une "maison type" à cette époque dans cette région du monde antique. L'introduction définit les cadres chronologique et géographique de cette étude et explique les éléments de la grille d'analyse ayant servi à recueillir les données. Chaque chapitre (6) décrit d'abord un site en fonction des éléments suivants: l'historique des fouilles et leurs publications, la localisation du site et sa stratigraphie, les vestiges d'architecture domestique et les voies de circulation. Puis, il analyse les maisons du site d'après leurs composantes architecturales. Chaque chapitre se termine par une synthèse des données recueillies. La conclusion interprète les résultats obtenus, critique la qualité de la documentation et attire l'attention sur de nouvelles approches d'analyse face à ce type de matériel. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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La présence phénicienne en Syrie du Nord à l’Âge du Fer, 1000-500 av. J.C.Al-Olabi, Israa 04 1900 (has links)
RÉSUMÉ
Cette étude porte sur la présence phénicienne en Syrie du Nord uniquement pendant la première moitié de l’Âge du Fer, i.e entre 1000 et 500 av. J.C. Elle est fondée sur l’analyse des données archéologiques et littéraires des principaux sites côtiers de cette région, al Mina, Ras el Bassit, Tell Kazel, Tell Soukas et Amrit.
Après une présentation des caractéristiques culturelles de la civilisation phénicienne, j’aborde l’analyse de ces sites. Les données qui permettent de prouver une présence phénicienne dans la région s’avèrent nombreuses et j’en conclus que les Phéniciens devaient constituer une minorité importante de la population de ces sites, au même titre que les Grecs ou les Chypriotes, la majorité étant d’origine syrienne. Mais dans certains cas, notamment sur les sites les plus proches des grandes capitales phéniciennes, il n’est pas impossible qu’ils aient été majoritaires.
L’étude illustrera par ailleurs l’importance du rôle des cités de la Syrie du Nord dans les échanges commerciaux et culturels avec les autres cultures du Sud-Est du bassin méditerranéen, notamment celles de la Grèce, île de Chypre, de la Cilicie et de la Syrie intérieure. / ABSTRACT
This study investigates the Phoenician presence in North of Syria only during the first half of the Iron Age, i.e between 1000 and 500 BC. It is based on the analysis of literary and archaeological data of the coastal region, al Mina, Ras el Bassit, Tell Kazel, Tell Souka and Amrit.
After a presentation of the cultural characteristics of the Phoenician civilization, I turn to the analysis of these sites. The data that can prove a Phoenician presence in the region are many and I find that the Phoenicians constituted a significant minority of the population of these sites, like the Greeks or Cypriots, and the majority being of Syrian origin. But in some cases, particularly at sites near major Phoenician capitals, it is not impossible that they were the majority.
The study also illustrates the importance of the cities of North Syria in trade and cultural exchanges with other cultures of South-Eastern Mediterranean, including those of Greece, Cyprus, Cilicia and of inland Syrian.
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Les Gouverneurs d'Acre (Akka) entre 1750-1804Faour, Abdel-Aziz January 1981 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La présence phénicienne en Syrie du Nord à l’Âge du Fer, 1000-500 av. J.CAl-Olabi, Israa 04 1900 (has links)
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Les petites bronzes des divinités majeures de la Syrie romaine. Inventaire systématique et étude iconographique.Ghraoui, Nada 28 June 2006 (has links)
Les petits bronzes des divinités majeures de la Syrie romaine. Inventaire systématique et étude iconographique
L’étude des petits bronzes des divinités de la Syrie romaine et l’élaboration d’un catalogue les regroupant s’occupe de 381 statuettes qui représentaient, à mon avis, les huit divinités majeures honorées par les Syriens entre le Ier et le IV siècles de notre ère: Aphrodite/Vénus, Tychè/Fortuna, Eros, Zeus/Jupiter, Apollon, Héraclès, Dionysos/Bacchus et Adonis ; le choix des divinités fut basé sur la quantité des figurines retrouvées les représentant, prouvant ainsi leurs dominations religieuse et artistique dans la vie des anciens Syriens qui adoptèrent les divinités greco-romaines proches d’eux, nécessaires à leurs cultes, dieux qui avaient tissé des liens profonds avec les divinités locales agraires et astrales des triades syro-phéniciennes et arabes et qui symbolisaient les forces de l’univers, de la fécondité naturelle humaine et animale, de l’abondance, de la pluie, de la végétation et du renouveau de la Nature ; ces dieux les aidaient à affronter la mort et leurs apportaient le salut dans une période de guerre et d’instabilité en rappelant que « l’assimilation des divers aspects du dieu oriental à un dieu grec était un des trait du culte syrien de l’époque ». L’association des dieux grecs aux divinités syriennes fut établie donc selon le concept religieux syrien de la famille sacrée, les dyades et les triades divines liées au culte des divinités agraires. Ces divinités gréco-romaines avaient trouvé leurs homologues dans les panthéons syro-phéniciens, des fois dans le panthéon arabe, divinités qui se sont prêtées mutuellement les attributs et les aspects. Aphrodite/Vénus et Tychè/Fortuna incarnaient le rôle de la déesse-mère syrienne Astarté / Atargatis ; Zeus/Jupiter et Jupiter Héliopolitain représentaient le dieu-père Baalshamim/Hadad/Bêl; Héraclès étant l’incarnation de Melqart roi/héros légendaire et parèdre de la grande déess ;, Dionysos/ Bacchus et Adonis représentaient les dieux-fils des différentes triades ; Apollon fut choisi pour son association millénaire aux dieux phéniciens de Chypre combattants et guérisseurs comme Reshef, il fut l’hypostase et l’émanation du dieu suprême de Hiérapolis et de Héliopolis/Baalbeck dans son rôle de dieu du soleil et Eros qui n’avait point un homologue dans les triades syriennes fut choisi comme étant le compagnon et le fils bébé de la grande déesse.
-L’Introduction propose un aperçu global de la Syrie antique et de sa population avant et pendant l’occupation romaine, le rôle des statuettes dans la vie religieuse et sociale, le problème de la datation des figurines, l’histoire des collections syriennes et des collectionneurs.
-Les Figurines sont réparties en huit chapitres séparés ; chaque chapitre comprend l’étude de l’une des huit divinités gréco-romaines en soulignant son rôle dans les mythologies grecques et romaines, son image iconographique et typologique liée à ses prototypes grecs, son rôle joué en Syrie qui nous est connu d’après les textes anciens, les dédicaces, les évidences archéologiques et les monnaies, son association aux divinités indigènes, les images résultant de cette fusion et enfin un inventaire illustré comprenant les différentes statuettes retrouvées en terre syrienne liées à cette divinité, disposées selon un classement typologique attesté par les savants, chacune des figurines étant accompagnée d’un descriptif suivi d’un petit commentaire si nécessaire.
-Le Résumé rappelle les différentes étapes de la recherche en soulignant l’effet du syncrétisme religieux reflété sur les figurines et son importance en Syrie romaine durant cette époque.
N.B. Il me faut signaler l’absurdité et les lacunes des ouvrages traitant des mythes syro-phéniciens ainsi que les interprétations des noms divins syriens de la part des auteurs occidentaux ; ceci nécessite une ré-interprétation modernisée de ces mythes puisque les multitudes noms accordés à ces divinités représentaient en fait les adjectifs et les épithètes que les anciens Syriens attribuaient à une même et unique divinité suprême. La classification des Aphrodites et des Erotes qui manquent d’illustrations m’avait posé des difficultés.
Les statuettes de bronze retrouvées en Syrie étaient destinées à une clientèle riche et aisée, imprégnée par la culture gréco-romaine de l’époque. Ces Syriens hellénisés, qui constituaient la classe dirigeante, commerçante, éduquée, ouverte aux différentes civilisations et religions, pouvaient s’offrir des petits bronzes coûteux et parés de bijoux, une classe qui était souvent liée, par ses convictions religieuses et par les rituels cultuels, aux traditions de ses ancêtres.
Cette catégorie de Syriens avait bien embrassé le culte des divinités grecques et romaines sauf que, dans le choix fait lors de la commande ou de l’achat d’une figurine du panthéon gréco-romain, elle essayait de signaler la présence de leur divinité syrienne qui lui était associée soit dans l’iconographie, soit dans le rajout d’un symbolisme.
L’art grec était donc dominant dans la plastique des figurines des divinités représentées et trouvées en Syrie ; elles étaient liées à des types iconographiques grecs connus par les artisans syriens, connaissance prouvée aussi dans la création de figurines dites « de types hybrides » qui combinaient des attitudes liées à un ou plusieurs types iconographiques connus ; la présence de figurines de types inconnus de l’art grec prouve un individualisme et une grande liberté de la part des artisans syriens. Concernant l’apport syrien dans l’illustration des figurines, il dénote d’une grande connaissance des anciennes traditions artistiques et cultuelles archaïques syriennes, prouvée par un symbolisme typiquement syrien qu’on retrouve sur les statuettes et sur les bases des figurines marquant ainsi une continuité artistique traditionnelle accompagnant une continuité religieuse datant de l’époque protohistorique et qui était pratiquée dès le IIIe Millénaire dans l’art des cités-états syriennes d’Ebla, de Mari, d’Ugarit, de Byblos, d’Alep, d’Amrit, de Sidon, de Beyrouth et de Tyr ; cette connaissance se traduisait dans l’application de fines couches d’or ou d’argent sur la surface des bronzes, l’utilisation de diverses incrustations d’argent ou de pierres précieuses, la création de « pièces détachées » coulées séparément comme les bras, les poignets, la chevelure et les bijoux que les artistes appliquaient ultérieurement aux figurines, le rajout de différents bijoux et de tiares énormes à motifs de palmettes, le style du visage oriental arrondi rehaussé d’un léger sourire, les formes lourdes et épaisses des hanches rappelant la déesse archaïque syrienne de la fertilité, l’utilisation de la coiffure isiaque sur la tête des déesses rappelant le lien Astarté/Hathor/Isis. Les bases des figurines qui symbolisaient toujours le sacré étaient une élaboration contemporaine syrienne liée à l’époque gréco-romaine: travaillées avec soins, elle prirent des formes carrées, hexagonales, rectangulaires ou semi-rondes, étaient munies parfois de marches d’escaliers désignant la cella du temple de la déesse et il faudrait noter que les motifs granulés ou chevronnés dans leurs décorations étaient connus dans l’art de la ville millénaire d’Ebla.
Plusieurs textes d’auteurs anciens avaient mentionné une perpétuité dans les rites et les cultes millénaires archaïques des Syriens anciens pratiqués en Syrie romaine, prouvée par la consécration des rites et des divinités syriennes au IIIe siècle de notre ère bien après l’établissement du Christianisme comme le prouvent la trouvaille de 3 statuettes à l’iconographie grecque, figurant Aphrodite, Zeus et Adonis trouvés ensemble lors d’une fouille à Sidon, prouvant la consécration de la triade agraire divine d’Astarté, du dieu suprême et du dieu -fils ainsi que les nombreuses figurines liées à Zeus/Jupiter Héliopolitain et à la Vénus Héliopolitaine dont l’iconographie fut liée à celle des dieux archaïques orientaux.
Les représentations de la déesse Aphrodite /Vénus qui fut associée, dès son entrée en Syrie, aux grandes déesses locales de la fertilité, représentait aux yeux des Syriens, la déesse-mère, Astarté ou Atargatis, dont le culte dominait toutes les autres divinités, prouvé par le grand nombre de petits bronzes trouvés à son effigie, constituant la majeure partie du catalogue, dont le nombre est égal, jusqu’à présent, à 256 répliques. Son rôle s’étendait sur tous les domaines de la vie et de la mort chez les humains, incluant les domaines privés, publics, religieux, sociaux et surtout économiques, octroyant la fertilité et l’abondance ou la sécheresse et la misère, la paix ou la guerre.
Les statuettes concernant Aphrodite sont toutes plus ou moins fidèles aux prototypes grecs qu’elles représentaient, la présence de la déesse syrienne est constatée par les formes grasses et lourdes du corps comme le montrent les nos. 82, 97, 108,109 ou dans le port de grandes stéphanés/tiares comme le montrent les nos 59, 243, 245, 246, 256, ou dans la présence d‘un temple posé sur des bases munies de pattes de lion, l’animal lié à la déesse, comme le montrent les nos 21, 39, 59, 68, 73, 77, 99, 106, 117, 204, 206, ou dans le port des différents bijoux sur les nos 31, 91, 99, 129, 144, 166, 186, 200, 237, 251.
Dix types iconographiques grecs classiques et hellénistiques étaient liés aux représentations des figurines liées à la déesse Aphrodite :
La déesse nue était représentée sur 196 figurines, suivi de 33 Aphrodite à torse nu, les jambes drapées et 27 Aphrodite portant des tuniques moulantes et une draperie entourant les jambes.
Le type nu des divinités syriennes de la fertilité avait récolté 4 statuettes
Le type pudique de la déesse cachant sa nudité avec les variantes était très apprécié ; il fut représenté sur 58 statuettes dont 45 nues, 6 mi-drapées, 7 vêtues
Le type anadyomène essorant les cheveux avec les variantes est représenté sur 45 statuettes dont 40 nues et 5 mi-vêtues.
Le type de la Vénus d’Arles tenant le miroir et la pomme avec les variantes est représenté sur 28 statuettes dont 19 nues et 9 mi-vêtues
Le type se parant « Psélioumenè », mettant un collier ou un bandeau, parut sur 27 statuettes nues
Le type Cnidien cachant d’une main le sexe avec des variantes parut sur 22 statuettes nues
Le type accroupi parut sur 1 statuette nue
Le type menançant avec la sandale et ses variantes est rapporté sur 16 statuettes nues
Le type déliant la sandale est représenté sur 11 statuettes nues
Le type mettant le ceste parut sur 3 aphrodites nues
Pour les représentations de Tychès/Fortuna, la déesse des villes syriennes, elle s’associait à la grande déesse Astarté dans la maîtrise des villes et de ses habitants, dans la maîtrise de la destinée humaine, devient la parèdre du dieu-père et du dieu fils dans certaines cités; la déesse gréco-syrienne aux traits orientaux paraît sur les nos 25, 27 et 26 comme étant la déesse des villes portuaires de Tyr et de Césarée et sous les traits de la Vénus Héliopolitaine.
Concernant, Eros, il était le dieu-fils préféré de la déesse, figuré sous son aspect enfantin accompagnant la grande déesse sur plusieurs dizaines de représentations dont les nos 59, 68,69, 70,71,72, 73, 86, 91. Il figurait seul dans plusieurs attitudes libres, sans prototype défini selon le plaisir de l’artisan comme le montrent les nos 23, 27, 37,39 .
Zeus/Jupiter, en reprenant en Syrie le contrôle du monde cosmique, astral et humain sous les Séleucides et les empereurs romains, s’identifia sans peine aux grands dieux suprêmes et cosmiques, les Baals syro-phéniciens Hadad, Baalshamim ou Bêl, pour devenir Jupiter Héliopolitain, le dieu astral et cosmique qui, en reprenant son aspect archaïque ancestral, conquit le monde gréco-romain. Le dieu-père syro-phénicien fut à certain moment dépassé par la déesse astrale, qui régnait seule sur tout le monde humain sauf que son rôle avait pris un nouvel essor à l’époque romaine devenant le maître suprême du monde cosmique et humain, le grand régulateur du monde comme le fut Zeus/Jupiter héliopolitain. Les figurations de Jupiter Héliopolitain sont syriennes à cent pour cent, sans aucune influence grecque comme le montrent les nos 6 ,7, 8, 9 10, 11, 12 et 13
Apollon dieu archer et dieu oraculaire, associé aux dieux guerriers syro-phéniciens locaux de Chypre Nergal et Reshef dès la colonisation de l’île par les Phéniciens au IX-VIIIe siècle av.J.C., devient sous l’empire romain, le dieu du soleil, vénéré en Syrie, devenant ainsi l’hypostase des grands Baals syro-phéniciens Baalshamim et Hadad et figurait sous un aspect engainé auprès des dieux Hiérapolitains et Hélopolitains. Les figurines le représentant étaient travaillées selon le concept et le style grec comme le montre la figurine d’Isriyé, portant le no 1
Héraclès, dont les diverses légendes et mythes le rapprochaient de Melqart de Tyr, le dieu-fils et le parèdre d’Astarté, fut honoré en Syrie pour sa force physique et son héroïsme incarnant le dieu mourant et renaissant, le dieu qui procurait la victoire et le salut contre la mort ; il figurait sur les statuettes selon les types iconographiques classiques sans aucune influence syrienne sauf pour le no 1 qui rappelle les figurations des dieux sémitiques, brandissant de la main droite la massue levée près de la tête.
Dionysos figuraient sous les traits grecs, selon les types classiques déjà connus, ces représentations étaient peu nombreuses bien qu’il était un des grands dieux de l’histoire des religions .
Les représentations d’Adonis n’étant pas liées à un type iconographique connu du dieu, il me semble que le type fut élaboré à Sidon selon des critères syriens comme la présence d’un phallus sur la base qui rappelle son rôle de dieu de la fertilité et de la semence, la chevelure frisée et le visage rond de la figurine no 1 rappelant son origine orientale, le modèle du manteau porté en biais sur le torse ne se trouvant sur aucun des documents iconographiques connus.
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Les tombes ordinaires de l’âge du Bronze ancien et moyen à Chagar Bazar / Ordinary graves at the Chagar Bazar during the Early and Middle Bronze AgesLéon, Sophie 24 November 2012 (has links)
Le site de Chagar Bazar situé dans la Jezireh syrienne est fouillé conjointement, depuis 1999, par la Direction Générale des Antiquités de Syrie et l'Université de Liège. 165 tombes ordinaires de l'âge du Bronze ancien et moyen ont été découvertes entre 1999 et 2010 et ce sont ces tombes qui sont étudiées dans ma thèse de doctorat. Le nombre relativement élevé de sépultures sur le site ainsi que le soin relatif apporté à leur examen permettent d'avoir à notre disposition un corpus important tant sur la quantité de données récoltées que sur leur qualité. En effet, si des tombes sont souvent mises au jour sur d'autres sites, elles ne font pas toujours l'objet d'une attention particulière de la part des archéologues. Les renseignements fournis par ces fouilles sont de plusieurs ordres : ils concernent principalement les aménagements funéraires, le mobilier déposé dans la sépulture et les ossements exhumés. Leurs analyses nous apporteront des informations, dont certaines inédites, notamment sur les offrandes animales. Une comparaison des tombes de Chagar Bazar (aménagement de la sépulture, matériel funéraire, restes osseux) avec celles de la Jezireh syrienne permet de montrer les convergences et divergences des tombes de Chagar Bazar avec l'ensemble des sépultures mises au jour dans la région L'étude présentée sera donc l'occasion de faire de Chagar Bazar un site de référence pour l'étude des tombes et pratiques funéraires dans la Jezireh au Bronze ancien et moyen. / A joint team of the General Direction of Antiquities of Syria and the University of Liege resumed since 1999 the excavations at Chagar Bazar located in the Syrian Jezireh. Between 1999 and 2010, 165 ordinary graves dating to the early and Middle Bronze Ages are excavated and they are studied in my PhD thesis. Thanks to the important number of excavated graves which were studied with relatively great care in the field, we have at our disposal an significant corpus of data which is relevant as far as the quantity and the quality of the informations are concerned. Indeed the graves are rarely excavated with comparable care and so richly documented in the other sites of the Syrian Jezireh. The excavations yielded many kind of informations, mainly on the funerary structures but also on the funerary deposits as well as on the human and animal bones ; some features are even original and not studied in detail until now elsewhere, as the animal offerings in the graves. The comparison, using all known details, between the rgaves excavated in Chagar Bazar and those discovered in the other sites of the Syrian Jezireh allows to highlight the points of convergence and divergence in the frame of funerary customs in the region. Thanks to the study of this new data, Chagar Bazar should be a reference site for a further investigation of graves and funerary customs in the Jezireh during the Early and Middle Bronze Ages.
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Tracer des limites, les franchir : essai sur la notion de frontière, en Syrie, à la fin du deuxième millénaire avant Jésus-Christ. / Tracing Boundaries, Crossing Boundaries : An Essay on the Concept of “Border” in Syria at the End of the Second Millennium BCRacine-Dognin, Elisabeth 09 January 2015 (has links)
Si, comme nous le suggérons, le mot « frontière » désigne un lieu de contact et d’échanges entre deux espaces plutôt qu’une ligne de séparation bien tracée, de nombreuses frontières existent, politiques, sociales, culturelles, linguistiques dans un Proche-Orient ancien qu’on qualifie souvent de « monde sans frontières » parce qu’il partage la même culture cunéiforme. Du XIVe siècle av. J.-C. au début du XIIe, les États syriens sont dans la mouvance successive d’empires puissants, Mitanni, Égypte, Hatti, qui se les disputent et fixent leurs frontières politiques, tandis que les frontières juridiques (de qui est-on justiciable ?) ou économiques (qui édicte les obligations fiscales ?) se superposent. Dans une Syrie où les langues parlées sont diverses, il existe, et même il se crée, des « entre-deux » linguistiques. Les zones frontières sont traversées sans cesse, volontairement (nomades, marchands) ou sous la contrainte (captifs). Dire qui est « un étranger » n’est possible en Syrie que de façon relative. Cependant, ni tout à fait étranger, ni membre de la communauté, un étranger résident peut, parce qu’il bénéficie d’une certaine protection et peut s’intégrer, devenir un de ceux par lesquels les cultures se transmettent. / If, as we would define it, the word “border” indicates a place of contact and exchanges between two spaces rather than a well-drawn line of separation, numerous borders exist: political, social, cultural, linguistic in an Ancient Near East often characterized as “a world without borders” since it shares the same cuneiform culture. From the fourteenth century BC to the beginning of the twelfth, the Syrian States have belonged to successive spheres of influence of powerful empires, Mitanni, Egypt, Hatti, which dispute them between themselves and fix their political borders, whereas the legal borders (to which jurisdiction you are under?) or economic ones (which authority imposes the tax obligations?) overlap. In Syria where the spoken languages are diverse, linguistic interspaces exist, are even created. Fringe areas are crossed ceaselessly, voluntarily (nomads, traders) or under duress (captives). To determine who is “a foreigner” is only possible in Syria in a relative manner. However, neither a true foreigner, nor a member of the community, a “resident foreigner” (since he is partly protected and may become integrated) can be one of these through whom the cultures are passed on.
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Commerce et transformation des produits d’arbres et d’arbustes (bois, fruits frais et secs, racines, rameaux, feuilles, fleurs, graines, farine, poudre, parfum, encens, vin et huile) pour l’architecture, l’économie, la médecine, le culte et la magie à Ougarit et dans les royaumes et les empires environnants et au Bronze récent, d’après les données des sciences naturelles, des sources archéologiques et épigraphiques / Trade and transformation of the Trade and transformation of the products of trees and shrubs (wood, fresh and dried fruits, roots, leaves, flowers, seeds, flour, powder, shoots, perfume, incense, wine and oil) for architecture, economic, medicine, religion and magic in Ugarit and the surrounding kingdoms and empires in the Late Bronze Age, according to data from the natural sciences, the archaeological and epigraphic sourcesAlsayed, Mahmoud 01 June 2011 (has links)
Le sujet de cette étude est le commerce et l’utilisation de divers produits issus d’arbres et d’arbustes dans le royaume d’Ougarit, situé sur la côte de la Syrie et dont la documentation écrite nous renseigne sur l’époque du Bronze récent, principalement les XIVe et XIIIe siècles avant J.-C. Ce royaume est particulièrement bien connu grâce aux milliers de tablettes trouvées depuis 82 ans sur le site de Ras Shamra et plus récemment sur celui de Ras Ibn Hani. Ces tablettes sont écrites très majoritairement dans deux langues et deux systèmes d’écriture cunéiforme : d’une part, la langue locale, baptisée « ougaritique », notée grâce à un système alphabétique, d’autre part, l’akkadien babylonien, noté selon un système logo-syllabique. A cheval entre la côte et la montagne, ce royaume était situé entre les deux grandes régions pourvoyeuses de bois dans la plus haute antiquité, comme en atteste la documentation égyptienne et mésopotamienne, ainsi que la Bible, la montagne libanaise et l’Amanus. Le lieu est donc particulièrement important pour ce sujet. Après un aperçu géographique, démographique, linguistique, historique et économique sur le royaume d'Ougarit, nous avons étudié successivement l'ébène, le pin et le sapin, le cèdre, le genévrier, le cyprès, le buis, le ¶rgz, le palmier, l’olivier et le bois-¶lmg, ainsi que le vignoble, la vigne et ses produits.Nous avons commencé chaque chapitre par une identification botanique et linguistique. Puis nous avons tenté de situer quelles étaient les régions qui étaient les sources principales de ces richesses naturelles. Ensuite, nous avons établi un aperçu historique sur le commerce des produits d'arbres et d’arbustes et sur les moyens de transport. Nous avons tenté de préciser leur nature, leur quantité, leur qualité, leur poids et leur prix à Ougarit et à l'extérieur. A la fin, nous avons étudié les diverses utilisations et leur rôle dans l'artisanat, la médecine, la religion et la magie dans l'antiquité. Ce faisant, il nous a été donné aussi d’approcher la valeur symbolique de ces arbres et de ces bois. / The subject of our dissertation is the trade and use of various products derived from trees and shrubs in the Kingdom of Ugarit, located on the coast of Syria and whose written documentation informs us about the Late Bronze Age, mainly fourteenth and thirteenth centuries BC. The kingdom is well known thanks to the thousands of tablets found in the last 82 years on the site of Ras Shamra and more recently that of Ras Ibn Hani. These tablets are written overwhelmingly in two languages and two systems of cuneiform writing: first, the local language, called “Ugaritic”, noted in an alphabetic system, on the other hand, the Babylonian Akkadian, noted by a logo-syllabic script. Situated between the coast and mountains, this kingdom was located between two major regions suppliers of timber in the most remote antiquity, as evidenced by Egyptian and Mesopotamian literature and the Bible, the Lebanese mountains and the Amanus mountain. The place is thus particularly important for this topic. Following an overview of geographical, demographic, linguistic, historical and economic on the kingdom of Ugarit, we studied successively ebony, pine and fir, cedar, juniper, cypress, boxwood, ¶Rgz, palm-tree, olive-tree, ñlmg-wood and vineyard, the vine and its products .We started each chapter with a botanical and linguistical identification. We tried to locate what were the areas that were the main sources of these natural resources. Then, we established a historical overview on the trade in products from trees and transportation. We tried to clarify their nature, quantity, quality, weight and price in Ugarit and outside. Finally, we examined the various uses and their role in craft, medicine, religion and magic. In doing so, we could also approach the symbolic value of these trees and woods.
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International relations and Syria's first military rule, 1949 : Husni al-Zaim, the Hashemites, the Arab-Israeli conflict and Western powers / Les relations internationales et le premier régime militaire syrien, 1949 : Housni al-Zaim, les Hachémites, le conflit israélo-arabe, et les puissances occidentalesRihan, Carl 01 December 2017 (has links)
Considéré comme un tournant dans l'histoire de la Syrie moderne, les raisons qui ont conduit Housni al-Zaim, Commandant des Forces Armées Syriennes en 1949, à effectuer son coup contre le président Kouatli, ce qui l’a conduit à prendre les décisions qui ont été les siennes sur le plan syrien mais surtout au niveau de la géopolitique moyen-orientale, restent ouvertes aux interprétations. L'objectif de cette thèse de doctorat est de fournir une nouvelle interprétation historique de l'interaction entre le principal protagoniste du premier coup d’Etat en Syrie, Housni al-Zaim, d'une part, et les acteurs moyen-orientaux et internationaux d'autre part, à travers l'étude de sources précédemment inexploitées et le réexamen de certaines déjà étudiées. Méthodologiquement, nous employons l'approche de Collingwood, « l’histoire étant le vécu, par l’historien, des pensées passées de son sujet d’étude », en nous penchant ainsi sur la reconstruction progressive des expériences de tous ceux qui furent impliqués dans les évènements du premier coup d’Etat de 1949, pour pouvoir nous prononcer sur la nature de la relation et de l’interaction, tout au long du régime d’al-Zaim avec les puissances étrangères, et jusqu’à quel point cette relation et interaction a-t-elle influencé le déroulement des événements. Notre étude s'appuie sur un large éventail de sources qui compose ainsi notre inventaire, et qui comprendra le plus grand nombre de mémoires et témoignages de personnalités et d'acteurs-clés rédigés en langue arabe, complétés par des rapports des services de renseignements libanais et américains, ainsi que par des documents d’archives diplomatiques françaises, britanniques et américaines. / Although considered to be a turning point in the history of modern Syria, the reasons that led Housni al-Zaim, the commander of the Syrian Armed Forces in 1949, to effectuate his coup against President Kouatli, as well as the reasons that led him to take the decisions he did in the course of his reign, decisions that both impacted Syria and Middle Eastern geopolitics, remained open to speculation. The objective of this doctoral dissertation is to provide a new historical interpretation of the interaction between Syria’s first coup d’Etat’s main protagonist – Husni al-Zaim, on one hand, and the regional and international actors on the other, an interaction that has long been a matter of discussion and speculation, through the study of previously untapped sources and the re-examination of some that have already been studied. Methodologically, we are employing Collingwood’s approach of history as the historian’s re-living of his subject’s past experience, by using a select number of sources to understand al-Zaim’s approach towards regional and international relations, in an attempt to first reconstruct the personal experiences of al-Zaim, and as much as possible, all of those of the protagonists of the events that his rule witnessed, so as to finally give our verdict on the extent to which this interaction with foreign actors influenced the turn of the events that his rule witnessed. Our study draws on a wide range of sources making up our inventory, which includes the largest number of memoirs and testimonies of key figures and actors written in Arabic, complemented with Lebanese and American intelligence reports, as well as with French, British and American diplomatic documents.
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Traditions céramiques en Jezira occidentale au IIIe mill. av. J.-C. : la poterie du secteur B de Tell Chuera / Ceramics Traditions in Western Jezira during theThird Millenium B.C. : The Pottery from Tell Chuera, Area B.Babour, Taos 28 March 2017 (has links)
L'étude des poteries mises au jour dans un secteur de production (secteur B) associé aux activités économiques de l'un principaux temples du site de Tell Chuera (Syrie du Nord) permet d'appréhender les modes de production, de diffusion et d'utilisation des céramiques de ce centre urbain, vers 2500 av. J.-C. Après une présentation des cadres géographique, historique et historiographique de cette étude, une synthèse des données disponibles rappelle les caractéristiques techniques et morphologiques propres aux assemblages de Jezira occidentale et des régions voisines pendant la période EJZ 3, de façon à confronter la composition de ces assemblages aux données existantes sur la production, la diffusion et la fonction des poteries dans ces diverses régions. L'analyse technologique, archéométrique et morphologique du corpus montre la caractère spécialisé des productions pendant cette période. Toutefois, les potiers de Tell Chuera ne maîtrisaient que partiellement l'utilisation du tour. Outre les choix effectués en raison des contraintes techniques liées au façonnage de certaines formes, l'analyse met en évidence le caractère techno- et morpho-fonctionnel de certaines poteries, en particulier celles destinées au stockage et à la cuisson. La morphométrie des récipients ne permet cependant qu'une approche fonctionnelle limitée et souligne la nature multifonctionnelle des vases. À l'exception de rares espaces dans lesquels la présence d'installations et de mobilier permet de restituer les activités auxquelles ils étaient dédiés, le contenu des vases retrouvés in situ reste inconnu. Finalement, l'étude comparative permet de situer le corpus dans le contexte régional et interrégional de la fin de la période EJZ 3a/ EME 3. Outre l'existence de réseaux de distribution régionaux dans le wadi Hamar, peut-être jusqu'à la vallée du Balikh, les parallèles témoignent d'échanges à l'échelle interrégionale et attestent en particulier l'importation de denrées depuis le bassin de Karababa. / The study of the pottery coming from a production area (Area B) associated with economic activities of one of the main temples of Tell Chuera (Northern Syria) provides insight into the production, the distribution and the use of ceramics at this urban center, in 2500 BC. After providing an overview of the geographical, historical and historiographical framework, this study presents a synthesis focusing on the specific features of the EJZ 3 assemblages in the Western Jezira and in the neighboring regions. This aims to collect available data on the production, the distribution and the function of pottery in these different regions. The technological, archaeometric and morphological analysis of the pottery from Area B clearly shows the specialization of productions at this time. However, the potters of Tell Chuera only partially mastered the use of the wheel. Inaddition to the choices made due to shaping technical constraints of some forms, this analysis also highlight the techno- and morpho-functional characteristics of certain pottery, particularly those used for storage and cooking. The morphometry of the containers, however, allows a quite limited functional approach and emphasizes their multifunctional nature. Except for a few areas, where installations and small finds provide information on the activities carried out there, the content of the vases found in situ remains unknown. Nevertheless, the comparative study of the pottery highlights interregional exchanges and the importation of commodities at Tell Chuera from the Karababa basin.
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