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Construction des espaces urbains et rénovation d'un quartier de Shanghai : la problématique de la migration et du changement socialZhao, Yeqin 19 November 2008 (has links) (PDF)
L'objectif de notre thèse était d'analyser la complexité des rapports entre des migrants venus de campagnes chinoises et des habitants locaux, souvent eux mêmes d'anciens migrants, ceci dans un contexte d'appropriation d'un quartier populaire de Shanghai voué à la rénovation. Notre thèse entend montrer : 1) que l'on doit étudier les transformations urbaines à partir des activités et de choix concrets des habitants qui « font » la ville ; 2) comment les migrations et la mobilité des populations transforment les villes des pays émergents et comment se construisent les nouvelles sociétés urbaines chinoises ; 3) qu'il faut réfléchir, à partir du terrain urbain, à la question de la spécificité chinoise et interroger ses limites.
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Migrer près de chez soi : trajectoires résidentielles et migratoires de membres des « classes moyennes » dans un espace frontalier franco-belge / Migrating close to home : residential and migratory trajectories of middle class members in the Franco-belgian areaClement, Garance 04 April 2018 (has links)
Au sein de l’Union Européenne, les classes moyennes occupent une place charnière dans la construction politique et médiatique des processus migratoires. Entre comportements de grands mobiles aveugles aux frontières et migrations de classes populaires accusées de « profiter » de l’Europe, elles sont celles à qui l’on prête des aspirations à la réussite sociale et qui semblent le mieux incarner un idéal de libre circulation. Dans cette thèse, nous avons cherché à déconstruire l’idée d’un espace européen ouvert et ascensionnel en allant étudier ces migrations au plus près des frontières françaises, dans l’espace frontalier belge qui borde l’agglomération lilloise. Marqué par une forte continuité urbaine, une communauté de langue et une longue tradition d’entremêlement des populations, cet espace apparait comme l’un des plus intégré d’Europe. De fait, depuis les années 2000, de nombreux français passent la frontière pour mieux se loger tout en conservant un ancrage fort en France. L’examen de leurs trajectoires résidentielles et migratoires montre cependant que ces mouvements ne sont pas uniformes et éclairent au contraire des inégalités d’appropriation de l’espace européen / Middle class members are said to be those who can benefit most from migration within the EU. In this research I looked at how their migrations concretely take place in a Franco-Belgian cross-border area. There, undreds of French citizens leave their home country each year to get a new home on the other side of the border while keeping their job and many activities in France. The analysis of their residentiel and migratory trajectories reveal the inequalities that remain in a so called open area
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Se loger dans un quartier tremplin : trajectoires et stratégies résidentielles des familles immigrantes à Parc-Extension et Saint-Michel, MontréalReiser, Chloé 12 1900 (has links)
Thèse réalisée en cotutelle internationale entre l'Université de Montréal et l'Université de Paris. / Cette recherche de géographie urbaine et sociale porte sur les trajectoires et les stratégies résidentielles des familles immigrantes à Saint-Michel et Parc-Extension, deux inner suburbs d’immigration de Montréal. S’ils sont encore désignés par les chercheur·se·s comme des espaces tremplins, les deux quartiers ne semblent plus favoriser la mobilité sociale et spatiale des nouveaux et nouvelles arrivant·e·s. Alors que la plupart des locataires à faible revenu vivent des situations de logement précaires dans le secteur privé, quelques familles immigrantes parviennent à accéder au secteur social.
Comment expliquer la stabilisation résidentielle des familles immigrantes à Parc-Extension et Saint-Michel et l’accès au logement social d’une minorité au sein de ces quartiers tremplins ? Si l’on a tendance à envisager les familles immigrantes comme des individus multi-déterminés sur le marché du logement, ces dernières sont pourtant capables d’arbitrer. L'idée est de redonner une certaine capacité d’agir aux familles en insistant sur leur intentionnalité dans la recherche et dans les choix successifs de logement, tout en montrant comment ces stratégies résidentielles sont conditionnées par des barrières spécifiques, liées notamment à leur identité immigrante.
À cet effet, j’articule différentes méthodes qualitatives. Menés auprès de 61 familles immigrantes, les entretiens semi- directifs complétés par la démarche de photographie participative constituent le socle de l'analyse. Si j’utilise les extraits d’entretien et les photos pour comprendre la complexité des arbitrages résidentiels et du processus de recherche de logement, le travail systématique d’encodage des entretiens me permet de reconstituer les trajectoires des ménages sur le temps long depuis leur arrivée à Montréal. La trentaine d'entretiens semi-directifs menés auprès des bailleurs sociaux, des élu·e·s et des urbanistes, ainsi que l'observation participante conduite comme bénévole au sein d'un organisme communautaire dans chacun des quartiers apportent un point de vue extérieur sur les structures qui s'imposent aux familles.
Loin de faire leurs choix simplement en fonction de leur identité immigrante, la plupart des familles élisent leur logement et leur quartier en tant que parents, les enfants étant placés au cœur des stratégies résidentielles. Cependant, la structure de l’offre résidentielle, les problèmes de diffusion de l’information ou encore les discriminations des propriétaires et des institutions provoquent un tri social où les ménages immigrants les plus insérés parviennent à obtenir des logements abordables de bonne qualité, tandis que les familles les plus vulnérables sur le plan économique, social et culturel sont reléguées au parc social de fait. Les transformations en cours dans les deux quartiers viennent affecter les projets des familles interrogées et renforcer leur précarité résidentielle. Alors que j’interroge le maintien à terme de la fonction tremplin à Saint-Michel et Parc-Extension, les organismes de défense des droits des locataires s’organisent pour tenter de combler l’inaction des pouvoirs publics.
En adoptant une position théorique et méthodologique intermédiaire au sein des études sur les trajectoires résidentielles, cette thèse propose d’ouvrir de nouvelles perspectives de recherche sur les recompositions urbaines et les mobilités résidentielles à l'œuvre dans les quartiers tremplins des grandes métropoles canadiennes. / This research in urban and social geography investigates the residential trajectories and strategies of immigrant families in Saint-Michel and Parc-Extension, two inner suburbs of immigration in Montreal. While researchers still refer to them as transitional spaces, these two neighborhoods no longer seem to foster the social and spatial mobility of newcomers. Whereas most low-income tenants live in precarious housing situations in the private sector, a handful of immigrant families manage to access the social sector.
How can we explain the residential stabilization of immigrant families in Parc-Extension and Saint-Michel and the access to social housing of a minority within these transitional neighborhoods? If there is a tendency to view immigrant families as multi-determined individuals in the housing market, they are still capable of decision-making. The idea is to give back a certain ability to act to families by insisting on the intentionality in their search and successive housing choices, while showing how these residential strategies are affected by specific barriers, notably related to their immigrant identity.
To do so, I combine several qualitative survey techniques. Semi-directive interviews and a participatory photography project with 61 immigrant families form the basis of this analysis. If I use the interview transcripts and the photographs to understand the complexity of the residential choices and the housing search process, the systematic work of encoding the interviews helps me to reconstruct the long-term trajectories of the households since their arrival in Montreal. The thirty or so semi-directive interviews conducted with social landlords, elected officials and urban planners, as well as the participant observation carried out as a volunteer within a community organization in each neighborhood, provide an outside perspective on the structures which prevail over these immigrant families.
Far from simply making choices on the basis of their immigrant identity, most families select their homes and neighborhoods as parents, the children being at the heart of their residential strategies. However, the structure of the housing supply, information dissemination issues or discriminatory practices by landlords and institutions lead to a social stratification in which the most integrated immigrant households manage to obtain good quality and affordable accommodation, while the most economically, socially and culturally vulnerable families are relegated to the de facto social stock. The ongoing changes in the two neighborhoods affect the projects of the interviewed families and increase their residential insecurity. While I am questioning the long-term continuation of the gateway function in Saint-Michel and Parc-Extension, tenant rights organizations try to compensate for the inaction of public authorities.
With a theoretical and methodological intermediate position within studies on residential trajectories, this thesis aims to open up new research perspectives on urban restructuring and residential mobility at work in the transitional neighborhoods of major Canadian cities.
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Étude exploratoire du soutien social dans le processus menant à l'hébergement des aînés en perte d'autonomieTruchon, Martin 07 1900 (has links)
Contexte : Au Québec, la très grande majorité des personnes âgées vivent dans un logement conventionnel. Pour celles qui sont en plus grande perte d’autonomie et qui ont besoin d’un environnement adapté à leurs besoins, soit environ 12 % de la population âgée de 65 ans ou plus en 2006, les options sont relativement limitées. Au 1er rang, on retrouve les résidences privées, pour ceux et celles qui en ont les moyens. Pour les autres, il y a les centres de soins de longue durée publics ou privés. Viennent ensuite les organismes sans but lucratif qui opèrent des projets résidentiels pour aînés, les communautés religieuses qui accueillent des personnes âgées dans leurs résidences, les ressources intermédiaires, les ressources de type familial, les habitations à loyer modique pour personnes âgées et les coopératives d’habitation. Les ressources alternatives du type projets novateurs arrivent en dernière position, ce qui explique que l’on en sait encore très peu sur la transition vers ce type d’hébergement.
Problème et objet de recherche : La transition vers un milieu de vie substitut est un processus qui peut être potentiellement stressant dans la vie d’une personne âgée. Son réseau de soutien peut être appelé à jouer un rôle important pour l’aider à vivre cette transition avec plus de facilité. Si la littérature sur le soutien social est abondante, elle est plus limitée en ce qui concerne la relation entre le soutien social et la transition en milieu d’hébergement. La plupart des travaux recensés étudient les conséquences de l’hébergement durant les mois qui suivent le relogement. Quelques études analysent le processus décisionnel mais rares sont celles qui s’intéressent à toutes les étapes du processus qui précèdent le relogement. La plupart des recherches analysent surtout le point de vue des aidants et parfois celui des professionnels. Celui des personnes âgées est moins connu.
But et objectifs : Le but de cette étude consiste à mieux comprendre comment opèrent les différentes formes de soutien social auprès des personnes âgées durant les diverses étapes du processus de transition en milieu d’hébergement. Plus précisément, elle vise à mieux comprendre comment ces personnes perçoivent les différents types de soutien apporté par leur réseau de soutien durant la transition, la signification que prend pour elles l’aide reçue, les besoins auxquels répond le soutien reçu et pourquoi elles apprécient ou non le soutien reçu.
Cadre conceptuel : Cette recherche de type exploratoire et rétrospective se situe dans une approche des parcours de vie. La transition en milieu d’hébergement est étudiée comme un processus faisant partie de la trajectoire résidentielle de la personne. On privilégie une approche interactionnelle et constructiviste du soutien social qui accorde une attention plus grande aux interprétations subjectives des personnes faisant partie des réseaux de soutien.
Méthodologie : On a interviewé huit (8) résidents (6 femmes et 2 hommes) de 64 ans ou plus, vivant dans un milieu d’hébergement alternatif de type projet novateur : les Habitations St-Christophe, une ressource alternative située dans la ville de Laval au Québec. Les perceptions des sujets du soutien social reçu durant la transition sont analysées à l’aide de la théorisation ancrée, la plus appropriée pour comprendre de l’intérieur le point de vue des participants.
Résultats : L’analyse des perceptions des résidents interviewés du processus qui les a conduits aux Habitations St-Christophe a permis de mieux comprendre l’influence de leurs trajectoires résidentielles, les transitions ayant mené à leur hébergement, leurs perceptions du processus décisionnel et du rôle joué par des tiers dans les décisions prises, ainsi que les motifs de ces décisions, de même que le rôle joué par le soutien social durant la transition. Trois modèles de réseaux ont été identifiés, en tenant compte de la fréquence des contacts, de l’intensité des liens et de la disponibilité du soutien. Les formes les plus importantes de soutien reçu ont été identifiées à partir des perceptions des sujets de l’aide émotionnelle, instrumentale et cognitive fournie pendant la transition et de leur appréciation du soutien reçu. L’analyse a permis d’identifier deux modèles de transition (transition réfléchie, préparée et anticipée versus transition précipitée) et deux modèles de soutien (soutien valorisé versus soutien peu valorisé).
Conclusions : Outre les éléments de convergence et les points de divergence observés entre nos résultats et la littérature, un certain nombre d’enseignements ont été retenus au niveau de l’intervention. Ceux-ci concernent les conditions gagnantes à mettre en place par les gestionnaires des services publics, certains principes à respecter dans les interventions, les mesures à prendre pour améliorer les interventions des professionnels et les interventions à mettre en place à l’intention des personnes âgées et de leurs proches aidants. / Context : In Quebec, a vast majority of senior citizens live within the community. For the elderly who has greater difficulty or who needs to be in an environment adapted to their specific needs are about 12% of the population aged 65 years and over in 2006, the options are relatively limited. Firstly, we have private seniors homes, for those who can afford it. Next, we have non-profit organizations that provides housing projects for the elderly; religious communities who welcomes senior citizens in their homes; board and care homes; foster and care homes; low-income public housing for the elderly and cooperative housing. Then, lastly we have the innovative projects of alternative model housing, which explains that very little is known on the transition towards this type of habitation.
Subject : The transition towards supportive housing is a process that can be potentially stressful for senior citizens. Their support network may be called upon to play an important role to help make the transition easier for the individuals involved. If the literature on the social network is abundant, it is even more limited when it comes to the relationship between the social support and the transition to supportive housing. Most censuses done, studies the effects after relocation. Some studies analyse the decision making process but it is rare that they are interested in every step of the relocation process. The majority of researchers analyses the perception of caregivers, and sometimes those of professionals. That of the elderly less is known.
Goals & Objectives : The goal of this study helps to better understand how the various forms of social support operates close to the elderly during the different stages of the transition process in supportive housing. More precisely, it helps to understand how these people perceive the different types of support received from their networks during the transition, the meaning of help received, the support responds to the needs and why they appreciate or not the support received.
Conceptual Framework : This exploratory and retrospective study has a life course approach. The transition to supportive housing is studied as being part of the residential trajectory process of the person. We prefer an interactive and constructive approach to the social support, which accords more attention to the subjective interpretations of the people who are part of the social networks.
Methodology : We interviewed eight residents (6 females and 2 males) aged from 64 years or more living in an innovative project of alternative model of housing : Les Habitations St-Christophe, an alternative resource located in the city of Laval, in the province of Quebec, Canada. The subject perceptions of the social support received during the transition were analysed with the grounded theory, the most appropriate strategy for better understanding of residents’ perceptions.
Results : The analysis of the residents’ perceptions of the housing process at the Habitations St-Christophe gives a better understanding of the influence on their residential trajectories, housing transition, their perceptions of the decision making process, role played by others relatives in this process, as well as motivations, also the role played by the social support group during this transition. Three network models were identified, taking into account the frequency of the contacts, intensity of the links, and the support available. The most important forms of support received were identified from the subjects’ perceptions of emotional, instrumental, and cognitive help or assistance received during the transition, and their satisfaction level of the assistance given by their relatives. The analysis revealed two transition models (anticipated, considered and prepared transition versus precipitated transition) and also two support models (valued support versus not valued support).
Conclusions : In addition to the convergence elements and different points observed among our results and the literature, a number of practice lessons for the intervention were found. These include certain conditions to be put in place by managers in the public services, some principles to respect when intervening by the professionals, measures to take to improve the operations, and the interventions to take for seniors citizens and the caregivers.
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Étude exploratoire du soutien social dans le processus menant à l'hébergement des aînés en perte d'autonomieTruchon, Martin 07 1900 (has links)
Contexte : Au Québec, la très grande majorité des personnes âgées vivent dans un logement conventionnel. Pour celles qui sont en plus grande perte d’autonomie et qui ont besoin d’un environnement adapté à leurs besoins, soit environ 12 % de la population âgée de 65 ans ou plus en 2006, les options sont relativement limitées. Au 1er rang, on retrouve les résidences privées, pour ceux et celles qui en ont les moyens. Pour les autres, il y a les centres de soins de longue durée publics ou privés. Viennent ensuite les organismes sans but lucratif qui opèrent des projets résidentiels pour aînés, les communautés religieuses qui accueillent des personnes âgées dans leurs résidences, les ressources intermédiaires, les ressources de type familial, les habitations à loyer modique pour personnes âgées et les coopératives d’habitation. Les ressources alternatives du type projets novateurs arrivent en dernière position, ce qui explique que l’on en sait encore très peu sur la transition vers ce type d’hébergement.
Problème et objet de recherche : La transition vers un milieu de vie substitut est un processus qui peut être potentiellement stressant dans la vie d’une personne âgée. Son réseau de soutien peut être appelé à jouer un rôle important pour l’aider à vivre cette transition avec plus de facilité. Si la littérature sur le soutien social est abondante, elle est plus limitée en ce qui concerne la relation entre le soutien social et la transition en milieu d’hébergement. La plupart des travaux recensés étudient les conséquences de l’hébergement durant les mois qui suivent le relogement. Quelques études analysent le processus décisionnel mais rares sont celles qui s’intéressent à toutes les étapes du processus qui précèdent le relogement. La plupart des recherches analysent surtout le point de vue des aidants et parfois celui des professionnels. Celui des personnes âgées est moins connu.
But et objectifs : Le but de cette étude consiste à mieux comprendre comment opèrent les différentes formes de soutien social auprès des personnes âgées durant les diverses étapes du processus de transition en milieu d’hébergement. Plus précisément, elle vise à mieux comprendre comment ces personnes perçoivent les différents types de soutien apporté par leur réseau de soutien durant la transition, la signification que prend pour elles l’aide reçue, les besoins auxquels répond le soutien reçu et pourquoi elles apprécient ou non le soutien reçu.
Cadre conceptuel : Cette recherche de type exploratoire et rétrospective se situe dans une approche des parcours de vie. La transition en milieu d’hébergement est étudiée comme un processus faisant partie de la trajectoire résidentielle de la personne. On privilégie une approche interactionnelle et constructiviste du soutien social qui accorde une attention plus grande aux interprétations subjectives des personnes faisant partie des réseaux de soutien.
Méthodologie : On a interviewé huit (8) résidents (6 femmes et 2 hommes) de 64 ans ou plus, vivant dans un milieu d’hébergement alternatif de type projet novateur : les Habitations St-Christophe, une ressource alternative située dans la ville de Laval au Québec. Les perceptions des sujets du soutien social reçu durant la transition sont analysées à l’aide de la théorisation ancrée, la plus appropriée pour comprendre de l’intérieur le point de vue des participants.
Résultats : L’analyse des perceptions des résidents interviewés du processus qui les a conduits aux Habitations St-Christophe a permis de mieux comprendre l’influence de leurs trajectoires résidentielles, les transitions ayant mené à leur hébergement, leurs perceptions du processus décisionnel et du rôle joué par des tiers dans les décisions prises, ainsi que les motifs de ces décisions, de même que le rôle joué par le soutien social durant la transition. Trois modèles de réseaux ont été identifiés, en tenant compte de la fréquence des contacts, de l’intensité des liens et de la disponibilité du soutien. Les formes les plus importantes de soutien reçu ont été identifiées à partir des perceptions des sujets de l’aide émotionnelle, instrumentale et cognitive fournie pendant la transition et de leur appréciation du soutien reçu. L’analyse a permis d’identifier deux modèles de transition (transition réfléchie, préparée et anticipée versus transition précipitée) et deux modèles de soutien (soutien valorisé versus soutien peu valorisé).
Conclusions : Outre les éléments de convergence et les points de divergence observés entre nos résultats et la littérature, un certain nombre d’enseignements ont été retenus au niveau de l’intervention. Ceux-ci concernent les conditions gagnantes à mettre en place par les gestionnaires des services publics, certains principes à respecter dans les interventions, les mesures à prendre pour améliorer les interventions des professionnels et les interventions à mettre en place à l’intention des personnes âgées et de leurs proches aidants. / Context : In Quebec, a vast majority of senior citizens live within the community. For the elderly who has greater difficulty or who needs to be in an environment adapted to their specific needs are about 12% of the population aged 65 years and over in 2006, the options are relatively limited. Firstly, we have private seniors homes, for those who can afford it. Next, we have non-profit organizations that provides housing projects for the elderly; religious communities who welcomes senior citizens in their homes; board and care homes; foster and care homes; low-income public housing for the elderly and cooperative housing. Then, lastly we have the innovative projects of alternative model housing, which explains that very little is known on the transition towards this type of habitation.
Subject : The transition towards supportive housing is a process that can be potentially stressful for senior citizens. Their support network may be called upon to play an important role to help make the transition easier for the individuals involved. If the literature on the social network is abundant, it is even more limited when it comes to the relationship between the social support and the transition to supportive housing. Most censuses done, studies the effects after relocation. Some studies analyse the decision making process but it is rare that they are interested in every step of the relocation process. The majority of researchers analyses the perception of caregivers, and sometimes those of professionals. That of the elderly less is known.
Goals & Objectives : The goal of this study helps to better understand how the various forms of social support operates close to the elderly during the different stages of the transition process in supportive housing. More precisely, it helps to understand how these people perceive the different types of support received from their networks during the transition, the meaning of help received, the support responds to the needs and why they appreciate or not the support received.
Conceptual Framework : This exploratory and retrospective study has a life course approach. The transition to supportive housing is studied as being part of the residential trajectory process of the person. We prefer an interactive and constructive approach to the social support, which accords more attention to the subjective interpretations of the people who are part of the social networks.
Methodology : We interviewed eight residents (6 females and 2 males) aged from 64 years or more living in an innovative project of alternative model of housing : Les Habitations St-Christophe, an alternative resource located in the city of Laval, in the province of Quebec, Canada. The subject perceptions of the social support received during the transition were analysed with the grounded theory, the most appropriate strategy for better understanding of residents’ perceptions.
Results : The analysis of the residents’ perceptions of the housing process at the Habitations St-Christophe gives a better understanding of the influence on their residential trajectories, housing transition, their perceptions of the decision making process, role played by others relatives in this process, as well as motivations, also the role played by the social support group during this transition. Three network models were identified, taking into account the frequency of the contacts, intensity of the links, and the support available. The most important forms of support received were identified from the subjects’ perceptions of emotional, instrumental, and cognitive help or assistance received during the transition, and their satisfaction level of the assistance given by their relatives. The analysis revealed two transition models (anticipated, considered and prepared transition versus precipitated transition) and also two support models (valued support versus not valued support).
Conclusions : In addition to the convergence elements and different points observed among our results and the literature, a number of practice lessons for the intervention were found. These include certain conditions to be put in place by managers in the public services, some principles to respect when intervening by the professionals, measures to take to improve the operations, and the interventions to take for seniors citizens and the caregivers.
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APPROCHE DES CONDITIONS FONDAMENTALES DE L'HABITABILITE DES ESPACES. POUR UNE CONTRIBUTION A LA GEOGRAPHIE COMME SCIENCE DE L'HABITER.Baudry, Hugues 06 July 2007 (has links) (PDF)
S'inscrivant dans la perspective d'une recherche d'anthropo-géographie, fidèle à bien des égards, tant philosophiquement que dans sa mise en œuvre expérimentale, à la conception de la géographie d'Eric Dardel, ce travail rend compte de la nécessité d'appréhender la Géographie comme la science de l'habiter en analysant pour ce faire, à partir de l'exploitation d'un matériau empirique complexe et représentatif, les conditions fondamentales de l'habitabilité de l'espace. S'appuyant en particulier sur les travaux récemment publiés de Georges Hubert de Radkowski portant sur l'anthropologie de l'habitat et sur les énoncés husserliens et habermassiens relatifs au Monde Vécu, ce travail, géographique de fonds en comble, propose et met à l'épreuve une définition de l'habiter visant à détacher cette notion des représentations que nos sociétés sédentaires et occidentales lui ont assigné, en associant de manière restrictive l'habitat à l'espace du logement stricto-sensu. Abordant l'habitabilité de l'espace, qu'il s'agisse de l'espace mondial, de l'Etat (la France, la Jordanie), du pays (le désert du Wadi Rum, la Touraine...) de la ville (Tours, Amman), de leurs " quartiers ", de certaines de leurs habitations (Grands Ensembles, internat, hôtel), des espaces domestiques à proprement parler (la tente, l'appartement, la maison) et de l'espace du Moi en général, mais surtout dans leurs nécessaires interactions mutuelles, cette recherche restitue les phénomènes matériels, immatériels et idéels de l'habiter dépendamment de ce qui les fonde : la dialogie société /espace, et toujours dépendamment de celle ci, le rapport individu /espace dans lesquels, par lesquels et pour lesquels ces actes d'habiter se manifestent dans la totalité de la durée de l'existence comme dans la synchronie de celle-ci. Se focalisant aussi bien sur le décryptage des logiques sociétales historiques et contemporaines que sur l'étude de certains actes parfois anodins mais néanmoins rituels pourvoyant à la constitution des espaces d'habitat des sociétés humaines dans leur ensemble et dans leurs relations comme des groupes ou des individus qui en sont les membres " cohabitants ", la démarche animant ce travail est tout autant heuristique que politique. Elle participe de l'institution d'une Géographie ni individualiste ni spatialiste s'inscrivant dans le procès de civilisation si ce n'est post-moderne, en tout cas post-productiviste, censée renouveler les enjeux de développement des sociétés humaines présentes sur Terre et partant le bien être essentiel de ceux qui, ensemble, l'habitent.
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