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Příběhy soch a pomníků: ztráta národního dědictví Francie během 2. světové války / The Stories of statues and memorials: Loss of the national heritage of France during the World War II

Kšinská, Anna January 2020 (has links)
The objective of this diploma thesis is to describe nowadays almost forgotten events in France during the Second World War, when the historical statues and monuments from the Third Republic in France are irretrievably destroyed because of melting non-ferrous metals used for arms-production in Nazi Germany. The key goal of the thesis is to mention some of the main decisions that led to the destruction of certain works and on the basis of that analysis consider to what extent the occupier contributed to their loss and to what extent their removal was inevitable. Within historical context, the first chapter introduces the period and ideas of the Third Republic until the arrival of the Vichy régime with its new ideals. The second chapter mentions expansion of sculpture of the Third Republic and statuomania. The development of the campaign for collection of non-ferrous metals and its actors are discussed in the third chapter. Afterwards this work presents specific decisions about the destruction of statues, based on religious, political and aesthetic subtext. In the fifth chapter in practical part, the thesis tries to analyze these decisions and to determine the cause of the elimination of statues based on the decisions. The last part focuses on the different generals reactions to destruction of the...
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La France et les Français devant le service du travail obligatoire (1942-1945) / France and its population confronted to the compulsory labor draft (1942-1945)

Spina, Raphaël 29 June 2012 (has links)
Cette thèse représente la première synthèse scientifique à l’échelle nationale sur le Service du Travail Obligatoire (STO). De septembre 1942 à l’été 1944, les lois du régime de Vichy contraignent 600 000 à 650 000 personnes à partir dans le Reich remplacer les mobilisés allemands. Ce drame, tournant majeur de l’Occupation, reste après-guerre sous-étudié, et ses victimes oubliées. Il est reconstitué ici sous l’ensemble de ses aspects : relations franco-allemandes, impacts économiques et sociaux, accentuation du discrédit de l’Etat français et du collaborationnisme, contribution à l’essor de la Résistance et des maquis. Notre travail se clôt sur la vie des exilés en Allemagne, leur retour et leur mémoire amère, portée par l’ex-Fédération Nationale des Déportés du Travail. Un fil conducteur est l’attitude de l’opinion publique face aux prélèvements de main-d’œuvre. Perceptions et comportements dépendent des étapes du STO, des classes sociales, des appartenances religieuses ou des circonstances locales. Malgré bien des contestations (grèves, manifestations), la France est le seul pays d’Europe occupée à fournir tous les hommes demandés, du moins jusqu’à l’été 1943. Les Français paraissent d’abord pris au dépourvu, impuissants, divisés. Les individus, repliés sur eux-mêmes, semblent moins soucieux de se soustraire au travail forcé ou d’aider autrui à s’y dérober que d’exiger que ce tribut impopulaire frappe tous les groupes à égalité. La désobéissance de masse ne s’instaure que dans un second temps. A côté de l’obéissance et du réfractariat, nous étudions ce que nous baptisons la « refusance », c’est-à-dire les moyens de refuser le STO sans recourir à la clandestinité (emplois protégés, faux certificats médicaux, entrée dans les forces de l’ordre, etc.). / This thesis represents the first scientific synthesis nationwide about the Compulsory Labor Draft (Service du Travail Obligatoire, STO) inflicted upon France during the Second World War. Between September 1942 and the summer of 1944, laws enacted by the Vichy Regime forced approximately 600000 to 650000 French people to leave for the Reich in order to replace the German people recruited to the military. This turning point of the Occupation remained underrepresented in post-war research, and the victims felt into oblivion. The STO is reconstructed with special interest to the relationships between France and Germany, the socio-economic impacts, the discredit brought to the Vichy government and the collaborationist parties, the help to the expansion of the French Resistance and of the Maquis. The work ends with a depiction of the exiled people’s lives, their return and their bitter memories, supported by the former Fédération Nationale des Déportés du Travail. The main idea throughout this work is the attitude displayed by the public opinion confronted to the forced labor. Perceptions and behaviors depend on the periods in the history of the STO, of social classes, religion or local contexts. In spite of many protests such as strikes and demonstrations, France is the only country to have delivered all men requested by Germany, at least up to the summer of 1943. The French people seem to have been taken by surprise, powerless and divided. Individuals seem less troubled with dodging the forced labour service or with helping others to do so than with claiming that the whole population should equally be taken by this highly obnoxious toll. The massive disobedience only took over in a second cycle. Alongside the obedience and the réfractariat, the refusal newly coined as “refusance”, is a phenomenon studied in this work. The latter world refers to official actions and dynamics of refusing the STO without having to go underground, i.e. protected workplaces, false medical certificates or the joining of the law polices, to name but a few.
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Polonais-es et Juif-ve-s polonais-es réfugié-e-s à Lyon (1935-1945) : esquives et stratégies / Polish refugees and Polish jewish refugees in Lyon (France) 1939-1945 : sidesteps and strategies

Prempain, Laurence 05 December 2016 (has links)
Laurence Prempain consacre sa thèse de doctorat d’histoire aux Polonais-es et Juif-ve-s polonais-es venu-e-s vivre à Lyon (France) entre 1935 et 1945. Dans une première partie, elle présente le cadre géographique (Lyon) ainsi que sa méthodologie (approche par le genre, choix de la microhistoire, le silence comme source) et sa volonté de donner à entendre leurs voix afin de les placer au coeur de sa démarche. Pour cela, suite au dépouillement de quelque 600 dossiers administratifs constitués par le bureau de contrôle des étrangers (préfecture du Rhône), les lettres qu’ils-elles ont écrites ont été collectées pour ce qu’elles mettent au jour de la lutte de leurs auteur-e-s pour vivre et survivre. L’historienne part du postulat que les Polonais-es et Juif-ve-s polonais-es venu-e-s en France composent une population hétérogène n’ayant en commun qu’un rattachement à une citoyenneté, mais qu’ils-elles n’en demeurent pas moins des réfugié-e-s économiques, politiques ou de guerre. Ainsi, un temps considéré-e-s comme les bienvenu-e-s, les ressortissant-e-s polonais-es sont tous-tes, à un moment de leur parcours de vie, considéré-e-s comme indésirables. Aussi, la deuxième partie est consacrée à l’exploration des procédés auxquels la Troisième République, puis le régime de Vichy ont recours : expulsions, refoulements, exclusions, internements sinon déportation. Par ailleurs, l’auteure s’intéresse aux sorties de guerre et démontre l’existence d’une dimension genrée de l’épuration, comme expression d’une tentative de réappropriation de l’autorité. L’attention est également portée sur l’organisation du rapatriement des étranger-ère-s déporté-e-s raciaux et politiques. Enfin, dans une troisième partie, elle affirme que loin de subir, ces hommes et femmes agissent et développent des stratégies évolutives. Au travers des lettres qu’ils-elles ont écrites, de ce qui est dit mais aussi passé sous silence, elle établit que ces stratégies semblent relever de ce qu’elle choisit de nommer esquive et transgression. L’une s’accommode des limites quand l’autre s’y oppose délibérément. Esquive et transgression se complètent. Il est montré qu’à l’arbitraire sans cesse croissant du régime de Vichy, répondent des stratégies de plus en plus transgressives, dont relèvent notamment le passage de frontière, l’entrée en clandestinité et en résistance. Le passage d’une forme de stratégie à l’autre dépend de l’individu, du contexte, de ses habiti, de son parcours et de son identité. L’historienne conclut qu’en 2016, la crise des réfugié-e-s qui secoue l’Europe résonne des mêmes voix, de celles et ceux qui cherchent à protéger leurs vies et à vivre dans la dignité / Laurence Prempain dedicates her PhD (History) to the study of the Poles and Polish Jews who came to live in Lyon (France) between 1935 and 1945. In the first part, she presents the geographical framework (Lyon), her methodology (Gender approach, microhistory and silence as a source) and her will to understand their voices and place them to the heart of her work. For that purpose, upon the examination of approximately 600 administrative files amassed by the « bureau des étrangers » (préfecture du Rhône), the letters they wrote have been then systematically collected to shed light on their authors’ struggle to live and survive. The historian starts from the postulate that Poles and Polish Jews in France make up a heterogeneous population, only sharing a common citizenship, nonetheless they remain economic, political and war refugees. Thus, once considered welcomed, all Polish nationals are , at their life, considered as unwanted, « indésirables ». Therefore, the second part investigates the processes used by the Third Republic and then the Vichy Regime to get rid of them: expulsions, driving back, exclusions, internments or deportation. Moreover, the author raises the question of the war ends and demonstrates that purges have a gendered dimension, which can be seen as an attempt of reappropriation of the authority. She also focuses on the foreign deportees repatriation’s organisation. Finally, in a third part, she asserts that far from being subjected, these men and women have acted and developped evolutive strategies. Through the letters they wrote, through what is said and what is silenced, she establishes that those strategies are a matter of what she names sidestep and transgression. The first one adapts itself with the limits while the other is deliberately opposed to it. Sidestep and transgression complete each other. It is also showed that to the arbitrary of the richy regime respond strategies more and more transgressive, such as clandestinity, cross borders and resistance. The moving from a strategy to another one, depends on the person, the context, the habits, the life course and the identity. The historian concludes that in 2016, the refugees crisis that shakes Europe resonates of the same voices, of those who are looking for protecting their lives and to living in dignity..
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Les entreprises de la Gironde occupée (1940-1944) : restrictions, intégrations, adaptations / Enterprises in Occupied Gironde (1940-1944) : restrictions, integrations, adaptations

Durand, Sébastien 08 December 2014 (has links)
Tandis que la Drôle de Guerre est l’occasion d’une première confrontation avec la réglementation et la réquisition, la signature de l’armistice marque pour les entreprises de la Gironde occupée le début d’un dialogue complexe et fécond avec le gouvernement de Vichy et les autorités allemandes. Celles-ci font face à une polycratie franco-allemande, imposant des nouveaux cadres, administratifs et territoriaux, à leur activité. L’entreprise devient un enjeu réel de pouvoir. Apparaissent à la fois des réels points de convergence (aryanisation des « entreprises juives », rémunérations du travail) et d’importantes surfaces de tension (contrôle du port, concentration de la production, départ d’ouvriers pour l’Allemagne). Par ailleurs, le régime de Vichy ne lésine pas sur les moyens, en vue de faire de l’entreprise une vitrine idéologique (Révolution nationale) : cérémonies collectives, structures d’entraide, corporatismes, associations politiques, mouvements collaborationnistes. Armé d’un redoutable arsenal législatif et répressif, il parvient – avec le soutien des Allemands – à en faire un lieu d’exclusion, d’où sont violemment extraits les éléments jugés indésirables, que ce soit pour leurs activités politiques (les communistes) ou pour leur appartenance religieuse abusivement qualifiée de « raciale » (les juifs). À l’inverse, la stratégie consistant à faire de chaque établissement un lieu d’intégration à ses idéaux, ne rencontre qu’un succès mitigé. L’attachement des acteurs de l’entreprise à la personne même du maréchal Pétain, réel au début de la période, s’estompe sous l’effet des épreuves et des sujétions dont sont victimes les Girondins. De ce point de vue, la politique sociale de l’État français (Charte du travail et comités sociaux) ne lui permet pas – sauf exception – de « ramener » patrons et ouvriers dans le giron vichyste. Dans un contexte de graves pénuries (matières premières, main-d’œuvre, moyens de transport), les entreprises girondines cherchent bien des alternatives à ce qu’on appelle communément la « collaboration économique » : utilisation de produits de remplacement, reconversion des activités, réadaptation de l’appareil productif, essor des pratiques illicites (marché noir). Mais rares sont les patrons à ne pas devoir se poser la question de l’opportunité de proposer une offre de services à l’occupant. Cette offre est largement répandue, mais variable selon les métiers, les branches et les temps de l’Occupation. Les occupants tirent ainsi profit des atouts du tissu économique local, puisqu’ils parviennent à intégrer à leur économie de guerre les industries anciennement mobilisées pour la Défense nationale et plus encore les richesses tirées du sol girondin : le bois, la résine, le vin. / While the Phoney War occasioned a first confrontation with regulations and requisition, the signing of the Armistice marked the start of a complex period for the enterprises in occupied Gironde, in that it prompted a fruitful dialogue with the Vichy government and the German authorities. These enterprises faced a French German polycracy, which imposed new administrative and territorial executives on their activities. Enterprise became a real power issue. There were points of convergence (the aryanisation of “Jewish enterprises”, the remuneration of work) as there were of conflict (the control of the port, the concentration of production, the workers' departure for Germany). Moreover, the Vichy regime did all it could to make enterprise an ideological showcase (“Révolution Nationale”): ceremonies, support groups, corporatism, political associations, collaborationist movements. Armed with a formidable legislative and repressive arsenal, it managed – with the support of the Germans – to create a place of exclusion, from which were violently removed, any elements that were judged undesirable either for their political activities (communists) or for their religious affiliation, abusively qualified as “racial” (Jews). On the contrary, the strategy which consisted in making each establishment a place of integration of its ideals, was not met with much success. The attachment that the actors of the enterprises had for Maréchal Pétain himself, which was very real in the beginning, soon faded with the trials and constraints that the people of Gironde had to suffer. From this point of view, the social policy of the French State (“Charte du Travail”) did not allow it – with some exceptions – to “bring” employers and workers back to the Vichy realm. In a context of severe shortage (primary goods, labour and means of transport), enterprises in Gironde looked for alternatives to what we commonly call the “economic collaboration”: use of products of replacement, reconversion of activities, readjustment of the productive machine, development of illicit practices (black market). Few entrepreneurs, however, missed the business opportunity that lay in offering their services to the occupying forces. These services were widespread, but varied according to jobs, fields of activity and times of the Occupation. In this way, the occupying forces benefited, from the strengths of the local economic fabric, since they managed to integrate into their war economy not only the industries that had earlier been mobilized for the “Défense Nationale” but also the natural resources of the land: wood, resin, wine.
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L'INAO, de ses origines à la fin des années 1960 : genèse et évolutions du système des vins d'AOC

Humbert, Florian 30 September 2011 (has links) (PDF)
Le Comité National des Appellations d'Origine (CNAO), forme première de l'Institut National des Appellations d'Origine (INAO), voit officiellement le jour avec le décret-loi du 30 juillet 1935. Sa création coïncide avec l'établissement d'un nouveau régime, d'une nouvelle norme de qualité pour les vins fins, l'Appellation d'Origine Contrôlée (AOC). L'objectif de cette recherche, en prenant pour terrain d'étude cette institution, est de comprendre les caractéristiques de la normalisation des vins fins entre 1935 et la fin des années 1960, ainsi que les interactions à l'oeuvre entre la sphère publique, l'Etat, et un secteur professionnel, une filière économique, constitué par définition d'acteurs privés. Pour atteindre le but fixé, le propos se structure autour de trois parties, établies selon une logique chronologique. La première partie présente la période originelle de l'institution, c'est-à-dire celle du Comité National des Appellations d'Origine durant l'Entre-deux-guerres. Elle correspond au temps de fondation de l'organisme, d'invention et de développement du système des AOC. Dans un contexte de crises aussi bien politique, économique, sociale que viti-vinicole, le modèle fixe ses règles et se déploie avec rapidité sur le territoire. Au-delà du cadre élaboré, l'affirmation au sein de la profession, en dehors de ses tenants, est en revanche plus progressive et procède par étapes, en raison notamment des foyers de scepticisme, voire de réticences, à son endroit. L'absence de consensus et la multiplicité des configurations locales, en particulier du point de vue des éléments anciens d'expertise et des rapports de force entre producteurs et négociants, participent d'une inscription protéiforme de la norme et de l'élaboration d'ajustements dès ces premières années. Le second moment de l'étude, en focalisant son attention sur la période 1939-1945, est lui aussi marqué par la notion de crise.L'entrée en guerre de la France puis la mise en place du Régime de Vichy, d'un circuit du Ravitaillement et la période d'Occupation bouleversent ainsi largement l'équilibre conçu dans les dernières années de la IIIème République.L'inversion historique de la conjoncture économique de la viti-viniculture, passant d'une surproduction endémique à la pénurie, résume les bouleversements à l'œuvre. Cette période voit également le problème de la fraude rejaillir avec force et prendre une nouvelle dimension. Un mouvement s'affirme donc, de fermeture et de durcissement des règles de la norme. En parallèle, l'assise des AOC est renforcée aux dépens des AOS. Sur le plan institutionnel, le CNAO est confronté à une redéfinition globale de ses rapports à l'État et des cadres de l'organisation de la viti-viniculture. L'analyse s'interrompt en 1945, avec la Libération, afin d'établir le strict bilan de l'organisme et du régime au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale. La troisième partie de l'étude débute une nouvelle fois par une période difficile.Marquées par un redémarrage compliqué de l'économie viti-vinicole, le décès de Joseph Capus et sa succession par le baron Le Roy, le passage du CNAO à l'INAO, les années 1945 à 1950 constituent une période charnière de l'histoire de l'institution. Du point de vue chronologique, ce dernier temps de la recherche est de loin le plus long puisqu'il s'étend, pour certains éléments de réflexion jusqu'en 1967, pour d'autre à l'horizon 1970.Des phénomènes de fonds transforment le visage de l'Institut au cours de ces vingt ans. Il s'agit notamment de la réforme de son organisation, de la réflexion sur son statut, du renouvellement de son incarnation ou de la mise en place progressive de l'Organisation Commune du Marché du vin au niveau européen.
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Les camps français d'internement (1938-1946) - Doctorat d'Etat

Peschanski, Denis 30 November 2000 (has links) (PDF)
Entre févier 1939, date de l'ouverture du premier camp d'internement administratif, et mai 1946 date de la fermeture du dernier, quelque 600 000 personnes se sont retrouvées enfermées non pas pour des délits ou des crimes qu'elles auraient commis mais pour le danger potentiel qu'elles représenteraient pour l'Etat et/ou la société. Quatre logiques successives se sont succédé : l'exception (1938-1940), l'exclusion (1940-1942), la déportation (1942-1944), à nouveau l'exception (1944-1946). Ainsi s'enchaînent des périodes et des logiques différentes pour un phénomène unique. On notera que souvent il s'agissait pour les gouvernements français de répondre à une contrainte externe, ce qui tend à privilégier une approche « fonctionnelle » du phénomène. Mais, une fois la contrainte acceptée, il y avait plusieurs possibles et le choix de l'internement répondait alors, souvent, à des préconstruits idéologiques. Le plan choisi rend compte à la fois de ces coupures chronologiques et des continuités (étude de la société des internés, de la garde, de l'opinion et de l'environnement immédiat, de la topologie même des camps).
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La France et les Français devant le service du travail obligatoire (1942-1945)

Spina, Raphaël 29 June 2012 (has links) (PDF)
Cette thèse représente la première synthèse scientifique à l'échelle nationale sur le Service du Travail Obligatoire (STO). De septembre 1942 à l'été 1944, les lois du régime de Vichy contraignent 600 000 à 650 000 personnes à partir dans le Reich remplacer les mobilisés allemands. Ce drame, tournant majeur de l'Occupation, reste après-guerre sous-étudié, et ses victimes oubliées. Il est reconstitué ici sous l'ensemble de ses aspects : relations franco-allemandes, impacts économiques et sociaux, accentuation du discrédit de l'Etat français et du collaborationnisme, contribution à l'essor de la Résistance et des maquis. Notre travail se clôt sur la vie des exilés en Allemagne, leur retour et leur mémoire amère, portée par l'ex-Fédération Nationale des Déportés du Travail. Un fil conducteur est l'attitude de l'opinion publique face aux prélèvements de main-d'œuvre. Perceptions et comportements dépendent des étapes du STO, des classes sociales, des appartenances religieuses ou des circonstances locales. Malgré bien des contestations (grèves, manifestations), la France est le seul pays d'Europe occupée à fournir tous les hommes demandés, du moins jusqu'à l'été 1943. Les Français paraissent d'abord pris au dépourvu, impuissants, divisés. Les individus, repliés sur eux-mêmes, semblent moins soucieux de se soustraire au travail forcé ou d'aider autrui à s'y dérober que d'exiger que ce tribut impopulaire frappe tous les groupes à égalité. La désobéissance de masse ne s'instaure que dans un second temps. A côté de l'obéissance et du réfractariat, nous étudions ce que nous baptisons la " refusance ", c'est-à-dire les moyens de refuser le STO sans recourir à la clandestinité (emplois protégés, faux certificats médicaux, entrée dans les forces de l'ordre, etc.).
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Thierry Maulnier : de la Jeune Droite révolutionnaire à l'ordre établi ? / Thierry Maulnier : from the revolutionary young right to established order ?

Morel, Ludovic 25 November 2013 (has links)
De l'Action française, qu'il rejoint à la fin des années vingt, à l'Académie française, où il est élu en signe de consécration ultime pour une carrière littéraire remplie d'honneurs, le parcours intellectuel de Thierry Maulnier semble s'inscrire entre ces deux extrémités que sont le combat politique pour l'avènement d'une « révolution aristocratique », au côté d'une Jeune Droite d'inspiration maurrassienne, et l'accès à une certaine notabilité intellectuelle au sein d'institutions garantes de l'ordre établi. Entre les deux se situe le moment de la Libération, qui serait celui où Maulnier se rallie au système, après avoir trahi ses anciens camarades. Cette interprétation commune est toutefois aussi trompeuse que l?étiquette de dissident de l'Action française qui lui a été attribuée jusqu'à présent. Dans les années trente, Thierry Maulnier cherche sa propre voie dans les domaines économiques et sociaux pour trouver une alternative à une démocratie libérale et capitaliste qu'il abhorre, en vagabondant d'un mouvement à un autre, sans jamais quitter les parages de l'Action française. Mais la période de Vichy et l'Occupation allemande entraînent un bouleversement profond dans sa conception du monde, qui le conduit à s'éloigner de Maurras à la Libération. Poursuivant désormais son itinéraire en solitaire, loin d'une Jeune Droite dont il lui arrive de croiser encore quelquefois les animateurs dans certaines revues auxquelles il collabore, il s'engage dans de nouvelles formes d'expression artistiques et intellectuelles, comme le théâtre, sans renier son passé. Mais, au-delà des évolutions politiques réelles, ce parcours intellectuel singulier se caractérise par de nombreuses persistances, visibles dans les combats qu'il mène contre le communisme et le totalitarisme, la décolonisation, et pour la défense d'une civilisation occidentale, dont la crise s'est à ses yeux aggravée. Les soixante années de vie intellectuelle de Maulnier sont une fenêtre ouverte sur l'histoire du vingtième siècle et les mouvements politiques qu'il fréquente. / From the Action Française Movement, which he joins in the late 20's, to the AcadémieFrançaise, who elect him to a seat with them, and so consecrate his much honored literary career, Thierry Maulnier seems to have navigated between two extreme goals ; namely, promoting an "aristocratic revolution", siding with a "Young Right Movement" inspired by Maurras, and, later on, achieving some intellectual status within the Establishment. Then there comes the year of "Liberation" (of France from the nazi grip), when he is said to have joined in the System, thus betraying his former friends ; however, this well-spread interpretation is as faulty as the label "dissident from the Action Française", that has stuck to him to this day. In the 1930's, Thierry Maulnier explores the economic and social fields to situate himself and to find an alternative for the liberal/capitalistic democracy he cannot stand. The years of Vichy Government, and the German ocupation of France,brought a deep change in his vision of the world, a change that took him away from Maurras ; from then on, he continues his lonely course, far from the Young Right members, though he may meet some of their names in the reviews in which he is a contributor ; he gets involved in other forms of artistic and intellectual expression, such as drama ; yet, he will never reject or denounce his past. In spite of some genuine changes in his political postures, this singular intellectual route displays many persistent ideas, recognizable in his fights against communism, totalitarianism, decolonizing, in his defense of Western civilization that is sinking, according to him. Maulnier's six decades of intellectual life are like a window open on the XXth century history, and on the political trends he is acquainted with.
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Mariánská poutní místa La Salette a Šaštín za druhé světové války / The Marian Pilgrimage Sites La Salette and Šaštín during the Second World War

Jägerová, Julie January 2017 (has links)
The aim of this thesis is to analyse perception of political and social changes by Catholic Marian communities under two authoritarian regimes, namely the Vichy regime in France and independent Slovak state. Both political entities emerged due to aggression by Nazi Germany during the Second World War. Both founded their traditionalist ideology on Christian values. The object of this study are two groups of clergy which were involved in Marian pilgrimage sites in French La Salette and Slovak Šaštín. Main sources, on which the study is based, are periodicals published by communities administering the pilgrimage sites. These are Annales de Notre-Dame de La Salette a Bulletin des Missionnaires de Notre-Dame de La Salette in case of France and Saleziánske zvesti in case of Slovakia. While analysing the text, the author focuses on the reflection of several basic themes - military conflict in Europe, demise of the previous regime and emergence of a new state. At the same time, the author describes the fundamental characteristics of the Marian cult at the time of its creation during the war. The concluding part offers an application of comparative perspective on the two case studies with the aim to indicate their similar and distinct characteristics. Keywords Catholic Church, Vichy France, Slovakia...
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Perseverance in the Face of Totalitarianism: The Life and Legacy of Józef Zygmunt Szulc in Nazi Occupied France

Mamola, Bethany Grace 05 1900 (has links)
The Reichsleiter Rosenberg Task Force of 1940, initiated a systematic confiscation of items belonging to Jews throughout Europe. Because of this task force and Hitler's decrees, Jews across Europe were labeled as stateless, and were stripped of ownership and rights to property. Not only did these actions devastate Jews economically, but intellectually and artistically as well. In parts of occupied France, this task force was legitimized by Vichy laws under the label of the Commissariat Générale aux Questions Juives (General Commission for Jewish Issues) and enabled Nazi officials to closely watch Jewish musicians and stop them from performing their music, profiting from anyone else performing it, and to halt any public performance of Jewish compositions. This dissertation exhibits the lost legacy of one such Jewish musician, Józef Szulc. It discusses him as a musician of great importance in the ongoing recovery of Jewish culture, music, and life during World War II. His musical output has historical notoriety, as seen through reviews and performance history. The study of Vichy laws and their effect on Jewish musicians in Paris during the Nazi occupation provides the socio-political context for Szulc's life. It also provides the most plausible reason why his contribution to French vocal music was almost entirely lost. Szulc's success with his operetta compositions created a trajectory of performances that lasted well into the late 1920s and early 1930s.

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