141 |
La dynamique actorielle dans la construction des espaces périurbains : les cas de Montpellier (France) et de Montréal (Québec)Doyon, Mélanie January 2009 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
|
142 |
Bâtiments et facteur 4, de l'émergence d'un objectif global à son application au niveau local. : Analyse des problématiques de rénovation dans le secteur résidentiel à caractère social. / Building and factor 4, from the emergence of an overall objective to its implementation at local level. : Analysis of renovation issues for the social housing sector.Villot, Jonathan 26 March 2012 (has links)
Deux fois plus de bien-être en consommant deux fois moins de ressources : visant à l’origine des objectifs d’efficience des modes de production, le concept de « facteur 4 » s’est peu à peu modifié au début du XXIème siècle pour se focaliser sur la division par 4 des émissions de gaz à effet de serre. De nos jours, le facteur 4 est un objectif fractal, faisant référence selon l’échelle étudiée à deux ensembles différents mais reliés : le facteur 4 climatique (à l’échelle nationale) et le facteur 4 énergétique (à l’échelle micro-économique). Le facteur 4 énergétique, transposition des questions climatiques (GES) aux aspects de maîtrise de l’énergie a largement été développé au sein d’un secteur économique : le bâtiment. Ce dernier, de par son gisement d’économies d’énergie, a fait l’objet d’un engouement important s’étant concrétisé par la mise en place de réglementations, labels et scénarios prospectifs dans le but d’orienter et de proposer des directions vers l’atteinte du facteur 4. Malgré tout, la transposition pratique d’objectifs théoriques se heurte à la complexité du système composant ce secteur. Cette complexité est due à la diversité du bâti mais aussi, et surtout, aux nombreux acteurs qu’il est nécessaire de mobiliser. L’enjeu de cette recherche est d’étudier le système complexe que représente le secteur du bâtiment et ses acteurs, face à l’atteinte du Facteur 4. Cette thèse propose notamment d’identifier les points de blocage, ainsi que les facteurs de succès lors d’opérations de rénovation et de construction ; objectif revenant à poser la question suivante : quels sont les freins et leviers d’action rencontrés par les acteurs pour l’atteinte du facteur 4 dans le bâtiment ? Pour ce faire, nous avons choisi d’étudier en détail le cas du département de la Loire et envisagé par la suite la transposition des enseignements tirés sur ce département à l’ensemble de la France. Une vingtaine d’entretiens couplés à un questionnaire semi-directif auprès de plus de 200 acteurs professionnels du bâtiment ont été réalisés. Ces enquêtes qualitatives et quantitatives ont permis d’identifier et classer 24 types de freins, relevant de problématiques financières, techniques, réglementaires et comportementales ainsi que les principaux leviers pouvant permettre de les contourner. Au travers des discours et résultats obtenus, les contraintes financières et comportementales apparaissent prépondérantes pour les acteurs interrogés. Malgré tout, l’enchevêtrement des freins et l’interrelation de ces derniers entre catégories imposent une conclusion : le système actuel, face aux contraintes du facteur 4, nécessite non pas une adaptation voire une évolution mais une refonte des modes de penser et de faire. Cette refonte, prônant les concepts de sobriété et d’efficacité, nécessite d’ordonnancer ces derniers : la sobriété de conception constitue alors une étape préalable à l’efficacité énergétique, elle-même précurseur de la sobriété d’utilisation. Une recherche-action menée sur 3 projets de rénovation sur le territoire de Saint-Etienne Métropole et couplant plus d’une centaine d’entretiens auprès de locataires de logement sociaux confirme cet agencement. Les utilisateurs, acteurs incontournables d’un projet, au travers d’une augmentation de leur niveau de confort conditionnent la sobriété à l’amélioration des niveaux de performances du logement. Cette sobriété, testée au travers de simulations thermiques dynamiques sur trois variables d’utilisation (température, taux d’occupation, fermeture des volets) pouvant permettre une division par deux des consommations du bâti. / Doubling Wealth - Halving Resource Use: from the original goals of efficiency production methods, the concept of "factor 4" has gradually changed in the early twenty-first century to focus on the division by 4 of greenhouse gas emissions. Today, Factor 4 depending on the scale refers to two different but interrelated concepts: climate factor 4 (national scale) and the energy factor 4 (at the micro-economic scale). Energy factor 4, transposition of climate issues (GHG) to the aspects of energy management has largely been developed in one sector of economy: the building sector. This sector, through its pool of savings has demonstrated widespread enthusiasm and has realized the implementation of regulations, labels and scenarios to guide and suggest directions towards the factor 4. Nevertheless, the practical implementation of theoretical objectives is hampered by the complexity of this sector. This complexity is due to the diversity of buildings, but also and above all, to the variety of actors who need to be mobilized. The aim of this research is to study the complex system represented by the construction industry and its actors, faced with the objective of factor 4. This thesis proposes to identify bottlenecks and success factors in operations and construction renovation as so ask the question: what are the barriers and levers encountered by actors trying to achieve the factor 4 in the building sector? To do this, we chose to study in detail the case of the Loire department and then consider whether lessons learned on this department could be applied to all France. Twenty interviews coupled with a questionnaire completed by over 200 professional actors in the building sector have been done. These qualitative and quantitative surveys have identified and classified 24 types of barriers relating to financial, technical, regulatory and behavioural issues as well as key levers that can help to overcome them. Through analysis of results, behavioural and financial issues appear to be paramount for the interviewed actors. Still, the variety of barriers and their interrelationship requires one conclusion: the current system, constrained by the objective of factor 4 requires not an adaptation or an evolution but a redesign of modes of thinking and acting. This redesign, advocating the concepts of sufficiency and efficiency needs to be ordered: the sufficiency of design is a preliminary step to energy efficiency, itself a precursor to the sufficiency of use. Action research conducted on three renovation projects in the territory of Saint-Etienne and combining more than one hundred interviews with tenants of social housing company confirms this arrangement. Inhabitants, as key actors of a project, stipulate that an increase in their comfort level combined to an improvement of housing performance, as a condition to their sufficiency. This sufficiency tested through thermal dynamic simulations (temperature, occupancy, closing the shutters) could allow a halving of building consumption.
|
143 |
La "concertation" citoyenne dans le projet de réaménagement du quartier des Halles de Paris (2002-2010) : les formes de la démocratisation de l'action publique en urbanisme et ses obstacles / The citizen « concertation » in the redevelopment project of the district « Les Halles » in Paris (2002-2010) : forms of public action democratization in urban planning, and its obstaclesGardesse, Camille 02 December 2011 (has links)
Dans un contexte national d'injonctions réglementaires répétées visant à faire davantage participer les habitants-citoyens à l'action publique, et dans un contexte municipal marqué par une volonté de rupture avec les modes de gouvernance des mandatures précédentes, la Mairie de Paris a, de 2002 à 2010, organisé une « concertation » ambitieuse pour le projet de réaménagement du quartier des Halles. Cette thèse a pour objet d'analyser les conditions de mise en place d'une démarche participative dans le cadre particulier d'un grand projet d'urbanisme. Elle s'intéresse aux possibilités d'articulation entre processus de projet urbain et processus participatif. Elle propose à cette occasion des éléments de méthode et d'analyse concernant la prise en compte des habitants-citoyens dans la fabrication du projet. Pour cela, les diverses modalités et temporalités de la démarche de projet et des dispositifs participatifs sont précisément étudiées. Ces derniers sont passés au crible de définitions de degrés d'implication d'une part et de critères d'évaluation de la participation et de la délibération d'autre part. S'il est difficile de qualifier de façon uniforme le niveau d'intensité de l'implication citoyenne dans un projet d'urbanisme étudié dans sa durée, il ressort de l'analyse que, globalement, les dispositifs appelés « concertation » par la Mairie de Paris n'ont pas véritablement mis en négociation la définition du projet dans ses principes majeurs. De ce fait, la plupart du temps, le processus participatif est resté cantonné à un niveau consultatif. Les postures des acteurs en charge du projet urbain et leurs représentations de la place de l'habitant-citoyen dans la démarche de projet expliquent en grande partie le caractère relativement limité de la « concertation » quant à ses effets sur le projet, mais aussi en termes d'ouverture aux différents publics concernés. Néanmoins les obstacles à la démocratisation de l'action publique en urbanisme trouvent également leurs sources dans les manières de concevoir et de mener la démarche de projet. Pour autant, le projet de réaménagement du quartier des Halles a été source de changements voire d'innovations pour la Ville. Etudier le processus participatif en tant qu'expérience permet de montrer ses effets sur les acteurs impliqués, notamment au travers de logiques d'apprentissages, ainsi que les évolutions possibles, dans le contexte municipal parisien, des pratiques participatives dans la conception urbaine / In a national context of repeated lawful injunctions to increase the inhabitant-citizen participation in the public action, and a local context of break with the previous forms of governorship, the Paris Mayor Office organised from 2002 to 2010 an ambitious « concertation» around the urban redevelopment project of the central district Les Halles. This research is dedicated to the analysis of the setting-up conditions of a participative approach in the specific framework of a great urban planning project. The aim is to demonstrate the link between the project process and the participative process. Elements of method and analysis concerning the consideration of the inhabitant-citizen in the project are exposed. For this purpose, the various methods and temporalities of the project's approach and participative devices are precisely studied, using definitions of participation levels and standards of the participation and deliberation process. Assuming that it is pretty difficult to qualify evenly the intensity level of the citizen implication concerning an urban project studied in its duration, the analysis obviously shows that on the whole, the devices called « concertation» by the Mayor Office did not really impact the negotiation of the project in its main principles. In fact, the participative process remained most of the time confined to an advisory level (consultation). The position of the actors in charge of the urban project and their representations of the inhabitant-citizen status in the project process are a major explanation for the limited impact of the « concertation» in the project itself, but also in its attempt to appeal to the concerned public. However, obstacles to public action democratization in urban planning also result from the way the projects are conceived and realized. Nevertheless, the urban redevelopment of the district Les Halles has launched changes, even innovations in the City. Studying the participative process as an experiment allows to show its effects on the people involved, especially in terms of learning processes, as well as the possible evolutions, in the Parisian local context, of participative practices in urban planning
|
144 |
Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) et développement durable en France : enseignements à partir des cas grenoblois et montpelliérain / Non communiquéMoscarelli, Fernanda 01 July 2013 (has links)
Le Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) est l’instrument central de l’aménagement communautaire urbain français, qui associe le rôle d’assemblage de plusieurs politiques sectorielles et de coordination multi-scalaire aux objectifs de conception de villes durables. Il est donc souhaité que les SCoTs soient capables : a) d’améliorer les procédures par l’instauration de territoires de planification mieux adaptés aux enjeux, b) d’élargir le dialogue entre acteurs et société civile et, finalement c) d’agir pour la « soutenabilité » des villes. Ainsi, les enseignements tirés de ce travail concernent à la fois la traduction du référentiel « ville durable » et l’analyse des modalités de création de la décision par les acteurs lors de l’élaboration des SCoTs. Ces analyses, réalisées à partir de deux cas (la communauté d’agglomération de Montpellier CAM et la région urbaine grenobloise RUG), s’appuient sur l’étude du contenu des deux SCoTs ainsi que d’autres sources documentaires, sur des entretiens avec des acteurs et sur l’observation des ateliers de travail et réunions délibératives lors de l’élaboration du document. Cette étude met en évidence la constitution d’une vision planificatrice à une échelle plus large que celle traitée par la planification antérieurement, une meilleur prise en compte des enjeux environnementaux et une meilleure maîtrise de l’étalement urbain par les deux SCoTs, agissant pour la construction de villes plus durables. Cependant, les SCoTs sont différents quant à la construction du périmètre de projet, plus cohérent et durable dans la RUG que dans la CAM, et quant à leur équilibre démocratique lors de la prise de décision. Cela est dû à leurs contextes particuliers, qu’influent autant, ou même plus, que les SCoTs, dans l’efficacité de l’action publique. / The Territorial Coherence Plan (Schéma de Cohérence Territoriale - SCoT) is the central French urban planning instrument of intercommunity, which combines the management of several sectorial policies and multi-scalar coordination with the objectives of designing more sustainable cities. Therefore, the SCoTs are expected: a) to help improving the planning procedures through the institution of better adapted territories to challenges, b) the dialogue between actors and civil society and, finally, c) to act for the sustainability of cities. Thus, the lessons learnt from this work relate to the translation of "sustainable city" reference system and analyzes the decision making process by stakeholders during the development of the SCoTs. These analyzes, carried through two study cases (the urban intercommunity of Montpellier “Communauté d’agglomération de Montpellier CAM and the urban region of Grenoble “region urbaine grenobloise” RUG), are based on the analysis of the content of two Scots and other documentary sources, on interviews with actors and on observation of workshops and deliberative meetings during the development of the document. This study highlights the development of a planner based on a larger planning scale vision, the better consideration of environmental issues and control urban sprawl by two SCoTs, acting for building more sustainable cities. However, the SCoTs are different relating to the construction of the project perimeter, more coherent and sustainable in the RUG than in the CAM, and relating to their democratic balance in decision-making. This is due to their specific contexts that sometimes become more influential than the Scots, in the effectiveness of public action.
|
145 |
Les acteurs et le développement local : outils et représentations. Cas des territoires ruraux au Maghreb / Actors and local development : tools and representations. Case of rural areas in the MaghrebBoudedja, Karima 02 July 2013 (has links)
Les stratégies de développement agricole et rural destinées aux territoires longtemps marginalisés, dans les trois pays du Maghreb central (Algérie, Maroc et Tunisie), ont, peu à peu, connues une convergence notamment durant l’adoption des plans d’ajustement structurel. Ces trois pays ont alors opté, sous l’influence des organisations internationales et de la politique européenne de développement rural, pour les approches participatives puis pour l’approche territoriale. Les acteurs publics de développement local sont ainsi appelés à adopter de nouvelles approches et de nouveaux modes d’intervention dont la principale conséquence attendue est l’émergence de nouveaux acteurs civils. La construction collective de territoire devrait alors être possible. A travers le cas des acteurs de développement en charge de l’insertion économique des jeunes, cette recherche s’est attelée à démontrer que l’approche territoriale, adoptée dans ces territoires marginalisés, fait face aux représentations divergentes entre les acteurs de développement qu’ils soient publics ou civils et les jeunes, qui au-delà des conflits de génération, traduisent des ancrages territoriaux et des pratiques influencés par les représentations territoriales. Ce qui explique qu’actuellement, malgré une attention particulière, ces territoires, longtemps marginalisés, ne font pas l’objet de véritables projets de construction collective de territoire. Cette thèse met l’accent notamment sur ces représentations, leurs origines, leurs influences et les possibilités de leurs changements. / Strategies for agricultural and rural development designed for the too long excluded territories in the three central Maghreb countries (Algeria, Morocco and Tunisia), have gradually converged specialy during the adption of the structural adjustment programmes. These three countries have then opted, under the influence of international organizations and the European rural development policy, for the participatory approaches and later on for the territorial approach. Public actors of local development are expected to adopt new approaches and new methods of intervention, whose main expected result, is the emergence of new civil actors. In such a case, a collective construction of territories should be possible. In the light of the case of development actors responsible of the economic integration of young people, this research has sought to prove that the territorial approach adopted in these marginalized areas, faces the divergent representations of public and private development actors and the young people which, beyond generational conflicts, reflect territorial anchors and practices influenced by territorial representations. That explains why, currently, despite particular attention, these too long excluded territories are not subject to real collective construction territory projects. This thesis focuses particularly on these representations, their origins, influences and possibilities of changes.
|
146 |
Mise en place d’un pôle intégré d’excellence pour les énergies renouvelables. Cas de l’énergie solaire en Afrique de l’Ouest / Implementation of an excellent integrated pole for the renewable energies. the case of the solar energy in western Africa.Gbossou, Christophe 07 June 2013 (has links)
L’objectif du travail est la mise en place d’un pôle intégré d’excellence pour l’énergie solaire en Afrique de l’Ouest. Trois pays y ont été identifiés comme territoires d’expérimentation (Burkina Faso ; Côte d’Ivoire ; Sénégal). Les enquêtes de terrain dans ces territoires suivies d’une analyse de filière a permis de mettre en évidence les interactions entre les acteurs de la filière solaire dans les trois pays (pouvoirs publics ; recherche et formation ; entreprises ; société civile ; utilisateurs). La réalisation de matrices d’influences directes à partir des résultats de l’analyse de la filière solaire dans les pays a permis de comprendre le faible niveau de relations entre les acteurs interdépendants. Les résultats révèlent que les pouvoirs publics demeurent les acteurs dominants de la filière solaire dans les trois pays, malgré la faiblesse de leur volonté. Les entreprises privées et les organisations non gouvernementales sont des acteurs relais (entre les pouvoirs politiques et les utilisateurs) qui jouent un rôle d’installation d’équipements solaires et de développement de projets surtout en milieux ruraux. Les utilisateurs (consommateurs) de la filière solaire sont des acteurs « dominés » qui n’ont pas d’influence sur les autres acteurs notamment les pouvoirs politiques. La recherche et la formation dont les résultats se limitent à des formations théoriques ou des expérimentations non diffusées restent des acteurs isolés. Le pôle intégré construit permet de stabiliser, régulariser et faire circuler entre eux les connaissances produites et les capacités développées par les acteurs en interactions au sein d’un écosystème / The purpose of this thesis is the building an integrated excellence pole for solar energy in West Africa. Three countries have been identified as areas for experimentation (Burkina Faso; Cote d’Ivoire; Senegal). Field surveys in these territories and sector analysis allow highlighting the interactions among the solar sector actors in the three countries (political field, research and training, business, civil society, users). The realization of direct influence matrices from the results of solar energy sector analysis in the countries helped us to understand the low level of relationship among interdependent stakeholders.The results show that the public authorities are still the dominant players, despite the weakness of their willingness. Private companies and non-governmental organizations have a liaison role playing an essential task of solar equipment installation and projects development especially in rural areas. The users of the solar sector are dominated players without influence on the other players especially the public authorities. The research actors clearly appear as isolated: Their results are generally limited to theoretical courses, the conduct of experiments and prototypes that rarely reach public release phase. The constructed pole allows to stabilize, to settle and to make the produced knowledge circulate and the capacities developed by the actors in interaction within an ecosystem.
|
147 |
Participation dans le projet urbain : les cas de la ZAC Paris Rive Gauche à Paris et de l'aménagement du Gwanghwamun Square à Séoul / Participation in the urban project : the cases of the ZAC Paris Rive Gauche in Paris and the Gwanghwamun Square in SeoulBae, Hyojung 21 January 2013 (has links)
Cette thèse porte sur l'analyse des pratiques participatives des deux projets, la ZAC Paris Rive Gauche à Paris, l'aménagement du Gwanghwamun Square à Séoul. Alors que la « participation » dans le projet urbain est souvent annoncée comme l'objectif idéal, ce terme laisse une marge de traduction à chaque personne qui l'utilise. Cette thèse a pour objectif de comprendre le rôle de participation dans la fabrication de l'espace. Nous entamons d'abord l'étude du déroulement de ces deux projets urbains et de ses acteurs pour montrer leur place dans la démarche du projet. Ensuite, nous analysons la structure des dispositifs participatifs et leur fonctionnement. Il s'agit d'étudier la place des citoyens dans le projet urbain qui apparaissent à travers ces dispositifs et le lien qu'ils nouent éventuellement avec les acteurs. Qui sont-ils ? Pour répondre à cette question, nous analysons les figures des citoyens qui émergent lors de la participation. Nous avons retenu trois critères : 1) l'intensité de la participation, 2) l'intérêt qu'ils portent au projet et à l'espace, 3) la reconnaissance des savoirs citoyens. À partir de cette analyse sur la figure des citoyens, nous étudions comment des citoyens peuvent revendiquer leur présence dans la démarche du projet, et être reconnus par les acteurs ou non. Ce processus implique la mise en cause de la légitimité du projet et de l'autorité déléguée des acteurs. Si les acteurs du projet résistent à la réduction de leur portée dans la démarche du projet, qu'apporte la présence des citoyens dans l'aménagement de l'espace et à l'action publique collective ? Notre recherche montre que la dynamique participative n'est pas totalement malléable, malgré les difficultés de la prise de place des citoyens dans le jeu d'acteurs et de la reconnaissance de celle-ci. Nous avons essayé d'identifier les conditions de participation comme la possibilité de modifier la configuration des échanges, le partage des savoirs et la formation pour la participation / This thesis focuses on the analysis of participatory practices of two urban projects - the ZAC Paris Rive gauche in Paris and the creation of Gwanghwamun Square in Seoul. “Participation” in the urban project is often announced as the ideal objective. Its signification is disputable. The object of this thesis is to understand the role of participation in the making of spaces. For this, we start by describing the progress of these two urban projects as well as their stakeholders, to clarify their position in the project process. Then, the structure of the participating organizations and their functions are analyzed. By doing so, the place of citizens in the urban project as it appears in their relations with these organizations and their relations themselves with the stakeholders will be examined. Who are they? We analyze the types of citizens who emerge through citizen participation. Three criteria are selected: 1) the intensity of participation, 2) participants' interests, 3) recognition of citizens' knowledge. From these criteria, we research how citizens can claim their presence in the project, and be recognized by the stakeholders or not. If the stakeholders of the project resist the weakening of their influence in the project process caused by participation, what can the presence of these citizens bring to the space and to the public collective action? Our research shows that the dynamics of participation are not totally malleable, in spite of the citizens' difficulties in taking their place among stakeholders, and the recognition of their place. This research identifies the conditions of participation as the possibility of modifying the discussion situation, the knowledge sharing, and the learning to participate
|
148 |
Appropriation d’outils technologiques par les acteurs : le cas des entreprises du secteur financier au Cameroun / Appropriation of technology by the users : the case of enterprises of cameroon financial sectorMbang, Cécile Esperance 20 November 2012 (has links)
L'usage des outils technologiques dans l'entreprise engendre généralement des détournements susceptibles d'influencer sa finalité. Dans cette étude nous nous intéressons à l'appropriation d'outils par les acteurs en vue de prédire la performance technologique des entreprises.Pour étayer cette préoccupation, deux approches méthodologiques ont été empruntées. Une première approche qualitative, soutenue par 13 entretiens menés auprès des responsables d'entreprises du secteur financier camerounais, a facilité la conception d'un questionnaire compréhensible par les enquêtés. À l'aide d'une seconde approche quantitative complémentaire, 365 cadres financiers au Cameroun ont répondu à ce questionnaire.Les résultats obtenus restent dans le prolongement de la perspective structurante adoptée dans cette recherche mais suggèrent la prise en compte de la diversité socio-économique et culturelle dans les questionnements d'appropriation d'outils. Contrairement aux idées majoritaires de la littérature, les outils technologiques utilisés par nos enquêtés ne sauraient être orientés à d'autres fins que celles prédéfinies par leur hiérarchie. Les limites d'usage, la faible intensité d'utilisation d'outils et le niveau de formation moyen des usagers justifieraient le manque d'idées d'appropriation d'outils dans ce secteur. En somme, seule la rapidité d'exécution est perçue comme une performance technologique par les cadres financiers camerounais. Cette performance est déterminée significativement par deux types d'appropriation : l'une, innovante, développée pour résoudre les imprévus de l'activité de travail et une autre, légitimée, acquise naturellement par expérience. Cette recherche interpelle donc les managers à tenir compte des facteurs sociologiques des organisations pour favoriser leur performance technologique. / The use of technological tools in companies can creates a change in the goals expected. This work deals with how these tools are used in order to predict the technological performances of companies.To reach this objective, we have combined, firstly, a quality method which, through interviews of 13 companies' executives of Cameroonian financial sector, made it easy for us to work out a set of questions understandable by everyone. Secondly, a complementary quantity method in which 365 financial agents of Cameroon working in Douala and Yaoundé answered different questions related with the mastering of technological tools.The results obtained respect the main objective of this research work, but , however, imply that social, economic and cultural parameters are taken into account in questions on the mastering of technological tools. Contrary to what suggested in the list of documents consulted, in the Cameroonian financial sector, technological tools are used only to reach the goals fixed by the hierarchy in advance. Non expected results are due to rough and low use of tools in companies, as well as to average training level of users. Which clearly means that technological tools are not mastered in that sector.On the whole, only one aspect of performance is noted in the use of technological tools by Cameroonian financial agents, depending on the environment: speedy execution. This performance is determined by two appropriation methods, one of which tends at innovating in order to solve unpredicted problems that appear in everyday work, the other naturally acquired through experience from everyday use of tools. This research work calls on managers' attention to integrate sociological factors of organizations so as to favor their technological performance.
|
149 |
La déclinaison au Vietnam de la presse magazine féminine internationale haut de gamme, dans le contexte politico-économique du Doi Moi et de l’ouverture du pays aux industries créatives européennes de la filière Mode : L’exemple du déploiement stratégique de la marque Elle Vietnam / High-end international women’s magazine diversification in Vietnam, within the Doi Moi public context and beyond, following the business friendly attitude of the country towards European creative industries dedicated to fashion. : The case of EllePham, Thi Lan 10 December 2018 (has links)
Avec l'arrivée du magazine Elle Vietnam en 2010, une nouvelle figure internationale de la presse magazine féminine haut-de-gamme apparaît au Vietnam. Avec la politique du Đổi Mới (Renouveau) lancée dans les années 1980, le Vietnam se tourne vers la « modernité». Elle, créé dans les années 1950 en France, se tourne vers les femmes modernes, tournées vers l'international, le luxe, la beauté. C'est cet objectif de déploiement de la marque internationale Elle au sein de ce contexte politico-économique que nous avons questionné. Comment les acteurs locaux du magazine Elle Vietnam adaptent-ils la marque du magazine Elle dans le marché local ? Nous avons inscrit notre réflexion dans la compréhension de ce « réservoir mythologique » cher à Roland Barthes, mais cette fois-ci, à la lumière des producteurs et référentiels vietnamiens. / With the new Doi Moi policy launched in the eighties in Vietnam, Vietnam created a new environment geared towards modernity. In 2010, Elle Vietnam stepped up in Vietnam as a new women's magazine international leader, as a branch of Elle, a French women's magazine dedicated to modern, international, beautiful women as well as luxury. We will focus our developments on the framework that led to "modernity" in Vietnam, as well as the international brand designed by Elle Vietnam. Also, how do the Vietnamese producers adapt to the global brand Elle expansion? With the point of view of Vietnamese producers, we will focus our developments on the understanding of what Roland Barthes once called a “mythological tank”.
|
150 |
La station touristique intégrée de Yasmine-Hammamet (Tunisie) : Enjeux, stratégies et système d’action, 1989-2009 / The integrated resort of Yasmine-Hammamet (Tunisie) : Stakes, strategies and action system, 1989-2009Hellal, Mohamed 25 February 2015 (has links)
Vers la fin des années 1980, l’Etat tunisien a décidé de la réalisation d’une nouvelle station touristique, appelée « intégrée », au sud de l’ancienne zone de Hammamet, qui a été déjà saturée. Le grand projet de la station touristique Yasmine-Hammamet est décidé par décret en 1989. Ensuite en 1990, la Société d’Études et de Développement de Hammamet-Sud a été créée pour sa réalisation sur une emprise foncière de 277 ha. L’objectif est de créer un nouvel espace touristique de 25 000 lits hôteliers et résidentiels, une nouvelle médina de 800 lits, un parc de loisirs et une marina. Dans le cadre de la politique de désengagement de l’Etat de l’aménagement touristique, le projet constitue par ailleurs une expérience inédite de partenariat avec les propriétaires fonciers. Ainsi, le contexte de réalisation de la station Yasmine-Hammamet qui a favorisé une multitude d’intervenants; acteurs territoriaux, des institutions qui tiennent le principe du développement durable, promoteurs privés, etc., inaugure une nouvelle gouvernance des projets d’aménagement touristique en Tunisie. Dans le cas d’Yasmine-Hammamet, l’échec d’Etat dans sa gouvernance du projet pour contourner progressivement son concept « station intégrée » à travers un système d’action déséquilibré, ce qui a favorisé le dérapage de ses enjeux initiaux. L’absence d’une vision stratégique lors de la planification du projet, qui a été sectorielle et urgente, a abouti à une station très urbaine et qui a des impacts négatifs sur le territoire dans ses différentes dimensions sociale, économique et environnementale. Cette défaillance a des effets de retournement sur le fonctionnement de la station-même. / In the late 1980s, the Tunisian government decided to launch the project of a new sea resort called "integrated", in the south of the already-saturated city of Hammamet. The Yasmine Hammamet resort was decided by decree in 1989. Then, in 1990, the Societe d'Etudes et de Développement de Hammamet-Sud was created to implement the project on a 277-ha land. The objective was to create a new tourist space comprising 25,000 hotel and residential beds, a new médina offering 800 beds, an entertainment park and a marina. As part of the Government's policy of disengagement in the field of tourism development, the project is also a unique experience of partnership with landowners. Thus, the context of implementation of the Yasmine Hammamet resort, which has favored the intervention of a multitude of parties ; territorial actors, sustainable development supporting institutions, private business, etc... inaugurates a new governance of tourism development projects in Tunisia. In the case of Yasmine Hammamet, the Government failed in its governance of the project which led to a progressive deviation of the concept of "integrated resort" through an unbalanced system of action, from its initial objectives. The lack of a strategic vision when planning the project, which was a rather sectorial and urgent planning, resulted in the creation of an excessively urban resort and had a negative impact on the territory in its social, economic and environmental dimensions. This failure has had counter effects on the functioning of the station itself.
|
Page generated in 0.042 seconds