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Le martyre d’amour dans les romans en vers de la seconde moiié du douzième à la fin du treizième siècle / Martyre for love in verse romances from the second half of twelfth century to the end of the thirteenthBesanceney, Claude 12 December 2009 (has links)
Le « martyre d’amour » n’est pas seulement un thème relevant du « mal d’aimer » à l’époque médiévale.C’est aussi un lieu du lyrisme d’où un « je » souffrant tourne sa douleur en poème d’amour, ou en chanson, à l’instar des troubadours et des trouvères. L’étudier dans le roman en vers de la seconde moitié du douzième à la fin du treizième siècle, ce n’est donc pas observer qu’un thème ressortissant à la douleur d’aimer, à la mélancolie amoureuse de nombreux héros, amants, c’est plutôt essayer à travers ce thème, de reconnaître comment, le « je » souffrant du romancier donne naissance au roman en vers. C’est tenter de mettre en relief la part de lyrisme qui émane de ce roman à travers les images qu’il renvoie à la fois de lui même,de son mouvement, de sa forme, et de son créateur et observer comment le roman en vers devient un objet d’amour littéraire, un travail d’art. Enfin c’est montrer comment le roman du « je » assure une transition entre le grand roman courtois et le « dit » d’amour. / Not only is the « martyre for love » a theme rooted in the « pain for loving » at medieval times. This isalso a lyricism place from where a suffering « I » turns his martyrdom into either a poem of love or a song,as troubadours and trouveres use to do. Considering this theme in verse romance from the second half ofthe twelfth century to the end of the thirteenth is more than observing a theme bound to the pain in lovingand the love-melancholy of numerous heroes and lovers ; instead, the intent is to recognize how the verseromance originates from the poet’s suffering « I ». It is about highlighting the lyricism share that comesfrom the romance through the images it projects from itself, its rhythm, its form, and its creator, then,observing how the verse romance becomes a literary love object, a work of art. Lastly, the intent is to showhow the romance of the « I » ensures a transition from the great courtly romance to the « dit » of love.
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Le Banquet de Platon : l'apologie d'Alcibiade ou les paradoxes d'ÉrosFortin, Jérôme 04 1900 (has links)
Ce mémoire cherche à évaluer la culpabilité de Socrate face à l’échec et à la corruption d’Alcibiade, telle que la question se pose dans le Banquet de Platon. Il comprend quatre chapitres. Le premier démontre que le cadre dramatique lui-même fait occuper une place centrale à la vie et au déclin d’Alcibiade et au problème de la responsabilité de Socrate face aux accusations de corruption de la jeunesse qui ont pesé sur lui. Le deuxième chapitre interprète le discours d’Alcibiade comme une tentative de disculpation qui repose sur une critique acerbe du comportement de Socrate. Il se serait détourné de Socrate et de ses enseignements en raison de son ironie, de son arrogance et de son indifférence – de son hybris. Le troisième chapitre étudie le discours de Socrate sur l’accession à la beauté intelligible. Il expose la nature particulière de son éros, qui repose sur l’ironie et l’inversion des rôles comme moyens d’exhorter à la philosophie. Le quatrième chapitre pose la question de l’efficacité de ce type de pédagogie et de la responsabilité du philosophe vis-à-vis de ses disciples. L’étude conclut que l’amour et l’ironie de Socrate sont essentiellement des moyens d’inviter l’autre à se remettre lui-même en question et à prendre soin de son âme. Socrate n’est donc pas coupable d’avoir corrompu Alcibiade. La faute est entièrement celle du jeune homme. Il s’est montré incapable, par égocentrisme et fierté excessive, de réagir correctement à l’énigme posée par le comportement érotique de Socrate. / This essay on Plato’s Symposium assesses to what extent Socrates could be held guilty for Alcibiades’ failure and corruption. The first of the four chapters shows that Alcibiades’ life and decline and the accusation against Socrates of youth corruption are central to the dramatic structure. The second chapter interprets Alcibiades’ speech as a sharp criticism of Socrates’ behaviour meant to exculpate himself. Alcibiades justifies his walking away from Socrates and his teachings on the basis of the philosopher’s irony, arrogance and indifference – his hybris. The third chapter looks at Socrates’ speech, which sets out the path to the highest form of Beauty. It explores the particular nature of his eros, which relies especially on irony and role inversion to induce philosophical thinking. The fourth chapter asks how effective this kind of pedagogy is, and what is the responsibility of the philosopher to his students. It is concluded that Socratic love and irony are essentially to be conceived of as means of inciting followers to put themselves into question and take greater care of their souls. Socrates is thus not guilty of corrupting the young man. The fault is entirely Alcibiades’. His pride and selfishness are what prevented him from meeting the challenge that Socrates’ erotic behavior put before him.
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Inscriptions d’un legs littéraire : analyse comparatiste des inscriptions funéraire et amoureuse dans Premier amour de Samuel BeckettTétrault, Gabriel 04 1900 (has links)
L'œuvre à l'étude dans cet essai est la nouvelle intitulée Premier Amour de Samuel Beckett. À travers l'analyse de deux mises en scène de l’acte d'inscription présentes dans cette courte fiction, ce mémoire traite de la question que nous posent les inscriptions lorsque nous les lisons et lorsque nous les inscrivons. Il se divise donc en deux chapitres : le premier déploie l'étude de l'inscription linguistique en tant qu'inscription visible et lisible; le second se concentre sur l'inscription en tant qu'elle est marquée par le concept de legs. En caractérisant et en comparant ces deux inscriptions, d’une part funéraire (l'épitaphe que compose le narrateur pour lui-même suite à la mort de son père) et d’autre part amoureuse (le nom que trace le narrateur au moment où il « tombe amoureux »), ce mémoire expose comment Premier Amour peut être envisagé comme un premier pas dans une compréhension générale de la constitution écrite d'un « legs littéraire ». Surtout, il explicite comment s’orchestre l'imbrication conceptuelle de l’inscription et du legs qu'elle véhicule et présuppose, puisque cette imbrication est inhérente à la compréhension de notre monde et de la littérature. En conclusion, cette étude mène à considérer le rapport conflictuel entre la contemporanéité rêvant d’un monde sans inscriptions et l’inévitabilité de l’inscription. / This dissertation deals with the representations of the act of inscribing in Samuel Beckett’s short story Premier Amour with a particular focus on two specific inscriptions – namely firstly, the funeral (the epitaph the narrator composes for himself after his father’s death) and secondly, the beloved (the name he inscribes once he “falls in love”). By looking at these, the dissertation investigates the notions of both reading and writing. The dissertation is divided into two chapters: the first, which looks at the inscription as something visible and legible; and the second, which focuses on inscribing as an act which has a legacy. By using and comparing these two approaches, this dissertation demonstrates how Premier Amour can be seen as a first step towards a general comprehension of a written “literary legacy”. Specifically, the dissertation shows the linguistic construction of the conceptual interlacing of the inscriptions and the legacy it conveys and presupposes, as this interlacing is inherent to our understanding of the literary and the human world. By means of a conclusion, this dissertation considers the conflicting relationship between, on the one hand, the contemporaneousness which dreams of a world without inscription, and on the other hand, the inevitability of inscription.
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Entre l'hagiographie et le roman : le conflit affectif et la violence sexuelle dans la Légende dorée de Jacques de VoragineScott, Nathalie January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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La voie de l’amour, Une interprétation de Personne et acte de Karol Wojtyla, lecteur de Thomas d’Aquin / The way of love, An interpretation of Person and Act of Karol Wojtyla, reader of Thomas AquinasSuramy, Aude 17 January 2012 (has links)
La thèse que nous proposons aboutit à une interprétation de l’ouvrage philosophique de Karol Wojtyla qu’est Osoba i czyn ou enfrançais Personne et acte. Dans sa préface, l’auteur présente cet essai non seulement issu de ses travaux concernant Max Scheler,mais également né d’une interrogation jaillie « dans l’esprit de celui qui » le rédigeant « étudia alors saint Thomas ». La présenteétude de ce texte phénoménologique tâche de comprendre un tant soit peu le lecteur de Thomas d’Aquin qui élabore cet ouvrage.Les écrits qui sont les témoins de l’histoire philosophique de Wojtyla et concernent tant Jean de la Croix ou Max Scheler queThomas d’Aquin, aident à comprendre l’auteur de Personne et acte. Leur examen ainsi que celui de ce dernier essai conduisent àrendre compte de l’importance de l’amour qui est seulement évoqué au terme du texte. Pour Wojtyla, la mystique de Jean de laCroix, dans laquelle l’amour joue un rôle primordial, est radicalement conforme à la doctrine thomasienne. Cette dernière se trouvealors enrichie par une prise en compte de la réalité en tant qu’elle est vécue par le sujet. Dans la phénoménologie schelerienne, quitend à manifester la personne dans l’amour, Wojtyla apprécie à nouveau cette considération de l’expérience qui manquait àThomas d’Aquin. Mais il remarque que l’émotionnalisme de Scheler conduit à une erreur résultant « de la radicale séparation del’opérativité de la personne d’avec son amour ». Dans Personne et acte, la pensée thomasienne permet à Wojtyla de corriger lapensée schelerienne en s’appuyant sur la conception de l’actus humanus. Le thomisme carmélitain de l’ouvrage implique uncertain « antithomisme » méthodologique étonnamment adéquat à la pensée thomasienne. A l’instar de la mystique, Personne etacte peut donc être interprété comme la description d’un exercice pratique de connaissance de la personne dans son acte : unexercice qui est une voie d’amour et plus précisément une voie d’extase nocturne où l’amour même est connaissance. / Our Doctoral Thesis is an interpretation of Karol Wojtyla’s philosophical work “Osoba i czyn” (in English Person and Act). In hispreface the author describes his work as emanating not only from his research on Max Scheler, but also as originating from aquestion that arose “from the mind of the one whom”, while writing on St. Thomas, “was at the same time studying him.” Thepresent study of this phenomenological text tries to arrive at a better understanding of the reader of St. Thomas as he develops hiswork. Wojtyla’s philosophical influences include John of the Cross and Max Scheler, as well as Thomas Aquinas. These allcontribute to an understanding of the author of Person and Act. The examination of these works, along with Person and Act, leadsto the revelation of the importance of love, which is however only mentioned at the end of the latter text. For Wojtyla, the mysticismof John of the Cross, in which love has a central role, is completely in accordance with Thomistic doctrine. This doctrine is thenenriched by taking into account the reality as experienced by the subject. In Schelerian phenomenology, where the person revealshimself in the act of love, Wojtyla found here what he thought was precisely lacking in St. Thomas. But he noted that Scheler’semotionalism leads to an error arising from “the radical separation between the person’s actions and his love.” In Person and Act,Wojtyla, by applying the Thomistic doctrine of actus humanus, is able to correct the weakness inherent in Schelerian thought. Thework’s Carmelitan Thomism suggests a certain anti-Thomistic methodology which is paradoxically consistent with Thomisticdoctrine. Like the mystic himself, Person and Act can thus be interpreted as the description of a practical exercise of knowledge ofthe person in action: an exercise which is a way of love, or, more precisely, a way of dark ecstasy where love itself is knowledge.
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L'amour et la haine : (Mythologie-Philosophie-Psychanalyse) / Love and hate : (Mythology-Philosophy-Psychoanalysis)Zarifi, Asmaiel 17 December 2012 (has links)
Cette recherche historique depuis les origines, à partir des premiers textes écrits de l'humanité, essaie de tracer le chemin mental d'où ces notions de haine et d'amour émergent de la sexualité et s'expriment à travers la mythologie par un processus à la fois conscient mais surtout inconscient de génération en génération. Ainsi cette rétrospective tente de découvrir le jaillissement de la source unique de l'amour et de la haine qui sourd de toute l'humanité depuis les époques historiques mais bien en deçà lorsque s'élaborait une culture commune comme une personnalité individuelle, passage de l'homme vers et dans la temporalité, le symbolique et l'imaginaire. Anaximandre, Zoroastre, Empédocle d'Agrigente, Platon, Nietzsche, puis Freud et Lacan énoncent que l'émergence de l'Homme dans la dimension de la temporalité et donc dans le langage est consubstantiel de son émancipation au sortir de la nature, mais il se trouve contraint de payer ce passage par la haine et l'amour. / This historical research since the origins, from the first texts written by mankind, try to recount the mind path (or way) from where these notions of hate and love emerge from sexuality and are expressed through mythology via a process both conscious but also unconscious from generation to generation. Therefore, this retrospection tries to discover the unique origin of love and hate that bursts from all humanity from historical times, and even before when a common culture was elaborated as an individual personality, transition of man toward and within temporality, symbolic and imaginary. Anaximandre, Zoroastre, Empédocle d’Agrigente, Platon, Nietzsche, then Freud and Lacan state that the emergence of Man in the dimension of temporality, and subsequently in the language, is consubstancial (or integral part of) of his emancipation from the nature, but he is compelled to pay this transition by hate and love.
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Dire de ne pas dire : du silence éloquent à l'énonciation tragique des déclarations d'amour chez Racine / To Say or Not To Say : the Eloquence of Silence and the Tragic Enunciation of Love Declarations in Racine’s TheaterTamas, Jennifer 29 October 2012 (has links)
Nous formons l’hypothèse que Racine met en scène une lutte contre l’indicible. Dans chaque pièce, il s’agit de révéler quelque chose d’inacceptable et d’impossible à dire. Comment dire ce qu’on ne peut pas dire ? Et surtout, comment ne pas provoquer l’effroi de celui qui écoute ? Le silence, qu’il représente une pure absence de mots ou un bruissement de voix permettant de ne pas répondre, se trouve ainsi au coeur de l’échange dialogique. La déclaration d’amour relève de cet indicible et suscite une tension permanente entre « dire » et « taire ». Cette étude s’articule donc autour du paradoxe suivant : parler est impossible, mais la réticence à dire, une fois surmontée, produit l’irrémédiable. La déclaration d’amour est l’emblème de ce procédé. Elle représente l’énoncé tragique par excellence, puisqu’elle engendre la fatalité. Révéler l’amour, c’est condamner l’autre. L’oracle fatal s’exprime par la bouche des personnages amoureux. Racine donne ainsi naissance à un nouveau théâtre de l’amour dans lequel la déclaration correspond à une crise existentielle. Le personnage racinien affirme son être-au-monde par l’expression de son amour qui fait violence à l’autre. / I argue that Racine represents the fight against the unspoken. Each play reveals something that is unacceptable and impossible to articulate. How does one state all that cannot be stated? Above all, how to avoid stirring the terror of the listener? Silence, whether it represents a pure absence of words or a murmuring of voices that inhibit an answer, finds itself at the core of the discursive exchange. The declaration of love emerges from the unsaid and brings about a permanent tension between « the spoken word » and « silence. » This study is based on the following paradox: speech is impossible, but the reticence to speak, once overcome, induces an irreversible process. The declaration of love is the symbol of this process. Its utterance represents the ultimate tragic enunciation as it engenders Fate. To show one’s love is to condemn the other.The fatal oracle expresses itself through the words of characters in love.Racine inaugurates a new theater of love in which the declaration corresponds to a deep existential crisis. The Racinian character asserts his subjectivity by expressing his love, though it violates the other.
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Aventures de la subjectivité : contribution à l'étude critique du roman gabonais / Adventures of subjectivity : contribution in a critical reading of the novel gaboneseBoundzanga, Noël Bertrand 17 October 2008 (has links)
Le travail s'effectue sur six roman gabonais : "Parole de vivant" de Moussirou-Mouyama, "Histoire d'Awu" de Justine Mintsa, "Les Matitis" de Freddy Ndong Mbeng, "Au bout du silence" de Laurent Owondo, "La courbe du soleil" de Maurice Okoumba-Nkoghé, et "Fureurs et cris de femmes" d'Angèle Rawiri. La subjectivité se comprend dans un double sens : elle signifie que l'individu est sujet de l'action au sens grammatical du terme, et qu'il est en outre l'objet de cette action. Organisée en deux parties, la thèse étudie le déploiement de la subjectivité en tant que modèle romanesque et modèle anthropologique. En ce sens, la première partie s'applique à relever le fonctionnement autotélique du roman. La subjectivité romanesque s'exprime à travers la littérarité de chaque texte en se distinguant d'une tradition normative que semble exemplifier le roman. Les singularités langagières, la redistribution des valeurs à travers la persistance de thématiques qui ouvrent de nouveaux horizons de sens. Mais malgré leurs singularités, les romans gabonais se signalent d'abord par une "poétique du cliché" qui, non seulement reprend les thématiques traditionnelles, mais adopte aussi une écriture ayant un fort ancrage anthropologique. Sous cette double critique, la critique universitaire gabonaise s'est appesantie à démontrer d'abord l'absence de préoccupation stylistique puis un certain "minimalisme de la pensée". A la faveur d'une querelle portant sur "l'existence de la littérature gabonaise", cette dernière semble affirmer son hégémonie sur tous les autres genres. Deux régimes poétiques semblent s'opposer clairement : un régime de proximité anthropologique et un régime de distanciation maximal. Les romanciers semblent conduits par un impératif social où l'oeuvre signifie au premier degré. A l'opposé, la critique attend de l'oeuvre littéraire qu'elle déjoue les logiques narratives et sociales traditionnelles pour se hisser à un niveau critique conséquent. La controverse a toutefois permis au genre romanesque d'affirmer son hégémonie dans l'espace littéraire gabonais. La seconde partie aborde la question de la subjectivité au double plan éthique et politique. Les sociétés africaines, et la société gabonaise en particulier, ont vu s'étaler l'organisation sociale sous le primat de la collectivité. L'holisme communautaire vient signifier que les individus trouve leur sens à l'intérieur d'une totalité qui les transcende par ses normes. Celles-ci ont cours à travers les traditions, les mentalités, les rites et coutumes qui ont façonné des manières d'être et du vivre ensemble. Les changements structurels qui opèrent depuis l'envolée du capitalisme font apparaître chez les individus un "souci de soi" dont la priorité n'est plus la stabilité absolue de la collectivité. En effet, l'individu se signale comme sujet et laisse s'épanouir ses désirs et ses voeux. Toutefois, au risque de sevoir marginaliser, l'anticonformisme du sujet s'accomode encore avec une réappropriation de la raison objective qui permet de concilier les écarts du sujet et l'impératif communautaire. A travers l'étude des personnages, il apparaît que les tentatives du sujet n'ont pas touché à "l'ivresse de soi". L'expression de la subjectivité y est donc bien observable, allant jusqu'à des écarts sexuels. Même sur le plan politique, le sujet revendique de plus en plus d'espaces de liberté. Aussi renverse-t-il les pouvoirs qui méprisent le bien commun et la dignité d'Autrui. La subjectivité imprime ainsi sa volonté dans les relations intimes, dans l'espace social. Elle laisse entrevoir de la sorte une nouvelle "ère de l'individu" / The work is based on six Gabonese novels : "Parole de vivant" by Moussirou-Mouyama, "Histoire d'Awu" by Justine Mintsa, "Les Matitis" by Freddy Ndong Mbeng, "Au bout du silence" by Laurent Owondo, "La courbe du soleil" by Maurice Okoumba-Nkoghé, et "Fureurs et cris de femmes" by Angèle Rawiri. Subjectivity in this work means that not only the individual is subject, thus performs an action as shown in grammar but also that he is the object of the performed action too. The thesis deals with the analyses of the deployment of subjectivity as a fictional and anthropological pattern. It is split into two parts. The first part strives to point out the autotelic functioning of the novel. The fictional subjectivity is read through the literary feature of each text by distinguishing itself from a normative tradition that the novel seems to represent. The linguistic peculiarities, the redistribution of values through the persistence of themes which open up new horizons of sense. But in spite of their peculiarities, Gabonese novels distinguish themselves by a "poetic of cliché" which adopt not only the traditional themes but also a writing which is deeply rooted anthropologically. Through this double criticism, the Gabonese university criticism dwelt to demonstrate at first the absence of stylistic preoccupation then a certain "minimalism of the throught". On the debate on "the existence of the Gabonese literature", one retains that the Gabonese literature seems to assert her hegemony over all other genres. Two poetic regimes seem to oppose clearly : a regime of anthropological closeness and a regime of maximal distanciation. The novelists seem to be driven by a social obligation in which the novel must be read in its surface meaning. In contrast, the criticism expects from the literary work that it thwarts the traditional narrative and social logic to raise itself on a consequent critical level. The controversy however allowed the novel to assert its hegemony in the Gabonese literary space. The second part approaches the issue of subjectivity through the double ethical and political plan.Among African communities, and the Gabonese ones in particular, the social organization spreads out under the primacy of the community. The community holism means that the individuals find their essence inside a totality which transcends them by its standards. These standards are present in traditions, mentalities, rites and customs which shaped ways of being and living together. The structural changes which take place since the rise of capitalism create a "self concern" among the individuals whose priority is no longer the stability of the community by any means. Indeed, the individual distinguishes himself as subject and lets bloom his desires and his whishes. However, at the risk of being marginalized, the non-conformism of the subject still adapts with a re-appropriation of the objective reason which allows to reconcile the distances from the subject and the community obligations. Through the study of the characters, it seems that the attempts of the subject did not reach "the fullness of oneself". The expression of subjectivity is therein very welle noticeable, goingso far as to sexual infringement. Even on the political plan the subject claims for more and more spaces of freedom. Thus, he knocks down the powers which disdain the common property and the dignity of the others. Subjectivity therefore prints its will in the private relations and in the social space. So, it helps glimpse a new "era of the individual".
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Angústia, corpo e dor : particularidades nas escolhas amorosas / Angoisse, corps et douleur : particularités dans les choix amoureux / Anguish, body and pain : the particularities loving choicesDupim da Silva, Gabriella Valle 25 February 2014 (has links)
L´existence d´état douloureux, chronique et sans substrat organique, de maladies de la douleur, sont signalés depuis le XIX siècle. La douleur, comme perception, est une expérience subjective qui intègre des sensations variées. Les différents syndromes de douleur chronique ont la douleur comme symptôme principal et se caractérisent par un ensemble de signes qui ne correspondent pas à un modèle de cause organiques non localisées. Alors que la douleur aigüe est un indicateur précieux dans l´établissement d´un diagnostic, la douleur chronique, pour avoir perdu son caractère de signald´alarme, nous renvoie à une multiplicité de déterminations d´ordre somatique, psychologique et/ou ambiant. L´apport de la psychanalyse, en partenariat avec la médecine se révèle utile dans l´appréhension du sens des symptômes dans laparticularité du cas et en relation avec la singularité du sujet. À la place de soutenir l´idée qu´il est nécessaire, à tout prix, d´éradiquer définitivement un syndrome douloureux quel qu´il soit et la souffrance psychique qui y est associée, il nous semble utile de prendre en considération ce qui est en jeu en termes structurel et inconscient. En d´autres mots, faire « parler » le corps, d´une douleur (psychique) impossible à symboliser. Possiblement, une douleur d´amour, c´est la supposition de base de notre hypothèse / The existence of painful condition, chronic and without organic substrate, disease of pain, are reported from the nineteenth century. Pain, such as perception, which is a subjective experience includes various sensations. Different chronic pain syndromes have pain as the main symptom and is characterized by a set of signs that do not correspond to a modelof organic causes unlocated. While acute pain is a valuable indicator in establishing a diagnosis, chronic pain, to have lost its character as a warning, we refer to a multiplicity of determinations order somatic, psychological and / or ambient. The contribution of psychoanalysis, in partnership with the medicine is useful in understanding the meaning of symptoms in the particularity of the case and in relation to the singularity of the subject. Instead of supporting the idea that it is necessary, at any cost, permanently eradicate a painful syndrome whatsoever and mental suffering associated with it, it is useful to consider what is involved in structural terms and unconscious. In other words, to "speak" the body, pain (psychic) Unable to symbolize. Possibly pain of love is the basic assumption of our hypothesis / A existência de condição dolorosa crônica e sem substrato orgânico , a doença de dor, são relatados a partir do século XIX. Dor, tais como percepção, que é uma experiência subjetiva inclui várias sensações . Diferentes síndromes de dor crônica tem a dor como o principal sintoma e é caracterizada por um conjunto de sinais que não correspondem a um modelo de causas orgânicas não localizados. Enquanto a dor aguda é um indicador valioso para estabelecer um diagnóstico, dor crônica, ter perdido seu caráter de advertência, nos referimos a uma multiplicidade de determinações ordem somática ,psicológica e / ou ambiente . A contribuição da psicanálise, em parceria com o medicamento é útil na compreensão do significado dos sintomas na particularidade do caso e em relação à singularidade do sujeito. Em vez de apoiar a ideia de que é necessário , a qualquer custo, eliminar permanentemente uma síndrome dolorosa que seja e sofrimento mental associado a ele, é útil considerar o que é envolvido em termos estruturais e inconsciente. Em outras palavras, para "falar" do corpo, dor ( psíquica ) Não é possível simbolizar . Possivelmente dor do amor é o pressuposto básico da nossahipótese
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Bouddhisme et christianisme chez Masao Abe dans la perspective du pur amour / Buddhism and Christianism in Masao Abe from the angle of Pure LoveGalland, Alex 11 December 2013 (has links)
L’universitaire bouddhiste japonais Masao Abe attira l’attention dans les années 1980 par des écrits comparants le bouddhisme et le christianisme, notamment les notions de « kénose » du Christ dans le christianisme et de « vacuité » dans le bouddhisme. Dès lors que nous cherchons à évaluer la validité du rapprochement fait par Abe entre « kénose » et « vacuité », il est nécessaire de questionner préalablement la conception qu’il a du concept de « vacuité ». Nous montrons que la compréhension qu’il en a est en relation constante avec la pensée du philosophe bouddhiste indien Nâgârjuna. Cela nous conduit à conclure par la négative quant à cette validité du rapprochement fait par Abe entre « kénose » et « vacuité ». Dans une deuxième partie, nous tentons de relever le défi auquel se mesure Abe de trouver un lieu de rencontre entre christianisme et bouddhisme en continuant à discuter ses écrits sur la question du moi dans la perspective du « pur amour » / The Japanese academic and Buddhist Masao Abe drew the public attention in the 1980s by comparative studies of Buddhism and Christianism, in particular through the notions of "kenosis" of Christ in Christianism and "vacuity" in Buddhism. Since we try to estimate the validity of the link made by Abe between "kenosis" and "vacuity", it is necessary to question beforehand his understanding of the concept of "vacuity". We demonstrate that his understanding of this concept is in constant relation with the thought of the Indian Buddhist philosopher Nâgârjuna. It leads us to consider negatively the validity of the link made by Abe between "kenosis" and "vacuity". In a second part, we try to take up the challenge Abe confronts himself in order to find a meeting place between Christianism and Buddhism by discussing the way he conceives the question of the self from the angle of "pure love"
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