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Autoconstructions médinale tunisoise actuelle et déconstructivime architectural : quelles ressemblances esthétiques ? / Autoconstructions of the current Tunisian medina and architectural deconstructivism : what aesthetic similarities?

Kamoun, Sami 18 December 2018 (has links)
Depuis la nuit des temps, les autoconstructions médinales tunisoises ont été, souvent brutalement, rasées par les autorités. L’avènement de la révolution de 2011 a revivifié leurs réapparitions. Les dynamiter une nouvelle fois aggraverait l’hémorragie de leurs renouvellements. Les « valoriser », les regarder autrement au lieu de s’en débarrasser, pourrait ouvrir de nouveaux horizons. Les considérer dans un comparatisme avec le Déconstructivisme nous conduirait certainement vers de fructueuses voies. Comparer ainsi la complexité, le chaos, la bizarrerie formelle et géométrique déployée par la déconstruction architecturale et les caractères formels des autoconstructions de la médina, constitue l’hypothèse de travail qui nous a guidé. La problématique développée dans la thèse consiste à porter un autre regard sur les autoconstructions de la médina de Tunis, en convoquant l’esthétique du Déconstructivisme afin de le discuter, voire de l’enrichir, d’une part, et, d’autre part, de promouvoir une autre approche de l’habitat spontané dans la ville de Tunis qui serait susceptible de fournir une autre lecture du phénomène de son émergence. L’une des ressemblances de l’autoconstruction au regard de la déconstruction architecturale tient à sa non-réglementation. Il en découle des espaces totalement bizarres, des plans déformés, des angles insolites, des lignes brisées, des asymétries télescopées... L’« idée » de déréglementation des autoconstructions transgresse nos habitudes de voir l’architecture. Elles nous semblent plutôt « vides de règles » que « déréglementées » et apparaissent complètement non académiques, non architecturales et pratiquement sans architectes qualifiés. Une autre ressemblance entre les (auto-) et (dé-)constructions réside dans l’ « idée » de ruine. Témoins de déshérence générale, de précarité et de souffrances, les autoconstructions incarnent le lieu d’une défragmentation chaotique de l’architecture. Planchers abandonnés, poteaux inachevés, façades hasardeusement superposées, revêtements anarchiquement combinés, constructions complètement ou partiellement ruinées... ; tous ces fréquents aspects esthétiques entretiennent de curieuses résonnances avec beaucoup de réalisations déconstructivistes. Une troisième ressemblance réside dans l’aspect d’incomplétude. En parcourant les ruelles de la médina, nous rencontrons des talus de sables, des sacs de ciments, des graviers, des briques, des pierres, des tôles ondulées, des déchets de bois, etc. Les autoconstructions médinale tunisoise sont-elles en « voie de déconstruction » ? Pourraient-elles inspirer les architectes déconstructivistes ? Pourrions-nous proposer que le Déconstructivisme constitue le meilleur appui théorique pouvant valoriser les aspects esthétiques des autoconstructions tunisoises ? / Since the beginning of time, Tunisian autoconstructions of the medina had been brutally razed by the governement. The advent of the 2011 revolution revived the desire for their reappearances. The dynamiting them again aggravates the hemorrhage of their renewals. "Speculating", "valuing" them and looking at them differently instead of getting rid of them will open up new opportunities. In the present work, the comparative method between autoconstruction and Deconstructivism would certainly lead us to fruitful paths. The complexity, the chaos, the formal and bizarre geometry deployed by the architectural deconstruction and, from the outset, by the autoconstruction of the medina seem to us the first hypotheses. In these brief lines, we shall be content to develop other aspects. The problematic developed in the thesis is to take another look at the autoconstruction of the medina of Tunis, summoning the aesthetics of Deconstructivism to discuss it, even to enrich it, on the one hand, and on the other hand , to promote another approach to spontaneous housing in the city of Tunis that would be likely to provide another reading of the phenomenon of its emergence. One of the resemblances that combines autoconstruction with deconstruction is its ability to be deregulated. The result is totally bizarre spaces, distorted planes, unusual angles, broken lines, telescoped asymmetries, etc. The "idea" of deregulation of autoconstructions transgresses our habits of seeing architecture. More than deregulation, they seem "empty of rules" and remain completely non-academic, non-architectural and practically without qualified architects. Another resemblance between the (auto-) and (de-)construction lies in the "idea" of ruin. Witnesses general desertion, precariousness and suffering, autoconstructions embody the place of a chaotic defragmentation of architecture. Abandoned floors, unfinished posts, randomly overlapping facades, anarchically combined facades, completely or partly ruined buildings, etc ; all these frequent and current aesthetic aspects have strange resemblances to many deconstructivist achievements. A third resemblance resides in its incomplete appearance. Just by walking through the narrow streets of the medina, we come across sandy slopes, bags of cement, gravel, bricks, stones, corrugated sheets, wood waste, etc. The result is interminably open chantier. It also results in excessive use of precarious, urgent, essential building materials. Are the Tunisian autoconstructions of the medina in a "way of deconstruction"? Could they inspire deconstructivist architects ? Could we propose that Deconstructivism constitutes the best theoretical support that can enhance the aesthetic aspects of Tunisian autoconstructions ?
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HABITAT PERIURBAIN AUTOCONSTRUIT EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO. Perspectives d'amélioration des logements de terre crue en climat tropical.

Chirhalwirwa Mwilarhe, Liévin 26 September 2008 (has links)
Les difficultés d’accès à un logement décent, le coût exorbitant des matériaux de construction dits « nobles » ainsi que l’absence des filières de production foncière et immobilière en RDCONGO ont motivé cette recherche orientée vers l’utilisation des matériaux locaux – et en particulier la terre crue – en vue de contribuer à la résorption des problèmes d’habitat auxquels font face la plupart des populations vivant en zone périurbaine congolaise. Cette thèse démontre qu’il est possible, à travers l’autoconstruction – procédé utilisé par plus de 80% de ménages congolais pour produire leurs logements – , d’améliorer l’habitat dans ce pays en partant de la zone périurbaine. On peut donc, à partir des propositions faites dans cet espace idéalement localisé entre les zones urbaine et rurale, envisager des répercutions positives au sein de ces deux zones qui lui sont contiguës. L’observation constitue la principale méthodologie utilisée. Des enquêtes menées sur quelques 930 logements situés au sein de trois sous zones climatiques de la RDCONGO ont permis, suivant 29 critères principaux appliqués sur 3 différents paliers (la maison, la parcelle et le quartier) d’engranger plus de 100 000 (cent mille) données reprises dans les annexes à la présente et offrant la possibilité d’extrapoler les résultats obtenus sur l’ensemble du territoire de la RDCONGO. Inventaire des intelligences et connaissances locales relatives à l’utilisation du matériau terre en construction (Savoirs et Pratiques Populaires « SPP »), espaces engendrés par les architectures de terre en RDCONGO, cartographies des constructions en terre en RDCONGO, maisons périurbaines autoconstruites en adobes, modélisation d’un lotissement de 200 logements réalisables en terre crue, etc. constituent les principaux résultats atteints par cette thèse. Toutefois, il sied de préciser qu’il s’agit ici, non seulement de construire des maisons en terre, mais surtout de développer un style d’habitat répondant à la fonctionnalité des logements et susceptible de renforcer les dimensions sociales et culturelles tout en respectant l’environnement. Enfin, des pistes de recherches ultérieures sont envisagées. Elles nécessitent d’être creusées en vue d’autres améliorations des logements de terre crue en climat tropical. Il s’agit de : l’érosion due au ruissellement sur les murs de terre, l’étude des logements de terre crue en hauteur (R+1, 2, 3, …n ; où n représente le nombre d’étages) pour la RDCONGO, le développement des activités économiques liées aux constructions en terre, la stabilisation organique des sols à l’aide des produits locaux, etc. Contact : arch2002chiral@yahoo.fr
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«La stratégie autofictionnelle de Chloé Delaume», étude, suivie de «Rose Cochon», autofiction

Racicot, Isabelle January 2014 (has links)
Ce mémoire de maîtrise se divise en trois parties : une étude critique, un texte de création et une autoréflexion. Le premier volet, « La stratégie autofictionnelle de Chloé Delaume », s’intéresse à la pratique d’écriture de Delaume au moyen de trois œuvres : l’autofiction « Dans ma maison sous terre » (2009) et les essais « S’écrire mode d’emploi » (2008) et « La règle du Je » (2010). L’écrivaine préconise une autofiction « expérimentale » grâce à laquelle elle provoque des faits et prend le contrôle de son récit. Longtemps écrite par d’autres, l’auteure-narratrice cherche à se réapproprier son identité et à reconstruire son « Moi saccagé ». Le texte se donne à voir comme un espace privilégié au sein duquel Delaume s’éprouve et se transforme à l’aide des mots et du pouvoir qu’ils ont sur le réel. Le deuxième volet, « Rose cochon », est une autofiction mettant en scène une jeune femme de trente ans, Isabelle, qui entreprend de se connaître par l’écriture. Le texte explore les thèmes de la solitude, de l’enfance, de l’amour et témoigne d’un rapport à soi et au monde problématique. « Rose cochon », tel que développé dans le troisième volet, s’inscrit dans la foulée des recherches menées sur Chloé Delaume. L’auteure-narratrice choisit de prendre la parole à travers un récit autofictionnel constitué, comme chez Delaume, d’une tension entre un sentiment tragique et une manière ludique de l’exprimer. Isabelle est un sujet souffrant qui s'allie le langage à la fois pour se cacher et pour se montrer. Ainsi, dans les trois parties du mémoire, nous voyons apparaître une auteure-narratrice à l’identité vacillante qui tente, par la pratique de l’autofiction, de prendre sa place et de transformer son réel.
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La ville et la terre, apprendre de Bamako : le cas de Bozobuguni, un quartier autoconstruit / The city and the earth, learning from Bamako : the case of Bozobuguni an autoconstructed district

Laureau, Vincent 14 February 2014 (has links)
La construction en terre devient un sujet d’actualité pour l’architecture contemporaine occidentale. En revanche, au Mali, le matériau terre est aujourd’hui délaissé. Ce paradoxe invite à porter notre attention sur le territoire malien, afin d’apprendre du terrain les implications du matériau terre, notamment à l’échelle urbaine. Au Mali, la ville en terre est aujourd’hui essentiellement synonyme de patrimoine figé. Il existe pourtant un secteur urbain bien vivant : l’urbanisation informelle, qui, stimulée par les énergies de survie, génère une dynamique spatiale spécifique. C’est à partir de cette réflexion générale que l’étude s’est resserrée sur un petit quartier informel essentiellement construit par des pêcheurs Bozo de la ville de Bamako, capitale du Mali. Le filtre employé pour analyser le terrain utilise la triade d’Henri Lefebvre : Temps, Espace, Energie. La posture du narrateur consiste ici à profiter du regard décalé du voyageur pour dévoiler ce qui renvoie à des questions universelles. Le statut d’étranger permet, en effet, de voir la réalité du terrain informel sous un jour nouveau. L’écriture opère ici comme un révélateur du terrain, elle élabore un « point de vue » qui modifie en profondeur les représentations urbaines. L’essence de cette recherche porte sur la mise en lumière d’une logique urbaine enfouie et dissimulée dans l’espace informel. Ce travail consiste à monter en théorie des processus qui font émerger une culture constructive et urbaine particulière au contexte du quartier. L’enseignement ainsi issu du terrain suggère un potentiel d’exploitation sur le lieu lui-même (valorisation), et sur d’autres contextes (déterritorialisation). / Earth construction is becoming a popular topic in Western architecture, yet in the context of traditional Malian construction techniques earth has largely been abandoned. This paradox asks us to turn our attention to the reality on the ground in West Africa, in order to understand the implications of using earth as a building material, especially on an urban scale. Today the earthen city is essentially synonymous with cultural heritage, but there is one place where it is alive and well— informal urbanization. This sector is stimulated by the necessities of survival, which generate remarkable spatial dynamics. From this general observation, this study was narrowed to a small informal fishing district in the city of Bamako. The ultimate purpose of this research is to highlight an urban logic buried and hidden in informal space. This work consists in writing a theory of informal urbanization that is contextually and culturally specific, according to a "bottom-up" principle. The narrator takes advantage of the peculiar perspective of the traveler in order to shed light on more universal questions. Indeed, the position of the stranger allows us to see the reality of informal spaces in a new light. The act of writing makes explicit certain processes that animate the site; it develops a "point of view" that fundamentally changes urban representations. Lessons learned as well as derived from the field pave the way for certain vernacular principles to be reused on site. At the same time, such a vernacular theory allows us to transfer these principles to other sites by means of deterritorialization.
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Papaquara : From Favela to Urban Field House

Boström, Frida January 2011 (has links)
The project consists of developing new housing for the residents of Papaquara, 191 people who lived in a favela until early2011, when they were evicted and had their houses demolished by the local government while their settlement was severely flooded. This new housing project, which is firmly grounded in real circumstances, builds upon research on irregular autoconstructed settlements, their architectural characteristics and specifically the temporal aspect of how spatial qualities are constructed in such areas. The architecture presented in the final proposal is an upgraded version of a favela house core that facilitates incremental add-ons, in a typology called urban field house.
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L’architecture en terre crue dans la vallée du Jourdain ; une filière en reconstruction…temporaire / Earthen architecture in the Jordan valley; the temporary reconstruction of a building sector

Daher, Rania 12 November 2015 (has links)
Le but de ce travail de recherche est de démontrer que la ré-exploitation des matériaux locaux de construction dans la vallée du Jourdain, peut contribuer à une autonomie des communautés rurales palestiniennes. Pour ce faire, cette thèse questionne le développement de la filière terre dans ces territoires. Nous posons l’hypothèse qu’il existe un lien étroit entre les transformations de la société rurale, de sa structure économique et politique, et les transformations de la filière constructive en terre. ‘Trois temps’ de cette filière ont été relevés et ont permis de vérifier cette hypothèse. Le cas de la Palestine avant 1920, l’habitat en terre crue entre 1920 et 1970 et finalement la situation actuelle. Ces évolutions nous ont permis de comprendre que la ré-exploitation des matériaux locaux permet une véritable autonomie lorsque la filière est intégrée aux pratiques économiques et sociales en cours. Cette idée a été vérifiée par l’étude du contexte actuel où la filière est en reconstruction temporaire car déconnectée des pratiques sociales et économiques. Ce travail de recherche se divise en trois parties, à l’image de ces ‘trois temps’. La première détaille la relation entre la filière terre et la notion de développement durable pour faire le lien ensuite au cas de la Palestine avant 1920. La seconde précise le changement de valeurs qui s’est opéré entre 1920 et 1970 dans la société rurale et les transformations de l’habitat qui y sont liées. Enfin, la dernière partie tente d’évaluer la reconstruction de cette filière en détaillant le contexte politique et économique actuel pour le confronter ensuite aux actions des nouveaux acteurs sur le terrain. / This research aims to demonstrate that the re-use of local building materials in the Jordan Valley can contribute to the autonomy of rural Palestinian communities. To achieve this, we question the evolution of the earthen building sector in these territories. We assume that there is a close link between the transformations of the rural society, its economic and political structure and the transformations that appeared in the earthen building sector. Three historical periods have been identified and have verified this hypothesis: the case of Palestine before 1920, the period between 1920 and 1970 and finally the current situation. Through these evolutions, we understood that the re-use of local materials allows real autonomy when the earthen building sector is integrated to the ongoing social and economic practices. This idea was verified by studying the current context where this building sector knows a temporary reconstruction. This research is divided into three parts. The first part details the relation that exists between earthen architecture and the concept of sustainable development; we will be explaining the case of Palestine before 1920. The second part specifies the changing values of rural society that have taken place between 1920 and 1970 and the transformations of the habitat linked to it. Finally, the last section attempts to assess the reconstruction of this building sector by detailing the current political and economic context and confronting it with the projects led by the “new actors” on the ground.
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Des pionniers autoconstructeurs aux coopérateurs : histoire des Castors en Aquitaine

Boustingorry, Julie 14 October 2008 (has links) (PDF)
En Aquitaine, les initiatives du castorat, mouvement coopératif polymorphe, se posent comme autant d'alternatives aux carences des politiques publiques, quand la société civile se charge de résoudre par elle-même le problème du logement. L'apparition d'un tel mouvement n'est pas étrangère à l'acuité du problème du logement, dans une région où l'industrialisation douce n'a pas autorisé de prise de conscience de la question sociale par les élites urbaines. La " nonchalance " aquitaine, dose à la fois de dissidence et d'autonomie, œuvre dans le sens d'une modération, facteur majeur de l'absence de tout municipalisme social, malgré la présence remarquable d'initiatives marginales et innovantes. Les Castors font émerger de leur mobilisation spontanée un nouveau modèle d'action coopératif, issu de leur opposition aux réalisations nationales, en lesquelles ils ne croient pas et ne se retrouvent pas. Si l'échelle quantitative de leurs réalisations n'est pas importante au vu des constructions globales de la période de la Reconstruction et des Trente Glorieuses, leurs réalisations sont novatrices dans la portée humaine qu'elles impliquent : plus qu'un logement, c'est un mode d'habiter que prônent les Castors, centré autour de leur aspiration à la maison individuelle. Le cas des Castors aquitains, qui témoigne de la période que nous qualifierons de militante, reste l'illustration du temps des pionniers, des origines du mouvement. Des pionniers autoconstructeurs lors de la Reconstruction de 1945, palliatif utile et nécessaire, aux coopérateurs du temps des " chemins de grue ", dissidents par rapport au choix étatique centré sur le collectif, ces expériences sont des réalisations atypiques promouvant la maison individuelle en accession à la propriété dans une période marquée par l'avènement de l'habitat collectif. Entre tradition et modernité, l'idéologie qui sous-tend la mise en place de ces coopératives laisse entrevoir une urbanité nouvelle, qui se ressource dans des sociabilités traditionnelles et fait apparaître des changements sociaux entre monde ouvrier et classe moyenne émergente. D'initiative privée et d'inspiration ouvrière, ces réussites urbaines s'affirment comme des mythes des Trente Glorieuses, participant d'un imaginaire de l'engagement collectif et communautaire pour un mieux-être. Traces visibles dans les paysages de nos villes contemporaines, les " petites maisons Castor " s'imposent comme des patrimoines à prendre en considération, une part négligée de la mémoire de nos villes.
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Cabanes et campements du fjord de Salluit : une lecture des savoir-faire locaux et des pratiques d'autoconstruction dans la toundra

Demeule, Pierre-Olivier 17 December 2021 (has links)
Longtemps considérées informelles depuis une perspective occidentale, les cabanes du Nunavik marquent l'évolution d'un mode de vie hérité de la tradition inuit et révèlent un savoir-faire au riche potentiel face aux défis contemporains liés à l'habiter nordique des communautés. Composées d'objets et de matériaux pour la plupart recyclés, détournés ou acquis aléatoirement, ces cabanes se déploient au coeur de la toundra en une multitude d'approches tout aussi ingénieuses et admirables qu'est la résilience de leurs bâtisseurs. En avançant qu'une connaissance plus juste et partagée des cabanes puisse valoriser les savoir-faire locaux et contribuer à la recherche de solutions culturellement appropriées dans la consolidation des milieux bâtis, deux questions primordiales s'imposent à l'égard de l'architecture : qu'est-ce qui définit les campements et les cabanes toundriques et quels enseignements portent-ils à la notion d'habiter le Nord ? La rencontre avec des autoconstructeurs(ses) locaux, puis l'observation in situ de cabanes le long du fjord de Salluit (Nunavik) en août 2018 suggèrent une réponse tangible abordant à la fois les processus conceptuels et constructifs ayant cours sur le territoire. De pair avec une recherche documentaire sur l'origine et le contexte contemporain des constructions toundriques vernaculaires, le présent mémoire propose la lecture d'une centaine de cabanes observées dans le fjord de Salluit par l'exercice de la « déconstruction graphique ». En étudiant chacun des éléments qui les composent couche après couche, ce procédé ouvre les perspectives d'une compréhension détaillée des modes de fabrication, d'occupation et de transformation du bâti. Ultimement, l'étude propose une catégorisation des divers modèles de cabanes identifiées dans le fjord. Par leurs caractéristiques respectives, ces modèles traduisent immanquablement les variantes d'une relation au territoire toujours centrale dans la culture des Nunavimmiut et dont il est plus que nécessaire d'adresser une réponse au sein de l'architecture et de l'aménagement des milieux nordiques. / Considered informal for long from a Western perspective, the cabins of Nunavik mark the evolution of a way of life inherited from the Inuit tradition and reveal a know-how with a rich potential in the face of contemporary challenges related to the northern habitability of the communities. Composed of objects and materials that are mostly recycled, diverted or acquired randomly, these cabins are deployed in the heart of the tundra in a wide variety of approaches that are as ingenious and admirable as the resilience of their builders. By suggesting that a more accurate and shared knowledge of the cabins could enhance local know-how and contribute to the search for culturally appropriate solutions in the consolidation of built environments, two fundamental questions arise with regard to architecture: what defines the tundra camps and cabins and what lessons do they teach about the ways of living in the North? The encounter with local self-builders and the in situ observations of cabins along the Salluit Fjord (Nunavik) in August 2018 suggests a tangible response addressing both the conceptual and constructive processes taking place on the land. Along with documentary research on the origin and contemporary context of vernacular tundra constructions, this thesis offers a reading of approximately one hundred cabins observed in the Salluit Fjord through the exercise of « graphic deconstruction ». By studying each element of which they are composed layer by layer, this process opens up the perspectives of a detailed understanding of the fabrication, the occupation and the transformation of the built environment. Ultimately, the thesis proposes a categorization of the various cabin models identified in the fjord. Through their respective characteristics, these models inevitably translate the variations of a relationship to the land that is still key in the culture of Nunavimmiut and for which it is more than necessary to address a response within the architecture and planning of northern environments.
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Habitat périurbain autoconstruit en République démocratique du Congo: perspectives d'amélioration des logements de terre crue en climat tropical

Chirhalwirwa, Liévin 26 September 2008 (has links)
Les difficultés d’accès à un logement décent, le coût exorbitant des matériaux de construction dits « nobles » ainsi que l’absence des filières de production foncière et immobilière en RDCONGO ont motivé cette recherche orientée vers l’utilisation des matériaux locaux – et en particulier la terre crue – en vue de contribuer à la résorption des problèmes d’habitat auxquels font face la plupart des populations vivant en zone périurbaine congolaise.<p><p>Cette thèse démontre qu’il est possible, à travers l’autoconstruction – procédé utilisé par plus de 80% de ménages congolais pour produire leurs logements – ,d’améliorer l’habitat dans ce pays en partant de la zone périurbaine. On peut donc, à partir des propositions faites dans cet espace idéalement localisé entre les zones urbaine et rurale, envisager des répercutions positives au sein de ces deux zones qui lui sont contiguës.<p><p>L’observation constitue la principale méthodologie utilisée. <p>Des enquêtes menées sur quelques 930 logements situés au sein de trois sous zones climatiques de la RDCONGO ont permis, suivant 29 critères principaux appliqués sur 3 différents paliers (la maison, la parcelle et le quartier) d’engranger plus de 100 000 (cent mille) données reprises dans les annexes à la présente et offrant la possibilité d’extrapoler les résultats obtenus sur l’ensemble du territoire de la RDCONGO.<p><p>Inventaire des intelligences et connaissances locales relatives à l’utilisation du matériau terre en construction (Savoirs et Pratiques Populaires « SPP »), espaces engendrés par les architectures de terre en RDCONGO, cartographies des constructions en terre en RDCONGO, maisons périurbaines autoconstruites en adobes, modélisation d’un lotissement de 200 logements réalisables en terre crue, etc. constituent les principaux résultats atteints par cette thèse.<p><p>Toutefois, il sied de préciser qu’il s’agit ici, non seulement de construire des maisons en terre, mais surtout de développer un style d’habitat répondant à la fonctionnalité des logements et susceptible de renforcer les dimensions sociales et culturelles tout en respectant l’environnement. <p><p>Enfin, des pistes de recherches ultérieures sont envisagées. Elles nécessitent d’être creusées en vue d’autres améliorations des logements de terre crue en climat tropical. <p>Il s’agit de :l’érosion due au ruissellement sur les murs de terre, l’étude des logements de terre crue en hauteur (R+1, 2, 3, …n ;où n représente le nombre d’étages) pour la RDCONGO, le développement des activités économiques liées aux constructions en terre, la stabilisation organique des sols à l’aide des produits locaux, etc.<p><p><p><p>Contact :arch2002chiral@yahoo.fr<p> / Doctorat en Art de bâtir et urbanisme / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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