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A correspondência de Marguerite Yourcenar: presenças e ausênciasHeleno, Alex Rezende 05 December 2017 (has links)
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Previous issue date: 2017-12-05 / Marguerite Yourcenar sempre se mostrou atenta a sua obra. Nas entrevistas, nos
prefácios e nos cadernos de notas dos textos publicados são marcantes seus
posicionamentos em defesa de seus textos. A autora, leitora e crítica de si mesma,
oferece, com frequência, ao leitor, uma Ŗespécie de roteiroŗ para que a leitura e a
interpretação se aproximem daquelas desejadas por ela. A correspondência de
Yourcenar nos dá informações valiosas acerca desse posicionamento autoral com
relação a sua escrita e a sua vida. As cartas nos mostram, sobretudo, a autora -
Marguerite Yourcenar - pseudônimo criado a partir de um anagrama de Crayencour e
adotado oficialmente a partir da aquisição da nacionalidade estadunidense. De acordo
com Bruno Blanckeman, trata-se de Ŗuma ficção que ganhou corpoŗ. Esse estudo busca,
portanto, analisar as cartas a partir desse Ŗapagamentoŗ de Marguerite de Crayencour e
da visibilidade de Yourcenar enquanto autoridade sobre o texto. Pretende-se analisar,
desse modo, a expressividade da construção de uma cenografia autoral (José-Luis Diaz),
ou seja, a criação de meios e de cenários utilizados pela escritora para fixar sua
identidade autoral e agir a partir desse eu-autor/autoridade. / Marguerite Yourcenar sřest toujours montrée atentive à son oeuvre. Dans les interviews,
dans les préfaces et dans les cahiers de notes des textes publiés ses points de vue sont
explicites dans la défense de ses textes. Lřauteur, lectrice et critique de soi même, offre,
souvent, au lecteur, une « espèce de chemin » pour que la lecture et lřinterpretation
sřapprochent des celles quřelle souhaite. La correspondance de Yourcenar nos donne
des informations importantes sur son image dřauteur face à son écriture et à sa vie. Les
lettres nos montrent surtout lřauteur - Marguerite Yourcenar Ŕ pseudonyme créé de
lřanagramme de Crayencour et adopté officiellement après sa naturalisation aux États-
Unis. Dřaprès Bruno Blanckeman, il sřagît dř « une fiction qui a pris corps ». Cette
étude analyse donc lřeffacement de Marguerite de Crayencour et la visibilité donnée à
Yourcenar en tant quřautorité sur son texte. On analyse, ainsi, lřexpressivité de la
construction dřune scénographie auctoriale (José-Luis Diaz), cřest-à-dire, la création des
moyens et des scénarios utilisés par lřécrivain pour fixer son identité et agir en fonction
de ce je-auteur/autorité.
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Figures de l'effacement : fin et suite / Shapes of erasure : the end and later onBonnardot, Jean-Pierre 26 October 2015 (has links)
Le respect de l'érosion et de la fuite du temps instaure une recherche concernant l'effacement de l'œuvre et le dessaisissement. Les écrits s'inspirent d'une quarantaine de travaux artistiques personnels, des sculptures pour la plupart, reliés à ceux d'artistes connus pour s'être exprimés dans un registre apparenté. Avec l'infini présent s'ouvre pour l'effacement une double perspective : celle d'un présent permanent, identique à lui-même mais appelé lentement à disparaître comme l'a voulu Roman Opalka, ou celle d'un présent récurrent, s'éclipsant pour réapparaître qu'il s'agisse de la foule, multitude d'hier et demain ou d'une scénographie humaine, une fatalité ubiquitaire, amenée à se perpétuer. L'auto-affirmation du passé, les ruines que l'on garde en l'état, de Jean-Christophe Bailly sont une lecture du temps. « Effigies » et les autoportraits d'Hélène Schjertbeck sont, parmi d'autres, les figures de l'effacement. Le refus du néant s'affiche avec la mémoire des corps disloqués, trophées, transis et gisants, celui de Corps évanoui et des coquilles vides, Sculptures d'ombre de Claude Parmiggiani, les bois calcinés de Franz Krajcberg. Fin et suite : l'ontologie de ce qui est rejeté ou délabré se trouve définie ; et après Jean Tinguely, la volonté de s'investir dans le renouveau des matériaux s'affirme pour une re-création en aménageant ce qui subsiste, ce qui a pu antérieurement interagir avec des mains humaines, et peut être à l'origine d'un nouvel essor, et d'une autre vie. Une nouvelle sémantique des verbes est imaginée, rendant compte des différentes formes temporelles et modales énonciatives des œuvres présentées. Mes travaux se consacrent alors au futur antérieur, à l'anticipe passé, pour promouvoir l'archéologie du futur. / The respect for erosion and the flying of time initiates a research as regards to erasure of an artwork and its loss. These writings stem from about forty persona! artworks, sculptures for the most part, linked to those executed by famous artists known for their works in related fields. The infinite present allows erasure to be considered from two standpoints: on the one hand, the forever present that is identical to itself but doomed to slowly disappear as wanted by Roman Opalka or on the other band, the recurring present fading away to reappear whether it is related to crowd as a past and future multitude or else, referring to a human scenography, as a ubiquitus fate doomed to continue. The self-assertion of the past, ruins kept as such, by Jean-Christophe Bailly are a reading of the times. "Effigie" and self-portraits by Hélène Schjertbeck are among others, some shapes of erasure. Refusing nothingness can be seen through the memory of dismantled bodies, trophies, numbed and recumbent bodies, and through “Fainted body” and empty shells, Sculptured shadows by Claude Parmiggiani, the charred woods by Franz Krajcberg. The end and later on: the ontology of what is rejected or wrecked is defined and following Jean Tinguely, willing to become involved in the renewal of materials can be considered as a recreation when adjusting what remains, what may interected with human hands before and such can also be the starting point of new development and another life. A new semantics of verbs can be conceived accounting for various tenses and modal forms stating exhibited artworks. So my work is devoted to future perfect and past anterior to promote the archaeology of the future.
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La réécriture comme autoportrait : médias, corps et archives dans le cinéma d'avant-garde féminin / Rewriting as self-portrait : media, bodies and archives in woman's avant-garde filmsPanelli, Martina 01 December 2016 (has links)
Ce travail se pose pour objectif de démontrer la coïncidence de deux phénomènes, l'écriture subjective et le found footage film, tout en articulant des approches différentes autour des problèmes de l'autoportrait et de l'écriture subjective au cinéma, de la représentation de l'identité de genre, de l'histoire et de la critique du film d'avant-garde. Le rapprochement des notions de réécriture filmique (Marie-Claire Ropars) et d'entre-images (Raymond Bellour) conduit d'abord à la problématisation d'une question centrale concernant la pratique de l'autoportrait : le rapport de ressemblance entre le référent et l'objet de la représentation. L'analyse de films de remploi, réalisés dans le cadre de la production cinématographique féminine à partir des années quatre-vingt, articule ultérieurement la réflexion au vu des débats occasionnés autour de la valeur du remploi artistique du film d'archive – entendu en tant qu'outil de ré-évaluation générale du cinéma comme dispositif (Christa Blümlinger) – aussi bien que de la répétition (Judith Butler) entendue en tant que stratégie pour dévoiler et mettre en discussion les mécaniques sous-jacents à la représentation de l'identité de genre. En valorisant la nature physique et matérielle des travaux analysées et en prenant en considération le contexte bio-politique de la réflexion post et trans-féministe, cette thèse vise enfin à définir le corps comme support et modèle d'une « micro-politique du soi » dont la réécriture se ferait instrument spécifique dans la détermination d'une subjectivité à la fois intermédiaire et inter-médiale, associée par un lien charnel aux technologies mais, dans le même temps, libre de la « chair » de l'image. / This work aims to study the coincidence between two phenomenons, subjective writing and found footage film, articulating different approaches around themes as filmic self-portrait and subjective writing, gender identity representation, the history and the critique of avant-garde film. Through the link between the notions of réécriture filmique (Marie-Claire Ropars) and entre-images (Raymond Bellour), this thesis problematise one of the main topic of self-portraiture practice: the resemblance bond between the referent and the object of representation. The analysis of “second hand” films – realized in the frame of woman's avant-garde cinema since the eighties – allowed me to articulate this theoretical reflexion in the light of recent debates around found footage film. Following the researches of Christa Blümlinger, I focused notably on the practice of reusing archive films as a form of analysis, critic, and reevaluation of cinema as a dispositif. Secondly, according to Judith Butler, I interpreted repetition as a strategy to discuss and dismantling the underlying mechanisms of gender identity representations. Finally, putting a specific emphasis on the physical and material nature of the work analysed, I highlighted a precise relationship between the material body of the filmic archive and the natural body of the artists. In this sense, the bio-political context of post and trans-feminist self-representation practices permitted me to conceive the natural body as both a surface and a medium of rewriting, shaping and determining an intermediate subjectivity which is linked “fleshly” to technologies as well as it is “freed” from the flesh of the image.
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Les métaphores d'Hypnos dans la peinture européenne du dix-neuvième siècle : de la crise du dispositif classique au jeu identitaireBargoveanu, Andreea January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal. / Pour respecter les droits d'auteur, la version électronique de cette thèse ou ce mémoire a été dépouillée, le cas échéant, de ses documents visuels et audio-visuels. La version intégrale de la thèse ou du mémoire a été déposée au Service de la gestion des documents et des archives de l'Université de Montréal.
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L'autoportrait de Paul-Émile Borduas : mutation des statuts professionnels et intime de l'artistePilet, Elsa 08 1900 (has links)
L’autoportrait de Paul-Émile Borduas, unique expérience de ce genre artistique dans sa carrière, s’avère représenter une étape charnière dans sa construction personnelle et artistique. Notre étude s’amorce par la description formelle du tableau, l’identification du processus de création, l’analyse du problème de datation et la réflexion sur les influences et assimilations stylistiques. Les nombreux indices détectés sont exploités pour mettre en évidence la mutation des statuts intime et professionnel. À partir d’une introspection et d’un itinéraire spirituel, Borduas tente d’extérioriser sur la toile la complexité de sa personnalité et sa quête d’identité. Le tableau est révélateur de l’établissement d’un Moi accompagné d’un code d’expression personnel du peintre. Par ailleurs, il s’inscrit au démarrage d’une œuvre qui va participer à l’émergence progressive de la modernité artistique et sociale du Québec à partir des années 1930. L’artiste semble affirmer son statut professionnel en développant des stratégies qui allient, d’une part, tradition et modernité, et, d’autre part, incertitudes et volonté d’émancipation. En choisissant de se représenter lui-même dans son propre langage pictural et son code d’expression personnel, Borduas pose les jalons de son identité et s’impose comme artiste-peintre dans une société québécoise en voie de modernisation. / The self-portrait of Paul-Émile Borduas, unique experience in this artistic genre in his carrier, represents a milestone in his personal and artistic career. This work begins by the formal description and the study about stylistic influences and assimilations. Many key points are detected and exploited to bring out the mutations of intimate and professional status. From introspection and spiritual itinerary, Borduas tries to externalize on canvas the complexity of his personality and his quest for identity. The canvas is indicative of the establishment of an “ego” accompanied by a personal code of expression as a painter. Moreover, he built a canvas that will participate in the gradual emergence of the artistic and social modernity of Quebec from 1930. The artist seems to assert its professional status by developing strategies that combine on the one hand, tradition and modernity, and, on the other hand, uncertainty and desire for emancipation. By choosing to represent himself in his own pictorial language and his personal code of expression , Borduas lays the foundation of his identity and stands out as a painter in Quebec society in the progress of modernization.
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L'écriture, ou la construction d'un autoportrait protéiforme d'Eugène IonescoOka, Kenji 18 November 2011 (has links)
La présente thèse étudie le rapport entre la vie et l’oeuvre d’Eugène Ionesco selon la perspective de l’autoportrait. Dans ses ouvrages fort divers — essai, roman et théâtre — l’écrivain se penche ouvertement sur sa vie et son passé pour y trouver l’essence de son existence. L’autoportrait ainsi dressé revêt constamment de nouvelles formes. Complexe et transgénérique, il embrasse plusieurs enjeux littéraires et métaphysiques que nous tentons d’analyser et de circonscrire dans le cadre d’une réflexion tripartite. Dans un premier temps, nous étudions la nature de « l’écriture de soi » chez Ionesco en regard des notions d’autobiographie et de journal pour en saisir l’originalité. Nous abordons ensuite l’écriture romanesque de l’auteur afin de montrer d’une part comment ce dernier introduit une dimension autobiographique dans une œuvre fictive et afin de révéler d’autre part son objectif sur le plan de l’écriture de soi. Enfin, nous analysons la nature de l’autoportrait dramatique ionescien du point de vue générique et examinons le mode de représentation de soi « hors de soi », c’est-à-dire, sur scène. / This thesis analyzes the relationship of Eugène Ionesco's life and works through a selfportrait lens. In his rich variety of works across multiple genres, e.g. essays, novels and plays, the author openly examines his life and his past to find the essence of his existence. Thus approached, the self-portrait constantly takes on new forms. Complex and cross-genre, it takes up various literary and metaphysical issues which will be analyzed and delineated through a tripartite approach. Firstly, the nature of self-writing in Ionesco's works will be considered in comparison to the concepts of autobiographical and journal writing in order to appreciate his originality more thoroughly. Next, his novelistic writing will be explored to show, on the one hand, how he adds an autobiographical dimension to fiction, and to reveal on the other hand, his goal as far as self-writing is concerned. Finally, the nature of Ionesco’s dramatic selfportrait will be analyzed from a genre standpoint as will his self-representation from “ outside himself”, that is to say, on stage.
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L'autoportrait de Paul-Émile Borduas : mutation des statuts professionnels et intime de l'artistePilet, Elsa 08 1900 (has links)
L’autoportrait de Paul-Émile Borduas, unique expérience de ce genre artistique dans sa carrière, s’avère représenter une étape charnière dans sa construction personnelle et artistique. Notre étude s’amorce par la description formelle du tableau, l’identification du processus de création, l’analyse du problème de datation et la réflexion sur les influences et assimilations stylistiques. Les nombreux indices détectés sont exploités pour mettre en évidence la mutation des statuts intime et professionnel. À partir d’une introspection et d’un itinéraire spirituel, Borduas tente d’extérioriser sur la toile la complexité de sa personnalité et sa quête d’identité. Le tableau est révélateur de l’établissement d’un Moi accompagné d’un code d’expression personnel du peintre. Par ailleurs, il s’inscrit au démarrage d’une œuvre qui va participer à l’émergence progressive de la modernité artistique et sociale du Québec à partir des années 1930. L’artiste semble affirmer son statut professionnel en développant des stratégies qui allient, d’une part, tradition et modernité, et, d’autre part, incertitudes et volonté d’émancipation. En choisissant de se représenter lui-même dans son propre langage pictural et son code d’expression personnel, Borduas pose les jalons de son identité et s’impose comme artiste-peintre dans une société québécoise en voie de modernisation. / The self-portrait of Paul-Émile Borduas, unique experience in this artistic genre in his carrier, represents a milestone in his personal and artistic career. This work begins by the formal description and the study about stylistic influences and assimilations. Many key points are detected and exploited to bring out the mutations of intimate and professional status. From introspection and spiritual itinerary, Borduas tries to externalize on canvas the complexity of his personality and his quest for identity. The canvas is indicative of the establishment of an “ego” accompanied by a personal code of expression as a painter. Moreover, he built a canvas that will participate in the gradual emergence of the artistic and social modernity of Quebec from 1930. The artist seems to assert its professional status by developing strategies that combine on the one hand, tradition and modernity, and, on the other hand, uncertainty and desire for emancipation. By choosing to represent himself in his own pictorial language and his personal code of expression , Borduas lays the foundation of his identity and stands out as a painter in Quebec society in the progress of modernization.
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Les métaphores d'Hypnos dans la peinture européenne du dix-neuvième siècle : de la crise du dispositif classique au jeu identitaireBargoveanu, Andreea January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal / Pour respecter les droits d'auteur, la version électronique de cette thèse ou ce mémoire a été dépouillée, le cas échéant, de ses documents visuels et audio-visuels. La version intégrale de la thèse ou du mémoire a été déposée au Service de la gestion des documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Vu(es) de dos : la photographie comme espace d'identité et de création / Back view(s) : photography as identity and creation spaceDias de Magalhães, Cristina 27 November 2013 (has links)
À travers la thèse Vu(es) de dos : la photographie comme espace d'identité et de création, je questionne ma pratique photographique suivant la phénoménologie du regard, tout en faisant face à une obsession, celle de vouloir voir mon propre dos et celui des autres. En partant de mon corps comme source d'expérimentation, j'exprime ce besoin d'exister autrement, à travers cette part qui semble invisible à mon regard. C'est cette quête de reconnaissance qui me pousse à mettre en place des protocoles artistiques afin de me confronter à l'autre de dos. En me déplaçant dans l'espace et en allant à la rencontre de l'inconnu, je commence à créer des espaces de réflexion. Le dos devient alors le sujet photographié et observé, ce point de départ de ma recherche théorique et esthétique, tout comme la base du rapport que j'établis avec le monde de l'art et les autres. En tant qu'interface, la vue de dos semble donner sur un lieu ou une territorialité anthropologique et artistique, qui suggère une autre manière d'être, de voir et de penser le monde. / Through the thesis Back view(s) : photography as identity and creation space, I question my photographic practice through the phenomenology of the gaze, while facing an obsession, the desire to see my own back and the back of the others. Starting from my own body as a source of experimentation, I express the need to exist in a different way through this part of my body that remains invisible to my own gaze. This search for recognition leads me towards developing artistic protocols, to face the other from the back. While I am traveling through space and meeting the unknown, I create different spaces of reflection. The back becomes the subject being photographed and observed, the starting point of my theoretical and aesthetic research, as well as the foundation that I build with the world of art and the others. As an interface, the view of the back seems to provide a look onto an anthropological and artistic place or territoriality, suggesting another way of being, seeing and thinking the world.
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Du moi intime au double filmique : le regard et la voix dans la représentation de soi chez les trois cinéastes français, Jean Cocteau, Francois Truffaut et Romain Goupil / From inner self to cinematic double : gaze and voice of French cineastes in their self-expression films (Jean Cocteau, François Truffaut and Romain Goupil)Yeo, Keum-Mee 22 June 2009 (has links)
Comment peut-on transformer un Je réel en œuvre ? À quoi peut-on reconnaître dans une œuvre l’identité de ce Je et de l’auteur ? Dans cette recherche, nous voudrions tenter d’explorer un espace autobiographique dans le domaine cinématographique, à partir de la présence d’un double filmique du cinéaste, d’un autre moi dont l’identité se construit et se prolonge de film en film.Dans le cinéma français, nous pouvons relever trois types de double filmique : l’« Orphée-poète » de Jean Cocteau, l’« Antoine Doinel » de François Truffaut, et cet « ancien militant de la génération 68 » de Romain Goupil. Au travers de ces figures de l’image de soi, les trois cinéastes, dont les univers filmiques se différencient radicalement les uns des autres, parviennent à se raconter eux-mêmes au-delà de toute référence biographique.Afin de mettre en lumière certaines caractéristiques de l’expression du Je, nous voudrions étudier les diverses facettes du regard porté sur soi : nous y verrons ce regard croisé avec un moi-autre, qui nous mènera jusqu’au regard impossible sur sa propre mort. Tous ces regards seront aussi étudiés au travers des diverses modalités de la façon dont nous entendons la voix du cinéaste. Le regard de l’auteur se dédouble sans cesse dans une inlassable dialectique entre le moi réel et un autre moi. De ce dédoublement du regard résulte d’ailleurs une forme de polyphonie. Si nous parvenons à reconnaître une œuvre comme autobiographique, c’est du fait de ce dédoublement du regard et de la voix, qui s’opère à l’intérieur de l’œuvre elle-même. / In which way does a cineaste transforme his or her reel self into works? How can we recognize this self-image in the films? This study concerns the autobiographical expression in the films of sevral french cineastes, such as Jean Cocteau, François Truffaut, and Romain Goupil, those who intended constantly to create their own cinematic double all over their works. We will see the distinctive character of self-expression films through the various aspects of cineastes’ introspective gaze : those toward his « another self », toward his own death, etc. These gazes might be also examined in relations with the various ways that we can hear the polyphonic voices of cineastes.
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