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Études exploratoires des effets bénéfiques de la méditation sur le stress professionnel Enquête auprès des pratiquants bouddhistes zen en France /

Shaijarernwana, Pawithai Cantineau, Alain. January 2008 (has links) (PDF)
Thèse de doctorat : Sciences médicales.Santé publique : Strasbourg 1 : 2007. / Titre provenant de l'écran-titre. Bibliogr. f. 257-267.
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Culture martiale et développement identitaire par une communication aux fondements de la "chair"

Lajeunesse, Richard 05 1900 (has links) (PDF)
La rencontre des cultures orientale et occidentale dans la modernité a amené les arts martiaux vers une avenue différente de leur vocation originelle. Leurs fondements philosophiques et spirituels ont été remplacés par une idéologie sportive qui reflète les convictions profondes de la philosophie de l'époque des Lumières, c'est-à-dire la croyance au progrès illimité de l'être humain. Nous remarquons particulièrement cette influence dans le cadre de la pratique des chorégraphies de combat appelées « formes ». Celles-ci constituent les fondements techniques qui différencient les styles d'arts martiaux. Leur approche en entraînement est aujourd'hui devenue une affaire de performance physique plutôt qu'une « Voie » globale d'apprentissage pour leurs pratiquants. Relativement à notre préoccupation liée à l'entraînement martial, notre thèse tente de répondre à deux questions. Comment une approche martiale fondée sur le taoïsme, le confucianisme et le bouddhisme peut-elle s'inscrire aujourd'hui dans la pensée occidentale? Dans le cas précis qui nous intéresse, comment une pratique des formes peut-elle se rapprocher de ses origines et, par le fait même, avoir une certaine incidence sur le développement identitaire de ses pratiquants? Pour ce faire, notre premier objectif tente de clarifier et de comprendre les affinités qui existent entre certains courants de pensée d'Extrême-Orient, le monde martial dans sa culture propre et la phénoménologie comme épistémè communicationnelle. Notre second objectif nous conduit sur la voie interrogative des effets de ce recadrage culturel de la pratique des formes. Dans le cadre d'un laboratoire conçu à cet effet, nous cherchons à comprendre comment les trames intersubjectives de la perception exercent certaines influences sur les interactions entre pratiquants qui les conduisent à se situer par rapport à leur identité. En raison de la prise en compte des phénomènes du corps et de l'esprit, l'approche merleau-pontyenne nous est apparue la plus adéquate pour recadrer la pratique des formes. En nous inspirant de la pensée du philosophe français, trois concepts ont été retenus pour la suite de notre démarche qui ont servi à répondre au second objectif de recherche. Dans la pensée de Merleau-Ponty, les concepts de culture, de trames intersubjectives de la perception et d'identité nous rappellent essentiellement qu'à titre de sujet incarné, en tant qu'être-au-monde, nous sommes entièrement saisis, pénétrés de part en part par le monde culturel qui nous entoure. De plus, nos expériences perceptuelles sont toujours constituées d'une certaine ambiguïté qui brouille notre saisie du monde, mais ces concepts nous rappellent aussi que nos expériences avec le sensible contiennent une source extraordinaire de créativité et de sens. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Bouddhisme, confucianisme, culture, identité, école de Ch'ang Hon, formes (tul), phénoménologie, taekwon-do ITF, taoïsme, trames intersubjectives de la perception
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Seger åt guderna : rituell besatthet hos ladakhier /

Volf, Pavel. January 1994 (has links)
Akademisk avhandling--Religionshistoriska institutionen--Stockholm, 1994. / Résumé en anglais. Bibliogr. p. 234-248.
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« Saugatāśrama », un āśrama bouddhique à Angkor (Ong Mong) / « Saugatāśrama », a buddhist āśrama in Angkor (Ong Mong)

Chea, Socheat 16 June 2018 (has links)
À l’ombre des grands temples d’Angkor, la découverte en 1920 d’un petit édicule à stèle nommé Prasat Ong Mong dut paraître un peu anecdotique à son auteur, Henri Marchal. Pourtant, les travaux de George Cœdès, de Georges Trouvé et plus tard de Christophe Pottier allaient montrer que ce petit édifice appartenait à une fondation bouddhique importante, le Saugatāśrama, l’un des quatre grands āśrama fondés par Yaśovarman Ier à la fin du IXe siècle et, que loin d’être isolé, il était implanté au sein d’une vaste enceinte rectangulaire.Curieusement, bien que les textes comme les dimensions du site laissaient présager qu’il s’agissait d’une fondation importante et dynamique, en l’absence de fouille, nous n’en avions jusqu’à présent qu’une vision très partielle. Le culte des divinités, le logement et l’approvisionnement d’une communauté, l’enseignement, la copie de manuscrits, etc. sont pourtant autant d’activités nécessitant un équipement et des infrastructures nombreuses et diversifiéesEn reprenant les archives, en proposant une nouvelle analyse des inscriptions et en confrontant ces sources aux données que nous avons collectées au cours de trois campagnes de fouille, nous nous proposons de faire la lumière sur ce Saugatāśrama. Nous essayons notamment de déterminer les activités qui y prenaient place, les infrastructures qui le caractérisaient et les différentes phases de son occupation, tout en le comparant aux autres Yaśodharāśrama d’Angkor afin de vérifier s’ils suivaient le même plan, quelle que soit leur obédience.Ce travail constitue une étape indispensable pour la compréhension des āśrama de Yaśovarman Ier, grande fondation royale répétitive entreprise au moment de l’installation de la capitale à Yaśodharapura / Angkor et pendant une période charnière pour la constitution de l’empire khmer. / In the shadow of the great temples of Angkor, the discovery in 1920 of a small stela aedicule named Prasat Ong Mong must have seemed trivial to Henri Marchal, the scholar who first documented the shrine. However, the works of George Cœdes, Georges Trouvé and later Christophe Pottier demonstrated that this small building formed part of an important Buddhist foundation, the Saugatāśrama, one of four great āśramas founded by Yaśovarman I at the end of the ninth century. Far from being an isolated shrine, the aedicule was constructed within a vast rectangular enclosure.Although the texts and large dimensions of the site suggested that it served as an important and dynamic foundation, in the absence of excavation, our understanding of the complex remained woefully incomplete and partial. The worship of divinities, the housing of devotees, the amassing of provisions to sustain the community, religious instruction, and the copying of manuscripts, along with other activities, all required a wide range of equipment and supporting infrastructures.By reexamining the archives, proposing novel interpretations of the inscriptions, and comparing these sources with the archaeological data we collected during three excavation campaigns, the dissertation sheds important new light on the Saugatāśrama. More specifically, we attempt a reconstruction of the activities that took place within the āśrama, the infrastructure that defined the hermitage, and its different phases of occupation. This course of analysis was complemented and enriched by comparing the Saugatāśrama with the other Yaśodharāśrama of Angkor in order to test whether they followed the same plan, regardless of their religious denomination.This work constitutes an essential first step in better understanding the āśrama of Yaśovarman I, a large, royal foundation consisting of numerous and seemingly standardized hermitages established at the time of the capital’s installation in Yaśodharapura / Angkor during the pivotal period of the consolidation of the Khmer Empire.
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Bouddhisme Theravāda et production artistique en pays khmer : étude d’un corpus d’images en ronde-bosse du Buddha (XIIIe-XVIe siècles) / Theravāda Buddhism and artistic production in Cambodia : Study of a corpus of Buddha images (13th – c. 16th CE)

Tun, Puthpiseth 25 November 2015 (has links)
Les statues en ronde-bosse du Buddha khmer, exécutées entre le XIIIe et le XVIe siècle, expriment des pratiques religieuses bien spécifiques, sont marquées du sceau de la tradition angkorienne et révèlent la sensibilité des échanges artistiques avec les pays voisins. Elles sont ainsi le reflet des diverses élaborations et des différents rôles qu’elles ont joué. Un corpus raisonné de deux cent trente-huit statues du Buddha travaillées dans la pierre, le bois et le bronze, issues de plusieurs collections muséales, de collections privées ou de découvertes restées in situ, aide à retracer l’évolution de la production artistique dans le royaume khmer durant cette période. Les principaux résultats de ce travail apportent de nouvelles explications autour de l’idée d’une prise et occupation d’Angkor par Ayutthaya et d’un déplacement du centre politique de la région d’Angkor vers la région des Quatre Bras. / Images of Khmer Buddha executed between the 13th and c. 16th CE demonstrate specific religious practice, continuity of the Angkorian tradition, and artistic exchange with bordering countries. Together, they also reveal transformations in the form, definition and role of Buddhist sculpture in Cambodia. An annotated corpus of 238 Buddha images in stone, wood, and bronze from several museum and private collections, and in situ, assist in the reconstruction of changes to artistic production in the Khmer kingdom during this period. The principal results of this work provide new interpretations about the Ayutthyan invasion and occupation at Angkor, and resettlement of the Angkorian political centre in the Quatre Bras region.
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Le « corps » dans l’espace littéraire chez quelques écrivains voyageurs en Extrême-Orient (Tibet, Chine et Japon) / The “body” in literary space for some travel writers in the Far East (Tibet, China, Japan)

Jun, Hea Young 25 June 2012 (has links)
Le but de cette thèse est de mettre en lumière la relation complexe entre le « corps » du voyageur et celui de l‟écrivain, mais aussi le « corpus » de l‟oeuvre littéraire, dans la mesure où nous avons affaire à quelques écrivains voyageurs en Extrême-Orient des XIX-XXème siècles. Il s‟agit des oeuvres de Segalen, Claudel, Loti, Michaux et David-Néel. Leur réflexion se porte à la fois sur des idéogrammes orientaux et des religions « alternatives » de l‟Extrême-Orient (Tibet, Chine et Japon), notamment le taoïsme et le bouddhisme, et parallèlement sur des confrontations de l‟altérité du « corps ».Notre problématique de l‟espace littéraire propose trois axes principaux que la thèse divise en trois parties en analysant l‟espace textuel, l‟espace « transcendant », et ensuite l‟espace « intérieur ».L’intérêt de ce travail sur le « corps » dans le regard exotique se mesure à la faveur de la notion d‟espace littéraire qui s‟évalue dans un processus particulier propre à chacun de ces auteurs / The aim of this thesis is to bring light to the complex relationship between the “body” of the traveller and that of the writer, but also the “corpus” of literary work, in so far as we deal with several travel writers in the Far East from the 19th and 20th centuries. It consists of the works of Segalen, Claudel, Loti, Michaux and David-Néel. Their reflections relate at once to oriental ideograms and the “alternative” religions of the Far East (Tibet, China, Japan), notably Taoism and Buddhism, and, in parallel, to confrontations with the otherness of the “body”.For our problematic of literary space we propose three principal axes, which divide the thesis into three parts, analysing the textual space, the “transcendent” space and then the “interior” space.The interest of this work on the “body” under the exotic gaze is measured against the notion of literary space, which is evaluated in an individual process specific to each of the authors
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L'identité spectrale : Derrida, bouddhisme, confusianisme / 幽靈認同 : 德希達, 佛教與儒家的交織研究 / The spectral identity : Derrida, bouddhism, confusianism

Tsai, Shih-Wei 15 April 2016 (has links)
Cette thèse porte sur l’identité réduite à sa dimension spectrale dans l’ordre culturel et politique. Le point-clé de cette recherche est dans le rapport indissociable de l’identité au concept de naissance. L’identité est comme ce fonds idéal de l’être, notamment de l’homme de qualité, qui ne se réalise pas toujours, qui ne prend corps que difficilement dans la réalité ; ce qui la constitue comme une source trompeuse et la conduit à se spectraliser. L’autre est donc la figure de cette constitution d’identité en une identité étrangère, aliénée. Une telle identité détournée, devenue l’ombre d’elle-même en vient à altérer aussi la culture et la politique, à les contaminer au point de les aliéner, plus encore sous un gouvernement lui-même spectral, fantomatique (Partie I). Cette identité dévoyée en identité spectrale est ainsi déconstruite selon l’approche de Derrida, pour en faire apparaître une nouvelle, une autre, consciente. Cette dernière est l’effet de la langue qui apparaît comme la maison de l’être, et constitue une possibilité de structure identitaire (Partie II). Pourtant, notre présupposition est que l’identité n’est jamais advenue, ou bien que l’identité n’existe pas, parce que l’existence de l’identité, renvoie à un fonds nécessairement métaphysique, à quoi nous opposons avec Bouddha la conquête du sens de la vie dans le refus de tout attachement à quelque identité (Partie III). Comment fonder l’identité propre, transitoire, dans le temps de la pratique éthique et de la pratique politique ? Il s’avère que ce qui fait la vérité de vie tient à la seule dimension spectrale de l’identité, qui dénonce comme fausse toute identité établie, en tant qu’elle ne peut être qu’une identité en devenir, une identité toujours absente. Faire justice à l’identité d’un être ou d’une culture n’est toujours qu’une perspective à venir, et leur identité les hante seulement comme un spectre. / This study is focused on ghost (spectral) identity. The research is undertaken from cultural and political perspectives. The main contention of this research is to show that the main problem of personal identity is its inseparability from the concept of its birth. The normal concept of identity serves as the foundation of an ideal self, which can never be realized. The problem is that it is constructed on a mistaken foundation, which leads this personal identity to become a ghost (spectral). Therefore, when, on the basis of this faulty construction of personal identity, we obtain the Other, it is an alienated personal identity. At the same time, this construction of personal identity produces an alienated culture and politics, and even a ghost (spectral) government(Part I). Consequently, this study proposes to deconstruct (Derrida) this warped concept of personal identity, in order to open the way to construct a new ghost (spectral) personal identity. This new ghost (spectral) personal identity is shown to be an even more conscious personal identity. This new personal identity is shown to arise from language and to serve as the possibility of personal identity formation in the living house of being, (Part II). However, we still must return to the assumption that identity is never born or even that fundamentally identity does not exist at all, because the existence of identity as a metaphysically necessary supposition would make us necessarily face a sort of consciousness of the meaning of our own identity (Part III). But, how then are we to undertake ethical and political reflection and action? Mustn’t we temporarily turn back to the acceptibility of the concept of personal identity? However, on closer examination, it turns out that the ghost (spectral) personal identity that reveals the truth of life in fact is just a sort of unreal personal identity or a sort of flowing, impermanent personal identity. As to this absent personal identity, its true meaning can only come from the future. In the meantime, let us just let the identity float and haunt just like a ghost (spectre).
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L'imaginaire de l'autre : étude et analyse de la réception du chapitre 41 de l'Avataṃsakasūtra en langue de Tangoute, conservé à l'Université de Pékin et à l'Institut des Hautes Etudes chinoises du Collège de France / Conceiving the other's thinking : research and analysis on the chapter 41 of the Avatamsakasūtra translated into Xi Xia language, stored at Beijing University and the Institute of advanced chinese studies of the Collège de France

Lefebvre, Romain 27 March 2013 (has links)
D'origine nomade, ils avaient conquis les territoires du nord-ouest de la Chine, allant d'une partie au sud de la Mongolie Intérieure au nord du Qinghai, à l'ouest du Gansu, la région du Ningxia et une partie ouest du Shaanxi. Une fois installés dans cette vaste région, ils se développèrent rapidement, tant sur le plan culturel que sur le plan économique, et fondèrent en 1038 leur royaume. À partir de cette date, ils créèrent leur propre langue et écriture, en partie à base du chinois classique, et renforcèrent leurs relations avec leurs puissants voisins frontaliers, à savoir : au sud-est de leur territoire les Song du Nord, au nord les Liao, au nord-ouest les Ouïghours et enfin au sud-ouest les tribus Tibétaines. Ils avaient adopté le Bouddhisme en tant que religion d'État et pratiquèrent, avec ferveur, les pratiques bouddhiques. De parts et d'autres du royaume, des grands centres d'activités bouddhistes, ainsi que des temples furent mis en place, afin d'y entreprendre des traductions de volumes du Grand canon bouddhique chinois, qu'ils avaient en partie obtenu des Song du Nord, vers leur propre langue. De ces textes traduits en langue de Xi Xia, de nombreux volumes furent découverts au cours des deux précédents siècles. La recherche sur Xi Xia et ses sources textuelles, notamment bouddhiques, sont autant d'indices de la richesse culturelle et linguistique de cette nation éphémère de la Chine antique, qui a pourtant participé au grand développement des traductions bouddhiques et de l'imprimerie. / As nomadic people, they conquered the northwest territories of China, from south of Inner Mongolia to north of Qinghai, to west of Gansu, all of the region of Ningxia and a west part of Shaanxi. Once they had settled in this vast region, they quickly developed on both economical and cultural aspects, and founded their kingdom in 1038. From this moment, they created their own language and writing system, mostly from the Chinese language, and enhanced their relationships with their mighty neighbors outside their borders, such as North Song dynasty in the southwest part, the Liao in the north part, the Uyghur in the northwest part and the Tibetan tribes in the southwest part. They adopted Buddhism as religion of the State. During all the regencies, they indulged themselves in practicing Buddhist activities. Within the Xi Xia kingdom, many Buddhist centers and temples emerged, from which translations of the Great Buddhist Canon, mostly obtained from North Song Court, were made towards their own language. From these texts written in Xi Xia language, many of them were excavated or just found during the last couple centuries. The research on Xi Xia and its textual resources, Buddhist texts among others, are as much as evidence there should be to reveal the cultural and language wealth of this ephemeral State of ancient China, which however took part in the huge development of translating and printing Buddhist texts.
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La figure de l’espace dans le bouddhisme zen d’Henri Michaux / The figure of the space in the zen buddhism of Henri Michaux

Chen, Ching-yu 15 December 2017 (has links)
Si l’ineffable est tenu pour le paradoxe emblématique dans la secte zen de la religion bouddhique, il semble que le rétrécissement du langage se manifeste dans la mesure de l’interprétation de buddhadhātu (la bouddheité ; nature de bouddha). Il est donc évident que le zen admet à la fois une lacune de langage et une sorte de mouvement permanent de phénomène entraînant ainsi, selon le terme sanskrit du bouddhisme, un sentiment de śūnyatā (la vacuité). Cette absence de la substance permanente ou ce désir d’échapper à la réalité physique nous permettrait de l’associer naturellement non seulement à l’ineffable vide chez Henri Michaux (1899-1984), mais également à ses créations issues de l’inconscient pour reconstituer un espace sacré dans son dedans. À partir de ce constat, notre recherche tente, en se focalisant sur cette dialectique entre macrocosme et microcosme, d’aborder un esprit oriental qui pourrait remonter à sa source religieuse, et s’approcher plus tard de tous les domaines esthétiques. En effet, les empreintes de la mystique orientale (hindouisme, taoïsme, bouddhisme, etc.) dans l’univers spirituel de Michaux apportent déjà un autre regard vis-à-vis de ses procédés ésotériques et nous dévoileraient même quelque chose à la fois de l’ordre de l’ineffable et de l’invisible. / When the ineffable is widely considered the symbolic paradox in the Zen school of Buddhism, it seems that the narrowness of language has been thus demonstrated in the realm of interpretation of buddhadhātu (buddha-nature). Therefore, the Zen has been characterized by its emphasis on both the rupture of language and a permanent movement of phenomena, which leads probably to a kind of sense of śūnyatā (emptiness). This impermanence of substance or this strong feeling to escape from the physical reality allows us, in this way, to associate it, not only with l’ineffable vide (the ineffable void) of Henri Michaux (1899-1984), but also with his creation driven by the unconsciousness in order to rebuild a sacred space in his dedans (inside).From this perspective, this study aims, by focusing on the dialectic between macrocosm and microcosm, to approach an Oriental spirit which could be traced back to its religious source and gradually permeate through all kinds of aesthetic fields. The stamps of some Oriental mystic thoughts (Hinduism, Taoism, Buddhism, etc.) in the spiritual world of Michaux have, moreover, brought another point of view towards his esoteric technique and revealed to us something ineffable as well as invisible.
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Postmodernité et bouddhisme zen japonais : d'une sémiotique de lieux, le cas du jardin sec Ryôan-ji

Aubry, Hélène 12 February 2019 (has links)
Les phénomènes de polysémie et de transcodage des corpus culturels établissent une structure d'argumentation dialectique. Le transculturel et le transhistorique deviennent là des axes centraux dans l'application du pragmaticisme des systèmes en expansion et dans la coexistence des métadiscours actuels et anciens. Le criticisme du métasavoir sur la pluralité des dispositifs hypertextuels permet ainsi une double lecture, celle de la postmodernité et celle de la proto-philosophie bouddhique. De là, on convient d'une réversibilité historique, du structuralisme et du post-structuralisme comme lieux d'une confrontation de la fonction critique des modèles textuels. La postmodernité (fin des années 60 et début des années 70) indique alors, par la mise en place d'une prolifération des figures-discours, le statut des actes langagiers par rapport à une homologie des styles et des genres. On y note un questionnement soutenu des assises d'une grammaire visuelle pluraliste dont, entre autres, un arrêt sur le concept de champ élargi dans les discours critiques de R. Krauss sur l'installation. En fait, les définitions d'une syntaxe du lieu et de la praxis du landscape-gardener seraient comme les deux pôles d'une économie esthétique au fondement même de cette praxis installative. / Les conditions particulières du transhistorique réalisent encore une forme de consensus de l'historia entre les passages de frontière d'un tel corpus historique pluraliste et des séquences d'argumentation, dont notamment l'inclusion de modèles stratégiques. D'où l'intégration possible des champs de la postmodernité et de la proto-philosophie bouddhique japonaise, qui rejoignent un processus de montage et de démontage des ruines textuelles, en regard d'une dialectique opératoire de conformité et de non-conformité du sens. L'histoire du code, la protophilosophie et l'esthétique bouddhiques zen japonaises entre les 12e et 15e siècles, supposent ainsi une rhétorique et un métalangage dont les règles du savoir véhiculent des paramètres langagiers paradoxaux. Les kôans évoquent à cet égard un encodage communicationnel du texte qui exige une réceptivité de l'entendement hétérodoxe d'après les modèles langagiers performatifs. L'analyse du métasystème bouddhique japonais permet alors une validation critique des corpus textuels afin d'établir une spéculation hypothétique quant aux agrégats interprétatifs. / Le corpus textuel de cette recherche vise principalement les positions de Toshihiko Izutsu, Abe Masao, Martin Colcutt, Hebert V. Guenter, Chung-Ying Cheng, Philip Yampolsky, Robert D. Baird, Tom J.F. Tillemans; ainsi que celles de certains philosophes tels que Nishida Kitaro, Hisamatsu Shin'ichi, Hajime Nakamura, Jacques Masui, T.P. Kasulis, Sung Bae Park, David Appelbaum, et David E. Shaner. Dans ce contexte d'érudition, les approches méthodologiques et théoriques de Roland Barthes, Julia Kristeva, Linnart Mail, Ryôji Nakamura, René de Ceccaty et Gilles Deleuze sont aussi prises en considération comme valeurs d'interprétation de certaines problématiques soulevées en cours d'analyse. / En outre, l'étude d'un concept, celui de vide par exemple, soit le sunyata, réfère tant aux discussions sur la valeur symbolique du dispositif zérologique en psychanalyse, qu'à la mise en forme d'un espace de non représentation. Car dans l'état de crise actuelle du discours occidental, le statut même du silence comme de l'éthique remet en cause la conception du logocentrisme européen. En sémiotique des lieux, l'étude du jardin sec, le Ryôan-ji, serait en conséquence un tel recoupement synthétique de la tradition du système esthético-philosophique bouddhique zen japonais et des théories postmodernes. Cette grammaire in situ intervient sur des praxis actuelles en histoire de l'art: soit, a priori, sur les postulats du musicologue Daniel Charles dans ses «Gloses sur le Ryôan-ji» et au niveau du corpus critique sur l'oeuvre de John Cage. / C'est dans ce contexte que la philosophie cosmogonique et l'oeuvre «Atlas Eclipticalis» de Cage se définissent sémiotiquement avec le structuralisme, une logique triadique et une architecture des théories du jardin, ainsi qu'une application du corpus peircéen sur la trichotomie du signe. Là, un archétype topologique, le ma (1'espace-temps), permet de circonscrire les paramètres discursifs et cognitifs clés actualisés par l'architecte d'avant-garde, Arata Isozaki. Dans le modèle du jardin Ryôan-ji plus particulièrement, le fondement des propriétés cosmologiques comme valeur hypothétique du lieu architectural, concernerait dès lors hic et nunc les relations céleste/terrestre, diurne/nocturne, dans la redéfinition pragmatique d'une grammaire in situ. / Montréal Trigonix inc. 2018

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