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Bouddhisme et christianisme chez Masao Abe dans la perspective du pur amour / Buddhism and Christianism in Masao Abe from the angle of Pure Love

Galland, Alex 11 December 2013 (has links)
L’universitaire bouddhiste japonais Masao Abe attira l’attention dans les années 1980 par des écrits comparants le bouddhisme et le christianisme, notamment les notions de « kénose » du Christ dans le christianisme et de « vacuité » dans le bouddhisme. Dès lors que nous cherchons à évaluer la validité du rapprochement fait par Abe entre « kénose » et « vacuité », il est nécessaire de questionner préalablement la conception qu’il a du concept de « vacuité ». Nous montrons que la compréhension qu’il en a est en relation constante avec la pensée du philosophe bouddhiste indien Nâgârjuna. Cela nous conduit à conclure par la négative quant à cette validité du rapprochement fait par Abe entre « kénose » et « vacuité ». Dans une deuxième partie, nous tentons de relever le défi auquel se mesure Abe de trouver un lieu de rencontre entre christianisme et bouddhisme en continuant à discuter ses écrits sur la question du moi dans la perspective du « pur amour » / The Japanese academic and Buddhist Masao Abe drew the public attention in the 1980s by comparative studies of Buddhism and Christianism, in particular through the notions of "kenosis" of Christ in Christianism and "vacuity" in Buddhism. Since we try to estimate the validity of the link made by Abe between "kenosis" and "vacuity", it is necessary to question beforehand his understanding of the concept of "vacuity". We demonstrate that his understanding of this concept is in constant relation with the thought of the Indian Buddhist philosopher Nâgârjuna. It leads us to consider negatively the validity of the link made by Abe between "kenosis" and "vacuity". In a second part, we try to take up the challenge Abe confronts himself in order to find a meeting place between Christianism and Buddhism by discussing the way he conceives the question of the self from the angle of "pure love"
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Rédemption et délivrance : présence du bouddhisme dans le théâtre de Paul Claudel / Redemption and deliverance : Presence of Buddhism in Paul Claudel's drama

Huang, Guanqiao 09 June 2017 (has links)
Dans le drame de Paul Claudel, l’esprit catholique et l’exotisme bouddhiste se croisent d’une façon bien distinctive. La sotériologie y reste la proposition centrale, mais il ne se limite jamais au dogme traditionnel rédempteur, mais l’enrichit avec celui de la délivrance bouddhiste qui combine avec la philosophie et l'esthétique indienne, chinoise et japonaise. Ce synchrétisme a créé une ambiance littéraire très singulier dans son drame.L’acceptation et la transformation claudéliennes des idées bouddhistes sur la délivrance est une longue histoire personnelle et culturelle. Nous avons combiné les études philologiques externes avec l'analyse intensive des textes, en vue de montrer comment le dialogue entre la théologie catholique et le bouddhisme exerce des influences sur la littérature française du XIXe au XXe siècle. Cette étude tient compte des caractéristiques de l'expérience orientale de Claudel, ainsi que le développement de sa pensée littéraire et sa source bouddhiste. Nous en avons extrait trois système bouddhistes stéréotypés: le Bouddhisme primitif en région indienne, qui prêche la souffrance, le vide et le nihilisme; le Bouddhisme chinois “dégénéré” qui attend le salut du Christ; Le bouddhisme japonais, avec la beauté de la mélancolie agréable, sert d’une guérison spirituelle de l'Occident en crise. Nous choisissons trois ouvrages représentatifs: Tête d'Or, Le Repos du Septième Jour, Le Soulier de Satin. En combinant l'étude historique externe avec l'analyse de texte, nous avons rétabli un processus en trois étapes, qui conforme bien au développement diachronique de l’idéologie buddho-catholique claudélienne. / In Paul Claudel’s drama, the Catholic spirit and the Buddhist exoticism intersect in a very distinctive way. The Soteriology remains the central proposition, but it is never limited to traditional redemptive dogma, but enriches it with that of Buddhist deliverance which combines with the philosophy and aesthetics of India, China and Japan. This syncretism created a very singular literary atmosphere in his drama. Claudel’s acceptance and transformation of Buddhist ideas on deliverance is a long personal and cultural history. We combined the external philological studies with the intensive analysis of the texts in order to show how the dialogue between Catholic theology and Buddhism exerts influence on French literature from the nineteenth to the twentieth century. This study takes into account the characteristics of the Oriental experience of Claudel, as well as the development of his literary thought and his Buddhist source. We have extracted three stereotyped Buddhist systems: primitive Buddhism in the Indian region, which preaches suffering, emptiness and nihilism; the “degraded" Chinese Buddhism awaiting the salvation of Christ; Japanese Buddhism, with the beauty of pleasant melancholy, serves as a spiritual healing of the West in crisis. We choose three representative works: Tête d'Or, Le Repos du Septième Jour, Le Soulier de Satin. By combining external historical study with text analysis, we have re-established a three-step process, in keeping with the diachronic development of Claudel’s Buddhi-Catholic ideology.
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Les fondations de Jayavarman VII : l'aménagement d'un territoire et son interprétation historique et religieuse / Jayavarman VII's foundationd : the organization of a territory and it's historical and religious interpretation

Multzer O'Naghten, Hedwige 07 December 2011 (has links)
Depuis plus d’un siècle, le règne de Jayavarman VII ne cesse de fasciner les chercheurs par son indéniable originalité. Premier roi ouvertement bouddhiste, sa puissance politique et militaire s’accompagne aussi d’une profonde mutation des idées et d’une créativité artistique bouillonnante qui confère une dimension hors du commun à son époque. Au rythme des découvertes qui s’accumulent et constituent un matériau archéologique d’une ampleur inégalée, les publications se multiplient, mais elles demeurent souvent spéculatives, échafaudées sur des hypothèses d’écoles qui, faute d’être contestées, se transforment en dogmes, adoptés et répétés au fil du temps, pour finalement donner l’impression inexacte que ce règne est parfaitement connu. C’est ce constat qui nous a amené à aborder l’étude du règne de Jayavarman VII sous des approches différentes, à partir d’une analyse de son historiographie axée sur une exégèse critique des publications. Cette thèse se fonde sur l’étude des matériaux archéologiques, attribués, en quantités considérables, au règne de Jayavarman VII, et appréhendés comme les éléments d’un système relevant d’un même déterminisme, celui de l’organisation de l’espace par l’autorité royale. Cette approche permet de mettre en lumière les principes directeurs de l’aménagement du territoire qui reflètent des impératifs dictés par la gestion administrative et sociale d’un pays, mais peuvent également satisfaire à d’autres exigences telles que le respect d’un modèle cosmico-religieux, les orientations personnelles du souverain ou encore le facteur économique. Derrière le souverain khmer et bouddhiste, Jayavarman VII, deus ex machina de son royaume, instigateur et catalyseur de toute politique, c’est le bouddhisme qui se révèle être le véritable inspirateur de ses actes, permettant de mieux comprendre certains des aspects atypiques de son règne, qu’il s’agisse de l’exercice du pouvoir ou de la composition architecturale des grands monuments. / For more than a century, the reign of Jayavarman VII hasn't ceased to fascinate researchers by its irrefutable originality. First king openly Buddhist, his political and military power was also accompanied by a profound change in the ideas and by an exciting artistic creativity ensuring an extraordinary dimension to his era. Following the progress of the discoveries as they build up and represent an archeological material of unprecedented scale, publications multiply, but they remain often speculative, based upon theories, that as they stay unchallenged, consolidate and transform into dogmas, adopted and repeated over time, finally giving the wrong impression this reign is perfectly well known. This observation brought us to address this reign under a different angle, after retracing the historiography focused on a critical exegesis of the publications. This thesis is based upon the study of archeological material, all attributed to the reign of Jayavarman VII and treated as the items of a system following the same determinism, the organization of space by the royal authority. This approach has high lightened the guidelines of the land use planning that reflect the needs of the administrative and social management of a country, but also other requirements such as the respect of a cosmic religious concept, the king's personal preferences or the economic factor. Behind Jayavarman VII, who appears as the “Deus ex machina” of his kingdom, the initiator and catalyst of all policy, it is Buddhism that proves to be the real inspiration of his actions and leads us to understand better certain atypical aspects of his reign, regarding the exercise of power or the architectural composition of the great monuments.
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A Lineage in Time : The Vicissitudes of the rNgog pa bka’ brgyud from the 11th through 19th centuries / Un lignage à l'épreuve du temps : les vicissitudes des rNgog pa bka' brgyud du XIe au XIXe siècle

Ducher, Cécile 11 December 2017 (has links)
Le lignage rNgog était un lignage religieux héréditaire qui s’est épanoui au Tibet entre le XIe et le XVe siècle et a participé à l’efflorescence de plusieurs transmissions tantriques toujours vivantes dans le bouddhisme tibétain contemporain. Cette thèse est l’histoire du lignage religieux rNgog pa bKa’ brgyud qui puise ses sources dans le Xe siècle indien, s’est acculturé au Tibet grâce aux efforts du traducteur Mar pa Chos kyi blo gros (1000 ?-1081 ?) et a traversé le second millénaire. C’est aussi l’histoire du lignage familial rNgog, depuis ses origines mythiques jusqu’à sa plénitude au XIIe siècle et son extinction silencieuse dans le tumulte des transformations politiques du XVIIe siècle tibétain. Cette étude s’appuie sur deux récits composés au sein du lignage rNgog et qui se trouvent au carrefour de l’hagiographie, de la généalogie et des recueils d’enseignements reçus. Elle est encadrée par deux volumineuses collections d’exégèses et de rituels tantriques. La première, le Trésor des Mantras bKa’ brgyud, a été compilée au XIXe siècle dans le but de sauvegarder et de faciliter la transmission des traditions Mar rngog. La seconde, le Compilation des Cycles rNgog, a été publié il y a une dizaine d’années mais contient des matériaux anciens composés par les rNgog et leurs disciples. L’ambition de cette étude est de comprendre l’histoire de ces textes et, plus largement, celle des rNgog et leur position dans le champ religieux du Tibet Central jusqu’au XVIIe siècle. Dans cette optique, plusieurs approches, dont la critique des sources et l’analyse textuelle et socio-historique, sont adoptées. / The rNgog lineage was a religious hereditary lineage that flourished in Tibet from the 11th to the 15th century and participated in the efflorescence of several tantric transmissions that remain alive in contemporary Tibetan Buddhism. This dissertation is the history of the rNgog pa bka’ brgyud religious lineage that takes root in 10th-century India, was acculturated in Tibet through the efforts of the translator Mar pa Chos kyi blo gros (1000?-1081?) and spans the second millennium. It is also the history of the rNgog hereditary lineage, from its mythic origins, to its blossoming in the 12th century and its silent dispersion in the political transformations of 17th-century Central Tibet. Its core is a pair of twenty-five-folio narratives composed within the rNgog lineage that are at the crossroads of hagiography, genealogy and records of teachings received. Its framework are two large collections of tantric exegesis and rituals. The first, the Treasury of bKa’ brgyud Mantras, was compiled in the 19th century in order to safeguard the Mar rngog traditions and facilitate their transmission. The second one, the Compilation of rNgog Cycles, was published ten years ago but contains ancient material composed by the rNgog and their disciples. The aim of this study is to understand the history of these texts and, more broadly, the history of the rNgog and their position in the religious field of Central Tibet until the 17th century. For this, several approaches are adopted, including source criticism, textual and socio-historical analysis.
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La place des ascendants familiaux dans le bouddhisme des Lao / The significance of parents and ancestors in Lao Buddhism

Kourilsky, Grégory 26 June 2015 (has links)
Les enseignements du bouddhisme theravāda, tels qu’ils sont consignés dans le Canon pāli (Tipiṭaka), font peu de cas de la piété filiale et du culte aux ancêtres. Cela n’est guère surprenant pour une religion qui repose sur l’éthique du kamma (selon laquelle la destinée d’un individu, strictement individuelle, résulte de ses actions dans cette vie ou dans une vie antérieure) et qui préconise, dans ses textes fondateurs, le renoncement aux liens filiaux et familiaux, souvent considérés comme une entrave sur la voie de la délivrance. Pour les bouddhistes lao en revanche, la dévotion à l’égard des parents, aïeuls et ancêtres est au centre de la vie religieuse et relève sans conteste de l’Enseignement du Buddha. L’aumône matinale, l’édification d’un bâtiment monastique, la consécration d’une statue du Maître ou d’une figure sainte, la commande d’un manuscrit, l’organisation d’une cérémonie d’ordination, l’exercice de la méditation, la participation à des cérémonies calendaires – à dire vrai, tout acte pieux – sont autant d’occasions de rendre hommage ou de porter assistance aux parents et aux esprits lignagers avec lesquels sont partagés les fruits de ces entreprises. L’objectif de cette étude est d’appréhender la place qu’occupent les ascendants familiaux dans le bouddhisme des Lao et de comprendre comment, et dans quelle mesure, ces derniers ont pu harmoniser des considérations sociales et familiales qui leur sont propres avec la doctrine du theravāda sur laquelle repose formellement leur spiritualité. / The Buddhist teachings of the Theravāda, as they are recorded in the Pāli canon (Tipiṭaka), demonstrate little concern for filial piety or ancestor cults. This is hardly surprising for a religion that rests on the ethic of kamma (according to which the fate of a being remains strictly individual, resulting only from his actions in this or previous existences) and recommends, at least in its founding texts, the renunciation of filial and familial ties, often regarded as an obstacle on the path to liberation. In contrast, Lao Buddhists consider that devotion towards parents, forebears and ancestors is at the core of religious life and undoubtedly belongs within the teaching of the Buddha. Giving alms, building a monastery, casting an image of the Master or a saint, commissioning a copy of a manuscript, receiving ordination, practising meditation, participating in annual festivals—more broadly, all kinds of pious deeds—are opportunities to pay homage or provide assistance to parents and lineage spirits, with whom the fruits of these actions will be shared. The purpose of this study is to consider the place occupied by parents and ancestors in Lao Buddhism and to understand how, and to what extent, the Lao have been able to harmonise their own social and familial accounts with the doctrine of the Theravāda, on which their spirituality is understood to rest.
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Entre continuités et ruptures : les institutions politiques tibétaines en exil : reflets d'une désécularisation et d'un nationalisme religieux

Demers, Marijo January 2006 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur la résilience du religieux à l'intérieur des institutions politiques tibétaines. Il suit le parcours politique des Tibétains à partir de la fin des années 1940 jusqu'au début des années 2000 en remettant en question la théorie de la sécularisation, puisque le religieux n'a jamais cessé d'être omniprésent dans l'arène publique, notamment dans l'expression du nationalisme tibétain. Il y est question du système traditionnel de l'union du politique et du religieux (chos srid gnyis 'brel), symbolisée par le Dalaï-Lama, le rôle des oracles d'État ainsi que de l'expérience politique de la diaspora tibétaine en Inde. Nous analysons les réformes démocratiques du gouvernement tibétain en exil sous l'angle de la continuité avec le régime précédent, tout en faisant la lumière sur les ruptures face au passé politique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Institutions politiques, Sécularisation, Bouddhisme, Nationalisme, Tibet, Tibétains, Dalaï-Lama, Exil, Diaspora.
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Buddhists without borders : transnational pilgrimage, social engagement, and education in the land of enlightenment

Goldberg, Kory 12 1900 (has links) (PDF)
L'importance de Bodhgaya sur le plan mondial est attribuable à son association avec le Bouddha, qui y aurait atteint l'illumination il ya environ 2550 ans. La plupart des bouddhistes considèrent Bodhgaya comme le site de pèlerinage le plus important du monde, qui doit être visité au moins une fois dans la vie d'un bouddhiste. Ce site sacré se trouve au Bihar, l'état le plus pauvre de l'Inde, situé au centre de ce pays. Ces dernières années, après des siècles d'existence en quasi-obscurité, Bodhgaya a refait surface et attire des millions de visiteurs internationaux. Cela transforme le simple paysage agricole en un village cosmopolite en plein essor, lequel se rempli de monastères et de temples bouddhistes exotiques, d'hôtels, de restaurants et de centres commerciaux ainsi que d'organismes de santé, d'établissements d'enseignement et de coopératives villageoises. Depuis que le temple Mahabodhi s'est mérité une place sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en 2002, le statut de Bodhgaya sur la scène internationale a explosé : plusieurs groupes bouddhistes se ruent vers le site pour y accomplir des rituels, pour acquérir des terrains, pour développer des réseaux d'aide internationale, pour favoriser le tourisme ainsi que supporter les initiatives de développement urbain. Le caractère ouvertement international du site a transformé la vie des habitants locaux bihari qui se retrouvent dans un monde nouveau sur plusieurs plans : économique, social, culturel, linguistique, religieux, politique et imaginaire. Conséquemment, ces changements influencent la façon dont les pèlerins, d'une part, se déplacent dans les paysages physiques et imaginaires de Bodhgaya et, d'autre part, comment ceux-ci forment des récits entourant ces paysages. Bodhgaya, comme d'autres centres importants de pèlerinage et de tourisme, est devenu un carrefour culturel entre le local et le mondial. Après s'être heurtés, à Bodhgaya, à des défis sociaux, financiers et éducatifs, plusieurs pèlerins bouddhistes venus de diverses confessions ont adapté leurs pratiques traditionnelles dévotionnelles, telles que la méditation, la prière et les offrandes. Ils se sont ainsi engagés dans des services sociaux, comme le témoigne le développement d'écoles parrainées par les pèlerins, de cliniques de santé et de centres de formation professionnelle pour les communautés locales hindoues et musulmanes. L'augmentation du nombre d'organisations non-gouvernementales (ONG) bouddhistes à Bodhgaya est, d'une part, une réaction à l'échec du gouvernement en matière d'éducation, d'alimentation de santé, et de besoins de première nécessité. D'autre part, plus particulièrement en matière d'éducation, il s'agit d'une réponse à la perception bouddhiste selon laquelle l'éducation est un outil primordial de la transformation personnelle, sociale et spirituelle. Le travail social n'est pas perçu par ces pèlerins « engagés » comme étant opposé à leurs activités spirituelles. Au contraire, il fait partie intégrante de celles-ci. De cette manière, les pèlerins n'orientent pas leur sentier spirituel seulement vers la réalisation de leur propre libération. Leurs démarches visent également la guérison et la transformation de soi et de l'autre. Cette thèse étudie la façon comment le mouvement transnational de pèlerins bouddhistes privilégiés et les pratiques spécifiques de ces derniers, leurs images, leurs idées et leurs objets ont un impact sur le système local d'éducation. Plus précisément, j’étudie comment les pèlerins bouddhistes changent le terrain éducationnel en ouvrant des écoles privées et alternatives d'inspiration bouddhiste à Bodhgaya. J'étudie aussi comment la communauté agraire locale, composée surtout de biharis hindous et musulmans, perçoivent ces changements et comment ils y réagissent. J'analyse aussi comment ces écoles, entre autres les discours ainsi que les pratiques bouddhistes de celles-ci, sont assimilées, transformées, et légitimées et contestées dans le contexte local de l'éducation au Bihar, lequel est non bouddhiste et défavorisé socio-économiquement. Pour arriver à cette fin, j'ai poursuivi ma recherche en tant qu'observateur participant à Maitreya Universal Education Project School, l'une des premières écoles à Bodhgaya qui ait été fondée et qui soit toujours dirigée par une ONG bouddhique occidentale. J'ai aussi porté mon attention sur d'autres organisations étrangères d'inspiration bouddhique actives depuis longue date et qui ont eu des impacts sociaux considérables sur la communauté locale. En mettant en œuvre une approche académique qui intègre l'histoire et l'ethnographie, ainsi que des perspectives théoriques issues des domaines de l'anthropologie, des études des pèlerinages, des études bouddhiques, des études du développement international, de l'éducation holistique et de la pédagogie critique, je cherche à comprendre comment Bodhgaya s'est transformé d'un village agricole bihari pauvre et d'un lieu de pèlerinage bouddhique peu fréquenté en un centre cosmopolite sacré où apparaissent continuellement de nouvelles formes et significations associées aux pratiques religieuses. Je vise également à mettre en lumière comment la situation socio-économique actuelle de Bodhgaya influence ou n'influence pas les manières dont les pèlerins bouddhistes perçoivent, pratiquent et expérimentent le pèlerinage. Il est aussi question d'observer comment ces conditions contemporaines participent à produire de nouvelles formes de relations entre les pèlerins bouddhistes et les indiens locaux, l'éducation et le changement social étant maintenant au cœur de ces relations. Ma recherche révèle comment le discours et la pratique bouddhiste sont utilisés par les institutions locales à des fins sociales, économiques et culturelles. De ce fait, cette recherche révèle comment la communauté locale perçoit les bouddhistes : comme une menace, comme une intrusion coloniale à laquelle il faut résister ou comme une culture à laquelle il faut se plier par nécessité économique. Ces attitudes ne sont pas mutuellement exclusives. Elles révèlent un modèle complexe de relations sociales qui contribuent à la construction de la communauté locale du Bihar moderne et la communauté bouddhiste mondiale. Bien que le pèlerinage, le bouddhisme et les investissements étrangers en éducation soient tous des thèmes familiers en anthropologie et en sciences des religions, ceux-ci n'ont jamais étés juxtaposés dans une seule et même étude. Cela est encore moins le cas dans le contexte de Bodhgaya, un des sites les plus sacrés pour les bouddhistes. Cette analyse interdisciplinaire contribue à la compréhension de la migration transnationale. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Bouddhisme, Inde, pèlerinage, éducation, engagement social, mondialisation
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Le bouddhisme dans la société mondiale : circuler en Inde sur les chemins du Bouddha

Thibeault, François 03 1900 (has links) (PDF)
Les études contemporaines du bouddhisme, plus précisément celles préoccupées par sa modernisation, son occidentalisation et sa mondialisation, proposent un large éventail d’outils conceptuels pour qualifier la spécificité du bouddhisme qui se forme, qui se pratique et dont parlent de plus en plus de gens aujourd’hui. Du point de vue dit « populaire », le bouddhisme est rarement perçu comme une religion et il est plus souvent considéré comme un « art de vivre », une « spiritualité », une « science de l’esprit » ou une « philosophie de vie ». Pourtant, le bouddhisme n’échappe pas à des transformations religieuses que des analyses qualifient à l’aide de concepts comme « traditionalisme », « fondamentalisme », « (post)modernisme », bouddhisme « engagé socialement » et « postbouddhisme ». Les études bouddhiques américano-européennes, tributaires des courants de pensée postcolonialiste et postorientaliste, envisagent désormais leur objet sous l’angle inclusif du pluralisme socioculturel, lequel accorde une place et un rôle importants aux pratiques ainsi qu’aux discours des bouddhistes eux-mêmes. La cimentation au sein des observations d’un modèle des « deux bouddhismes », opposant les bouddhistes « ethniques-asiatiques­immigrants » aux bouddhistes « occidentaux-convertis », a renforcé l’idée selon laquelle seuls les premiers sont « ethniques », les seconds échappant virtuellement à une catégorisation ethnique. La distinction ethnique/converti présuppose ainsi une distinction fort problématique du type ethnique/non ethnique. Le modèle fait l’impasse sur les processus religieux actuels, en amont de l’ethnicité, concernant la formation sociale de la religion et des religions, en général, et du bouddhisme, en particulier. L’idée selon laquelle le bouddhisme est une réalité religieuse sur le plan social – idée que certains pratiquants reconnaissent et que d’autres contestent – ne peut être traitée sans faire l’économie d’envisager les (ré)appropriations et les contestations du bouddhisme sous l’angle des processus contemporains de la mondialisation des religions. Parent pauvre des études bouddhiques, la mondialisation est souvent tenue pour admise et n’est que rarement considérée du point de vue de ses dynamiques internes de relativisation et de différenciation. Je soutiens que le bouddhisme constitue un système sociétal fonctionnel au sein du système religieux de la société mondiale. En faisant usage de la théorie des systèmes sociaux développée par le sociologue allemand Niklas Luhmann, je propose ainsi d’observer le bouddhisme non pas à partir d’unités d’analyse comme des types, des identités, des discours, des interprétations ou des intentions, mais en fonction de communications autoréférentielles qui (re)produisent une convergence et une différence bouddhiques dans le social. Au moyen d’observations ethnographiques consignées sur le terrain et grâce à l’analyse qualitative d’entrevues menées auprès de voyageurs étrangers en Inde, le bouddhisme est reconstruit à partir des éléments et des relations qui constituent sa distinction religieuse tant sur le plan interne (la pluralité du bouddhisme) que celui externe (l’unité du bouddhisme par rapport aux autres religions). Par conséquent, ce n’est un bouddhisme ni « mondial » ni « mondialisé » que dépeignent les analyses qui suivent, mais une forme de « mondialité bouddhique » constitutive des processus mêmes de la mondialisation. Les interrelations entre un système bouddhique de la société mondiale et d’autres systèmes fonctionnels contemporains, dont l’économie (capitaliste), les médias de masse et le tourisme (de loisir), sont approfondies pour illustrer de quelles façons le modelage mutuel est caractéristique de la différenciation moderne et mondiale du bouddhisme au sein du social.
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Identität im Exil : tibetisch-buddhistische Nonnen und das Netzwerk Sakyadhītā /

Wurst, Rotraut. January 1900 (has links)
Texte remanié de: Diss.--Fachbereich Geschichts- und Kulturwisssenschaften--Berlin--Freie Universität, 2000. / Bibliogr. p. 283-314.
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Approche d'une ontologie de la nature Merleau-Ponty, Heidegger, Dôgen /

Kojima, Yosuke Escoubas, Éliane. January 2008 (has links)
Thèse de doctorat : Philosophie : Paris 12 : 2007. / Titre provenant de l'écran-titre. Bibliogr. : 102 réf.

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