Spelling suggestions: "subject:"chromosomique""
71 |
L'articulation du comique et du politique dans les pamphlets de la deuxième moitié du XVIème siècle à partir de la collection réunie par Pierre de L'Estoile dans son " Registre -Journal du règne de HenMabrouk, Dorsaf 17 December 2009 (has links) (PDF)
Utiliser la violence verbale pour ; attaquer, rabaisser, nuire à la réputation d'autrui et diffamer, voilà comment les pamphlétaires envisagent leur prise de parole. Alors, lorsque le politique s'empare de cette force du discours et de son pouvoir de nuisance pour en faire une arme de propagande, le résultat peut parfois se révéler déroutant face à une énonciation pamphlétaire qui échappe au contrôle de ceux-là mêmes qui voulaient l'institutionnaliser et la mettre au service de leurs affrontements partisans. L'utilisation du comique dans les pamphlets des guerres de religion atteste, clairement, de cette évolution sur la voie d'une libération totale du discours de toute forme de respect quelle qu'elle soit. Le passage de la moquerie et de la raillerie plaisante, du drôle au tout simplement méchant, violent, cruel et haineux au point de se demander si nous pouvons encore parler de dimension comique, voici la que! stion qui a motivé notre recherche et c'est dans la collection pamphlétaire de Pierre de L'Estoile insérée dans son Registre-Journal du Règne de Henri III que nous avons expérimenté l'étude de l'énonciation et de la réception des libelles. La dimension propagandiste permet en apparence de donner une crédibilité voire même une légitimité au discours pamphlétaire en l'associant à un objectif politique, mais en réalité, elle ne fait que l'ancrer encore plus dans sa valeur diffamatoire et renforcer sa dimension passionnelle jusqu'à outrance pour manipuler un lecteur contraint d'entrer dans ce jeu diffamatoire. Toute la question est donc de savoir comment la brutalité comique s'exprime dans ces feuilles volantes, d'en définir l'intérêt et surtout les enjeux idéologiques ?
|
72 |
Le Tragique dans l'oeuvre d' Eugène Ionesco / The Tragic in Eugene Ionesco's workBassène, Ignace 15 February 2014 (has links)
Si d'aucuns pensent que la tragédie est morte, le tragique quant à lui reste une catégorie théâtrale toujours actuelle. Chez Eugène Ionesco, dramaturge de la deuxième moitié du XXe siècle, nous retrouvons le sens du tragique dans ses oeuvres même si celui-ci diffère de l'époque antique. Le tragique ionescien s'inspire sur une vision du monde fondamentalement absurde. Ainsi, à l'instar de ses contemporains comme Samuel Beckett par exemple, Eugène Ionesco propose un tragique humble (cf. Jeux de massacre : tragique = absence d'issue), un tragique politique à la mesure des bouleversements du siècle (cf. Rhinocéros, Le Roi se meurt, Macbett, etc.). A la place des héros combattants, on a chez Ionesco des fantoches qui gesticulent, des objets qui prolifèrent (cf. Les Chaises) ; un langage humain qui est mis en cause (cf. La Cantatrice chauve « tragédie du langage »). Le théâtre d'Eugène Ionesco naît plutôt de la crise de l'humanisme. / If some people think that the tragedy died, the tragic as for him rest an always current theatrical category. At Eugène Ionesco, playwright of the second half of the XXth century, we find the sense (direction) of the tragic in its works even if this one differs from the antique time (period).The ionescien tragic is inspired on a vision of the world fundamentally absurd. So, following the example of his contemporaries as Samuel Beckett for example, Eugène Ionesco proposes a tragic humble (cf. Games (sets) of massacre: tragic = absence of outcome (exit)), a tragic political in the measure of the upheavals of the century (cf. Rhinoceros, King is dying, Macbett, etc.). On the place (square) of the heroes fighters, we have at Ionesco the marionettes which gesture, objects which proliferate (cf. Chairs); a human language which is questioned (implicated) (cf. The bald Opera singer "tragedy of the language"). The theater of Eugène Ionesco arises rather from the crisis of the humanism.
|
73 |
Un rendez-vous manqué : journaux illustrés et films comiques dans la France d’avant 1915 / A Missed Opportunity : illustrated Press and Comic Films in Pre-1915 FranceHouillere, Jérémy 25 January 2019 (has links)
Les liens qu’entretient le cinéma avec les journaux illustrés ont été perçus très tôt par les observateurs. Or, si les historiens semblent s’accorder sur une « influence » de la presse illustrée sur la production comique du cinéma français, les journaux humoristiques s’intéressent peu au cinéma de manière générale et ignorent complètement, ou presque, les films comiques. Comment expliquer ce phénomène ? Cette thèse propose de développer trois pistes de réflexion. En premier lieu nous tentons d’appréhender la manière dont la presse illustrée a perçu l’émergence et l’essor du spectacle cinématographique au tournant du XIXe siècle jusqu’au milieu des années 1910. Pour la plupart des chroniqueurs le spectacle cinématographique apparaît comme un intrus parmi les spectacles scéniques parisiens, déportant en quelque sorte la rivalité entre théâtre et cinéma dans la presse illustrée. Puis, en nous intéressant aux proximités entre films et journaux, il apparaît que le cinéma emprunte aux journaux autant qu’il recycle leurs histoires comiques, les modernise. Cela nous conduit enfin à envisager les deux médias sous l’angle de leurs divergences, à la fois idéologiques et politiques, empêchant une rencontre qui semblait pourtant à première vue inévitable. / The links between the cinema and the illustrated press were perceived very early by the observers. Now, if historians seem to agree on an "influence" of the illustrated press on the comic production of French cinema, humorous newspapers are not very interested in cinema in general and completely, or almost completely, ignore comic films. How to explain this phenomenon ? This thesis proposes to develop three lines of thought. First, we try to understand the way in which the illustrated press saw the emergence and growth of the film show at the turn of the 19th century until the mid-1910s. For most chroniclers the cinema appears as an intruder among the Parisian stage shows, deporting in a way the rivalry between theater and cinema in the illustrated press. Then, by looking at the proximity between films and newspapers, it appears that cinema borrows from newspapers as much as it recycles their comic stories, modernizes them. This leads us finally to consider the two media from the angle of their differences, both ideological and political, preventing a meeting that seemed at first sight inevitable.
|
74 |
Le rire de l’horreur sur la scène anglaise contemporaine : vers une nouvelle poétique de la comédie ? / Laughing at horror on the contemporary English stage : towards a new poetics of comedy?Pasquet, Laetitia 22 November 2013 (has links)
Paradoxal, le rire de l’horreur constitue cependant une donnée majeure de l’expérience théâtrale contemporaine. Il procède d’une mutation du comique qui en vient à exprimer la violence au lieu de l’édulcorer. Sur la scène anglaise d’après l’abolition de la censure (1968), le comique se fait miroir des angoisses de la société et l’horreur, mise en scène de façon de plus en plus naturaliste, fait rire le public tout en suscitant un profond malaise qui interroge la position du spectateur. Mais, dans un mouvement inverse et encore plus dérangeant parce qu’insidieux, l’humour se fait aussi vecteur d’effroi quand l’horreur est tue ou euphémisée, renvoyant alors au public une interrogation profondément éthique sur l’humanité de son rire. Ces mutations esthétiques s’insèrent dans une profonde déstabilisation de la nature même de la comédie et de son idéologie optimiste et humaniste : si certains sous-genres (la farce, la comedy of manners, la city comedy, la parodie) représentent volontiers des situations horribles, la comédie est structurellement défigurée quand elle incorpore une ontologie horrible, quand sa forme n’implique plus le progrès mais l’arbitraire et quand son dénouement se fait explicitement dissonant. L’horreur, défigurant de manière ludique la forme de la comédie, devient un principe poétique qui renouvelle le genre, et en particulier les archétypes comiques inoffensifs pour les rendre terribles. Car c’est à l’aune de la tragédie défaillante que se refonde la comédie et le rire s’y étouffe, lesté d’une conscience du tragique soulignée par la culpabilité inhérente à de nombreux éclats de rire, mais surtout par la dérision des valeurs tragiques et la relativisation de l’absolu dans l’humour. Dans ces conditions, le rire devient un moyen d’accéder à la puissance des émotions tragiques, et la catharsis se redéfinit, s’éloignant de la traditionnelle purification des passions pour devenir une réintensification de leur pouvoir humanisant. / Paradoxical as it may be, laughing at horror is a major feature of the contemporary theatrical experience. It emerges from a shift in the comic mode which now expresses violence instead of muffling it. In the aftermath of the abolition of censorship in the United Kingdom (1968), this comic mode has held a mirror up to society’s fears and horror has been staged in a more and more naturalistic way, so as to make the audience laugh while unsettling them, questioning the very position of the spectators. However, in a converse and even more disturbing way, humour has become a way to appal them, subduing horror instead of underlining it and thereby deeply questioning them on the humanity of laughter. Those aesthetic shifts take part in a general process of undermining comedy’s humanistic optimistic ideology; even though some subgenres (namely farce, city comedy, comedy of manners or parody) easily stage horrible scenes, comedy is structurally defaced when it includes an ontology of horror, when its shape does not express progress but arbitrariness and when its ending is explicitly unhappy. Playing on the structure of comedy to the point of defacing it, horror becomes a poetic principle that renews the genre and especially the comic archetypes, making them dreadful instead of harmless. It is indeed tragedy’s failure that becomes the measure of this renewal of comedy, as laughter gets stifled by the tragic consciousness that tinges many laughs with guilt, caused by the way tragic values are ridiculed and tragic absoluteness belittled by humour. In those conditions, laughing turns into a means for the spectator to surreptitiously feel the power of tragic emotions; the experience redefines catharsis, no longer a purification of emotions but a new way to reach their humanising power.
|
75 |
Le rire et le sourire dans le roman courtois en France au Moyen âge [1150-1250].Ménard, Philippe. January 1969 (has links)
Thèse - Université de Paris. / "Errata": [4] p. inserted. Bibliography: p. [756]-776.
|
76 |
Figures de l’avarice et de l’usure dans les comédies : The Merchant of Venice de Shakespeare, Volpone de Jonson et L’Avare de Molière / Figures of avarice and of usury in the comedies : The Merchant of Venice by Shakespeare, Volpone by Jonson and L’Avare by MolièreBurtin, Tatiana 18 October 2011 (has links)
L’émergence d’un « ‘esprit’ capitaliste » (Weber) en Angleterre et en France au tournant des XVIe-XVIIe siècles a favorisé la reconfiguration des rapports entre avaritia et cupiditas, qui déterminent tout le champ sémantique de l’usure et de l’intérêt. Cette thèse postule que cette évolution est sensible dans la comédie française et anglaise de l’époque, et plus particulièrement chez les grands dramaturges qui ont marqué l’imaginaire collectif en mettant en scène des personnages avares. À partir d’un type comique issu à la fois du théâtre antique et du canon religieux bien établi dans l’Occident chrétien, l’appréhension nouvelle de l’argent comme objet et comme signe permet de construire une véritable figure moderne de l’avarice. Shylock, Volpone et Harpagon sont suspendus entre un or quasi divin, et l’univers plus ou moins connu de l’argent, qu’ils pensent maîtriser grâce à leur trésor. S’ils s’intègrent parfaitement à la fluidité moderne des échanges économiques, culturels et sociaux, ils participent aussi à leur dévalorisation, par une activité et un discours proprement usuraires. Leur entourage tente de soumettre cette « labilité » (Simmel) suscitée par l’économie de l’usurier-avare à un nouvel ordre, cosmique, éthique ou politique. Le conflit se résout devant la justice, instance discriminatoire externe et prétexte à la mise en abyme du jugement social. L’analyse finale de ces dénouements permet de comprendre le travail de chaque auteur sur la forme et la fonction du comique, à travers le texte, les genres, ou une esthétique de l’espace. Elle montre que chacun s’attache à valoriser l’apport de son art au public dans une période de crise socio-économique. / The emergence of a capitalist ‘spirit’ (Weber) in England and France at the turn of the sixteenth and seventeenth centuries played a leading role in reconfiguring the relation between avaritia and cupiditas which determine the whole semantic field of usury and interest. This thesis postulates that this evolution is perceptible in French and British comedy at that time, in particular for some of the playwrights who staged miserly characters imprinted in our collective imagination. Starting from a comic type as common in Greek and Roman drama as it was in the well-established religious canon in the Christian West, a new understanding of money as object and as sign leads to the construction of a truly modern figure of avarice.Shylock, Volpone (Mosca) and Harpagon, hang on to a almost divine idea of gold and the more or less known world of money, medium they think they control through their treasure, and which is about to become the universal equivalent of any good. Those characters fit perfectly into this modern dynamic of economic, cultural and social exchanges, but they also contribute, with their strictly usurious speech, to its depreciation. Their entourage tries to tame this « lability » of values (Simmel) generated by the economy of the usurer-miser to a new order – a cosmic, ethical or political order. Conflicts are resolved by a court of law, external discriminatory authority and pretext for the mise-en-abyme of social judgment. The analysis of these denouements allows one to understand the work of each author in the comic form and function, through the text, the genres, or an aesthetic of space. It shows how much each author strived to value the contribution of his art to the public, in a time of socio-economic crisis.
|
77 |
Rire et fantastique dans la littérature romantique, de 1821 à 1869 / Laughter and fantastic in romantic literature from 1821 to 1869Rapenne, Catherine 26 June 2014 (has links)
De Nodier à Baudelaire, nombre de romantiques ont clamé leur désenchantement ou leur mélancolie ; on les a trop souvent pris au mot, oubliant « la puissance d'être à la fois soi et un autre » qui est la leur. Confrontés à un réel en voie d’uniformisation qu’ils méprisent ainsi qu’aux tourments d’une intériorité qu’ils découvrent duelle et déchirée, ils font du rire et de l’imagination, « reine des facultés », les leviers d’une résistance et d’une créativité renouvelée, cette dernière s’appuyant sur un recyclage humoristique de formes oubliées et visant à restaurer une sensibilité perdue tout en l’adaptant à leur époque. Ils inventent le fantastique moderne et font du rire le principe de son écriture. Le rire, paradoxal, y prend en charge les contradictions du réel et du langage, l’oblicité de l’ironie en révélant la réversibilité et la polysémie, dans un esprit malicieux et retors qui fait circuler partout, jusque sous les apparences les plus macabres les serpenteaux d’artifice du Witz. Le rire des fantastiqueurs n’est pas un rire « réduit » mais un rire intériorisé, un rire galvanisé par la découverte de l'épaisseur et de l'étrangeté des choses, un rire qui contribue à donner naissance à la bienveillance distanciée de l’humour moderne / From Nodier to Baudelaire, numerous romantic poets and writers claimed their disillusionment in human existence or their melancholy. Much too often, they have been taken at their words, one neglecting the ''power to be oneself and someone else at one and the same time” which was theirs and constituted their dual nature. Facing up a reality on its way to standardization, which they despised, as well astorments of their inner self which they experienced and felt as agonizingly dual and tornapart, they turned laughter and imagination, being “the most dignified faculty of mind”, into power of resistance and renewed creativity, the latter being based on a humorous adjustment and re-use of old forms, highlighting this way the revival of lost sensitivities while updating these to their time.They were the inventors of the modern fantastic literature and made out of laughter the principle of this new form of writing. There, laughter, paradoxical, takes on and assumes the internal contradictions of reality, the oblique and indirect nature of irony by disclosing the reversibility and the polysemy of their surrounding world, in a mischievous and cunning spirit which disseminates the pharaoh's serpent fireworks of the Witz all over the place, and which emit sparks even from the most macabre appearances such as the grim reaper of death.The laughter of the fantastic authors is not a "subdued" laughter, a restrained laughter, but an inner laughter, exalted by the consciousness of the density and weirdness as well as through the uncanny nature of things, a laughter which contributes to the emergenceof modern humor, because it takes a step back while paying benevolent attention to the other
|
78 |
De l'opéra-comique à la zarzuela : modalités et enjeux d'un transfert sur la scène madrilène (1849-1856) / From opéra-comique to zarzuela : terms and issues of a transfer on Madrid lyrical stage (1849-1856)Porto San Martin, Isabelle 21 September 2013 (has links)
Genre lyrique espagnol né au XVIIe siècle, la zarzuela connait un nouvel essor à partir de 1849. En effet, une génération de compositeurs souhaite lui donner une dimension nationale. Il s’agit principalement de Francisco Asenjo Barbieri, Joaquín Gaztambide, Cristóbal Oudrid, Rafael Hernando, José Inzenga et, dans une certaine mesure, Emilio Arrieta. Cette thèse étudie la manière dont musiciens et librettistes ont construit ce répertoire qui, paradoxalement, s’il se veut espagnol, est en certains points inspiré de la scène lyrique française et plus particulièrement de l’opéra-comique. Le transfert s’opère à travers la dimension littéraire, musicale, humaine, mais aussi culturelle. C’est donc la question des influences, de ses modalités et de ses enjeux, qui fait l’objet d’une réflexion et qui est illustrée par des correspondances entre des oeuvres emblématiques de part et d’autre de la frontière / Zarzuela is a Spanish lyrical genre which was born in the 17th century and experienced a revival from 1849 on; Indeed, a generation of composers wished to give it a national dimension. The most important ones are Francisco Asenjo Barbieri, Joaquín Gaztambide, Cristóbal Oudrid, Rafael Hernando, José Inzenga and to a certain extent Emilio Arrieta; This dissertation analyses the way some musicians and authors constructed the repertoire which, paradoxically, even though it was supposed to be Spanish, was, in certain ways, inspired by the French lyrical stage and more particularly by comic opera. The transfer occurs through the literary, musical, human and even cultural dimensions. Consequently, what is discussed here is the issue of influences, their characteristics and challenges as the basis for a thorough analysis illustrated by the links between emblematic works on the two sides of the boarder
|
79 |
Uma breve história do cômico através dos tempos: o caso de Amélie NothombLima, Cláudia Barros [UNESP] 30 April 2010 (has links) (PDF)
Made available in DSpace on 2014-06-11T19:25:22Z (GMT). No. of bitstreams: 0
Previous issue date: 2010-04-30Bitstream added on 2014-06-13T19:12:03Z : No. of bitstreams: 1
lima_cb_me_arafcl.pdf: 1150920 bytes, checksum: 12a0f05688d41c2549da083b64788cc4 (MD5) / Conselho Nacional de Desenvolvimento Científico e Tecnológico (CNPq) / Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior (CAPES) / Cette étude vise à analyser l'évolution historique du concept du comique et de ses composants et la façon dont l'écrivain belge Amélie Nothomb utilise et emploie ses formes. Pour cette enquête, nous avons l'intention de l'examiner dans un contexte «postmoderne», ironique et parodique. Pour atteindre l'objectif proposé, sont recherchés depuis l'antiquité, les sources du comique et la manière dont il a été perçu à travers les siècles, d'abord dans l’opposition tragédie/comédie, puis de la diabolisation du rire au Moyen Age, puis l'émergence de l'humour jusqu'à la profusion de théories de la modernité et la contemporanéité. En supposant l'existence de deux tendances du roman belge – une de évocation parodique, humoristique et ironique, qui veut critiquer la réalité, et une autre qui cherche à resserrer les liens avec le rêve, l'imaginaire, avec l'analyse L'hygiène de l'assassin (1992) -, nous analysons la première (la parodique et la critique) du travail de Nothomb qui, selon l'auteur, est son manifeste littéraire. Avec l'étude de Stupeur et Tremblemenst (1999), lauréat du prix de méilleur roman de l'Académie française, nous évaluons la manière dont ce roman, qui contient traces autobiographiques, s’approche aux caractéristiques surréalistes tout en alliant les traits propres à la critique ironique et humotistique de la société contemporaine / Este estudo tem por objetivo analisar historicamente a evolução do conceito do cômico e de suas vertentes e o modo como a escritora belga Amélie Nothomb o utiliza, bem como emprega as suas formas. Para esta investigação, pretende-se considerá-la em um contexto “pós-moderno” paródico e irônico. A fim de alcançar o objetivo proposto, buscam-se, desde a Antiguidade, as fontes do cômico e a maneira como ele foi percebido através dos séculos: inicialmente, na oposição tragédia/comédia; depois, na diabolização do riso na Idade Média; em seguida, o surgimento do humor até a profusão de teorias da modernidade e da contemporaneidade. Partindo do princípio da existência de duas tendências do romance belga − uma de evocação paródica, humorística e irônica, que pretende criticar a realidade, e outra que busca a aproximação com o sonho, com o imaginário, com a análise da obra Hygiène de l’assassin (1992) −, procuramos analisar a primeira delas (paródica e crítica) na obra de Nothomb a qual, segundo a própria autora, é seu manifesto literário. Com o estudo de “Stupeur et tremblemenst (1999), romance vencedor de melhor prêmio da academia francesa, avaliamos de que forma esse romance, que contém traços autobiográficos, aproxima-se de características surrealistas sem deixar de aliar tais traços peculiares à crítica irônica e humorística da sociedade contemporânea
|
80 |
Olha a palhaça no meio da praça: Lily Curcio, Lilian Moraes, questões de gênero, comicidade e muito mais! / Voilà la clowne au milieu de la place: Lily Curcio, Lilian Moraes, les questions de genre, la comédie et plus encore!Nascimento, Maria Silvia do [UNESP] 24 August 2017 (has links)
Submitted by Maria Silvia do Nascimento null (mariasilvinha@uol.com.br) on 2017-10-18T13:52:39Z
No. of bitstreams: 1
NASCIMENTO, Maria Silvia do - Olha a palhaça - dissertação_vf.pdf: 13285586 bytes, checksum: ddecab6e1d4c8786d9590bb6068742ff (MD5) / Approved for entry into archive by Luiz Galeffi (luizgaleffi@gmail.com) on 2017-10-23T18:56:03Z (GMT) No. of bitstreams: 1
nascimento_ms_me_ia.pdf: 13285586 bytes, checksum: ddecab6e1d4c8786d9590bb6068742ff (MD5) / Made available in DSpace on 2017-10-23T18:56:03Z (GMT). No. of bitstreams: 1
nascimento_ms_me_ia.pdf: 13285586 bytes, checksum: ddecab6e1d4c8786d9590bb6068742ff (MD5)
Previous issue date: 2017-08-24 / Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior (CAPES) / Cette recherche s'approche des questions de genre liés à clownerie en utilisant le répertoire et des expériences des artistes Lily Curcio et Lilian Moraes. Pour une telle approche, la methodologie contient l'appréciation critique des présentations de divers clownes, des entretiens avec les artistes et l'analyse de leurs biographies, l'expérience dans les processus de formation des clowns et les expériences de l'auteur elle-même tandis que chercheur et clowne. Il s’agit de la diversité des concepts concernant le clownerie, des parcours des femmes dans cet art et des approches avec d'autres performances comiques féminines. Il cherche également à comprendre les concepts liés au genre comme marqueur social de la différence et une façon de comprendre les spécificités du comique faite par les femmes à travers la clownerie, en mettant l'accent sur les processus de subversion et de déstabilisation des normes imposés socialement aux femmes. Plus tard, la création des clowns Jasmine et Currupita sont analisés dans le détail plein, la création des spectacles À-las-pi-pe-tuá et A Borralhona, proposant la réflexion concernant les procédures de création, les propres ressources de clownerie, dramaturgie, le comique et des partitions vocales, des relations avec le public, en soulignant le rapport du comique en relations avec des quéstions de genre. / Esta pesquisa aborda as questões de gênero relacionadas à palhaçaria valendo-se do repertório e experiências das artistas Lily Curcio e Lilian Moraes. Para tal aproximação, sua metodologia inclui a apreciação crítica de apresentações de diversas palhaças, entrevistas com artistas e análise de suas biografias, vivência em processos de formação em palhaçaria e as experiências da própria autora enquanto pesquisadora e palhaça. São abordados diversos referenciais teóricos acerca da palhaçaria, dos percursos das mulheres nessa arte e possíveis aproximações com demais atuações cômicas femininas. Também se busca a compreensão de conceitos relacionados ao gênero enquanto marcador social de diferença e uma maneira de compreender as especificidades da comicidade feita por mulheres por meio da palhaçaria, com destaque para os processos de subversão e desestabilização das normas impostas socialmente às mulheres. Posteriormente, se analisa detalhadamente a criação das palhaças Jasmim e Currupita, a criação dos espetáculos A-las-pi-pe-tuá e A Borralhona, propondo a reflexão acerca dos procedimentos de criação, recursos próprios da palhaçaria, dramaturgia, partituras corporais e vocais, relações com o público, sublinhando uma perspectiva da comicidade em relação às questões de gênero.
|
Page generated in 0.0651 seconds