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1989 et les intellectuels de gauche en Europe centrale : le cas de Václav Havel, Adam Michnik et György KonrádPoitras, Sébastien January 2005 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Les juifs algériens anticolonialistes : étude biographique (entre-deux-guerres - 1965) / The anticolonialist Algerian Jews : a bibliographic study (interwar years - 1965)Le Foll-Luciani, Pierre-Jean 24 June 2013 (has links)
Au croisement de l’histoire des juifs d’Algérie et de celle du mouvement anticolonialiste algérien, cette thèse analyse les trajectoires de la minorité de juifs algériens qui ont participé à la lutte anticolonialiste, de l’entre-deux-guerres à leur départ d’Algérie indépendante (survenu le plus souvent à la fin des années 1960).Avant l’étude biographique à proprement parler, la première partie interroge quand et pourquoi « les juifs » forment, dans les discours et pratiques de l’administration et des mouvements politiques, une catégorie politique en Algérie coloniale, et confronte ces discours et ces pratiques à la diversité des subjectivités politiques qui s’affirment parmi les juifs d’Algérie des années 1930 à 1962.Premier moment de l’étude biographique, la seconde partie s’intéresse au processus de « devenir-Algérien » qui touche les hommes et femmes étudiés, qui grandissent dans l’ordre du monde de l’Algérie coloniale et développent un rapport dissident à ce monde autour d’un moment de rupture structurant dans la plupart des trajectoires : Vichy. Dans ce cadre, lesmouvements de jeunesse et d’étudiants communistes sont analysés comme un des lieux d’incubation, entre 1946 et 1954, d’une algérianité fondée sur une radicalité politique et des sociabilités transgressives au regard de l’ordre social colonialEnfin, la troisième partie, consacrée aux parcours de ces militants pendant la guerre d’indépendance et en Algérie indépendante, met en lumière la confrontation entre les algérianités qui s’inventent dans les épreuves de la guerre et l’algérianité officielle que les élites du nouvel État imposent dans les premiers mois de l’indépendance / This dissertation, at the crossroads of the history of the Algerian Jews and the Algerian anticolonial movement, studies the trajectories of the minority of Algerian Jews who shared in the struggle against colonialism, during the period spanning the end of the First World War to their departure from an independent Algeria mostly at the end of the 1960s.The first part, coming before the actual biographical study, looks at the timeframe and reasons "the Jews" of colonial Algeria are considered to be a political entity by the administration and the political movements, and confronts this political discourse and these practices with the many political subjectivities that emerged among the Algerian Jewish population from 1930 to 1962.The second part introduces the actual biographical study and looks at the process of Algerian identification that the male and female study population is engaged in, men and women who grew up under a colonial world order definition and who developed a dissident attitude to that order, with the Vichy era appearing to be, in most cases, the clenching factor for this break. In this context, the Youth and Student Communist movements, from 1946 to 1954, are approached as hotbeds for a politically radical Algerianness and transgressive sociabilities in view of the colonial social order.Lastly, the third part focuses on the journeys of those militants during the Algerian War of independence and after, and highlights the conflict between the Algerian identities that emerged during the trials of the War for independence and the official version of a national identity the governing elite of the new State decided to impose in the first months followingindependence
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L’exil comme patrie : les réfugiés communistes espagnols en RDA (1950-1989). Trajectoires individuelles, histoire collective / The political refugees in the Eastern Bloc : The cas of Spanish communists in the GDRDenoyer, Aurélie 22 May 2012 (has links)
Les réfugiés communistes espagnols accueillis en RDA sont au centre de ce travail de recherche. Cependant, l'exil politique des Espagnols en Allemagne de l’Est n'est pas ici traité comme un objet, mais comme un terrain qui nous permet d'appréhender différentes thématiques : la politique française à l'égard des communistes étrangers réfugiés sur son territoire à l'aune de la guerre froide, la politique d'intégration est-allemande, les relations entretenues entre la SED et le PCE (Partido Comunista de España, Parti communiste d'Espagne) ainsi que l'impact de l'exil sur la construction identitaire. Cette étude poursuit par ailleurs multiple objectifs : ce travail souhaite non seulement enrichir l'histoire de l'exil espagnol en particulier et les études migratoires en général, mais également contribuer au renouvellement de la recherche sur le communisme, et plus précisément, sur l'État est-allemand. Pour ce faire, nous avons travaillé à partir des archives de multiples pays, aussi bien en France, en Allemagne, qu'en Espagne. Nous avons également conduits quelques entretiens à Berlin, Paris et Barcelone auprès des enfants de la première vague de réfugiés politiques espagnols accueillis en RDA. Suite à cela, nous avons procédé à la reconstruction des trajectoires biographiques de ces individus en nous efforçant de ne pas perdre de vue la diversité des trajectoires individuelles et des situations collectives. / The Spanish communist refugees welcomed to GDR are in the center of this study. However, the Spanish political exile in East Germany is not being treated as an object but as a field that allows to capture various themes : the French policy towards foreign Communist refugees on its territory during the Cold War, the integration policy in East Germany, the relationships between the SED and the PCE (Partido Comunista de España, the Spanish Communist Party) and the impact of exile on identity construction. The purpose of this study is diverse : this work not only wants to enrich the history of the Spanish exile as a special topic but also examines migration studies as a whole. It aims to contribute to the renewal of research on communism in general and the studies of the East German state in particular. In order to do this, we worked from the archives of many countries, in France, Germany, and Spain. We also conducted some interviews in Berlin, Paris and Barcelona with children of the first wave of Spanish political refugees hosted in the GDR. Following the work on archives and interviews, we tried to reconstruct the biographical trajectories of individuals pursuing the following objective: do not lose sight of the diversity of individual trajectories and collective situations / Die spanischen kommunistischen Flüchtlinge in der DDR stehen im Zentrum dieser Forschungsarbeit. Dennoch wird das politische Exil der Spanier in Ostdeutschland nicht als Objekt betrachtet, sondern als Feld, welches Zugang zu zahlreichen Thematiken bietet : der französischen Politik gegenüber den ausländischen Kommunisten zur Zeit des Kalten Krieges, der Integrationspolitik der DDR, den Beziehungen zwischen der SED und der PCE (Partido Comunista de España, Kommunistische Partei Spaniens), so wie der Wirkung des Exils auf die Identitätskonstruktion. Die Ziele dieser Studie sind vielfältig : auf der einen Seite soll diese Arbeit die Geschichte des spanischen Exils im besonderen und der Migrationsforschung im allgemeinen bereichern, auf der anderen Seite soll zur Erneuerung der Kommunismusforschung und insbesondere der DDR-Forschung beigetragen werden. Um dies zu tun, wurde in Archiven in Frankreich, Deutschland sowie Spanien gearbeitet. Weiterhin wurden in Berlin, Paris und Barcelona Gespräche geführt, mit den Kindern der ersten Welle politischer Flüchtlinge aus Spanien, die in der DDR aufgenommen wurden. Im Anschluss an die Recherchen in Archiven und den geführten Gesprächen, wurden, soweit dies möglich war, die individuellen Lebensläufe jedes Einzelnen rekonstruiert. Dabei blieb folgendes Ziel ständig vor Augen: nicht die Vielfältigkeit individueller Lebensläufe und die allgemeine Situation der Gruppe aus dem Sichtfeld zu verlieren / El foco de esta investigación son los refugiados comunistas españoles en la RDA. Sin embargo, el exilio político español en Alemania del Este no es tratado aquí como objetivo sino como un campo que nos permite capturar varios temas: la política francesa contra los extranjeros comunistas refugiados en su territorio durante la Guerra Fría, la política de integración de Alemania del Este, las relaciones entre la SED y el PCE (Partido Comunista de España) y el impacto del exilio sobre la construcción de la identidad. El propósito de este estudio es múltiple: este trabajo no sólo quiere enriquecer la historia del exilio español y los estudios sobre la migración en general, sino también contribuir a la renovación de la investigación sobre el comunismo y en concreto, sobre el Estado de Alemania Oriental. Para lograr esto, se trabajó en los archivos de muchos países como Francia, Alemania y España. También se hicieron algunas entrevistas en Berlín, París y Barcelona a los individuos de la segunda generación de refugiados políticos españoles alojados en la RDA. Siguiendo el trabajo en archivos y entrevistas, tratamos de reconstruir las trayectorias biográficas de estas personas; con el objetivo de no perder de vista la diversidad de las trayectorias individuales y situaciones colectivas
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Psychiatrie, psychanalyse et communisme : essai de sociobiographie des psychiatres communistes (1924 – 1985) / Psychiatry, psychoanalysis and communism : socio-biography essay of the communist psychiatrists (1924-1985)Papiau, Danielle 16 June 2017 (has links)
Cette thèse se donne pour objet les relations entre psychiatrie, psychanalyse et communisme durant la période 1934-1985, du Front populaire au déclin du PCF dans les années 1980. Elle étudie cette histoire dans sa relation au courant réformateur de l’ordre psychiatrique institué par la loi sur les aliénés du 30 juin 1838 qui émerge dans le champ médical dans les années trente, jusqu’à la normalisation du sous-champ de la psychiatrie publique à la fin des années 80, courant conforté par l’introduction en France de la psychanalyse. A partir de l’analyse des trajectoires biographiques des psychiatres communistes et de la biographie collective du groupe qu’ils constituent en 1945, il s’agit d’articuler l’analyse compréhensive des raisons d’agir avancées par les acteurs et l’objectivation des positions occupées, tant au plan professionnel qu’au plan politique, dans la perspective d’un engagement partisan rapporté à son insertion dans l’histoire sociale du groupe des psychiatres publics. Articulant sociologie des mobilisations et sociologie des professions, l’étude se centre sur les formes d’hybridation sociale pratique et intellectuelle qui se nouent dans l’action entre pratiques militantes et activité professionnelle vécue comme un engagement.Après avoir mis au jour les dispositions des acteurs et les événements qui créent les prémisses d’une identité de psychiatre communiste, seront étudiées l’action conjointe des mécanismes d’homogénéisation et d’encadrement mis en place par le PCF et les appropriations réalisées par les acteurs, en relation avec les différentes configurations de l’entreprise militante et les reconfigurations de l’espace professionnel. On montre en quoi le capital acquis dans l’espace professionnel est mis au service des objectifs de l’entreprise politique, et en quoi le capital militant est une ressource dans les luttes de reconnaissance de la psychiatrie dans le champ médical. Dans le jeu de ces interactions se construit une identité de psychiatre communiste appelée à se rénover suite à la crise internationale du communisme de 1956 et à l’autonomisation de la psychiatrie qui se réalise en 1968.A la différence d’autres espaces médicaux spécialisés, la nature de l’objet de la psychiatrie, la maladie mentale, met en jeu des conceptions indissociablement médicales et philosophiques quant à la nature de l’individu, à son rapport au monde social et aux normes qui définissent le normal et le pathologique. A ce titre les débats qui traversent la psychiatrie ne sont pas indépendants des controverses philosophiques et du développement des sciences sociales. L’étude s’inscrit donc aussi dans une sociologie historique des intellectuels et dans la problématique du rapport des professions intellectuelles avec le politique. Sont aussi interrogées, les relations entre professions intellectuelles et cadres ouvriers devenus des intellectuels d’institution au sein de l’intellectuel collectif communiste, le lien entre discours savant et discours politique, et les tensions entre définition identitaire et clôture du groupe, et vocation messianique impliquant une ouverture aux évolutions du monde social. En modulant l’image d’un affrontement irréconciliable entre marxisme et psychanalyse, la thèse met au jour un lien fort, fait d’alliances et de concurrences entre le marxisme et la psychanalyse, contre les conceptions biologiques du psychisme. / This thesis focuses on the relationship between psychiatry, psychoanalysis and communism during the period 1934-1985, from the Popular Front period to the years of decline of the French Communist Party (FCP) in the 1980s. It investigates this history regarding its relation with the reformist trend in the psychiatric environment organized under the law on the insane dated June 30, 1838 which emerges out of the medical field in the thirties until the normalization of the public psychiatry subfield at the end of the eighties, reinforced by the introduction in France of the psychoanalysis.Based on the analysis of the biographical career of the communist psychiatrists and the collective biography of the group they constitute in 1945, the purpose is to articulate the comprehensive analysis of the cases for action put forward by the actors with the objectification of their held positions, in their career as well as politically, in the context of a political commitment considered in relation with the shared history of the public psychoanalysts group. Articulating the sociology of political mobilizations and the sociology of careers, the investigation focuses on the various kinds of social, practical and intellectual hybridization that are formed in the action between militant practices and professional activity experienced as a political commitmentAfter having brought to light the players’ capacities and the events that create the premises of a communist psychiatrist identity, we will investigate, the joint action of the mechanisms of homogenization and supervision put in place by the FCP and the appropriations realized by the considered psychiatrists, in relation with the different configurations of the activist undertaking and the reconfigurations of the professional field.We show how the know how gained in the professional field is brought at the service of the political undertaking targets and how the acquired militant know how is used as a resource in the struggles for recognition of psychiatry in the medical field. In the course of these interactions, an identity of communist psychiatry is built up and required to be updated after both the international crisis of communism in 1956 and the fact that psychiatry becomes a self- sustaining part of psychiatry in the years near to1968. As opposed to other specialized medical fields, the nature of the object of psychiatry, mental illness, involves profound logical interrelationships, medical and philosophical conceptions as to the nature of the individual, his relation to the society and the norms which segregate the normal from the pathological. In this respect, the debates that go through psychiatry are not independent of the philosophical controversies and the development of the social sciences. This essay is thus part of a historiological sociology of intellectuals including the issue of the relations between the intellectual professions and politics. Are also discussed,the relationsips between intellectual professions and workers' leaders reaching the position of political institution’s intellectuals within the communist collective intellectual, the link between scholarly and political discourses, and the tensions between assertion of identity and the lock of the group and messianic vocation implying to be opened to the social world evolutions. Modulating the image of an irreconcilable confrontation between Marxism and psychoanalysis, the thesis reveals a strong link, made of alliances and competitions between Marxism and psychoanalysis against the biological conceptions of the psyche.
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Le rôle de la diaspora roumaine de France dans le soutien du message européen de la Roumanie après 1945 / The role of the Romanian diaspora from France in upholding Romania's European message after 1945Corpadean, Adrian-Gabriel 29 November 2012 (has links)
Le thème de la diaspora roumaine présente une importance majeure dans la recherche historiographique actuelle, étant donné que la préoccupation pour ce segment signifiant et toujours actif des Roumains a connu des évolutions récentes d'une valeur incontestable. Ainsi, du point de vue des investigations historiques, il devient très intéressant de retrouver les racines du véritable phénomène qui a été la création d'une identité de la diaspora roumaine, pour surprendre l'évolution de ce groupe, les relations à l'intérieur de cette communauté et avec les pays adoptifs, aussi bien que l'existence d'une vision partagée par l'exil. Vu que la période des Deux Europes, lorsque la faille entre l'occident et le bloc communiste a été souvent insurmontable, a marqué l'activité la plus notable de la diaspora roumaine et de l'Europe centrale et de l'est en général, une recherche compréhensive sur ce thème devient nécessaire. Une telle démarche a la capacité de compléter les analyses très complexes du communisme, entreprises du point de vue des aspects sociaux et politiques à l'intérieur de la Roumanie, ou bien visant la position de cet État sur la scène de la politique internationale pendant 1945 et 1989. Néanmoins, la dispersion de l'exil roumain pendant la période totalitaire a été immense, ce qui rend une recherche sur ce phénomène dans son ensemble non seulement difficile, mais aussi d'une telle manière trop générale et dénuée de profondeur. En revanche, pour nous, il a été essentiel de trouver et de justifier l'existence d'un noyau de la diaspora roumaine, bâti sur des fondements historiques et culturels indéniables et soutenu par une tradition profonde. Or, tenant compte des données consistantes identifiées, des biographies remarquables des grandes personnalités qui ont modelé la conception de la Roumanie moderne et sa culture et des messages puissants qui se sont fait entendre à une échelle continentale entre 1945 et 1989, c'est la France qui a émergé comme le véritable centre de l'exil représentatif pour une nation roumaine opprimée par le communisme, mais aussi lucide que toujours, au niveau de ses élites. Ayant restreint le thème de recherche à un espace et un segment précisément délimités, bien qu'extrêmement complexes, notre démarche a visé en permanence l'investigation des données qui puissent lui assurer un degré prononcé d'originalité. En effet, le thème de la diaspora roumaine réfugiée sur le territoire français n'a pas été individualisé en tant que sujet d'un ouvrage historiographique jusqu'à présent, ce qui a marqué une carence visible dans l'investigation exhaustive du phénomène très vaste de l'exil roumain. Pourtant, la disponibilité de plus en plus prégnante de matériaux de valeur sur la vie, l'activité et le message des personnalités qui ont fait partie de cette catégorie, comme les biographies, les archives personnelles et des institutions publiques et les ouvrages de synthèse sur des thèmes connexes, ouvre la voie vers une recherche de qualité et avec un caractère innovateur très bien justifié. L'utilisation de la langue française pour cette démarche s'avère une occasion fructueuse d'élargir la sphère de l'accès aux informations de première importance, provenant de l'espace-même où le groupe-cible de notre recherche a déroulé son activité. Ceci est important d'autant plus que la plupart des sources sur lesquelles s'appuie cette thèse se trouvent dans les grandes bibliothèques de France et d'autres pays occidentaux, tandis que les ouvrages et documents découverts en Roumanie complètent une vision d'ensemble sur ce triangle des relations entre la diaspora roumaine de France, perçue comme un groupe unitaire, son État adoptif et son pays d'origine. / The topic of the Romanian diaspora is of major importance in current historical research, given the fact that the level of preoccupation for this significant and constantly active segment of the Romanian population has recently witnessed a series of major events. Hence, from the perspective of historical research, it becomes chiefly necessary to retrace the roots of this veritable phenomenon, represented by the creation of an identity for the Romanian diaspora, in order to assess the evolution of this group, the relations within this community and with its adoptive countries, as well as the existence of a vision shared by the exile. Given the fact that the time of the Two Europes, when the break between the West and the communist bloc often proved to be impossible to overcome, marked the most notable activity of the Romanian diaspora and the one of East-Central Europe in general, it becomes necessary to undergo some thorough research in this regard. Such an endeavour has the ability to further the very complex analyses of communism, focusing on social and political aspects within Romania, or on the position of this state on the stage of international affairs between 1945 and 1989. Nevertheless, the dispersion of the Romanian exile during the totalitarian period was immense, which makes research on this phenomenon, taken as a whole, not only difficult, but also, to some extent, too general and superficial. On the other hand, for us, it was essential to find and justify the existence of a core of the Romanian diaspora, built on undeniable historical and cultural grounds and upheld by a long-lasting tradition. In fact, given the complex data identified, the remarkable biographies of prominent personalities who shaped modern Romanian thinking and its culture, as well as the powerful messages heard at a continental scale between 1945 and 1989, it is France that emerged as the true centre of an exile which became representative of a Romanian nation under communist oppression, but more self-aware than ever before, at the level of its elites. Having narrowed the research question to a clearly-defined, albeit extremely complex, space and segment, our endeavour was constantly focused on the analysis of information that would ensure a high degree of originality. In fact, the topic of the Romanian diaspora seeking refuge in France has not been the topic of any historical thesis so far, which has marked a visible lack in the analyses of the particularly broad phenomenon of the Romanian exile. Nevertheless, the availability of ever more prominent materials on the life, activity and message of those personalities that were part of this category, such as biographies, personal and public archives, as well as complex studies on relevant subjects, paves the way for quality and deeply innovative research. The use of the French language for this thesis becomes a fruitful opportunity which broadens the horizon of access to valuable information, from the very area where the target group of our research was active. This is significant all the more because the sources our thesis relies on can be found in major French libraries and those of other western countries, whilst the papers and documents discovered in Romania are meant to complete an overall picture of this triangle of relations between the Romanian diaspora in France - perceived as a united front -, its adoptive nation and its country of origin.
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La Diplomatie des ‘petits pas’ : l’Ostpolitik vaticane de Mgr Augustin CAsaroli (1965-1975) / The Diplomacy of ‘small steps’ : the Ostpolitik Vatican of monsignor Augustine CASAROLI (1965-1975)Lavopa, Marco 25 November 2011 (has links)
L'étude «La diplomatie des ‘petits pas'. L'Ostpolitik vaticane de Mgr Augustin CASAROLI (1965-1975)» cherche, à travers l'histoire de l'œuvre du prélat Placentin, Augustin CASAROLI de 1965 à 1975, à circonscrire les raisons historiques qui ont mené le Saint-Siège (sous la direction de Paul VI) à entreprendre des négociations avec les États socialistes de l'Europe orientale et à choisir une ‘politique du dialogue'. CASAROLI est le représentant d'une diplomatie vaticane qui se trouve au centre de la scène européenne et internationale pendant ces années (1965-1975), tant au niveau bilatéral que multilatéral (avec la participation de Mgr CASAROLI lui-même – comme délégué du Saint-Siège – à la Conférence d'Helsinki de 1975). Les manuscrits des ‘Archives CASAROLI' utilisés pour la réalisation du travail de thèse mettent en évidence des aspects peu connus de l'œuvre du prélat Placentin. C'est une représentation des faits très importante car elle met en relief toute la force de l'Ostpolitik vaticane et la persévérance du négociateur CASAROLI au cours des contacts avec les représentants de l'Église locale et des gouvernements des États socialistes au-delà du rideau de fer. À la lecture du travail, on peut mesurer le grand mérite du négociateur du Saint-Siège en tant qu'exécutant matériel de la ‘politique du dialogue' du pape Paul VI pendant la période postconciliaire entre 1965 et 1975: sauvegarder, grâce à un dur travail de médiation, en parcourant un chemin long et tortueux et dans les limites du possible, les intérêts de l'Église catholique et apporter sa contribution à la construction de la maison commune européenne. / The study, «The diplomacy of ‘small steps'. The Vatican's Ostpolitik of monsignor August CASAROLI (1965-1975)» seeks to develop, through the history of the work of Piacenza prelate, August CASAROLI between 1965 and 1975, the historical reasons that led the Holy See (under the direction of Pope Paul VI) to undertake negotiations with the socialist states of Eastern Europe and select a ‘politics of the dialogue'. CASAROLI is the representative of Vatican diplomacy that lies at the centre of the European and international scene during those years (1965-1975), both bilaterally and multilaterally (with the participation of Bishop CASAROLI himself – as a delegate of the Holy See – the Helsinki Conference of 1975). Papers of ‘Archives CASAROLI' used to carry out the thesis highlights little-known aspects of the work of the Piacenza prelate. It is a representation of the facts very important because it demonstrated the strength of the Vatican's Ostpolitik and perseverance of CASAROLI negotiator during contacts with representatives of the local church and government of socialist states beyond the curtain of iron. Reading the work, it is possible to understand the great merit of the negotiator for the Holy Seat as a running material of ‘politics of the dialogue' of Pope Paul VI during the post-council period between 1965 and 1975: back up with hard work mediation through a long tortuous path within the limits of things possible, the interests of the Catholic Church and contribute to building a common European home.
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The Impact of the European Union on the transformation of child protection policies : a study of Bulgarian deinstitutionalization reform (1989-2015) / Les politiques de la protection de l'enfance en Bulgarie : européanisation et désinstitutionnalisation (1989-2015)Radeva Hadjiev, Vera 07 December 2018 (has links)
La Bulgarie avait en 1990 l’un des nombre d’enfants, ayant des parents vivants, abandonnés dans des institutions parmi le plus élevé au sein des de l’Union Européenne. En portant notre attentions sur la manière dont la candidature à l’Union Européenne a affecté l’héritage post-communiste en Bulgarie, notre thèse cible le développement de la réforme des orphelinats et donc des institutions en approfondissant le concept de « désintitutionnalisation ». Dans un second temps, nous comparons cette réfome à la réforme britannique. Notre objectif est d’éclairer le rôle de l’Union européenne dans la transformation des politiques sociales de protection de l’enfance. Notre terrain de recherche est celui de la Bulgarie et du Royaume-Uni et leurs systèmes de protection infantile de 1989 à 2015. / In the 1990’s Bulgaria had one of the highest numbers of abandoned children with living parents among European member states. Our question of departure was how the European Union membership has changed the post-communist heritage of institutional care and we focus on the transformation of orphanages through the deinstitutionalization reform. Furthermore, this doctoral research compares the development of the Bulgarian deinstitutionalization reform to the British one, and offers an insight into the role of the European Union in the transformation of social policies of child protection. The terrain of the research is Bulgaria and the United Kingdom, and their systems of child protection from 1989 to 2015.
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La danse roumaine au pas cadencé : étude socio-historique de l’espace chorégraphique roumain au vingtième siècle (1920-1989) / Stepping in time : a study of romanian dance in the twentieth century (1920-1989)Severin, Irina 30 January 2015 (has links)
Cette étude retrace, à partir des archives des danseurs et chorégraphes ainsi que des institutions culturelles et politiques, l’évolution de l’espace de la danse en roumanie dès sa création dans les années 1920 jusqu’à la chute du régime communiste en 1989 et interroge, à travers une approche socio-historique, le lien complexe entre danse et politique qui caractérise la configuration du champ chorégraphique roumain au vingtième siècle. / Starting from archives of dancers, choreographers, cultural and political institutions, this study shapes the history of the romanian field of dance since its creation in the early 1920s until the end of the communist regime in 1989. its main focus is an analysis of the complex connection between dance and politics that defines the romanian world of dance during the twentieth century.
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Une critique du totalitarisme. Méthode et enjeux / A criticism of totalitarianism. Method and what is at stakeRigoulot, Pierre 23 November 2015 (has links)
Quatre ouvrages sont retenus dans le cadre de cette thèse sur travaux. Le Siècle des Camps s’interroge sur les raisons qui font du siècle précédent la période de l’histoire connaissant la plus grande extension de systèmes concentrationnaires. Il propose une typologie des camps liée à la fonction qu’ils exercent dans les différents systèmes politiques. Corée du Nord, Etat voyou examine la genèse d’un Etat dont on affirme souvent qu’il est la forme la plus achevée du totalitarisme. Cette affirmation est endossée ici, avec des nuances qui tiennent à un fonctionnement sectaire et à une idiosyncrasie idéologique spécifique. Coucher de Soleil sur La Havane propose une histoire de la formation volontariste d’un Etat au fonctionnement totalitaire, de ses rapports avec le monde extérieur et des illusions qu’il a suscitées. Georges Albertini, biographie d’un socialiste pacifiste des années 1930 devenu Collaborateur tout en se revendiquant de la gauche et de la révolution oblige à s’interroger sur les rapports entre certaines acceptions du socialisme avec le nazisme. Ces travaux renvoient tous en effet à des réalités totalitaires et à quelques-uns des problèmes que pose l’utilisation du concept de totalitarisme en science politique. Ils sont aussi l’occasion d’une réflexion sur les rapports entre une oeuvre conçue par leur auteur comme « militante » et l’objectivité exigible de tout effort d’acquisition de connaissances. L’engagement éthique et politique préalable n’a-t-il pas valeur heuristique ? Il détermine une approche qui privilégie l’attention au sort des individus et aux droits humains – ce que précisément refusent de prendre en compte les idéologies ou les institutions totalitaires. / The following research is organized around four books. At the center of The Century of Camps lies this question : how can we explain the historically unprecedented extension of concentration camps in the preceding century? The work offers a typology of the concentration camps that seeks to explain the phenomenon by reference to the different political systems that made use of them. North Korea: A Rogue State examines the evolution of a state that is sometimes described as the ultimate development of totalitarianism. The work endorses this view, allowing for certain nuances with regard to North Korea’s sectarian modus operandi and the idiosyncrasies specific to its reigning ideology. Sunset over Havana is a history of Cuban communism as the creation of an act of will, and of its relations with the rest of the world with special attention to the illusions to which it gave rise. Georges Albertini is the biography of a socialist and pacifist of the 1930s who became a leading French Collaborator, without forsaking the left and its revolutionary project. These studies all bring us back to totalitarianism and the problems raised by this concept in the study of political science. They offer opportunities to reflect upon the connection between work conceived as an act of militancy by its author, and the objectivity that is the necessary condition of scientific study and the acquisition of knowledge. Would there not be a heuristic quality inherent in a moral and political bias? The latter requires a focus on the fates of individuals and matters of human rights the significance of which are denied by totalitarian systems.
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L'attitude de washington face à l'euro-communisme en france et en italie 1974-1981 / Washington's attitude towards eurocommunism in France and Italy, 1974-1981Heurtebize, Frédéric 25 November 2011 (has links)
Principalement représentée par les partis communistes italien et français, quoiqu'à des degrés divers, la mouvance eurocommuniste entendait mettre en œuvre un socialisme compatible avec le système politique occidental. Cette volonté se traduisait par un engagement en faveur des libertés et du pluralisme politique, par une prise de distance avec le modèle soviétique et par la volonté de former des alliances. En 1972, en France, socialistes et communistes scellent l’Union de la gauche tandis qu’en Italie, en 1973, le PC appelle à un compromis historique avec la Démocratie chrétienne. Quoique différente à maints égards, la situation dans les deux pays fait renaître outre-Atlantique une crainte qu’on croyait écartée : l’arrivée au pouvoir de PC en Europe de l’Ouest. Cette étude s’attache à examiner l’attitude des États-Unis – notamment l’exécutif et son appareil diplomatique – face à cette menace. La période à l’étude (1974-81) couvre l’émergence, l’apogée et le déclin de l’eurocommunisme et correspond aux présidences Ford (1974-77) et Carter (1977-81). Cette thèse se fonde principalement sur l’examen des archives américaines (présidence, département d’État et CIA) ainsi que sur de nombreux entretiens. L’administration Ford, et Henry Kissinger en particulier, se montra plus inquiète que l’administration Carter. Par ailleurs, quels que furent les dirigeants au pouvoir, la situation italienne suscita plus de craintes que la situation française, à tel point que, sous Carter, le Parti socialiste jouit d’un capital de sympathie élevé au sein de l’administration. Cette étude souligne aussi des différences significatives d’appréciations entre l’exécutif, d’un côté, et les ambassades, les différents services d’analyse et de renseignement américains de l’autre. Pour ces derniers, la participation de ministres communistes dans des gouvernements d’Europe occidentale eût certes causé de réelles difficultés, mais des difficultés surmontables. / Eurocommunism refers to a trend among West European communist parties that aimed at promoting a communism compatible with Western-style democracy. It entailed embracing democratic "bourgeois" values, criticizing the Soviet model and fostering political coalitions with long-despised parties. French communists and socialists thus formed the Union of the Left in 1972 while the Italian CP called for a "historic compromise" with the Christian Democrats one year later. The period under study (1974-81) spans the birth, climax and decline of that trend but also the presidencies of Gerald Ford (1974-77) and Jimmy Carter (1977-81).Though different in many respects, the political situation in both countries – however sincere, or not, those CPs were in Washington’s view – exacerbated one long-gone fear: the coming to power of communists in Western Europe. This dissertation examines how the US – mainly the White House and its diplomatic and intelligence bureaucracy – regarded that threat. It draws substantially from American archival material (White House, State Department and CIA) and from numerous interviews with former actors and witnesses of that period. This dissertation argues that the Ford administration, whose diplomacy was led by Henry Kissinger, was more concerned about Eurocommunism than the Carter administration. It also argues that the Italian situation caused more concern than the French situation, so much so that members of the Carter team had sympathies for the French socialists. Finally, this study reveals significant differences in judgment – between, on the one hand, the executive branch, and, on the other hand, the embassies and the analytical and intelligence services – as to how threatening Eurocommunism was to American and Western interests. Throughout the decade, overall, the latter proved more relaxed than American leaders about the possible consequences of the CPs’ coming to power.
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